Les bons coups de la fourchette.com ! C’était dans le Business Club
Même en vacances, nos émissions continuent ! Et elles sont inédites
→Business Club de France sur BFM Business (Radio). Émission diffusée Samedi 20/7 à 7h00 et dimanche 21/7 à 15h00
Au sommaire :
- La Fourchette.com
- Les Palmes du e-commerce avec Parkadom, Gastronomiz, Elise fait sa valise, New traveller
- Equancy
Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :
[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20130722_club_1.mp3]Partie 1 : La Fourchette.com avec Patrick Dalsace | DERNIERES INFOS SUR LA FOURCHETTE : ICI
Patrick Dalsace est diplômé de l’ESSEC Bachelor in Business Administration. Lors de ses études aux USA, Patrick découvre les bipeurs JTECH et leurs applications dans le monde de la restauration et l’hôtellerie.
En 2000, il crée l’entreprise JTECH France et commence dès lors à apporter des solutions qui vont les aider au quotidien. En 2002, Bertrand Jelensperger rejoint l’aventure, point de départ d’une belle amitié entre deux entrepreneurs qui partagent la même passion du client, de la restauration et d’internet.
Aux contacts des restaurateurs et des rencontres (Alain Ducasse notamment), Patrick et Bertrand décident alors d’approfondir leur démarche en créant une technologie de gestion de réservations pour les restaurateurs (logiciel MyFourchette) et un portail grand public donnant la possibilité aux internautes de réserver en ligne.
→Les solutions
LaFourchette.com : la plateforme de recherche et de réservation de restaurants pour les internautes. LaFourchette.com propose aux internautes et mobinautes un service simple pour choisir un restaurant, effectuer gratuitement et instantanément une réservation et bénéficier de réductions jusqu’à – 50 % sur l’addition.
MyFourchette : MyFourchette est un logiciel qui donne la possibilité à un restaurant partenaire de gérer toutes ses réservations, qu’elles viennent du portail LaFourchette, de son site internet ou du téléphone. L’idée est de simplifier la vie du restaurateur.
Le yield management appliqué à la restauration : Avec les formules « happy hour », les cafés et les bars faisaient déjà du « yield management » sans le dire. Le site applique à quelque 4.500 restaurants français (et 2.500 espagnols) le principe inventé par le transport aérien consistant à moduler le prix des repas en fonction de la demande. « Comment faire payer le même prix tous les jours alors qu’on sait bien que les restaurants refusent du monde le week-end et qu’ils sont vides le lundi ? », observe Bertrand Jelensperger, cofondateur du site.
L’idée est née aussi du constat que nombre de restaurants ont du mal à se faire connaître. Les promotions en ligne, avec des réductions pouvant atteindre 50 %, leur servent donc de vitrine et, s’ils le méritent, de tremplin. Car chaque client internaute est prié de noter l’établissement. A Paris, où 200 restaurants sont répertoriés, certaines des plus belles tables ont accepté de jouer le jeu. Exemple, l’Obé, la brasserie du Crillon, qui affiche une réduction de 30 % sur la totalité de l’addition, ou bien encore le restaurant de Michel Rostang (2 étoiles Michelin), qui propose un menu à 160 euros composé de 4 plats au choix, vins compris.
PATRICK DALSACE SUR LA CRÉATION D’ENTREPRISE
Lu dans Stratégies
La Table d’Hubert, restaurant du XVe arrondissement de Paris, menaçait de mettre la clé sous la porte. Après des offres promotionnelles diffusées sur La Fourchette, c’est presque tous les soirs l’affluence des grands jours. Le restaurant s’est fait connaître… Le voilà sauvé!«Notre business est un marathon, pas un sprint, nous sommes là pour accompagner une profession, les restaurateurs, dans la durée», souligne Patrick Dalsace, fondateur de Lafourchette.com. Son contre-modèle, c’est le site d’achats groupés, Groupon, sa croissance folle, ses revirements de modèle économique, puis sa dégringolade.
A l’inverse, Patrick Dalsace travaille avec les restaurateurs depuis plus de dix ans. Il a commencé par leur vendre des bipeurs permettant d’alerter les serveurs quand les plats étaient prêts en cuisine. Puis il a développé un logiciel de gestion des réservations, baptisé La Fourchette, transformé en 2009 en portail de réservation en ligne, offrant au grand public des promotions.
→Repères
- Date de création : 2007
- CA : 12 millions d’euros en 2012
- Effectif : 175 collaborateurs dans 3 pays
Autres chiffres :
– 7 000 restaurateurs partenaires en France (13 000 en Europe)
– 500 000 réservations par mois – plus de 10 millions de réservations depuis la création
– Plus de 1,3 millions d’applications mobiles téléchargées
– Plus de 120 millions de chiffre d’affaires généré dans les restaurants partenaires
– Près de 25 millions d’euros d’économie pour les utilisateurs
– 1 million de vrais avis. Ils ont participé aux travaux pour la mise en place de la nouvelle norme AFNOR sur les avis des internautes.
– LaFourchette.com peut envoyer jusqu’à 4 500 couverts dans un restaurant en un mois
Levées de fonds :
3 millions en 2011
8 millions en 2012
→Management
L’entreprise emploie 175 personnes dont 100 en Espagne. Elle a atteint l’équilibre sur son dernier exercice avec 12 millions d’euros de chiffre d’affaires. Et vise les 18 millions d’euros en 2013. Pour accélérer son développement à l’international (avec peut-être une ouverture à Sao Paulo, Singapour ou Milan), Patrick Dalsace vient de muscler son management en recrutant deux profils plus seniors, dont Patrick Asdaghi, ex-directeur marketing grand public chez SFR, qui devient directeur marketing de La Fourchette. Une exception dans cette structure qui a grandi très vite et où la moyenne d’âge est de 29 ans. Pour manager ses collaborateurs, il a une règle d’or: «Prendre le temps d’expliquer», synthétise-t-il.
«Quand on demande aux jeunes de cette génération de faire quelque chose, il faut qu’ils aient bien compris et que cela corresponde à leur logique, sinon ils ne le feront pas», dit-il.
Quand il recrute, le patron sonde l’humilité des candidats, avec deux questions fétiches:«Qu’avez-vous raté? Et qu’en avez-vous appris?» Il prise les profils modestes et passionnés en phase avec ses clients, car «Pat» (son diminutif en interne) sait que la force de son business tient au fait qu’il est parti des besoins des restaurateurs. «On peut avoir 18 millions d’internautes, si l’on n’a pas ces professionnels avec nous, cela ne marchera pas», illustre Pierre Koessler, directeur commercial de La Fourchette.
Le manager gère sa grosse start-up, un peu comme un patron de restaurant : «Mon style de management est plutôt direct, j’ai été très exigeant autrefois, je suis plus souple aujourd’hui mais je reste attaché à certains principes comme la ponctualité…», poursuit-il.
Marco Alves, aujourd’hui cofondateur de Eltenedor.es, qui travaille avec Patrick Dalsace depuis douze ans, confirme le côté tatillon du chef: «Il est accroché à des détails, recherche une extrême qualité. Tout le monde ne tient pas la pression mais, en même temps, il m’a fait grandir et m’a permis d’évoluer. Et il a toujours su récompenser mes efforts, avec une bonne bouteille de vin.»
→Actualité
Toutes les villes ayant un fort potentiel d’usage internet et de consommation de restaurants sont des marchés potentiels pour y installer le nouveau portail. A ce jour, le portail LaFourchette couvre déjà la région parisienne ainsi que les 10 grandes villes françaises mais aussi Madrid et Barcelone, où le site ElTenedor.es est leader du marché. En 2012, LaFourchette a également lancé son site à Genève et Lausanne et s’apprête à inaugurer cette année une version bruxelloise.
Le logiciel MyFourchette est, quant à lui, utilisé par des restaurateurs du monde entier : de Dubai aux Philippines en passant par l’Argentine ou encore la Pologne.
D’autres horizons sont à l’étude comme Milan, Turin, Berlin, Rio, Montréal ou encore Singapour. LaFourchette n’exclut pas non plus les immenses mégalopoles que sont Tokyo et Séoul.
23 juillet 2013 à 16:17
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23 juillet 2013 à 16:21
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21 août 2013 à 15:28
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