CES Las Vegas : Les entreprises françaises très présentes et brillantes ! C’était dans le Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

C’était dans le Business Club de France sur BFM Business Radio

Diffusion jeudi 16/1/14 à 21h |samedi 18/1/14 à 7h | dimanche 19/1/14 à 15h

Parties 1 & 2 : Innovations « made in france » au CES de Las Vegas

Partie 3 : « Comment être un bon manager ? »

Partie 4 : Blanc des Vosges : lingerie de lit  made in france depuis 170 ans

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission:

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20140116_club_0.mp3]

Partie 1 & 2 : De retour du CES de Las Vegas avec Caroline  Blochet (Medissimo) et Luc Bretones (Orange)

ces2014Le CES de Las Vegas, c’est le plus grand rendez-vous high-tech du monde. Les entreprises du secteur, grandes et petites, dévoilent leurs nouveautés qui sortiront tout au long de l’année. 

Quoi de neuf cette année ?

1) Smartphones, tablettes et ordinateurs
C’est du classique. Il y a avait pas mal de produits hybrides, moitié ordinateurs et moitié tablettes ou télé.

2) Côté télé

Le plus grands écrans de télé ultra HD (4K) du monde : plus de 110″ soit 2m65 de diagonale. Du jamais vu.

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3) Voiture connectée
La voiture devient le nouvel espace connecté par excellence. Exemple : Audi a annoncé un partenariat avec Google pour installer Android à bord de ses véhicules afin de développer toutes sortes d’applications dans le futur, comme par exemple ce  calculateur de vitesse qui pourrait vous permettre de passer tous les feux au vert ! Autrement-dit de suivre « l’onde verte »

4) Objets connectés
C’est le secteur qui monte qui monte avec des objets connectés pour la vie quotidienne comme les désormais classiques bracelets ou encore une brosse à dents « intelligente ». De son côté, le français Parrot lance de nouveaux mini drônes roulants pilotés par smartphones ou tablettes.

5) Vêtements connectés
Suite logique des objets usuels, les vêtements et les accessoires connectés font également leur apparition avec même, cette année, un espace dédié au  » prêt à porter high-tech  » ( » fashionware « ).

june-ces-2014 Bracelet connecté

Le résumé (en image et en anglais)

Forte présence française

– Withings – Parrot – Sculpteo –  Sen.se – Medissimo. Ces deux dernières ont décroché des prix dans le cadre du concours annuel de start -ups. La ministre de l’économie numérique Fleur Pellerin a fait le déplacement pour soutenir cette french touch innovante.

→Caroline Blochet, notre invitée, a présentée son pilulier électronique.

Son invention est partie d’un triste constat : en France, les 8 millions d’octo-plus, comme elle les appelle, consomment dix médicaments et plus chaque jour. Elle cite une étude de l’hôpital Georges Pompidou : chaque année, on enregistre en France 1 million de journées d’hospitalisation dues à des erreurs dans l’observance d’un traitement, engendrant 1 milliard d’euros de dépenses indirectes. Selon elle, le gaspillage de médicaments atteint 2,5 milliards d’euros par an.

Son concept est redoutablement simple : le pilulier préparé par un pharmacien se glisse dans un terminal intelligent. Bardée de capteurs, équipée d’un baromètre, d’un accéléromètre et d’un GPRS, la machine connectée permet de déclencher l’alerte, via une application mobile, lorsque le patient commet une erreur. L’accès à la plateforme sécurisée de Medissimo est gratuit pour les professionnels de santé, de même que l’application pour les patients. Son business modèle repose sur la vente des machines et des piluliers. Bref, c’est le modèle Nespresso appliqué à la santé connectée.

Avec son système, elle assure pouvoir faire passer le taux d’observance d’un traitement de 61% à 91%. Et d’engendrer 2,5 milliards d’euros d’économie chaque année. Sa plateforme constituera également, à terme, une formidable base de données pour le dépistage et la compréhension de certaines maladies comme Alzheimer ou la validation de traitement. La commercialisation de l’appareil – autour de 250 euros – démarrera en France fin 2014, après les études cliniques. Elle compte bien attaquer et conquérir le marché américain dès 2015. Avant de passer à la planète entière : un marché potentiel de 900 millions de seniors. Rien que ça. Source : challenge.fr

→Luc Bretones. Directeur du Technocentre Orange, vice-président de l’Institut G9+

Focus sur les objets connectés

La marché des objets connectés :

A l’heure actuelle, le moteur de recherche Shodan, spécialisé dans la recherche d’objets connectés à travers le monde, en répertorie près d’1,5 milliards. Alors que pour l’Idate, 15 milliards de « choses » sont connectées à Internet actuellement, contre 4 milliards en 2010 ; le cabinet d’études français estime que 80 milliards le seront en 2020, contre 212 milliards pour l’entreprise américaine IDC, alors que le Berg Insight d’un côté, l’IMS Research et le cabinet Gartner de l’autre, tablent, respectivement, sur 50 et 30 milliards d’objets connectés à cette date.

En 2020

Une étude de Cisco  de  2013  prévoit  qu’en  2020  les  objets  connectés  constitueront  un  marché potentiel de 14 400 Md$, ou 6 460 milliards pour l’IDC, alors que le cabinet de recherche Gartner la même année prévoit 1 900 Md$ au même horizon. Pour le cabinet ABI Research, le marché mondial des objets connectés mobiles va exploser auprès du grand public et connaître une croissance de 41 % par an en moyenne. Le seul marché des objets M2M devrait, selon ce que prévoit le cabinet Machina Research, peser 714 Md€ en 2020 (+ 685% par rapport à 2010). Selon l’étude prospective de l’Idate, c’est le marché du M2M qui devrait connaître le plus fort développement dans la prochaine décennie, avec une croissance annuelle de 15 %

Nombre en 2020 : selon les estimations : 2,5 à 15 milliards

Une révolution est en marche :

Le livre blanc de l’Institut G9+, think tank du numérique, sur l’Internet des objets réalisé en partenariat  Renaissance Numérique et Objets connectés et intelligents France est composé de retours d’expériences concrets pour dégager une vision prospective de l’internet des objets dont l’impact sur le quotidien est aussi révolutionnaire que le furent l’Internet et le mobile. Les Etats-Unis, l’Allemagne, la Chine, la Corée du Sud, la France  et l’Union Européenne font partie des pays étudiés.

 Quatre idées majeures sous-tendent la réflexion des auteurs :

1. Debout ! La nécessaire prise de conscience par les décideurs politiques et les acteurs économiques de la formidable opportunité que représente l’Internet des objets pour la France qui a toutes les cartes en main pour devenir LE leader européen de l’objet communicant.

2. Le paradigme d’une nouvelle économie est déjà là :
L’économie de services s’est généralisée à tous les secteurs économiques traditionnels. Aujourd’hui donc, tout marché devra intégrer à sa fonction première, celle du service rendu à son utilisateur. Celui-ci même fait évoluer le consommateur à la recherche d’objets de plus en plus adaptés à leur individu même.

3. Un défi industriel à relever : ce nouveau modèle représente un défi majeur pour les acteurs traditionnels du secteur, qui doivent redoubler d’agilité pour intégrer cette nouvelle conception du produit.

4. La réussite par la régulation… aussi : un nouveau marché qui pose de nouvelles problématiques au régulateur : encadrement de la traite des données personnelles, sécurité des produits, compatibilité des différents interfaces pour permettre aux objets de communiquer les uns les autres avec plus de transparence.

« Après avoir bouleversé notre vision des relations humaines, le web entame une nouvelle révolution : celle de notre perception des choses. Avec ce livre blanc nous avons voulu rassembler le maximum de connaissances sur cette révolution majeure dont on ne mesure pas encore l’ampleur et  qui ira peut-être jusqu’à changer la nature humaine » précise Luc Bretones, Vice-Président de l’Institut G9+, Administrateur de Renaissance Numérique et EVP Technocentre & Orange Vallée.

Le livre blanc s’achève par des recommandations à destinations des hommes politiques et des chefs d’entreprises. Composée de 53 pages il est le résultat d’un travail d’enquête des six membres de l’équipe de rédaction auprès des penseurs et des acteurs de l’Internet des objets. Il s’appuit sur des documents scientifiques, des rapports officiels, de nombreuses interviews et la contribution de 13 personnalités (Pascal Cagni, Rafi Haladjian, Arnaud Lefebvre, Thomas Serval, Pierre-Eric Leibovici…). Télécharger ce livre blanc ici : Nouveaux Eldorados de l’économie connectée

BONUS : Découvrez « Mother » de la société française Sen.se également récompensée au CES de Las Vegas 2014

8 ans après le Nabaztag, le PDG de Sen.se Rafi Haladjian lève le voile sur son nouveau bébé connecté : la Mother. « Une maman, mais en mieux » qui s’accompagne d’une ambitieuse promesse : rendre n’importe quel objet connecté.

Si le lapin connecté Nabaztag n’a pas rencontré le succès escompté, l’Internet des objets est, lui en pleine expansion. Malgré l’échec de son premier poulain, Rafi Haladjian, cofondateur de Violet – racheté en 2011 par Aldebaran Robotics – est resté convaincu du potentiel des objets connectés.

Depuis la fondation de sa nouvelle société Sen.se en 2010, il travaille avec une douzaine de personnes sur Sense Mother, un nouvel objet connecté autour duquel gravitent des Motion Cookies. La Mother, pivot central du système, se connecte à Internet à l’aide d’un port Ethernet, et au secteur. Elle est en charge de récupérer les informations transmises par les Motion Cookies à l’aide d’un système de transmission fonctionnant en 868 MHz développé par Sen.se. Les Cookies font tout le reste du travail.

Sen.seRendre n’importe quel objet connecté

Un Motion Cookie est un petit galet plat qui pèse quelques grammes et qui embarque un accéléromètre, un thermomètre, un processeur et une pile. Son autonomie varie selon son utilisation – de 4 à 17 mois – et il faut ensuite changer la pile. L’usage qui en est fait dépend de son utilisateur : chaque Cookie intègre les mêmes fonctionnalités, il ne reste qu’à l’assigner à une tâche précise via le tableau de commande disponible en ligne.

Attaché à une bouteille d’eau, le Cookie va pouvoir mesure la quantité de boisson bue dans la journée par une personne. Fixé sur une brosse à dent, il va chronométrer la durée du brossage. Installé entre le matelas et le drap-housse du lit, il va surveiller vos cycles de sommeil. Dans votre poche de pantalon, il va servir de podomètre, mais il va également enregistrer les heures où vous sortez et rentrez chez vous (Note de Sonia : génial pour les enfants qui rentrent seuls de l’école). Fixé à votre porte d’entrée, il va effectuer un suivi des allers et venues, pour éventuellement vous alerter en cas d’intrusion suspecte… ces possibilités comptent parmi la quinzaine de fonctions qui seront proposées au lancement de la Mother et des Motion Cookies.

Les dispositifs seront fournis avec des accessoires permettant de fixer les Cookies aux objets pour les rendre aussi discrets et peu encombrants que possible. La promesse est de rendre les objets de la vie quotidienne connectés par ce biais, l’autonomie élevée des Cookies permettant également de ne pas s’inquiéter en permanence de la possibilité d’utiliser les fonctions connectées.

« On veut que vous viviez votre vie normalement » explique Rafi Haladjian, pour qui il est important que l’utilisateur, une fois ses choix de fonctionnalités effectués, n’ait plus à se soucier de rien. « Nous sommes nombreux à avoir déjà utilisé une application smartphone pour surveiller notre sommeil, mais il faut effectuer des manipulations contraignantes pour la faire fonctionner, ou utiliser un accessoire spécial. Si bien qu’au bout de quelques jours, on arrête de s’en servir. Là, il suffit d’installer le Cookie une bonne fois pour toute, et de l’oublier » ajoute-t-il.

Toutes les données récoltées sont ensuite disponibles dans un journal en ligne, qui hiérarchise les informations selon leur importance.

Des Cookies, et après ?

La Sense Mother et ses Motions Cookies seront disponibles au printemps prochain, au tarif de 199 euros le pack comprenant la Mother et 4 Cookies, 88 euros les 4 Cookies supplémentaires et 111 euros la Mother seule. Mais ces dispositifs ne sont que l’amorce d’un écosystème dans lequel le PDG de Sen.se fonde de grandes ambitions : des partenariats avec de nombreuses entreprises ont été signés pour proposer rapidement des objets compatibles avec les Cookies. Sen.se prévoit également de proposer des accessoires supplémentaires, sans préciser leur nature et de délai de sortie.

« Si l’Internet des objets est intéressant, c’est parce qu’il peut toucher toutes les industries, quelles qu’elles soient. Ça n’a de sens uniquement si c’est le cas » conclut Rafi Haladjian. Les précommandes de la Mother et des Motion Cookies débute aujourd’hui sur le site dédié : reste donc à savoir si le grand public adhérera à cette maman connectée qui sait tout. Source : Clubic

En savoir plus sur « Mother ». C’est dans ce JT de la chaine techno

→Vous voulez en savoir plus sur le CES 2014 ? C’est ICI

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4 réflexions au sujet de « CES Las Vegas : Les entreprises françaises très présentes et brillantes ! C’était dans le Business Club (podcast) »

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