Technologie, service à la personne, silver économie : c’était le dossier du Business Club ! (podcast video)

Publié le Mis à jour le

Dans le prochain Business Club de France sur BFM Business Radio

Diffusion jeudi 20/3/14 à 21h | samedi 22/3/14 à 7h | dimanche 23/3/14 à 15h

Au sommaire :

Talk 1 : Xooloo vous offre des solutions internet sécurisées pour les enfants

Talk 2 : Bookeen : fabricant français de livres électroniques

Talk 3 : Le pilulier électronique de Medissimo (reportage) et le dossier sur la silver économie et le marché des services à la personne

TALK 3 & 4 : DOSSIER : les services à la personne
avec hervé Sauzay, fondateur du salon des seniors et Julien Viaud cofondateur de Speaking Agency

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission en intégralité, version audio:

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20140321_club_0.mp3]

Désormais nous nous rendons chaque semaine dans une entreprise pour y réaliser un reportage. cette semaine nous sommes à Poissy chez Medissimo qui a mis au point le premier pilulier électronique. En Attendant de découvrir ce reportage en vidéo et audio, retrouvez ici le sujet Medissimo, entreprise primée lors CES de Las Vegas.

A l’issue de ce reportage, nous nous intéressons avec nos invités aux services à la personne et comment les technologies qui au delà des services qu’elles peuvent apporter, sont aussi génératrice de nouveaux business.

Visionnez le reportage sur Medissimo:

Pour le marché des seniors, baptisé Silver Economie : « en France, on a des idées mais on n’a pas de distributeur » nous a confié Hervé Sauzay qui regrette cette situation.

Silver économie : les seniors sont aussi un marché pour la filière IT

En 30 ans, le nombre de personnes âgées de plus de 60 ans devrait croître de 80% en France. D’après le rapport du Commissariat général à la stratégie et à la prospective sur la « silver économie », il s’agit là d’une opportunité pour le secteur des technologies avancées (domotique, robotique, m-health…).

Visionnez la 1ère partie du dossier Silver Economy et marché des services à la personne:

Le marché des produits et services à l’attention du troisième âge, des fringants retraités aux personnes dépendantes, offre de nouvelles opportunités à la filière IT. En témoigne le rapport de 112 pages sur la « silver économie » réalisé par le Commissariat général à la stratégie et à la prospective (CGSP) et remis ce jeudi 5 décembre à la ministre Michèle Delaunay.

Entre 2005 et 2035, le nombre de personnes âgées de plus de 60 ans en France devrait croître de 80%. Un Français sur trois ferait alors partie de cette population vieillissante. Cette mutation démographique peut-elle être source de croissance pour l’économie française ?

Un marché à gros potentiel… mais complexe

 » Notre objectif, dans la silver valley, est de développer des entreprises dont les offres vont au-delà des réponses à la perte d’autonomie, précise Benjamin Zimmer, responsable développement et innovation chez Soliage. Car le marché est beaucoup plus vaste. Le senior actif, puis fragile, puis dépendant, n’a pas les mêmes besoins.  »
Reste que trouver la bonne idée de business n’est pas chose facile. « Beaucoup de jeunes entrepreneurs se lancent sans démontrer que leur produit est véritablement utilisable par des seniors, constate Benjamin Zimmer. L’une de nos missions est de les mettre en relation avec de potentiels clients, de les coacher, de leur expliquer la complexité de ce marché. » Un marché bien particulier en effet.
« C’est une chose de constituer une technologie, un produit, une autre de réussir à créer un service et de le déployer sur le terrain à grande échelle », note d’abord Laurent Le Vasseur, DG de Bluelinea. Source : l’Entreprise.fr

D’après l’étude de Nielsen dans 60 pays, les seniors ne sont pas suffisamment pris en compte par les distributeurs, marques et fournisseurs. L’Amérique du Nord, l’Asie-Pacifique et le Moyen-Orient/Afrique sont plus en avance que l’Europe et l’Amérique Latine.

Nielsen a mené dans 60 pays, sur plus de 30 000 personnes une étude sur les 65 ans et plus. Selon cette enquête mondiale de Nielsen sur le vieillissement des consommateurs, plus de la moitié des consommateurs mondiaux (51%) affirment ne pas voir de publicité qui s’adresse aux consommateurs plus âgés, et la moitié disent qu’il est difficile de trouver des étiquettes faciles à lire.

Le salon des seniors 2014 du 3 au 6 avril 2014 – Portes de Versailles à Paris. 

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Résumé du salon 2013

Le Salon des Seniors a accueilli en 2013 plus de 44 582 visiteurs. Le grand rendez vous de la silver economie a rassemblé 300 exposants dans 10 villages

Mais à quel âge est-on senior ? 

  • À 70 ans pour les professionnels de santé parce que c’est  à 73 ans en moyenne que survient le premier accident de santé sérieux.
  • A 60 ou 65 ans pour les pouvoirs publics, état et collectivités locales, qui placent à ces âges-là, le seuil d’accès à certaines prestations sociales.
  • Mais c’est à 50 ans  pour les professionnels du marketing car c’est à partir de cet âge-là que surviennent des changements de vie qui modifient les comportements de consommation.

10 à 15 ans d’écart entre l’âge ressenti et l’âge réel

Il y a 3 notions de l’âge :

  • L’âge réel : c’est l’âge physiologique, celui de l’état civil
  • L’âge social : c’est l’âge que les autres nous donnent
  • L’âge ressenti : c’est l’âge psychologique, celui que nous avons l’impression d’avoir

C’est l’âge ressenti qui va déterminer les  comportements de consommation, car il structure les envies, les besoins, les choix.
L’écart entre l’âge réel et l’âge ressenti est mesuré chaque année par l’étude SIMM de KANTAR MEDIA. Il évolue avec l’âge pour atteindre 19 ans à 65 ans.  

Speaking Agency

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imgres-1L’idée de fonder Speaking-agency est venue à Antoine Gentil (à droite) alors qu’il rentrait des Etats-Unis après une longue expatriation en famille. S’apercevant de la maîtrise de l’anglais et de l’accent plus que « perfect » de ses petites soeurs, il réalise l’effet « booster » de l’immersion totale dans le processus d’apprentissage d’une langue étrangère chez un jeune enfant. Dix ans plus tard, Antoine Gentil et Julien Viaud, jeunes diplômés, s’associent avec une experte en acquisition du langage, Maria Kihlsted (chercheur en psycholinguistique au CNRS), afin d’élaborer un savoir-faire pédagogique, et créent Speaking-agency en 2009.

Au départ, l’agence proposait uniquement des offres de garde d’enfants, effectuées par des « baby speakers de langue maternelle » (anglais, allemand, mais aussi arabe et chinois) qui, comme des nounous, gardent les enfants, viennent les récupérer à l’école, leur font faire des activités et des sorties – la seule différence étant qu’elles leur parlent dans leur langue maternelle. L’offre est complétée à partir de Novembre 2012 avec Kid et Teen-speaking, des ateliers et cours linguistiques.

Si du fait d’erreurs stratégiques, les performances financières des entreprises de services à la personne se sont sensiblement dégradées ces dernières années, selon une enquête du cabinet Xerfi-Precepta, Speaking Agency a su tirer son épingle du jeu en élargissant son offre de services. 

→Le numérique au service à la personne 

5 propositions concrètes des entreprises des Services Numériques à la Personne – extraites du livre blanc sur les Services Numériques à la Personne, par le Syntec Numérique

Proposition 1 : pour une intégration des métiers des SNP dans les stratégies globales et les politiques sociales de l’état

On a pu le lire dans les pages précédentes, les acteurs des SNP jouent un rôle déterminant dans la mise en œuvre et l’accompagnement au quotidien du numérique et des services sur lesquels ils s’appuient : école numérique, personnes âgées à domicile, dématérialisation des relations citoyennes, domotique, auto-entreprenariat et télétravail… Voilà pourquoi les entreprises des SNP souhaitent voir le volet « formation des utilisateurs, aide au dépannage et assistance » systématiquement associé aux grands projets de modernisation ainsi qu’aux politiques sociales s’appuyant sur le numérique.

Proposition 2 : pour une actualisation du cadre juridique et fiscal

Essentielle mais très limitative, la loi Borloo date de plus de 6 ans : une « très longue » période pour les technologies de l’information qui évoluent tous les 18 mois ! En ne prenant en compte que le seul périmètre de l’ordinateur, ses périphériques et Internet, la loi conduit à des services rendus bien trop partiels. La mobilité, les tablettes, les smartphones, la TV connectée, les capteurs domotiques, les compteurs électriques intelligents sont le numérique d’aujourd’hui et de demain, par lesquels de nombreuses applications grand public vont émerger. Les utilisateurs doivent pouvoir faire appel aux acteurs des SNP pour ces appareils et systèmes, tout en profitant de la réduction d’impôt. Il faut donc actualiser rapidement le périmètre de la loi en l’accompagnant d’une réflexion plus globale sur la solvabilité des publics concernés et les contreparties à la participation des SNP à la mise en œuvre des politiques publiques.

 Proposition 3 : pour une structuration de la filière

Dès lors qu’est reconnue la place essentielle des SNP dans la modernisation du pays, il semble logique de faire en sorte que la filière des acteurs des SNP soit créée et organisée. Et en particulier sur les plans des formations initiale et continue, de l’emploi et des statuts afférents auprès des organismes sociaux.

Proposition 4 : pour l’élaboration et la délivrance d’un certificat de qualité, au-delà du dossier d’agrément

Partant actuellement d’une démarche déclarative, l’agrément permettant aux acteurs des SNP de se prévaloir de la loi Borloo devrait être rapidement renforcé, sinon enrichi, afin que les 3200 acteurs puissent aligner leurs engagements clients, homogénéiser leurs processus et, in fine, «industrialiser» le métier. Un certificat de qualité devrait être élaboré et délivré annuellement sous conditions par un organisme tiers. De même, des labels sectoriels devraient être créés afin de s’assurer des compétences spécifiques et de la qualité des services délivrés par les acteurs des SNP dans les différents domaines d’intervention : santé, éducation, domotique, etc.

 Proposition 5 : pour la création de champions nationaux et internationaux

Dans un marché en forte croissance, les salariés sont à la recherche et notre économie a besoin d’emplois pérennes, de qualité, et non délocalisables. Les Services Numériques à la Personne peuvent créer et maintenir une partie de ces emplois. Pour cela, il faut les aider à devenir des champions nationaux, voire internationaux, en leur réservant une partie des appels d’offres de l’administration concernant le numérique.

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