Reportage chez Magellan (des experts comptables qui se numérisent) et entretien avec Y. Lapierre DG INPI. C’est dans le Business Club (podcast audio et vidéo)

Publié le Mis à jour le

Dans le Business Club de France sur BFM Business Radio

Diffusé samedi 25/10 à 7h et dimanche 26/10 à 15h

Au sommaire :

Talk 1 : « Produit en Bretagne » intéresse les Catalans et milite pour une Bretagne à 5 départements

Talk 2 : Mister Bell : quelles nouveautés dans l’internet et la publicité mobile ?

Talk 3 : Reportage « la numérisation en marche » dans le cabinet d’experts-comptables : Magellan suivi d’un entretien avec notre invité exceptionnel : Yves Lapierre DG de l’INPI

Talk 4 : Le rendez-vous du médiateur national Inter-Entreprises

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20141025_club_0.mp3]
TALK 3 : Reportage Magellan | Entretien avec Yves Lapierre DG INPI

histoire-vComme chaque semaine, notre reportage dans une PME ! Aujourd’hui nous allons chez Magellan, cabinet d’experts-comptables à Paris. Nous avons souhaité d’une part vous montrer comment ces comptables sont entrés dans l’ère numérique. La « transforlogomation » numérique est en marche dans ce cabinet. Enfin nous avons demandé à une avocate des conseils pratiques pour les entreprises qui s’engagent dans la dématérialisation.

→Notre Reportage a été diffusé sur BFM TV Dimanche 12h55 – Lundi 9h55 / 21h55 et BFM BUSINESS TV Dimanche 9h58 – Lundi 7h57 / 19h57. Sur le figaro.fr et sur ce blog. La version audio de ce reportage est intégrée dans l’émission.

Après le reportage : Entretien avec Yves Lapierre. DG de l’INPI

A propos de l’INPI

logo_inpiEtablissement public, entièrement autofinancé, placé sous la tutelle du ministère de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique, l’INPI se situe au cœur de la démarche d’innovation des entreprises françaises.

Au-delà de son action d’enregistrement et de délivrance de titres (brevets, marques, dessins et modèles), l’Institut agit en faveur du développement économique par ses actions de sensibilisation et de valorisation de l’innovation et de ses enjeux. Il accompagne ainsi quotidiennement les entreprises dans la création, le développement et l’optimisation de leur stratégie d’innovation.

Il participe également activement à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques publiques dans le domaine de la propriété industrielle et de la lutte anti-contrefaçon.

L’INPI met gratuitement 4,2 millions de données propriété industrielle à disposition pour réutilisation

Depuis le 1er octobre, l’INPI référence sur le site gouvernemental data.gouv.fr* les données relatives à 4,2 millions de titres de propriété industrielle (brevets, marques, dessins & modèles) produites par l’INPI ainsi que des statistiques issues de ses études.

Ces données brutes sont disponibles, en format ouvert pour une réutilisation gratuite, permettant ainsi à des tiers de créer des services à forte valeur ajoutée.

Rappelons que 10,5 millions de données PI pouvant avoir un effet en France sont déjà interrogeables en accès libre sur inpi.fr depuis 2009.

 L’INPI franchit ainsi une nouvelle étape en mettant gratuitement les données produites par l’Institut à disposition de tous pour réutilisation.

Yves Lapierre

Né en 1954 à Paris, Yves Lapierre est ingénieur diplômé de Polytechnique. En 1994, il rejoint le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), puis en 2001, il entre chez Areva. Depuis août 2010, il dirige l’Institut national de la propriété intellectuelle (INPI).

→Lu dans libé (extraits) 

Yves Lapierre
Yves Lapierre

Comment souhaitez-vous démocratiser la propriété intellectuelle auprès des entreprises ?

Le premier objectif de notre contrat d’objectif et de performance 2013-2016 est de répondre aux besoins des grands groupes, soit développer des procédés de protection de la propriété intellectuelle plus efficaces, encourager la dématérialisation des procédures et simplifier l’accès aux portefeuilles de brevets. Deuxièmement, nous allons informer les PME innovantes qui connaissent mal la propriété intellectuelle. Elles doivent se demander si leur procédé industriel peut être copié et comment elles vont le déployer. Si on produit en France dans une usine fermée, le secret peut être un outil de protection suffisant. Si on fabrique sur d’autres continents avec des partenaires locaux, il faut protéger son innovation, licencier ses partenaires. Même réflexion sur la politique de marque. Nous voulons rassurer les entrepreneurs : déposer une marque ne coûte que 225 euros pour dix ans.

Est-ce bien le moment de favoriser la propriété intellectuelle, alors que l’heure est à l’open source ?

Ce n’est pas le moment, il est beaucoup trop tard ! (rires) La propriété n’est pas contradictoire avec l’open source, si on l’entend comme la capacité à mettre à disposition des autres une innovation, et à la faire enrichir par d’autres. Pour preuve, le système d’exploitation libre Linux a été créé par la société Red Hat qui a, depuis, lancé des licences. Il est possible de faire des découvertes selon ces méthodes d’innovation, puis de les protéger en respect avec les accords passés. Les pôles de compétitivité obéissent d’ailleurs à ce mode de fonctionnement. A y regarder de plus près, la propriété industrielle est le meilleur moyen de partager l’innovation. Car la contrepartie du monopole d’exploitation est le partage d’informations gratuitement sur nos sites.

La France est-elle en retard en matière d’innovation ?

Heureusement, non. En 2013, 16 908 brevets ont été déposés sur notre territoire. C’est 1,6% de plus qu’en 2012. Dans le monde et sur dix ans, la France a même progressé. Mais elle a reculé dans le classement de l’Office mondial de la propriété intellectuelle (Ompi) : nous sommes descendus à la sixième place ces dernières années, doublés par la Chine, pays émergent devenu un acteur majeur de la recherche. Selon le Top 100 des grandes entreprises innovantes mondiales, réalisé par le groupe Thomson Reuters et fondé lui aussi sur le nombre de brevets, la France est le troisième pays, derrière les Etats-Unis et le Japon, grâce à neuf entreprises classées comme Alcatel-Lucent, EADS ou L’Oréal. Dans d’autres classements, comme The Global Innovation Index 2013, la France est au vingtième rang des pays innovants. Notre problème : nous avons du mal à transformer une création, une idée, en un objet de marché. Nos entrepreneurs n’arrivent pas à traverser cette «vallée de la mort». Le dépôt de brevet n’est qu’un des éléments de mesure de l’innovation.

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