Les jeunes entrepreneurs français étaient au G20YEA! Le bilan avec: Creads, Exoes, Linkfluence, Inspearit, Citizen Entrepreneurs. C’était au Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

Logo-BFMBusiness-sans-contourAu Business Club de France – Uniquement sur BFM Radio! 

→ Diffusion : samedi 24/09/2016 à 7h | dimanche 25/09/2016 à 15h

TALK 1 & 2 & 3: Dossier spécial G20 YEA – C’était les 8 & 9 septembre à Pékin

TALK 4: Le rendez-vous du Médiateur des Entreprises, avec Pierre Pelouzet

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TALK 1 / 2 / 3 : Le bilan du G20 YEA, avec: 

  • Jean-Louis Grégoire, DG association Citizen Entrepreneurs
  • Ronan Pelloux, fondateur CREADS et sherpa
  • Annie Combelles, présidente fondatrice d’Inspearit – et accompagnatrice de la délégation française du G20 YEA
  • Guilhem Fouetillou, cofondateur de Linkfluence
  • Arnaud Desrentes, président fondateur d’Exoes

Ecouter, réécouter et télécharger ce plateau:

LE G20YEA 2016 à Pékin

Cette année, 32 chefs d’entreprise français ont participé aux débats et ont remis, à l’issue du sommet, une liste de propositions concrètes aux gouvernements des pays membres du G20. En tout, 400 chefs d’entreprise du monde entier étaient présents cette année au G20YEA.

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Durant 3 jours, les jeunes entrepreneurs ont travaillé à la recherche des meilleures idées pour relancer la croissance et l’emploi dans les pays du G20. Les principaux sujets débattus portaient sur l’innovation, l’enseignement et la formation, l’accès au financement, un cadre juridique et fiscal stable, la coordination entre les actions de soutien aux entrepreneurs, échanges et mondialisation. Cette année, le thème du sommet était « Disruptive Innovation, Smart Entrepreneurship ».

Le G20 YEA est calqué sur les modalités de fonctionnement du G20 avec des débats, des réunions en assemblée plénière et des groupes de travail, des interventions de personnalités issues du monde politique, économique et académique et la rédaction d’un communiqué.

Les débats et réflexions s’appuient sur les travaux et contributions de deux partenaires clés :

  • Accenture qui met en avant les tendances de fond sur le rôle des plateformes numériques et leur importance dans la stratégie des entreprises. Retrouvez l’étude ici 
  • EY qui publie le premier baromètre entrepreneurial numérique en soulignant les bonnes pratiques existantes et les forces et les faiblesses de chaque pays. Retrouvez le baromètre ici 

LE G20 YEA – HISTORIQUE

La Young Entrepreneurs’ Alliance (G20 YEA) est un réseau mondial d’associations dont l’objectif est de mettre en avant le rôle de l’entrepreneur comme moteur de croissance, d’innovation, de création d’emploi et de prospérité économique et sociale. Le G20YEA réunit aujourd’hui 500 000 entrepreneurs en tout.

Le G20 des Jeunes Entrepreneurs a été créé en 2010 dans le but de réunir chaque année en marge du G20 politique, les délégations de jeunes entrepreneurs des pays membres pour partager et réfléchir conjointement à un ensemble de solutions à destination des gouvernements. Après Toronto et Séoul (2010), Nice (2011), Mexico (2012), Moscou (2013), Sydney (2014) et Istanbul (2015), le G20YEA s’est déroulé à Pékin en 2016.

Sans-titre-1-3.jpgEn France, le G20 YEA est représenté par Citizen Entrepreneurs.

LES OBJECTIFS

  • Promouvoir et améliorer la compréhension du rôle vital que jouent les jeunes entrepreneurs
  • Favoriser la croissance des entrepreneurs et des PME à l’international
  • Proposer des mesures simples à mettre en place par les gouvernements
  • Permettre à des entrepreneurs du monde entier de partager leurs expériences et leurs « best practices ».

PROCHAINES ÉTAPES

  • Le 14 novembre 2016 à Bercy, des recommandations spécifiques à la France seront remises au gouvernement lors de la conférence annuelle de Citizen Entrepreneurs
  • Du 15 au 17 juin 2017, le G20 des Entrepreneurs aura lieu à Berlin
G20-YEA-cymk-hor-Logo.jpg>> LES 10 RECOMMANDATIONS

Acquérir des compétences entrepreneuriales par l’éducation

  1. Rendre obligatoire l’enseignement à l’entrepreneuriat pour tous les élèves dans le cadre de leur scolarité primaire et secondaire. Nous appelons les gouvernements du G20 à augmenter le budget consacré au financement des compétences entrepreneuriales, y compris les compétences numériques, l’éducation aux STIM (Sciences, technologie, ingénierie et mathématiques), la création d’entreprise et le leadership. Dans tous les pays du G20,  les systèmes d’éducation doivent encourager le travail en équipe en favorisant  l’acquisition des connaissances tant sur un mode pragmatique que créatif.
  2. Encourager et soutenir la création d’incubateurs et d’accélérateurs universitaires en partenariat avec le secteur privé, les institutions et les fondations

Dans les universités des pays du G20, les étudiants devraient avoir la possibilité de créer des entreprises, durant leur scolarité, avec l’appui et les ressources de leur établissement. Nous appelons les gouvernements du G20 à augmenter de 50 % en cinq ans le nombre d’étudiants impliqués dans un projet entrepreneurial et à accroître également de 50%  leur investissement et leur coopération avec les entrepreneurs pour compléter concrètement l’éducation entrepreneuriale

Création et développement d’une entreprise

3. Impulser  le développement de réseaux d’investisseurs et de plates-formes  de financement alternatives pour les jeunes entrepreneurs grâce  à des incitations ciblées

L’accès au financement joue un rôle essentiel dans le succès des jeunes pousses. Ceci est particulièrement visible pour les femmes entrepreneurs et les entrepreneurs du secteur social. Nous demandons aux  gouvernements du G20  d’inciter à la création d’incubateurs et d’accélérateurs pour les jeunes pousses  en leur proposant  des financements   et du mentorat et  en veillant, dans chaque pays, à ce que les start-ups aient accès à des réseaux d’investisseurs dynamiques ainsi qu’à des plates-formes de financement performantes en s’appuyant sur le mentorat et en  disposant de moyens plus étoffés.

Les pays du G20 doivent définir  des stratégies réglementaires claires destinées à favoriser l’innovation dans les  FinTech et les plates-formes de financement  alternatives et  à faciliter ainsi le développement d’organismes financiers non bancaires,  y compris le développement en fonds propres

4. Mettre en œuvre des réformes structurelles et juridiques pour promouvoir l’esprit d’entreprise en réduisant les coûts, la bureaucratie, l’instabilité économique et les vides juridiques 

La bureaucratie et  les obstacles liés aux coûts excessifs, l’instabilité économique et  les vides  juridiques continuent de dissuader les entrepreneurs dans tous les pays du G20. Les obstacles réglementaires, tels que la nécessité d’acheter plusieurs permis ou licences (et des obstacles similaires à l’entrée) dissuadent les entrepreneurs de se développer. Nous appelons les gouvernements du G20 à définir une règle des « 5/20 »  de sorte que les entrepreneurs dans tous les pays du G20  puissent, d’ici 2020, être en mesure de créer une entreprise en moins de cinq jours. Nous appelons également les gouvernements à définir des lignes directrices claires sur la gouvernance et la réglementation en matière de protection de la propriété intellectuelle, des actifs numériques pour les PME et les entrepreneurs, la confidentialité et la sécurité des données  y compris dans leur utilisation et leur intégrité.

5. Permettre aux PME  de  grandir  grâce à des incitations fiscales pour leurs investisseurs

Après la phase de démarrage, les PME ont besoin de soutien pour se développer et créer des emplois. Au cours de cette phase,  les flux de trésorerie sont essentiels.  Nous demandons aux pays du G20 d’avoir un système fiscal stable et des incitations financières pour  encourager et soutenir  les PME dans le développement de leurs activités. Nous appelons également les gouvernements à se concentrer sur la réduction des obstacles et la mise en place d’incitations propices à l’accès transfrontalier aux capitaux au sein du G20 afin que les entrepreneurs puissent facilement bénéficier de  soutien pour développer leurs entreprises.

S’ouvrir au monde

6. Mettre en œuvre une politique visant à aider les jeunes entrepreneurs à développer leurs activités dans  d’autres pays

La technologie a permis, même aux plus petits entrepreneurs, de développer leurs activités à l’échelle mondiale ce qui peut être un puissant moteur de croissance. Nous demandons aux  gouvernements du G20  d’adopter des politiques et des mesures incitatives  qui soutiennent les jeunes entrepreneurs qui envisagent de se développer à l’international. Nous encourageons les pays du G20 à mettre en œuvre des mesures telles que la participation de  jeunes entrepreneurs dans des missions commerciales, la formation de diplomates et de conseillers économiques  à la réalité rencontrée par les jeunes entrepreneurs  ainsi que la création d’espaces de co-working et d’incubateurs pour les exportateurs à un stade précoce (en lien avec les représentations diplomatiques de chaque pays du G20)

7. Mettre en place une plate-forme mondiale du commerce électronique (eWTP, World Trade Platform) pour simplifier la réglementation et harmoniser les barrières et des tarifs douaniers afin d’encourager le commerce électronique mondial

Nous demandons aux pays du G20 d’encourager un dialogue public-privé autour de  eWTP pour améliorer l’environnement mondial du commerce électronique, stimuler le développement d’infrastructures spécifiques et adopter les meilleures pratiques en mettant en place des  plateformes transfrontalières pour veiller à ce que les processus de marchés publics soient davantage ouverts aux petites entreprises gérées par de jeunes entrepreneurs

8. Établir un visa international à long terme pour les Jeunes Entrepreneurs des pays du G20

L’économie numérique et le commerce international représentant  une part de plus en plus importante  de la croissance à travers le G20, nous demandons  aux pays du G20 de promouvoir la libre circulation des talents innovants à travers  les frontières.  Nous demandons aux Chefs d’Etats participant au Sommet du G20 de déclarer que 2020 est la date butoir pour que chacun de leur pays ait mis en place un programme de visa pour les entrepreneurs afin de faciliter la création et la mobilité de l’emploi.

Le développement des infrastructures des TIC (Technologies de l’information et de la communication)

9. Assurer à un faible coût l’accès aux infrastructures numérique fiables et à haut débit aux start-ups et aux entreprises en croissance,   

L’économie numérique mondiale se développe sur la base de technologies de l’information et de la communication (TIC) puissantes. Pour tirer parti de ces opportunités numériques, les jeunes entrepreneurs ont besoin d’infrastructures fiables avec leurs pairs, l’industrie et la

recherche. Une solide infrastructure des TIC ouvre le chemin au développement des technologies et permet aux entrepreneurs d’intégrer les plates-formes numériques en

cohérence avec leurs modèles économiques.  Nous appelons le G20 à avoir comme objectif que tous les pays du G20 soient équipés d’un réseau 5G en 2022.

L’innovation, principal moteur de l’économie numérique

10. Construire un dialogue autour de l’innovation entre les pays du G20

A l’ère de l’intelligence artificielle, des données de masse et de la cyber-sécurité,  nous demandons aux gouvernements du G20 de coopérer avec les entreprises pour construire une plate-forme ouverte afin que tous les pays du G20 puissent coopérer dans ces trois domaines clés. Cette plate-forme favoriserait une circulation plus libre des idées à travers les frontières et aiderait les entrepreneurs innovants à créer des réseaux mondiaux au sein des  pays du G20. Ce dialogue devrait souligner l’importance de la coopération dans le domaine de l’industrie  et le rôle d’une bonne gouvernance visant à harmoniser la protection des données privées et la légiférer  sur la sécurité des données.

NOS INVITÉS
>> RONAN PELLOUX – cofondateur de Creads

Creads est la première plateforme de design participatif. Elle rassemble plus de 50.000 graphistes professionnels dans 5 pays qu’elle met à disposition des entreprises pour tous leurs besoins (logo, webdesign, brochure, newsletter, bannières etc…).

Un double enjeu : 

1. Apporter du travail aux créatifs freelances peu importe leur localisation, leur réseau ou leur parcours professionnel. En somme, donner sa chance à tous, seul le talent compte !

2. Apporter aux marques de la diversité pour leurs créations grâce à des experts dans tous les domaines de la création graphique.

A propos de Creads

Creads permet aux marques de solliciter une communauté d’experts en design graphique pour réaliser tous leurs supports de communication (logos, noms, plaquettes, cartes de visite, bannières…). En lançant cette plateforme disruptive, Ronan Pelloux et Julien Mechin se sont imposés comme acteurs pionniers dans l’introduction du concept de crowdsourcing en France. 

Le concept est simple : Le client dépose son brief sur la plateforme creads.fr et reçoit des dizaines de propositions créatives de la part de nos créatifs.

Depuis sa création en 2008, Creads s’est rapidement développé au niveau international. Parmi ses 4 000 clients, la startup a notamment travaillé avec Shiseido, La Poste, Citroën, Deloitte, Club Med, France Télévisions, SNCF, Crédit Mutuel et Le Lynx. 

A propos de Ronan

Conférencier et très impliqué dans le développement de l’écosystème entrepreneurial français via la FrenchTech, Ronan est également sherpa du G20 des Entrepreneurs. Son objectif : faire valoir le rôle des entrepreneurs auprès du gouvernement. Le précédent G20 YEA s’est tenu en Turquie et un ensemble de mesures ont été présentées au Ministre Emmanuel Macron pour faire bouger les lignes de notre économie.

Creads en quelques chiffres

  • 8 ans d’existence
  • 4 000 clients : 1/3 PME, 1/3 Agences / 1/3 Grands Comptes comme Shiseido, La Poste, Citroën, Deloitte, Club Med, France Télévisions, SNCF, Crédit Mutuel et Le Lynx.
  • 5 Pôles Internationaux (Japon, Espagne, USA, Allemagne, France)
  • 35 collaborateurs
  • Levée de fonds de 3 millions d’euros auprès du CM CIC Capital Privé (2014)

L’ACTUALITÉ de CREADS : Creads franchit un pas supplémentaire dans la disruption du secteur de la communication avec Creads Partners

Creads vient de lancer un nouveau service qui permet de subvenir à tous les besoins quotidiens des marques en création graphique. Grâce à une plateforme en SaaS et à un algorithme, Creads identifie rapidement et facilement LE bon créatif qui saura exécuter un besoin précis (slide powerpoint, retourches photos, bannières web…).

Dans Les Echos – 8 septembre 2016

Ronan Pelloux: « Depuis que je participe au G20 des Entrepreneurs, jamais les enjeux n’ont été aussi considérables. Les élections de 2017 représentent une opportunité majeure pour nous, entrepreneurs, de faire entendre nos voix. Les PME et les entrepreneurs constituent plus de 80 % de la croissance nette d’emplois. Il est donc essentiel pour notre pays de miser sur ce potentiel pour relancer l’économie. Depuis plusieurs années, je constate un vrai changement. Porté par la révolution numérique, le nombre de start-ups explose. Paris, et sa région, est d’ailleurs l’un des plus importants viviers européens en la matière avec plus de 12.000 start-ups recensées. Portées par leur culture américaine et des hiérarchies horizontales, ces entreprises donnent une nouvelle image du chef d’entreprise. Fini le patron autrefois pointé du doigt ! Ces jeunes chefs d’entreprise, visionnaires, passionnés par leur métier, cherchent en permanence à révolutionner les business établis ».

DANS L’EXPRESS – octobre 2015

Startups « disruptives »: Chez Creads, les créatifs s’en vont en guerre

Creads, une agence de « crowdsourcing », met en relation 50 000 créatifs freelances à travers le monde qui bûchent sur les projets de logos ou de noms de marque des entreprises. La startup est déjà implantée aux Etats-Unis et au Japon.

Pour Ronan Pelloux et Julien Mechin, l’inspiration est née d’un concours de T-shirts. Transposé au design, cela donne Creads. Concrètement, cette agence participative met en relation sur une même plateforme près de 50 000 créatifs freelance à travers le monde avec des entreprises venues chercher leur nouveau logo ou leur futur nom de marque. Mis en compétition, les designers se décarcassent pour trouver l’idée avec un grand i qui leur permettra de remporter la compétition et empocher le pactole (80% de la somme). 

Une aubaine pour les entreprises

Les dix premiers, désignés par les autres membres de la communauté de Creads, se partagent les 20% restants. Quant aux autres… « Le fait d’avoir participé à une compétition leur permet d’agrémenter leur book, les console Ronan Pelloux, diplômé de l’ESCP, comme son associé. Notre site permet aussi de travailler en one to one, et nous nous efforçons de répartir les projets afin d’en faire profiter les freelances n’ayant pas remporté de compétition ».

Certains designers parviennent à toucher ainsi « entre 2000 et 3000 euros » par mois, mais le cofondateur de Creads concède que le système n’est, pour l’heure, pas le plus gros apporteur d’affaires pour les designers indépendants inscrits. Pour les entreprises à l’inverse, la startup apparaît comme une aubaine. Avec moins de 500 euros, elles peuvent piocher dans les centaines de propositions émanant des créatifs freelances, là où les agences traditionnelles « prennent entre 5000 et 10 000 euros », d’après les chiffres de Ronan Pelloux. Sans compter que les projets sont disponibles au bout d’une semaine.

Grâce à ce système, l’agence de « crowdsourcing » a séduit Bouygues, la SNCF, BNP ou encore le site de location de véhicules entre particuliers Drivy, qui tire son nom de la créativité des designers de Creads.

Déjà installés en France, en Espagne, aux Etats-Unis et au Japon, les 35 salariés ne comptent pourtant pas s’arrêter là. Prochaine étape, l’Allemagne, avant de tenter de devenir la plateforme de référence en Europe. D’ici deux ans, la startup se verrait bien dégager un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros.

>> ANNIE COMBELLES – présidente fondatrice d’INSPEARIT

inspearit-logo-600x369.jpgSon parcours :

De formation SupAéro spécialisation aviation, missiles et propulsion (entrée à l’âge de 19 ans), Annie Combelles a réalisé sa carrière dans des entreprises telles que Airbus, Thales, le CEA etc.. Elle a été la première Française certifiée CMM (norme de certification en organisation informatique) puis premier évaluateur européen certifié CMMI. Depuis 1988, elle est éditeur associé de la revue IEEE Software.

En juillet 1988, elle créé un cabinet de conseil en technologies de l’information, Objectif Technologie, vendu en 1999 à Q-Labs (spin off d’Ericsson) dont elle devient Présidente. En 2006, Det Norske Veritas (DNV) acquiert 100% de Q-Labs. Elle devient alors membre du Comité Exécutif de DNV à Oslo.

En juillet 2011, à la suite d’un MBO elle reprend le contrôle du groupe DNV IT Global Services qui devient Inspearit. A ce jour, Annie Combelles est à la tête de ce cabinet conseil regroupe près de 200 consultants à travers le monde (France, Hollande, Italie et Chine)Depuis 2004, elle appartient au Board of Governors (comité directeur) de l’IEEE Computer Society. D’autres étapes qui caractérisent son parcours :

  • Membre du comité exécutif du groupe DNV (8.400 employés, 100 pays, 1,1 milliard  d’euros de chiffre d’affaires).
  •  Brevetée pilote privé dès la fin de la première année de SupAéro

TRIBUNE dANNIE COMBELLES

Petit vademecum de l’entrepreneur en Chine : retour de dix années de travail en équipe passionnantes

« Avant toute chose, venir en Chine doit procéder d’une réflexion stratégique. Étant donné qu’il est très compliqué d’en sortir de l’argent, la plupart des bénéfices devront y être réinvestis. On ne viendra donc pas y chercher un gain financier rapide mais les retombées à plus long terme d’une conquête de parts de marché ou d’une présence globale. Quand on vient en Chine, c’est pour longtemps et non dans l’espoir d’y faire un « coup ».

Aussi, l’entrepreneur doit-il d’emblée s’armer de ce qui sera sa principale vertu tout au long de son projet chinois : la patience. Avant de faire des affaires, il faut établir avec ses interlocuteurs locaux un climat d’estime et de confiance qui nécessitera plus qu’un CV ou une présentation PowerPoint. Les Chinois manifestent une réelle curiosité pour l’Occident, parfois empreinte d’un certain romantisme qu’il sera de bon ton de ne pas décevoir. Français, préparez-vous à être interrogés sur la gastronomie, le vin, la culture ou la mode par des interlocuteurs dont les connaissances vous surprendront. Soyez prêts à être tour à tour un livre de cuisine, un guide touristique et un manuel d’histoire, et ce, bien sûr, sans jamais vous départir de votre légendaire savoir-vivre. De petits cadeaux seront aussi grandement appréciés (mais jamais ouverts devant vous) ainsi que des invitations personnelles. En revanche, les contacts sont souvent directs, voire abrupts, et les politesses excessives ne sont pas de mises.

Une fois ce lien personnel établi, les affaires peuvent enfin commencer. Petitement pour commencer. Vos clients voudront d’abord tester vos capacités ainsi que la valeur réelle de ce que vous leur apportez, surtout dans le cas de prestations immatérielles de conseil. Hormis cette prudence initiale, il n’y a guère de difficultés à travailler avec le secteur privé pour peu que l’on respecte quelques règles : suivre les voies hiérarchiques, ne pas s’impatienter des lenteurs de décision (et encore moins tenter de faire pression), ne jamais oublier que « oui » ne signifie pas « d’accord » mais « je vous ai entendu », et être prêt à s’adapter à des changements inopinés de priorités. La spécificité du régime Chinois se traduit par la présence d’un commissaire politique dans chaque entreprise (y compris la vôtre !), qui est surtout une incitation à la prudence et au professionnalisme, et le plan quinquennal, qu’il vaut mieux connaître pour élaborer sa stratégie. Pour ce qui est des entreprises d’État ou publiques locales, c’est une toute autre affaire car il faut en outre connaître la subtilité des rouages du pouvoir.

Bien que l’anglais y soit de plus en plus pratiqué, la langue reste un obstacle pour les discussions plus avancées et mieux vaut s’entourer de collaborateurs bilingues. On voit souvent des entreprises chercher à y remédier en s’installant dans un premier temps à Hong Kong ou en recrutant ce que l’on appelle des « bananes », c’est-à-dire des Chinois qui ont longuement vécu à l’étranger. Ce sont deux fausses bonnes idées car les relations entre Chinois continentaux et Hongkongais sont exécrables (et, entre cantonais et mandarin, la barrière de la langue demeure). Quant aux « bananes », ils n’ont souvent que peu de considérations pour les entrepreneurs occidentaux et sont difficiles à manager. De façon générale, les employés sont par-dessus tout motivés par les salaires (et les avantages tels que des voyages d’étude) et le turnover est élevé.

Enfin, un mot sur un aspect qui dissuade souvent les entrepreneurs occidentaux : la contrefaçon. En Chine, ce n’est pas un risque, mais une certitude. La copie est le fondement ancestral de la philosophie chinoise de l’apprentissage : l’élève imite le maître jusqu’à parvenir à le dépasser. Rien de ce qui est visible ne saurait donc être secret ou protégé. L’entreprise occidentale doit prendre les devants en organisant elle-même le transfert de savoir et en s’efforçant, par son innovation et la supériorité de son exécution, de rester le « maître ».

La curiosité des Chinois pour ce qui est Occidental et leur propension à la copie incite parfois les Occidentaux à sous-estimer leurs interlocuteurs, qui seraient d’habiles négociateurs et commerçants mais de piètres ingénieurs. Rien n’est plus faux. Dans bien des domaines technologiques, la Chine peut en remontrer à nos pays, à l’image de Shanghaï, cité du futur et vitrine d’un pays en marche accélérée vers la modernité. La Chine est plus que jamais un pays d’opportunités et s’y établir est une aventure fascinante du point de vue humain, culturel et business. Bref, tout ce que recherchent les entrepreneurs.

DANS LE MONDE – AVRIL 2016

Rapprochements entre grands groupes et start-up: « Peu de vrais succès dans la durée»

Pour beaucoup de grands groupes, la « start-up » est un fantasme, une sorte de paradis perdu de l’esprit d’entreprise, un idéal qui apparaît surtout comme un révélateur de leurs propres lacunes. Après avoir focalisé pendant des années leurs efforts sur l’optimisation des processus et la réduction des coûts pour relever les défis de la mondialisation, les grandes entreprises manquent en effet des capacités pour faire face à ceux de la transformation digitale.

Désormais, les maîtres mots sont l’agilité, la rapidité, l’innovation. Autant de vertus caractéristiques des start-up et dont les grandes structures manquent cruellement. Aussi voit-on dernièrement se multiplier toutes sortes d’initiatives de grands groupes pour se rapprocher de start-up, dans l’espoir de réchauffer leurs vieux os à leur contact.

Au-delà des collaborations ponctuelles dans le cadre d’un projet ou d’une démarche d’innovation « ouverte », on peut relever quatre grandes formes de rapprochement : l’acquisition, l’incubation, l’intrapreneuriat et l’essaimage.

(…) Pourtant, aucun de ces modèles ne semble s’imposer. Il y a peu d’études concluantes sur le sujet, peu de bonnes pratiques identifiées, peu de vrais succès dans la durée. On ne voit guère de communication sur les succès ou les retombées d’initiatives pourtant fréquemment annoncées en fanfare. Cela ne signifie pas que ces initiatives se soldent par des échecs mais, réussies ou non, elles semblent tout simplement ne plus susciter d’attention particulière, comme si elles s’étaient fondues dans la normalité de l’entreprise. L’exceptionnel est devenu « business as usual ».

Susciter et entretenir la passion

C’est précisément là que se situe l’écueil principal de ces rapprochements : la start-up perd sa spécificité – la passion, le risque, l’indépendance… – à cause d’un environnement inadapté. Et l’association, que l’on imaginait gagnant-gagnant, devient finalement perdant-perdant. Un exemple : la presse s’est fait l’écho de la forte baisse de valeur de PriceMinister, avalé par Rakuten en 2010, ainsi que de la grande indécision des créateurs encore présents quant à leur futur.

Définir le modèle idéal de patronage consiste à trouver la bonne distance d’interaction. Ni trop éloignée, pour que l’influence mutuelle demeure. Ni trop proche, pour éviter que la start-up ne dépérisse sous les contraintes ou ne s’assoupisse dans un cocon confortable.

Il faut parvenir à susciter et entretenir la passion, l’émulation et la prise de risque qui sont le carburant des start-up, quitte, par exemple, à mettre deux équipes en concurrence sur un même sujet. Il faut amortir le choc des cultures en épargnant à la petite structure les lourdeurs de la grande : réunions, reporting, procédures d’achat, de sécurité, de communication, de gestion RH, etc.

Du côté du grand groupe, il faut ouvrir l’œil, changer la mentalité, se défaire de son « arrogance ». Enfin, il faut, dès l’origine, prévoir l’atterrissage, aussi bien en cas de succès que d’échec : quel devenir pour les collaborateurs ? Pour la propriété intellectuelle ? Quel intéressement ? Quelle intégration des produits et des services ? Non seulement ce seront inévitablement des questions à régler, mais aussi des points qui, laissés dans le doute, peuvent s’avérer démobilisateurs, voire anxiogènes.

L’entreprise ne doit jamais oublier que les qualités qu’elle recherche dans une start-up ne sont pas inhérentes à son statut mais aux talents qui la composent et à la « niaque » de ses fondateurs. Les étouffer ou les brider dans une étreinte trop contraignante, c’est donner à coup sûr à la pépite naissante le baiser de la mort.

>> ARNAUD DESRENTES, président fondateur d’Exoes
  • Capture d’écran 2016-09-20 à 10.27.06.pngActivité: développement d’une technologie de récupération des pertes de chaleur à l’échappement
  • Lieu: Bordeaux
  • Effectif: 15
  • Date de création: 2009
  • Exoes est propriétaire d’une dizaine de brevets

Les fondateurs d’Exoès ont une véritable passion pour réduire l’empreinte carbone des transports en agissant sur les émissions de CO2 des moteurs thermiques.

Les 15 personnes qui composent l’équipe créée en 2009 à Bordeaux, principalement des ingénieurs issus de l’automobile ont un unique but : réduire chaque année de plusieurs centaines d’un milliard de tonnes/an les émissions de CO2 dues au transport routier à l’échelle de la planète. Ce qui représente 3 fois les émissions annuelles d’un pays comme la France.

Exoès a développé une technologie de récupération des pertes de chaleur à l’échappement pour réduire la consommation des véhicules roulants, camions ou voitures, en transformant ces pertes en énergie mécanique ou électrique.

Capture d’écran 2016-09-20 à 10.34.15.png

Focus sur le marché des poids lourds :

Cette technologie disruptive appliquée à tous les camions neufs vendus chaque année dans le monde engendrera des économies de CO2 de l’ordre de 500 millions de tonnes annuelles cinq ans après sa commercialisation. Le transporteur de marchandise européen, américain ou chinois, augmente également sa marge de 30 à 50% en utilisant notre module EVE, Energy Via Exhaust car il réduit sa consommation de carburant.

Des tests sont en cours de validation chez des constructeurs ou équipementiers de camions majeurs tels que Volvo, MAN, Faurecia ou Tenneco. La technologie EVE(r) sera commercialisée au S2 2017.

LE JOURNAL DES ENTREPRISES – juin 2016

Bordeaux. La PME innovante Exoes décroche 2,15 M€ de financement européen

2,15 M€, c’est le montant de la subvention européenne que vient d’obtenir Exoes dans le cadre d’un programme de financement et de soutien aux PME innovantes. L’entreprise gradignanaise dirigée par Arnaud Desrentes a mis au point EVE, une solution de récupération de chaleur à l’échappement. Concrètement EVE transforme la chaleur d’un pot d’échappement en énergie utile et permet de réduire jusqu’à 5% la consommation de carburant et les émissions de CO2 d’un camion.

« Cette subvention est le fruit d’un intense travail, explique Arnaud Desrentes, P-dg d’Exoès dans un communiqué. Elle témoigne aussi de la forte implication des constructeurs et équipementiers internationaux dans notre technologie à travers les nombreux soutiens reçus pour ce projet. Depuis 2009, nous avons investi plus de 10 millions d’euros et notre formidable équipe travaille sans relâche au développement d’EVE, solution de récupération de chaleur à l’échappement. L’Europe récompense ainsi nos efforts, notre capacité à trouver des partenaires et à nous ouvrir vers de nouveaux marchés, comme la Chine. »

FONCTIONNEMENT (source: Sud Ouest)

Le principe de la technologie peut paraître simple à première vue : la chaleur du pot (300°C) est récupérée dans un échangeur thermique. Elle est transformée en vapeur, qui actionne un arbre, lui-même relié au moteur principal. Cette récupération de calories est susceptible de réduire de 15 % les besoins en carburant. Le système doit donc avoir une robustesse mécanique et thermique lui permettant de tourner sur plusieurs centaines de milliers de kilomètres tout en supportant de grosses contraintes thermiques.

>> GUILHEM FOUETILLOU, cofondateur de LINKFLUENCE

presse-linkfluence_logo_linkfluence.pngACTIVITÉ: spécialiste du « social listening » et du « social monitoring » (l’écoute et l’analyse des médias sociaux pour le compte des marques). DATE DE CRÉATION: 2006

LIEU: Paris (siège social Compiègne)

CA: 15 millions en 2015

EFFECTIF: 160

Produit phare: Radarly, solution unique et collaborative de social media monitoring pour réaliser sa veille des médias sociaux, mesurer sa performance, engager avec ses communautés et manipuler en temps réel des millions de conversations

Présence en Angleterre, en Allemagne, Chine

130 millions de nouvelles données collectées chaque jour par Linkfluence (gratuitement ou non)

DANS LE PARISIEN – JUIN 2015

Avec son logiciel Radarly qui permet aux entreprises d’écouter et d’analyser ce qu’on dit d’elles sur Internet, la société née en 2006 connaît une croissance insolente et se sent déjà à l’étroit en France.

Tout commence en 2002, à la prestigieuse école d’ingénieur de Compiègne (UTC). Ils sont quatre, tous passionnés d’Internet, à se pencher durant leur études sur les problématiques de la cartographie du web. Sur la Toile, tout se dit, tout s’écrit… mais tout s’entend aussi. En observant à la loupe les comportements des internautes, les quatre ingénieurs en herbe vont prévoir, il y a tout juste dix ans, la victoire du « non » au référendum sur le projet de Traité constitutionnel européen alors que les sondages donnait le « oui » gagnant.

2006 : les débuts de l’e-réputation

Pour Guilhem Fouetillou, c’est le déclic. Ingénieur mais aussi entrepreneur dans l’âme, son diplôme en poche, il n’hésite pas et fonde en 2006, avec ses trois comparses Linkfluence. La start up se propose de surveiller la réputation des entreprises et des politiques sur Internet. « En 2005, la e-reputation se cherchait avant tout sur les blogs, les forums et les sites des médias alors qu’aujourd’hui, les Twitter, Instragram et autre Facebook sont devenus incontournables », rappelle le cofondateur.

Ségolène Royal comme première cliente

Peu fortunés, les jeunes diplômés vont financer la création de leur société grâce à un prix de 40 000 euros, remporté lors d’un concours organisé par le ministère de l’Industrie et de la Recherche. A ses débuts, Linkfluence prend sans le vouloir un tournant politique. « Notre premier contrat était pour le SIG, service d’information du Premier ministre ( NDLR Dominique de Villepin), et dans la foulée nous avons signé avec Ségolène Royal, alors candidate à la Présidence de la République », se rappelle Guilhem Fouetillou.

Scruter sur la Toile les attentes des consommateurs

Dès sa première année, la TPE dégage un chiffre d’affaires de 200 000 euros mais elle veut grandir et embaucher. Ses dirigeants font alors le choix de prendre des bureaux à Paris, même si le siège social reste à Compiègne dans l’Oise, où il est toujours.

A l’époque, les réseaux sociaux explosent, le client est de moins en moins passif et les marques doivent gérer un nouveau mode de communication. Linkfluence est précurseur en leur proposant de les aider à écouter ce qui se dit d’elles sur les réseaux sociaux, à repérer des signaux faibles sur le web afin de mieux comprendre leur écosystème, les attentes des consommateurs et les évolutions de leurs marchés.

Radarly : 130 millions de données par jour

Forte d’une croissance régulière et de clients de plus en plus nombreux et de plus en plus connus, Linklfuence va effectuer en 2010, une première levée de fonds de 2 millions d’euros. Il lui faut financer un nouvel outil, le logiciel d’écoute « Radarly » grâce auquel l’entreprise va passer du statut d’institut d’études à celui d’éditeur de logiciels, entrant ainsi dans une nouvelle dimension. En 2012, Radarly qui permet à tout acquéreur d’écouter et d’analyser ce qui se dit sur lui sur Internet et d’y répondre, est commercialisé. « Plus de vingt ingénieurs ont travaillé sur ce logiciel qui est sans conteste un des meilleurs du marché, s’enthousiasme Hervé Simonin, le président de Linkfluence qui a rejoint l’aventure en 2012. Nous collectons et étudions 110 millions de nouvelles données quotidiennement auprès de 300 millions de sources en soixante langues dans le monde. (…) Danone, Orange, Total, Sanofi… Les plus grosses entreprises françaises s’offrent Radarly. (…)

DANS LES ECHOS – octobre 2015

Linkfluence prend pied en Asie (lien avec Annie Combelles sur l’implantation en Chine)

Le spécialiste de l’écoute et de l’analyse des médias sociaux achète une entreprise à Shang-hai et Singapour. Créé dans l’Oise en 2006, Linkfluence débarque en Chine. La start-up française spécialisée dans le « social listening  » et le « social monitoring  » (l’écoute et l’analyse des médias sociaux pour le compte des marques) acquiert pour 5 millions d’euros 100 % d’ActSocial, une société chinoise du même secteur basée à Shanghai et à Singapour.

L’objectif de l’entreprise est de mieux accompagner ses grands clients français désireux de se développer en Asie, comme Danone, Total, Accor, Club Med ou encore Moët & Chandon. « Il n’y a que 5 sociétés dans le monde qui ont un accès exhaustif à tout ce qui se dit sur le réseau social Sina Weibo, explique Hervé Simonin, le président de Linkfluence. ActSocial en fait partie. »

Spécificités chinoises

La Chine présente deux spécificités qui rendent nécessaire une présence sur place. Les internautes y sont nombreux mais particulièrement prompts à changer de réseau social. Et, le contrôle gouvernemental y limitant l’influence des médias traditionnels, le poids des « influenceurs » sur le Net et les réseaux sociaux y est énorme.

En France, 47 % des internautes font confiance aux avis des consommateurs sur Internet pour réaliser un achat, explique Hervé Simonin. En Chine, ils sont 84 %. Et les leaders d’opinion considérés comme clés peuvent avoir un réseau d’influence de 7 à 10 millions de personnes. » A charge pour Linkfluence de les repérer, puis d’aider les marques à les intégrer dans leur politique de communication, pour doper le lancement d’un nouveau produit par exemple. (…) Sur un marché mondial d’environ 10 milliards de dollars, ses principaux concurrents sont l’américain Sprinklr et l’anglais Brandwatch.

SUR EMARKETING.FR

AVRIL 2016 – Linkfluence a intégré la reconnaissance d’images dans sa veille sociale.

Cette technologie, basée sur le machine learning, doit permettre aux marques de mieux appréhender leur présence sur le web et les usages qui sont faits de leurs produits. Pas moins de trois ans de R&D ont été nécessaires pour que Linkfluence proposer cette analyse d’image.

Danone précurseur

Grâce à cette nouvelle fonctionnalité, les marques peuvent intégrer dans leurs analyses les posts publiés sans texte, mais aussi étudier les usages qui sont faits de leurs produits et les contextes auxquels ils sont associés. Danone s’est montré très précurseur dans la reconnaissance d’image. « Sur les réseaux sociaux, énormément de contenus exposent ses marques et ses produits, poursuit Guilhem Fouetillou. Il était important de différencier les contenus qui parlent vraiment des produits de ceux qui se contentent de les montrer mais, grâce à ce nouveau type d’analyse, assez proche de l’étude ethnologique, le groupe a pu récupérer beaucoup de données très utiles. »

Les informations sur les contextes d’utilisation des produits alimentent les réflexions du marketing. Les codes de mise en scène sur certains publics ou communautés ont permis à la communication d’adresser les messages les plus appropriés. La reconnaissance d’image permet aussi d’analyser le détournement des campagnes et de valoriser le reach des contenus originaux et détournés.

Grâce à l’analyse des images, les marques identifient plus facilement leurs influenceurs et ambassadeurs et peuvent, ce faisant, mieux les valoriser. En cas de crise, elles peuvent voir si le bad buzz est ponctuel ou s’il prend des proportions qui demanderont une réponse plus appropriée. Le juridique s’intéresse de plus en plus à ce type d’analyse, pour suivre le marché de la revente des produits ou la contrefaçon.

D’autres développements sont en cours: « Nous allons progressivement renforcer les capacités de reconnaissance en nous intéressant au contexte, aux familles de produits, aux lieux… », note Guilhem Fouetillou.

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