Etes-vous assez ambitieux? Réponse avec Evelyne Platnic-Cohen et Sandra Legrand! C’était au Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

Logo-BFMBusiness-sans-contourAu Business Club de France – Uniquement sur BFM Radio! 

→ Diffusion : samedi 8/10/2016 à 7h | dimanche 9/10/2016 à 16h

TALK 1 & 2:  « Et si l’ambition était un joli défaut? », le dernier ouvrage d’Evelyne Platnic-Cohen et Sandra Legrand

TALK 3: Scentys crée les signatures olfactives des grands magasins et des Peugeot 3008 et 5008

TALK 4: Le rendez-vous du Médiateur des Entreprises, avec Pierre Pelouzet

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TALK 1 & 2 : EVELYNE PLATNIC-COHEN et SANDRA LEGRAND

Ecouter, réécouter et télécharger cette interview:

image004.png#AMBITION – Et si l’ambition était un joli défaut?

Par Sandra Le Grand et Evelyne Platnic-Cohen

Editions Télémaque

Paru le 22 septembre

« Un sondage OpinionWay réalisé en janvier 2016 révèle que 37% des Français espèrent créer ou reprendre une entreprise, soit 19 millions de personnes. Et le pourcentage grimpe même à 55% chez les 18-34 ans.

Mais: on estime à seulement 500 000 le nombre de passages à l’acte par an. Beaucoup restent donc scotchés au stade du fantasme. Appelons un chat un chat, c’est le plus souvent le signe d’un manque d’ambition » selon les deux auteures.

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L’ambition serait-elle le trait de caractère indispensable à tous entrepreneurs ?

Alors qu’on regarde souvent d’un mauvais œil celles et ceux qui en font preuve, Évelyne Platnic-Cohen et Sandra Le Grand ont voulu montrer combien l’ambition pouvait être un moteur, un élan, voire l’ingrédient essentiel à l’épanouissement des projets de chacun.

À l’aide d’exemples vécus et de conseils recueillis auprès de personnalités qu’elles ont rencontrées telles que Mohed Altrad, Frederic Mazela (Blablacar), Christian ETCHEBEST, Chef cuisinier, notre duo dynamique dresse le portrait inattendu d’un trait de caractère qui est peut-être finalement le plus joli des défauts !

Pour justifier l’écriture de cet ouvrage, les auteures expliquent que « très peu de choses ont été rédigées à propos de l’ambition » dans le développement personnel ou la réussite professionnelle et tentent ainsi de détourner les clichés autour de ce désir de réussite.

CITATIONS « AMBITIEUSES » EXTRAITES DU LIVRE

« Le succès c’est d’aller d’échec en échec sans jamais perdre son enthousiasme » – Winston Churchill

« Je ne perds jamais – soit je gagne soit j’apprends » – Nelson Mandela

« La chance est un talent » – Napoléon

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DANS CHEF D’ENTREPRISE – 22/9/2016

L’ambition, le moteur de deux dirigeantes de PME

Non, l’ambition n’est pas un vilain défaut. Au contraire, c’est, selon Sandra Legrand et Evelyne Platnic-Cohen, un puissant moteur de réussite. Dans « #Ambition », les dirigeantes évoquent leur vécu et restituent des conseils de leurs pairs encourager à n’exiger que le meilleur. Extraits choisis.

Le corollaire de l’ambition, la vision, le vécu d’Evelyne Platnic-Cohen

Pas d’ambition sans rêve et pas de rêve sans visualisation. Personnellement, j’ai toujours eu besoin de me projeter dans le futur en imaginant très concrètement le succès de mon entreprise. Je ne parle pas de tableaux de PowerPoint montrant des courbes de croissance à deux chiffres, mais plutôt de moments de vie radieux symbolisant ma réussite professionnelle. Cela peut par exemple être l’instant où je suis sur une immense scène en train de recevoir le prix de l’entrepreneur de l’année E Y. Ou, encore mieux, l’inauguration en grande pompe du 500e centre Booster Academy dans le monde. Puisqu’il se trouve à Manhattan sur Madison Avenue, je m’apprête à accorder une interview au New York Times afin d’expliquer comment je suis parvenue à devenir le Wall Street Institute du coaching commercial. Bref, à chacun de dessiner dans sa tête son propre château en Espagne.

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« On a tous un rôle modèle-inspirant », le vécu de Sandra Legrand

« De caissière chez Mc Do à hôtesse Peugeot pour le Tour de France, j’ai fait des tas de petits jobs quand j’étais jeune. Au delà de m’aider à financer mes études, cela a surtout créé chez moi un déclic que je n’ai jamais oublié. En observant la directrice de l’agence d’hôtesses qui m’employait de temps à autre, je me suis tout à coup vu à sa place. La quarantaine rayonnante de bien-être, maman de trois enfants magnifiques, à la tête d’une entreprise prospère, bienveillante envers ses salariés, appréciée de son entourage… Dès le début de ma carrière, c’est cette image de business woman accomplie sur tous les plans qui m’a poussée à travailler 3 piliers en parallèle: le réseau (connecter, rencontrer, échanger…), l’expérience professionnelle multiple (commercial, management , marketing, formation au sein de Coca-Cola) et la générosité (donner pour recevoir, proposer ses services, être loyal dans ses collaborations).

Bien entendu, la décision de quitter un emploi confortable au sein d’une multinationale pour monter son entreprise est tout à fait raccord avec la quadra que j’avais visualisée du haut de mes 20 ans… »

La méthode des petits pas

Elle nous prodigue deux enseignements fondamentaux en rapport avec l’ambition :

1) Quelle que soit la hauteur de la montagne, ce n’est qu’en acceptant de mettre patiemment un pied devant l’autre que vous parviendrez tout en haut.

2) Lorsqu’un sommet vous semble inatteignable, focalisez-vous sur le prochain refuge à quelques heures de marche. […]

Cette démarche graduelle bénéficie en outre d’un incomparable avantage: elle peut être initiée à tout moment, par n’importe qui, quel que soit l’objectif. Bref, un véritable antidote contre les croyances limitantes du type « c’est beaucoup trop gros », « j’adorerais, mais ce n’est pas pour moi », « rien que de penser à l’ampleur de la tâche, j’en ai le vertige »

Toutefois, gare à ne pas se méprendre sur la mise en pratique de la méthode elle-même. Pour mieux comprendre, enfilons les chaussures à pointes d’un jeune sprinter, venant de décrocher le record du 100 m au sein de sa ligue départementale d’athlétisme. La théorie des petits pas équivaut rarement à viser d’emblée la première place régionale. (…) Le remarquable 11’’71 de notre futur champion laisse au moins espérer un 11’’50 d’ici la fin de l’année. Quant à la barre symbolique des 11 secondes, gardons-la en tête pour plus tard. Ainsi fonctionne ce principe vertueux consistant à toujours prétendre à un peu mieux que la situation présente. Quelques dixièmes de secondes pour l’athlète ou quelques dixièmes de points de marché pour l’entrepreneur, à chacun de définir la bonne longueur du petit pas qui l’aidera à se rapprocher de son ambition ultime.

Cela étant précisé, c’est bien plus souvent le danger du piétinement qui guette les adeptes de la méthode. Autrement dit, attention à ne pas vous focaliser davantage sur le terme « petits » que sur le terme « pas »… En d’autres termes, cette démarche n’est en aucun cas un encouragement à modérer son ambition, mais bien à la répartir dans le temps afin de faciliter son balisage.

⇒ L’AMBITION SELON EVELYNE PLATNIC-COHEN 

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⇒ L’AMBITION SELON SANDRA LE GRAND

DANS L’EXPRESS – septembre 2015

« L’ambition, ça se travaille »

En 2000, Sandra Le Grand, mère de deux jeunes enfants, lâche son job chez Coca-Cola pour créer son entreprise. Quinze ans plus tard, Kalidea emploie près de 200 collaborateurs et affiche 70 millions d’euros de chiffre d’affaires. Une croissance menée tambour battant. Autant dire que la vice-présidente de l’association CroissancePlus parle d’expérience.

Toute entreprise a-t-elle vocation à grandir ?

Sandra Le Grand : C’est d’abord la décision du chef d’entreprise. Cela dépend de son ambition et de sa volonté. Certains entrepreneurs n’ont pas envie d’embaucher ; ils veulent simplement travailler en free-lance, être indépendant, exercer en libéral… Leur démarche est tout à fait légitime. Et puis, il y a ceux qui rêvent de faire de leur entreprise un leader sur le marché national et/ou international. Dans ce cas, il faut s’en donner les moyens financiers, humains et stratégiques, sans quoi cela ne marchera pas !

Il se crée beaucoup d’entreprises en France chaque année, mais seule une infime minorité dépassera, à terme, les 50 salariés. Pourquoi ?

C’est très bien d’avoir un vivier de plus de 500 000 nouveaux entrepreneurs tous les ans. Cela témoigne d’une belle énergie d’entreprendre en France, notamment chez les jeunes qui se lancent, avant même d’avoir fini leurs études. De nombreuses start-ups sont créées dans notre pays, mais la question est de savoir : combien d’entre elles deviendront de futurs Google, de futurs Amazon ? Certes, nous avons Criteo, Vente-privee. com, BlaBlaCar, Deezer… mais il en faudrait davantage! En France, créer son entreprise est simple, mais il nous manque un écosystème qui encourage vraiment la croissance.

Quels sont les principaux obstacles ?

Nous souffrons d’abord d’une aversion à la prise de risques. On devrait davantage s’inspirer des entrepreneurs qui réussissent, qui sont heureux de vivre leur aventure. Cette inspiration, elle peut se trouver dans des associations comme CroissancePlus, Réseau Entreprendre ou encore 100000 Entrepreneurs, et à travers des trophées qui récompensent les parcours d’entrepreneurs. S’engager dans des réseaux permet aussi de sortir de la solitude du dirigeant, de se comparer, de partager des expériences et de progresser. Ensuite, nous manquons d’un écosystème qui facilite l’accès aux financements et aux différentes aides. En France, avant de vous financer, on vous demande : « Quand votre projet sera-t-il rentable ? » Aux Etats-Unis, on veut surtout savoir si c’est un Onebillion dollars business. Là-bas, on vise d’emblée la taille critique, peu importe quand vous deviendrez rentable. C’est pour cela qu’ils ont Google, Facebook, Uber, Airbnb…

Pourtant, les financements existent dans notre pays…

Les investisseurs en capital ne s’engagent que pour des périodes très courtes, allant de cinq à six ans : or nous avons besoin d’un capital plus « patient », qui donne à chaque projet la chance de trouver son marché. Les banques françaises hésitent parfois à financer des projets ambitieux, surtout s’ils ne sont pas rapidement rentables. Elles devraient sortir de leur grille d’analyse du risque strictement comptable pour adopter une vision globale de l’entreprise, de ses perspectives ; être davantage dans une attitude partenariale à l’égard des créateurs. Certes, en complément des banques, il existe Bpifrance, un organisme public utile qui offre toute une palette de cofinancements et de garanties, mais dont la doctrine en matière d’investissement en fonds propres mériterait d’être vraiment clarifiée.

Le crowdfunding pourrait-il à terme remplacer le crédit bancaire ?

Je ne crois pas que les entreprises pourront se passer totalement des banques. Mais le crowdfunding est un sas utile. Au même titre qu’Uber, BlaBlaCar ou Airbnb, dans leurs domaines respectifs, les plateformes de financement participatif secouent les positions acquises et obligent les acteurs à se réinventer, à faire mieux. Nous avons besoin de ces trublions ! La sharing economy est en train de faire tomber des murs.

Les mesures annoncées par le gouvernement pour limiter les pesanteurs administratives, les contraintes sociales et fiscales vous satisfont-elles ?

Notre droit du travail est, en effet, très complexe. L’entrepreneur devrait avoir auprès de lui en permanence deux ou trois spécialistes pour connaître toutes ses obligations et pour s’y retrouver dans les subtilités des lois. Arrêtons l’inflation législative et l’instabilité réglementaire ! Quelle est la priorité pour un entrepreneur ? Faire son métier et aller chercher du business, ou bien se tenir informé de la profusion de textes et de lois? Les politiques continuent pourtant de complexifier notre environnement. Un exemple : l’obligation d’informer ses salariés, lors d’une cession, prévue dans la loi Hamon, a gelé beaucoup d’opérations de vente d’entreprises… En parallèle, le gouvernement a pris des demi-mesures encourageantes en faveur des TPE-PME pour débloquer l’emploi. La création du Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) représente un pas en avant, même s’il eût été plus simple de baisser directement les charges sur les salaires…

Qu’est-ce qui vous paraît primordial pour réussir la croissance de son entreprise?

Le facteur humain. Il faut savoir attirer et fidéliser les talents, s’entourer avec soin, motiver ses collaborateurs pour qu’ils s’impliquent dans le développement de l’entreprise. Et l’un des meilleurs leviers pour y parvenir est l’actionnariat salarié qui permet de partager les fruits de la croissance. A condition que la fiscalité soit incitative et non confiscatoire. Lorsque l’on dirige une entreprise de croissance, il faut aussi savoir se remettre en question en permanence. Il faut grandir tout en gardant l’agilité d’une start-up, pour éviter de se scléroser, de devenir prisonnier des procédures et d’un excès d’organisation.

Est-ce plus difficile pour une femme dirigeante de faire croître son entreprise?

Je ne le crois pas. Les femmes chefs d’entreprise ont beaucoup d’atouts mais leur principal frein est culturel : elles ont un rapport au risque différent de celui des hommes. Un dirigeant masculin, même s’il n’a pas toutes les cartes en main, aura moins peur de foncer.

Alors que nous, les femmes, avons besoin de cocher toutes les cases, avant de nous lancer pour nous rassurer sur nos chances de réussite… Nous nous comportons en « bonnes élèves » de la classe ! D’ailleurs, nos entreprises sont généralement plutôt bien gérées. Les femmes doivent donc faire des progrès en matière d’ambition et se désinhiber sur ce sujet. L’ambition, ça se travaille ! Il ne faut pas avoir peur d’aller chercher des financements et de faire de la croissance externe. Quand j’ai créé Canalce, j’ai pris l’initiative de rencontrer 70 business angels que je ne connaissais pas. Puis j’ai réalisé une dizaine d’acquisitions pour me développer. La croissance est dans l’ADN de mon entreprise. Les femmes doivent aussi accepter de passer du temps dans les réseaux sans culpabiliser… .. La culpabilité est un obstacle. Il faut s’organiser, déléguer,s’entourer. C’est primordial.

⇒ EXERCICES PRATIQUES EXTRAITS DU LIVRE

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⇒ L’ACTUALITÉ DES DEUX AUTEURES

EVELYNE PLATNIC-COHEN / BOOSTER ACADEMY

  • Activité: Cabinet de conseil en efficacité commerciale
  • Date de création: 2004
  • Siège social Paris 8
  • CA: 3,5 millions €
  • Effectif:23
  • Plus de 50 formateurs
  • 20 managers de transitions
  • Plus de 10 000 commerciaux et managers commerciaux formés ou accompagnés chaque année

SANDRA LE GRAND

DANS LES ÉCHOS – AVRIL 2016

La fondatrice de Kalidea (ex-CanalCE) et ses actionnaires ont vendu la PME au groupe Up (ex-Chèque déjeuner). Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé. Sandra Le Grand accompagnera ce rachat.

L’aventure avait démarré en 2000, « from scratch »… A l’âge de 34 ans, après quelques années chez Coca-Cola, Sandra Le Grand avait fondé CanalCE, une société de services pour les comités d’entreprise, devenue Kalidea en 2011. L’aventure ne prend pas fin mais la PME de 160 personnes et 70 millions d’euros de chiffre d’affaires est aujourd’hui cédée au groupe Up, l’émetteur de Chèque Déjeuner. L’opération permettra au groupe Up de renforcer son offre auprès des CE : billetterie de loisirs et culture, gestion numérique… les synergies entre les deux entreprises sont nombreuses. Up compte déjà 17.000 clients CE pour ses cartes et chèques cadeaux, alors que Kalidea en compte 4.000 clients.

Entretien avec Sandra Le Grand.

Pourquoi cédez-vous Kalidea ?

En 16 ans, Kalidea s’est beaucoup développé notamment par croissance externe. Nous avons racheté 13 sociétés. Pour l’équipe et les produits, pour donner une nouvelle dimension à l’entreprise, il est intéressant de se rapprocher d’un industriel. Les CE sont en demande d’une offre plus large, plus globale. Nous avons la billetterie et les technologies de gestion, Up est très développé sur les chèques cadeaux, et les chèques services. Ce rapprochement a du sens pour fidéliser nos clients. Et puis, au-delà de cette complémentarité, nous sommes en phase sur les valeurs.

Vous êtes la fondatrice de Kalidea. La décision de vendre a-t-elle été difficile ?

Difficile, non. Je m’y prépare depuis quelques mois déjà. C’est une volonté de ma part de franchir une nouvelle étape. J’ai fait le choix dès le début de la croissance et même de l’accélération. Dès 2000, d’ouvrir le capital à l’amorçage, puis à des fonds d’investissement en 2007. L’entrepreneur qui fait le choix de la croissance doit se préparer à ce genre d’étape tous les 5 à 7 ans. Cela aurait pu être l’entrée de nouveaux fonds d’investissement, une introduction en bourse… c’est un rachat.

Allez-vous intégrer le groupe Up ?

J’avais déjà pris un peu de recul par rapport à la gestion quotidienne de Kalidea. L’idée, c’est d’accompagner l’intégration des équipes au sein de Up, de mettre en place les synergies et la stratégie, notamment commerciale. Certes, ce n’est plus ma boîte mais je pense qu’il y a encore plein de choses à faire. Le groupe Up m’attire par ses valeurs, ses produits, son développement à l’international. Alors oui, pourquoi pas un avenir personnel chez Up.

Vous êtes très impliqué dans l’écosystème entrepreneurial et vice-présidente de Croissance Plus, après ce rachat deviendrez-vous aussi une « business angel » ?

J’accompagne déjà des entrepreneurs. J’étais impliqué au sein de réseau Entreprendre, je le suis moins aujourd’hui. Je m’investis à l’Institut du Mentorat. Je siège dans deux conseils d’administration, ceux de Surys (anciennement Hologram Industries) et Hi-media… Je fais plein de choses c’est vrai et je continuerai. Mais je ne me vois pas recréer une grosse entreprise demain, et pas non plus être une « business angel » très active. Il n’empêche que je reste connectée à l’écosystème des entrepreneurs, ouverte à toute opportunité qui s’offrira à moi, et à l’écoute mes envies.

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