Produire son électricité va devenir plus facile! Le renouveau de la filière solaire, c’était au Business Club (podcast).
Au Business Club de France
Uniquement sur BFM Radio!
→ Diffusion : samedi 25/3/2017 à 7h | dimanche 26/3/2017 à 14h
TALK 1 & 2: Film photovoltaïque, panneau solaire hybride: l’autoconsommation solaire va décoller!
TALK 3 : MEDINCELL invente BEPO, technique d’injection de médicaments à libération contrôlée
TALK 4: Le rendez-vous du Médiateur des Entreprises, avec Pierre Pelouzet
TALK 1 & 2 : PLATEAU « Le renouveau de la filière solaire française », avec Laëtitia Brottier, cofondatrice de DUALSUN / Ludovic Deblois, président de SUNPARTNER / Richard Loyen, Directeur Général d’ENERPLAN
(Ré)écouter et/ou télécharger cette interview:
Le Projet de Loi très attendu sur l’autonomie énergétique et l’autoconsommation, a été adopté par l’Assemblée mi-février 2017. Par ailleurs, le think-tank NegaWatt a publié fin janvier la nouvelle version de son scénario énergétique 2017-2050. Il confirme la possibilité de couvrir la totalité des besoins énergétiques de la France par des sources renouvelables à l’horizon 2050. Rappelant que l’énergie solaire photovoltaïque est désormais compétitive avec le nucléaire, le rapport de Negawatt vient corroborer les travaux de l’Ademe qui a publié dans le même temps son étude sur le coût des EnR en France.
Dans ce contexte, se sont développées ces dernières années des entreprises spécialisées dans l’énergie solaire à fort potentiel qui ont su diversifier leurs marchés et trouver de nouvelles applications en créant des innovations de rupture agissant en faveur de l’autonomie énergétique.
⇒ SUNPARTNER, avec Ludovic Deblois
L’entreprise a inventé le film photovoltaïque transparent ou invisible Wysips® qui capte l’énergie solaire et la transforme en électricité pour rendre totalement ou partiellement autonomes les objets du quotidien.
Récemment distinguée comme faisant partie des 100 entreprises les plus inspirantes dans le secteur de l’innovation et des cleantechs, selon le palmarès Global CleanTech (société américaine), SunPartner est en train de passer avec succès d’une société technologique à une véritable entreprise industrielle. 8 ans après sa création, SunPartner continue à réinventer l’énergie solaire dans de multiples applications, et des produits sont d’ores et déjà disponibles sur le marché (commercialisation de la 1ère montre hybride solaire connectée au printemps 2017, la fenêtre intelligente et connectée « Horizon » développée en partenariat avec Vinci Construction présentée en décembre 2016, coque de liseuse solaire commercialisée en septembre 2016, panneaux d’affichage autonomes en énergie dès 2014,…).
LES CHIFFRES CLÉS DE SUNPARTNER
- Activité: spécialiste de la « surface photovoltaïque transparente »
- Date de création: 2008
- Lieu: Aix en Provence
- CA: 5 millions
- Effectif: 65
- 130 brevets déposés
- L’entreprise a levé plus de 45 millions d’euros depuis 2008.
L’ACTUALITÉ DE SUNPARTNER
Sunpartner Technologies, spécialiste de la « surface photovoltaïque transparente » avec ses technologies WYSIPS (What You See Is Photovoltaic Surface), lance l’industrialisation de ses activités. Déjà connue sur le marché de l’électronique grand public, elle vise désormais trois secteurs, en ajoutant le bâtiment, et en particulier le PV intégré au bâtiment (BIPV), ainsi que le transport grand public.
Avec ses technologies, la société d’Aix-en-Provence fondée en 2008 vise à créer des surfaces intelligentes pour capter l’énergie solaire et rendre des objets du quotidien totalement ou partiellement autonomes en électricité.
> Elle s’est fait connaître avec ses premiers films solaires pour écrans de téléphones mobiles, objets connectés, accessoires et autres produits wearables (intégration dans des vêtements, sacs à dos, etc).
> Pour progresser vers l’industrialisation, Sunpartner Technologies a intégré depuis début 2016 une partie de l’activité et une dizaine de salariés de Nexcis, filiale d’EDF en liquidation*. Cette reprise partielle a été confirmée début 2016 après le bouclage d’une levée de fonds de 5,2 millions d’euros. Dans les bâtiments ex-Nexcis, la société compte désormais héberger une usine à échelle humaine, dont le lancement sera effectif à la mi-2017. Les premières centaines de mètres carrés sortiront encore avant la fin de cette année. Le site devrait afficher une capacité annuelle de production de composants photovoltaïques transparents de quelque 30000 m2 d’ici 2018. Une extension sera ultérieurement possible jusqu’à 150000 m2/an.
> Concernant les solutions PV pour le marché du transport, Sunpartner Technologies a présenté dès octobre 2013 Energia, un hublot d’avion intégrant un film de protection solaire développé avec l’équipementier aéronautique français Vision Systems. Le composant Wysips Vision Glass alimente en énergie ce film et le vitrage s’opacifie sur impulsion électrique pour réduire la lumière, l’éblouissement et la chaleur entrant dans l’avion. L’énergie solaire captée au sol et en vol est stockée dans une batterie intégrée au hublot et permet aussi de recharger des appareils électroniques depuis un port USB intégré. La coopération s’est depuis poursuivie avec le développement d’un pare-soleil obscurcissant. Ces deux produits sont aujourd’hui en phase de commercialisation dans l’industrie aéronautique.
> Sur le bâtiment, Sunpartner Technologies se positionne aujourd’hui comme un fournisseur de briques technologiques pour la construction, avec du verre photovoltaïque intégré (BIPV – Building Integrated Photovoltaics) et des fenêtres intelligentes. La gamme se compose des produits Wysips Vision Glass, Design Glass et Cameleon (solutions de bardage PV coloré, personnalisable avec des motifs variés). L’énergie solaire emmagasinée permettrait en effet l’alimentation électrique de stores, de dispositifs d’éclairage, de systèmes d’ouverture et de fermeture, etc.
Vitrages intelligents : SunPartner s’allie à Vinci Construction (Les Echos)
SunPartner Technologies a trouvé un premier débouché à la ligne de production de verre photovoltaïque, qu’il prévoit de mettre en route à la mi-2017 à Rousset (Bouches-du-Rhône). La société aixoise vient de signer un accord avec Vinci Construction pour développer et commercialiser des solutions utilisant ses composants très innovants dans le bâtiment. Concrètement, les deux partenaires concevront ensemble de nouveaux vitrages destinés aux façades productrices d’énergie, les « Building-integrated photovoltaic » (BIPV), et aux « smart windows « . De nouvelles technologies brevetées de SunPartner seront mises en oeuvre, dont la plus aboutie, Vision Glass, permet de fabriquer des vitrages photovoltaïques totalement transparents. L’expertise de Vinci permettra d’y ajouter d’autres fonctions, comme l’opacification automatique.
« Il s’agit d’intégrer dans le verre l’intelligence nécessaire à une gestion plus durable et à une faible empreinte énergétique des bâtiments », explique Ludovic Deblois, président et cofondateur de SunPartner. Sa ligne de production d’une capacité annuelle de 30.000 m2, pourrait être vite dépassée, au vu des perspectives de ce marché, amplifiées par la réglementation européenne sur le bilan énergétique des constructions neuves. Outre l’Europe, qui lui fournira rapidement une demande de 200.000 m2 (15 % du marché mondial), l’entreprise lorgne sur le Japon, qui devrait générer en 2016 la moitié de son chiffre d’affaires prévisionnel de 5 millions d’euros.
SunPartner y est déjà présent via un partenariat avec Kyocera qui finalise la conception d’un téléphone intégrant la technologie Wysips du français. D’autres projets sont en cours de négociation pour du vitrage, des montres et des accessoires photovoltaïques.
⇒ DUALSUN, avec Laëtitia Brottier, cofondatrice
Depuis 2010, DualSun s’est fait connaître grâce à son panneau solaire hybride made in France, une innovation intelligente permettant à la fois de produire de l’électricité mais aussi de l’eau chaude à destination de tous les bâtiments (résidentiel, tertiaire, collectifs, etc.). Le panneau DualSun valorise ainsi au maximum l’énergie reçue du soleil et offre un rendement 4 fois supérieur à un panneau photovoltaïque classique de surface équivalente. C’est le panneau solaire dédié aux bâtiments le plus performant du marché. Avec plus de 500 installations réalisées en Europe sur des maisons individuelles, des bâtiments collectifs et désormais sur des piscines (privées ou collectives) grâce à une nouvelle offre dédiée, DualSun entend devenir un acteur incontournable du marché.Activité: concepteur de panneaux solaires hybrides
LES CHIFFRES CLÉS DE DUALSUN
- Date de création: 2010
- Lieu: Marseille
- CA: 1 million environ
- Effectif: 15
- 70 % du CA en France, mais aussi en Suisse et bientôt en Belgique, en Italie, au Maghreb ainsi que dans les DOM-TOM.
- 1 000 panneaux commercialisés en 2014 – plus de 4000 aujourd’hui
- 500 installations
LE PRODUIT DUALSUN
La technologie solaire hybride DualSun est issue d’un double constat sur les panneaux photovoltaïques :
- Les panneaux photovoltaïques produisent beaucoup plus de chaleur (85%) que d’électricité (15%) quand ils sont exposés au soleil.
- Le rendement des panneaux photovoltaïques diminue lorsque leur température augmente.
Face à ce constat, DualSun réagit et propose d’utiliser la chaleur dégagée par les cellules photovoltaïques pour chauffer l’eau de la maison et améliorer le rendement des cellules (gain potentiel de 5% à 15% par un refroidissement adapté).
Par rapport à une installation photovoltaïque standard, une installation de panneaux DualSun produit jusqu’à deux fois plus d’énergie pour une maison individuelle et jusqu’à quatre fois plus d’énergie pour un bâtiment collectif.
L’ACTUALITÉ DE DUALSUN
Nos installations sont équipées de boîtiers de monitoring qui mesurent en temps réel la production : grâce aux données récoltées, nous avons développé une nouvelle version du DualSun, plus performante et moins chère à l’achat, qui sera bientôt disponible.
Nous travaillons aussi à de nouvelles applications comme le chauffe-eau solaire à thermosiphon, très utilisé dans les pays du Sud.
novembre 2016 – Avec une croissance de 684%, DualSun est l’entreprise française avec la croissance la plus élevée dans le secteur des GreenTech ! C’est le Palmarès national du Technology Fast 50 2016 qui l’a révélé en nous décernant le prix sectoriel national dans la catégorie Énergie et Greentech.
été 2016 – DualSun a solarisé la piscine de Sète
Pour préchauffer l’eau de ses bassins, offrir des douches chaudes à ses utilisateurs et produire son électricité, le centre balnéaire de Sète s’est équipé d’une ombrière solaire composée de 300 m2; de panneaux solaires hybrides DualSun. Du parking à la piscine, l’eau chaude serpente et les électrons virevoltent !
Aux côtés de Dalkia, la ville de Sète s’est engagée à baisser les rejets de CO2 en favorisant les énergies renouvelables. C’est dans cet esprit qu’une ombrière solaire composée de 180 panneaux hybrides DualSun a été réalisée. Cette ombrière jouxte la piscine et va l’alimenter en eau chaude et en électricité.
Cette installation DualSun sur ombrière produit environ 180 MWh d’énergie, soit trois fois plus d’énergie qu’une installation photovoltaïque de la même surface ! Elle permet en outre de garer sa voiture au frais pendant que les nageurs se baignent dans une eau tempérée ! » confirme Jérôme Mouterde, fondateur de DualSun. (Plein Soleil Info)
Comment est née DualSun ?
Jérôme Mouterde : Tout est parti de ma rencontre avec Laetitia Brottier à l’École Centrale Paris : nous étions deux ingénieurs animés du même désir d’entreprendre dans les énergies renouvelables, d’apporter notre pierre, notre grain de sel je dirai même plus, à la mise en œuvre de la transition énergétique. C’est un défi immense qui demande de la passion et de l’engagement, et nous nous sommes retrouvés sur cette vision. En défrichant le terrain, la solution solaire appliquée aux bâtiments résidentiels et tertiaires nous est apparue particulièrement pertinente pour peser dans la réduction globale des consommations d’énergie. En France, le secteur en représente aujourd’hui plus de 40 %.
Nous avons alors constaté que les panneaux photovoltaïques traditionnels, dont le marché avait décollé depuis 2006, s’échauffaient très vite et produisaient, en plus de l’électricité, une chaleur qui n’était pas valorisée et altérait leur rendement. D’où l’idée de DualSun : en ajoutant un tuyau derrière les panneaux, il devenait possible de récupérer cette énergie fatale (énergie produite par un processus dont la finalité n’est pas la production de cette énergie : c’est une énergie souvent perdue si elle n’est pas récupérée et/ou valorisée) pour chauffer de l’eau à destination des bâtiments. Grâce à ce stratagème, nous arrivons à produire trois fois plus d’énergie qu’un panneau standard. DualSun en est au fond l’évolution naturelle.
Notre solution hybride fait surtout sens dans les bâtiments qui ont besoin d’eau chaude : maisons individuelles, logement social, équipements collectifs, etc. Ainsi, nos clients sont pour moitié des particuliers qui souhaitent habiter des maisons écologiques, et pour moitié des grandes entreprises du bâtiment ou des fournisseurs de services énergétiques comme Bouygues Construction, Vinci ou Dalkia, qui utilisent notre technologie afin d’équiper à moindre coût des piscines municipales, des immeubles de logement ou des lycées. (Let’s go France)
⇒ ENERPLAN, avec Richard Loyen, Directeur Général
Enerplan, syndicat des professionnels de l’énergie solaire née en 1983 a pour missions de représenter les professionnels et défendre leurs intérêts, ainsi que d’animer, structurer et développer la filière du solaire en France. Le syndicat fédère plusieurs centaines d’entreprises.
Deux principales missions:
- Représenter les professionnels et défendre leurs intérêts.
- Animer, structurer et développer la filière solaire française.
QUE DIT LA NOUVELLE LOI?
L’objectif du texte est d’encourager les particuliers ou les entreprises à consommer le courant qu’ils produisent, plutôt que de l’injecter dans le réseau pour le revendre à EDF. Seulement 5 000 foyers sont actuellement en autoconsommation, totale ou partielle.
Le projet de loi ratifie deux ordonnances publiées cet été qui obligent notamment les gestionnaires du réseau électrique à faciliter les opérations d’autoconsommation, donnent une définition des opérations d’autoconsommation collective, et prévoient un tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité spécifique. L’électricité autoconsommée sera exonérée de la CSPE, une taxe payée par tous les consommateurs pour développer notamment les renouvelables.
Il faut malgré tout attendre les arrêtés tarifaires, pour mesurer la portée de la loi. Ils sont attendus dans les prochaines semaines.
Les problématiques et réticences des Français
Les Français interrogés continuent ainsi de mettre en avant le prix (à 70 %) et la qualité du courant (à 64 %), comme les deux caractéristiques essentielles de l’électricité qu’ils achètent. Le fait qu’elle soit produite près du lieu de consommation est jugé « utile mais pas essentiel » par 41 % des personnes interrogées.
Les deux tiers des Français (67 %) se montrent par ailleurs attaché au mécanisme de la péréquation tarifaire, qui fait que le prix de l’électricité est le même partout. Cette part monte à 73 % dans le monde rural mais atteint malgré tout 63 % en agglomération parisienne, où les habitants sont pourtant largement contributeurs.
L’aspiration à l’autoconsommation d’électricité commence à inquiéter les autorités. Le nouveau président de la Commission de régulation de l’énergie, Jean-François Carenco, y voit « une forme de communautarisme énergétique » et une « vision énergétique de l’entre-soi ».
Car pour l’heure, l’autoconsommation ne veut pas dire autonomie totale. Les installations doivent toujours être raccordées au réseau pour couvrir les besoins, le soir et surtout en hiver. Ce qui implique de payer pour l’utilisation des réseaux et pour les investissements à venir. (La Croix)
DANS LES ÉCHOS – L’autoconsommation d’électricité prête à décoller
La loi visant à favoriser son développement a été adoptée le 15 février. La consommation collective de production solaire devrait se développer.
Ratifiant une ordonnance publiée fin août 2016, cette loi vise notamment à faciliter l’autoconsommation, par des particuliers ou des entreprises. « C’est le premier pas dans une nouvelle ère, qui donne enfin à l’autoconsommation un cadre juridique fiable », se félicite Richard Loyen, délégué général d’Enerplan, syndicat de professionnels du solaire. « Tout le monde va s’approprier des projets de ce type ».
Conditions économiques plus favorables
L’autoconsommation d’électricité -essentiellement solaire- ne s’est développée que tout récemment. Jusqu’à présent, les propriétaires de panneaux photovoltaïques avaient intérêt à revendre intégralement l’électricité produite, car ils bénéficiaient pour cela de tarifs très supérieurs au prix auquel ils achetaient leurs électrons pour leur consommation.
Or, avec la baisse des tarifs de rachat (entre 12 et 24 centimes/KWh pour les petites installations) et la hausse des prix de l’électricité (16 centimes/KWh aujourd’hui pour le tarif bleu de base), les conditions économiques sont devenues plus favorables à l’autoconsommation. Sans parler de la chute du coût des installations solaires (environ 10 à 12.000 euros, deux fois moins qu’il y a quelques années).
Du coup, les Français sont de plus en plus nombreux à consommer l’électricité qu’ils produisent, et à ne vendre sur le réseau que le surplus de production. Richard Loyen estime leur nombre à environ 5.000 aujourd’hui (auxquels s’ajoutent 15.000 foyers qui autoconsomment leur électricité sans vente sur le réseau).
Faciliter les opérations d’autoconsommation
Avec la nouvelle loi, cette tendance va s’accélérer . Elle prévoit notamment l’obligation pour les gestionnaires de réseaux de faciliter les opérations d’autoconsommation, ainsi que l’établissement d’un tarif spécifique pour rémunérer l’utilisation du réseau. Enedis a déjà commencé, puisqu’il a accepté d’installer, depuis le 1er octobre, le compteur communiquant Linky dans les foyers producteurs d’électricité solaire.
Celui-ci permet de compter les électrons vendus sur le réseau sans coûts de raccordement supplémentaires. « Un vrai coup de pouce : depuis le 1er octobre, la quasi-totalité des nouvelles installations solaires de moins de 9 KWc ont choisi l’autoconsommation, soit environ 1.000 par mois », témoigne Richard Loyen.
Prime à l’investissement
Il faudra encore attendre les décrets d’application de la loi, ainsi que les arrêtés tarifaires correspondants, dans les semaines qui viennent, pour voir vraiment le marché décoller. Selon les premières versions des arrêtés tarifaires, les (petites) installations en autoconsommation bénéficieraient d’une prime à l’investissement de 800 euros par KWc installé, soit jusqu’à 2.400 euros pour une installation de 3 KWc, à payer sur cinq ans. Et le tarif de revente du surplus serait réduit à 6 centimes/KWh. « De quoi lancer le marché », estime Richard Loyen.
La loi prévoit aussi l’étape suivante : l’autoconsommation collective, qui permet à plusieurs utilisateurs de consommer l’électricité produite par une installation. Pour les professionnels, il faudra toutefois encore un peu de temps avant qu’elle soit opérationnelle, tant sont nombreuses les questions pratiques à résoudre pour sa mise en place.