Dossiers

Comment séduire un investisseur ? Conseils pratiques avec Tertium Investissements dans le Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

ÉMISSION INÉDITE Business Club de France sur BFM Business Radio

Diffusion  sam 19/7/14 à 7h | dim 20/7/14 à 15h

Au sommaire :

Talk 1: E-réputation : Comment une mauvaise e-réputation peut ruiner votre carrière et votre entreprise ! Conseils pratiques…

Talk 2 : Comment séduire un investisseur ? Conseils pratiques…

Talk 3: Reportage chez TCC/Altilum suivi d’un entretien avec le DSI de ELM Leblanc

Talk 4: Promovacances : Leur nouvelle stratégie

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20140721_club_0.mp3]

TALK 2 : Tertieum Investissments avec Pierre Grand Dufay – Président fondateur

→TERTIUM INVESTISSEMENTS

logoTERTIUM est un fonds de capital-développement destiné à soutenir la croissance des entreprises régionales en renforçant leurs fonds propres et à les pérenniser en organisant leur transmission. Ce fonds intervient essentiellement auprès des entreprises basés sur l’arc méditerranéen autour de Marseille. Pourquoi ce choix « régional » ? Tout simplement parce que Tertium Investissements va au delà du simple investissement, le fonds propose aux dirigeants un accompagnement personnalisés réalisés par de grands patrons de la région. 20 chefs d’entreprise, régionaux pour la grande majorité d’entre eux, qui apportent leur expertise, leur connaissance accrue des secteurs d’activité dans lesquels leurs entreprises respectives ont réussi, au service des PME dans lesquelles le fonds investit.

→PORTEFEUILLE 

→LES SECTEURS D’INTERVENTION de TERTIUM INVESTISSEMENTS 

(Extraits de leur site Internet)

L’univers d’intervention couvre tous les secteurs de l’économie et principalement :

  • Les services et le tourisme,
  • La distribution,
  • L’industrie, à l’exclusion du domaine des biotechnologies.

L’entreprise sera déjà à un stade dynamique de son développement dans lequel elle aura fait preuve de la solidité de son modèle économique, avec :

  • Un chiffre d’affaires minimum de 5 M€,
  • Une capacité bénéficiaire avérée,
  • Une forte progression de l’activité et des opportunités de croissance interne (diversification) et externe (acquisitions).

TERTIUM interviendra dans des entreprises en croissance, dont les besoins sont liés :

  • Soit à un développement rapide : intervention en renforcement des fonds propres, capital et obligations,
  • Soit à l’organisation d’une recomposition du capital minoritaire ou majoritaire avec ou sans changement de management : capital transmission, montage d’opérations de LBO (acquisition d’entreprise par leur management) ou d’OBO (réalisation d’une partie du capital par son fondateur).

Les règles essentielles pour nous sont la lisibilité du modèle économique de l’entreprise, de ses produits et de son compte d’exploitation,
Une vision claire sur l’appréciation de l’entreprise, de son marché et de son management,
Nous avons l’expérience du montage et du pilotage d’opérations de transmission et de capital-développement, qu’elles soient relativement simples ou très complexes,
Nous regarderons avec opportunisme les entreprises porteuses de potentiel dans tous les secteurs.

→UN SUIVI PERMANENT ET DE TRÈS GRANDE PROXIMITÉ

Nous tenons à une grande proximité avec les dirigeants des entreprises dans lesquelles nous investissons, garante de l’alignement permanent des intérêts de TERTIUM et de ceux des managers ; pour nous il est essentiel :

D’apporter une véritable valeur ajoutée en terme de coaching humain, commercial et stratégique,
D’assurer une grande proximité et un appui permanent aux dirigeants sans immixtion dans la gestion,
D’analyser la situation et les marchés tout au long de la vie de la participation.

→STRATÉGIE D’INVESTISSEMENT

Notre équipe mettra en œuvre une stratégie d’investissement d’actionnaire professionnel proche des dirigeants, afin de définir la stratégie et les leviers de valorisation des participations en portefeuille. La création de valeur se fera prioritairement par la progression de la rentabilité des participations (croissance organique et externe, optimisation des business models, gestion des coûts), et accessoirement par un effet de levier d’endettement.
La vision des modèles économiques, l’expérience de la relation avec le chef d’entreprise, la maîtrise de l’environnement financier forment l’équilibre de tout bon investissement en PME. C’est la base de l’expérience de l’équipe de TERTIUM.

En fonction de la taille des opérations, Tertium investit seul ou en co-investissement avec des fonds amis.

→CONSEILS PRATIQUES

Une levée de fonds est un acte compliqué. La recherche de fonds s’avère être un exercice chronophage qui laisse peu de place à l’approximation. Les « VC » sont des professionnels de l’investissement leur objectif principal : constituer un portefeuille de participations ayant toute une chance de devenir leader sur leur marché, et qui permettront au moment de la sortie (horizon 5-7 ans) de réaliser un multiple à deux chiffres. 
Il faut donc être préparé et accompagné pour réaliser une levée de fonds

→POUR ALLER PLUS LOIN

Source : levée de fonds

Levée de fonds, le guide pratique

La levée de fonds est le principal mode de financement d’une entreprise à son démarrage ou pendant sa croissance. C’est une étape incontournable, difficile et délicate pour le créateur d’entreprise.

 

 

Le guide pratique de la levée de fonds

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Comment une mauvaise e-réputation peut détruire votre carrière et votre business. Conseils pratiques dans le Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

ÉMISSION INÉDITE Business Club de France sur BFM Business Radio

Diffusion  sam 19/7/14 à 7h | dim 20/7/14 à 15h

Au sommaire :

Talk 1: E-réputation : Comment une mauvaise e-réputation peut ruiner votre carrière et votre entreprise ! Conseils pratiques… 

Talk 2 : Comment séduire un investisseur ? Conseils pratiques…

Talk 3: Reportage chez TCC/Altilum suivi d’un entretien avec le DSI de ELM Leblanc

Talk 4: Promovacances : Leur nouvelle stratégie

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :

TALK 1 : E-réputation avec Ludovic François – Professeur HEC

Ces derniers mois, le nombre de cyber-attaques a augmenté de manière inquiétante. Mais, au delà de « l’attaque » elle même, c’est la réputation de l’entreprise qui est écornée ainsi que celle du dirigeant qui peut être tenu pour responsable, s’il n’a pas pris les mesures nécessaires pour protéger son entreprise et ses biens. En décembre 2013 la chaine américaine de magasins Target avait  annoncé être victime d’un piratage sous forme de vol massif de données concernant 70 millions de ses clients. Son Président a été licencié.

Nous avons voulu cette semaine, dans ce dossier consacré à la e-réputation et aux investissements, unir ces deux univers : avoir une bonne e-réputation pour mieux séduire investisseurs, banquiers, partenaires, clients, recruteurs… À l’opposé, une mauvaise e-réputation peut détruire votre business, votre entreprise et votre carrière… 

Nous avons souhaité traiter ce sujet car nous nous sommes aperçus que de nombreux dirigeants d’entreprise, ayant levé des fonds ces derniers mois, bénéficiaient d’une excellente e-réputation. 

La rédaction.

Internet Computer

→NOTRE INVITÉ : LUDOVIC FRANÇOIS 

Ludovic François
Ludovic François

Ludovic François, Professeur Affilié au groupe HEC, est docteur en sciences de gestion (Paris II Panthéon-Assas) habilité à diriger les recherches (Paris I Panthéon-Sorbonne), diplômé du mastère HEC management risques internationaux. Il est également titulaire d’un DEA de management international et d’un DESS de droit. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages et articles sur la question de l’influence dans la vie économique.  Ses recherches portent essentiellement sur les conflits entre les entreprises et la société civile. Il a, par ailleurs, participé activement aux travaux d’élaboration du référentiel en intelligence économique, dirigé par Alain Juillet (haut responsable chargé de l’Intelligence Economique auprès du gouvernement). Il est codirecteur de la revue Risques et Management International et directeur de la collection « Entreprises et Management » aux Editions l’Harmattan.


→L’e-réputation :  la nouvelle clé de réussite des entreprises ? 

Selon Shakespeare, « le plus pur trésor que puisse donner l’existence, c’est une réputation sans tâche ». La gestion de sa réputation est, et a toujours été, un enjeu stratégique et économique incontournable. Or le passage au numérique, avec l’avènement des nouvelles technologies de l’information et de la communication a fait naître le concept d’ « e-reputation », engendrant plusieurs bouleversements. 

L’e-réputation : Qu’est-ce c’est ?

L’e-réputation, parfois appelée « cyber-réputation » ou « réputation numérique » est la réputation (informations, avis, échanges, commentaires, rumeurs…) sur le Web d’une entité (personne morale ou physique). Mais si le numérique permet à toute entreprise de s’offrir une belle vitrine pour ses produits, selon une étude réalisée par le Gigref (Club Informatique des Grandes Entreprises Françaises), il remet aussi en cause la constitution traditionnelle d’une réputation. « Tout d’abord, le rôle des parties prenantes a évolué puisqu’elles sont désormais plus actives, entrainant une perte de contrôle relative de l’entreprise dans la gestion de son image. En outre, le numérique a considérablement complexifié l’environnement de l’entreprise. En effet, l’espace d’échange offert, par internet en général, permet un dialogue entre toutes les parties prenantes, sur de nouveaux supports qui échappent potentiellement au contrôle de l’entreprise, déjà confrontée aux risques causés par la fluidité de l’information numérisée. »

D’où l’importance, dans un contexte économique toujours difficile, de soigner l’image tant de l’entreprise que de son dirigeant sur la toile.

En 2011, l'e-réputation était déjà une préoccupation majeure pour les entreprises d'après IDC/SAS
En 2011, l’e-réputation était déjà une préoccupation majeure pour les entreprises d’après IDC/SAS

Les enjeux de l’e-réputation

Alors même que le rapport québécois Bourgogne du CIRANO (Centre Interuniversitaire de Recherche en Analyse des Organisations) d’Avril 2012 considère que « la réputation de l’entreprise est de plus en plus reconnue comme l’actif stratégique le plus important sur le plan de  la création de la valeur […] [favorisant] une croissance profitable et un avantage concurrentiel durable », la e-réputation ajoute des atouts stratégiques. En effet, une bonne e-réputation permet de gagner en visibilité et donc se faire connaître des consommateurs et des professionnels. En se rapprochant ainsi des consommateurs, l’entreprise peut les surveiller et rester à leur écoute, puis utiliser leurs retours sur Internet pour proposer de nouvelles initiatives.

L’e-réputation, au même titre que la réputation traditionnelle peut attribuer à l’entreprise une certaine crédibilité, inspirant alors la foi dans l’entreprise et ses compétences. En d’autres mots, c’est la perception de fiabilité que l’entreprise inspire, or si elle est fiable, cette dernière attire les investisseurs qui voient en elle une occasion de multiplier les profits à moindre risque. De la même manière, la réputation d’une entreprise peut influer sur l’évaluation de celle-ci par les marchés de capitaux. 

L’e-réputation: bonne ou mauvaise pour le business ?

D’après ce même rapport, « le Reputation Institute a analysé 35 entreprises et comparé leur note dans les classements des entreprises les plus admirées et le cours de leurs actions. Une augmentation positive d’un point de la note relative à la réputation était associée à une hausse de la capitalisation boursière moyenne de 147 millions de dollars, et une diminution d’un point de la note liée à la réputation était associée à une baisse de la capitalisation boursière d’environ 5 milliards de dollars. L’incidence financière d’une perte de réputation peut être catastrophique et se présenter sous la forme d’une baisse de revenus, d’une réduction de la valeur boursière, d’une augmentation du coût des capitaux ou même d’une faillite. »

Enfin, « une bonne réputation peut protéger une organisation dans les moments de crise. En termes de relations publiques, elle sert de « réservoir d’estime ». On considère que l’entreprise qui jouit d’une bonne réputation a le bénéfice auprès des parties prenantes lors d’événements négatifs ou de mauvaises nouvelles la concernant. Ainsi, lorsque le marché des valeurs immobilières aux Etats Unis a accusé une baisse soudaine et attendue par exemple, les actions des entreprises jouissant d’une excellente réputation ont fléchi de façon beaucoup moins marquée que celles des entreprises n’ayant pas une bonne réputation. »

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Le saviez-vous ? 

Différentes parties prenantes participent à la constitution de l’e-réputation d’une entreprise, à commencer par les consommateurs. Gage d’une véritable authenticité et partageant le même objectif de satisfaction d’un besoin, les consommateurs devenus usagers inspirent une certaine confiance pour ceux qui tendent à le devenir.

En seconde position viennent les grands médias qui, eux, sont influents dans la mesure où ils ont une vision globale de l’information, en écrivant sur tout et sur tout le monde. Les sites institutionnels (des collectivités locales ou des organismes de recherche) ont également un réel impact auprès des internautes, leurs informations étant considérées comme officielles et donc à ce titre vraies. Dans le domaine social, les forums, les blogs, les réseaux sociaux, ou encore les plateformes de vidéos ou de photos, bien qu’ils aient été peu influents à leur début sont aujourd’hui de vrais vecteurs de communication pour l’e-réputation permettant de partager des informations dans le monde entier.


Pour aller plus loin… Ce reportage de la TSR 

A little Market | Conciergerie John Paul : Lauréats des trophées Chef d’Entreprise Mag. Dans le Business Club (podcast)

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 ÉMISSION INÉDITE Business Club sur BFM Business Radio

Diffusion jeu 10/7 à 21h | sam 12/7 à 7h | dim 13/7 à 15h

Au sommaire :

Talks 1 & 2 : Les dirigeants de l’année 2014 selon Chef d’Entreprise Magazine

Talk 3 : Reportage chez Wijet, compagnie Jet Taxi  et entretien avec Jean Christophe Lalanne, DSI du Groupe Air France KLM

Talk 4 : « Gallia » la bière « made in Paris »

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20140710_club_0.mp3]

Talks 1 & 2 : Lauréats Trophées Chef d’Entreprise Magazine
  • Nicolas Cohen et Nicolas d’Audiffret : A Little Market (élu dirigeants de l’année)
  • David Amsellem : Conciergerie John Paul (élu dirigeant de l’année) 
  • Émission co-présentée avec Stéfanie Moge-masson, directrice de la rédaction du magazine.

Les trophées Chef d’Entreprise Magazine ont été remis le 16 juin dernier à Paris.

Par ses prix, le mensuel se positionne comme  « découvreurs de talents », avant que ces petites entreprises  (primées) ne soient rachetées par de grands groupes, comme ce fut le cas, il y a un an, par Michel & Augustin, par exemple, racheté par la famille Pinault. Michel & Augustin qui, en 2008, avaient figuré dans le trio des 3 Dirigeants de l’année de ces mêmes Trophées Chef d’Entreprise. Et cette année, même chose … Puisque le lauréat 2014 vient, lui aussi, d’être racheté par plus grand que lui…

Trophées chef d'entreprise

→A LITTLE MARKET 

photo_ALittleMarketIl s’agit de A Little Market dirigé par les deux associés : Nicolas Cohen et Nicolas d’Audiffret.  Ils  dirigent Incubart, plus connu sous le nom de ses marques et sites : A Little Market (place de marché destinée à la vente en ligne de produits fait main), A Little Epicerie (dédiée à la vente de produits du terroir), A Little Mercerie (dédiée à la vente en ligne de fournitures pour les loisirs créatifs).

Avant de parler de leur rachat par le groupe américain Etsy…

Petit flashback ! Pour rappeler que l’aventure A Little débute en 2008 : à cette époque, voyant que la France regorge de petits artisans aux doigts d’or qui ne savent pas se vendre, ils ont l’idée de créer, pour eux, une market place. L’idée est simple : eux n’ont qu’à se concentrer sur leur métier d’artisans, et Littel Market  se charge de leur faire venir un trafic suffisant pour les aider à vendre leurs produits sur Internet. Ils ne prennent pas de risques puisque le site  ne préleve pas de frais fixes, seulement une commission de 5 à 10% sur les ventes. Et ça marche, vite et bien. Sous l’impulsion de ses 3 dirigeants, Nicolas Cohen , Nicolas d’Audiffret, et leur associé Loïc Duvernay, « A Little » va vite trouver son public, auprès des artisans comme auprès des clients, double son chiffre d’affaires d’année en année, commence à s’exporter en Europe, duplique son concept sur le segment des produits du terroir (avec le site A Little Epicerie) puis sur celui de la mercerie (A Little Mercerie). Elle a réalisé 8 M€ de CA en 2012, le double en 2013. Une success story qui n’a pas manqué d’attirer l’attention des investisseurs, dont Etsy, une société new-yorkaise, spécialiste connue et reconnue de la vente en ligne de produits faits main…

Les deux dirigeants restent à la tête l’entreprise. L’arrivée d’Etsy va leur permettre d’accélérer leur développement à l’international et en même temps, investir massivement dans la technologie.

→CONCIERGERIE JOHN PAUL

david-amsellemAutre « pépite », une PME lauréate elle aussi des Trophées Chef d’Entreprise 2014, qui connait elle aussi une incroyable croissance. Il s’agit de la conciergerie privée John Paul

Vous aussi, David Amsellem, avez connu une croissance exponentielle. Vous avez racheté John Paul en 2007, alors qu’elle était encore spécialisée dans la conciergerie aux clients particuliers, et d’emblée, vous avez cru au potentiel du marché B to B, que vous n’avez eu de cesse de développer. A raison, d’ailleurs, puisque 95% de votre business, désormais, se fait auprès des entreprises, qui vous délèguent leur service de conciergerie auprès de clients Premium. Et ça marche, c’est le moins que l’on puisse dire ! John Paul a réalisé 9,5 M€ de CA en 2012, 12 M€ en 2013 et prévoit d’atteindre 20 M€ en 2014. Présente dans 8 pays, en Europe et en Asie, l’entreprise emploie aujourd’hui 250 salariés et prévoit d’en embaucher une centaine d’ici à la fin de l’année !

→PALMARÈS

Nicolas Cohen et Nicolas d’Audiffret, dirigeants d’Incubart – A Little Market – ont été élu Dirigeants de PME de l’Année 2014 – (75)
La 2e place est attribuée à David Amsellem, dirigeant de John Paul – (75)
La 3e place est attribuée à Jean Pierre Barjon, dirigeant de l’Etablissement Geyer Frères – Lorina – (57)

La remise des prix 

Rodolphe Pedro en appelle au gouvernement pour former et offrir du travail à 10 000 jeunes en difficultés. C’est dans le Business Club (podcast)

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Dans le Business Club de France sur BFM Business Radio

Diffusion jeu 3/7/14 à 21h | sam 5/7/14 à 7h | dim 6/7/14 à 21h

Au sommaire

Talk 1 : Place de la formation | Le marché de la formation en France

Talk 2 : SI DD – Héméra Management | Focus sur la formation en Suisse

Talk 3 : Reportage chez Solutions 30 suivi d’un entretien avec Gilles Mergoil (NEOXIA)

Talk 4 : UNIFI : le défi de Rodolphe Pedro : former 10 000 jeunes « décrocheurs »

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20140704_club_0.mp3]


Talk4 : UNIFI avec RODOLPHE PEDRO : Objectif former et trouver du travail à 10 000 jeunes qui ont décroché à l’école 

Nous parlons beaucoup de formation dans cette émission avec dans le  talk 1 : le marché de la formation en France et son manque cruel de transparence et d’efficacité. Nous avons aussi abordé la « rigueur » et les objectifs du système de formation en Suisse. Ce dernier talk revient sur une action concrète de formation débouchant sur un emploi. C’est Rodolphe Pedro, autodidacte et actuel président fondateur de la CFCI (1e compagnie financière indépendante de France) qui a lancé, sur ses propres deniers,  l’UNIFI (Université des métiers de la vente) à Lyon. Son objectif ? former des jeunes qui ont quitté prématurément l’école aux métiers de la vente et leur trouver ensuite un emploi. Un défi qu’il a su relever. Aujourd’hui, Rodolphe Pedro en appelle au Gouvernement pour poursuivre cette formation et la développer partout en France. 

→À savoir plus sur l’UNIFI : ICI

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→Qui est Rodolphe Pedro ? 

Rodolphe Pedro , le boss(eur) des banlieues

Extrait de son site Internet

Rodolphe Pedro n’est pas un homme comme les autres. Sa vie est un roman d’aventure à rebondissements, avec pour épilogue une réussite éclatante à force de lutter contre la fatalité. Portrait d’un homme hors pair…

Aux Etats-Unis, Rodolphe Pedro serait une star […]

Parce que dans sa vie, tout y est : une enfance dans un quartier difficile, de multiples aventures à travers le monde, d’Afrique à l’Europe de l’Est en passant par la Suisse et la France…. […]

Comme dans un bon film américain, le héros s’en sort et, pour le cas de Rodolphe Pedro, avec panache. Après toutes ses galères, à tout juste 36 ans, le jeune homme connaît une réussite financière impressionnante à la tête de la Compagnie française de conseil et d’investissement (CFCI) leader des sociétés indépendantes de placements.

Père de quatre petites filles, il assume son passé et veut aujourd’hui mettre son sens de l’entrepreunariat au service des exclus de la spirale de la réussite : les sans-diplômes, les jeunes des quartiers, les seniors, les femmes…

[…]

En 1996, à 24 ans, il décide donc de redevenir son propre patron. Avec sa femme, ils créent la Société française de placement qui devient en 2002, la CFCI. Son premier client ? Sa mère. Il se souvient : “Elle est devenue ma première collaboratrice et a assuré son premier gain en plaçant le capital de la vente de son pressing.” Les affaires marchent bien. Sa détermination et son acharnement au travail séduisent les clients des plus grandes institutions.

Dans ses nouveaux locaux du 17e arrondissement de Paris, décorés avec classe et sobriété, on comprend le chemin parcouru. La CFCI possède aujourd’hui neuf implantations à Paris, Lyon, Marseille, Genève et dans la région Rhône-Alpes.

Nassim Boughanmi, recruté et formé par Rodolphe Pedro en 2003, est aujourd’hui directeur associé du bureau parisien. Cet ancien livreur se souvient de sa première rencontre avec celui qui est devenu son meilleur soutien : “J’ai été impressionné par son charisme et par sa manière de mettre les gens à l’aise. Je lui ai dit que je voulais entrer dans sa société pour gagner de l’argent et sa réponse a été : ‘Je vous y encourage’.”

Son objectif : créer 10 000 emplois

Rodolphe Pedro ne connaît pas le repos ! Son dernier cheval de bataille : le projet de créer 10 000 emplois dans les banlieues. Objectif : former 10 000 jeunes aux métiers de la vente de produits financiers et leur assurer un emploi après la formation. Pour lui, il ne suffit pas de former les jeunes, encore faut-il leur trouver des débouchés. Dans le secteur des placements financiers, il y a une réelle demande.

 

 

 

Solutions 30 (reportage) et focus sur les solutions de mobilité en entreprise avec Neoxia. C’est dans le Business Club (podcast vidéo)

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Dans le Business Club de France sur BFM Business Radio

Diffusion jeu 3/7/14 à 21h | sam 5/7/14 à 7h | dim 6/7/14 à 21h

Au sommaire

Talk 1 : Place de la formation | Le marché de la formation en France

Talk 2 : SI DD – Héméra | Focus sur la formation en Suisse

Talk 3 : Reportage chez Solutions 30 suivi d’un entretien avec Gilles Mergoil (NEOXIA)

Talk 4 : UNIFI : le défi de Rodolphe Pedro de former 10 000 jeunes « décrocheurs »


TALK3 : Reportage chez SOLUTIONS 30 suivi d’un entretien avec GILLES MERGOIL (NEOXIA)

Notre Reportage a été diffusé sur BFM TV Dimanche 12h55 – Lundi 9h55 / 21h55 et BFM BUSINESS TV Dimanche 9h58 – Lundi 7h57 / 19h57. Et depuis samedi matin sur le figaro.fr. La version audio de ce reportage est intégrée dans l’émission

A propos de Solutions 30 

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Activité : SIII spécialisée dans équipement informatique – ordinateurs, box internet, TV numériques, compteurs Linky – leader européen de l’assistance numérique

Lieu : Paris
Implantations en
Italie, Allemagne, Pays Bas Date de création : 2003

CA : 77 millions en progression de 21,2 %, dont près du quart est réalisé à l’international (Belgique, Pays-Bas Italie, Espagne et, déjà, Allemagne).

Effectif : 1500
Cotée en bourse sur Alternext – cours multiplié par 900% depuis sonintroduction en Bourse.

3000 interventions par jour – Plus de 300 000 appels par mois

La société poursuit son internationalisation et réalise aujourd’hui plus de 25% de son activité à l’étranger

Organisé autour d’un réseau européen d’experts et de techniciens, SOLUTIONS 30 assiste chaque jour près de 3000 clients sur site ou à distance, pour leurs besoins d’assistance sur les nouvelles technologies. SOLUTIONS 30 est aujourd’hui implanté dans six pays européens dans cinq domaines d’activité :Informatique-Telecom | Energie | Multimedia | Systèmes de paiement | Sécurité

→ENTRETIEN AVEC GILLES MERGOIL – PDT DE NEOXIA

  • Activité: gouvernance des SI, du management de projet IT et du développement d’applications web & mobile
  • Date de création: 2000
  • Lieu: Paris, Maroc, Canada
  • CA: 5,5 M€ (en croissance de 10%)
  • Effectif: 70
  • Clients: grands comptes de la banque/finance, du secteur public, de l’industrie et des services. Areva, Société Générale, Crédit Agricole, Ministère de l’Education Nationale, les Autoroutes du Maroc, GIPMDS, PMU, Mouvement Leclerc, Picard Surgelés, UFCV, Groupe ESSEC, Education Nationale, Valeo, Fujifilm
  • Expertises : la stratégie du SI (pour « intégrer » les technologies et les usages du numérique), la mobilité, la CRM, le Cloud Computing, l’innovation en continue, l’industrialisation des services, la qualité logicielle, notamment.
  • Offre stratégie mobilité: Audit mobilité / Définition de la stratégie / Développement d’applis mobiles /

Après une quinzaine d’années passées à améliorer les systèmes informatiques complexes des grands groupes, l’entreprise parisienne étend le champ de ses activités. Elle propose désormais à ses clients de les aider à prendre le virage numérique de l’économie. « En tant qu’acteurs de l’innovation, nous sommes bien placés pour résoudre des problèmes complexes au point de pouvoir nous engager sur le résultat », plaide Gilles Mergoil, président et fondateur de Neoxia.

Derrière les mots à la mode comme « cloud » (nuage informatique), « mobilité » ou « technologies Web », il y a de grandes complexités que Neoxia se fait fort de résoudre avec des solutions peu onéreuses et capables de supporter une montée en charge importante. « Nous passons du côté du business, se félicite le dirigeant. Jusqu’à maintenant, dans les entreprises, nous nous adressions essentiellement aux directions des systèmes d’information et nous représentions un coût. Maintenant, nous donnons à des directeurs marketing qui sont prêts à investir les moyens d’atteindre leurs objectifs ».

Source : Les Echos

Le saviez-vous ? 

Mobilité : 60% des entreprises françaises n’ont pas de stratégie. Une étude de Vanson Bourne montre le retard de la France par rapport aux Etats-Unis en matière de mise en place d’une stratégie mobile.

Un budget Mobilité égal à zéro pour 9% des entreprises françaises

La mobilité s’invite dans les stratégies des entreprises

Qu’il s’agisse des smartphones ou des tablettes, les nouveaux outils mobiles changent nos vies et nos façons de travailler. Ils vont aussi jouer un rôle croissant dans les stratégies d’entreprise, selon une étude menée auprès de 1.500 dirigeants et cadres supérieurs dans 14 pays par le cabinet Accenture.

Pour 77 % d’entre eux, la mobilité doit figurer parmi les 5 priorités numériques de leur organisation, devant l’analyse de données (Big Data), les objets connectés, le cloud et les réseaux sociaux. L’étude montre surtout que les attentes sont énormes :

29 % des sondés espèrent que leur stratégie mobile leur apportera des revenus supplémentaires

28 % prévoient de bâtir de toutes nouvelles activités ou de nouveaux services

et

27 % espèrent pénétrer de nouveaux marchés au niveau mondial.

Dans la plupart des cas, ces stratégies reposent sur la création ou l’amélioration d’applications mobiles. Accenture note aussi que les résultats concrets se font encore attendre : à peine une entreprise sur dix estime que le retour sur investissement a été égal ou supérieur à 100 %, et 85 % des sondés indiquent disposer d’outils pour mesurer concrètement les effets de la mobilité.

En savoir plus : Les Echos 

 

SIDD Hemera Management : focus sur la formation en Suisse. C’est dans le Business Club (podcast)

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Dans le Business Club de France sur BFM Business Radio

Diffusion jeu 3/7/14 à 21h | sam 5/7/14 à 7h | dim 6/7/14 à 21h

Au sommaire

Talk 1 : Place de la formation | Le marché de la formation en France

Talk 2 : SI DD – Hemera Management | Focus sur la formation en Suisse

Talk 3 : Reportage chez Solutions 30 suivi d’un entretien avec Gilles Mergoil (NEOXIA)

Talk 4 : UNIFI : le défi de Rodolphe Pedro de former 10 000 jeunes « décrocheurs« 

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :


Talk2 : SI DD avec LAURENT DUCASSE et HÉMÉRA MANAGEMENT avec PIERRE ARRAYET : la formation en Suisse

young business men working with latop in officeSI DD est un cabinet-conseil  qui se positionne « en révélateur de business pour les entreprises et les entrepreneurs. » SIDD est capable de mesurer les risques, d’analyser besoins de compétences et de travailler sur l’intelligence individuelle et/ou collective, pour la réussite des entreprises.  Hemera Management est un organisme de formation. Ensemble, les deux entreprises envisagent de développer en France des offres de formation inspirées du modèle suisse. 

Pour en savoir plus sur l’offre : SIDD HEMERA MANAGEMENT 

→La formation en Suisse 

La formation Suisse se veut très rigoureuse et surtout orientée résultat. Le modèle Suisse est issu de modèles germaniques avec une approche sur les objectifs. N’importe qu’elle action de formation doive s’inscrire dans un but avec des objectifs et des résultats finaux concrets.

Si les résultats ne sont pas là, il y a automatiquement une revue de la démarche afin d’affiner et d’orienter le niveau de performance.

Toutes les formations sont vues en mode amélioration continue.

En Suisse, la formation est considérée comme  un investissement et pour tout investissement elle doit s’inscrire dans un retour sur investissement ! 

Contrairement à la France, tous les formateurs en suisse ont une qualification de base en formation d’adultes, reconnue sur le plan national (FSEA).

 » Nous travaillons donc sur l’employabilité des individus orientés sur la performance recherchée. Cela implique que le formateur a de réelles compétences opérationnelle. Il est capable de formaliser les aspects théoriques. Concrètement toutes nos formations reposent sur des mises en situations professionnelles, jeux de rôles (serious game) ou des cas concrets des participants. L’idée est d’impliquer le stagiaire, non seulement à comprendre, mais à intégrer les points importants de son apprentissage. Ces pratiques permettent de mettre en place des outils pédagogiques modernes et ludiques e en tenant compte des contraintes des entreprises afin de réaliser des formations en présentiel, mais aussi en non-présentiel (dématérialisé). »

→L’APPROCHE SUISSE

Il ne s’agit pas d’une relation  participant – formateur. L’approche prend en compte :  une problématique un environnement, des processus et une performance à obtenir.  Il est crucial de rechercher tous les facteurs qui peuvent nuire à l’excellence. En effet, les entreprises européennes doivent rechercher en permanence l’innovation et la transformer de en produits et prestations à haute valeur ajoutée.  Nos systèmes de travail nos organisations et nos modes décisionnels sont trop lents et sont très énergivores.

Le management et en pleine mutation et aujourd’hui un manager doit être un leader transformationnel, capable de donner du sens et de l’orientation à des équipes. Il doit aussi développer des capacités d’interactions entre services et entre ses homologues. Il est un entrepreneur à la recherche de l’amélioration continue de l’excellence managériale 2.0.


Nous sommes dans un modèle de « Formation-Action » qui permet de « Faire Plus avec Moins » SIDD et HEMERA vont développer leur concept en France sur deux axes :

  • Formation pour les cadres
  • Formation pour les cadres en salutation de retour à l’emploi

 

Pour les demandeurs d’emplois… 

Un exemple. 10 cadres en recherche d’emploi sont en formation sur le module « Business plan ». Avant même de commencer le cours, il va être demandé de chercher un projet concret. De cette manière, la thématique pédagogique « Business plan » sera conduite sur un plan théorique, mais aussi sur un plan réel et directement applicable. A la fin de ce type de pédagogie, il sera demandé à chaque participant de réaliser un Pitch de 15 min capable de fédérer des investisseurs potentiels.

Laurent Ducasse a été formé avec les « méthodes suisses »

Aujourd’hui chef-d’entreprise, Laurent Ducasse a connu une période de chômage en Suisse. L’OCE (Office Cantonal de l’Emploi) lui propose alors (comme il le fait en général  aux cadres) des mesures de retour à l’emploi. La durée est de 4 à 6 mois. Pendant cette période le demandeur d’emploi bénéficie de formation de remise à niveau mais aussi de formation sur le management, leadership, marketing, chef de projet…Ainsi que du coaching capable de renforcer les comportements et savoir-faire.

De plus, pour les porteurs de projets, cela permet de travailler au quotidien sur la mise en œuvre et d’avoir des ressources au sein de l’institution mais aussi des synergies avec les autres personnes qui partagent les formations.

« Ce qui est important c’est que je ne me suis pas senti comme un demandeur d’emploi mais comme un entrepreneur. Lors de cette expérience j’ai rencontré Pierre (Arrayet)  qui était un de mes formateurs. Son expérience de formateur en entreprise et ses conseils m’ont permis de bien formalisé mon projet de création de société. »

Business Club de France à « Planète PME ». Émission spéciale (podcast)

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Business Club de France : émission spéciale depuis le salon Planète PME

Émission diffusée le jeudi 19 juin 2014 à 21h00 sur BFM Business Radio

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NOS INVITÉS:

  • Abdelatif Benazzi, ancien Capitaine de l’équipe de France de Rugby, aujourd’hui consultant en management
  • Catherine Cros, Directrice Politique Industrielle et Immobilier d’ERDF
  • François Asselin, président de la société Asselin et président de la CGPME Poitou-Charentes
  • Bruno Ricard, président de France Marchés

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :

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→ABDELATIF BENAZZI : Les conseils pour les entrepreneurs 

abdelatif-benazziAncien joueur de rugby à XV et Capitaine emblématique de l’Equipe de France, Abdelatif Benazzi dirige aujourd’hui une entreprise de conseil en Management.

Quels sont les principaux enseignements que vous délivrez aux managers ?

Abdelatif BENAZZI : Le sportif de haut niveau n’est jamais satisfait. Quand il gagne, il doit très vite oublier la performance pour se concentrer sur ses faiblesses et préparer la prochaine rencontre avec l’adversaire. La première leçon du rugby est l’humilité. Le collectif est le second point fondamental. À l’image du capitaine, le manager doit trouver l’inspiration auprès de ses collaborateurs. Les managers ignorent parfois le potentiel humain de leurs équipes et les avantages qu’ils peuvent en retirer.

En quoi les objectifs du rugby sont-ils applicables à l’entreprise ?

A. BENAZZI : Le rugby offre un modèle de management basé sur le collectif On ne peut pas être une star sans les autres. Les valeurs qu’il véhicule, respect, performance, combativité, honnêteté, n’ont rien à voir avec les diplômes et peuvent être partagées par tous les collaborateurs. II développe aussi la fierté d’appartenance, qui est également essentielle pour l’entreprise.

Comment travaillez-vous avec les cadres ?

A. BENAZZI : Mon objectif est de les sortir de leur milieu habituel, de les pousser à « se lâcher ». L’idéal est de pouvoir organiser des jeux de rôles après la conférence. Lors de précédents séminaires, j’avais demandé aux participants de créer leur « Haka » pour renforcer leur leadership et trouver des solutions managériales. Les femmes se sont avérées particulièrement douées pour cet exercice ! »

(source Meet-in.fr)

→CATHERINE CROS – ERDF : L’implication d’ERDF dans l’économie des territoires

ERDF

95 % du territoire français continental couvert – 35 millions de clients
– CA 2012 : 13, 313 Mds €
– Plus de 1 000 implantations en France – 36 000 collaborateurs

Bqeyy8CIYAEBKdTProximité avec les territoires

Présente sur l’ensemble du territoire, ERDF met en œuvre une politique de responsabilité sociétale visant à favoriser l’insertion sociale et à participer au développement local. (extraits du site ERDF)

Développer les partenariats avec les collectivités

L’implication des acteurs socio-économiques dans la vie locale est devenue une nécessité, notamment lorsque les collectivités sont engagées dans des démarches de développement durable au travers d’un agenda 21 ou d’une politique énergétique locale. Dans ce contexte, ERDF s’associe aux projets territoriaux menés par les collectivités en apportant son savoir-faire et celui de ses partenaires.

Plusieurs accords de collaboration avec des collectivités témoignent de cette démarche : transports urbains et véhicules électriques, écoquartiers et zones d’aménagement, intégration des ouvrages électriques, précarité énergétique, insertion professionnelle et emploi, sécurité…

ERDF collabore aussi avec les collectivités et les opérateurs de réseaux de communication pour réduire la fracture numérique en développant l’accès au très haut débit numérique à partir d’infrastructures de communication utilisant les réseaux de distribution d’électricité.

Accompagner les programmes de rénovation urbaine

ERDF accompagne un grand nombre d’opérations pilotées par le Programme National pour la Rénovation Urbaine (PNRU). L’entreprise intervient aussi bien sur le volet technique et clientèle que sur l’aspect sociétal et environnemental. Ce type de service prend généralement la forme d’une convention signée avec la collectivité locale concernée.

Contribuer au développement local

L’entreprise contribue directement au développement économique des territoires par l’activité qu’elle génère auprès des entreprises, que ce soit pour des prestations tertiaires ou des travaux sur les réseaux électriques. En application de sa nouvelle politique industrielle, ERDF équilibre ses achats entre grandes entreprises et PME.

En 2011, 95 % des travaux et des prestations ont été commandés à des entreprises françaises, 54 % à des PME-PMI. (NDLR : c’est toujours le cas aujourd’hui !) 

→FRANÇOIS ASSELIN – ASSELIN et  PDT CGPME POITOU CHARENTES. « La vie des entreprises n’est pas un long fleuve tranquille… »

francois asselin→François Asselin est président d’Asselin, une PME des Deux-Sèves, spécialisée dans la restauration du patrimoine en charpente menuiserie ébénisterie. Il emploie 140 salariés, pour un chiffre d’affaires de 17,5 millions d’euros. François Asselin, patron de l’entreprise éponyme, lui-même fils de patron, a toujours l’envie d’entreprendre chevillée au corps. Mais depuis plusieurs mois, son envie d’entreprendre en prend un coup, face à l’instabilité fiscale qui épuise les entreprises. «Ce qui est détricoté d’un côté est retricoté de l’autre. Un ministère assouplit, un autre alourdit», proteste-t-il.

→Les taxes apparaissent, disparaissent et resurgissent sous une forme nouvelle. Opérant dans le secteur du bois, François Asselin doit ainsi supporter depuis trois ans une taxe affectée, égale à un pourcentage de son chiffre d’affaires, mais uniquement sur celui réalisé en bois massif… «Pas simple à calculer quand on n’est pas polytechnicien!», soupire-t-il. 

→«Quand je fais un devis, je ne sais même pas quelle sera la ponction que je subirai dans quelques mois sur mes matières premières. Cette fiscalité complètement nébuleuse est harassante et finit par grignoter l’envie d’entreprendre», regrette-t-il.

Source: Le Figaro.fr

→BRUNO RICARD – FRANCE MARCHÉS.COM « Des appels d’offres accessibles ? 

bruno ricardFrance Marchés.com est une  plateforme de recensement de marchés publics locaux, nationaux et de pays frontaliers

30 000 annonces venant de la PQR (plus de 60 quotidiens – tous les quotidiens de PQR sont actionnaires) + collectivités

6 000 nouveaux appels d’offres sont publiés chaque semaine

C’est le portail le plus complet en nombre de marchés publics accessibles gratuitement.

Le site francemarches.com, en devenant gratuit (en 2012), s’ouvre à toutes et à tous. et donc à toutes les PME qui peuvent désormais prendre connaissance de plus de 30.000 annonces déposées sur les différents périodiques, qu’ils soient régionaux ou nationaux, incluant également les territoires d’outre-mer. Ce sont ainsi plus de 60 quotidiens qui sont suivis régulièrement pour offrir ce nombre impressionnant d’avis publiés. Un site qui est remis à jour quotidiennement.

La commande publique en France représente près de 200 milliards d’euros. C’est autant de possibilités pour les entreprises de diversifier ou de remplir leurs carnets de commande, tout en ayant l’assurance de pérenniser leur activité pour une durée déterminée. Ainsi, l’une des missions du médiateur des Marchés publics consiste-t-elle à sensibiliser les entreprises à l’intérêt de candidater aux marchés publics.

Peu après sa prise de fonction, le médiateur a fait le constat d’un manque d’intérêt frappant des chefs d’entreprise des PME pour les marchés publics. Dans la grande majorité des cas, ces derniers n’osent pas candidater, et cela pour de nombreuses raisons : difficultés d’accès, complexité, complexes d’infériorité par rapport aux grands groupes…

C’est ainsi que l’idée du Guide des marchés publics s’est imposée afin d’encourager et d’accompagner les chefs d’entreprise dans leurs démarches vers la commande publique. Très concis, le guide se veut pratique et immédiatement intelligible. Il permet de donner toutes les informations clés en main aux chefs d’entreprise qui le souhaitent.

Dans les rubriques ci-dessous, vous trouverez toutes les informations complémentaires dont vous aurez besoin.

  1. Fiche « La liste des pouvoirs adjudicateurs en France »
  2. Fiche « Ce qu’il faut savoir avant de se lancer »
  3. Fiche « Les sources d’informations sur les marchés publics »
  4. Fiche « La liste des documents de l’achat public »
  5. Fiche « Les formes de candidature »
  6. Fiche « L’offre »
  7. Fiche « L’attribution du marché »
  8. Fiche « Le paiement »
  9. Pour en savoir plus sur la dématérialisation des marchés publics, un guide réalisé par la Direction des affaires juridiques du Ministère de l’économie est à votre disposition en cliquant ici

Source : redressement-productif.gouv.fr

Reportage chez Devialet et débat sur le design des objets. C’est dans le Business Club (podcast vidéo)

Publié le Mis à jour le

Dans le Business Club de France sur BFM Business Radio

Diffusion Jeudi 12/6/14 à 21h | Samedi 14/6/14 à 7h | Dimanche 15/6/14 à 15h

Au sommaire :

Talk 1 : Aramis Auto renforce ses positions sur le véhicule d’occasion

Talk 2 : Motoblouz : leader français de vente en ligne de l’équipement motard et moto

Talk 3 : Reportage chez Devialet, le spécialiste du son très haute précision suivi d’un entretien sur l’importance du design dans l’industrie

Talk 4 : Algopack : la PME bretonne qui fabrique du plastique 100% végétal à base d’algues

TALK 3 : Reportage chez DEVIALET et entretien avec PATRICK NAVEAU – DESIGNER

Comme chaque semaine, nous allons au coeur des entreprises. Cette semaine nous sommes à Paris chez Devialet

Devialet est une entreprise française ayant inventé d’une technologie audio hybride (ADH) qui est en passe de révolutionner l’industrie de la musique et du son. Cette technologie est l’équivalent pour le son de ce que sont les écrans plats et la haute définition pour l’image : une qualité jamais atteinte auparavant, et donc une puissance émotionnelle comme et une réduction de la taille et des coûts des produits.

SetWidth450-devialet17-fondnoirDepuis 2010, cette technologie est embarquée dans une gamme d’amplificateurs très haut de gamme au design époustouflant et dont les prix se situent entre 4 990€ et 22 900 €,  destinés aux passionnés de la musique et du son. Ces produits sont vendus chez 200 revendeurs spécialisés dans 45 pays.

Notre Reportage diffusé sur BFM TV Dimanche 12h55 – Lundi 9h55 / 21h55 et BFM BUSINESS TV Dimanche 9h58 – Lundi 7h57 / 19h57. Et depuis samedi matin sur le figaro.fr. La version audio de ce reportage est intégrée dans l’émission

 

 

→L’ENTRETIEN avec Patrick Naveau, designer industriel et fondateur de PNDI

Au delà de sa technologie unique au monde, Devialet a misé aussi sur un design exceptionnel pour ses amplificateurs de son.

Quelle place pour le design ? C’est au coeur de notre entretien.

Designer diplômé DESAA et possédant un diplôme de spécialisation en image 3D Patrick Naveau conseille les entrepreneurs et transforme leurs concepts ou idées en réalités industrielles et commerciales.

→Quelques unes de ses réalisations récentes :

 

Robot Keecker
Robot Keecker
Filowz
Filowz

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

VOUS SOUHAITEZ ÉCOUTER L’INTÉGRALITÉ DE L’ÉMISSION ? C’EST ICI :

Les notaires sont aussi des « accompagnateurs » de créateurs d’entreprises. C’est dans le Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

Dans le Business Club de France sur BFM Business Radio

Diffusion Jeudi 5/6/14 à 21h | Samedi 7/6/14 à 7h | Dimanche 8/6/14 à 15h

Au sommaire : 

Les jeunes pousses qui en veulent ! 

Talk 1 : Winestar qui vend du vin en canette

Talk 2 : Aestus (plume rouge média) : l’art et le luxe de parler, autrement, des grandes marques

Dossiers :

Talk 3 : Reportage chez  Poly-Shape suivi d’un entretien avec Serge Soudplatoff expert PME sur les Technologies et leurs usages qui permettent de développer de nouveaux business.

Talk 4 : Les Notaires aident (aussi) les créateurs et repreneurs d’entreprises

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :

TALK 4 : LES NOTAIRES « ACCOMPAGNATEURS » DES ENTREPRENEURS avec Bertrand Ryssen

L’activité professionnelle et la famille sont intimement liées et de nombreuses questions se posent :

  • Comment concilier les projets patrimoniaux et familiaux ?
  • Comment permettre un partage équitable des richesses et promouvoir l’esprit d’entreprendre ?
  • Comment développer l’activité professionnelle sans nuire aux intérêts familiaux ?

La vie professionnelle et la vie de la famille sont jalonnées de projets, de réalisations, de réussites et d’échecs. Tous ont des conséquences, bonnes ou mauvaises, tant sur l’entreprise que sur la famille. L’anticipation et la réflexion sont nécessaires.

La réponse est contractuelle : elle consiste à établir le bon contrat au bon moment.

Créateurs et/ou repreneurs d’entreprises : Les notaires peuvent vous aider… 

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Bertrand Ryssen est notaire à Seclin et Pdt du 110e Congrès des Notaires de France qui se déroule du 15 au 18 juin prochain à Marseille sur le thème Vie professionnelle et famille : place au contrat.

Pourquoi ? Voici son édito

Le contrat permet de concilier solidarité, indépendance et pérennité de l’activité professionnelle.

• Les conventions entre époux ou concubins s’adaptent à la vie professionnelle. Quel contrat de mariage pour quelle profession ? Le Pacs serait-il le régime idéal pour partager et limiter les risques ? Peut-on aménager à l’avance les conséquences d’une séparation ? Comment partager, en couple, les richesses accumulées dans une société ?

• L’activité professionnelle menace le patrimoine familial. A l’inverse, la famille est fragile et son évolution peut mettre en péril l’outil professionnel. Comment anticiper les accidents de parcours : séparation, décès, procédures collectives, responsabilité professionnelle ?

• Le projet professionnel peut être partagé entre parents et enfants.
Comment associer les enfants à l’entreprise des parents ? Comment leur transmettre ensuite le flambeau ? Quelle gouvernance et quelles conventions dans les sociétés familiales ? Comment accompagner les enfants dans la création de leur propre projet professionnel ?

• Poussée par un nouveau projet de vie, la famille se déplace au delà des frontières. Des entreprises françaises se développent à l’étranger et des entreprises étrangères s’installent chez nous. Le sujet est d’une actualité brûlante. Quelles sont les incidences d’un changement de résidence pour la famille ? Comment intégrer dans nos formules le nouveau règlement successions ? Quels réflexes juridiques, face à une société étrangère ? Quels sont les ressorts de l’expatriation fiscale ? Trouver le juste équilibre, garantir la sécurité.


Quel est le rôle du notaire dans le processus de création d’entreprise ? En quoi ce corps de métier peut épauler un entrepreneur avant et pendant la mise en place de son projet ? La réponse avec Antoine Mouchel, depuis le Salon des Micro-Entreprises 2011. (par courrier cadres)


Exemples concrets d’intervention …

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Piscine connectée avec Magiline, LIFI (internet par la lumière) avec Oledcomm et nouvelles techno chez Velux : c’était au Business Club (podcast audio et vidéo)

Publié le Mis à jour le

C’était au Business Club de France sur BFM Business Radio

Diffusion Jeudi 29/5/14 à 21h | Samedi 31/5/14 à 7h | Dimanche 1/6/14 à 15h

Au sommaire

TALK 1 : Nouveaux modes de paiement : la révolution est en marche

TALK 2 : Avis Vérifiés : pour des vrais avis rédigés par de vrais clients sur Internet

TALK 3 : Reportage chez Magiline, pisciniste et ses piscines connectées

TALK3 et 4 : Dossier sur la domotique et la maison intelligente avec notamment les nouveautés de Velux et la 1e ampoule LIFI (Internet par la lumière)

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :

TALK 3 et 4 : Reportage Magiline |  Dossier : la maison connectée et le LIFI avec Michel Langrand, Pdt de VELUX France et Cédric Mayer Dg d’Oledcomm

Comme chaque semaine, nous partons à la découverte d’une entreprise. Cette semaine, direction Troyes pour découvrir Magiline : « Pisciniste connecté ». L’entreprise fête cette année ses 20 ans.

Reportage diffusé sur BFM TV Dimanche 12h55 – Lundi 9h55 / 21h55 et BFM BUSINESS TV Dimanche 9h58 – Lundi 7h57 / 19h57. Et depuis samedi matin sur le figaro.fr. La version audio de ce reportage est intégrée dans l’émission. 

→LE DOSSIER : MAISON CONNECTÉE ET NOUVEAUTÉS 

Avec

  • Michel LANGRAND, Pdt de VELUX FRANCE
  • Cédric MAYER, Cofondateur et DG de OLEDCOMM

VELUX

daylight-sim_001Au niveau Groupe, Velux investit chaque année 50 millions d’euros en R&D. Le fondateur  Villum Kann Rasmussen avait un tel désir d’apporter l’air, la lumière naturelle et la vue sur l’extérieur qu’il a toujours misé sur l’innovation pour atteindre cet objectif. L’innovation fait partie de l’ADN du groupe. Un exemple ? Leurs fenêtres de toit qui se ferment automatiquement.

Dès les premières gouttes de pluie, le détecteur actionne la fermeture automatique de la fenêtre. Ainsi, vous n’avez pas à courir fermer votre fenêtre aux premières gouttes de pluie et vous pouvez laisser sans problème votre fenêtre motorisée ouverte en votre absence.

Velux a aussi inventé la maison « air et lumière » qui a été l’occasion de tester grandeur nature, sur un an, avec une famille à l’intérieur cette maison « intelligente ». Reportage

—-> Nouveau concept développé spécifiquement pour l’habitat en toit plat

Composée d’une fenêtre pour toits plats et d’une coupole de protection acrylique, la fenêtre-coupole est la solution dédiée aux toits plats pour combiner lumière, ventilation, isolation thermique renforcée, amortissement des bruits d’impacts et esthétique.

OLEDCOMM

Oledcomm a mis au point la 1e ampoule LIFI. Le LIFI permet de transporter Internet par la lumière. La solution utilise des ondes électromagnétiques mais qui ne sont des ondes radio comme le WIFI.

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→Une révolution 

OLEDCOMM 1Quelle vitesse ? A cette vitesse, cent fois supérieure au wi-fi, 10 secondes suffiront pour télécharger sur son mobile un film de 1 gigabit. « Comme la lumière ne traverse pas les murs, ce dispositif garantit la sécurité absolue des transmissions dans le périmètre de la source », explique Suat Topsu, président d’Oledcomm.

Comment ça marche ? De manière binaire : l’ampoule éteinte = 0 et allumée = 1. L’ampoule clignote donc à une vitesse très rapide, l’oeil humain ne le voit pas.

Mise au point ? Cinq ans de R&D et 8 brevets déposés

→Quels usages ? 

– Internet sans fil dans les avions et sans risque de perturber les équipements de l’avion

– Internet sans fil accessible aux personnes sensibles aux ondes radios

– Internet sans fil partout ! EDF s’intéresse à cette solution. L’entreprise pourrait alors transformer ces 22 millions de points lumineux en France en relais LIFI

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– Un monde connecté ! Poursuivons le raisonnement plus et imaginons que les 14 millairds d’ampoules dans le monde transportent du LIFI ? Un monde connecté verrait alors le jour. D’ailleurs, OLEDCOMM a signé un partenariat avec la PME française SUN PARTNERS qui a créé WISIPS un panneau photovoltaïque souple et transparent qui peut se poser sur l’écran d’un téléphone mobile pour développer un terminal receveur/émetteur universel combinant leurs technologies respectives.


LE SAVIEZ-VOUS ?

En 1880 Bell, connu pour l’invention du téléphone. crée un  le photophone, c’est un appareil permettant de transmettre la lumière sur une distance d’environ 200 mètres. La voix, amplifiée par un microphone, fait vibrer un miroir qui réfléchit la lumière du soleil et Quelque 200 mètres plus loin, un second miroir capte cette lumière pour activer un cristal de sélénium et reproduire le son voulu.

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La « révolution » des modes de paiement. C’était au Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

C’était au Business Club de France sur BFM Business Radio

Diffusion Jeudi 29/5/14 à 21h | Samedi 31/5/14 à 7h | Dimanche 1/6/14 à 15h

Au sommaire

TALK 1 : Nouveaux modes de paiement : la révolution est en marche

TALK 2 : Avis Vérifiés : pour des vrais avis rédigés par de vrais clients sur Internet

TALK 3 : Reportage chez Magiline, pisciniste et ses piscines connectées

TALK3 et 4 : Dossier sur la domotique et la maison intelligente avec notamment les nouveautés de Velux et la 1e ampoule LIFI (Internet par la lumière)

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :

TALK 1 : La révolution des modes de paiement |  Avec Jean Yves Rossi, Pdt de Canton Consulting

CANTON Consulting accompagne des projets innovants dans les services de paiement : soit, côté offre, pour la création de nouvelles solutions et nouveaux acteurs, soit, côté demande, auprès de sociétés industrielles, commerciales ou de services ou d’organismes publics pour l’optimisation de leurs solutions de paiement ou la maîtrise des exigences de conformité. La formation complète naturellement cette offre de conseil. CANTON-Consulting édite la revue « NDP »- Nouvelles Dynamiques du Paiement ®- qui délivre aux professionnels, deux fois par mois, l’outil  de veille le plus complet sur les transformations engagées dans le monde du paiement. 

Réunissant des professionnels majoritairement issus du monde bancaire, des informaticiens, des juristes de haut-niveau et des spécialistes de marketing et CRM, CANTON Consulting propose des diagnostics, formations, analyses et préconisations d’optimisation par métier, mais aussi des programmes d’accompagnement, qui vont de la mise au point d’une démarche stratégique sur-mesure, jusqu’à la maîtrise d’œuvre de solutions dédiées.

La conférence PAIEMENT – INNOVATION – COMMERCE (PIC) a eu lieu le 15 mai

→QUELLES NOUVEAUTÉS ?

Le sans contact NFC

NFC-moyen-de-paiement-mobile-smartphoneLa première tendance se dessinant depuis le début des années 2000 est la démocratisation du paiement sans contact NFC (near-field communication). Utilisé exclusivement pour des petits montants (moins de 20€), cette méthode consiste à rapprocher sa carte ou Smartphone d’un terminal sans contact NFC pour effectuer la transaction. Cette dernière est immédiate et ne demande aucune confirmation. Des cartes compatibles sont aujourd’hui proposées par la majorité des établissements bancaires. Ce n’est cependant pas aussi simple côté terminal mobile : si les portables Android embarquent pour la plupart des puces NFC, du côté de la marque à la pomme rien n’est prévu. Les utilisateurs d’Iphone devront se doter d’un équipement annexe : comme par exemple une coque spéciale et donc chère (de 50 à 150 euros), ou encore des stickers compatibles NFC afin de profiter du service de paiement sans contact par mobile. Quand on sait la part importante des mobiles Apple sur le marché français, on peut ainsi être sceptique sur les opportunités de démocratisation de cette technologie.

Paiement en ligne sécurisé

Des solutions de paiement sur internet sécurisé ont fleuri ces trois dernières années avec des initiatives comme Kwixo (Crédit Agricole), Buyster ou encore Paylib (BNP Paribas, Société Générale et la Banque Postale) ou V.me (Visa) notamment. Elles permettent de sécuriser les achats en ligne en ne transmettant pas les données de la carte bancaire, celles-ci ayant été préalablement enregistrées par l’utilisateur au sein du service. Plus besoin de sortir la carte, en quelques clics, l’achat est payé. Alternative à l’américain Paypal, Paylib peut rassurer certains clients réticents car le service est directement géré par des banques et les opérations apparaîtront dans le relevé de compte au même titre qu’un virement classique. Les commerçants partenaires sont pour le moment limités mais des grands noms intègrent petit à petit les protocoles à leurs sites comme voyages-sncf.com ou encore vente-privée.com. Pour s’élever au rang de standard du paiement en ligne, Paylib devra jouer la carte de la vocation multi-bancaire afin de faire adopter ce système par d’autres banques.

Moyens de paiement biométriques : (Ne) Souriez (pas), vous avez payé

Le futur est là et l’entreprise finlandaise UNIQUL l’a bien compris en proposant le premier système de paiement par reconnaissance faciale : plus besoin de portefeuille, carte bancaire ou téléphone portable, votre visage suffit. Lunettes, jumeaux, masques, mauvaise luminosité…son créateur Aarne Pyulze affirme avoir pris en compte tous les enjeux liés à la technologie. Une autre innovation de rupture soutenue par la banque Accord (groupe Auchan) et son partenaire Natural Security est le paiement par veine. Ce ne sont pas les empreintes digitales du client qui sont utilisées mais l’afflux sanguin de son doigt. La Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) a autorisé ce système, rassurée par l’absence de stockage des données ailleurs que sur la carte de l’acheteur. Sur le même principe Fujitsu développe le PulseWallet, combinant paiement par paume et portefeuille numérique.

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Services mobiles d’encaissement : vous prenez la carte ?

Gérer sa TPE (très petite entreprise) à partir d’un Ipad, Iphone ou d’un terminal Android ? C’est le défi que s’est imposé Jack Dorsey le créateur de Twitter. Il a ainsi créé Square, une plateforme permettant aux petits commerces d’accepter les cartes de crédits. Pour le moment uniquement disponible aux États-Unis, Canada et Japon, Square se matérialise par un lecteur de cartes à brancher sur la prise jack du terminal récepteur et une application mobile permettant de gérer les transactions. La carte est lue, un montant est entré, une signature est demandée et la transaction est effectuée. Même si Square est de loin le plus connu avec ses 15 milliards de dollars de transactions et la notoriété de son créateur, il n’est pas le seul le seul acteur sur ce marché : Monem Mobile, Smart TPE, Dilizi en France ou Payleven en Europe par exemple.

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Tous ces nouveaux moyens de paiement posent cependant la question du respect de la vie privée et de la sécurité. Des problématiques sur lesquelles se penche avec attention la CNIL, particulièrement sur les solutions de paiement biométriques. Frilosité du public, effets de bords flous, il est encore trop tôt pour savoir si les technologies présentées ici seront rapidement exploitées en masse ou si le billet de cinq euros a encore de très beaux jours devant lui…

Plus d’infos ICI


→POUR EN SAVOIR PLUS

Les tendances en matière de paiement :

Paiement peer-to-peer par portefeuille mobile

Les méthodes de paiement alternatives ont besoin d’une masse critique d’utilisateurs pour être viables. Le moment semble opportun pour les approches mobiles. Ainsi les porte-monnaie mobiles accèdent au marché des services de paiement. Le paiement peer-to-peer, c’est-à-dire les solutions d’envoi électronique direct de sommes d’argent à d’autres personnes, est de plus en plus souvent intégré. En 2014, de nouvelles start-up proposant des applications correspondantes vont apparaître sur le marché et offrir leurs solutions aux fournisseurs de services de paiement. Pour tous, la difficulté majeure est de garantir la sécurité des données des acheteurs: les transactions effectuées via un téléphone portable doivent aussi remplir le standard de sécurité PCI-DSS.

Micropaiement

Les micropaiements ne sont pas encore particulièrement intéressants pour le commerce en ligne: les coûts d’une seule transaction de paiement peuvent être disproportionnés par rapport à la valeur de la marchandise. Jusqu’ici, aucune solution ne s’est encore imposée. Des opérateurs de téléphonie mobile aux offres telles que Click & Buy et Paypal ou d’autres solutions à l’échelle nationale, toute une série de nouvelles options se dessinent en matière de micropaiement, du moins pour le commerce en ligne. Pour les commerçants, elles sont synonymes d’avantage concurrentiel grâce à une amélioration de leur image et de hausse des ventes grâce aux achats spontanés.

Authentification biométrique

Apple et Mastercard misent depuis cette année sur les données biométriques pour authentifier les services de paiement. Le prestataire de services de paiement en ligne Paypal teste actuellement une variante novatrice dans le domaine du paiement sans numéraire, à savoir le paiement par reconnaissance faciale. En 2014, de nouvelles offres de ce type verront le jour, de même que de nouveaux prestataires qui les développeront pour le marché de masse.

Monnaie Virtuelle : Bitcoin 

Bitcoin est un système de transfert et de vérification de propriété basé sur un réseau décentralisé de pair à pair sans aucune autorité centrale. L’application initiale du réseau Bitcoin est un système paiement électronique dont le bitcoin est l’unité de compte. Bitcoin fonctionne avec un logiciel et un protocole qui permet aux utilisateurs d’émettre des bitcoins et de gérer les transactions de façon collective et automatique. En tant que protocole libre (code source ouvert), il permet également une inter-compatibilité des logiciels et services qui l’utilisent. En tant que monnaie Bitcoin est à la fois un intermédiaire de paiement et une réserve de valeur. 

→QUI ACCEPTE LES BITCOINS ?

Oui. Il y a un nombre croissant d’entreprises et d’individus qui se servent de Bitcoin. Cela inclut des entreprises sur rue et des points de vente tels que des restaurants, des appartements, des cabinets d’avocats et des services en ligne populaires tels que Namecheap, WordPress, Reddit et Flattr. Bien que Bitcoin reste un phénomène relativement nouveau, il témoigne d’une croissance rapide. À la fin du mois d’août 2013, la valeur de tous les bitcoins en circulation a dépassé 1,5 milliard $ US avec des millions de dollars échangés quotidiennement en bitcoins. (Source : bitcoin.org)

Voir la liste ici

→COMBIEN VAUT UN BITCOIN ?

Il y a une bourse qui définit quotidiennement le prix en euros d’un Bitcoin. Le 27 mai 2014, sa valeur était de 422,00 euros pour un bitcoin. Attention le Bitcoin a atteint les 600 euros ! Attention la monnaie est très volatile.

→COMMENT PAYER EN BITCOINS ? 

Effectuer des paiements avec Bitcoin est plus facile que de faire des achats à l’aide d’une carte de débit ou de crédit, et les paiements peuvent être reçus sans avoir de compte commercial. Les paiements s’effectuent à l’aide d’un logiciel portefeuille, soit sur votre ordinateur ou sur votre téléphone portable, en entrant l’adresse du destinataire, le montant à payer et en appuyant sur envoyer. Pour faciliter la saisie de l’adresse du destinataire, plusieurs portefeuilles peuvent obtenir l’adresse en scannant un code QR ou en approchant deux téléphones dotés de la technologie NFC.

Il existe aussi des applications comme Paymium

Paymium répond à deux besoins : comment acheter et vendre des Bitcoins ? Et comment accepter un paiement en Bitcoin et le convertir immédiatement en Euro ?

Nous apportons une solution simple et sécurisée pour l’achat et la vente de Bitcoin à travers la seule place de marché européenne travaillant en partenariat avec un établissement de paiement agréé. (source frenchWeb)

→ATTENTION : BITCOIN OU PAS, FAUT DÉCLARER SES REVENUS AU FISC

Bitcoin n’est pas une devise officielle. Ceci étant dit, la plupart des juridictions exigent que vous payiez des impôts sur le revenu, les ventes, les salaires et les gains en capital sur tout ce qui a de la valeur, incluant les bitcoins. Il est de votre responsabilité de vous assurer de respecter les impôts, les mandats légaux et les réglementations émises par votre gouvernement et / ou vos municipalités locales.

→BITCOIN : UNE MONNAIE D’AVENIR ?

Jeudi 5 novembre 2013, la banque de France s’est fendue d’une note avertissant les utilisateurs des dangers du Bitcoin, qui représente un « risque spéculatif certain ». Et elle n’est pas la seule. Partout dans le monde, autorités financières, banques centrales et gouvernements ont tenu à exprimer leurs craintes face à la monnaie virtuelle, à l’image de l’autorité bancaire européenne et de la banque centrale de Chine par exemple. Les défauts et risques intrinsèques au Bitcoin en font une monnaie à risque. En savoir plus ICI

→POUR EN SAVOIR PLUS ? LA MAISON DU BITCOIN À PARIS 

Située au 35 rue du Caire à Paris, La maison du Bitcoin est un espace de 220m2 dédié au Bitcoin créé par et pour les entrepreneurs passionnés des cryptomonnaies. En savoir plus ICI

Big data : quel marché ? Avec Etalab et Prédicsis. C’était dans le Business Club (podcast vidéo et audio)

Publié le Mis à jour le

C’était dans le Business Club de France sur BFM Business Radio

Diffusion Jeudi 22/5 à 21h | Samedi 24/5 à 7h | Dimanche 25/5 à 15h

Au sommaire:

Talk 1 : FLORAJET : Un bouquet de  fleurs, cadeau n°1 pour la fête des mères.

Talk 2 : SMUGGLER : le fabricant français de costume lance le costume qui protège du rayonnement du téléphone mobile

Talk 3 et 4 : Reportage chez Locarchives suivi du début sur les données. Comment les big-data publiques et privées sont utilisées ? Big Data : mode d’emploi.

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20140522_club_0.mp3]

TALK 3 et 4  | Archives, données, big-data : mode d’emploi

Comme chaque semaine, nous nous rendons dans les locaux d’une entreprise. Cette semaine nous sommes chez Locarchives. Voici un film de présentation de l’entreprise Locarchives.

Notre reportage sera diffusé (en vidéo bien-sûr) sur BFM TV Dimanche 12h55 – Lundi 9h55 / 21h55 et BFM BUSINESS TV Dimanche 9h58 – Lundi 7h57 / 19h57. Et dès samedi matin sur le figaro.fr. La version audio de ce reportage est intégrée dans l’émission. 

→LE DÉBAT : BIG-DATA. POURQUOI FAIRE ? 

Dématérialiser, stocker, gérer, exploiter des millions voire des milliards de données… Comment faire et surtout pourquoi le faire ? 

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Avec :

→Henri Verdier – Directeur d’Etalab. Service placé sous la responsabilité du Premier Ministre, dont l’objectif est l’ouverture et le partage de ces données publiques.

DERNIÈRE MINUTE : HENRI VERDIER NOMMÉ CHIEF DATA OFFICER DE LA FRANCE 

La France avance dans la démocratisation de l’accès aux données publiques et devient le premier Etat européen à mettre en valeur ses «datas» comme de nombreuses administrations publiques le font déjà aux Etats-Unis. Marylise Lebranchu, ministre de la Décentralisation, de la réforme de l’Etat et de la Fonction publique, a annoncé mercredi 21 mai 2014 à l’issue du Conseil des ministres la nomination de Henri Verdier au poste d’administrateur général des données (chief data officer). (Extrait : Le Parisien)

→Jean-Louis Fuccellaro, Président fondateur de Predicsis, l’entreprise qui « fait parler les données ».
  • Activité: spécialiste solutions de prédiction des comportements des consommateurs et des internautes
  • Lieu: Paris et Lannion
  • Date de création: juillet 2013
  • Effectif: 15. Prévisions d’embauches : 15 personnes supplémentaires cette année

→ETALAB

imgres-3Etalab a développé une nouvelle version du portail d’open data français : « data.gouv.fr », qui a héberge de nombreuses données publiques, inaugurée le 18 décembre 2013. Cette version, qui autorise les citoyens à enrichir les données publiques où à partager leurs propres données, a été qualifiée par le blog TechPresident de « première mondiale ».

En 2020 l’ensemble des données qui seront mises en ligne représenteront 50 zetabytes. Ces «Big Data» représentent une masse d’informations précieuses si elles sont bien utilisées. Amazon a prouvé que le modèle était vertueux (43% de son CA viendrait de son moteur de recommandation).

1 zetabyte = 1 zetaoctet = 1 000 000 000 000 000 000 000 octets ! 

En les mettant en libre service, l’association des éditeurs de logiciel parlait de la création de 10 000 emplois directs uniquement dans la gestion et l’utilisation des open-données ! 

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Henri Verdier présentait Etalab, l’établissement chargé de la plateforme d’open-data du gouvernement français, dont il est le directeur, lors du séminaire international GE90, qui avait lieu à l’UTC.

→LE MARCHÉ DES DONNÉES


DERNIERE MINUTE 

Selon une étude réalisée par IDC pour Microsoft, le big data représenterait une véritable mine d’or pour les entreprises. L’observatoire estime à 54 milliards d’euros les revenus que pourrait générer une exploitation avancée des données sur les quatre années à venir.


→Selon le cabinet Transparency Market Research, le chiffre d’affaires du marché du Big Data devrait atteindre cette année 8,9 milliards de dollars. Il devrait connaître une croissance annuelle proche des 40% dans les prochaines années pour atteindre en 2016 près de 24,6 milliards de dollars de chiffre d’affaires.

De son côté, IDC table en 2016 sur un chiffre d’affaires de 23,8 milliards de dollars.

MarketsandMarkets évalue le marché Big Data en 2013 à 14,87 milliards. Selon ce cabinet, ce segment informatique devrait connaître une progression annuelle de 26%, pour atteindre en 2018 les 46,34 milliards de dollars. 

Quant à ABI Research, qui intègre dans le périmètre de son étude du marché Big Data non seulement les logiciels mais également les services, il évalue ce marché à 31 milliards de dollars en 2013 et à 114 milliards de dollars en 2018, soit une progression annuelle de 29,6%.

→COMMENT UTILISER CES DONNÉES ? 

Etalab a organisé les  Data connexions… et là,  on pouvait voir des idées simples d’exploitations de ces données…

Quelques exemples : 

 VroomVroom.fr  

Le site propose de comparer les auto-écoles pour aider les aspirants conducteurs à la décision. La plateforme repose sur les taux de réussite dans chaque auto-école, données disponibles dans les préfectures, mais assez difficilement accessibles puisque non photocopiables, ni photographiables. Les créateurs du site se sont donc rendus dans une dizaine de préfectures faire le relevé de notes à la main… Le site, qui doit encore se développer dans les mois qui viennent, annonce par exemple que le taux de réussite, pour la première tentative d’examen, est estimé à Paris à 44 % et que seules six auto-écoles y ont un taux de réussite supérieur à 60%, alors que ce même taux est de 65 % en Bretagne.

Tranquillien 

Dans le domaine des transports, une autre application a été primée. Développée avec la SNCF par snips, Tranquilien utilise des algorithmes prédictifs moulinant les données ouvertes, les remontées des utilisateurs et d’autres données comme la météo pour prévoir le taux de remplissage des trains de banlieues aux usagers.

Handistrict : une carte et une base de données sur l’accessibilité aux handicapés. 

Il s’imagine comme un moyen simple pour les handicapés de connaître les endroits accessibles ou non, ainsi que pour les institutions d’avoir une base de données informée et de qualité à leur disposition, pour les réutiliser librement. Cap133, mention spéciale du jury, qui récupère de son côté l’ensemble des informations sur les marchés publics en France pour rendre visible l’ensemble des marchés publics et faciliter ainsi l’analyse de marché pour les vendeurs, entre autres missions.

Ces exemples sont autant d’opportunités de nouveaux business… 

→PREDICSIS

imgres-1Prédicsis a choisi d’exploiter une partie des données pour proposer aux marques des informations précises sur les consommateurs et internautes…

« Notre technologie est basée sur des machines apprenantes. Il nous aura fallu dix ans pour la développer dans les laboratoires d’Orange, avec une équipe d’une 20 chercheurs ». L’entreprise qui commercialise sa solution en SaaS et en cloud, cherche à élargir ses frontières et vise de nouveaux clients en Europe et aux Etats-Unis. Elle devra pour cela affronter la concurrence de nombreux acteurs qui se positionnent sur ce marché estimé à plusieurs milliards de dollars. On pense notamment à Data Publica ou BigML outre-Atlantique. Mais « notre technologie est nativement en big data » affirme M. Fuccellaro.


Prédicsis. Reportage Le Télégramme

→POURQUOI LA FRANCE NE DOIT RATER LE « TRAIN » DU NUMÉRIQUE ? 

Henri Verdier est également co-auteur (avec Nicolas Colin) de «L’Âge de la Multitude, Entreprendre et gouverner après la révolution numérique» en 2012, avant de diriger Etalab … Extrait : 

Ce qui est en jeu, dans l’économie numérique, c’est l’avenir de notre pays : notre croissance, nos emplois, nos services publics, notre protection sociale.

Si nous réussissons la transition numérique de l’économie française, alors nous resterons l’un des pays les plus développés du monde ; si, au contraire, nous échouons, nous devrons renoncer à notre modèle social et deviendrons progressivement,  pour les Etats-Unis ce que les anciennes colonies françaises ont été pour la France prospère des Trente glorieuses : une source de matière première (dans l’économie numérique = de la R&D et des données) et un simple marché de débouchés où plus aucune entreprise ne paiera d’impôts – Les entreprises étrangères parce qu’elles n’auront même pas besoin de s’établir sur notre territoire pour y faire des affaires ; les entreprises françaises parce que leurs marges seront anéanties par de vains efforts de compétitivité.

Withings, Kolibree et les autres… La France a de formidables talents dans les objets connectés. C’est dans le Business Club (podcast audio et vidéo)

Publié le Mis à jour le

C’était dans Business Club sur BFM Business Radio

Diffusion Jeu 15/5/14 à 21h | Sam 17/5/14 à 7h | Dim 18/5/14 à 15h

Talk 1 : « Avec E-Loue, tout se loue »

Talk 2 : AwoX invente l’ampoule LiFi (ampoule connectée son et lumière)

Talk 3 : Reportages chez Withings, spécialiste des objets connectés pour notre bien-être !

Talk 4 : Dossier Les objets connectés : un marché énorme, des opportunités énormes pour les entrepreneurs français

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20140515_club_0.mp3]

TALK 3 : Reportage chez Withings
Talk 3 & 4 Dossier : le marché des objets connectés

Comme chaque semaine, nous partons à la rencontre de chefs d’entreprise, dans leurs locaux pour mieux connaitre et comprendre leur activité. Cette semaine, nous nous rendons chez Withings, concepteur et créateur d’objets connectés pour notre santé et bien-être ! Un aperçu, rapide, des produits Withings grâce à cette vidéo produite par la société.

Et son dernier produit « l’Aura » 

 

Withings

« Aura » vous aide à trouver le sommeil plus rapidement, à mieux dormir et à vous réveiller « de bon poil ».

Le produit se compose de deux éléments : une lampe et un capteur. Ce dernier, placé sous le matelas a pour rôle d’identifier les éléments qui perturbent le sommeil : le rythme cardiaque, la respiration, les mouvements et les phases de sommeil. Ces informations sont récupérées par la lampe qui diffuse alors une lumière douce et une musique d’ambiances en adéquation avec les étapes du sommeil.
L’Aura sera commercialisée prochainement au prix de 299€.

Notre reportage diffusé sur BFM TV Dimanche 12h55 – Lundi 9h55 / 21h55 et BFM BUSINESS TV Dimanche 9h58 – Lundi 7h57 / 19h57. Et dès samedi matin sur le figaro.fr

→Le dossier Objets connectés : marché énorme et énormes opportunités ! 

Avec :

Luc Bretones, Vice Président de l’Institut G9+ et Directeur du Technocentre d’Orange

Thomas Serval, Président de Kolibri (créateur de la première brosse à dents connectée)

La France a toutes les cartes en mains pour devenir leader européen, voire mondial des objets connectés. Ce marché estimé en 2020 à 15 milliards d’euros représente beaucoup d’opportunités de business pour les concepteurs mais aussi pour notre industrie qui peut, grâce à ces nouvelles technologies se lancer dans un vaste programme de modernisation, dont elle a  bien besoin. Au delà de cette nouvelle économie connectée, nous mesurons ici comment les nouvelles technologies rendent désormais service aux personnes pour leur bien-être, leur santé, leur confort… Nous voulons ici démontrer que nous entrons, grâce à ces objets utiles, dans une nouvelle révolution et une nouvelle économie connectée qui va toucher touts les secteurs d’activités, tous les pans de notre économie. 

L’Institut G9+, un think Tank spécialisé notamment sur les marchés numériques du futur et notamment celui des objets connectés nous rappelle que nous avons, en France, les moyens de devenir des leaders mondiaux. De nombreuses entreprises françaises se sont spécialisées dans ce domaine aujourd’hui. Il faut dire qu’elles ont souvent plus de succès aux US qu’en France d’où, peut-être, le cri d’alarme du G9+ dans son premier livre blanc avec ce premier conseil Debout ! La nécessaire prise de conscience par les décideurs politiques et les acteurs économiques de la formidable opportunité que représente l’Internet des objets pour la France qui a toutes les cartes en main pour devenir LE leader européen de l’objet communicant. 

Vous pouvez lire ou relire les propositions du G9+ (Version 1) ici : nouveaux eldorados de l economie connectee

Kolibree : la première brosse à dents connectée ! Nous vous avons déjà parlé de cet objet (le sujet est ici) Aujourd’hui les pré-ventes ont commencé sur Internet ici

Kolibree

Origine de l’idée : Thomas Serval, ancien de Google et de Microsoft, a une petite fille. Et comme beaucoup de petites filles, elle ne comprend pas vraiment l’intérêt de se brosser les dents matin et soir. Pour la motiver, son papa, créateur en série de start-up (la plus récente étant Radioline), a eu l’idée de mettre un peu d’électronique dans sa brosse à dents électrique. C’est ainsi qu’est née « Kolibree », la première brosse à dents connectée qui analyse les habitudes de son propriétaire pour l’inciter à améliorer son nettoyage de façon ludique.

Questions | ITespresso.fr   

Pour cette cuvée 2014 du CES, on a vu une délégation importante de sociétés françaises dédiées aux objets connectés (Withings, Parrot, Netatmo…). Comment expliques-tu cette touche française ?

Thomas Serval :  Il y a quinze ans, quelques entrepreneurs ont été des pionniers du Bluetooth en France. Eric Carreel, Henri-Nicolas Olivier, Henri Seydoux, et moi, avions créé à l’époque le Scatternet France Forum [association destinée aux entreprises qui développent leurs activités autour de la technologie sans fil Bluetooth, ndlr]. C’est un savoir-faire acquis et accumulé par une génération d’entrepreneurs. Les objets connectés nécessitent également une fédération d’ingénieries spécifiques (logiciels, systèmes embarqués, plateformes, design…). Les ingénieurs français sont les mieux préparés à cela dans le monde en raison de leur polyvalence. Honnêtement, je ne vois pas de différences importantes en termes de savoir-faire entre un Withings et un Nest. Mise à part le fait que Nest est localisé dans la Silicon Valley.

L’innovation est un terme à la mode. Mais qu’en est-il sur le terrain ?

Il est exact que le terme d’innovation comme celui de développement durable sont très à la mode et font figure de tartes à la crème. Concrètement, il n’y a pas de croissance économique sans innovation et en France comme ailleurs, elle n’a jamais cessé. La France est un des pays qui déposent le plus de brevets. Mais dans un monde ouvert où la concurrence internationale est acharnée, nous sommes un petit pays qui est en train de se spécialiser. 

 

Lafourchette.com et l’innovation commerciale grâce aux nouvelles technos : c’était le dossier du Business Club (podcast audio et vidéo)

Publié le Mis à jour le

Dans le Business Club de France sur BFM Business Radio

Diffusion Jeu 8/5/14 à 21h | Sam 10/5/14 à 7h | Dim 11/5/14 à 15h

Au sommaire :

Talk 1 : Le radiateur-ordinateur de Qarnot

Talk 2 : Marlette: les kits de pâtisserie bio… qui se vendent comme des petits pains!

Talk 3: Reportage | Lafourchette.com

Talk 3 & 4 : Dossier : L’innovation commerciale par les nouvelles technologies. Inventer de nouveaux business, améliorer ses méthodes de vente

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20140508_club_0.mp3]

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Talk 3 : Reportage Lafourchette.com Comme chaque semaine, nous partons à la rencontre d’entrepreneurs pour recueillir leurs impressions, découvrir leurs locaux… Cette semaine nous allons découvrir comment Lafourchette.com a converti les restaurateurs au numérique, comment Internet est un levier de business pour ce secteur.

 

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Reportage diffusé sur BFM TV Dimanche 12h55 – Lundi 9h55 / 21h55 et BFM BUSINESS TV Dimanche 9h58 – Lundi 7h57 / 19h57. Et dès samedi matin sur le figaro.fr

— DERNIÈRE MINUTE! TRIPADVISOR rachète LA FOURCHETTE —

La référence américaine du tourisme en ligne s’apprête à racheter LaFourchette, le site français de réservation de restaurant en ligne, apprend-on ce mercredi 7 mai. La pépite mise sur la renommée de TripAdvisor pour grandir. (…) Le montant de l’opération n’a pas été dévoilé.
LaFourchette est une de ces success story de l’e-commerce français. Le principe: réserver une table dans un restaurant en quelques clics. Le site répertorie plus de 12.000 établissements en France, en Espagne et en Suisse. (…) Mais le portail compte aller beaucoup plus loin grâce à la notoriété de son nouveau propriétaire, TripAdivsor. D’ailleurs, les deux sites collaborent déjà depuis le début de l’année. La direction de LaFourchette y voit un moyen de se déployer « de manière agressive sur de nouveaux marchés ». [NDLR] La transaction se situerait entre 100 et 120 millions de dollars.  (Source: BFMTV.COM)

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Talk 3 & 4 : Le Dossier: Le numérique au service des nouveaux business: mieux vendre, fidéliser ses clients, conquérir de nouvelles parts de marché grâce à Internet. Avec Evelyne Platnic-Cohen et Juan Hernandez (L’Accélérateur)

Ce dossier est en partie filmé:

photo

 

 


 

EPlatnicEVELYNE PLATNIC-COHEN, Présidente fondatrice de Booster Academy, dont la mission consiste à entraîner tous ceux qui veulent développer leur pouvoir de vendre pour muscler leur impact et leurs performances.

BOOSTER ACADEMY EN CHIFFRES:

CA : 2,5 millions en 2012 (2,165 millions en 2011) – objectif : 3,5 millions en 2013
Créé en 2004
Siège social Paris 8 Centres à Paris, Lille, Bordeaux et Lyon
Effectif : 17

Booster Academy garantit une augmentation du business de 20 à 200 %. La société a été rentable dès la première année et a connu une croissance de 15 % par an. Sa méthode est bien rodée : évaluation, simulation, jeux de rôles et coaching. Chaque candidat est préparé de façon personnalisée et intensive en l’espace de six demi journées en moyenne. Dans un premier temps, le niveau de vente des candidats est évalué sur une grille de 1 à 12. Chacun achète les niveaux, dont il a besoin pour devenir un « vendeur d’élite ». On apprend, entre autres, que vendre, ce n’est pas parler, mais d’abord écouter et poser des questions. Comptez entre 1 000 et 3 500 euros pour obtenir un niveau. Une somme non négligeable, mais Booster Academy se différencie en promettant des résultats. « Il y a une augmentation immédiate du business de 20 à 200 % », assure Evelyne Platnic Cohen. Parmi les clients d’Evelyne Platnic Cohen, il n’y a pas que des grands comptes. 50% de l’activité concerne « Mr tout le monde », entrepreneur, vendeur, cadre. Présente au cœur des grandes villes de l’Hexagone, Paris, Lille, Bordeaux, Lyon, Evelyne Platnic Cohen, propriétaire à 95% de sa société, déborde d’ambitions et de projets. Elle envisage maintenant d’exporter son concept à l’international avant 2015. « Ces règles et le sens dans lequel on doit maintenir un entretien de vente, sont identiques partout dans le monde », précise-t-elle. Source: La Tribune

Les « bons plans » d’Evelyne Platnic-Cohen 

→Get+ identifie les visiteurs anonymes de votre site web pour améliorer votre notoriété et votre lead generation.

Logo get+Get+ est une offre de Gestion des Relations Webmarketing B2B. Cette solution permet d’identifier et de tracker c  chaque visiteur professionnel de son site Internet, même ceux n’ayant pas laissé leurs coordonnées, de les  qualifier et d’enrichir automatiquement la base de données de l’entreprise en y implémentant de nombreuses  informations pour des relances d’une efficacité redoutable. www.getplus.fr

→Incenteev, le 1er réseau social conçu pour les forces de vente 

logo bon encare-08

Incenteev est un éditeur de logiciel qui développe le premier réseau social d’entreprise conçu pour renforcer l’efficacité des équipes commerciales et marketing. Cet outil innovant et ergonomique combine efficacement toutes les fonctionnalités nécessaires pour augmenter la productivité et la performance commerciale au sein d’une entreprise. 

La société a développé cette plateforme dans le but d’aider les entreprises à relever leurs grands défis de management et d’organisation. 

→INES CRM : le leader français des logiciels de gestion de la relation client (CRM) en mode SaaS dédiés à la performance commerciale, propose sa suite d’applications web destinée à l’amélioration des processus de vente, du marketing et du service client. www.ines.eu

→1er site français de matching

Logo MeteojobMeteojob est une société de recrutement, devenue en 3 ans l’un des leaders français grâce à sa technologie de pointe. Avec plus de 2,5 millions de visiteurs par mois, Meteojob est également le premier site privé en nombre d’offres d’emploi. Meteojob propose à ses clients un ensemble de services complémentaires : la diffusion d’offres d’emploi sur Internet, des outils de communication RH et une activité de cabinet de recrutement.

 →Primeum: spécialiste de la rémunération variable – Fabricant de motivation 

Logo Primeum

L’ambition de Primeum depuis 20 ans est de fournir à ses clients des solutions globales centrées sur la rémunération variable, de l’audit à la mise en oeuvre en passant par la conception de dispositifs efficaces, contrôlés et pérennes.

Notre offre globale, du diagnostic à la conception de nouveaux modèles, associée à nos logiciels . d’aide à la décision et à notre pôle « communication et pilotage » nous permettent d’accompagner nos clients dans la mise en oeuvre des dispositifs jusqu’au calcul précis et exhaustif des primes, analyses et tableaux de bords associés. www.primeum.com

→Trouvez vos prospects grâce au 1er réseau communautaire du développement commercial

logo salezeo

Salezeo est un logiciel SaaS qui permet d’améliorer la productivité et l’efficacité de la prospection commerciale. L’innovation de notre solution repose sur l’association d’un CRM et d’une base de données B2B collaborative de plus de 750 000 contacts. Cette base de données est construite par une communauté d’utilisateurs de plus de 10 000 membres qui échangent et mettent à jour les contacts professionnels. Nous la vérifions et l’enrichissons automatiquement avec de l’information économique et sociale collectée sur le web. Grâce à Salezeo, les commerciaux démarchent les prospects en fonction de leurs besoins et de leur actualité. La qualité et l’efficacité de la prospection s’en trouvent décuplées www.salezeo.com

→eGeo est une solution cloud développée par Siliga. eGeo, l’intelligence géographique – maîtrisez la  géographie pour vendre mieux.

egeo Siliga développe et met en place des ERP agiles tels que eGeo : maîtrisez la  géographie pour vendre mieux. eGeo est une application cloud qui vous permet  de visualiser, analyser et exploiter  géographiquement vos données pour améliorer  votre performance opérationnelle.  Les caractéristiques de notre solution sont : une technologie unique de  visualisation de vos données,  une utilisation intuitive, des simulations avec  des résultats en temps réel et une rapidité de mise en place. Sous eGeo, soit vous pouvez utiliser vos propres données, soit nous pouvons mettre à disposition différentes bases de donnéesà travers le service eGeo data. www.siliga-egeo.com

→Faites de votre signature email un vrai relais de communication et de croissance! 

logo tikilabsTiki Sign est LA signature professionnelle qui génère des leads et des ventes aditionnelles en communiquant en permanence le bon message avec la bonne charte graphique par canal de confiance: vos collaborateurs. Elle vous permet non seulement de booster votre visibilité mais également de remonter dans les résultats Google. Résultats : 20% de clics à la 1ere vue soit 10 fois plus qu’une signature classique.www.tikimee-signaturecard.com

→Webmecanik: le logiciel d’automatisation de la relation client

La société Ikalia propose Webmecanik, une solution de Marketing Automation en mode SaaS qui coordonne enfin marketing et commerciaux. Webmecanik est un outil de segmentation qui permet d’automatiser, de façon extrêmement intelligente, les scénarios de conversation entre l’entreprise et ses cibles et ainsi, de maximiser le ROI de chaque action. 
• www.webmecanik.com


 

JuanHernandezJUAN HERNANDEZ, Cofondateur de L’Accélérateur

Créé en 2012 à Paris, l’objectif était de fonder le « Y Combinator » français.

Y Combinator est une entreprise américaine de financement précoce de startups, créée en mars 2005. (Y Combinator fournit un capital d’amorçage, des conseils et des mises en relation au cours de deux programmes annuels de 3 mois. En échange Y Combinator prend en moyenne 6 % des capitaux de la société).

FONCTIONNEMENT DE L’ACCÉLÉRATEUR

Programme d’accélération intense de 4 mois, « à volonté », à l’issue duquel l’entreprise accélérée pourra « pitcher » devant des investisseurs, l’idée étant de boucler leur 1er tour de table à la fin de cette période d’accélération. L’accompagnement ne concerne pas la mise en commun de moyens, ou de locaux (comme dans les autres incubateurs), mais des conseils sur l’amélioration du business, sur la posture entrepreneuriale, la stratégie de financement et la levée de fonds. Les dirigeants de l’Accélérateur sont dédiés 100% à cette activité, ce ne sont pas des mentors qui font ça en plus d’une activité annexe.

Investissement de 10K

Soutenu par 4 Venture Capitalists : OTC, Partech, Isai (Jean-David Chamboredon), Jaina

CRITÈRES DE SÉLECTION

  • Plutôt des projets numériques
  • Au moins une équipe de 2 personnes
  • Projet déjà bien avancé, arrivé à maturité idéale pour levée de fonds

L’Accélérateur a déjà accompagné 18 sociétés, avant tout situées à Paris, pour des raisons de proximité. La liste : http://www.laccelerateur.net/liste-startups-de-l-accelerateur

But : jusqu’à une centaine d’entreprises dans les 5 années à venir (soit 20 à 24 par an).

 

A quoi ressemblera l’entreprise du futur? C’était dans le Business Club ! (podcast)

Publié le Mis à jour le

C’était dans le Business Club de France sur BFM Business Radio

Diffusion Jeu 1/5/14 à 21h | Sam 3/5/14 à 7h | Dim 4/5/14 à 15h

Au sommaire :

Talk 1 & 2 : L’écrivain Alexandre Jardin fait bouger la France avec : Bleublanczèbre.fr

Talk 3 : Reportage | AOS STUDLEY

Talk 3 & 4 : Dossier : A quoi ressemblera l’entreprise du futur? Nouveaux modes de management, économies d’énergie, nouveaux outils…

Pour écouter, réécouter et télécharger l’émission :

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20140501_club_0.mp3]

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Talk 3 : Reportage AOS STUDLEY

Comme chaque semaine, nous partons à la rencontre d’entrepreneurs pour recueillir leurs impressions, découvrir leurs locaux… Cette semaine c’est chez AOS STUDLEY, spécialiste de l’immobilier et de l’aménagement d’entreprise, que nous irons, pour découvrir les nouvelles tendances de l’organisation matérielle et managériale des entreprises.

AOS

Reportage diffusé sur BFM TV Dimanche 12h55 – Lundi 9h55 / 21h55 et BFM BUSINESS TV Dimanche 9h58 – Lundi 7h57 / 19h57. Et dès samedi matin sur le figaro.fr

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Talk 3 & 4 : Le Dossier: Nouvelle organisation d’entreprise, mesures de sécurité renforcées, bien-être au travail: comment travaillerons-nous demain ?
Avec Viviane Strickfaden (VS Management) et Maximilien Rouer (Greenflex)

Ce dossier est en partie filmé:

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vivianestrickfadenFondatrice de VS Management – cabinet indépendant de conseil – en 2012, Viviane Strickfaden exerce en tant que coach, consultant en management et en organisation, formatrice.

Spécialiste du management et des démarches innovantes de changement, elle intervient régulièrement sur des projets de transformation en gardant une capacité d’action auprès des dirigeants comme auprès des équipes sur le terrain.
Elle conçoit et anime des programmes de développement managérial et de pilotage du changement accompagnée par son réseau de consultants seniors et de coachs.
Elle a été formée à différents outils d’analyse stratégique et d’approche systémique des organisations, de communication… Son expérience de manager et de dirigeant depuis près de 20 ans en entreprise lui donne des outils proches du quotidien de ses clients.

"Le confort des personnes est pour moi un des leviers de la performance économique. L’enjeu de l’innovation et de la créativité et l’exploitation des ressources créatives de l’entreprise est de plus en plus cruciale en cette période de profonds changements".

MaximilienRouerMaximilien Rouer est Directeur Général Délégué de Greenflex.

L’entreprise est une SSDD : société de services en développement durable. En quatre ans, la petite start-up de désormais soixante salariés a séduit 350 clients, principalement des grands groupes et des ETI. « La performance environnementale fait aujourd’hui partie intégrante de la stratégie d’expansion d’un grand nombre d’entreprises. Nous leur proposons une offre globale regroupant le conseil stratégique en développement durable, la mise en place de solutions technologiques et la création d’outils de reporting leur permettant de mesurer leur retour sur investissement ».

"Dans le secteur de la distribution, la marge est de l’ordre de 2%, incluant un cout énergie de 1%. Si on est capable d’améliorer cette consommation énergétique, le résultat net change du tout au tout. Beaucoup de business models sont impactés par l’énergie. On dispose aujourd’hui de leviers extraordinaires liés aux nouvelles technologies avec des outils de pilotage à distance en temps réel, qui permettent de gérer 10 à 40 sites basés aux 4 coins du monde. Grâce aux nouvelles technologies (big data, mode SAS) on peut capter l’essentiel des données pour les traiter et les transformer en un plan très opérationnel d’investissement de changement des équipements, puis piloter cette transformation. L’économie de rente a vécu, les entreprises doivent se réinventer en permanence. Les outils numériques nous permettent d’aller extraordinairement vite, d’aller observer les innovations des autres pays en temps réel et de les implémenter ici".

Greenflex en chiffres

  • Une équipe de plus de 100 experts, d’ingénieurs et de consultants expérimentés
    • CA 2013 : +92 M€
    • Budget 2014 : 120 M €
    • Plus de 400 clients 

Les entreprises où il fait bon travailler (Et si on n’allait plus au bureau ?) : C’est dans le Business Club (podcast audio et vidéo)

Publié le Mis à jour le

Dans le Business Club de France sur BFM Business Radio

Diffusion Jeu 24/4/14 à 21h | Sam 26/4/14 à 7h | Dim 27/4/14 à 15h

Au sommaire :

Talk 1 : L’atelier des Chefs fête ses 10 ans !

Talk 2 : Mon Échelle.fr : le site des passionnés du bricolage

Talk 3 : Reportage | SAS FRANCE

Talk 3 & 4 : Dossier : environnement de travail, bureaux de demain… Faut-il encore aller au bureau ?

Talk 3: Reportage SAS France
Talk 3 et 4 : Dossier : Faut-il encore aller au bureau pour travailler ? Et si on apprenait à travailler autrement ?
Avec Cécilia Durieu (Greenworking) et Jeroen Bent (Pas à Pas)

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :

Comme chaque semaine, nous partons à la rencontre d’entrepreneurs pour recueillir leurs impressions, découvrir leurs locaux… Et cette semaine nous allons chez SAS FRANCE, le siège de l’entreprise est installé dans un château, avec un parc de 25 hectares. Tout est fait pour que les salariés soient bien …

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Reportage diffusé sur BFM TV Dimanche 12h55 Lundi 9h55/21h55 et BFM BUSINESS TV Dimanche 9h58 et Lundi 7h57 / 19h57. Et dès samedi matin sur le figaro.fr


→Le Dossier : Ces entreprises où il faut bon travailler …Et si on n’allait plus au bureau ?

Ce dossier est en partie filmé.

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 Jeroen Bent, Directeur Général de Pas à Pas

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Création 2007 : En  Sept ans l’entreprise est devenue le 1er centre de support SAP, emploie 62 collaborateurs, réalise un chiffre d’affaires de 14, 1 millions d’euros (+22,6% / 2012), et un portefeuille de plus de 130 clients ETI et PME. 1ere PME indépendante 100% made in France à être sur le podium des entreprises où il fait bon travailler dans notre pays…


Cécilia Durieu, Directeur associée de GreenWorking

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GreenWorking est un cabinet spécialisé en accompagnement des entreprises qui souhaitent développer de nouvelle forme de travail dont le télétravail. 

 Cécilia Durieu est cofondatrice et dirigeante du cabinet de conseil en innovation sociale Greenworking et de la startup web eWorky qui permet de rechercher et réserver en ligne des bureaux et salles de réunion. Ingénieur diplômée de l’Ecole Centrale de Lyon et d’un Master en Statistiques de l’Université de Cambridge au Royaume-Uni, Cécilia Durieu a travaillé auparavant en finance de marché à Londres puis à l’Inspection Générale d’une banque française. Son intervention au TEDx Grenoble


Chez Pas à Pas : 

> 43% du capital de PASàPAS appartient aux collaborateurs et chaque année, les collaborateurs justifiant de 18 mois d’ancienneté peuvent prendre part au capital de PASàPAS. Ils pensent que leurs collaborateurs sont leurs associés les plus précieux.

> Chaque année, 23% des bénéfices de l’entreprise sont reversés aux collaborateurs dont une partie sous forme d’intéressement.

> Turn-over chez vous est proche de zéro

> 28% des effectifs font du télétravail

> Des locaux dans le centre de Paris particulièrement étudiés…


Et si on arrêtait d’aller au bureau ? 

Le télétravail a 100% est une mauvaise idée, en revanche quelques jours par semaine, cela peut prendre beaucoup de sens.

Couv-StimuloBruno Marzloff prospectivistes et auteur du livre Sans Bureau fixe nous disait : 

> Si on demandait à un travailleur sur deux de travailler deux jours par semaine en dehors du siège, la somme des externalités serait de 40 milliards d’euros de bénéfices cumulés pour les ménages, les entreprises et la collectivité. Pour l’entreprise comme pour les travailleurs, c’est une réponse à des problématiques de productivité et d’absentéisme. Pour les collectivités, c’est moins d’infrastructures de transports à entretenir, moins de pollutions à gérer…  Pour tous, c’est une meilleure qualité de vie.


Le saviez-vous ? 

En moyenne un salarié qui se rend à son bureau mettra 47 minutes s’il est francilien, parcourra 47 km s’il habite la campagne, il sera dérangé 140 fois dans la journée et le coût pour son employeur de son poste de travail sera de 10 000 € par an.

Les Franciliens passent en moyenne 1h30 par jour dans les transports soit plus de 350 h par an, donc ils passent 2 fois plus de temps dans les transports qu’en congé. 

En open space,  on est dérangé en moyenne toutes les 3 minutes.

Avantages du télétravail : 

  • 3 h de plus par jour pour jouer avec enfants, dormir, faire du sport, etc.
  • moins de stress, employés plus détendus, donc plus motivés
  • geste pour environnement : on diminue le bilan carbone de 10 % si on télétravaille 2 jours par semaine.

Mais peut-on travailler à la maison ? 

« Technologiquement, c’est faisable… Avec les enfants, c’est moins sûr ! » Choisissez donc un télécentre, un lieu de travail équipé d’Internet près de chez vous. Où les trouver ? Par ici :  E-WORKY: le portail du lieu de travail.

Vous pouvez choisir aussi les coworking :

Apparus il y a dix ans aux États-Unis, les espaces de coworking sont incontestablement le lieu de travail le plus tendance du moment. Un espace de coworking est un espace de travail partagé où l’on partage plus que l’espace : idées, projets, clients, passions, loisirs, etc. En France, ils sont déjà une quarantaine et les plus connus sont La Cantine (Paris, Rennes, Toulouse, Nantes), Soleilles Cowork, Dojocrea, etc… 

coworking

→Selon différentes études, en 2020 (dans seulement 6 ans) 60 millions de travailleurs américains n’auront pas d’employeurs, soit 40% de la force de travail… et ils travailleront dans ces espaces de coworking… 

Selon Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail : Voici les 4 tendances du travail de demain. Nous sommes en 2053…

1. La fin du bureau

Le travail se fera à domicile, dans des espaces de « coworking« , dans les transports, dans les lieux de restauration et en dernier ressort au bureau.

2. Des parcours atomisés

Nous travaillerons plus longtemps mais sur des périodes plus courtes. Les parcours professionnels ne seront plus linéaires. La notion de retraite aura disparu et au-delà de 60 ans, les personnes seront libres de leur participation à une retraite ou bien, ils seront en bonne santé et continueront de travailler

3. La fin des chefs

« Les chefs n’existent plus et les niveaux hiérarchiques sont au maximum de deux ».(Chez W.L. Gore et Associés : ça existe déjà !)

4. L’ère des robots

Une part « non négligeable » de la production sera  « prise en charge par des robots, des ordinateurs ou même des avatars » ce qui « supprimera le concept de pénibilité »,

Et vous, vous en pensez quoi ? 

 

 

Gore et Associés : un management original et performant… C’est notre dossier dans le Business Club (podcast audio et vidéo)

Publié le Mis à jour le

Dans le Business Club de France sur BFM Business Radio

Diffusion Jeu 17/4/14 à 21h | Sam 19/4/14 à 7h | Dim 20/4/14 à 15h

Au sommaire :

Talk 1 et Talk 2 : Lauréats du Moovjee : de jeunes entreprises très innovantes… 

Talk 3 : Reportage dans les locaux de W.L Gore et Associés France

Talk 3 et Talk 4 : Dossier Manager Autrement son Entreprise : Comment faire et pour quels résultats ?

Talk 3 :Reportage réalisé chez W.L Gore et Associés France
Talk 3 et 4 : Dossier Comment Manager Autrement avec Valérie Rocoplan ,fondatrice et dirigeante de Talentis et Caroline Valent, directeur associée Cabinet Beez

Pour écouter, réécouter et télécharger l’émission :

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20140417_club_0.mp3]

A PROPOS DE W.L. GORE & ASSOCIÉS

LOGO GORE « Make money and have fun ». C’était la vision de Bill Gore quand il quitta son poste de chimiste chez Dupont en 1958 pour créer sa société de pointe dans l’état du Delaware aux Etats-Unis. Il estima qu’une organisation non traditionnelle permettrait de tirer le meilleur de la créativité des personnes et des potentiels innovateurs. Il était convaincu qu’il pourrait le faire sans utiliser les méthodes traditionnelles de gérance et contrôle de ses employés. Il croyait en une culture d’équipe flexible où les associés, comme il appelait ses employés, pourraient développer leurs forces individuelles afin de créer des solutions et des inventions innovantes. Par cette approche, il a voulu affirmer et accroitre la position de leader de sa jeune entreprise d’un point de vue technologique.

Un début « exotique »

Au commencement, ce surprenant concept de management fut considéré comme  » exotique ». Cependant, en peu de temps, le succès des produits Gore eu pour conséquence un respect croissant et une reconnaissance de la part du monde des affaires.

Comment ça marche ? 

Bill Gore a établi quatre principes directeurs qui sont valables pour tous les associés : Liberté, l’Engagement, l’Equité et la Ligne de Flottaison. Comment ces principes se manifestent-ils ? La liberté signifie que dans un cadre donné chaque associé (collaborateur) devrait avoir la chance de travailler et de développer ses forces dans son domaine d’activité. Le travail est organisé en groupes de projet, groupes de travail et en équipes fonctionnelles. « Quand quelqu’un a une bonne idée, par exemple pour un produit, lui ou elle peut rapidement lancer dans un nouveau projet. Le principe de ligne de flottaison sert de régulateur. Il compare l’entreprise à un bateau. On permet à chaque associé à bord d’essayer de nouvelles choses, tant que les effets d’un échec potentiel ne nuisent pas au succès à long terme ou à la réputation de la société. Les projets dont les résultats sont incertains sont comparés aux trous dans la coque d‘un navire : Cela est tolérable tant que cela se produit au-dessus de la ligne de flottaison. Nous devons répondre à deux questions avant qu’un nouveau projet puisse être lancé : Est-il intéressant d’investir de l’énergie et des ressources? Si tout va mal, pourrions-nous vivre avec les conséquences? Si l’équipe répond aux deux questions par « oui », le projet peut alors être lancé.

Dans le monde…

Gore concentre ses activités sur quatre secteurs principaux : électronique, industriel, médical et textile. La division électronique de Gore développe et fabrique des câbles en cuivre et en fibre optique à hautes performances. Les tissus de Gore assurent confort et protection pour des activités et des conditions climatiques très variées. Les produits conçus par la division Industrie de Gore permettent de répondre à différentes contraintes industrielles en termes de contamination et de traitements. Les implants conçus par la division médicale permettent de traiter de manière créative des pathologies complexes.

GORE TEX

Gore emploie aujourd’hui plus de 10 000 associés. L’entreprise possède des usines de fabrication aux États-Unis, en Allemagne, au Royaume-Uni, au Japon et en Chine, ainsi que des bureaux de vente dans le monde entier. Gore n’est pas coté en bourse. Son CA (monde) s’élève à plus de 3,2 milliards de dollars USD.  

Manager autrement : ça marche !

 Reportage diffusé sur BFM TV Dimanche 12h55 Lundi 9h55/21h55 et BFM BUSINESS TV Dimanche 9h58 et Lundi 7h57 / 19h57. Et dès samedi matin sur le figaro.fr


Refuser le changement aujourd’hui, c’est faire courir un grand risque pour l’avenir de l’entreprise. Il ne s’agit pas de « changer pour changer », mais avec cette crise persistante de nouveaux modèles doivent émerger « parce que rien ne sera plus jamais comme avant ». Changer et avoir objectif clair est la clé de la réussite.

Enfin, changez pour atteindre un objectif précis, audacieux et gagnant tant pour votre business que pour vos équipes qui sont et resteront toujours les clés de la réussite de votre entreprise ! 


Le débat : Manager Autrement

Voici une partie du dossier : « Manager Autrement » en vidéo. L’intégralité des entretiens est en version audio. Ci-dessous.

Version audio (l’intégralité de l’émission) : 

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20140417_club_0.mp3]

→CAROLINE VALENT – BEEZ 

Beez, ce que nous faisons (extraits de leur site Internet)

Caroline Valent avec M. Picot dans un studio TV |BFM
Caroline Valent avec M. Picot dans un studio TV |BFM

Nous sommes une nouvelle génération de cabinets de conseil. Nous sommes spécialisés en stratégies de développement de l’entreprise. Nous intervenons sur la modélisation, la structuration et le management de votre développement. Notre action se concrétise par l’apport de concept, d’une feuille de route et d’un programme d’accompagnement. Notre spécificité est d’allier pragmatisme à une vision client en intégrant l’usage des outils numériques et un modèle de business fonctionnel et responsable.

Pour que l’intention devienne réalité… dans un monde où plus rien ne sera jamais pareil

« Le rôle de Beez est d’aider les chefs d’entreprises et dirigeants à prendre du recul, à visualiser leurs intentions, à formaliser leurs ambitions. Dans une démarche structurante, son travail consiste à co-produire les idées, à faire bouger les lignes du changement en simplifiant la question du développement au sein de l’entreprise. Son action est d’accélérer le business en contribuant à réduire les inerties, en facilitant la communication de la stratégie auprès des équipes et des actionnaires. Son résultat se traduit en concept d’offre, en modèle de développement voire en système relationnel. Beez défend vos Ambitions, car elles doivent s’exprimer et produire leur Résultat dans un monde économique, social et environnemental en pleine mutation qui connait une révolution numérique sans précédent. Les consultants Beez ont vocation à modéliser différemment pour aborder avec vous l’avenir plus sereinement. »

→VALÉRIE ROCOPLAN – TALENTIS 

Valérie Rocoplan
Valérie Rocoplan

Talentis (extrait de leur site Internet) est l’un des leaders du coaching de dirigeants en France et à l’internationalNos 65 consultants coachs partenaires accompagnent vos managers, dirigeants et équipes dans plus de 20 pays. Notre cœur de métier est le coaching, que nous déployons sous des formes innovantes très variées (voir notre page offres). Notre passion est le développement du leadership, l’optimisation de la performance collective et l’accompagnement des changements humains.Le coaching individuel est un moyen exceptionnel de prise de recul et de développement professionnel. Il est un temps privilégié de recherche de performance pour le manager au travers du développement de sa vision stratégique, de ses capacités professionnelles, de ses compétences et de ses comportements. Talentis accompagne vos managers et dirigeants: A la prise de fonction, la réflexion stratégique, la réussite de projets de changement et Au développement du leadership : délégation, communication assertive, communication d’influence, optimisation de son efficacité personnelle et de son intelligence politique

CHANGER : COMMENT ET POURQUOI ? 

Attention, il n’y a pas de « recettes miracles » pour changer et réussir son changement. Toutefois, les dirigeants sont souvent appelés à se poser, dès le départ,  quelques bonnes questions :

  • Comment je fais pour être compétitif demain?
  • Comment je fais pour être différenciant?
  • Commet je fais pour développer un nouveau marché?
  • Comment j’innove dans mon offre?
  • Comment je fais pour développer ma rentabilité ?
  • Comment je dois intégrer le digital dans mon écosystème?
  • Comment j’améliore le pilotage de mon développement?
  • Comment je fais pour reposer sur un business modèle innovant?

(source Beez).

Beez a par ailleurs créé un think tank pour réfléchir à toutes ces questions. Beez and Co organise régulièrement des manifestations et réunions de réflexion car : « Notre ambition : être des agitateurs, des connecteurs et des réalisateurs d’actions pour enclencher le mouvement et accélérer le changement. »

→Chez Gore et Associés… Voici quelques actions concrètes  (des idées ?)

> Une ½ journée par semaine est accordée aux collaborateurs  pour  faire ce qu’ils veulent, à condition toutefois d’avoir atteint leurs objectifs principaux. Cette 1/2 journée est souvent utilisée pour développer des projets qui leur tiennent à coeur. 

> Pour le fondateur Bill Gore :  les gens fonctionnent bien dans une équipe où personne ne se sent supérieur, où tous les employés sont étroitement liés les uns aux autres et où les interactions ont lieu au sein d’une structure en horizontale et transverse.

> Chez eux : il n’y a aucun directeur, ni chef, ni manager, ni responsable, seuls quelques leaders (10 % de l’effectif). Ces derniers accèdent à ce titre en fonction de leur capacité à faire progresser l’entreprise et à fédérer leurs équipes.

> Et si quelqu’un a une bonne idée ou un projet qui lui tient à coeur, il bénéficie de temps, de matériel voire qu’une équipe pour développer son projet… et pour voir si, il peut marcher ou pas … 

Plus d’infos, dans le podcast audio de l’émission…

 

Dossier : comment travaillerons-nous demain ? Et si les CDI/CDD et autres disparaissaient ? C’était dans le Business Club (podcast et vidéo)

Publié le Mis à jour le

C’était dans le Business Club de France sur BFM Business Radio

Diffusion Jeudi 10/4/14 à 21h | Samedi 12/4/14 à 7h et Dimanche 13/4/14 à 15h

Au sommaire :

TALK 1 : Ma Too Ma : un futur géant des objets connectés ? 

TALK 2 : Pretty Simple fait jouer 100 millions de personnes

TALK 3 : Reportage chez ARKADIN

TALK 3 et TALK 4 : Dossier : Comment travaillerons-nous demain ? Fini CDD et CDI, places aux missions et à la conduite de projets ?


Message d’un auditeur…

« Bonjour, Je viens d’écouter votre émission sur les nouvelles formes de travail avec un sociologue et un entrepreneur, je tenais à vous féliciter pour celle ci, moi même étant psy et formateur, j’ai trouvé votre émission que je ne connaissais pas très pertinente et de ce que je vois dans ma patientèle, une réalité en entreprise très bien décrite, félicitation et suis ravi de vous écouter. bien à vous et bonne continuation »


Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :
[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20140410_club_0.mp3]

TALK 3: Reportage dans les locaux d’ARKADIN avec Christophe Reyès

Reportage diffusé sur BFM TV Dimanche 12h55 Lundi 9h55/21h55 et BFM BUSINESS TV Dimanche 9h58 et Lundi 7h57 / 19h57. Et dès le lundi sur le figaro.fr

TALK 3 & 4 :  Comment travaillerons-nous demain ? Avec Bruno Marzloff, prospectiviste et François Hisquin, Président d’Octo Technology

Comme chaque semaine, nous partons en reportage au coeur des entreprises. Cette semaine, nous faisons étape chez Arkadin.

arkadinCréé en France en 2001, Arkadin est aujourd’hui l’un des fournisseurs mondiaux de services de collaboration les plus importants et enregistrant la croissance la plus rapide. Convaincu que le progrès nait de la volonté de partage des individus, Arkadin propose une offre complète de solutions de collaboration d’audio, web et vidéo conférences et de Communications Unifiées. Les services sont délivrés en mode SaaS et permettent ainsi des déploiements rapides et évolutifs à ROI élevé. Leur réseau international de 51 bureaux répartis dans 31 pays est composé d’équipes qui apportent un service d’assistance en langue locale à nos 37 000 clients. Aujourd’hui Arkadin fait fait partie de NTT Communications Company

→Ce reportage est diffusé en version audio dans le Business Club de France sur BFM Business Radio. La version vidéo est diffusée sur BFMTV Dimanche 12h5 Lundi 9h55/21h55  | BFM BUSINESS TV Dimanche 9h58 et Lundi 7h57 / 19h57. Et dès lundi sur le figaro.fr

Le dossier : comment travaillerons-nous demain ? 

Voici en vidéo, une partie du dossier de l’émission. L’intégralité de l’émission est disponible sur le podcast audio (ci-dessus) 

⇒Bruno Marzloff, sociologue, prospectiviste et directeur du Groupe Chronos qui rassemble une vingtaine de grandes sociétés et institutions autour des enjeux des mobilités physiques et numériques. Derniers ouvrages parus: chez FYP, Sans bureau fixe. Transition du travail, transitions des mobilités. En 2005: Mobilités, trajectoires fluides et chez FYP éditions (2009), Le 5e écran, les médias urbains dans la ville 2.0, et Pour une mobilité plus libre et plus durable, avec Daniel Kaplan.

⇒François Hisquin, PDG d’Octo Technology

  • Activité: ESN (ex-SSII)
  • Date de création: 1998
  • Lieu: Paris 8 – 5 filiales: France, Brésil, Suisse, Maroc, Belgique
  • CA: 24,1 millions en 2013
  • Effectif: 200
  • Sur Alternext depuis 2006

→Le point de vue de Bruno Marzloff

Couv-StimuloDans son ouvrage « Sans bureau fixe » (édition FYB) Bruno Marzloff s’interroge sur les transitions du travail et les transitions dans les mobilités. Une de ses réflexion porte sur le « couple » travail/transports. Pour lui, les grandes villes sont arrivées à saturation coté transports aux heures de pointe. Et plutôt que d’augmenter à coups de milliards la capacité de ces transports, travaillons plutôt autrement.. etsans bureau fixe. Pour lui, une des mutations, en marche, c’est le coworking, des espaces de bureaux partagés. On en compte 35 millions aux États-Unis contre 27 millions en Europe. Les US ont compris cette mutation car selon différentes études, en 2020 (dans seulement 6 ans) 60 millions de travailleurs américains n’auront pas d’employeurs, soit 40% de la force de travail !

« Cette croissance rapide s’accompagnerait d’une revalorisation nette du travail indépendant par rapport au travail de salarié. Le néologisme de « permittent » résume parfaitement cet étrange glissement du permanent à l’intermittent. » 

Bruno Marzloff
Bruno Marzloff

Alors pour les salariés aujourd’hui : travailler depuis chez eux, dans des bureaux partagés (près de chez eux) c’est possible grâce aux nouvelles technologies et cela peut être pour l’entreprise et à condition de bien gérer ce mode de travail, une source d’économie ! Pour une entreprise dans un immeuble, le loyer est le premier poste de dépense (31%)  le deuxième étant les déplacements des collaborateurs (24%) !

Si le transports influence donc grandement notre façon de travail (22% des franciliens passent chaque jour 2h dans les transports) : « construire plus d’offres pour réduire la congestion, c’est comme relâcher sa ceinture pour prévenir l’obésité » souligne Bruno Marzloff.


Si on demandait à un travailleur sur deux de travailler deux jours par semaine en dehors du siège, la somme des externalités serait de 40 milliards d’euros de bénéfices cumulés pour les ménages, les entreprises et la collectivité. Pour l’entreprise comme pour les travailleurs, c’est une réponse à des problématiques de productivité et d’absentéisme. Pour les collectivités, c’est moins d’infrastructures à entretenir, moins de pollutions à gérer… Pour tous, c’est une meilleure qualité de vie. 


En savoir plus sur le livre et l’auteur : ici

Alors comment faire ? Voici quelques pistes évoquées dans ce débat. 

Les technologies nous permettent aujourd’hui de travailler pratiquement depuis n’importe quel coin de la planète. Souvenez-vous de cet entrepreneur travaillant sur son ile déserte. 

– Il est aussi possible aujourd’hui de sortir du carcan : métro(ou voiture), boulot, dodo. Et si on allait au travail  plus tard ou plus tôt, pour finir plus tard ou plus tôt ? 

– Ces nouveaux comportements impliquent aussi d’une part des efforts du coté du management et une responsabilisation accrue pour les salariés, donc un vrai changement de comportements et d’habitudes. Mais on a tout  y gagné.

– Poussons le raisonnement plus loin. Cette responsabilisation accrue du salarié peut l’inciter, finalement, à se mettre à son compte ! Cela rejoint les perspectives américaines que nous avons évoquées : 60 millions de travailleurs américains n’auront pas d’employeurs, soit 40% de la force de travail en 2020.

– Allons encore plus loin, demain les entreprises choisiront-elles d’embaucher des personnes en CDD ou CDI pour mener une mission ou un projet ? Tout laisse penser, et cela semble être le sens de l’histoire, que dans les années à venir il n’y aura plus salarié mais des « pilotes » de projet qui, une fois leur mission terminée dans l’entreprise, iront ailleurs pour piloter d’autres projets. Qu’en pensez-vous ?

→Le point de vue de François Hisquin 

François Hisquin
François Hisquin

« Chez Octo Technology, nous souhaitons donner du sens à notre travail » affirme François Hisquin. Nous croyons que l’informatique transforme nos sociétés et chaque OCTO [NDLR : sont ainsi appelés les collaborateurs de la société] prend part à cette transformation sociétale avec passion. Nous sommes animés par une même envie, une même vision que nous affichons et qui sert de moteur pour tous les salariés. Cela se traduit par la responsabilisation de nos collaborateurs, nous leur laissons un terrain de jeu pour la créativité. Les salariés se sentent libres et épaulés pour des projets, des objectifs globaux et non uniquement locaux. La communication chez nous est ascendante, descendante, latérale mais pas “top down”… Je suis ravi que certains OCTOs innovent ou réalisent ce qui est bon pour leur équipe, quelle que soit leur position dans la hiérarchie. »

Un peu d’humanité

Quête de sens, créativité, encouragements, partage, esprit de corps, entraide, humour, communication… Les valeurs de l’entreprise sont adoptées par tout un chacun. Normal, « ces valeurs sont écrites par nos consultants eux-mêmes », s’enthousiasme le p-dg. Et quand il dit “écrites”, ce n’est pas une figure de style. En effet, un ouvrage collectif Partageons ce qui nous départage où les collaborateurs de la SSII livrent, avec une bonne dose d’humour, leur vision du management, de la gestion des projets, etc. “C’est un recueil d’espoir qui rassemble des bonnes pratiques qui, souvent, nous différencient de nos concurrents et partenaires, hormis cette technicité dont vous ne lirez nul trait dans notre livre”, peut-on lire sur le blog dédié.

Ainsi, en apprend-on plus, par exemple, sur leur outil baptisé le “kifomètre” qui mesure le “kif” des collaborateurs et qui permet de s’améliorer. Symptomatique d’un état d’esprit, n’est-ce pas ?

Source chef d’entreprise magazine

Attractive World, Business sur le net, Big Data : c’est dans le Business Club (podcast audio et vidéo)

Publié le Mis à jour le

Dans le Business Club de France sur BFM Business Radio

Diffusion : jeudi 3/4/14 à 21h | samedi 5/4/14 à 7h | dimanche 6/4/14 à 15h

Au sommaire :

TALK 1 : Groupe SLB : comment investir « intelligemment » dans une forêt au Brésil ?

TALK 2 : DEMECO : le déménageur s’agrandit

TALK 3 : Reportage chez Attractive World

TALK 3 et TALK 4 : Dossier : créer une marque et la faire vivre sur net ? Comment utiliser les big data pour être plus performants. Comment sont collectées et traitées ces données ?

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20140404_club_0.mp3]

TALK 3 : Reportage dans les locaux d’Attractive World avec Ludovic Huraux

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Reportage diffusé sur BFM TV Dimanche 12h5 Lundi 9h55/21h55 et BFM BUSINESS TV Dimanche 9h58 et Lundi 7h57 / 19h57. Et dès lundi sur le figaro.fr

Talk 3 et Talk 4 : Dossier : créer une marque sur le net ? Utiliser les big data

Débat avec Philippe Huot-Louradour DG de FullSIX et  François Bancilhon, PDG (fondateur de Data Publica

FullSIX

fullsixAgence-colorLe Groupe FullSIX est l’un des premiers groupes européens indépendants de communication et de conseil en marketing  à capitaux privés. Fondé en 1998, il exploite 20 agences réparties dans 11 pays, sur 4 continents, et cible un chiffre d’affaires de 100 M€ pour un millier de collaborateurs environ.  Les dirigeants et les équipes du Groupe sont animés par une double conviction: tout d’abord, celle du caractère stratégique du numérique qui ne doit pas être considéré comme un canal de communication « accessoire » ; ensuite, le fait que les annonceurs – pour tirer leur épingle du jeu dans cet environnement radicalement nouveau, en pleine mutation – ont besoin d’agences de communication faisant la part belle à un « marketing numérique natif » de nouvelle génération.

Le marketing digital en tant que tel n’existe plus », juge Marco Tinelli qui a fortement contribué à développer ce concept en France. Pour cet expert, il s’agit aujourd’hui de partir des données pour « gérer un marketing plus intelligent, plus pertinent, plus créatif et aux effets plus mesurables sur l’ensemble des canaux qui sont eux-mêmes devenus digitaux ».

En prenant acte du monde tel qu’il est et en investissant plus dans les données, les contenus et l’agilité numérique, une entreprise peut baisser ses investissements médias de plus de 50%. En synchronisant le bon contenu au bon moment dans le bon contexte une marque peut offrir des expériences tellement pertinentes aux consommateurs qu’elle n’a pas besoin de se répéter sans cesse.

L’approche traditionnelle de la communication est d’investir 10% dans l’intelligence et 90% dans la répétition. L’approche de l’ère digitale est d’obtenir le même résultat en investissant 30% dans l’intelligence et 40% dans la répétition. Les 30% économisés peuvent être reversés aux consommateurs ou réinvestis par ailleurs pour accroître l’impact. Source L’express.fr

En leur offrant des services forts on peut demander beaucoup au consommateur. Le consommateur n’est plus une cible à agresser et conquérir. Il est en position de force et impose un nouveau contrat aux marques : je peux donner mon attention et mon temps si on me donne de la valeur en échange. Si vous donnez beaucoup de valeur, je peux même accepter de donner mon adresse, celle de mes amis, mon argent…Si vous demandez beaucoup et offrez trop peu, on retombe dans le schéma de la publicité traditionnelle, les gens refusent.

Data Publica

logo-new-data-publica-v2Une jeune société dont le coeur de métier est la « data ». Ces données multiples qui permettent de devenir de véritables outils d’aide à la vente. Qui permettent de mieux comprendre les consommateurs, ses attentes, ses envies … afin que leur apporter de bonnes réponses…

•Nous extrayons quotidiennement les données business du Web par crawling, scraping et ETL

•Nous savons analyser les données pour les comprendre : analyse, clustering, machine learning, datamining

•Nous avons déjà collecté des masses de données sur les entreprises : auprès des organisations qui détiennent leurs données administratives, légales et financières (INSEE, Infogreffe…), sur le Web, dans les réseaux sociaux, auprès des medias.

•Nous stockons des teras octets de données sur des millions d’entreprises.

•Nous savons présenter les données économiques sous forme de tableaux de bord interactifs et dynamiques

ACTU : Toutes les entreprises B2B cherchent à vendre plus, et plus efficacement. Aujourd’hui avec notre nouvelle offre C-Radar, nous lançons un nouveau service inédit en France, les ventes prédictives. Ce service est le fruit de deux années de R&D et de prestations spécifiques auprès de nos clients. Nous sommes désormais capable, grâce aux dernières techniques de scraping, datamining, machine learning, de dire à une entreprise qui opère dans le domaine du B2B “nous savons qui sont vos prochains clients”.

Pour aller plus loin …

Data Publica est un service de recherche et de visualisation de données en ligne. Initialement, il a été développé comme un projet de recherche et développement qui a été partiellement financé par un appel à projets innovants lancé par Nathalie Kosciusko-Morizet en 2009. Durant l’année 2010, nous avons développé dans le cadre de ce projet un premier portail qui recensait des données publiques accessibles via un moteur de recherche. Une première version a été mise en ligne en septembre 2010. Ce n’est que là que nous nous sommes posé la question du modèle économique. L’entreprise a été créée en mars 2011.

Ces données existaient déjà. Quelle valeur leur apportez-vous ?

Le simple fait de recenser ces données et les rendre accessibles en un seul point apporte de la valeur à notre offre. L’autre point important est que nous harmonisons les données que nous collectons. Nous travaillons à la structuration de nos informations afin de permettre aux utilisateurs de faire des croisements et des alignements entre différents jeux de données. Aujourd’hui, nous fonctionnons surtout au cas par cas en fonction des données sur lesquelles nous travaillons. Notre objectif à plus long terme est de parvenir à industrialiser ces rapprochements, mais cela va prendre du temps.

Quel est votre modèle économique ?

Nous avons deux sources de revenus. La première consiste à fabriquer des jeux de données sur mesure pour des clients. Nous identifions les sources de données primaires qui permettent de donner accès à l’information que le client cherche. A partir de ces sources, nous produisons le jeu de données final. En général, les clients choisissent de prendre ces données en abonnement car ils ont besoin d’une mise à jour régulière de ces données.

L’autre source de revenus porte sur la mise à disposition de nos jeux de données dans notre Data store, qui est aux données ce que l’App Store d’Apple est aux applications mobiles. Nos clients peuvent acheter directement ces jeux de données qui sont généralement issues de producteurs tiers.

L’interview complète sur le journal du net 

big-data

Voici en vidéo, une partie du dossier de l’émission. L’intégralité de l’émission est disponible sur le podcast audio (ci-dessous) 

Version audio (complète)

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20140404_club_0.mp3]

→Conseils pour mener une stratégie de marque efficace

1. La marque ne doit pas se confondre avec l’entreprise. La marque c’est le héros que l’entreprise va façonner volontairement, librement, consciemment pour arriver plus vite à la réalisation de son ambition stratégique et de ses objectifs ;

2. Une marque sert à faire du commerce, directement et indirectement : sa raison d’être c’est d’occuper le plus possible la première place dans l’esprit du client pour apparaître en « pole-position » au moment où le consommateur pense à un achat et passe à l’acte ;

 3. La marque doit utiliser la publicité mais ne doit pas s’y résumer ! La publicité est un des moyens possibles pour exprimer la marque et diffuser l’idée sur laquelle elle repose. Mais Facebook n’a pas investi dans la publicité pour se faire connaître !

4. Le branding, ou gestion de la marque, est une affaire de compétences professionnelles mais aussi de talent. En tout cas ce n’est pas un jeu de hasard ;

5. Les marques n’existent que parce que les individus sont des êtres de désir, agités par des émotions, parcourus de rêves même s’ils sont « bourrés » de contradictions. C’est ce qui, pour l’instant, a donné tort à tous les Cassandre qui ont régulièrement annoncé la fin des marques ;

6. L’idée contenue dans une grande marque entre en résonance avec une idée qui existe dans l’esprit des individus à un moment donné : aujourd’hui, le standard pour une lessive c’est de rendre le linge parfaitement propre ; mais le besoin nouveau c’est de parfumer, de protéger la fibre, de respecter la peau, et de protéger l’environnement. C’est le partage de la même idée entre la marque et les individus qui donne naissance à un marché ;

7. Le monde est une somme de paradoxes, il n’y a pas de cohérence. Le travail d’une marque et du branding, ce n’est pas de tout résoudre mais juste d’arriver à combiner deux ou trois choses qui d’habitude ne vont pas ensemble : par exemple de porter des chaussures de sport qui sont à la mode et qui ne sentent pas mauvais au bout d’une semaine. Ou encore aider à consommer mieux sans faire dépenser plus ;

8. La marque est du ressort de la stratégie de l’entreprise et s’exécute, au niveau des fonctions de l’entreprise, en priorité dans la direction marketing et la direction commerciale, mais aussi dans le département R&D et celui de la communication, sans oublier la direction à laquelle est rattachée la gestion du site web. La marque, par conséquent, est un pouvoir opérationnel partagé ;

9. « La guerre est un art simple et tout d’exécution », disait Bonaparte. Idem pour la marque : une exécution ratée détruit la meilleure idée du monde ;

10. Beaucoup de grandes marques vont mourir dans les années à venir, parce que leurs dirigeants projetteront leur propre comportement sur des clients qu’ils ne connaissent pas et avec lesquels ils n’ont rien en commun. Les vrais stratèges de la marque s’intéressent à l’humanité à laquelle ils s’adressent, comme les vrais généraux sont sur le terrain des opérations ;

11. Beaucoup de marques continueront de naître et de se frayer un chemin au milieu des monuments établis, parce qu’elles auront mieux compris leurs clients que d’autres. Les marques de demain devront absolument être en empathie avec leurs clients, quelles que soient les motivations contradictoires de ces derniers ;

12. Les marques qui réussissent appartiennent plus aux clients qu’à l’entreprise.

13. Une grande marque doit faire face aux critiques de ses clients et les résoudre au lieu de se bander les yeux.

14. Certaines marques ont un bel avenir : celles qui croient aux vraies innovations, utiles et rares, et qui rendent de réels services aux clients.

Source : Les Echos

Entreprendre : osez, créez et utilisez le numérique pour réussir ! Dossier dans le Business Club ! (podcast audio et vidéo)

Publié le Mis à jour le

C’était dans le Business Club de France sur BFM Business Radio

Au sommaire

TALK 1 : EASY CASH : le marché de l’occasion a la cote

TALK 2 : LES PETITS CHAPERONS ROUGES : les crèches privées ont aussi la cote

TALK 3 : MARCO ET VASCO (Reportage)

TALK 3 et TALK 4 : DOSSIER : Créer des entreprises, osez, utilisez les technologies pour réussir !

Écouter, réécouter ou télécharger l’émission :

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20140327_club_0.mp3]

TALK 3 & 4 : Avec G. de Becdelièvre (Marco et Vasco) G. Mamou-Mani (Syntec Numérique) Dominique Restino (Moovjee)

Reportage dans les locaux de Marco et Vasco (ex Planétvéo).

Geoffroy de Becdelièvre a fondé PlanetVeo en 2007. Son concept, dès le départ, était de proposer à ses clients des conseils « voyages sur mesure » avec des spécialistes par pays. Des spécialistes qui connaissent par coeur le pays dont ils ont la responsabilité. Au début c’est Geoffroy de Becdelièvre qui répondait aux questions de ses clients désirant aller en Chine, pays où il a vécu.

Nous sommes alors en 2007. Aujourd’hui, on peut dire que ce concept unique a résisté à la crise ! L’entreprise est passé de 0 à 42 millions d’euros de CA en 2012. Elle emploie désormais 170 personnes ! Elle est rentable depuis 2011.

Après avoir levé 15 millions d’euros en juin 2013 PlanetVeo  change de nom pour devenir Marco et Vasco prépare son développement dans un marché plutôt morose. Le tourisme a chuté de 10% alors que son entreprise a progressé de 50%.

CHIFFRES CLÉS

CA 2013 : 60 millions 

Effectif 2013 : 200 

ACTU

DSC_6493Planetveo qui connait une croissance de 48 % en 2013 et annonce un CA de 60 millions d’euros en 2013, change de nom et se baptise Marco et Vasco. Déterminant pour la stratégie tant marketing que commerciale, ce changement de marque amorce une nouvelle étape du développement de cet acteur de référence dans l’univers du voyage sur-mesure.

Ce reportage version radio sera diffusé dans l »émission Business Club de France. La version programme court vidéo sera diffusée sur :

 BFM TV

  • Dimanche 12h55
  • Lundi 9h55/21h55
BFM BUSINESS
  • Dimanche 9h58
  • Lundi 7h57 / 19h57

Et dès lundi sur le figaro.fr

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Le reportage dans les coulisses de Marco et Vasco :

LE DÉBAT (Talk 3 et Talk 4) : Entreprendre : osez, créez et utilisez le numérique pour réussir !

→Guy Mamou-Mani, président du Syntec Numérique (un des syndicats professionnels français de l’industrie du numérique) et co-président du Groupe Open (ESN)

→Dominique Restino, président du Moovjee, président d’Expertive (cabinet de recrutement), Vice-président de la CCIP Paris, Vice-président de Novancia Business School 

Le débat en vidéo (extrait) La version longue est dans le podcast audio

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20140327_club_0.mp3]

Guy Mamou-Mani
Guy Mamou-Mani
Guy Mamou-Mani

Les SSII deviennent des ESN, entreprises de services du numérique.

Pour les ESN, ce qui a changé, c’est l’industrialisation des services. Une société ne peut plus seulement offrir des compétences sous forme de délégation de personnel. Notre client exprime ses besoins et nous les prenons en charge avec nos équipes dans nos locaux, avec un engagement de résultat. C’est un changement total. L’innovation est aussi plus présente. Nous devons rester à la pointe de la mobilité, du « cloud », de l’« open data »

C’est d’abord une révolution des usages. Un client n’achètera bientôt plus de licence, mais un droit d’utilisation. Nous assistons à une transformation des modèles économiques. Regardez le succès de Criteo ! Voilà une entreprise qui sort du découpage traditionnel éditeur et intégrateur. Demain, nous vendrons des usages, et c’est ce que reflète le passage à ESN. Le numérique change aussi notre façon de travailler, notamment de travailler ensemble. Les relations deviennent très imbriquées. De plus en plus d’éditeurs vont s’allier avec des intégrateurs et des fournisseurs de « cloud », car il faut nécessairement une infrastructure de services pour proposer un service packagé au client.

La révolution que vous décrivez n’est-elle pas déjà disponible pour le grand public ?

Les usages grand public vont plus vite que les usages professionnels. C’est vrai que nous vivons déjà cette révolution numérique avec notre smartphone. Mais les entreprises ont d’autres exigences en termes de performances et de sécurité. Elles ne peuvent pas prendre le risque d’intrusions ou de perdre des données. Toutefois, elles ne peuvent pas non plus rester au bord de la route. Par exemple, le Byod (« bring your own device »), très prisé de la jeune génération qui souhaite se ­connecter au réseau d’entreprise avec son téléphone ou son ordinateur personnel. Il ne s’agit pas de refuser, mais de le rendre possible dans des conditions de performance et de sécurité acceptables. L’entreprise ne peut plus refuser l’ouverture, mais elle doit la maîtriser.

Nous n’avons plus le choix. Si les entreprises refusent de s’ouvrir, elles vont gentiment décliner. Si elles s’ouvrent, elles vont gagner en compétitivité. C’est la seule chance pour elles de survivre dans un environnement mondial. Or, en France, si nous sommes bien placés dans les infrastructures, nous sommes encore en retard dans les usages. Alors que les TIC représentent déjà 15 % de la richesse nationale des Etats-Unis ou de la Corée, elles ne sont que 6 % de celle de la France. Une entreprise française sur deux n’a toujours pas de site Internet.

Et comment expliquez-vous ce retard français ?

Nos pouvoirs publics sont très conservateurs. Alors que la déclaration de revenus via Internet est un magnifique succès, pourquoi toutes les formalités administratives ne sont-elles pas encore dématérialisées ? Autre exemple, quand Lejaby a rencontré des difficultés, les politiques se sont tous déplacés pour tenter de sauver cette entreprise. Mais pas un n’a posé les bonnes questions, à savoir si Lejaby avait un site de vente en ligne pour les pays émergents ou si sa robotique était performante ou si l’entreprise avait un ERP. Or ce sont là les seules bonnes questions à se poser aujourd’hui, il n’y en pas d’autres.

Source : Les Echos

En bouleversant tous les secteurs de l’économie, la révolution numérique crée beaucoup de valeur mais peu d’emplois. C’est gênant…

Guy Mamou-Mani – Attention, c’est une idée reçue que le numérique supprime de l’emploi. Je pense qu’il y a une confusion : oui le numérique change la perception du travail, notre rapport au temps, les notions de distances et donc les manières de travailler mais cela ne veut pas dire qu’il détruit des emplois. Je veux bien en revanche vous accorder qu’il permet de réaliser autant d’activité avec moins de monde, mais est-ce un problème ? Non, cela revient à augmenter la compétitivité des entreprises et des entreprises plus compétitives embauchent.

Quel est, selon-vous, le potentiel de création d’emplois du numérique ?

Il y a, chaque année, 20000 à 30000 offres d’emplois dans le numérique, dont 10000 sont des créations nettes. D’après une étude réalisée en 2013, le numérique serait porteur de 38000 créations nettes d’emplois d’ici 2018.

C’est bien peu pour une révolution quand on met ces chiffres face au 3,2 millions de chômeurs français…

Non, car les 400 000 emplois que nous avons déjà additionnés à ces 38 000 qui vont être créés induiront des milliers d’autres emplois. Il y a des jobs à prendre dans l’informatique pur, de la gestion des infrastructures au développement en passant par les hotlines, le consulting, les emplois commerciaux. Le Cloud, par exemple, il ne vit pas tout seul, il a besoin de gens pour administrer les données. Mais il y a aussi du travail dans ce que nous appelons les sciences du numérique, avec les nouveaux métiers de Data Scientists, de web designers, d’infographistes…

Pourquoi ne se créent-ils pas alors, ces emplois ?

En 2013, ma société Open a eu besoin de recruter 600 personnes. Nous n’en avons trouvé que 455. On a besoin de monde. Il n’y a pas assez de monde dans les écoles d’ingénieurs, et pas assez de filles. Pour augmenter l’attractivité de cette filière il faut que nous puissions augmenter les salaires. Le niveau de rémunération proposé en France est deux fois moindre que dans la Silicon Valley. Même si là-bas il faut payer la sécu, l’école pour les enfants, etc. les salaires que nous sommes capables de proposer ici ne retiennent pas nos jeunes. Et pour pouvoir élever le niveau de salaires proposé, il faut que les charges baissent. Nous avons le coût de travail le plus élevé d’Europe et proposons des salaires plus bas qu’en Allemagne !

Source : Usine Digitale

Guy Mamou-Mani est aussi le président du Groupe OPEN

GROUPE OPEN

Activité: SSII (on dit maintenant ESN – Entreprises de Services du Numérique)

  • Lieu: Paris 17 – Belgique, Pays-Bas, Luxembourg, Espagne, Chine
  • Date de création: 1989
  • CA: 250 millions € de CA en 2013
  • Effectif: 2790

ACTU: Groupe Open= 4% de croissance cette année (marché plutôt à -1), 450 personnes recrutées en 2013 (souhaitaient en recruter 600) pour 2014 ils voudraient recruter encore 600 personnes

Dominique Restino

dominique-restinoDominique Restino a créé, plusieurs entreprises dans le domaine des ressources humaines : réseau d’agences d’intérim spécialisées – recrutement – formation, développé jusqu’à 35 M€, 100 collaborateurs permanents et  revendues en 2006. Il est aussi le Président du Moovjee

Le MoovJee, Mouvement pour les jeunes et les étudiants entrepreneurs, a pour mission d’amener les jeunes à considérer la création et la reprise d’entreprise pendant ou à la sortie de leur formation (du CAP au Bac+5, toutes disciplines confondues) comme une véritable option de vie professionnelle.

Son action est construite autour de 3 axes :

•  Accompagner les jeunes entrepreneurs,  ayant entre 18 et 30 ans, dans la construction et le développement de leur entreprise au sein  d’un programme de mentorat par des chefs d’entreprise expérimentés et à l’accès à un pôle d’experts métier bénévoles. C’est le cœur de métier du MoovJee.

•  Promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes par l’exemple et convaincre  la société que la création et la reprise d’entreprise, dès la fin des études, sont également une option de vie professionnelle. Action phare : le Prix MoovJee qui chaque année prime une vingtaine de jeunes entrepreneurs pour un montant total de dotation atteignant 100 000 euros.

 Informer et soutenir le développement des jeunes et des étudiants entrepreneurs et de leurs entreprises en proposant des services dédiés et des rencontres d’entraides inter-générations  via le Club MoovJee et ses antennes en région.

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Remise des prix Moovjee le 7 avril 2014

Dominique Restino, vice-président de la CCI Paris et président du MoovJee, revient sur les actions de la Chambre de Commerce et d’Industrie en faveur des start-ups. 

Quel rôle joue la CCI dans le soutien aux start-ups?

Nous agissons au quotidien pour les entreprises en leur proposant, à toutes les étapes de leur existence, des services concrets adaptés à leurs besoins. Des experts de la CCI Paris accompagnent les créateurs et porteurs de projet dans leur démarche (conseils, élaboration du business plan, aides, simplification des formalités…). Ils bénéficient d’un appui juridique et d’un dispositif de formations ciblées par besoins ou secteurs d’activité, avec “5 jours pour entreprendre” par exemple. Les jeunes entreprises à fort potentiel de croissance sont accompagnées dans la recherche de financements, le développement commercial ou l’accès aux marchés à l’étranger. Des réseaux sectoriels ou territoriaux, dont le “Club des Entreprises Nouvelles” de Paris, leur permettent d’échanger avec d’autres entreprises, de créer des synergies et donc des opportunités d’affaires !

Pourquoi s’intéresser aux start-ups du web ?

Le marché du numérique est colossal, c’est l’un des piliers de l’économie de demain. Les levées de fonds pour les startup du web sont en hausse de 93% en 2012 par rapport à 2011, avec une progression de plus de 87% sur 2012 pour le e-commerce.

Pour faire de Paris la ville pionnière dans le développement du numérique, des projets sont lancés comme “Paris capitale numérique” avec le déploiement d’incubateurs et de structures d’accompagnement pour les nombreuses startup créées aujourd’hui. Dans le cadre des “quartiers numériques”, le projet de la halle Freyssinet est d’ailleurs en train de se concrétiser. En tant que représentante des entreprises auprès des pouvoirs publics, la CCI Paris s’inscrit dans cette démarche, elle soutient d’ailleurs plusieurs startup au sein son incubateur ou de ses pépinières. Plusieurs ateliers dédiés au numérique sont également proposés par l’Echangeur PME aux créateurs et porteurs de projets.

Source : Maddyness

→Atlantico Business : La France est-elle ou peut-elle devenir un pays de start-up ?

Dominique Restino :De plus en plus, je pense qu’elle est effectivement en train de le devenir. La France est un pays qui soutient le plus la création d’entreprise. Est-ce que vous connaissez beaucoup de pays où, alors qu’on se retrouve sans emploi, on peut pendant 15 mois, lorsqu’on a un projet de création de richesse et de valeur, plus que de créer son seul emploi en créer plusieurs ? Eh bien la France permet ça à travers le phénomène de soutien à la création d’entreprise, et ça s’appelle Pôle Emploi. Il y a un terreau fertile. De plus en plus aujourd’hui on met en avant le lancement de start-up, que ce soit à travers ce que je fais à la CCIP, à l’Institut du mentorat entrepreneurial, ou encore avec Moovjee. Oui, on aide des jeunes qui créent des entreprises et de l’emploi, et ça donne envie aux autres ! Il y a un soutien à l’innovation avec le crédit d’impôt recherche. Par contre, il est vrai qu’il y a parfois le coté pile, parfois le coté face, mais je crois que tout le monde plébiscite le crédit d’impôt recherche. Je ne sais pas si les entreprises sont conscientes qu’au mois de mai elles pourront toucher l’argent du CICE… Ça  va venir.

 

Technologie, service à la personne, silver économie : c’était le dossier du Business Club ! (podcast video)

Publié le Mis à jour le

Dans le prochain Business Club de France sur BFM Business Radio

Diffusion jeudi 20/3/14 à 21h | samedi 22/3/14 à 7h | dimanche 23/3/14 à 15h

Au sommaire :

Talk 1 : Xooloo vous offre des solutions internet sécurisées pour les enfants

Talk 2 : Bookeen : fabricant français de livres électroniques

Talk 3 : Le pilulier électronique de Medissimo (reportage) et le dossier sur la silver économie et le marché des services à la personne

TALK 3 & 4 : DOSSIER : les services à la personne
avec hervé Sauzay, fondateur du salon des seniors et Julien Viaud cofondateur de Speaking Agency

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission en intégralité, version audio:

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20140321_club_0.mp3]

Désormais nous nous rendons chaque semaine dans une entreprise pour y réaliser un reportage. cette semaine nous sommes à Poissy chez Medissimo qui a mis au point le premier pilulier électronique. En Attendant de découvrir ce reportage en vidéo et audio, retrouvez ici le sujet Medissimo, entreprise primée lors CES de Las Vegas.

A l’issue de ce reportage, nous nous intéressons avec nos invités aux services à la personne et comment les technologies qui au delà des services qu’elles peuvent apporter, sont aussi génératrice de nouveaux business.

Visionnez le reportage sur Medissimo:

Pour le marché des seniors, baptisé Silver Economie : « en France, on a des idées mais on n’a pas de distributeur » nous a confié Hervé Sauzay qui regrette cette situation.

Silver économie : les seniors sont aussi un marché pour la filière IT

En 30 ans, le nombre de personnes âgées de plus de 60 ans devrait croître de 80% en France. D’après le rapport du Commissariat général à la stratégie et à la prospective sur la « silver économie », il s’agit là d’une opportunité pour le secteur des technologies avancées (domotique, robotique, m-health…).

Visionnez la 1ère partie du dossier Silver Economy et marché des services à la personne:

Le marché des produits et services à l’attention du troisième âge, des fringants retraités aux personnes dépendantes, offre de nouvelles opportunités à la filière IT. En témoigne le rapport de 112 pages sur la « silver économie » réalisé par le Commissariat général à la stratégie et à la prospective (CGSP) et remis ce jeudi 5 décembre à la ministre Michèle Delaunay.

Entre 2005 et 2035, le nombre de personnes âgées de plus de 60 ans en France devrait croître de 80%. Un Français sur trois ferait alors partie de cette population vieillissante. Cette mutation démographique peut-elle être source de croissance pour l’économie française ?

Un marché à gros potentiel… mais complexe

 » Notre objectif, dans la silver valley, est de développer des entreprises dont les offres vont au-delà des réponses à la perte d’autonomie, précise Benjamin Zimmer, responsable développement et innovation chez Soliage. Car le marché est beaucoup plus vaste. Le senior actif, puis fragile, puis dépendant, n’a pas les mêmes besoins.  »
Reste que trouver la bonne idée de business n’est pas chose facile. « Beaucoup de jeunes entrepreneurs se lancent sans démontrer que leur produit est véritablement utilisable par des seniors, constate Benjamin Zimmer. L’une de nos missions est de les mettre en relation avec de potentiels clients, de les coacher, de leur expliquer la complexité de ce marché. » Un marché bien particulier en effet.
« C’est une chose de constituer une technologie, un produit, une autre de réussir à créer un service et de le déployer sur le terrain à grande échelle », note d’abord Laurent Le Vasseur, DG de Bluelinea. Source : l’Entreprise.fr

D’après l’étude de Nielsen dans 60 pays, les seniors ne sont pas suffisamment pris en compte par les distributeurs, marques et fournisseurs. L’Amérique du Nord, l’Asie-Pacifique et le Moyen-Orient/Afrique sont plus en avance que l’Europe et l’Amérique Latine.

Nielsen a mené dans 60 pays, sur plus de 30 000 personnes une étude sur les 65 ans et plus. Selon cette enquête mondiale de Nielsen sur le vieillissement des consommateurs, plus de la moitié des consommateurs mondiaux (51%) affirment ne pas voir de publicité qui s’adresse aux consommateurs plus âgés, et la moitié disent qu’il est difficile de trouver des étiquettes faciles à lire.

Le salon des seniors 2014 du 3 au 6 avril 2014 – Portes de Versailles à Paris. 

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Résumé du salon 2013

Le Salon des Seniors a accueilli en 2013 plus de 44 582 visiteurs. Le grand rendez vous de la silver economie a rassemblé 300 exposants dans 10 villages

Mais à quel âge est-on senior ? 

  • À 70 ans pour les professionnels de santé parce que c’est  à 73 ans en moyenne que survient le premier accident de santé sérieux.
  • A 60 ou 65 ans pour les pouvoirs publics, état et collectivités locales, qui placent à ces âges-là, le seuil d’accès à certaines prestations sociales.
  • Mais c’est à 50 ans  pour les professionnels du marketing car c’est à partir de cet âge-là que surviennent des changements de vie qui modifient les comportements de consommation.

10 à 15 ans d’écart entre l’âge ressenti et l’âge réel

Il y a 3 notions de l’âge :

  • L’âge réel : c’est l’âge physiologique, celui de l’état civil
  • L’âge social : c’est l’âge que les autres nous donnent
  • L’âge ressenti : c’est l’âge psychologique, celui que nous avons l’impression d’avoir

C’est l’âge ressenti qui va déterminer les  comportements de consommation, car il structure les envies, les besoins, les choix.
L’écart entre l’âge réel et l’âge ressenti est mesuré chaque année par l’étude SIMM de KANTAR MEDIA. Il évolue avec l’âge pour atteindre 19 ans à 65 ans.  

Speaking Agency

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imgres-1L’idée de fonder Speaking-agency est venue à Antoine Gentil (à droite) alors qu’il rentrait des Etats-Unis après une longue expatriation en famille. S’apercevant de la maîtrise de l’anglais et de l’accent plus que « perfect » de ses petites soeurs, il réalise l’effet « booster » de l’immersion totale dans le processus d’apprentissage d’une langue étrangère chez un jeune enfant. Dix ans plus tard, Antoine Gentil et Julien Viaud, jeunes diplômés, s’associent avec une experte en acquisition du langage, Maria Kihlsted (chercheur en psycholinguistique au CNRS), afin d’élaborer un savoir-faire pédagogique, et créent Speaking-agency en 2009.

Au départ, l’agence proposait uniquement des offres de garde d’enfants, effectuées par des « baby speakers de langue maternelle » (anglais, allemand, mais aussi arabe et chinois) qui, comme des nounous, gardent les enfants, viennent les récupérer à l’école, leur font faire des activités et des sorties – la seule différence étant qu’elles leur parlent dans leur langue maternelle. L’offre est complétée à partir de Novembre 2012 avec Kid et Teen-speaking, des ateliers et cours linguistiques.

Si du fait d’erreurs stratégiques, les performances financières des entreprises de services à la personne se sont sensiblement dégradées ces dernières années, selon une enquête du cabinet Xerfi-Precepta, Speaking Agency a su tirer son épingle du jeu en élargissant son offre de services. 

→Le numérique au service à la personne 

5 propositions concrètes des entreprises des Services Numériques à la Personne – extraites du livre blanc sur les Services Numériques à la Personne, par le Syntec Numérique

Proposition 1 : pour une intégration des métiers des SNP dans les stratégies globales et les politiques sociales de l’état

On a pu le lire dans les pages précédentes, les acteurs des SNP jouent un rôle déterminant dans la mise en œuvre et l’accompagnement au quotidien du numérique et des services sur lesquels ils s’appuient : école numérique, personnes âgées à domicile, dématérialisation des relations citoyennes, domotique, auto-entreprenariat et télétravail… Voilà pourquoi les entreprises des SNP souhaitent voir le volet « formation des utilisateurs, aide au dépannage et assistance » systématiquement associé aux grands projets de modernisation ainsi qu’aux politiques sociales s’appuyant sur le numérique.

Proposition 2 : pour une actualisation du cadre juridique et fiscal

Essentielle mais très limitative, la loi Borloo date de plus de 6 ans : une « très longue » période pour les technologies de l’information qui évoluent tous les 18 mois ! En ne prenant en compte que le seul périmètre de l’ordinateur, ses périphériques et Internet, la loi conduit à des services rendus bien trop partiels. La mobilité, les tablettes, les smartphones, la TV connectée, les capteurs domotiques, les compteurs électriques intelligents sont le numérique d’aujourd’hui et de demain, par lesquels de nombreuses applications grand public vont émerger. Les utilisateurs doivent pouvoir faire appel aux acteurs des SNP pour ces appareils et systèmes, tout en profitant de la réduction d’impôt. Il faut donc actualiser rapidement le périmètre de la loi en l’accompagnant d’une réflexion plus globale sur la solvabilité des publics concernés et les contreparties à la participation des SNP à la mise en œuvre des politiques publiques.

 Proposition 3 : pour une structuration de la filière

Dès lors qu’est reconnue la place essentielle des SNP dans la modernisation du pays, il semble logique de faire en sorte que la filière des acteurs des SNP soit créée et organisée. Et en particulier sur les plans des formations initiale et continue, de l’emploi et des statuts afférents auprès des organismes sociaux.

Proposition 4 : pour l’élaboration et la délivrance d’un certificat de qualité, au-delà du dossier d’agrément

Partant actuellement d’une démarche déclarative, l’agrément permettant aux acteurs des SNP de se prévaloir de la loi Borloo devrait être rapidement renforcé, sinon enrichi, afin que les 3200 acteurs puissent aligner leurs engagements clients, homogénéiser leurs processus et, in fine, «industrialiser» le métier. Un certificat de qualité devrait être élaboré et délivré annuellement sous conditions par un organisme tiers. De même, des labels sectoriels devraient être créés afin de s’assurer des compétences spécifiques et de la qualité des services délivrés par les acteurs des SNP dans les différents domaines d’intervention : santé, éducation, domotique, etc.

 Proposition 5 : pour la création de champions nationaux et internationaux

Dans un marché en forte croissance, les salariés sont à la recherche et notre économie a besoin d’emplois pérennes, de qualité, et non délocalisables. Les Services Numériques à la Personne peuvent créer et maintenir une partie de ces emplois. Pour cela, il faut les aider à devenir des champions nationaux, voire internationaux, en leur réservant une partie des appels d’offres de l’administration concernant le numérique.

L’avenir du e-commerce, chiffres clés, tendances… C’était au Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

C’était dans le Business Club de France sur BFM Business Radio

Diffusion jeudi 13/3/14 à 21h | samedi 15/3/14 à 7h | dimanche 16/3/14 à 15h

Au sommaire :

TALK 1 : KOLIBREE lance la première brosse à dents connectée

TALK 2 : LIBERTY & CO : les cadeaux d’affaires sont bons pour le business

NOUVEAU TALK 3 et TALK 4 : Reportage dans les locaux de BazarChic suivi d’un débat sur l’avenir du e-commerce

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission:
TALK 3 et 4  : DOSSIER E-COMMERCE avec Patrick Robin (Pdt de 24H – Boosket) et François Momboisse (Pdt de la FEVAD)

Nouveau dans le Business Club de France. Désormais, nous vous proposerons un reportage dans une entreprise, chaque semaine. L’occasion d’ouvrir, ensuite, un dossier ayant un lien avec l’activité de l’entreprise. Cette semaine, nous sommes allés « visiter » BazarChic.com. Vous pourrez prochainement écouter ce reportage dans sa version radio et TV. 

Avec nos invités, nous analysons l’évolution du e-commerce et les nouvelles tendances et technologies. Nous abordons aussi avec nos invités les nouveaux comportements des consommateurs.

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E-ecommerce : La France 3è en Europe 

Source FrenchWeb

Ce sont les Anglais qui achètent le plus sur internet, avec 42 milliards d’euros dépensés en 2013.

Selon une étude réalisée par RetailMeNot, les Français sont les troisièmes plus gros consommateurs européens en ligne derrière les Allemands et les Anglais. RetailMeNot estime qu’en 2014, les cyberacheteurs français devraient dépenser chacun 908 euros contre 1267 euros au Royaume-Uni.

La Grande-Bretagne reste le champion de l’e-commerce en Europe. 67% de la population britannique a acheté en ligne en 2013. Les ventes outre-Manche devraient générer au total 53 milliards d’euros en 2014, soit une croissance de 15,8% par rapport à 2013. L’Allemagne talonne la Grande-Bretagne avec 42 milliards d’euros (+22%) et la France ensuite (31 milliards d’euros, +17%).

Su l’Europe reste un peu en retrait sur les achats en ligne (46% de e-shoppers en Europe contre 57% aux USA), l’e-commerce européen croît plus rapidement qu’aux Etats-Unis. Les dépenses restent néanmoins inférieures. Le poids du marché américain est aujourd’hui 49% plus élevé (196 milliards d’euros aux Etats-Unis dépensés en 2013 contre 132 milliards d’euros en Europe).

E-commerce20141

L’étude prévoit une hausse des ventes en ligne. En 2014, la croissance des ventes en ligne sera 11,9 fois plus élevée sur la moyenne européenne que la croissance des ventes dans le commerce traditionnel. En France, le rythme de croissance de la vente en ligne sera même 17,3 fois plus fort, prévient RetailMeNot.

Modes de paiement en ligne :  Les e-shoppers au Royaume-Uni, en France et aux Etats-Unis privilégient la carte de crédit, alors que les Espagnols et les Italiens préfèrent la carte prépayée, tandis qu’en Allemagne, c’est le virement bancaire qui est la pratique la plus courante pour régler ses achats en ligne.

Technologies 

Le principal support d’achat sur Internet reste l’ordinateur, 87% des internautes utiliseront l’ordinateur pour leurs achats online.  On observe cependant une baisse de 5 points. A l’inverse, l’utilisation de la  tablette gagne du terrain (19% des internautes prévoient de faire leurs achats online via leur tablette en 2014 contre 12% en 2013).L’achat via le mobile/Smartphone enregistre une hausse dans une moindre mesure avec +3 points  (15% vs 12% en 2013).  On note une utilisation plus marquée de ce support d’achat auprès des habitants de la région parisienne (24%).

Parmi les produits qui seront le plus commandés via smartphone, figurent en tête les vêtements/chaussures qui enregistrent une progression très significative de 22 points. En effet, la proportion d’internautes déclarant vouloir acheter ce type de produits a doublé en un an (38% en 2014 vs 16% en 2013). Arrivent ensuite les billets train/avion : 28% (+4%), les billets de spectacle : 24%, les biens culturels physiques : 18% et les parfums/cosmétiques : 18% (en hausse de 8 points).

Tendances : 

Internet voit émerger de nouvelles tendances de consommation. En 2013, 10% des internautes ont opté pour le co-voiturage et 6% pour les achats groupés aux producteurs. En 2014, la consommation collaborative va prendre de l’ampleur : 38% des internautes envisagent d’avoir recours à ce mode de consommation en 2014, +19 points par rapport à 2013*. Les jeunes en seront les plus adeptes (51% des 18-24 ans).

Dans le détail, près d’1 sur 4 déclare vouloir effectuer des achats groupés directement aux producteurs (+18 points) et 15% pensent utiliser le co-voiturage en 2014 (+5 points). Arrivent ensuite les locations d’objets entre particuliers (10%, + 7points), le couchsurfing (9%, +6 points) et la location de véhicule entre particuliers (7%, +4 points).

L’avenir

Selon une étude Etude Oxatis – KPMG : Confirmant sa forte croissance en 2013, le secteur du e-commerce, a cru cette année huit  fois plus vite que le commerce traditionnel. Avec une progression de 13,5% en France (+1.8% pour le commerce traditionnel), la tendance française confirme la tendance américaine (+13% sur le marché du e-commerce contre +2.5% pour le commerce traditionnel). Facteur important, ce marché est de plus en plus fortement tiré par les TPE/ PME.

→Pour info :  il y a en France, environs 120 000 sites marchands actifs et cela a créé plus de 75 000 emplois directs. 

Internet a fêté mercredi ses 25 ans ! Sans Internet, pas de e-commerce ! 

Alors qu’il travaillait dans un laboratoire du Cern, l’organisation européenne pour la recherche nucléaire située en Suisse, le Britannique Tim Berners-Lee a conçu un moyen pour que des scientifiques et des universitaires puissent partager des informations. Il l’a formalisé dans un article le 12 mars 1989, considéré comme l’acte de naissance du World Wide Web.

Dans ce texte, Tim Berners-Lee ne parlait pas encore du World Wide Web mais d’Information Mesh. Il y décrivait un schéma d’architecture client/serveur supportant un ensemble de contenus distribués associés par des liens hypertextes. Avec l’aide d’un ingénieur du centre, Robert Cailliau, il développa un premier navigateur à destination des laboratoires du centre, avec pour objectif de concrétiser sa solution de partage d’informations.

 Il y avait une énorme dose d’orgueil dans le projet au départ », raconte à l’AFP Marc Weber, créateur et conservateur du programme sur l’histoire de l’Internet au Musée d’histoire informatique de Mountain View en Californie. « Tim Berners-Lee a sorti de nulle part, sans qu’on lui ait rien demandé, tout ce système de gestion de documents » et au départ ses collègues l’ont « complètement ignoré ». Le scientifique va finalement convaincre le Cern d’adopter le système après avoir démontré son utilité en compilant un annuaire du laboratoire dans un index en ligne.

Si cette technologie a été inventée en 1989, ce n’est que le 30 janvier 1993 que le Cern publie une déclaration autorisant son utilisation gratuite. Et le 30 avril suivant, le Web devenait totalement libre d’accès. « C’est une des plus grandes dates dans l’histoire du Web », expliquait l’an dernier à l’AFP, le responsable du Web au Cern, Dan Noyes.

Vingt-cinq ans après sa création, près de 2,5 milliards d’êtres humains se rendent tous les jours sur la Toile. Ce chiffre semble important, pourtant il ne représente qu’un peu plus d’un tiers de la population de la planète.  Article complet sur BFMTV

P robinPatrick Robin veut « rallumer » Paris. 

Patrick Robin a signé avec d’autres entrepreneurs Parisiens, une tribune pour « rallumer » Paris qui a été publiée sur HuffingtonPost

Extraits : Nous, habitants de Paris, entrepreneurs de toutes sensibilités politiques, amoureux de cette ville qui nous a tant donné, prenons aujourd’hui la parole pour lancer un cri d’alarme et pour demander aux candidates et aux candidats à la prochaine élection municipale de s’engager à réaliser un bilan indépendant, exhaustif et comparatif de la Capitale et à redonner, sur la base de celui-ci, un nouvel élan avec de réelles et fortes ambitions à notre ville.

Pendant des siècles, la lumière de Paris a éclairé le monde plus que n’importe quelle autre ville.

[…]

Près de cent cinquante ans plus tard, rappeler cela relève du cliché et sans avoir l’imprudence d’affirmer, alors que les derniers indicateurs n’ont pas encore été publiés, queParis a été dépassé, tout le monde s’accorde à dire que Paris a été rattrapé.

[…]

Aujourd’hui, bien que pour paraphraser Maurice Chevalier « Paris sera toujours Paris », Paris attire moins, Paris rayonne moins, Paris enchante moins, Paris inspire moins.

Car Paris doit avant toute chose être au service des talents de ses habitants, jeunes et moins jeunes et de ses nombreux visiteurs. Paris doit s’attacher à lever toutes ses entraves et redevenir un Paris « qui marche » où circulation, propreté et sécurité redeviennent juste « normaux ».

Nous faisons le rêve d’une circulation « normale ». L’impact des embouteillages coûterait à la Capitale la bagatelle de 40% des 5,5 milliards d’euros qui partent en fumée chaque année en France. Un chiffre colossal. […] Il est paradoxal de vouloir restreindre la circulation de façon parfois drastique (par exemple avec la fermeture des voies sur berge) et refuser simultanément de limiter le nombre de véhicules autorisés à circuler dans Paris. Quand le RER B est qualifié « d’arme de destruction massive du tourisme francilien », il est légitime de vouloir demander des comptes. A quand des transports en commun fiables, circulant à des horaires réguliers et avec des capacités adaptées aux horaires? A quand une ville avec des taxis et véhicules de tourisme (VTC) en nombre équivalents à ceux des autres capitales, la pénurie de ceux-ci à Paris étant devenue patente? Embouteillages quotidiens, RER régulièrement perturbés, taxis souvent indisponibles: nous vivons dans un dogme anti-circulation, anti-économique, quasi sadique.

Nous faisons le rêve d’une propreté « normale ». Une ville qui fait respecter ses espaces communs et ses codes et qui donne envie à ses habitants et ses commerçants d’y contribuer également. Une ville où chacune des incivilités qui pénalisent la vie quotidienne de milliers d’autres citoyens (tags, ordures laissées à même le sol, déjections canines mais aussi 2 roues et vélos circulant sur les trottoirs) est aussi vigoureusement et rapidement réprimandée que les dépassements d’horaire de stationnement.
Nous faisons le rêve d’une sécurité « normale ». Une ville qui veille sur ses habitants et ses visiteurs.

[…] 

Nous faisons le rêve d’une ville électrique grâce à une politique intelligente et incitative de partenariats publics/privés aussi bien pour les transports en commun, camions, taxis, véhicules individuels que pour les 2 roues électriques. La bascule organisée et progressive vers un tout électrique permettra à terme la couverture du périphérique, rendra l’air meilleur et les décibels plus bas.

[…]

Nous faisons le rêve d’une ville digitale où Paris informe, écoute, dialogue et facilite les échanges avec et entre ses habitants et ses visiteurs. A quand des outils mobiles permettant à chacun de signaler un problème, de poser une question, de proposer un service et de devenir ainsi un acteur de sa ville comme cela est fait avec succès à Chicago avec le service « open-311 »? Paris a besoin de la transparence, de l’innovation et de la réactivité que les technologies digitales apportent déjà à tous les secteurs de l’économie française.

Nous faisons le rêve d’une ville ouverte qui se remette au niveau de ses concurrentes européennes, avec des commerces ouverts en soirée et le dimanche ainsi qu’un accès au métro et aux aéroports dans des horaires étendus. La vitrine de ce nouveau Paris ouvert devant être l’avenue des Champs Elysées.

Nous faisons le rêve d’une ville accueillante avec le rattrapage du retard pris sur la capacité hôtelière. En 2013 Paris n’a quasiment par augmenté son nombre de chambres à la différence là aussi d’autres grandes capitales, restant ainsi une des villes les plus chères d’Europe. En attendant que cette capacité hôtelière s’ajuste à quand la mise en place d’une réglementation innovante et intelligente permettant les hébergements alternatifs?

A Paris, soyons innovants, soyons accueillants, soyons ouverts, soyons réactifs, soyons électriques, soyons propres, soyons sûrs, soyons économes, soyons libres !

En 2014 Rallumons Paris !

Économie numérique, Mooc, tendances… La France est-elle en retard ? Business Club Spécial avec G.Mamou-Mani, G.Babinet et T.Debarnot

Publié le Mis à jour le

C’était au Business Club de France sur BFM Business Radio

Diffusion jeudi 20/2/14 à 21h | samedi 22/2/14 | dimanche 23/2/14

Émission Spéciale « Économie Numérique : pourquoi la France ne doit pas rater le train du numérique ? »

Avec :

Guy Mamou-Mani | Président du Syntec Numérique | Président du groupe Open 

Gilles Babinet | entrepreneur | Digital Champion | Auteur de « L’ère numérique, un nouvel âge de l’humanité »

Thierry Debarnot | Cofondateur  de Digischool

Ecoutez, réécoutez ou téléchargez le podcast:

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20140220_club_0.mp3]

On ne vit pas une série de crises, mais une révolution. Soit on cherche à en tirer les bénéfices, soit on décline. Guy Mamou-Mani
Guy Mamou-Mani
Guy Mamou-Mani

Le Syntec Numérique,est un  syndicat professionnel qui représente l’essentiel de l’industrie numérique en France. Il ne cesse de tirer la sonnette d’alarme sur les problèmes d’emploi et de formation, qui constituent un grand frein au développement du secteur. Début 2014, son président Guy Mamou-Mani ne s’est pas contenté de revenir sur la question. Il a aussi présenté son plan d’action aux pouvoirs publics.

1 – SENSIBLISER TOUTE LA POPULATION

Sensibiliser l’ensemble de la population aux technologies de l’information en incluant le numérique à tous les niveaux du système éducatif.  » Le numérique doit être présent tout au long du cycle éducatif, depuis la maternelle jusqu’au doctorat « ,

2 – PLUS DE DIPLÔMÉS POUR LA FILIÈRE

La deuxième proposition concerne les filières d’enseignement supérieur de Bac+2 à Bac+5. Le Syntec Numérique propose d’augmenter le nombre de diplômés dans ces filières. « Il faut remplir les capacités disponibles de façon à résorber les besoins de recrutement du secteur. Car le problème de recrutement est une réalité à laquelle toutes les entreprises du numérique, de la petite start-up aux grandes ESN, sont aujourd’hui durement confrontées. »

3 – ADAPTER LES COMPÉTENCES DES SALARIÉS

La troisième proposition vise les salariés des entreprises. L’objectif est de leur faciliter l’accès à la formation interne pour adapter leurs compétences autant à l’évolution technologique rapide du secteur qu’aux besoins mouvants de leurs employeurs.

4 – FORMER LES CHÔMEURS EN FONCTION DES OFFRES D’EMPLOI

Il existe un chômage croissant dans le numérique, et ce, en dépit de la pénurie de compétences sur le marché. Le Syntec Numérique reconnaît le problème et estime le nombre de demandeurs d’emploi dans le secteur à 38 000.  Il propose de s’inspirer de l’opération « Pen Breizh » pour former des jeunes chômeurs, sélectionnés par Pôle Emploi, en fonction des besoins spécifiques exprimés par des entreprises.

5 – FORMER LES JEUNES EN DÉCROCHAGE SCOLAIRE AUX MÉTIERS OPÉRATIONNELS DU NUMÉRIQUE

La cinquième proposition se penche sur le cas des 200 000 décrocheurs scolaires par an. En partenariat avec une grande banque, le Syntec Numérique veut monter des opérations qui consistent à aller chercher dans les banlieues et quartiers difficiles des jeunes en décrochage scolaire pour les former à des métiers opérationnels du numérique. « Nous savons que dans le numérique, beaucoup peuvent réussir sans le Bac ou diplôme d’ingénieur, explique Guy Mamou-Mani. Il suffit pour cela d’être motivé et d’être attiré par les technologies du numériques. »

Source : Usine Nouvelle

Avec le numérique, on pourrait avoir le beurre et l’argent du beurre : simplifier la vie des entreprises, réduire les dépenses de l’État, tout en développant notre filière numérique. Car la France doit transformer son économie et se numériser pour devenir compétitive. Cela ne pourra se faire que si l’État se modernise. Prenons l’exemple de la santé, vous voulez augmenter le confort du malade, la qualité des soins, réduire les coûts, vous n’avez pas d’autres solutions que la télémédecine ! Et on peut, ainsi, trouver une réponse numérique à tous les grands enjeux de la France ! 

"Gutenberg a changé le monde. Avec Internet, c’est pareil, mais en plus fort." Gilles Babinet

Gilles Babinet - LivreGilles Babinet, entrepreneur dans le domaine du numérique, a créé de nombreuses sociétés. Il a aussi été de 2011 à 2012, le premier président du Conseil national du numérique. EN juin 2012, il est nommé « Digital Champion » et représente la France auprès de la Commission européenne pour les enjeux du numérique. Il est l’auteur de Pour un new deal numérique (Institut Montaigne 2013)

Dans son dernier livre, l’ère numérique, un nouvel âge de l’humanité, Gilles Babinet estime que l’humanité aura été touchée par trois découvertes : le feu, l’imprimerie et le numérique.

Ce constat est vécu d’un bout à l’autre de la planète, mais, en France, il bouscule profondément notre organisation jacobine. « Nous sommes dans l’ère du crowd. Tout le monde doit participer à la société. C’est la promesse du numérique. » Le problème est que pour s’y lancer, il faut une impulsion au plus sommet de l’État pour appréhender les changements qui s’imposent. Pour l’auteur, cinq domaines sont prioritaires : la connaissance, l’éducation, la santé, la production et l’État.

« Le problème de fond est que nos dirigeants n’ont pas de vision malgré le fait qu’ils soient des utilisateurs de matériels et de services numériques », regrette-t-il. « Ce qui nous pénalise, c’est cette absence de culture numérique » qui ne permet pas de faire face à cette « révolution qui ne fait que commencer ».

En disant cela, Gilles Babinet fait allusion à ces secteurs de l’économie confrontés à une nouvelle concurrence qu’ils ne comprennent pas. Récemment, cette situation est apparue au grand jour dans plusieurs secteurs d’activités : la pharmacie, les opticiens, les librairies, la presse, les taxis. Et ce n’est qu’un début!

Quels sont les secteurs qui vont être le plus « bouleversés » par cette révolution ? 

C’est d’abord l’éducation qui va exploser dans son modèle actuel. Quand 22.000 personnes, situées partout sur terre, accèdent aux mêmes connaissances que les 180 élèves d’un cours de Stanford, grâce aux cours en ligne -les MOOC-  on conçoit qu’une révolution est en cours. Il va en être de même pour la santé qui, dans les pays en développement, ne pourra pas copier notre système. Un exemple, grâce au numérique, l’automédication ne devrait plus être un gros mot, mais deviendrait la norme. La santé moderne c’est très vraisemblablement une bien meilleure connaissance du patient grâce à beaucoup plus de capteurs et de données, beaucoup plus de prévention et finalement beaucoup moins de chimie. Regardons simplement l’efficacité de Google Flu, permettant de prédire l’avancée des épidémies pour se convaincre de l’efficacité du numérique dans la santé.

DigischoolDIGISCHOOL avec Thierry Debarnot

    • Activité : leader de l’éducation numérique
    • Date de création : 2011
    • Lieu : Lyon (siège) + bureau commercial à Paris
    • CA : 3,5 millions
    • Effectif : 40
    • 3,5 millions de membres à date

DigiSchool est devenu en 7 ans le 2ème acteur du monde de l’éducation sur Internet (source Nielsen Mediamétrie NetRatings Janvier 2013). 

Créée en 2011, DigiSchool est issue de la fusion des sites Marketing-etudiant.fr et la Mooche.com, respectivement lancés en 2005 par Thierry Debarnot et Anthony Kuntz.

A l’heure actuelle, Digischool dispose d’un réseau thématique présentant divers contenus éducatifs à destination des élèves quels que soient leur niveau ou leurs spécialités (Brevet, Bac L, ES, S, STMG, Pro…). DigiSchool propose également une plateforme d’aide aux devoirs, un répertoire d’exercices ou encore des bibliothèques collaboratives.

La société surfe en outre sur la vague MOOC (Massive Open Online Course) avec la mise à disposition de cours ciblant un public plus large. Contrairement aux modèles existants, DigiSchool s’est inspiré de la plateforme de crowfunding Kickstarter pour son nouveau service MOOCStarter. L’idée est de permettre aux membres du réseau ou à des professeurs de soumettre l’idée d’un cours. Celle-ci est ensuite passée en revue par DigiSchool, et, après approbation, elle est soumise au vote de la communauté. Le MOOC sera créé lorsque cette proposition aura atteint un taux d’intérêt suffisamment élevé ou si elle s’avère particulièrement originale au regard de la concurrence.

C’est quoi le MOOC ? 

Nés aux Etats-Unis, les Massive Open Online Courses sont des cours mis en ligne par des universités et des grandes écoles en libre accès et gratuits. Ils sont constitués de cours sous forme de texte et de vidéo de professeurs dispensant leurs cours comme ils le feraient devant un amphithéâtre. Des exercices sont également proposés et les élèves peuvent interagir avec les enseignants et les autres étudiants. Depuis plusieurs années, les MOOC se sont développés à travers le monde notamment aux Etats-Unis, au Canada et au Royaume-Unis. Face à l’outre-Atlantique, la France est à la traîne mais compte aujourd’hui rattraper son retard. Attention ce nouveau type d’enseignement ne donne lieu à aucun diplôme. En cas de réussite de la formation, seul des certificats pourront être délivrés.

A qui s’adresse-t-il ? 

Les MOOC sont ouverts à tout le monde, sans condition de diplôme ou de statut (pas besoin d’être étudiant). Certains cours nécessitent toutefois quelques notions dans la formation suivie.

Que représentent les MOOC dans le monde ?

Les Moocs (en français : cours massifs ouverts en ligne) ont le vent en poupe mais le meilleur reste à venir. Si Deloitte prévoit une hausse de 100% des inscriptions à des cours en ligne comparé à 2012 (avec 10 millions de cours en ligne), le cabinet a remarqué que peu d’inscrits allaient jusqu’au bout et validaient ces cours, qui ne représenteront ainsi que 0,2% des cycles complets d’études en 2014. Deloitte pense toutefois que ces cours en ligne peuvent représenter jusqu’à 10% des cours dispensés dès 2020 à condition de réinventer leur pédagogie. «Ils ne viendront pas concurrencer Sciences Po ou HEC», nuance Duncan Stewart. Ils concerneront majoritairement ceux qui n’ont pas accès à l’enseignement traditionnel pour des raisons financières ou géographiques, et les formations en entreprise.

Quel est le modèle économique des MOOC ? 

Si les MOOC sont par définition gratuits, il existe un certain nombre de manières de les monétiser. Jusqu’à présent, la principale a été la certification. Si l’accès aux ressources pédagogiques, aux forums de discussion et aux exercices est pour l’essentiel gratuit, les certificats authentifiés sont systématiquement payants. En effet, obtenir un certificat de MOOC est en général gratuit, mais dès lors que l’on souhaite en augmenter la crédibilité en authentifiant son identité, il faut payer une petite somme, comprise en général entre 30 et 150 euros.

De son coté, Digischool continue  de miser notamment  sur la publicité.

DigiSchool a trois sources de revenus :

– Commercialisation de dispositifs publicitaires complets aux écoles et aux grandes marques (Google, Microsoft, banques, Redbull, etc)

– Vente en B2C de services et contenus premiums (abonnements)

– Mise à disposition de leurs technologies en marque blanche (par exemple pour Samsung)

Que fait la France dans ce domaine ?  

Depuis le 16/1, les Français peuvent suivre des cours en ligne interactifs et gratuits sur les MOOC (Massive Open Online Courses) de la plateforme de France université numérique (FUN) . Le ministère de l’Enseignement supérieur a d’ailleurs débloquer 8 millions d’euros pour le développement de ces formations. Une manière de rattraper le retard des universités françaises en terme d’enseignement numérique.

Un MOOC à la française qui ne semble pas avoir convaincu Gilles Babinet et Guy Mamou-Mani

Dans une tribune publiée dans le Huffintong Post :

De nombreux acteurs, start-ups et grands groupes industriels y travaillent. Ils attendaient de connaître les propositions de la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, en matière de collaboration, de partenariat et de projets avec le monde universitaire. Quelle ne fut pas leur surprise d’appendre qu’une solution intégrée a été finalement retenue, développée verticalement, avec le support de l’Inria, l’Institut national de recherche en informatique.

Il y a lieu de s’inquiéter d’une telle décision. En effet, même aux Etats-Unis, pays leader s’il en est dans cette révolution éducative, aucune université américaine n’a pris le risque de se lancer seule dans une telle aventure. Et même si beaucoup d’entre elles en ont les moyens, pour ainsi dire toutes ont choisi de s’associer avec des start-ups, spécialisées dans l’ingénierie pédagogique, et développant des plateformes recelant des trésors d’ingéniosité.

Il ne s’agit pas d’affirmer ici, par dogmatisme, une quelconque suprématie naturelle des acteurs du privé par rapport à ceux du public ; ni encore de défendre, de façon corporatiste, des intérêts particuliers. Simplement, dans un contexte où tout reste à imaginer, où l’innovation pédagogique, technologique et des usages pourrait faire la différence, force est de reconnaître que les innovateurs de rupture -les start-ups-, sont incomparablement plus efficaces que les acteurs institutionnels. Ce n’est pas l’Etat américain, ni même l’Université de Stanford qui a inventé les MOOCs, c’est une start-up fondée par un ancien professeur de Stanford. Et la plus grande plateforme de Moocs -et celle qui est probablement jugée la plus fonctionnelle- n’est celle de Harvard, mais bien de Coursera, une start-up indépendante de toute institution. Ce n’est pas le Ministère de l’Education américain qui a inventé la plus grande plateforme de vidéo éducative, visitée chaque mois par des dizaines de millions de collégiens, mais Salman Kahn, un ancien trader, qui s’est dédié corps et âme au développement de la Kahn academy et à l’amélioration des pratiques éducatives informatique.

Le MOOC aux États-Unis ? 

Il était temps que la France se lance. Les Etats-Unis ont déjà pris une longueur d’avance avec leurs plates-formes Coursera et EdX, créées respectivement par deux professeurs d’informatique de Stanford et par le Massachusetts Institute of Technology (MIT) et Harvard. Ces deux plates-formes ont investi 43 et 60 millions de dollars dans le développement des outils et des contenus. Aux Etats-Unis, 80 % des établissements proposent des cours en ligne, ils sont moins de 3 % en France. Aujourd’hui, plus de trois millions d’étudiants peuvent suivre les cours des plus prestigieuses universités : Stanford, Harvard, MIT…

Depuis quelques mois, une espèce de frénésie s’est emparée de l’enseignement supérieur français. Chaque jour ou presque, un nouveau MOOC est lancé. Avec l’objectif de démocratiser les savoirs. Et même si l’on ne connaît pas encore l’impact qu’auront ces cours d’un nouveau genre — pour l’instant, aucun ne délivre un diplôme, mais en est-ce la finalité ? —, il faut impérativement en être. Une dizaine d’établissements, des écoles — Centrale, Mines Télécom, Polytechnique, HEC, l’ENS Cachan, l’ENS Lyon —, mais aussi des universités — Bordeaux-III, Montpellier-II, Paris-X, ToulouseII, Paris-II Assas — développent des cours dans de nombreuses matières : histoire, mathématiques, santé, philosophie, droit…

Le Business Club de France était au Salon des Entrepreneurs de Paris avec : MyfeelBack |Buzcard |Attractive World |Quelle Energie.fr

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C’était au Business Club de France sur BFM Business Radio

Émission spéciale enregistrée au Salon des Entrepreneurs de Paris

Diffusion jeudi 6/2/14 à 21h | samedi 8/2/14 à 7h et dimanche 9/2/14 à 15h

Nos invités :

Aurore Beugniez | Cofondatrice de MYFEELBACK

Yoram Moyal | cofondateur de BUZCARD

Antoine Chatelain | Président- fondateur de QUELLE ENERGIE.FR

Ludovic Huraux | Président-fondateur de ATTRACTIVE WORLD

→Cette émission spéciale a été filmée dans le studio webTV des Echos.

Vous pouvez la visionner ici (attention c’est une émission de radio filmée !)

Et pour l’écouter, la réécouter et/ou la télécharger  :

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20140207_club_0.mp3]

A l’occasion de ce Salon des Entrepreneurs, un sondage nous éclaire un peu plus sur les Français et les entrepreneurs :  

->78% des Français comptent sur leurs TPE/PME pour redresser l’économie

->15 millions (31%) aimeraient créer ou reprendre un jour une entreprise

->2,4 millions ont même déjà un projet précis à mettre en œuvre d’ici 2 ans

->80% des Français estiment que les mouvements de contestation des entrepreneurs français ont été justifiés depuis 2012

->81% des Français pensent que le système éducatif n’est pas assez adapté pour former les entrepreneurs de demain

(Cerfrance, Novancia et le Salon des entrepreneurs)

Résultats complets ici : Les-Francais-et-leurs-entrepreneurs-SDEParis2014

→MYFEELBACK avec Aurore Beugniez

logoMFB-multi-EN2MYFEELBACK, LE LOGICIEL QUI CONCURRENCE LES INSTITUTS DE SONDAGE

Plus besoin d’attendre des jours et des jours avant d’obtenir l’analyse d’une enquête de satisfaction. «Après le CNRS, Orange ou E. Leclerc, nous travaillons aujourd’hui avec la SNCF pour évaluer la satisfaction des usagers sur différents services », explique Aurore Beugniez, directrice associée de MyFeelBack. Cette jeune société toulousaine propose aux entreprises un logiciel pour capter en multicanal (téléphone, tablette, PC, papier) des retours clients puis les analyser en temps réel : baromètre de satisfaction, enquête de produit, statistiques… « MyFeelBack permet d’économiser plusieurs milliers d’euros par rapport à un institut de sondage, assure Aurore Beugniez. Notre solution est très rapide à mettre en oeuvre. Elle permet à l’entreprise de se baser sur des rapports statistiques issus de données terrain avant de prendre une décision stratégique ». La société a aussi choisi un modèle économique innovant en se rémunérant à la performance, c’est-à-dire au nombre de retours client. Créée en 2011, l’entreprise compte sept salariés et « connaît déjà une forte croissance », assure Aurore Beugniez. « Notre logiciel est distribué aux États-Unis et nous prévoyons l’ouverture d’un bureau à New York. »

 HISTORIQUE

« L’idée est née après avoir été confrontée à un VéloToulouse cassé sans aucun moyen de le signaler. Il y avait un véritable besoin de faire remonter l’information », explique Aurore Beugniez. L’équipe de MyFeelBack avait déjà fait le constat qu’il n’existait pas de solutions simples à destination des entreprises pour utiliser le potentiel des smartphones. En décembre 2011, après que le projet MyFeelBack a été primé lors du Startup Weekend de Toulouse, l’entreprise se lance en proposant un service qui permet aux entreprises de réintégrer les compétences d’écoute clients au sein de l’entreprise. Aurore Beugniez fait partie de l’aventure avec Stéphane Contrepois et Julien Hourregue. À 25 ans, elle est aujourd’hui directrice associée avec un rôle de développement commercial et marketing. MyFeelBack compte aujourd’hui une soixantaine de clients grands comptes à qui elle propose un service d’acquisition de données en direct avec une analyse en temps réel grâce à la géolocalisation.


A propos de l’entreprise :

« Comme notre logiciel répond à une problématique, nous sommes en forte croissance », indique Aurore Beugniez. Créée en décembre 2011, MyFeelBack propose aujourd’hui des solutions innovantes pour les entreprises en matière de relation clients. L’entreprise compte plus d’une soixantaine de grands comptes qui avaient l’habitude de faire des enquêtes de satisfaction dans son portefeuille clients (Natixis, Leclerc, CNRS, Orange, CCI Midi-Pyrénées, CCI Toulouse). Les grands comptes font une économie sur le volume. Gaz de Bordeaux par exemple a économisé plusieurs milliers d’euros avec la solution MyFeelBack par rapport à un call center. « Dans les enquêtes de satisfaction, le coût d’un sondé peut monter jusqu’à 20 €. Notre solution est beaucoup plus abordable. » Avec MyFeelBack, « les entreprises sont autonomes. Notre solution permet d’être rapide. En 20 minutes, une entreprise peur créer un dispositif. Il n’y a pas besoin de compétences clients. L’entreprise reçoit des rapports statistiques qui conduisent à une décision marketing. » Le modèle économique est également très innovant puisque la société se rémunère à la performance. À chaque retour pour une entreprise, MyFeelBack reçoit une somme (coût unitaire). La suite ici

MyFeelBack, logiciel SaaS, permet aux entreprises de créer, cibler et analyser des campagnes d’acquisition de données clients via smartphone, tablette et PC sans aucune connaissance technique. L’analyse des feedbacks reçus par le moteur d’analyse statistique est instantanée. Connaître l’avis et les attentes de vos clients n’a jamais été aussi simple !

→BUZCARD avec Yoram Moyal 

buzcard.fr invente la carte de visite éternelle. En scannant -avec son mobile- le QR code qui est imprimé au dos d’une carte forever, on accède à toutes les coordonnées de son possesseur, constamment mises à jour.

  • Activité : cartes de visite actualisables avec QR code au verso qui renvoie constamment vers des coordonnées à jour.
  • Date de création : 2010
  • Lieu : Boulogne Billancourt
  • CA : NC
  • Effectif : 3
  • Prix : abonnement annuel : 50 € les 100 cartes – 100 € les 500
  • Clients : BNP, Orange, le Medef, Total, la DCGCIS (Bercy)

« En 2012 nous avions mis des mois pour séduire le MEDEF, Total, Orange et Bercy. Fin 2013, bien moins de temps pour Pages Jaunes, EDF et Vente-Privée… Buzcard a enfin l’oreille de grands groupes… et veut offrir aux 20-30 start-ups les plus prometteuses de France l’opportunité de pitcher devant des dizaines de directeurs achats, que réunira l’Observatoire Com Media. »

Juillet 2013 – 1ère levée de fonds. Buzcard a levé 260 000 euros en moins de 3 jours sur Anaxago ! (en savoir plus)

Après avoir levé 260 000 euros,Buzcard a lancé une nouvelle campagne sur Kisskissbankbank. La start-up en est déjà à 140% de son objectif : 5 940 euros récoltés auprès de 85 soutiens, sur un objectif de 4 200 euros. En échange de la pré-commande : une carte de visite « ultime », le nouveau concept de Buzcard. Grâce à un QR Code, la carte de visite en PVC peut servir à tout moment comme carte de secours : le code renvoie vers la carte de visite online de son possesseur, une page web mobile réactualisable. « Un simple scan avec un smartphone équipé d’un lecteur de QR code et on récupère un contact qui se mettra automatiquement à jour dans son carnet d’adresses. » Visuel, graphisme et police de la carte sont personnalisables.

→ATTRACTIVE WORLD avec Ludovic Huraux

  • Activité : site de rencontre avec sélection à l’entrée
  • Date de création : 2007 (Ludovic avait alors 24 ans)
  • CA : NC
  • Effectif : une vingtaine
  • Présent en France, Belgique Wallonne, Suisse Romande et Luxembourg.

imagesAttractive World a levé en tout 5,3 millions d’euros (5 levées de fonds) auprès de 80 actionnaires qui ont mis un ticket compris entre 20 000 et 300 000 euros.

Aujourd’hui 

– Attractive World vient de dépasser les 1,5 millions de candidatures pour un peu plus de 500 000 membres acceptés

– Plus d’une centaine d’événements sont organisés tous les mois

– Début janvier, nous avons lancé une nouvelle campagne TV. Une des particularités est que les hommes et les femmes que vous voyez dans le spot sont des membres du site.

Attractive World se positionne sur le segment haut de gamme de la rencontre Web, comme le montrent ses tarifs. « Nous nous destinons davantage aux utilisateurs de type urbain cherchant une relation sérieuse, ce qui explique pourquoi nous enregistrons davantage de femmes que d’hommes », explique Ludovic Huraux, PDG et fondateur. Le site fut le premier à fonctionner selon un principe de sélection à l’entrée. A la différence de ses concurrents, Attractive World impose ainsi aux postulants de se faire coopter par la communauté de membres avant de pouvoir l’intégrer, ce qui renforce son côté élitiste. La photo est obligatoire et un long questionnaire est à remplir avant d’enclencher le processus d’inscription. « Seulement 30 % des candidats sont retenus en tant que membres. L’objectif n’est pas d’avoir le plus grand nombre d’utilisateurs, mais des utilisateurs en affinité », justifie le jeune PDG. (…)

Stratégie

En 2011, le groupe, qui a réinvesti l’intégralité des bénéfices dans son développement, a opéré une levée de fonds de 2,7 millions d’euros auprès d’investisseurs privés. « Nous avions besoin d’investir massivement en pubs télé. Cet argent a permis de financer une grosse campagne de communication. Même si c’est cher, cela représentait un fort enjeu en termes de notoriété », relate Ludovic Huraux. S’il n’est pas divulgué, le chiffre d’affaires a été multiplié par dix en trois ans. Attractive World ne projette pas de se démocratiser outre mesure, pour rester cohérent avec sa politique d’origine. Une duplication du modèle dans les pays anglosaxons est à l’étude, mais « pas pour voir le jour à court terme », selon le fondateur. En attendant, Attractive World cherche à améliorer ses services événementiels en multipliant les partenariats. Par exemple, à l’occasion de la Saint-Valentin, le site organise un cocktail dînatoire en collaboration avec Universal Music.

Politique sociale

« Une équipe de 20 personnes, avec peu de turnover, dans laquelle on ne met pas en avant le lien hiérarchique et où les responsabilités de chacun augmentent avec le taux de croissance » : voilà comment Ludovic Huraux décrit la politique sociale du groupe. Les collaborateurs ont un intéressement au capital, c’est-à-dire qu’ils se voient offrir des actions gratuites. La politique salariale de l’entreprise est décrite comme attractive. « Pour une PME comme la nôtre, il vaut mieux bien payer ses collaborateurs plutôt que de les voir partir, ce qui impliquerait des coûts de recrutement », admet Ludovic Huraux.

 Comment vous est venue l’idée d’Attractive World ?

A l’époque, le marché de la rencontre amoureuse était trusté par le géant Meetic, qui était déjà coté en bourse. Je me suis dit que le marché allait forcément finir par se segmenter en fonction des attentes et des styles de vie des gens. L’idée d’Attractive World est de proposer un service plus haut de gamme avec une sélection des membres à l’entrée, pour créer la confiance. Via un formulaire d’inscription envoyé par le célibataire souhaitant intégrer la communauté, les membres d’Attractive World peuvent décider ou non de le faire entrer. Il n’y a qu’environ un tiers des demandes qui sont retenues. Autre élément de différenciation : nous proposons aux membres des évènements dans la vie réelle.

→QUELLE ENERGIE.FR avec Antoine Chatelain

imgresActivité : QuelleEnergie.fr est un service Internet de conseil en économies d’énergie indépendant, gratuit et personnalisé, qui aide les propriétaires de maison à réussir leurs projets de rénovation énergétique (isolation, changement de système de chauffage, production photovoltaïque).

→Le site propose aux particuliers un diagnostic énergétique complet du logement, en ligne et gratuit, et une mise en relation ad hoc avec des artisans certifiés de leur région.

« Grâce à un simulateur développé par notre équipe d’ingénieurs et agréé par l’ADEME, le particulier obtient directement sur Internet un bilan énergétique de sa maison, des conseils (par exemple vérifier de visu l’état du contacteur modulaire de son système de chauffage) et des préconisations de travaux pour réduire ses dépenses d’énergie (Isolation, Changement de chauffage, Installation d’énergies renouvelables). S’il le souhaite il peut ensuite rencontrer des installateurs certifiés pour obtenir des devis et faire réaliser les travaux ».

  • Date de création : 2008
  • Lieu : Paris
  • CA : NC / Société en croissance de 100%/an et rentable
  • Effectif : 45

400.000 visiteurs uniques/mois sur QuelleEnergie.fr
– 1.000 artisans partenaires
– 45 collaborateurs

ACTU

– 4% du marché (installation de chauffage, isolation, énergies renouvelables) est passé par Quelle Energie en 2013, soit 30.000 maisons rénovées.

– En 2014, nous poursuivons la croissance avec +40% de CA et nous allons passer de 45 à 55 salariés (franchissement du seuil fatidique des 50).

– Nous sortons en février le simulateur « Aides et subventions » 100% à jour. Il vous permettra de connaître le montant exact des aides possibles pour vos travaux. Un outil indispensable pour vous y retrouver dans le millefeuille des aides fiscales pour les travaux énergétiques (Crédit d’impôt, Prime Hollande de 1.350 et 1.500€, Eco-Prêt taux zéro, Aide de l’ANAH…)

SUR LE MODÈLE ÉCONOMIQUE DE QUELLE ENERGIE.FR

Notre modèle est 100% gratuit pour l’utilisateur et repose sur la vente de prospects ou de « leads qualifiés » aux professionnels. C’est un modèle économique très puissant parce qu’il nous permet de proposer gratuitement une offre excellente aux particuliers et donc d’attirer une forte audience sur notre site. Les installateurs trouvent une valeur en recevant des particuliers bien conseillés et mûrs pour l’achat, nous leur facturons une partie de cette valeur. Le modèle est vertueux pour tout le monde.

SON POINT DE VUE SUR LE PACTE DE RESPONSABILITÉ DES ENTREPRISES 

– La 1ère fois que mon expert comptable m’a expliqué qu’en France, le coût total d’un salaire est 2 fois le salaire net, j’ai cru à une blague.
Oui, le coût du travail est un vrai sujet, et pas uniquement pour les patrons. Les français voient sur leur fiche de paye que sur 100 de salaire brut ils ne toucheront que 78, mais ignorent que, en plus des 22 de différence, l’entreprise rajoutera 45 à 50 qui iront dans les caisses de l’URSSAF, de Pole Emploi et des caisses de retraite, auxquelles s’ajouteront encore d’autres taxes: taxe d’apprentissage, taxe sur la formation professionnelle. Au final les services de l’état encaisseront autant que le salarié lui-même (!!)

– La conséquence sur l’emploi est directe. Cette année nous avons prévu de passer de 45 à 55 salariés, soit 10 nouveaux emplois. Une nouvelle réduction de charges me donnerait les moyens d’ en créer plus: pour un impact équivalent au Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi, qui a réduit nos charges sur salaires de 2%, j’estime que nous créerions 12 emplois au lieu de 10, soit 20% d’emplois créés supplémentaires. Le même mécanisme pour l’ensemble des PME françaises aurait un impact fort et durable sur la courbe du chômage.

Bilan: Je soutiens l’initiative de François Hollande, dans une PME en croissance il y a toujours des postes qu’on aimerait créer mais on attend simplement d’avoir l’argent pour le faire.
Si le pacte de responsabilité se concrétise, je m’engage , et des milliers d’autres patrons de PME le feront; ce qui aidera notre Président à tenir sa promesse d’inversion de la courbe du chômage.

 

 

 

 

Les jeunes et la création d’entreprise (avec « 100 jours pour entreprendre »). C’était dans le Business Club! (podcast)

Publié le Mis à jour le

C’était dans le Business Club de France sur BFM Business Radio

Diffusion jeudi 23/1/14 à 21h |samedi 25/1/14 à 7h | dimanche 26/1/14 à 15h

Partie 1 : Hénaff cuisine pour les astronautes!

Partie 2 : Avec Tok Tok Tok, faites-vous livrer n’importe quoi, n’importe où, n’importe quand!

→ Partie 3 & 4 – Comment sensibiliser les jeunes à l’entrepreneuriat? Comment les aider à créer leur entreprise? Avec :

  • Bernard Ochs (100 JOURS POUR ENTREPRENDRE – ESPRITS D’ENTREPRISES)
  • Sonia Rameau (CROISSANCE PLUS)
  • Augustin Rudigoz (MOBEYE)
  • Maxime Barbier (MINUTEBUZZ).

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission:

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20140123_club_0.mp3]
100 JOURS POUR ENTREPRENDRE: C’EST PARTI!

100jours 2« Tu veux monter ta boîte ? Gagne-la ! » interpelle le slogan de la troisième édition de l’opération « 100 jours pour entreprendre » (baptisée en 2012 «100 jours pour changer »). Porteur de projet entre 18 et 25 ans, vous avez ainsi jusqu’au 25 avril 2014 pour poster votre vidéo et votre pitch de présentation et développer une stratégie de buzz pour récolter le plus de votes d’internautes.

Les 30 projets arrivant en tête passeront ensuite devant un jury de professionnels qui sélectionnera les 10 finalistes. Chaque gagnant remportera une box d’une valeur de 5 000 euros composée :
– d’un compte bancaire de 2 500 euros,
– d’un smartphone avec abonnement de 2 ans,
– d’un accompagnement juridique et comptable
– et d’un coaching pendant 1 an.

L’objectif ? 100 000 emplois créés par des jeunes au cours des cinq prochaines années.

L’édition 2013, présidée par Jacques-Antoine Granjon, fondateur de venteprivee.com, avait attiré 620 000 jeunes et plus de 240 vidéos.

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Comment être un bon manager ? C’était dans le Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

C’était dans le Business Club de France sur BFM Business Radio

Diffusion jeudi 16/1/14 à 21h |samedi 18/1/14 à 7h | dimanche 19/1/14 à 15h

Parties 1 & 2 : Innovations « made in france » au CES de Las Vegas

Partie 3 : « Comment être un bon manager ? »

Partie 4 : Blanc des Vosges : lingerie de lit made in france depuis 170 ans

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission:

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20140116_club_0.mp3]

Partie 3 : Comment être un bon manager ? Avec Didier Court – chef d’entreprise et auteur du livre : Ordonnances pour les grands leaders.

« Bien manager, c’est mieux connaître les autres. Cet ouvrage propose une méthode, un atout majeur pour motiver et mobiliser, pour enthousiasmer et faire pétiller son équipe. Il profile la marque de fabrique du top leader, celui que nous aimerions tous être, avoir… ou connaître. Il présente ces valeurs chères aux Compagnons comme fondements du leadership.

Quelques points clés :

POUR DIRIGER SES PROJETS ET SON ENTREPRISE

Etre réaliste : toujours envisager le pire et prévoir la solution de repli. Mais aller au devant du risque. Etre un idéaliste du risque, accepter les situations telles qu’elles sont. Anticiper, avoir de grands projets, pour réaliser de grandes choses. L’audace, le remède de l’échec. La perfection est le pire ennemi de l’efficacité. Avoir soif d’apprendre : le savoir fournit la confiance en soi, nécessaire à l’audace

SUR LE PLAN HUMAIN

Inspirer le respect : être dur mais juste, avoir une main d’acier dans un gant de velours « Faites- vous aider et l’on vous aimera »

PARCOURS DE DIDIER COURT

Didier Court

Didier Court, né en 1969 à Hirson dans l’Aisne (02).

À 16 ans, je pars faire mon Tour de France chez les Compagnons du Devoir pour apprendre le métier de mécanicien. À 22 ans, je suis reçu Compagnon du Devoir, puis je deviens Prévôt (« directeur », dans votre jargon) de la Maison des Compagnons de Troyes pour 3 ans. J’exerce ensuite au sein d’un grand groupe à différentes fonctions, pour, au final, en devenir directeur. En 2007, je rachète au groupe (avec des associés) la branche que je dirige.De 2007 à 2012, j’exerce simultanément trois mandats de président dans des PME, filiales d’un autre groupe duquel je suis également directeur régional pour 15 agences, soit 200 salariés en France. Groupe auquel je vends mes parts en 2009.

Je quitte toutes ces fonctions en février 2012.Pour finalement reprendre 3 entreprises Defrance (Troyes) Bernardini (Baumes de Venise) et FMV (Épernay). Trois entreprises spécialisées dans la maintenance et la fabrication de matériels pour les  viticulteurs, des agriculteurs…

Passionné de management et des relations humaines, je participe aussi à de nombreuses formations sur ce sujet.

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CES Las Vegas : Les entreprises françaises très présentes et brillantes ! C’était dans le Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

C’était dans le Business Club de France sur BFM Business Radio

Diffusion jeudi 16/1/14 à 21h |samedi 18/1/14 à 7h | dimanche 19/1/14 à 15h

Parties 1 & 2 : Innovations « made in france » au CES de Las Vegas

Partie 3 : « Comment être un bon manager ? »

Partie 4 : Blanc des Vosges : lingerie de lit  made in france depuis 170 ans

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission:

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20140116_club_0.mp3]

Partie 1 & 2 : De retour du CES de Las Vegas avec Caroline  Blochet (Medissimo) et Luc Bretones (Orange)

ces2014Le CES de Las Vegas, c’est le plus grand rendez-vous high-tech du monde. Les entreprises du secteur, grandes et petites, dévoilent leurs nouveautés qui sortiront tout au long de l’année. 

Quoi de neuf cette année ?

1) Smartphones, tablettes et ordinateurs
C’est du classique. Il y a avait pas mal de produits hybrides, moitié ordinateurs et moitié tablettes ou télé.

2) Côté télé

Le plus grands écrans de télé ultra HD (4K) du monde : plus de 110″ soit 2m65 de diagonale. Du jamais vu.

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3) Voiture connectée
La voiture devient le nouvel espace connecté par excellence. Exemple : Audi a annoncé un partenariat avec Google pour installer Android à bord de ses véhicules afin de développer toutes sortes d’applications dans le futur, comme par exemple ce  calculateur de vitesse qui pourrait vous permettre de passer tous les feux au vert ! Autrement-dit de suivre « l’onde verte »

4) Objets connectés
C’est le secteur qui monte qui monte avec des objets connectés pour la vie quotidienne comme les désormais classiques bracelets ou encore une brosse à dents « intelligente ». De son côté, le français Parrot lance de nouveaux mini drônes roulants pilotés par smartphones ou tablettes.

5) Vêtements connectés
Suite logique des objets usuels, les vêtements et les accessoires connectés font également leur apparition avec même, cette année, un espace dédié au  » prêt à porter high-tech  » ( » fashionware « ).

june-ces-2014 Bracelet connecté

Le résumé (en image et en anglais)

Forte présence française

– Withings – Parrot – Sculpteo –  Sen.se – Medissimo. Ces deux dernières ont décroché des prix dans le cadre du concours annuel de start -ups. La ministre de l’économie numérique Fleur Pellerin a fait le déplacement pour soutenir cette french touch innovante.

→Caroline Blochet, notre invitée, a présentée son pilulier électronique.

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Bonnes résolutions 2014 ! Comment les tenir ? C’était dans le Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

C’était dans le  Business Club de France sur BFM Radio

Diffusion : jeudi 9/1/14 à 21h | samedi 11/1/14à 7h | dimanche 12/1/14 à 15h

Au sommaire :

Talk 1 : ZETA PELLET : des granulés pour se chauffer bien moins cher

Talk 2 : MICROMEGA : Du matériel  hifi « haut de gamme » accessible et « made in France »

Talk 3 : BONNES RÉSOLUTIONS 2014 : Comment les tenir ?

Talk 4 : AZTEC : le seul fabriquant de dameuses en France

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20140109_club_0.mp3]

 →TALK 3 : BONNES RÉSOLUTIONS   avec EVELYNE PLATNIC-COHEN (BOOSTER ACADEMY) et ANTOINE GENTIL (SPEAKING AGENCY)

→Les bonnes résolutions sur le papier ont été prises pour l’année 2014. Mais comment les tenir ?

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Nos « coaches »

Evelyne Platnic Cohen – Présidente fondatrice de Booster Academy

evelyneBOOSTER ACADEMY

  • Activité : formation commerciale. Mission = entraîner tous ceux qui veulent développer leur pouvoir de vendre pour muscler leur impact et leurs performances.
  • Booster Academy en chiffres :
  • CA : 2,8 millions en 2013 (2,3 millions en 2012)
  • Créé en 2004 – Siège social Paris 8
  • Centres à Paris, Lille, Bordeaux, Lyon, Toulouse
  • Effectif : 20
  • Les premières ‘Booster Academy » en franchise ouvrent en janvier 2014

Booster Academy garantit une augmentation du business de 20 à 200%. La société a été rentable dès la première année et a connu une croissance de 15 % par an.

AntoineGentilAntoine Gentil – Président fondateur de Speaking Agency

Au départ, l’agence proposait uniquement des offres de garde d’enfants, effectuées par des « baby speakers de langue maternelle » (anglais, allemand, mais aussi arabe et chinois) qui, comme des nounous, gardent les enfants, viennent les récupérer à l’école, leur font faire des activités et des sorties – la seule différence étant qu’elles leur parlent dans leur langue maternelle. L’offre est complétée à partir de Novembre 2012 avec Kid et Teen-speaking, des ateliers et cours linguistiques.

Les bonnes résolutions pour 2014

1. Faut-il attendre le début de l’année pour prendre de bonnes résolutions ? On peut les prendre tout au long de l’année.

2. Si vous avez opté pour les bonnes résolutions du début d’année. 3 mots clés sont revenus dans l’émission :

Organisation | Rigueur | Créativité

« Se fixer des objectifs, fixer les moyens de les atteindre : c’est encore mieux » 

« Les moyens d’y parvenir passent par une organisation parfaite »

Dans son entreprise, Antoine gentil a fixé le « mardi 14H00 », réunion hebdomadaire où tous les dossiers sont abordés, tout est planifié pour les jours à venir. Ce rendez-vous est devenu incontournable.

Evelyne Platnic-Cohen nous conseille de « mettre des cailloux » dans son agenda. De s’imposer des rendez-vous pour soi. Des rendez-vous que l’on se doit de respecter pour pouvoir trouver le temps nécessaire. Il faut être rigoureux avec soi-même.

Mais ce temps « nécessaire » pour quoi faire, finalement ? 

Dites vous bien que ce temps pour vous est un « investissement ». Il vous permettra de vous « enrichir » intellectuellement loin des tracas quotidiens du bureau. Un temps pour lire, rencontrer d’autres personnes, échanger, sortir la tête du guidon. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, vous allez vous « ressourcer ».  De nouvelles ressources qui vous permettront d’être plus efficace au travail. Essayez !

Pour se réinventer, être créatif il faut donc trouver des sources d’inspiration ailleurs ! 

→Quelques conseils d’Evelyne Platnic-Cohen

Créez de nouveaux chemins dans votre esprit :

Autrement dit, n’hésitez pas à inverser, contourner vos objectifs. Dans bien des cas, il suffit de prendre un problème sous un autre angle pour trouver, si ce n’est la bonne solution, tout du moins un nouveau chemin de réflexion. Eh oui, comme celles du seigneur, les voies de la créativité sont impénétrables, en apparence tout du moins. La créativité appartient à ceux qui sortent du cadre mais surtout ceux qui changent le cadre !

Relâchez votre esprit :

Ce qui ne signifie pas pour autant vous inscrire à un cours de Yoga. Enfin, l’entrepreneur le pourra s’il pense que cela est nécessaire. Sachez cependant que ce n’est pas obligatoire. Plus important, le chef d’entreprise se forcera à ne justement… pas forcer. Pas évident, surtout quand on est habitué à régler constamment des problèmes. Pensez à autre chose que vos problèmes quotidiens.

Définissez votre environnement créatif :

Chacun le sait, il existe des endroits ou des temps prompts aux élans créatifs : le matin, pendant la douche, une heure après un rendez-vous, le soir devant un bon film. Il suffit de choisir. Reste maintenant à savoir lesquels correspondent à votre personnalité d’entrepreneur. Des paramètres que seul le dirigeant peut éclaircir.

Ton imaginaire, tu stimuleras :

Lâchez complètement le problème et passez à une activité qui stimule votre imagination et vos émotions. Écoutez de la musique, allez au théâtre ou au cinéma, lisez de la poésie ou un polar. Ca y est, vos antennes créatrices sont totalement ouvertes. Votre esprit est prêt pour inventer des connexions. Les voies de la créativité sont maintenant ouvertes.

Lisez, lisez, lisez :

Il a été démontré que le génie militaire de Napoléon sur les champs de bataille venait de sa connaissance encyclopédique des anciennes guerres. Une étude qui a toujours permis à l’Empereur d’avoir un coup d’avance, hormis la dernière. L’entrepreneur a donc tout intérêt à se plonger dans la lecture de biographies, mémoires, essais, témoignages. Du XVIIIe siècle, l’environnement a changé. La méthode est restée.

Parlez en autour de vous :

On rencontre des porteur d’idées qui parfois vous disent « j’ai une super idée mais je ne peux pas vous en parler ». C’est très souvent mauvais signe, parler d’une idée c’est la faire grandir, la faire évoluer en fonction des remarques et la faire exister.

Les Outre-Mer au coeur de la compétition internationale. Conférences en intégralité

Publié le Mis à jour le

Les Outre-mer au coeur de la compétition internationale.

L’AFD, partenaire historique du développement des départements et collectivités d’Outre-mer, a organisé le 22 novembre 2013, en partenariat avec le CEROM, une conférence sur les Outre-mer dans la compétition internationale.

Une journée très riche en information, réflexions, projets d’action animée par Michel PICOT. 

OUVERTURE DE CETTE JOURNÉE 

Jacques Moineville, Directeur général adjoint de l’Agence Française de Développement ouvre la 4ème Conférence AFD-CEROM sur les Outre-mer. 
Il développe le thème de la journée « les Outre-mer au cœur de la compétition internationale », et expose les trois grandes parties. Chacune débute par la présentation d’une étude scientifique qui est suivie de témoignages d’acteurs économiques et politiques appelés à faire un retour d’expérience sur les facteurs de succès et de blocage qu’ils ont rencontrés.

Mario Pezzini, Directeur du Centre de Développement de l’OCDE, poursuit sur le thème « Nouvelles configurations des échanges, nouvelles dimensions de la compétitivité », intervention dans laquelle il aborde entre autres les nouveaux défis auxquels les pays émergents et développés vont être confrontés : la productivité, la cohésion sociale et l’environnement.

CONFÉRENCE #1

La première partie de la conférence fait le point sur les avantages comparatifs dont disposent les départements et collectivités d’Outre-mer. Quels atouts ces territoires peuvent-ils véritablement valoriser dans la compétition internationale, sur les marchés locaux et à l’exportation, notamment avec les pays de leurs environnements géographiques? En se fondant sur des études récentes et le retour d’expérience de chefs d’entreprises, la discussion porte sur les facteurs de réussite et les obstacles au développement de filières et de niches présentant des potentialités en termes de création d’activité et d’emploi.

CONFÉRENCE #2

Ce deuxième thème traite des implications qu’entraînent les statuts européens des Outre-mer dans leurs relations internationales. Dans quelle mesure être une région ultrapériphérique (RUP) facilite-t-il l’insertion dans la compétition internationale ? Les pays et territoires d’Outremer (PTOM) s’en sortent-ils mieux ? Quelles sont les conséquences, pour les entreprises, de l’application des normes européennes parfois considérées comme mal adaptées aux réalités locales et comme un frein au développement de leurs activités à l’international ?

CONFÉRENCE #3

La dernière partie porte sur les expertises et savoir-faire ultramarins susceptibles d’être transposés et exportés vers d’autres petits espaces insulaires ou vers les pays des zones tropicales partageant des problématiques communes. Les participants et le public s’interrogent sur la reproductibilité d’expériences novatrices réussies dans des domaines tels que les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique ou encore l’habitat et l’aménagement urbain. Par ailleurs, les participants s’intéressent aux réponses apportées par les Outre-mer aux défis mondiaux à l’échelle « régionale » : protection de la biodiversité, adaptation au changement climatique…

Les ETM : entreprises de taille moyenne ont créé 30 400 nouveaux emplois en 12 mois ! C’était dans le Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

INÉDIT :  Business Club de France sur BFM Business Radio

Émission diffusée :  jeudi 26/12/13 à 21h | samedi 28/12/13 à 7h et dimanche 29/12/13 à 15h

Au sommaire :

TALK 1 & TALK 2 : Dossier : les entreprises de taille moyenne sont incroyables

TALK 3 : MODETIC créé 1083, une marque de jeans et baskets éthiques

TALK 4 : OSMOS, l’innovation qui peut sauver des vies

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20131226_club_0.mp3]

→TALK 1 : LES ETM avec Pierre Coulon (GE Capital) Nicolas Glady (ESSEC) et Marcel Nardelli (DB Aparel)
  • Patrice Coulon, Directeur Général Délégué de GE Capital
  • Marcel Nardelli, CFO (DAF) de DBA Groupe  (Dim, Wonderbra, Playtex mais aussi de Chesterfield et Shock Absorber)
  • Nicolas Glady, Professeur à l’ESSEC

GE Capital a commandé une étude sur les entreprises de taille moyenne en France. Les résultats sont surprenants. 

 » Nous voulions comprendre pourquoi certains réussissent mieux que d’autres, confie Patrice Coulon, Directeur Général Délégué de GE Capital France et en tirer des leçons afin d’aider les entreprises françaises à aller plus vite dans la recherche d’efficacité, à être plus forte pour contourner les obstacles. « 

→Qu’est-ce qu’une entreprise de taille moyenne ? 

Une  ETM  est une entreprise dont le chiffre d’affaires annuel est compris entre 10 et 500 millions d’euros. L’entreprise de taille moyenne française -type emploie 127 salariés pour un chiffre d’affaires de 40,16 millions d’euros.

→Que représentent-elles ? 

En 2012, 28.500 ETM étaient recensées, représentant 1,26 % de la totalité des entreprises françaises. L’année dernière, elles ont réalisé 26,3% du chiffre d’affaires du secteur privé, soit 1.143 milliards d’euros, et 26,8 % – 245 milliards d’euros – du PIB. Elles employaient 3,6 millions de personnes, soit environ 20 % de la main-d’œuvre du secteur privé. Au cours des 12 derniers mois, elles ont créé 30 400 emplois.

Source : la tribune

→Le rapport 

Pour la seconde année GE Capital a réalisé avec l’ESSEC une étude afin de mieux appréhender l’importance économique des entreprises de taille moyenne (ETM), leurs caractéristiques particulières, les facteurs qui favorisent leur réussite et les obstacles qu’elles ont à surmonter.

Cette étude a été présentée le 19 novembre dernier lors du Sommet pour la Croissance PME-ETI organisé par GE Capital au Pavillon Gabriel à Paris. Cette année 2 195 cadres dirigeants de l’UE-4 (Allemagne, France, Italie, et Royaume-Uni) ont été interrogés. Les entretiens, qui se sont déroulés entre mars et avril 2013, ont porté sur le comportement économique des entreprises concernées au cours de l’année écoulée et sur les défis stratégiques auxquels elles ont été confrontées.

 Ce rapport 2013 laisse entrevoir des perspectives économiques plus prometteuses pour les Entreprises de Taille Moyenne et confirme leur rôle vital dans l’économie française : elles représentent un peu moins de 1,3 % de la totalité des entreprises mais contribuent pour plus d’un quart à l’économie française.

Infographie MM France

Le rapport 2013 met en évidence :

Une grande résilience des entreprises de taille moyenne par rapport aux petites et grandes entreprises. La progression de leur chiffre d’affaires (+ 1,7 %) a presque égalé celle des grandes entreprises (+ 1,9 %) et a été très supérieure à celle enregistrée par les petites entreprises (+ 0,3 %).

Les perspectives d’investissement encourageantes des entreprises de taille moyenne : 83 % d’entre elles projettent de maintenir ou d’augmenter le niveau de leurs investissements au cours de l’année prochaine. Mieux, elles concentrent leurs efforts sur l’innovation en investissant dans la recherche et le développement, comme en témoigne l’impressionnante quantité (37 %) de brevets qu’elles détiennent.

leurs difficultés à recruter les talents nécessaires, les collaborateurs qui seront susceptibles de venir soutenir leur développement.

Leur rôle dans le mécanisme de rééquilibrage de l’économie puisque les entreprises proches de Paris ou situées dans la région Île-de-France ne se sont finalement pas développées plus rapidement que les entreprises des autres régions.

Les deux secteurs d’activité, l’industrie et la distribution, qui semblent doper les ETM françaises et qui comptent le plus grand nombre de « Champions de la croissance » (les entreprises dont la croissance du chiffre d’affaires a été supérieure ou égale à  10 % au cours de l’année précédente).

Avant tout, ce rapport met en évidence le potentiel de  croissance des entreprises de taille moyenne françaises et le  rôle qu’elles pourraient jouer tant dans le rééquilibrage régional  et sectoriel de l’économie nationale que dans une reprise  économique fondée sur l’innovation. De toute évidence, leur  effet d’entraînement sur l’économie pourrait être renforcé, à  condition que les obstacles complexes auxquels elles sont  confrontées soient levés. Citons par exemple la lourdeur de la  réglementation et de la fiscalité et les difficultés d’accès aux  sources de financement, ainsi que les conditions de financement, qui entravent leur développement.

Enfin, le rapport montre que, plus que les entreprises de taille plus importante, les ETM rencontrent des difficultés à recruter les talents nécessaires et à fidéliser les collaborateurs capables de soutenir leur développement.

Toute l’étude ici : Rapport ETM France 2013

→Et en vidéo 

Ces entreprises, qui réalisent entre 10 et 500 millions d’euros de chiffre d’affaires, contribuent pour plus d’un quart au PIB national et détiennent 37,4% des brevets de notre pays, alors qu’elles ne représentent que 1,3% du nombre total d’entreprises en France.
Ces entreprises surprenantes se placent dans une perspective de croissance sur le long-terme : 83% projettent de maintenir, d’augmenter ou de diversifier le niveau de leurs investissements au cours de l’année prochaine. Elles mettent notamment l’accent sur le marketing, sur l’innovation, sur la productivité ; mais aussi sur la gestion des ressources humaines, tant pour développer les équipes en place que pour attirer de nouveaux talents.

→Pour en savoir plus : cliquez ici

GROUPE DBA (Dim Branded Apparel) – Marcel Nardelli – filiale du fonds américain Sun Capital Partners depuis 2005

Activité : La société DBA est l’ancienne division textile européenne du Groupe Sara Lee corp. Elle est constituée de marques à forte notoriété acquises successivement par Sara Lee telles que DIM en France, Nür Die en Allemagne, Abanderado en Espagne, Lovable en Italie, Playtex et Wonderbra sur toute l’Europe,etc… Dans le cadre d’une politique de désinvestissement et de recentrage stratégique, cette division a été cédée en 2006 à un fonds d’investissement américain SUN Capital Partners. Elle s’est depuis organisée en corporate pour assurer son autonomie et son indépendance.

→Chaque marque est une société de taille moyenne. Le témoignage de Marcel Nardelli porte sur les résultats de cette étude. 

    • Marques : Dim, Playtex, Wonderbra, Fila (sous-vêtements), Chesterfield
    • Lieu : Rueil-Malmaison
    • Date de création : Dim : 1953 – Création de DBA : 1989
    • CA : 670 millions € – 40% en France, le reste sur environ 50 pays en Europe et hors Europe.
    • Effectif : 7500 personnes dont 1800 en France. De plus, le groupe fait travailler environ 10 000 personnes chez ses sous-traitants, en Europe de l’Est, dans le bassin Méditerranéen et dans le Sud Est asiatique.
    • 7 usines en propre (dont la plus importante est à Autun –usine historique de Dim – en Saône et Loire)
    • 250 magasins Dim en France

Le saviez-vous ?

dim-banner-600x315L’entreprise est née en 1953, lorsque Bernard Giberstein, ingénieur agronome, crée sa société de tissage à Troyes, du nom de Begy. En véritable visionnaire, Bernard Giberstein va délaisser la soie, au profit du nylon, nouvelle matière en provenance des États-Unis. Ainsi, sont lancés en 1956, après un dépôt de brevet, les premiers bas sans couture, révolution de l’époque. « Le bas Dimanche » va connaître un fulgurant succès, si bien qu’en 1962, la marque représente 25 % du marché français du bas, avec entre autres des idées innovantes comme le bas à l’unité, trois bas par paire pour avoir un exemplaire de secours, ou, quelque temps après, dix bas Tels Quels, ni apprêtés ni repassés, vendus en vrac pour dix francs. La société Dimanche produit les DIM.

Big Bang économique, fiscal et culturel… 20 propositions !

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Après avoir consulté une cinquantaine de Think-Tank et de groupement d’entrepreneurs,  120 parlementaires issus majoritairement de l’entreprise  ont remis hier à Jean-François Copé.
→Nous pensons qu’ils auraient dû aussi le remettre au Président de la République et à ses ministres.
Ils proposent 20 propositions  pour dés-asphyxier l’économie, l’emploi et les entreprises,  et créer un BIG BANG économique, fiscal et culturel. Et c’est fort intéressant…

1. Mettre fin à l’asphyxie fiscale en baissant les charges  sur les entreprises de 100 Md€ sur 5 ans

L’hexagone est l’un des pays qui taxent le plus au monde ses entreprises. Ainsi pourrait être résumées les conclusions de l’étude annuelle «Paying taxes 2014», publiée par la Banque mondiale et le cabinet PwC, qui compare les régimes fiscaux de 189 pays.  Notre pays est fiscalement peu compétitif. Alors que les moyennes mondiale et européenne s’établissent respectivement à 43,1% et 41,1%, la France est le deuxième pays le plus cher pour les entreprises avec un taux d’imposition globale de 64,7%, loin devant la Suède (52%), l’Allemagne (49,4%) ou encore le Royaume-Uni (34%).

Ce niveau d’imposition s’explique, en grande partie, par le poids des charges sociales, qui sont, en France, les plus lourdes d’Europe : 51,7% dans notre pays, contre 39,4% en Allemagne, 35,5% en Suède ou 10,6% au Royaume-Uni. Ainsi, les entreprises françaises paieraient 143 milliards d’euros de charges en moins si on leur appliquait les taux allemands et 106 milliards d’euros en moins si elles étaient localisées en Grande-Bretagne. 

Réduire le poids des charges sociales est pour nos entreprises une question de survie, dans une économie mondialisée. 

→Remplacer le CICE par un allègement de charges patronales à application immédiate et pérenne ;

→Mettre en place une «TVA compétitivité».

2. Réaliser 5% d’économies par an sur les dépenses publiques 

– Embaucher tous les nouveaux entrants dans le secteur public sous contrats privés, en réservant le statut de fonctionnaire aux agents exerçant des fonctions régaliennes ;

– Non remplacement de 2 fonctionnaires sur 3 ;

– Fusionner les départements et les régions, regrouper les communes, et clarifier les compétences de chaque collectivité territoriale

– Alignement des 3 fonctions publiques sur le droit du travail appliqué au secteur privé qui prévoit 3 jours de délai de carence avant déclenchement du mécanisme d’indemnisation en cas d’absence pour raison de santé ;

– Créer un NAO (National Audit Office) à la française, rattaché au Parlement, pour faire un grand audit des services de l’État ;

– Rationalisation des organismes publics.

3. Renforcer la convergence fiscale européenne 

Une augmentation de la surtaxe sur l’impôt sur les sociétés (IS) vient d’être décidée par le gouvernement socialiste. Conséquence, le taux d’IS (33,33% du bénéfice), le plus élevé d’Europe, va encore augmenter. D’autant plus qu’il atteint en réalité 36,1% en ajoutant la contribution sociale sur l’IS (3,3% pour les entreprises de plus de 7,63 millions d’euros de chiffre d’affaires) et la surtaxe de 5%. Cette hausse de la surtaxe (portée à 10,7%) portera donc l’IS à 38%.  La France est à contre-courant de ses voisins européens : son taux d’IS a déjà augmenté de +5% entre 2009 et 2012, contre une baisse de -1,67% au sein de l’Union européenne ou -0,38% en zone euro.

Paradoxalement, cette proposition permettrait également d’augmenter le rendement de l’IS. Plus l’IS augmente, moins il rapporte : ainsi, l’État attendait 53 milliards d’euros en 2013 et n’en récolte finalement que 35 milliards… En effet, en matière fiscale, les taux les plus faibles donnent souvent les recettes les plus fortes et c’est le cas de l’IS (étude IREF, 2013) :

4. Oser de nouvelles réformes pour l’Emploi !

– Exonérer de cotisations sociales, patronales et salariales, de un à trois ans toute entreprise de moins  de 10 salariés qui embaucherait un nouveau salarié en CDI

– Affecter l’allocation chômage au service de l’emploi

– Faire de l’entreprise l’acteur central de la formation des apprentis comme en Allemagne en particulier dans la gestion des centres de formation ;

– Permettre aux entreprises de créer leurs propres écoles d’apprentissage sans avoir besoin de l’accord des ministères, notamment de l’Éducation nationale en leur permettant de se grouper pour utiliser le montant de leur taxe d’apprentissage en termes de financement.

5. Mettre en place un contrat de travail unique, simple et flexible

«En France, il existe 38 formes de contrats de travail différents»

Supprimer tous les contrats de travail pour ne garder qu’un Contrat de Travail Unique à droits progressifs, fusionnant CDI, CDD et intérim

Voici les mesures, non détaillées, mais vous pouvez lire ses mesures dans le pdf ci-joint : 20Propositions_GEEA

6. Inscrire dans la Constitution l’interdiction de la rétroactivité des lois fiscales

7. Réaliser une vraie réforme des retraites 

8. Abroger les 35 heures et promouvoir les accords de branche 

9. Favoriser la mixité culturelle public-privé dans le processus décisionnel 

10. Simplifier le code du travail

11. Relever les seuils sociaux et fiscaux

12. Multiplier les Business Angels 

13. Favoriser la participation et l’actionnariat salarié 

14. Choisir entre fonctionnaire ou parlementaire ! 

15. Rendre plus transparent le financement des syndicats 

16. Assouplir les règles d’ouverture des magasins et des services 

17. Supprimer le principe de précaution de la Constitution

18. Faciliter un rapatriement patriotique des capitaux 

19. Réformer l’enseignement de l’économie au lycée 

20. Miser sur le numérique

Allemagne / France : le match salarial par Jean Michel Bérard. Pdt d’Esker

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Tribune libre par  Jean-Michel Bérard, Président du Directoire d’Esker qui a été l’invité du Business Club de France le 22 octobre 2013 (en pdf, vous trouverez les bulletins de salaire français et allemand) 

Quand les problèmes de salaires et de coûts du travail sont évoqués, c’est presque toujours le « modèle allemand » qui est pris en référence en raison de sa compétitivité et de sa proximité avec le modèle social français. Mais qu’en est-il lorsque l’on compare des bulletins de salaires établis d’un côté et de l’autre du Rhin ? Je n’ai ni la prétention, ni les moyens de mener une étude étayée sur les avantages comparés des systèmes allemand et français. En revanche, j’ai des salariés dans les deux pays et je me suis demandé qui, de Jean le Français ou de Hans, l’Allemand, gagnait le mieux sa vie… Comparaison édifiante s’il en est, car le salarié français, dont on dit qu’il est trop cher, est surtout très pénalisé.

Jean et Hans, donc, célibataires tous les deux, ont le même âge, sont diplômés des mêmes écoles, témoignent d’expériences comparables, occupent le même poste d’ingénieur et réalisent le même travail, l’un à Lyon, l’autre à Munich. Leurs fiches de salaires anonymes sont présentées à la suite de cette tribune.

Alors que je m’attendais à une différence significative, j’ai été très surpris de découvrir que le coût total de chacun de ces deux salariés, était quasi identique, pour l’entreprise, des deux côtés de la frontière : 4 750 € pour Hans et 4 646 € pour Jean ; soit un écart de 2 %. En ce qui concerne le coût du travail voici un élément qui vient battre en brèche une idée reçue bien ancrée dans l’inconscient national.

La véritable première différence, considérable, concerne les charges patronales qui sont moitié moins élevées en Allemagne qu’en France. En conséquence, le salaire brut de Hans s’affiche 33 % au-dessus de son homologue français. Les charges salariales étant identiques (à 2 % près), leurs salaires nets encaissent donc un différentiel de 1000 €, au profit de Hans.

Une nouvelle différence de taille allant à l’encontre d’une deuxième idée reçue, concerne le niveau d’imposition sur le revenu : quand Jean s’acquitte de 286 € par mois (soit 13% de son salaire net), Hans débourse, de son coté, 793 € (25 %) directement prélevés à la source… C’est un écart considérable.

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Mais tout compte fait, c’est encore le jeune cadre célibataire Allemand qui s’en sort le mieux, avec un salaire net après impôts de 2 383 €, là où Jean ne perçoit plus que 1 890 €. Soit 26 % ou 500 € de différence de pouvoir d’achat entre ces deux salariés.

Quand on sait que le coût de la vie en Allemagne est un peu moins élevé qu’en France, que le prix de l’immobilier y est moindre et que l’on n’y paye pas l’utilisation des autoroutes, cette différence de traitement m’interpelle. Et n’allons pas croire pour autant que les services publics soient moins performants en Allemagne qu’en France puisque tous les indicateurs axés sur la qualité de vie ou les prestations offertes révèlent qu’à pression fiscale moindre, l’Indice de développement Humain des Nations Unies place la France derrière l’Allemagne… 1

En analysant les différences entre les taux de prélèvement des deux pays, Il est clair que la stratégie des pouvoirs publics en France a toujours consisté à financer ses propres dépenses en majorant prioritairement les charges dites « patronales » donnant ainsi l’illusion de faire « payer les entreprises » pour préserver le pouvoir d’achat des salariés.

Ce tour de passe-passe permet également de cacher aux salariés la monstruosité des prélèvements en vigueur dans notre pays qui font qu’un salarié générant 4 650€ de valeur ajoutée ne touche au final que 1 890€ soit 40% seulement de son travail (contre 50% en Allemagne).

Cependant, la réalité économique rattrape rapidement ce type de manoeuvre. Les entreprises françaises opèrent dans un contexte de concurrence internationale et leur survie ne passe que par l’équilibre de leurs comptes d’exploitation. Elles répercutent donc systématiquement, dans un délai plus ou moins long, toutes les hausses de charges en minorant les salaires à l’embauche et/ou les augmentations annuelles. Qu’elles soient « patronales », « salariales » ou « fiscales », toutes ces charges sont assises sur les salaires et donc au final sur le seul pouvoir d’achat des salariés.

A mon sens, la compétitivité des entreprises françaises n’est pas antinomique avec le pouvoir d’achat des Français. Bien au contraire. La réponse à ces deux problèmes se trouve uniquement dans la réduction de la dépense publique et non pas dans « l’optimisation » des recettes fiscales ou dans la création de nouvelles taxes.

1 Institut Molinari, Fardeau social et fiscal de l’employé moyen au sein de l’UE — 2013 (24/07/2013)

Cette tribune et les bulletins de salaire sont ici : Tribune libre Esker- Le match salarial Allemagne France

Douce Hydro, Nexira, Astellia : Lauréats des Prix MOCI car elles sont des championnes sur le marché international (podcast)

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C’était  dans le Business Club de France sur BFM Business Radio

→Diffusé samedi 30/11/13 à 7h | dimanche 1/12/13 à 15h

Talk 1 et Talk 2 : Quelques Lauréats du Prix MOCI (Moniteur du Commerce International). Des PME françaises extrêmement performantes à l’international. La remise des Prix se déroule  vendredi 29/11 et quelques  lauréats étaient  dans l’émission :

  • Douce Hydro : Meilleure Croissance Export
  • Nexira : Meilleure performance Grand export
  • Astellia : Prix Stratégie Innovation Export

Talk 3 : Kylii Motion

Talk 4 : S.T Dupont

Écouter, réécouter ou télécharger l’émission :

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20131201_club_0.mp3]

Talk 1 et talk 2 : Les Prix MOCI 

Vendredi 29 novembre 2013 à Paris, s’est déroulée la remise des Prix du MOCI Moniteur du Commerce International. BFM Business était partenaire de ces prix. 

Les lauréats font partie d’une première sélection de 1000 PME et ETI française ne dépassant pas les 250 millions d’euros de CA.

Nous avons choisi de donner la parole à quelques uns des lauréats de cette édition 2013 

LAURÉAT DU PRIX  : Meilleure Croissance Export : « DOUCE HYDRO »

Avec  Jean-Marc Vandenbulke. Président.

Activité : conception et la réalisation de vérins et systèmes hydrauliques. Applications diverses : usinage, sidérurgie, armement, tunnels, exploitation minière, etc.

Vous avez conçus de gigantesques vérins qui permettent de lever la moitié du stade de football (soit 6 700 tonnes) à une hauteur de 6,50 mètres pour le déploiement d’une salle de spectacle. Et c’est pour le nouveau stade de Lille. « C’est une première mondiale »

Douce Hydro est une société du holding FIDH

  • Date de création : 1950
  • Lieu : Albert (Somme)
  • Effectifs : 194 personnes
  • CA 2012 : 46,45 M euros
  • CAI 2012 : 41,2 Meuros
  • Variation du CAI 2012/2011 : + 97,39 %
  • Part de l’international dans le CA : 88,69 %

 

 

 

Implantations à l’étranger : L’entreprise s’est dotée d’implantations à l’étranger pour asseoir son expansion internationale : une usine (Douce-Hydro Inc) a  été créée en 1996 aux Etats-Unis et un bureau de vente à Sarrebruck, en Allemagne, en 2007. Elle dispose de partenaires dans les pays émergents tels que la Corée, la Russie, l’Inde ou le Brésil.

Talk 2

LAURÉAT  DU PRIX Meilleure performance Grand export

NEXIRA avec Mathieu Dondain,  vous êtes directeur marketing et communication de l’entreprise basée à Rouen et fondée en 1895.

Activité : leader historique et mondial des produits à base de gomme d’acacia pour l’agroalimentaire et l’industrie nutraceutique

 Mais dans quels produits trouve-t-on de la gomme d’acacia ?

 Son catalogue est aujourd’hui diversifié : hydrocolloïdes, émulsifiants, des texturants, des ingrédients minceur, des antioxydants naturels ainsi qu’un grand nombre d’extraits botaniques fonctionnels. Les fibres de la gomme d’acacia ont en effet un excellent pouvoir d’encapsulation qui permet notamment de protéger des substances particulièrement sensibles à l’oxydation ou à la lumière comme les arômes, des vitamines ou des colorants. Plus connue sous son nom de code européen, E414, on trouve de la gomme d’acacia dans la confiserie bien sûr, mais aussi dans les boissons, les produits laitiers ou encore le vin.

  • CA 2012 : 77,92 M euros
  • CAI 2012 : 70 M euros
  • Variation du CAI 2012/2011 : +23,65 %
  • Part de l’international dans le CA : 89,8 %
  • Effectif : 153

Présence internationale : elle est dans l’ADN de la société en raison de sa stratégie historique de sourcing. Présence active sur les salons spécialisés du monde entier. Des filiales et sites de production au Brésil, Chine, Allemagne, Japon, Mexique, Russie, Inde (ouverture en juin 2012). Un réseau d’agents et de distributeurs étendu.

-> Au total, Nexira vend dans 80 pays.

LAURÉAT DU PRIX Stratégie Innovation Export : ASTELLIA

Avec son cofondateur Frédéric Vergine

Activité : société d’ingénierie et de conseil spécialisée sur les télécoms, se présente comme un des leaders mondiaux de l’optimisation des réseaux mobiles et services (2G, 3G et 4G). Elle fournit des prestations d’audit, de formation et d’assistance technique et a développé ses propres solutions de monitoring. Elle analyse les données du trafic réel des abonnés et génère des indicateurs de performance indépendants des équipementiers. Cette fonction permet aux opérateurs de mesurer objectivement l’efficacité de leurs équipements réseau et d’identifier précisément l’origine de tout problème ayant une incidence sur la qualité de service. 

  • L’entreprise a été créée en 2000
  • Lieu : Vern sur Seiche (35) c’est en Ille et Vilaine pas très loin de Rennes
  • CA 2012 : 41,5 Meuros
  • CAI 2012 : 35,35 Meuros
  • Part de l’international dans le CA : 80 %
  • Variation du CAI 2012/2011 : + 39,57 %
  • Effectif : 350
  • Part de l’international dans le CA : 80 %
  • Cotée en bourse sur le marché Alternext de NYSE Euronext Paris

 

Ils interviennent actuellement chez près de 200 opérateurs de réseaux du monde entier.

Quartier Libre : Conseillons et accompagnons nos dirigeants d’entreprise autrement, vraiment autrement… Ce jeudi 28/11dans le Business Club

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→Dans le  Business Club de France sur BFM Business Radio ce jeudi 28/11 à 21h

Émission déjà diffusée |samedi 9/11 à 7h |dimanche 10/11 à 15h

Au sommaire :

Talk 1 : Charlott’ Lingerie est toujours la PME la plus rentable de France (depuis 4 ans !)

Talk 2 : Quartier libre : une nouvelle forme de coaching et d’accompagnement des dirigeants d’entreprise

Talk 3 : « Envie de fraises » et « Scarlett.fr » : notre rendez-vous e-commerce

Talk 4 : Whylot invente le moteur électrique moins gourmand

Écouter, réécouter ou télécharger l’émission :

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20131109_club_0.mp3]

TALK 2 : QUARTIER LIBRE  avec Francis Rousseau, Pdt

F RousseauIl avait fondé en 1982 Eurogroup Consulting, Il en préside le conseil de surveillance et le holding européen. Mais aujourd’hui il lance « Quartier Libre », un structure plus légère qui est à mi-chemin entre cabinet de conseil en management et stratégie, le coaching et le think tank. Notre invité Francis Rousseau, Président de Quartier Libre.

Pour lui : « Les dirigeants d’entreprise en ont assez de la sémantique creuse et des oxymores inventés il y a trente ans. Qui pense sérieusement qu’il existe une méthode préétablie pour manager l’innovation ? ».

C’est un constat devenu banal : avec la mort des idéologies et la montée en puissance du « libéralisme sauvage » sur fond de mondialisation, le rôle des Etats (démocratiques en tout cas) dans le débat d’idées n’a cessé de décliner pendant ces dernières décennies et le Politique a laissé place aux « Marketeurs » et aux Communicants. La nature ayant horreur du vide, ce sont les entreprises et la valeur argent qui sont devenus les acteurs majeurs de l’évolution de nos sociétés « avancées ». 

Quartier Libre  vient d’éditer Le « Word Business Review », petit lexique illustré du monde des affaires qui agit comme un dictionnaire de mots interdits et offre avec humour un florilège de termes et d’images d’une réalité parfois superficielle et conformiste du monde « corporate ». Extraits :

  • Brainstorming : Un bon moment pour déconner.
  • Comité de pilotage : Endroit où l’on fait semblant de maitriser quelque chose devant des chefs qui font semblant de s’intéresser. Bien sûr les décisions se prennent ailleurs… et avant.
  •  Conformité : Le must de l’irresponsabilité légale, souvent synonyme de médiocrité.
  •  Méthodologie : Outil d’un propriétaire de marteau qui exige que tous les problèmes soient en forme de clou.
  •  Powerpoint : Degré zéro de la pensée humaine. Squelette sans chair. Le logiciel « Pas au Point ».

Vous dites que de nombreuses entreprises « font appel à des extérieurs et les pires sont peut-être les cabinets d’audit ont propagé les nouvelles normes comptables anglo-­saxonnes, en particulier le « mark-­to-­market », qui consiste à valoriser l’actif des entreprises à la valeur instantanée du marché et non plus à la valeur historique, le gonflement artificiel des actifs ayant permis la flambée des rémunérations d’une partie de leurs patrons. 

Les agences de notation notent les entreprises (et les pays !) en toute dépendance puisque ce sont les mêmes qui les payent, et en toute incompétence puisqu’elle n’ont rien vu venir – ou pire, rien voulu voir venir -­ des risques liés à la titrisation des emprunts immobiliers lors de la crise des subprimes de 2008. 

ET ALORS ?

Les dirigeants devraient exiger du conseil qu’il les aide à reconnecter les vrais gens, clients comme salariés, à leurs entreprises. 

Parce qu’il va falloir accepter que ce n’est plus aux personnes de s’adapter aux entreprises, elles-­‐mêmes soumises à une pseudo-­‐globalisation, mais que les entreprises qui vont gagner sont celles qui sauront prendre en compte ce qui fait la vie des gens. C’est une question de courage et de volonté, des consultants comme des dirigeants.

ET POUR FINIR… ENCORE QUELQUES MOTS BUSINESS … QUE VOUS AVEZ CERTAINEMENT ENTENDUS AU BUREAU… 

  • Benchmark : Le début des comportements moutonniers; comme si penser singulièrement était un péché. Aussi efficace que regarder longuement un oiseau voler pour se jeter ensuite du haut d’un pont
  • Analyste financier : Jeune hyper diplômé de tout en remplaçant l’expérience par l’arrogance
  • Planning : Truc embrouillé et complexe pour éviter les échéances. Passe-temps très chronophage
  • Road Map : On ne sait pas où l’on va, mais ce n’est pas grave puisque c’est un road map
  • Team Building : Pendant ceux jours l’on fait comme si on avait été bien ensemble. Le lundi, un petit problème et tout redevient comme avant : chacun pour soi
  • Synergie : Mot pour expliquer poliment que chacun restera chez soi et défendra bec et ongles ses opinions et intérêts
  • Directeur de la stratégie : Excuse coûteuse pour une absence de vision du patron

Et si vous réfléchissiez, pensiez et parliez autrement ? 

Avec des mots comme : aide, art, aventure, chemin, courage… humain, intuition… oser, plaisir, prospérité, responsable,… utilité, vie, vision,, volonté, vrai… 

La vision de Quartier Libre : 

  • Éclairer les décideurs sur les évolutions économiques, sociétales, esthétiques, environnementales et technologiques
  • Confronter les points de vue et les expériences
  • Aider les dirigeants à re-créer une vision long terme et à repenser leur projet d’entreprise

On est les champions du monde… pour les charges sociales…

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Petite piqûre de rappel à l’heure où l’on parle d’une grande réforme fiscale !

Le Figaro a publié il y a quelques jours une étude très intéressante qui démontrent que la France est championne du monde ! pour les charges sociales. Avec un taux d’imposition global de 64,7%, dont 51,7% pour les charges sociales, l’hexagone est l’un des pays qui taxent le plus leurs entreprises au monde. Les démarches administratives pour déclarer et régler ses impôts, en revanche, continuent de s’alléger.

Article complet du Figaro ici

La France reste peu attractive en matière de fiscalité des entreprises, mais fait figure de bonne élève sur le front de la paperasserie administrative. Voici, en résumé, les conclusions de l’étude annuelle «Paying taxes 2014» publiée par la Banque mondiale et le cabinet PwC*, qui compare les régimes fiscaux de 189 pays. Avec un taux d’imposition global de 64,7%, l’Hexagone est l’un des pays au monde qui taxent le plus leurs petites et moyennes entreprises. La moyenne mondiale s’établit à 43,1%. À l’échelle européenne, où le taux moyen s’élève à 41,1%, la France est le second pays le plus cher pour les entreprises, derrière l’Italie (65,8%). En tête des pays les plus séduisants, la Croatie (19,8%), le Luxembourg (20,7%) et Chypre (22,5%) devancent de loin le Royaume-Uni (34%), l’Allemagne (49,4%) ou la Suède (52%).

Ce taux global inclut l’imposition des bénéfices, les cotisations et les charges sociales supportées par l’employeur, ainsi que d’autres prélèvements comme la taxe foncière, l’imposition des dividendes, l’impôt sur les plus-values ou encore les taxes sur la collecte des déchets. Alors que la charge fiscale sur les bénéfices est «relativement basse» en France, à 8,7%, la performance du pays est plombée par le poids des charges sociales. Le taux français (51,7%) est le plus élevé d’Europe, devant la Belgique (50,3%) et l’Italie (43,4%).

europe impot societe

On paye beaucoup, mais c’est plus simple de… payer…

En attendant, tout n’est pas noir en France, où le poids des démarches administratives pour déclarer et régler ses impôts continuent de s’améliorer. Selon l’étude, les entreprises peuvent désormais s’acquitter de toutes leurs formalités fiscales en seulement 132 heures, contre 186 heures en 2004, et sept paiements, soit deux fois moins qu’il y a neuf ans! À noter que la moyenne mondiale s’élève à 268 heures pour remplir la paperasse et 26,7 paiements.

* Cette étude évalue les impôts et cotisations annuels obligatoires des petites et moyennes entreprises, sur la base d’une «société type», dans 189 pays.

Émission spéciale « made in France » dans le Business Club avec KDODICI (podcast)

Publié le Mis à jour le

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C’était dans le  Business Club de France sur BFM Business Radio 

Émission diffusée  jeudi 21/11/13 à 21h |samedi 23/11/13 à 7h |dimanche 24/11/13 à 15h

Spécial « Made in France » 

Avec :

Philippe Peyrard, Directeur général d’ATOL

Laurent Maucort, Directeur Général de MATY

Frédérique Costanini,  Edtions AB LUDIS (jeu Tam-Tam)

Olivier Serre, Fondateur de KDODICI.FR

Écouter, réécouter ou télécharger l’émission :

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20131121_club_0.mp3]

KDODICI

Créée en avril 2012, la boutique en ligne KDODICI a pour ambition de faire soutenir la fabrication française en proposant exclusivement des cadeaux 100% made in France…

Kdodici au MIF :

KDODICI propose un large choix de cadeaux d’Artisanat d’art, d’Art culinaire et de Jeux et jouets avec un stock réel et donc de vraies informations de disponibilité des produits.
Pour satisfaire les envies de chacun, petits et grands, KDODICI a sélectionné une trentaine de fournisseurs dont l’engagement s’inscrit avec passion en faveur du VRAI made in France. Sur KDODICI, tout est entièrement fabriqué en France, de A à Z.

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Émission spéciale « made in France » dans le Business Club avec AB LUDIS (podcast)

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C’était dans le  Business Club de France sur BFM Business Radio 

Émission diffusée  jeudi 21/11/13 à 21h |samedi 23/11/13 à 7h |dimanche 24/11/13 à 15h

Spécial « Made in France » 

Avec :

Philippe Peyrard, Directeur général d’ATOL

Laurent Maucort, Directeur Général de MATY

Frédérique Costanini,  Edtions AB LUDIS (jeu Tam-Tam)

Olivier Serre, Fondateur de KDODICI.FR

Écouter, réécouter ou télécharger l’émission :

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AD LUDIS 

  • Activité : jeux de cartes éducatifs
  • Lieu : Thouaré-sur-Loire (44)
  • Date de création : 2012

Il aura fallu 3 ans à Frédérique pour le développer : de l’idée de départ à la première version imprimée et vendue. En 2013, la gamme de jeu s’étend, et Frédérique signe un contrat de distribution avec les éditions Auzou : ce qui conduit à l’exportation des jeux en Belgique, en Suisse et au Québec où ils sont très prisés. Aujourd’hui ce sont plus de 60 000 exemplaires vendus.

« C’est une aventure de dingue. Me voilà éditrice de jeux ! »Frédérique Costantini, Thouaréenne de 43 ans, n’en revient pas. Cette mère de trois enfants, enseignante spécialisée auprès d’élèves en difficulté, a inventé Tam Tam, un jeu de cartes pour aider à l’apprentissage de la lecture, dès 6 ans. « Des cartes avec des mots, des cartes avec des images. Il faut retrouver rapidement la paire image-mot qui correspond, décrit Frédérique Costantini. Le premier qui trouve gagne les deux cartes. Comme une bataille. Attention aux pièges parfois. »

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Frédérique Costantini profite d’un congé parental pour développer son concept. Mise de départ : 10 000 €. Elle fait tout, toute seule. « J’ai conçu le prototype. Je l’ai testé auprès d’enfants. J’ai déposé le jeu auprès de l’Institut national de la propriété industrielle (Inpi). »

La maquette de la boîte et le logo, c’est elle aussi ! « À la gouache et en découpant des lettres. » Ensuite, elle a chaussé sa casquette de commerciale. Très vite, Tam Tam fait du bruit dans les milieux spécialisés, orthophonistes, enseignants. Il résonne même jusque dans les maisons de retraite : « Le jeu permet de travailler la mémoire chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. »

En mai dernier, Tam Tam est récompensé au concours Lépine. En octobre, Frédérique Costantini décroche le convoité prix des parents au salon du jeu Kidexpo, à Paris. Soudain, c’est l’emballement : « J’étais dans un labyrinthe et là, toutes les portes des acheteurs se sont ouvertes vers le grand public. »

Création d’une boutique sur Internet. Référencement à la Fnac, Cultura. Contrats avec Pirouette éditions et la Sadel.Stand au réputé Festival des jeux à Parthenay. « Je vends plus de 1 000 Tam Tam par semaine. C’est de la folie ! Je ne vois plus le jour. »

Émission spéciale « made in France » dans le Business Club avec Maty (podcast)

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C’était dans le  Business Club de France sur BFM Business Radio 

Émission diffusée  jeudi 21/11/13 à 21h |samedi 23/11 à 7h |dimanche 24/11 à 15h

Spécial « Made in France » 

Avec :

Philippe Peyrard, Directeur général d’ATOL

Laurent Maucort, Directeur Général de MATY

Frédérique Costanini,  Edtions AB LUDIS (jeu Tam-Tam)

Olivier Serre, Fondateur de KDODICI.FR

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MATY

  • Activité : leader français de la vente de bijoux à distance
  • Lieu : Besançon
  • Date de création : 1951
  • CA : environ 100 millions depuis 10 ans
  • Effectif : 700 en tout (534 à Besançon)
  • 3700 modèles de bijoux, dont 800 nouvelles références chaque saison.
  • Maty utilise jusqu’à 2 tonnes d’or par an pour ses fabrications.

Canaux de distribution :

  • VPC (catalogue tiré à 1 million d’exemplaires) : 35% des ventes
  • Magasins (30 magasins en France. Très grande boutique place de l’Opéra à Paris) : 40% des ventes
  • Site internet de Maty : 25% des ventes
  • Panier moyen : 175 euros
  • 2 millions de clients
  • Plus de 800 000 colis envoyés chaque année

maty logo« Nous accélérons l’ouverture de magasins, qui assurent actuellement 40 % de nos ventes contre 25 % il y a deux ans, mais notre stratégie est aussi de réduire, dans le même temps, les 35 % qui se font toujours par correspondance, via des catalogues papier.»

Cette mutation s’accompagne d’une montée en puissance des ventes en ligne (25 % des ventes déjà). Elle constitue une véritable révolution pour Maty. La vente à distance à l’ancienne a longtemps, été au cœur de son modèle économique.

Parmi les bijoux les plus chers vendus par Maty, certains, qui représentent 15 à 20 % du total de l’offre, sont fabriqués en France, dans l’usine que Gemafi, la maison mère de l’enseigne, possède à Besançon. Elle fait travailler 70 personnes sur les 593 que le groupe emploie en France. Et cette usine travaille aussi pour d’illustres joailliers de la place Vendôme. Ces derniers font confiance au made in France de Maty. «Nous allons non seulement revendiquer davantage ce made in France, mais encore le renforcer, en confectionnant dès cet été 100 % de nos alliances chez nous», annonce le directeur.

Article du Figaro Juin 2013 ici 

Maty fabrique désormais 100 % de ses alliances en France

Maty produisait le quart de ses alliances à l’étranger, en Espagne et dans des pays scandinaves. Elles sont désormais toutes produites en France.

Au total, 27 000 alliances sont produites par an, ce qui représente 5% du marché français.

Maty se lance également dans le marché de l’alliance en argent, beaucoup moins cher, afin de s’adapter aux petits budgets.

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Émission spéciale « made in France » dans le Business Club avec Atol (podcast)

Publié le Mis à jour le

france_wf_mwC’était dans le  Business Club de France sur BFM Business Radio 

Émission diffusée  jeudi 21/11/13 à 21h |samedi 23/11/13 à 7h |dimanche 24/11/13 à 15h

Spécial « Made in France » 

Avec :

Philippe Peyrard, Directeur général d’ATOL

Laurent Maucort, Directeur Général de MATY

Frédérique Costanini,  Edtions AB LUDIS (jeu Tam-Tam)

Olivier Serre, Fondateur de KDODICI.FR

Écouter, réécouter ou télécharger l’émission :

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ATOL 

Fondée en 1970, Atol est une coopérative d’opticiens, réunis par l’engagement de proposer à leurs clients un service de qualité. Soucieux de proposer des montures adaptées à leurs attentes, Atol lance ses premières collections privées en 2004. La production revient dans le Jura, bassin historique de la lunetterie, dès 2005. Le choix de fabriquer en France est le fait d’un management responsable mais aussi de la volonté de privilégier le savoir-faire, la qualité et l’innovation française.

Pourquoi relocaliser ? 

Jusqu’en 2005, le groupe coopératif Atol, qui regroupe 770 opticiens indépendants, fabriquait l’intégralité de ses montures de lunettes en Chine. Et réalisait l’assemblage verres-monture en Thaïlande.

En 2012, changement de décor. Environ 30 % de ses montures, soit quelque 300 000 unités par an, sont produites en France, dans le Jura en particulier. La région, avec les villes d’Oyonnax et de Morez spécialisées de longue date dans la lunetterie (plastique pour la première, métallique pour l’autre), avait souffert des délocalisations. C’est peu dire que ce retour est apprécié. Quant à l’assemblage, il a été rapatrié à Beaune (Côte d’or). Et ce n’est qu’un début. Plus d’info ici

Le retour en France de la production de montures de lunettes a été initié chez Atol, bien avant que le « made in France » ne soit devenu d’actualité. « En réalité, depuis 2005, le PDG de l’entreprise avait pris conscience des limites du tout asiatique » raconte Cedric Veille, directeur des opérations du site de Beaune. L’année 2009 verra la première collection Atol sortir des sites français. Depuis, chaque année, une nouvelle collection est lancée et fabriquée en France.

Pourquoi relocaliser ? Réponse : pour gagner en qualité et en réactivité. « Les deux motivations sont inséparables. En termes de réactivité, les chiffres parlent d’eux mêmes : le délai entre une prise de commande et la livraison est désormais de deux à trois semaines. En passant par la Chine, il fallait quatre mois !

Article complet ici 

  • Chiffres clés :
  • Effectifs : 221
  • CA : 400 M€ en 2012
  • Date de création : 1970

Atol propose ainsi des produits à forte valeur ajoutée. Le concept novateur des lunettes personnalisables aux branches interchangeables est décliné sur les collections Motifs, Adriana Karambeu puis D’Clip : les branches se clipent et se déclipent selon un principe innovant et breveté. Les lunettes Nu sont « design to cost » : faites d’une seule pièce, en inox chirurgical et suivant un processus de fabrication simplifié, les Nu sont incassables et comptent parmi les lunettes les plus légères du marché (6,24g).

Atol innove aussi sur l’accompagnement client : le service Atol Opti’Color propose un suivi personnalisé (morphotype, teint..).

L’enseigne est aussi la première à proposer l’essayage des montures en réalité augmentée (sur son site ou mobile).

Aujourd’hui 4ème enseigne du marché, Atol a su se démarquer sur la qualité et l’innovation (c’est la seule enseigne optique certifiée ISO 9001 et 14001) et soutient activement l’industrie lunetière française en accompagnant ses sous-traitants.

M. Pokora - Atol
M. Pokora – Atol

L’année 2013 a été marquée par une nouvelle campagne de communication axée sur la fabrication française et ses avantages. « La campagne 2013 de la collection D’Clip donne un autre ton à la notion d’innovation « made in France ». Dans le cadre glamour de la capitale de la mode, Matt Pokora fait découvrir le long de la Seine dans Paris by night la collection D’Clip et ses branches qui se changent et s’échangent à l’infini. Une nouvelle publicité qui permet d’ancrer Atol en tant que créateur, innovant et citoyen. »

En France : nous ne voulons pas créer des emplois ?

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« Nous pourrions recruter au moins une personne, mais face à l’incertitude fiscale pour les entreprises, aux lourdeurs administratives liées à un code du travail surréaliste et la quasi impossibilité de se séparer d’un collaborateur en cas de difficultés… Et bien, nous ne recruterons pas » Ces propos nous les entendons pratiquement chaque jour. Et face à la montée du chômage dans notre pays, il y a de quoi s’interroger : En France nous ne voulons pas créer des emplois ? Récemment un chef d’entreprise nous disait dans une de nos  émissions : « à vouloir trop protéger les salariés, c’est le recrutement qui s’est arrêté ». 

Et malheureusement, les signaux ne sont pas bons :  contexte économique tendu avec, en plus, une pression fiscale étouffante, de lourdes charges sociales, des fermetures (ou pas) de magasins le dimanche et des fermetures obligatoires à 21h en semaine*, Marionnaud qui va ouvrir jusqu’à minuit sur les Champs Élysées à Paris et qui est déjà dans le viseur des syndicats…. La liste est longue !  Et voilà maintenant une éventuelle réforme prévoyant le renforcement du pouvoir de l’inspection du travail. S’il y a de vrais mauvais employeurs, il faut les chasser… Mais, les autres ? Comment peuvent-ils comprendre et appliquer un Code du Travail qui s’épaissit d’une page tous les 3 jours ? On marche sur la tête dans ce pays. Ça suffit !

Communiqué CGPME
La CGPME s’inquiète d’un éventuel renforcement du pouvoir de l’inspection du travail
Les chefs d’entreprise se heurtent chaque jour à la complexité grandissante du Code du Travail. Ainsi entre 2005 et 2010, le Code du Travail s’est épaissi d’une page supplémentaire tous les 3 jours.Il est aujourd’hui quasiment impossible, sauf à être un professionnel du droit, d’avoir une parfaite connaissance des règles applicables dans une PME.Dans un tel contexte, la CGPME s’inquiète d’une éventuelle réforme prévoyant un renforcement du pouvoir de l’inspection du travail par le biais de sanctions administratives et financières dont le montant serait supérieur ou égal à celui prévu actuellement au pénal.

Même si le recours quasi-systématique à la voie pénale fait peser une insupportable épée de Damoclès sur la tête des chefs d’entreprise, la CGPME reste fondamentalement attachée au principe du respect du contradictoire qui ne nous semble pas nécessairement garanti par des sanctions administratives.

La position de la CCI Paris à propos du travail du dimanche

L’interdiction du travail le dimanche assortie de ses multiples dérogations conduit à un système illisible, injuste et discriminatoire, économiquement absurde et juridiquement incohérent.

Elle ne répond ni aux mutations économiques et sociétales du 21e siècle, ni aux besoins et aux attentes des commerçants, des consommateurs et des salariés. Elle est en complet décalage avec l’évolution des modes de vie et la croissance exponentielle du e-commerce.

La CCI Paris Ile-de-France prône une libéralisation de l’ouverture des commerces le dimanche s’appuyant sur une simplification de la loi.

Tout en permettant à la France de renforcer son rang dans la compétition des métropoles mondiales, cette libéralisation constituera une véritable opportunité en termes économiques.
Elle créera près de 50 000 emplois en France dont 15 000 en Ile-de-France, et générera ainsi un surplus de 0,4 point de PIB.

« En période économiquement tendue et pour faire face aux mutations économiques et sociétales du 21e siècle, on ne voit pas comment la France pourrait se priver d’un tel atout pour une croissance durable, riche en emplois » conclut Pierre-Antoine Gailly, Président de la CCI Paris Ile-de-France.

 

 

 

 

Un air bag pour les motards et les cavaliers ? Hélite l’a fait. C’était dans le Business Club (podcast)

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→C’était dans le Business Club de France sur BFM Business Radio

Diffusé : jeudi 31/10/13 à 21h |samedi 2/11/13 à 7h |dimanche 3/11/13 à 15h

Au sommaire

Talk 1 : Hélite lance l’air bag pour les motards, les cavaliers, les skieurs…

Talk 2 : Permis-Malin : Pourquoi s’acharne-t-on sur ce concept ?

Talk 3 : Millésima : leader européen de ventes de grands vins français en ligne

Talk 4 : Dodo et Dunlopillo : un mariage de raison

Écouter, réécouter ou télécharger l’émission :

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20131031_club_0.mp3]

TALK 1 : HÉLITE – Gérard Thévenot. Pdt Fondateur

logo héliteHELITE conçoit, développe et fabrique des systèmes airbags nomades avec 2 marchés principaux : la protection des motards et des cavaliers.

Lieu : Fontaine les Dijon

Protection incroyable du cavalier Karim Florent Laghouag avec un gilet airbag Helite – Reportage TF1.

Les airbags HELITE sont vendus sous forme de gilets à porter par-dessus l’équipement habituel mais aussi intégrés dans des vestes adaptées à l’usage de la pratique.

L’airbag se déclenche en 100 ms en cas de chute avec 2 rôles principaux : l’absorption et la dissipation d’énergie du choc via l’écrasement de la chambre à air et le maintien et la rigidification des zones vitales du corps.

air bag moto 1Le système a nécessité 4 ans de développement et 5 brevets. En partant des statistiques d’accidentologie de l’ONSR et s’appuyant sur l’analyse de traumatologues pour déterminer les lésions les plus graves et la manière de les réduire, il est apparu de que 4 zones du corps humain nécessitent une protection importante : le thorax, le dos, l’abdomen et le cou. La technologie combine 3 domaines distincts : l’électronique pour la détection, la mécanique pour l’analyse des chutes, la mécanique des fluides pour le gonflage et les textiles techniques.

Aujourd’hui, HELITE c’est plus de 45 000 systèmes vendus, +40% de CA en 2013, 5 contrats grands-comptes de développement, des dizaines de témoignages d’heureux clients indemnes et « c’est une entreprise qui embauche, dépose des brevets, et produit en France ! »

« 2013 est une année charnière dans le développement de l’entreprise et de ses marchés. » Après avoir équipé 12 équipes nationales d’équitation aux Jeux Olympiques de Londres, le marché de l’équitation a connu un développement important mais aussi a entrainé la perte d’un partenaire commercial majeur. Ainsi, en quelques mois HELITE a dû démarcher de nouveaux partenaires et adopter une nouvelle stratégie en intégrant la fonction commerciale.

« Ce virage forcé fut amorcé fin 2012 et commence à porter ses fruits avec une augmentation de 40% du CA à mi année. »

Leur hausse d’activité a nécessité l’emménagement dans de nouveaux locaux plus grands et l’embauche de nouveaux salariés.

Helite Motorcycle Airbag ADAC Crash Test

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Parce que rien ne sera plus jamais comme avant…

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Parce que rien ne sera plus jamais comme avant…

Nous voulions vous inviter à lire le billet de Yann Le Galès sur l’importance du changement chez les entrepreneurs… car plus rien ne sera comme avant…

Depuis cinq ans, le monde a changé. La crise qui a éclaté en août 2008 a balayé toutes les certitudes. Les experts apparaissent bien souvent impuissants. Incapables de fixer un cap, les économistes gourous hésitent entre les prophéties et les truismes. L’Europe sombre dans une étrange léthargie.

Les entreprises s’adaptent en appliquant des méthodes traditionnelles. Prisonniers du quotidien, leurs dirigeants croient qu’il suffit de prendre des mesures conçues pour les périodes de tempête pour atteindre les jours meilleurs. Ils s’épuisent dans des tâches quotidiennes dévoreuses de temps. Ils ont de plus en plus de mal à convaincre des équipes démotivées du bien-fondé de leur choix.

ManagerTous oublient que les crises des cinq dernières années ne sont pas un simple mauvais moment à passer. Elles signent la fin d’une époque. « Ce que nous considérions hier encore comme normal ne reviendra plus », écrit Corinne Samama, qui publie Manager dans un monde sans visibilité. Cinq nouveaux défis à relever aux Éditions Pearson.

[…]

Confrontés à cette donne, les managers doivent abandonner leurs certitudes et leurs réflexes pour explorer des pistes. « Il faut renouer avec un modèle plus primitif, le «modèle de Tarzan», à savoir l’intelligence de la jungle définie par l’acceptation primaire de ce qui arrive (tel Tarzan toujours à l’affût d’un événement dans sa forêt et prompt à y réagir) et la faculté à ne jamais s’endormir trop longtemps sur une quelconque routine », affirme Corinne Samama.
Les dirigeants sont appelés à se réinventer sur le plan professionnel. Ils doivent cesser de vouloir tout contrôler. Ils ne peuvent plus être dans la seule sanction. Ces changements imposent qu’ils se métamorphosent sur le plan personnel. Car bâtir une vision pour construire l’entreprise de demain exige de comprendre le marché et les consommateurs tout en faisant appel « à l’imagination et à l’intuition ».

[…]

Le bon leader est aussi celui qui entretient son mental et son corps. Il garde du temps pour faire du sport ou méditer. Car les entreprises ne changent que si les hommes qui y travaillent osent être différents.

La recette Suisse contre le chômage

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Taux de chômage.  En France : 10,5% – En Suisse : 4,5% 

EmploisChallenge publie une enquête très intéressante sur ce que l’on pourrait appeler le « miracle » Suisse et publie « la recette qui met les Suisses à l’abri du chômage ». Et si on s’en inspirait ? D’autant que leurs mesures semblent cohérentes et surtout pleines de bon sens.

À vous de juger et de commenter si vous le souhaitez !

 

Enquête complète ici . Extraits

→Former les jeunes, un devoir pour le patrons suisses

Un entrepreneur Suisse : « Un manager français me disait que les apprentis représentaient un coût et un facteur de perturbation, s’étonne-t-il. En Suisse, cela ne fonctionne pas comme ça. Les chefs d’entreprise s’impliquent dans l’insertion des jeunes, c’est dans notre culture. Il faut prendre ça comme un devoir. » 

→Les Suisses sont les champions du consensus

« Déjà, dans ce pays, il y a une culture favorable à l’entreprise », explique François Garçon, maître de conférences à Paris 1 et auteur du livre Le Modèle suisse (Editions Perrin, 2011). « Cela se ressent en politique, de la commune au Parlement, où les députés entrepreneurs sont les plus nombreux. Et côté formation, les échanges entre le système éducatif et les entreprises sont multiples. » L’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) en est le meilleur exemple. Financée par de grosses sociétés, elle compte 250 start-up dans son parc scientifique.

→Le pôle emploi suisse est généreux mais intraitable

En échange d’allocations généreuses –70 ou 80% du salaire pendant deux ans–, le demandeur d’emploi est réellement aidé, conseillé, mais aussi contrôlé. « S’il ne se rend pas à un rendez-vous, il perd une semaine d’indemnités, explique Roger Pic-cand, directeur du Service de l’emploi du canton de Vaud. S’il refuse un emploi, il perd 30 ou 40 jours. » 

Plus ? ici

Que c’est compliqué de simplifier…

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FLASH INFOLe « choc de simplification administrative » appelé à alléger les démarches des particuliers et des entreprises, avec à la clé des dizaines de milliards d’économies potentielles, devrait être achevé en juillet 2014, a annoncé mercredi l’Elysée.

D’ici là, quatre projets de loi d’habilitation -permettant une mise en oeuvre rapide- et une douzaine de circulaires devraient accélérer toute une série de démarches et entériner le principe voulu par François Hollande selon lequel le silence de l’administration vaut désormais approbation.

« C’est un mouvement indispensable pour gagner des points de croissance, car simplifier c’est gagner du temps, donc faire des économies et permettre à des entreprises de gagner des marchés », explique-t-on à l’Elysée après une réunion interministérielle sur ce dossier. « En juillet 2014, on aura traité l’ensemble des mesures de simplification ».

Selon l’OCDE, la complexité administrative coûterait aux entreprises françaises 60 milliards d’euros, soit trois points de PIB. Aucun bilan chiffré n’a été réalisé pour l’instant par les autorités françaises.

L’Elysée donne toutefois l’exemple de la simplification des procédures d’autorisation de construction, contenue dans une loi votée en juillet, qui devrait permettre l’apparition de 20.000 nouveaux logements, soit un chiffre d’affaires potentiel de trois milliards d’euros pour les entreprises du bâtiment.

Autre exemple: le passage de 10 à 14 ans pour la durée de validité d’une carte d’identité permet au ministère de l’Intérieur une économie de 25% (cinq millions sur un budget annuel total de 20 millions). (NDLR : si vous faites faire une carte d’identité à votre enfant de 5 ans, il a remplacera à 19 ans… pas sûr qu’il le ne fasse pas avant…)

Et si on croyait un peu en nous ? Une dose d’optimiste pour sortir de la crise …

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Croire en la France. Valoriser ses talents. Miser sur ses atouts… 

Libérer ses talents pour retrouver sa croissance. Les raisons d’être optimiste.

Par Guillaume Cairou, Fondateur du groupe Didaxis et Président du Club des Entrepreneurs.

A l’heure où une majorité de Français ne ressentent pas d’’amélioration de la situation économique française et ne font majoritairement pas confiance au gouvernement pour améliorer la situation, je tiens à rappeler que la France a de nombreux atouts qu’’il convient d’avoir en tête.

J’ai une conviction. Ce n’’est qu’’en étant optimiste que nous réussirons à les valoriser pour libérer leur potentiel.

Une série de chiffres publiée me conduit à mesurer l’immense potentiel de notre pays à qui je dois beaucoup parce qu’’il m’’a permis de réussir. C’est donc avec volontarisme mais sans excès d’optimisme, que je pense possible de sortir ensemble de l’’océan de morosité dans lequel nous baignons depuis trop longtemps.

La France est la 5e puissance économique mondiale

La France est le 4e investisseur économique mondial à l’étranger

La France est le 5e exportateur mondial

La France est la 6e destination mondiale des investissements directs étrangers

La France est la 2e place boursière d’Europe

La France est la 4e puissance agricole du monde

La France est la 1ere destination touristique mondiale

La France a l’une des 4 métropoles mondiales

La France a le système social le plus performant du monde

La France a une langue parlée sur les 5 continents

La France est le 5e pays d’accueil des scientifiques et des étudiants

La France est le 3e pays d’accueil des doctorants

La France est la 2e meilleure place où vivre et investir

La France est le 2e pays le plus peuplé d’Europe

La France fournit 3% de la richesse mondiale

La France est l’une des économies du monde les plus ouvertes

La France est le 6e exportateur de biens

La France est le 5e importateur de biens

La France est le 4e exportateur de services

La France est la 6e puissance scientifique mondiale en termes de publications et en dépenses intérieures de R&D

La France est le 3e marché mondial du capital-investissement

La France que je vis a des atouts inestimables. Dès lors, comment accepter qu’’elle reste victime de ses contradictions ? Je suis convaincu que ses atouts précieux peuvent lui permettre de ne plus souffrir de ses fantasmes. Elle fantasme trop de la success-story américaine au milieu de la « cool mais idéalisée » Silicon Valley mais elle fantasme aussi trop sur le paysage industriel allemand « rempli mais surestimé » d’’ETI performantes et exportatrices qu’’elles lui envient.

La France que je vis souffre par ailleurs d’’un trop plein d’’acteurs isolés. Chaque ministère avec ses administrations et chaque collectivité agit de son côté. Lançant leurs propres initiatives sans même prendre en compte celles des autres. Ils agissent au final inefficacement au détriment d’’une lisibilité qui serait salutaire pour nos entreprises et leurs créateurs. Ce mille-feuille d’’interlocuteurs, cette profusion de labels et d’’initiatives désordonnées est un handicap dont la France souffre. 

Enfin, la France manque de 3 milliards d’euros par an pour financer ses entreprises innovantes. Résultat de ce déficit crucial ? Non seulement, la France est incapable de créer de nouveaux champions nationaux et internationaux en misant sur les projets de ses porteurs de projets mais elle est surtout incapable de créer des emplois qui permettraient de surmonter son fléau du chômage.

Les startups américaines ont créé plus de 5 millions d’emplois par an sur la période 1995-2013. Peut-on s’en priver ? Je ne le crois pas. Inspirons-nous en car…

… c’est donc en faisant confiance aux entrepreneurs que nous renforcerons la capacité de notre pays à relever les défis qui se posent à lui et à entamer avec optimisme une transition vers le XXIe siècle !

Coût horaire du travail : La France est chère, l’Ile de France encore plus… Et si on quittait Paris ?

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argentLa France un pays à deux vitesses ? 

À l’occasion du Salon Provemploi 2013, une étude « La Province : le vrai choc de compétitivité » revient dans le détail sur le coût horaire du travail en France et en Province. Une étude riche en enseignements (Extraits)

→Coût horaire du travail en France : 34,20 €

  • La France est classée 5è derrière la Suède, le Danemark, la Belgique et le Luxembourg
  • La travail en France est 22% plus cher que dans le reste de la zone euro (28€)
  • 12% plus cher qu’en Allemagne

De nombreux observateurs (Medef, Banque de France, FMI, Commission Européenne…) s’inquiètent ainsi d’un « décrochage » de la compétitivité de notre pays, et de la progression constante du coût du travail. (source Eurostat 2012)

Cette notion de compétitivité du travail est le plus souvent étudiée d’un point de vue national. Cet angle d’analyse ne met cependant pas en évidence des contrastes régionaux qui peuvent être importants. Le coût du travail n’est évidemment pas le même en Allemagne de l’Ouest et dans les Länder de l’ex-Allemagne de l’Est !

Les seules données homogènes de coût du travail à un niveau régional sont diffusées par Eurostat. Leur dernière mise à jour remonte à 2008 (publication en 2011). La plupart des instituts statistiques nationaux ne publient pas de données régionalisées du coût du travail. C’est en particulier le cas de l’INSEE.

La France et ses régions

Le coût du travail n’est pas homogène dans un même pays. Il n’est en particulier pas homogène en France  où il varie de 28,5€ (Ouest) à 53,7€ (IDF), soit une différence de 88%. Le coût du travail en région parisienne est en fort décalage avec la moyenne nationale (34,2€ / +57%), ainsi qu’avec la moyenne de la zone euro (28€ / +92%).

Coût horaire du travail en France (rappel) : 34,20 €

Coût horaire du travail en Ile de France : 53,71€

Ce qu’il faut dire aussi… 

 Ces écarts sont pour beaucoup liés aux différences sociologiques importantes entre la région parisienne et les régions. Ils s’expliquent ainsi par la forte concentration de fonctions dites « supérieures » en Île de France, mieux payées. Si la région parisienne représente 24% de l’ensemble des postes salariés du pays, elle concentre 48% des cadres d’entreprises, 45% des ingénieurs et 36% des professions intermédiaires.

La région parisienne concentre également 88% des cadres des marchés financiers, 67% des journalistes, 64% des cadres dans l’informatique, 55% des juristes, 46% des avocats, 30% des chefs d’entreprises…

Coût horaire en Europe, en fonction des régions… 

La France est marquée par des différences importantes entre la région Parisienne (plus de 50€) et la Province. En Province, deux groupes de régions sont à distinguer : Bassin Parisien, Méditerranée, Centre-Est d’une part (plus de 30€), Est, Nord-Pas-de-Calais, Sud-Ouest et Ouest d’autre part (de 20 à 30€).

Salaire horaire brut moyen par région / département 

  • France : 17,5 €
  • IDF : 22,3 €
  • Province (hors outre-mer) : 15,9 €
  • Cantal : 13,6 €
  • Haut de Seine : 27,2 €

D’après l’INSEE, le salaire horaire brut moyen s’établit à 17,5€/h en France (2011). Il varie de 27,2€ dans les Hauts-de-Seine à 13,6€ dans le Cantal. Il est de 22,3€/h en Ile de France contre 15,9€/h en Province (hors Dom) – un écart de l’ordre de 40%, confirmant ainsi le différentiel structurel de coût du travail. 

Les différences de salaires horaires bruts entre la région parisienne et la Province sont plus significatives pour certaines fonctions, notamment : les cadres et professions intellectuelles supérieures (+24%), les professionnels de santé et avocats (+47%), les cadres commerciaux et administratifs (+30%)… 

Les écarts sont également significatifs s’agissant de fonctions plus « classiques » : professeurs et professions scientifiques (+10%), instituteurs (+5%), techniciens (+10%), employés de commerce (+11%) et ouvriers (de 3% à 11%). 

Que vous viviez à Paris ou en Province, les taux d’imposition sur le revenus (pour les salariés) et  les taux de charges sociales pour les entreprises (et les salariés)  sont les mêmes. Autrement dit, une entreprise francilienne paie plus de charges et de salaires qu’une entreprise en province pour le même niveau de qualité et de services. Quand cela est possible, pourquoi les entreprises franciliennes restent-elles dans cette région ? 

L’étude complète est ici : Etude cout du travail

Et si vous quittiez Paris ? Conseils pratiques et belle réussite de nouvelle vie ! C’était dans le Business Club (podcast)

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→C’était dans le  Business Club de France : 

Diffusion jeudi 10/10 à 21h | samedi 12/10 à 7h |dimanche 13/10 à 15h

Au sommaire :

Talk 1 : Coyote, le célèbre Assistant d’Aide à la conduite franchit la barre des 100M€ de CA

Talk 2 : Le Solex « made in france » revient

Talk 3 : mon-marché.fr : leader européen de ventes en ligne et livraisons à domicile de produits frais

Talk 4 : Quitter Paris ? Mais pour aller où ? 

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20131012_club_1.mp3]

TALK 4 : QUITTER PARIS ? MAIS POUR ALLER OÙ ?

Avec Antoine Colson, pdt du salon Provemploi et Charles Kloboukoff, Président de Léa Nature 

quitter-parisChaque année, près de 200 000 franciliens quittent l’Île de France pour vivre en Province (une tendance forte qui s’accélère chaque année). Ils y recherchent une meilleure qualité de vie, un coût de la vie plus attractif et de nouveaux projets professionnels.

Nationalement, ce sont 1,2 millions de français qui changent de région tous les ans.

Alors ces franciliens : où vont-ils ?

→64% ont une idée précise de là où ils vont aller (31% ont décidé une région – 15% sont fixés sur la ville)

Quelle région est la plus plébiscitée ? (par l’ensemble des franciliens interrogés)

  • PACA                                   25%
  • Bretagne                             21%
  • Languedoc Roussillon       19% 

Chez les franciliens sûrs de partir, c’est le Languedoc Roussillon qui arrive en tête, avec 24%.

La plupart veulent habiter dans une petite ville ou une ville moyenne (51%). Seulement 18% veulent habiter dans une grande ville.

Mais y-a-t-il du travail en Province ? 

LES PROFESSIONS LES PLUS RECHERCHÉES EN RÉGION

  • Professionnels de santé
  • Chefs d’entreprise et indépendants
  • Entrepreneurs et porteurs de projets
  • Professionnels de l’informatique et du web
  • Ingénieurs et techniciens
  • Professionnels du commerce, de la banque et de la restauration

Il y a aussi bon nombre d’entreprise à reprendre. Enfin sachez que les porteurs de projet, les créateurs sont particulièrement soignés par les collectivités locales.

→Les provinces sont-elles plus intéressantes que Paris pour les entreprises ? Pour s’en rendre compte, regarder l’étude sur les couts horaire en province et de la France. Deux chiffres

Coût horaire du travail en France : 34,20 €

Coût horaire du travail en Ile de France : 53,71 €

Et ailleurs ? (c’est bine plus intéressant…) Voir ici

Peut-on réussir en province ? 

leanature-logoEn 1996, Charles Kloboukoff (notre invité par téléphone)  Président de Léa Nature décide de quitter la région parisienne (Pantin) pour s’installer à La Rochelle. Il embarque alors avec lui 12 salariés. Aujourd’hui Léa Nature, toujours basée à La Rochelle emploie 720 personnes pour un chiffre d’affaires de 125 millions d’euros en 2012.

> Entreprendre – Les Echos : Extraits

« A l’automne 1995, nous étions dans une période d’accélération de la croissance. Le chiffre d’affaires de l’entreprise était passé de 1,5 million de francs en 1993 à 22 millions en 1995, et nous allions réaliser 46 millions en 1996. Nous commencions à être à l’étroit dans nos locaux », explique Charles Kloboukoff. C’est en 1993, à 30 ans, qu’il crée Léa Vital, spécialisé dans les compléments alimentaires biologiques et les produits de phytothérapie vendus dans la grande distribution. A ses débuts, l’entreprise s’installe à Pantin, dans les locaux d’une ancienne laverie. « J’étais la première salariée, se souvient Claudine Pluquet, aujourd’hui responsable de la communication institutionnelle du groupe. Et au début tout tenait dans une seule pièce. Un jour, il m’a dit : « On va délocaliser la société, est-ce que vous êtes partante ? » Je n’avais rien à perdre, j’avais 26 ans, pas d’enfants, pas de mari, j’ai dit oui. » Charles Kloboukoff a aussi des raisons plus personnelles de vouloir déménager l’entreprise. « A l’automne 1995, mon épouse était enceinte de notre troisième enfant, et nous nous sommes donc posé la question, à la fois pour la croissance de l’entreprise et pour notre cadre de vie, de quitter la région parisienne. »

Plusieurs destinations sont envisagées. « Il s’agissait de s’éloigner de Paris, mais en restant à environ trois heures par le train. Nous voulions une destination agréable pour les collaborateurs, une ville à taille humaine qui vive toute l’année, avec des infrastructures culturelles, sportives, commerciales, ce qui nous a conduits à resserrer notre recherche sur la façade atlantique autour de quelques villes, La Rochelle, Nantes, Vannes et Bordeaux. Notre choix s’est porté assez rapidement sur La Rochelle, compte tenu de la manière dont était distribuée la ville, avec des espaces verts, un pôle universitaire, des activités culturelles importantes, pour une ville de cette taille, et la proximité de la mer. C’était uniquement sur le papier, je n’avais jamais mis les pieds à La Rochelle. »

 En novembre 1995, Charles Kloboukoff et une douzaine de ses 22 collaborateurs débarquent à La Rochelle pour se rendre compte de visu. Ils sont accueillis par les responsables de la chambre de commerce et de la cellule économique du conseil général, qui leur font découvrir la ville. « Tout le monde a été conquis, se souvient le dirigeant. Et de plus, il y avait un argument non négligeable : une prime d’aide à la relocalisation versée aux collaborateurs ; l’équivalent de six mois de salaire. Du coup, on a pris la décision dans la foulée, au mois de décembre. » Valérie Cauche, aujourd’hui responsable des approvisionnements, était aussi du voyage : « Quand on est arrivé à La Rochelle, ça a été le coup de foudre. »

[…]

Rétrospectivement, Charles Kloboukoff ne regrette pas son déménagement. « Le plus difficile, c’est de prendre la décision. Après, il faut être fonceur, et aussi avoir une certaine dose d’inconscience. » Aujourd’hui, l’entreprise est intégrée au paysage rochelais. 

[…] 

Article complet ici

actu_salle_zen_ficheEt chez Léa Nature … on sait vivre ! 

Léa Nature contribue au bien-être au travail 

Léa Nature contribue au bien-être au travail en ouvrant une salle zen pour ses collaborateurs.

En 2013, une salle zen a été créée au siège social de Périgny pour permettre aux collaborateurs de se relaxer sur les temps de pause du matin, du midi et de l’après-midi. Ce cocon accueillant, est propice aux instants de détente.

REVENONS À NOS FRANCILIENS QUI QUITTENT LEUR RÉGION… 

Ces franciliens qui choisissent les grandes agglomérations

36% des départs

78 000 départs / an

• Agglomérations de plus de 100 000 habitants

• Top 3 : Marseille-Aix / Lyon / Toulouse

• Cible cadre par excellence

Ces franciliens qui choisissent le monde rural

26% des départs

56 900 départs / an

• Campagne / Villages / ou Péri-urbain

• Top 3 : Bretagne / Normandie / Aquitaine

• Un nouveau projet de vie surtout !

L’Outre-Mer

3% des départs

5 300 départs / an

• Top 3 : Guadeloupe, Réunion et Martinique

• Un rêve qui se réalise plus souvent qu’on ne croit

• Familles originaires de la région, mais pas seulement !

C’était dans le Business Club : le code du travail est-il adapté à notre quotidien ? (podcast)

Publié le Mis à jour le

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C’était dans Business Club de France diffusé  Jeudi 19/9 à 21h, samedi 21/9 à 7h et dimanche 22/9 à 15h

Au sommaire :

Greenflex : Une SSDD, une société de développement durable et rentable !

Editialis : Un groupe de presse et ses déboires avec un collaborateur en arrêt maladie qui gagne une course cycliste. Le code du travail en France est-il réellement adapté à la réalité ?

Buzcard : La première carte de visite « actualisable »

Dessine moi un soulier : le site de ventes de chaussures pour dames, sur mesure et personnalisables.

Écouter, rééccouter ou télécharger cette émission :

TALK 2 : EDITIALIS avec Hervé Lenglart

Editialis est  un groupe de communication qui édite 11 magazines sont chefs d’entreprise magazine pour n’en citer qu’un, mais aussi des sites web et autres contenus (événements, conférences…) 

Plus de 90 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires de près de 10 millions d’euros.

→Mais l’histoire qui nous intéresse dans cette émission n’est pas celle du groupe, mais celle d’un collaborateur du groupe…

Hervé Lenglart apprend un beau jour et par le plus pur des hasard, que l’un ses salariés avait participé à une course cycliste en Crête et qu’il l’avait même gagnée. Jusque là, une bonne nouvelle… Le hic, c’est qu’il s’est aussi rendu compte que ledit salarié était en arrêt de travail pendant qu’il gagnait en fait cette compétition.

Il a donc contacté l’Inspection du travail, comme l’exige le Code du travail, pour demander le licenciement du salarié. Et là, surprise: on lui a répondu que l’arrêt de travail suspendant le contrat de travail, le fait qu’un salarié soit en train