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TALK 2 : LIMA Avec Séverin Marcombes. Pdt
Activité: conception d’un boîtier d’archivage informatique
Date de création: 2011
Lieu: Ville d’Avray (92)
CA: phase de prévente – lancement produit prévu à la fin d’année
Effectif: 17
La société Lima, qui produit un boîtier de stockage des fichiers informatiques, enflamme le petit monde de la « French Tech ». Elle a levé 2,5 millions de dollars en juillet 2014 !
Cette jeune entreprise est en train d’affoler le milieu français des start-up. Emoustillés comme jamais, d’aucuns vont jusqu’à la présenter comme un concurrent potentiel de Dropbox, le service américain de stockage en ligne qui a été valorisé à 10 milliards de dollars en début d’année. Lima n’en est pas à ce niveau, loin de là. Mais alors qu’elle n’a encore rien commercialisé, la société cofondée par Séverin Marcombes et Gawen Arab, deux ingénieurs en électronique de 27 ans, vient de lever 2,5 millions de dollars auprès du fonds Partech Ventures. Durant l‘été 2013, en deux mois, elle a aussi réussi à lever à 1,2 million de dollars sur la plateforme de financement participatif Kickstarter.
C’est quoi ce petit boitier de stockage ?
Un boîtier de quelques centimètres de long, que l’on connecte concomitamment à une box internet et à un bon vieux disque dur externe, Lima permet à l’utilisateur de centraliser et d’unifier le stockage des fichiers (films, vidéos, photos, musique, etc.) qu’il a enregistrés d’abord sur l’un de ses terminaux, quel qu’il soit: un PC Windows ou Linux, un Mac, un iPad, un téléphone Android… A la différence des services cloud comme Dropbox, nul besoin de passer par des serveurs externes situés on ne sait où et exposés à la curiosité de la NSA. Tout reste sous le contrôle de l’utilisateur, comme au temps pas si lointain où nous conservions précieusement nos données, chez nous, à l’abri.
Les 17.000 premiers boitiers (fabriqués en Chine) vont être livrés à ceux qui ont soutenu la start-ip sur Kickstarter et les ont pré-commandés – 80% seront envoyés aux Etats-Unis, contre 6% en France. Le produit devrait être accessible au grand public à l’automne, au prix unitaire de 149 euros.
→À propos de Séverin Macrombes
« Séverin a une résistance au stress colossale. Il bouillonne d’idées, avec une vision très claire de ce à quoi il veut aboutir, tout en gardant du recul dans la réalisation de son projet. Et il sait ce qu’il ne sait pas, n’hésitant pas à s’entourer », confirme Gilles Labossière, directeur financier de Parrot et « advisor » de Séverin Marcombes de longue date.
« Séverin avait treize ans quand je l’ai accueilli en stage au sein de l’incubateur Republic Alley, que j’avais fondé. Il a tout de suite manifesté l’envie d’entreprendre. Mon premier conseil a été : « passe ton bac d’abord, et finis tes études ». »
Persévérant, Séverin Marcombes tente, dès lors, année après année, de convaincre son mentor de l’accepter dans son incubateur.
Le lycéen reprend consciencieusement le chemin de l’école tout en multipliant les projets parallèles. Ainsi, il donne des cours d’informatique aux seniors de son voisinage. Étudiant à l’ECE Paris, l’apprenti ingénieur en systèmes d’information embarqués consacre ses soirs et week-ends (et quelques heures de cours) à élaborer une technologie de comptage de passants pour la start-up Majority Report.
« À cette époque, je commençais déjà à plancher sur un projet de « machin » pour centraliser les données. »
Séverin Marcombes complète ensuite ses connaissances commerciales dans un Master à l’ESCP. C’est finalement en 2010 qu’il se lance, au sein de l’incubateur de l’école de commerce. Au bout de deux ans, il s’associe à Gawen Arab, rencontré chez Majority Report, et entre au Camping. Stephan Ramoin, aujourd’hui président de Gandi, faisait partie du comité de sélection de l’incubateur parisien :
« À l’époque, Séverin était seul et cela faisait peur. J’ai insisté pour qu’il soit retenu, car un profil technique comme le sien avec une telle connaissance de l’expérience utilisateur, c’est rare.
Séverin ne se met aucune limite. Il fait partie des gens capables d’inventer des choses radicalement nouvelles. Il sait écouter les conseils et ne pas les suivre, pour mieux réaliser sa vision. »
Certains ont ainsi recommandé à l’ambitieux Séverin de renoncer à son projet de hardware, et de se concentrer sur un projet de moindre envergure. Appliqué, il réalise en neuf mois le système d’échange de fichiers qu’on lui suggérait. Avant de se recentrer sur son projet initial, Lima. L’engouement sur Kickstarter a rapidement validé son choix, et piqué la curiosité des investisseurs. Et, début juin, Séverin Marcombes a annoncé avoir levé 2,5 millions de dollars auprès de Partech Ventures.
Séverin Marcombes n’est pas avare de conseils pour ceux qui veulent suivre ses pas.
« Nous voulons rassembler la communauté des entrepreneurs parisiens dans le hardware. Nous avons organisé une première rencontre consacrée à Kickstarter, qui a réuni une trentaine de personnes. »
Il accompagne plus particulièrement deux start-up, My Robotics, dans les objets connectés, et We Are Leka, qui fabrique un jouet robotisé et interactif pour les enfants autistes.
« Séverin est l’entrepreneur que j’aimerais devenir : il réussit en développant sa propre vision du monde, et en restant humble et accessible. Mettre au point un produit physique, c’est autre chose que de construire une application numérique. Les discussions avec lui sont très enrichissantes, autant sur les questions de production que sur la vie de l’entreprise en général », salue Ladislas de Toldi, PDG et cofondateur de We Are Leka.
Séverin Marcombes se réjouit que son exemple puisse inspirer d’autres entrepreneurs. Lui ne cache pas son admiration pour Archos, la société présidée par Henri Crohas. Un autre adepte de technologies pointues diffusées au grand public.
TALK 1: QARNOT, avec PAUL BENOÎT, président fondateur
Utiliser la chaleur dégagée par les processeurs des ordinateurs pour se chauffer, il fallait y penser! C’est ce qu’a fait Qarnot en créant le Q.Rad, véritable radiateur numérique. Créée en 2010, l’entreprise compte aujourd’hui une vingtaine de salariés.
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« Le concept est simple : les résistances du radiateur sont remplacées par des ordinateurs réduits à leur plus simple expression, c’est-à-dire essentiellement des processeurs capables d’effectuer des calculs. L’utilisateur branche le radiateur sur une prise Internet et règle le thermostat à la température souhaitée. Qarnot computing envoie des calculs à effectuer pour atteindre puis maintenir cette température.
La société vend cette puissance de traitement à des entreprises. « Cela leur revient moins cher que lorsqu’elles font appel à un data center puisqu’il n’y a pas de data center à construire, à alimenter enénergie, à gérer, à refroidir. De plus, cela produit de la chaleur gratuitement », explique Paul Benoit. La plate-forme Qarnot computing fonctionne tout au long de l’année. S’il fait très froid et que la demande de calcul ne suffit pas, la société met sa puissance de traitement gratuitement au service de réseaux associatifs ou propose à des chercheurs d’utiliser ses ressources. Quand le temps se réchauffe, les habitants peuvent passer en mode « basse consommation » ou couper leurs radiateurs. La part d’électricité générée par les radiateurs dans la facture EDF est remboursée par l’entreprise ».
L’offre de Qarnot Computing est “environ quatre fois moins chère que celle de la concurrence”, assure le chef d’entreprise. Paul Benoit ne veut pas, pour l’instant, “vendre les radiateurs directement au public malgré le nombre de mails que je reçois en ce sens”. Le prix des Q.rad – qu’il refuse de révéler – serait jugé exorbitant : “ce sont tout de même des radiateurs qui contiennent l’équivalent de quatre ordinateurs très puissants”. Il ne ferme cependant pas définitivement la porte à une distribution future des Q.rad en magasin. Mais avant cela, la jeune start-up doit avoir les reins financiers plus solides et avoir suffisamment de clients pour se permettre soit de vendre les radiateurs à perte soit de les louer à des prix raisonnables.
Talk 2 : CHOREUS DATA CENTER avec Christophe Bouniol, DG et Philippe Luce CESIT
→CESIT :Comité des Exploitants de Salles Informatiques et Télécom
Inédit en France, le CESIT, association Loi 1901 qui regroupe près d’une centaine d’acteurs des métiers de l’exploitation des salles informatiques (Datacenters) et télécom (Centres Telecom), met en place pour l’ensemble des professionnels des formations agréées et spécialisées dans l’exploitation des datacenters gage de qualité de la gestion, de la bonne exécution des activités et de la maintenance de ces équipements.
D’après une récente étude du cabinet Clipperton, les dépenses annuelles consacrées à leur construction devraient atteindre au plan mondial 80 milliards de dollars dans six ans contre 15 milliards en 2000. En France, deux à trois nouveaux data centers devraient sortir de terre chaque année d’ici à 2020 en plus des 157 installations comptabilisées actuellement.
→Data-center : énergivore insatiable
En moyenne, un datacenter de 2000 m2 a une consommation énergétique équivalente à la consommation d’une ville de 20 000 habitants.
→Data-center : nouvelle génération
CHOREUS Datacenter lance la construction de son site d’Aubergenville situé à 20 minutes de Paris La Défense, ce Datacenter de nouvelle génération consommera 35% d’électricité en moins par rapport à un Data Center classique. Au final, les clients hébergés dans les datacenters de Choreus devraient voir leur facture d’électricité baisser, et leur emprunte carbone décroître.
Choreus Data Center est un cabinet de conseil et intégrateur français spécialisé dans les data centers, n’est pas un inconnu sur le marché hexagonal. Il travaille en effet pour de nombreux grands comptes, parmi lesquels la complémentaire retraite Agirc-Arrco, mais aussi plusieurs ministères, ou encore d’importantes municipalités comme la Mairie de Marseille. Les fournisseurs de data centers font également appel à lui pour les accompagner. Et ces dernières années, l’acteur a enrichi son offre de prestations d’exploitation, ciblant toujours les centres de données.
« Nous étions déjà concepteur et intégrateur de data centers, nous sommes devenus aussi spécialiste en exploitation. Alors pourquoi ne pas nous doter de notre propre infrastructure, et devenir nous même fournisseur de centres de données ? », commente Christophe Bouniol, directeur général de Choreus Datacenter. C’est bien cette démarche qui a conduit la société à monter son dossier de financement. Avec à la clé un objectif ambitieux : proposer aux grands clouds américains et asiatiques une infrastructure européenne, à l’état de l’art, avec la promesse d’économies de coût jamais vues dans le secteur.
→Levée de de fonds de 400 millions d’euros sur 12 ans
C’est un fonds d’investissement allemand, dont le nom reste confidentiel, qui a versé l’intégralité des 400 millions d’euros. « Il s’agit d’un fonds regroupant des entreprises et des personnes privées fortunées qui a pour but de financer des projets de production énergétique qui ont un impact écologique positif », résume Christophe Bouniol, avant de confier : « cette structure a par exemple financé un vaste projet de centrale éolienne dans le nord de l’Allemagne. »
TALK 3 : Reportage chez TCC/Altilum, mais aussi entretien avec Emmanuel Bricard, DSI de ELM Leblanc
Reportage : Nos villes sont-elles de gourmandes consommatrices d’énergie ? Altilum lance une technologie inédite pour le savoir…
Qu’est-ce-que la « pollution lumineuse » ?
C’est un tout nouveau concept, développé par la société Altilum (Groupe TCC). Il s’agit des déperditions d’éclairage public, en d’autres termes, la quantité de lumière orientée vers le ciel et non vers le sol. Spécialiste de la télédétection aérienne depuis plus de 30 ans et dans 76 pays, TCC propose désormais aux collectivités de mesurer cette pollution lumineuse. Quand on sait que l’éclairage représente jusqu’à 40% de la consommation électrique d’une ville, on comprend l’intérêt d’un tel service. Les villes de Suresnes, Aurillac et Neuchâtel en Suisse sont déjà clientes. Grâce à ce nouveau marché, le chiffre d’affaires de l’entreprise est passé de 1,2 millions € en 2011 à 1,8 millions en 2012. Altilum compte embaucher entre 30 et 50 personnes pour faire face au développement de cette nouvelle activité.
Vidéo de présentation d’Altilum:
Notre Reportage est diffusé sur BFM TV Dimanche 12h55 – Lundi 9h55 / 21h55 et BFM BUSINESS TV Dimanche 9h58 – Lundi 7h57 / 19h57. Et depuis samedi matin sur le figaro.fr. La version audio de ce reportage est intégrée dans l’émission
Une prise en compte des problèmes environnementaux qui menacent notre planète
Altilum permet d’économiser l’énergie et de limiter la pollution lumineuse, afin de lutter contre l’effet de serre et l’affaiblissement de la bio diversité, en limitant ou en rationalisant l’éclairage public sur une ou des surfaces importantes. Leur dernière application permet de comparer éclairage et criminalité, accidents de la route, sécurité des biens et des personnes. Ce projet vient d’être retenu par la ville de Rio de Janeiro dans le cadre des prochains Jeux Olympiques. Les résultats sont remis sous forme de cartographies simples ou thématiques, compréhensibles par toutes les couches de la population et utilisables par voie de presse, sous forme d’images, afin de sensibiliser tous les acteurs techniques, la population et les responsables environnementaux.
Contre la pollution lumineuse… Reportage BNJ TV à Neufchâtel (Suisse)
Les enjeux économiques d’une telle technologie
Cette nouvelle technologie est inexistante au niveau planétaire et peut générer des emplois productifs indirects par milliers pour la France. (70 % du parc de l’éclairage public est à renouveler en France dans les 10 ans soit 10 millions de mats et ampoules, uniquement en France à changer). Elle permet de limiter des pollutions de toutes sortes (fumées des centrales à charbon, halos de lumière, éblouissement), des économies d’énergie d’environ 15 à 30 % par ville, soit moins de charges en impôt pour les contribuables.
Un concept qui porte ses fruits
En 2013, Altilum a lancé ses premières campagnes à l’export, rencontrant alors l’intérêt de certains pays (Suisse, Allemagne, Brésil, Russie). Elle a connu une progression plus que fulgurante de son chiffre d’affaires ces 4 dernières années, avec notamment un contrat signé en 2013 avec EDF dans le cadre du concours Energie Intelligente. Par cet intermédiaire, la technologie Altilum est présentée aux 35 plus grandes villes d’Allemagne. Un autre contrat a été signé avec Rio de Janeiro, qui générera une augmentation du chiffre d’affaires à 500 000 – 800 000 €, dont 60% à l’export.
→Deuxième Partie : Entretien avec Emmanuel Bricard, DSI de ELM Leblanc
ELM Leblanc, qu’est-ce que c’est ?
Créée en 1932 par Marcel Leblanc, l’entreprise ELM Leblanc s’est spécialisée dans la production d’appareils pour le chauffage individuel et la production d’eau chaude sanitaire au gaz. En 1996, ELM Leblanc a intégré la Division Thermotechnique du Groupe Bosch, leader européen des systèmes de chauffage et de production d’eau chaude, et une nouvelle ère commence. Aujourd’hui, ELM Leblanc est un acteur majeur sur le marché français du confort thermique, avec un chiffre d’affaires de 126 millions d’euros et un effectif de 671 personnes, s’adressant à la fois aux particuliers et aux professionnels.
Interview de Philippe Méon, Président :
La fameuse étiquette « Made in France », gage de qualité
Spécialiste du confort thermique, ELM Leblanc assure depuis sa création, la conception et la fabrication de ses produits dans son usine installée à Drancy, site historique et berceau de l’entreprise. Sa nouvelle usine a fabriqué depuis 2001 plus de 1,2 million de chaudières.
A l’heure où le « Made in France » est au cœur de l’actualité, ELM Leblanc lance une nouvelle signature visuelle « Conçu et assemblé en France », ce logo permettant d’identifier les produits de la marque fabriqués en France.
La technologie au coeur des interventions techniques
Il y a quelques mois, les 300 dépanneurs d’ELM Leblanc ont eu le plaisir de laisser au placard leur PDA vieux de six ans pour passer à des tablettes connectées. Le chauffagiste a développé ses propres applications dédiées à l’intervention de ses équipes sur le terrain. Ces dernières partagent via la tablette des informations avec les clients sur les raisons de la panne et les réparations effectuées.
Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :
Talk 3 : Reportage Wijet et entretien avec JC Lalanne, DSI Air France KLM
Comme chaque semaine, nous partons à la découverte d’une entreprise. Cette semaine nous faisons étape chez Wijet, une compagnie de « Jet Taxi »
Wijet veut rendre l’avion d’affaires aussi accessible que le taxi ! C’est le pari que s’est lancé en 2009 cette compagnie aérienne de Jets Privés en proposant un service de luxe basé sur un modèle low cost. Wijet compte aujourd’hui 5 d’avions (bientôt 8) très peu de personne au sol et un tarif horaire de 2400 euros l’heure de vol que vous soyez seul ou 4 dans le jet. Ce défi a pu être relevé grâce à un système d’information performant et unique. Les technologies au service du business de Wijet sont payantes, la jeune compagnie a connu cette année une croissance de 45% en 2013 par rapport à 2012, elle devient rentable. Le concept unique a permis à Wijet de franchir la barre des 5 millions d’euros de C.A. et la progression ne devrait continuer car le marché des vols privés se chiffre à 300 millions d’euros en France et frôle le milliard en Europe.
Notre Reportage est diffusé sur BFM TV Dimanche 12h55 – Lundi 9h55 / 21h55 et BFM BUSINESS TV Dimanche 9h58 – Lundi 7h57 / 19h57. Et depuis samedi matin sur le figaro.fr. La version audio de ce reportage est intégrée dans l’émission
Accord entre Wijet et AirFrance-KLM
Air France se met en quatre pour faire monter la «jet-set» à bord de ses gros-porteurs. La compagnie vient de lancer un service de «taxi jet» destiné à ses passagers de première classe sur ses vols long-courriers. Le principe? Ces derniers ont droit à un acheminement en jet privé au départ ou à l’arrivée de Roissy. Le petit appareil peut les conduire depuis la province, par exemple, au pied de leur long-courrier. À moins que ces derniers prennent une correspondance en jet Mustang à CDG après un vol long-courrier, et ce vers 1.200 aéroports de leur choix desservis par les jets de quatre places.
La compagnie tricolore a bâti avec Wijet, jeune compagnie française de jets privés, une offre «unique en Europe» et «40 % moins chère que les tarifs de l’aviation d’affaire», assure Bruno Matheu, le directeur général délégué Activité passage long-courrier d’Air France.
→L’ENTRETIEN avec JEAN CHRISTOPHE LALANNE | DSI AIR FRANCE-KLM
Jean-Christophe Lalanne, d’Air France-KLM, a été désigné « grand prix DSI » pour l’année 2013. Plusieurs de ses pairs, réunis dans un jury par le magazine mensuel IT for Business (ex-01Business), ont plébiscité sa conduite, réussie, de plusieurs grands projets, dans un contexte social et budgétaire délicat.
La DSI groupe a ainsi pu accélérer et multiplier les versions des outils et applications, destinés à soutenir les métiers des deux compagnies aériennes unifiées.
Renforcement de la présence d’Air France-KLM sur les réseaux sociaux, équipement des personnels navigants en tablettes iPAD, outil de CRM accessible par les chefs de cabine pour « choyer » leurs clients : la liste est longue.
Mais le projet, en cours d’aboutissement en 2014, qui a été le plus remarqué par le jury a pour nom de code Karma et pour objectif-clé, de maximiser les revenus en affinant les analyses prédictives des réservations.
Les projets numériques au sein du Groupe Air France-KLM
Le 1er février, « Transform 2015 », le plan de transformation d’Air France, a été le thème abordé par Jean-Christophe Lalanne, directeur général adjoint systèmes d’information du groupe Air France-KLM, reçu par Frédéric Simottel dans l’émission 01Business, sur BFM Business.
TALK3 : Reportage chez SOLUTIONS 30 suivi d’un entretien avec GILLES MERGOIL (NEOXIA)
Notre Reportage a été diffusé sur BFM TV Dimanche 12h55 – Lundi 9h55 / 21h55 et BFM BUSINESS TV Dimanche 9h58 – Lundi 7h57 / 19h57. Et depuis samedi matin sur le figaro.fr. La version audio de ce reportage est intégrée dans l’émission
A propos de Solutions 30
Activité : SIII spécialisée dans équipement informatique – ordinateurs, box internet, TV numériques, compteurs Linky – leader européen de l’assistance numérique
Lieu : Paris
Implantations en Italie, Allemagne, Pays Bas Date de création : 2003
CA : 77 millions en progression de 21,2 %, dont près du quart est réalisé à l’international (Belgique, Pays-Bas Italie, Espagne et, déjà, Allemagne).
Effectif : 1500 Cotée en bourse sur Alternext – cours multiplié par 900% depuis sonintroduction en Bourse.
3000 interventions par jour – Plus de 300 000 appels par mois
La société poursuit son internationalisation et réalise aujourd’hui plus de 25% de son activité à l’étranger
Organisé autour d’un réseau européen d’experts et de techniciens, SOLUTIONS 30 assiste chaque jour près de 3000 clients sur site ou à distance, pour leurs besoins d’assistance sur les nouvelles technologies. SOLUTIONS 30 est aujourd’hui implanté dans six pays européens dans cinq domaines d’activité :Informatique-Telecom | Energie | Multimedia | Systèmes de paiement | Sécurité
→ENTRETIEN AVEC GILLES MERGOIL – PDT DE NEOXIA
Activité: gouvernance des SI, du management de projet IT et du développement d’applications web & mobile
Date de création: 2000
Lieu: Paris, Maroc, Canada
CA: 5,5 M€ (en croissance de 10%)
Effectif: 70
Clients: grands comptes de la banque/finance, du secteur public, de l’industrie et des services. Areva, Société Générale, Crédit Agricole, Ministère de l’Education Nationale, les Autoroutes du Maroc, GIPMDS, PMU, Mouvement Leclerc, Picard Surgelés, UFCV, Groupe ESSEC, Education Nationale, Valeo, Fujifilm
Expertises : la stratégie du SI (pour « intégrer » les technologies et les usages du numérique), la mobilité, la CRM, le Cloud Computing, l’innovation en continue, l’industrialisation des services, la qualité logicielle, notamment.
Offre stratégie mobilité: Audit mobilité / Définition de la stratégie / Développement d’applis mobiles /
Après une quinzaine d’années passées à améliorer les systèmes informatiques complexes des grands groupes, l’entreprise parisienne étend le champ de ses activités. Elle propose désormais à ses clients de les aider à prendre le virage numérique de l’économie. « En tant qu’acteurs de l’innovation, nous sommes bien placés pour résoudre des problèmes complexes au point de pouvoir nous engager sur le résultat », plaide Gilles Mergoil, président et fondateur de Neoxia.
Derrière les mots à la mode comme « cloud » (nuage informatique), « mobilité » ou « technologies Web », il y a de grandes complexités que Neoxia se fait fort de résoudre avec des solutions peu onéreuses et capables de supporter une montée en charge importante. « Nous passons du côté du business, se félicite le dirigeant. Jusqu’à maintenant, dans les entreprises, nous nous adressions essentiellement aux directions des systèmes d’information et nous représentions un coût. Maintenant, nous donnons à des directeurs marketing qui sont prêts à investir les moyens d’atteindre leurs objectifs ».
Mobilité : 60% des entreprises françaises n’ont pas de stratégie. Une étude de Vanson Bourne montre le retard de la France par rapport aux Etats-Unis en matière de mise en place d’une stratégie mobile.
Un budget Mobilité égal à zéro pour 9% des entreprises françaises
La mobilité s’invite dans les stratégies des entreprises
Qu’il s’agisse des smartphones ou des tablettes, les nouveaux outils mobiles changent nos vies et nos façons de travailler. Ils vont aussi jouer un rôle croissant dans les stratégies d’entreprise, selon une étude menée auprès de 1.500 dirigeants et cadres supérieurs dans 14 pays par le cabinet Accenture.
Pour 77 % d’entre eux, la mobilité doit figurer parmi les 5 priorités numériques de leur organisation, devant l’analyse de données (Big Data), les objets connectés, le cloud et les réseaux sociaux. L’étude montre surtout que les attentes sont énormes :
29 % des sondés espèrent que leur stratégie mobile leur apportera des revenus supplémentaires
28 % prévoient de bâtir de toutes nouvelles activités ou de nouveaux services
et
27 % espèrent pénétrer de nouveaux marchés au niveau mondial.
Dans la plupart des cas, ces stratégies reposent sur la création ou l’amélioration d’applications mobiles. Accenture note aussi que les résultats concrets se font encore attendre : à peine une entreprise sur dix estime que le retour sur investissement a été égal ou supérieur à 100 %, et 85 % des sondés indiquent disposer d’outils pour mesurer concrètement les effets de la mobilité.
Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :
Talk2 : SI DD avec LAURENT DUCASSE et HÉMÉRA MANAGEMENT avec PIERRE ARRAYET : la formation en Suisse
SI DD est un cabinet-conseil qui se positionne « en révélateur de business pour les entreprises et les entrepreneurs. » SIDD est capable de mesurer les risques, d’analyser besoins de compétences et de travailler sur l’intelligence individuelle et/ou collective, pour la réussite des entreprises. Hemera Management est un organisme de formation. Ensemble, les deux entreprises envisagent de développer en France des offres de formation inspirées du modèle suisse.
La formation Suisse se veut très rigoureuse et surtout orientée résultat. Le modèle Suisse est issu de modèles germaniques avec une approche sur les objectifs. N’importe qu’elle action de formation doive s’inscrire dans un but avec des objectifs et des résultats finaux concrets.
Si les résultats ne sont pas là, il y a automatiquement une revue de la démarche afin d’affiner et d’orienter le niveau de performance.
Toutes les formations sont vues en mode amélioration continue.
En Suisse, la formation est considérée comme un investissement et pour tout investissement elle doit s’inscrire dans un retour sur investissement !
Contrairement à la France, tous les formateurs en suisse ont une qualification de base en formation d’adultes, reconnue sur le plan national (FSEA).
» Nous travaillons donc sur l’employabilité des individus orientés sur la performance recherchée. Cela implique que le formateur a de réelles compétences opérationnelle. Il est capable de formaliser les aspects théoriques. Concrètement toutes nos formations reposent sur des mises en situations professionnelles, jeux de rôles (serious game) ou des cas concrets des participants. L’idée est d’impliquer le stagiaire, non seulement à comprendre, mais à intégrer les points importants de son apprentissage. Ces pratiques permettent de mettre en place des outils pédagogiques modernes et ludiques e en tenant compte des contraintes des entreprises afin de réaliser des formations en présentiel, mais aussi en non-présentiel (dématérialisé). »
→L’APPROCHE SUISSE
Il ne s’agit pas d’une relation participant – formateur. L’approche prend en compte : une problématique un environnement, des processus et une performance à obtenir. Il est crucial de rechercher tous les facteurs qui peuvent nuire à l’excellence. En effet, les entreprises européennes doivent rechercher en permanence l’innovation et la transformer de en produits et prestations à haute valeur ajoutée. Nos systèmes de travail nos organisations et nos modes décisionnels sont trop lents et sont très énergivores.
Le management et en pleine mutation et aujourd’hui un manager doit être un leader transformationnel, capable de donner du sens et de l’orientation à des équipes. Il doit aussi développer des capacités d’interactions entre services et entre ses homologues. Il est un entrepreneur à la recherche de l’amélioration continue de l’excellence managériale 2.0.
Nous sommes dans un modèle de « Formation-Action » qui permet de « Faire Plus avec Moins » SIDD et HEMERA vont développer leur concept en France sur deux axes :
Formation pour les cadres
Formation pour les cadres en salutation de retour à l’emploi
Pour les demandeurs d’emplois…
Un exemple. 10 cadres en recherche d’emploi sont en formation sur le module « Business plan ». Avant même de commencer le cours, il va être demandé de chercher un projet concret. De cette manière, la thématique pédagogique « Business plan » sera conduite sur un plan théorique, mais aussi sur un plan réel et directement applicable. A la fin de ce type de pédagogie, il sera demandé à chaque participant de réaliser un Pitch de 15 min capable de fédérer des investisseurs potentiels.
Laurent Ducasse a été formé avec les « méthodes suisses »
Aujourd’hui chef-d’entreprise, Laurent Ducasse a connu une période de chômage en Suisse. L’OCE (Office Cantonal de l’Emploi) lui propose alors (comme il le fait en général aux cadres) des mesures de retour à l’emploi. La durée est de 4 à 6 mois. Pendant cette période le demandeur d’emploi bénéficie de formation de remise à niveau mais aussi de formation sur le management, leadership, marketing, chef de projet…Ainsi que du coaching capable de renforcer les comportements et savoir-faire.
De plus, pour les porteurs de projets, cela permet de travailler au quotidien sur la mise en œuvre et d’avoir des ressources au sein de l’institution mais aussi des synergies avec les autres personnes qui partagent les formations.
« Ce qui est important c’est que je ne me suis pas senti comme un demandeur d’emploi mais comme un entrepreneur. Lors de cette expérience j’ai rencontré Pierre (Arrayet) qui était un de mes formateurs. Son expérience de formateur en entreprise et ses conseils m’ont permis de bien formalisé mon projet de création de société. »
TALK1 : PLACE DE LA FORMATION avec JÉRÔME LESAGE – PDT FONDATEUR
Créé en 2006, Place de la Formation s’impose aujourd’hui comme l’acteur majeur sur le marché de l’externalisation de la formation avec une solution globale pour les entreprises privées et publiques, les organismes de formation et les OPCA réunissant en un même service trois métiers complémentaires : les achats des formations, la gestion administrative et l’édition de logiciels dédiés à leur pilotage.
Effectif : 35
CA 2013 :11 millions € (5,9 million en 2012) soit + 88%
Clients : plus de 350
Plus de 7500 organismes de formation répertoriés
→LE MARCHÉ DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE EN FRANCE
Budget (ou plutôt cagnotte très prisée) destiné à la formation : 32 milliards d’euros.
Qui payent ?
Les entreprises constituent le principal financeur de la formation professionnelle et de l’apprentissage, avec 41 % de la dépense totale : 13,1 milliards d’euros auxquels s’ajoutent environ 2,8 milliards d’euros de taxe d’apprentissage. Cette taxe, dont les circuits de répartition sont tellement entremêlés que même les spécialistes s’y perdent, est dans le collimateur du gouvernement (réduction du nombre de collecteurs envisagée, recentrage de la taxe sur les apprentis les moins qualifiés…).
Les Régions consacrent 5,1 milliards d’euros à la FPC (38,4 %), à l’apprentissage (39,4 %) mais aussi à l’accueil, à l’information et à l’orientation (3,2 %) ainsi qu’aux formations sanitaires, sociales et artistiques (18,8 %).
L’État consacre 4,7 milliards d’euros à sa politique de formation professionnelle, et principalement au soutien à l’emploi des jeunes (+ 11 % de dépenses en leur faveur en 2010). Les trois fonctions publiques (d’État, territoriale et hospitalière) consacrent 6,2 milliards à la formation de leurs personnels.
Les autres collectivités territoriales, beaucoup moins impliquées que les régions dans le financement des politiques de FPC (64 millions d’euros), interviennent essentiellement dans la formation de leurs propres agents (2,4 milliards d’euros).
Les dépenses de l’Unédic, de Pôle emploi et de l’Agefiph représentent 6 % de la dépense globale, avec 1,8 milliard d’euros.
Les cofinancements du FSE (Fonds social européen) se sont élevés en 2011 à 549 millions d’euros.
Les particuliers qui financent eux-mêmes leur formation, dépensent, quant à eux, 1,1 milliard d’euros, soit 4 % de la dépense globale.
Source : l’entreprise / L’express Les chiffres ont été arrondis. Les circuits qu’empruntent les taxes rendent ce financement un peu obscur
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
La collecte des OPCA :
20 OPCA, auxquels s’ajoutent 28 organismes uniquement collecteurs de la contribution CIF qui gèrent 6,4 milliards d’euros versés par tous les employeurs du privé ;
144 OCTA (organismes collecteurs de la taxe d’apprentissage).
On continue à faire compliqué ?
La formation professionnelle est un secteur en pleine mutation mais qui ne connait pas la crise : malgré la situation économique actuelle, les budgets formation des entreprises restent stables.
– 60 000 structures de formation
– 13,7 milliards d’euros dépensés en 2011 par les entreprises
La France compte près de 60.000 organismes de formation, dont un quart sont en fait des particuliers
S’y retrouve qui peut : fin 2011, selon les dernières données disponibles, la France comptait… 58.700 prestataires de formation, soit près de 1 pour 1.000 habitants ! Et ce total est en hausse continue : en 2001, on n’en comptait « que » 45.000 environ.
Qui sont ces organismes de formations ?
Les entreprises qui en font leur unique ou principal e activité ne représentent au final que 30 % des prestataires. Au fil des ans se sont ajoutées d’autres entreprises, comme des cabinets de conseil ou des SSII, qui y trouvent des relais de croissance et étoffent ainsi leurs offres. On trouve aussi des associations, des syndicats, des coopératives ou encore des fondations, qui développent des structures internes pour former leurs adhérents et en attirer de nouveaux. Ils représentent 20 % des prestataires.
Et, surtout, les particuliers tentent de plus en plus leur chance. En 2011, sur les 58.700 prestataires recensés, 23 % sont ainsi des formateurs individuels (+ 7,8 % en un an). Au risque que le manque de contrôle, en amont comme en aval, laisse la porte ouverte aux incompétents, voire aux charlatans.
Devenir formateur ?
Rien de plus simple que de se lancer : il suffit de s’inscrire comme prestataire de formations à sa préfecture (ou Dirrecte) sans avoir à prouver d’expérience ou de compétences en la matière.
1 – Les Langues : 27,58% (anglais, français, espagnol…)
2 – L’Informatique : 10,46% (Microsoft, Linux, bases de données…)
3 – Le Développement personnel : 8,54 % (Gestion de carrières, communication, gestion du temps…)
4 – La Sécurité-Qualité : 7,89% (Habilitation électrique, premiers secours, prévention, sécurité incendie…)
5 – Le Management des hommes – Management Opérationnel – Leadership : 7,09%(Motivation des hommes, cohésion des équipes…)
→Réforme de la formation professionnelle : trois mesures clefs
La réforme, issue de la loi n° 2014-288 du 5 mars 2014 (JO du 6 février 2014), affiche une volonté de responsabiliser salariés et entreprises, par la mise en place, entre autres mesures, du compte personnel de formation et d’un nouvel entretien professionnel, comme par un changement essentiel du financement de la formation. Ces dispositions entreront en vigueur à partir du 1er janvier 2015, à l’exception des dispositions relatives à l’entretien professionnel qui, en l’absence de précision dans la loi, sont donc entrées en vigueur le 7 mars.
Après le DIF, le CPF
Cité souvent comme la clef de voûte de la réforme, le compte personnel de formation (CPF) remplacera le DIF. Ce compte sera ouvert dès 16 ans –ou 15 ans sous certaines conditions- et fermé au départ en retraite.
Un nouvel entretien professionnel obligatoire
La loi prévoit de généraliser la tenue d’un entretien professionnel périodique afin de mieux apprécier l’évolution des compétences des salariés et de favoriser leur progression professionnelle.
Le financement de la formation : disparition de la déclaration fiscale « 2483 »
La nouvelle loi marque la disparition du dispositif actuel qui repose sur une logique fiscale assortie d’un système de dépenses libératoires permettant à une entreprise de réduire ou de se libérer totalement de son obligation en finançant directement des actions au profit des salariés.
Les employeurs auront à verser une contribution unique à un seul OPCA. Elle sera de 0,55 % pour les entreprises de moins de 10 salariés et de 1 % pour celles d’au moins 10 salariés.
Questions ? Avec plus de 32 milliards d’euros, comment expliquez que nous ayons plus de 3 millions de chômeurs ? Comment expliquer que de nombreux secteurs d’activités souhaitant embaucher ne trouvent pas de candidats convenablement formés aux métiers d’aujourd’hui ? Le système est-il efficace ? Qu’en pensez-vous ?
46% des responsables formation pensent que les impacts de la réforme sur la formation professionnelle seront positifs
Place de la Formation a décidé de profiter de sa position d’observateur privilégié dans le secteur de la formation, pour demander aux professionnels RH leur perception de la réforme de la formation professionnelle. Dans le cadre d’une série de vidéos sur les enjeux de cette réforme, diffusée à l’ensemble de ses clients, Place de la Formation leur a posé une question générique sur ce qu’ils pensaient des impacts de la réforme sur la formation professionnelle. Près de 200 DRH et/ou Responsables de formation ont répondu présent.
Les professionnels RH ont bien conscience que la réforme va modifier leur politique formation, leurs missions et leurs activités. Mais que pensent-ils des mesures de cette réforme et de leurs conséquences sur la formation professionnelle ?
· 46% des DRH et/ou Responsables Formation jugent les impacts de la réforme sur la formation professionnelle positifs.
· 33 % semblent dans une posture très prudente vis-à-vis de la réforme et préfèrent ne pas se prononcer avant que les décrets ne soient tous finalisés.Une neutralité qui signifie probablement que la situation n’apparaît pas encore très claire pour une grande partie des professionnels RH. Ils sont en attente d’informations complémentaires pour se positionner et espèrent des conseils avisés pour mieux comprendre la réforme et ainsi prendre les mesures nécessaires à la mise en place des nouveaux dispositifs.
· 21% ne sont pas convaincus par la réforme de la formation professionnelle et ses nouvelles mesures.
La communauté musulmane retrouve à travers la start-up innovante Nooassur.com, une plateforme lui garantissant des produits et services financiers estampillés 100% HALAL.
Tout part d’un constat de la fondatrice Sonia Mariji, celui de l’absence d’une structure pouvant orienter la communauté islamique à pouvoir en un seul clic, trouver des interlocuteurs crédibles et les solutions face aux préoccupations financières des fidèles et potentiels clients, vers des institutions financières tenant compte des préceptes en ce qui concerne la finance islamique.
A travers ce nouveau marché, Noorassur.com va au-delà des produits financiers classiques qui ne cadrent pas avec les enseignements de l’Islam. Sonia Mariji innove. Ainsi, elle oriente grâce à un système de géolocalisation, une demande particulière et pas toujours prise en compte, vers des produits financiers ciblés via un réseau de conseillers disséminés à travers la France. Noorassur.com mise sur son indépendance l’offre étant essentiellement réservées aux institutionnels ce qui permet d’offrir à la demande des contrats 100% HALAL. Cette spécificité lui permet de garantir la certification 100% HALAL de ses offres, tout en bénéficiant de l’homologation de la Charia Board CIFIE (Comité Indépendant de Finance Islamique en Europe), qui lui est un comité de certification des produits liées à la finance islamique en France et en Europe. Ainsi tous les services qu’offrent Noorassur.com respectent non seulement les usages de la finance, mais tiennent compte particulièrement de la spécificité de la finance islamique.
Pourquoi Nourassur.com et quelle est la cible visée ?
Je tiens au préalable à vous rappeler que NOOR veux dire lumière en Arabe, ASSUR renvoie à l’assurance, la finance etc… Notre objectif est d’orienter la demande vers l’offre. Notre cible n’est pas restreinte, c’est une cible diversifiée, c’est l’ensemble des particuliers musulmans ou non, car nous pensons à NOORASSUR que la finance islamique est d’abord éthique, et l’éthique n’a ni couleur, ni religion.
Garantissez-vous que tous les produits proposés soient 100% Halal ?
Oui nous le garantissons, il me semble important de bien spécifier que le référencement de tous les produits n’est réservé qu’aux institutionnels : banques ou compagnie d assurance de 1er ordre. Ces produits sont il faut le dire, certifié par une charia board.
Talk 3 :Reportage chez LUCIBEL suivi d’un entretien avec Carlos Pujol, designer architecte d’intérieur
LUCIBEL, fondée en 2008, est spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation, en France et à l’international, de lampes et de luminaires LED (Light Emitting Diod). L’entreprise a réalisé des levées de fonds importantes ces derniers mois, lui permettant d’accélérer son développement en France et à l’international. Lucibel entend bien se faire une place de choix dans le marché dynamique de l’éclairage LED
Découvrez la Luciflora, une ampoule LED de type flamme haute performance !
Un concentré d’innovation by Lucibel !
Eclairage LED professionnels, Ampoule LED, Performances énergétiques. :
Notre Reportage diffusé sur BFM TV Dimanche 12h55 – Lundi 9h55 / 21h55 et BFM BUSINESS TV Dimanche 9h58 – Lundi 7h57 / 19h57. Et depuis samedi matin sur le figaro.fr. La version audio de ce reportage est intégrée dans l’émission
Notre reportage chez Lucibel
→ENTRETIEN AVEC CARLOS PUJOL — DESIGNER, ARCHITECTE D’INTÉRIEUR
La matière au service des matières !
L’école vous apprend que 2+2=4 et quelques années plus tard, que le marbre est une roche métamorphique dérivée du calcaire. Ainsi nous nous construisons par l’instruction, mais pas que ! Il peut être utile à l’architecte d’intérieur de connaître les variétés de marbre, mais ça ne lui servira jamais autant que les frasques de John Steed devant sa comparse aux bottes de cuir !
La mondialisation nous rend consommateurs de tout et internet finit par nous rendre amateurs de rien ; aujourd’hui la ménagère de moins de 50 ans est capable de reconnaître un marbre de Caunes et même de le commander en ligne (en promotion évidemment !), parce que le veinage se marie à merveille avec la laque de sa nouvelle cuisine ambrée.
Ce qu’internet ne lui révèlera jamais, c’est l’idée des chapeaux melons au dessus de l’ilot central pour en faire des luminaires sur variation ou le mélange des carreaux de ciment au sol pour pigmenter l’espace avec malice.
Un designer architecte d’intérieur doit être plus qu’un ensemblier capable de marier une chaise à bascule Charles Eames avec un papier peint Pierre Frey. Sa matière grise doit faire « danser » matières, matériaux et matériels de toutes sortes pour métamorphoser les espaces qui lui sont confiés en lieux uniques et même… magiques !
Prêts pour un rock, une valse, un tango ou un slow ?
Diffusé sur Paris Première | Intérieurs en 2013.
Un vieux bâtiment en duplex, situé dans une arrière cour de la capitale, a été transformé par Carlos Pujol, designer. Il en a fait un triplex avec terrasse en toiture, passant ainsi la surface totale de 166 m2 à 300 m2 ! Décoration déjantée composée de mobiliers d’éditeurs et de bibelots de récup’, cette vidéo fera le bonheur de tous les amateurs de déco !
Le restaurant à Reims dont nous parlons dans l’émission
Activité: conception et la fabrication de cartes plastiques et d’objets communicants (dédiés au commerce, à la fidélité, la billetterie, l’identification, le contrôle d’accès et le transport)
Date de création: 1975
Lieu: Mours Saint Eusèbe (près de Romans)
CA: 10M d’euros (en 2012) dont 33% à l’international.
Effectif: 120
Production : 60 M de cartes/ans
Clients : grandes enseignes commerciales et hôtelière, les stations de ski, les stades ou encore les compagnie de transport.
MARCHÉ RÉCENT :
La Scop Isra vient de remporter un marché de 7 millions d’exemplaires pour la carte de santé italienne, équivalent de notre carte Vitale.
ISRA
Cette société puisqu’elle emploie plus d’une centaine de personnes dans une région (Romans sur Isère) particulièrement sinistrée après l’effondrement de l’industrie maroquinière. ISRA bénéficie d’un statut à part, celui de SCOP (société coopérative ouvrière de production) qui l’empêche de délocaliser sa production et d’être rachetée.
Initialement spécialisée dans la conception et la fabrication d’autocollants et de cartes plastiques, Isra a franchi il y a 10 ans un palier technologique avec les cartes à puce. Depuis, en alliant savoir-faire et créativité, la SCOP est devenue « une petite parmi les grands ».
Elle passerait presque inaperçue et pourtant Isra se cache derrière bon nombre d’objets du quotidien : cartes fidélité, cartes cadeaux, billetterie, identification, contrôle d’accès ou transport public. (…) Malgré une visibilité réduite et une concurrence accrue – face aux leaders mondiaux de la carte plastique, les français Gemalto et Oberthur – Isra mise sur « la qualité, la sécurité et la technicité des produits », comme l’indique Jean-Pierre Chauvin, Directeur Général. « Isra est le partenaire technique idéal : son indépendance lui interdit tout rachat ; elle s’appuie sur une main d’œuvre expérimentée et exigeante, capable de répondre à l’ensemble des besoins de la carte. »
Pour se démarquer, l’entreprise a compris que son salut passerait par le haut, en offrant des services supplémentaires : personnalisation de la carte, opérations de routage, packagings originaux… « Le service nous permet d’accéder à des marchés et de valoriser notre savoir-faire. » Continuer d’investir sur la carte à puce (38% du CA actuel), c’est l’autre recette de Jean-Pierre Chauvin : « Isra a été l’une des premières à intégrer totalement la technologie RFID et vient de remporter un marché de 7 millions d’exemplaires pour la carte de santé italienne. Le développement de produits NFC (stickers, magnets…) devrait favoriser notre diversification. » Une manière d’avoir toutes les cartes en main pour réussir !
A sa création, en 1975, ISRA (Imprimerie Sérigraphie Rhône Alpes) était, comme son nom l’indique, spécialisée dans la sérigraphie et notamment l’impression de vitrophanies, des autocollants pour les vitrines. Anticipant les évolutions du marché, s’adaptant aux nouvelles contraintes et innovant continuellement, ISRA a entrepris très tôt un grand virage qui l’a amené à la fabrication des cartes plastiques, des cartes à gratter, des cartes à puces puis des objets communicant grâce à la technologie NFC. De ses racines, ISRA garde les valeurs fortes de l’Imprimerie : qualité, soin, créativité.
INNOVATIONS
NFC : Nous avons mis en place, pour l’agglo Valence-Romans, un titre de transport autocollant : une première en France. C’est une carte à puce équipée d’une photo, qui remplace l’habituelle carte de transport et qui se colle sur le portable. Rechargeable comme une carte d’abonné, elle fonctionne même si le téléphone est éteint ou sa batterie déchargée.
RFID : Nous sommes fiers d’avoir développé des cartes sans contact durables (durée de vie 3/5 ans) entièrement réalisées en papier laminé. Elles possèdent les mêmes conditions d’utilisation qu’une carte classique en pvc et sont plus écologiques.
Carlos Garcia Marti nous présente Personnalis, une des innovations ISRA dévoilée à Cartes Paris 2014:
STATUT DE SCOP
Deux tiers des français se disent prêts à payer plus cher un produit Made In France. Un atout majeur pour les Scop, Sociétés Coopératives et Participatives, qui, au-delà des aspects sociaux spécifiques, ont mis au centre de leur développement économique, l’appartenance et le maintien d’un savoir-faire sur un territoire.
Avec actuellement 350 Scop qui emploient 5300 salariés, Rhône-Alpes est une des premières régions coopératives de France mais aussi une des régions les plus innovantes avec des entreprises leaders comme ISRA (26) qui ont fait avec succès, et bien avant les débats politiques actuels, le choix d’un développement durable basé sur une production 100% française.
Exemple symbolique de cette démarche, ISRA est une entreprise drômoise indépendante spécialisée dans la conception et la fabrication de cartes plastiques et d’objets communicants. Un marché fortement concurrentiel et sur lequel l’entreprise et son dirigeant Jean-Pierre Chauvin, ont fait le choix d’une fabrication française.
« Etre une Scop, c’est un statut, un état d’esprit. Et pourtant, ce choix comme celui de produire en France doit être pertinent économiquement. Mais être une Scop présente de réels avantages y compris pour les clients de l’entreprise. ISRA ne peut être rachetée et met l’humain au cœur son processus industriel. C’est une garantie de savoir-faire et de qualité qui participe à la création de valeur et dont le surcoût peut se justifier aux yeux des clients ».
« Les Scop fleurissent, en particulier dans les périodes de crise ou de récession économique, dans les années 1880, après les deux guerres mondiales, lors de la Grande Dépression des années 30, à la fin des années 70 et… depuis 2008 », abonde Michel Porta, coauteur du livre Les Scop, nous en sommes fiers! (CAC, 2012). Démonstration par l’absurde: la hausse du nombre de Scop en France depuis 2008 (+ 15 %) en dit long sur la gravité de la crise!
Les chiffres du secteur
2165 coopératives en 2012 (+15 % par rapport à 2008) et 43 860 salariés (+ 7 %).
3,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 1,8 milliard de valeur ajoutée en 2011 (respectivement + 5 % et + 3 % par rapport à 2010).
66,1 % de taux de pérennité à cinq ans, contre 50 % pour une entreprise classique.
Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :
Talk 1 : TRIAL PANEL avec ALAIN DOLLIUM – DG France
→TRIAL PANEL
Alain Dollium
Trial Panel a su « marier » avec succès marketing et technologie ! Installée en France, Belgique, Espagne et Argentine où l’entreprise a été créée, leurs expertises multiples ont permis de développer une plateforme interactive pour répondre au mieux aux attentes des consommateurs et des marques. Aujourd’hui « notre système se base sur plus de 650,000 membres dans le monde, pour plus de 3,500 lancements et plus de 600 fabricants. » Avec cette plate-forme « MonAvisleRendGratuit.com » TrialPanel fournit des informations en temps réel et des benchmarks sur plus de 180 catégories de produits. À travers leur écosystème, les consommateurs peuvent s’exprimer sur leurs produits et marques et les industriels accèdent à un feedback instantané et une analyse complète sur leurs innovations dès les premières semaines de vie.
COLLECTER
Des consommateurs ciblés sont invités à tester plusieurs produits et choisissent les produits qui les intéressent le plus via un système de points. Après une courte évaluation pré-usage du produit basé sur un visuel, ils vont chercher le produit dans leur hypermarché avec un coupon. Puis après utilisation du produit à domicile, ils répondent à une enquête post-usage, pour être re-crédités de leurs points et pouvoir tester d’autres produits. Ce système nous permet d’assurer 90% de retours sur les shoppers qui ont pris le produit en magasin.
ANALYSER
Leur stratégie, à partir des infos recueillies, permet d’agir en amont d’un lancement de produit. Ils peuvent ainsi conseiller le fabricant en lui disant par exemple : « selon nos tests votre produits est mal packagé, le prix n’est pas adapté… » Et si on va plus loin, une fois le produit lancé, vous êtes capables de dire : « attention, nos consommateurs n’aiment pas ou n’ont pas compris votre emplacement dans les rayons » c’est un exemple …
Un accès libre à des Indicateurs de Performance comparés à nos banques de données (1500 produits, 200 catégories, 300 fabricants et plus d’1 million de feedbacks consommateurs) permet aux fabricants de comprendre les performances de leur innovation et le profil de leurs shoppers.
Des bilans complets et personnalisés sur le mix produit sont disponibles en option d’analyse, pour aider les fabricants à optimiser leur mix et actionner les shoppers ciblés.
AMPLIFIER EN CRÉANT UN VRAI PRIX DES CONSOMMATEURS…
«Préféré par les consommateurs» est la reconnaissance, par l’essai et l’évaluation des consommateurs, des meilleures innovations produits par catégories. Il s’agit d’un prix dont le jury est 100% consommateurs, qui donnent librement leurs opinions.
S’agissant d’une recommandation RÉELLE de la part de VERITABLES consommateurs l’outil est très puissant:
• Pour les consommateurs; cela leur permet de prendre de meilleures décisions d’achat basées sur les avis d’autres consommateurs ainsi que leur expérience de consommation.
• Pour les marques; la récompense est visuellement et facilement identifiable et confère de la crédibilité aux gagnants à travers le logo »Préféré par les consommateurs ».
»Préféré par les consommateurs » amplifie la stratégie de communication des marques en s’appuyant sur la voix des consommateurs et facilite le Buzz, essentiel pour tous les lancements produits.
Extrait du site internet de Trial Panel France
Leur vidéo « consommateurs »
MON AVIS LE REND GRATUIT
Cette plate-forme travaille exclusivement avec un seul distributeur dans chaque pays. En France, Mon Avis le Rend Gratuit.com travaille avec Carrefour.
Comment ça marche ? (extraits du site)
Je m’inscris sur www.MonAvisLeRendGratuit.com
Inscrivez-vous gratuitement et complétez votre profil. Cela nous permettra de vous inviter à tester des produits qui vous intéressent et qui répondent à vos besoins.
Je sélectionne parmi des centaines de produits ceux que je souhaite tester gratuitement.
Connectez-vous sur le site MonAvisLeRendGratuit.com à l’aide de votre mot de passe et accédez à votre espace personnel. Des crédits sont automatiquement ajoutés à votre compte et dans l’onglet « Invitations » une liste de produits gratuits à tester vous est proposée. La valeur de chaque produit est exprimée en crédits. Dans cette liste, sélectionnez les produits que vous souhaitez tester dans la limite des crédits qui vous sont attribués. Au fur et à mesure que vous sélectionnez des produits à tester, le solde de vos crédits est diminué de la valeur, en crédits, du (des) produit(s) sélectionné(s).
Je récupère les coupons correspondant à ma sélection.
Pour chaque produit que vous souhaitez tester, il vous sera demandé de compléter un premier questionnaire. Un coupon, qui vous sera envoyé par e-mail, vous permettra ensuite de retirer gratuitement le(s) produit(s) dans votre magasin Carrefour* habituel. Votre coupon est valable 15 jours.
Lors de mes prochains achats d’un montant minimum de 30 €, je prends en rayon les produits à tester et je les échange en caisse contre les bons correspondants.
Pour effectuer le retrait du (des) produit(s) gratuit(s), vous devez vous rendre au magasin que vous avez sélectionné lors de votre inscription (la liste des magasins participants est sur le site) et qui sera mentionné sur le coupon. Si vous le souhaitez, vous pouvez modifier votre magasin en vous rendant sur votre espace personnel, dans l’onglet « Modifiez vos infos ».Vous pouvez utiliser jusqu’à 4 coupons de produits différents par passage en caisse et il vous sera demandé de réaliser un panier minimum de 30 € pour pouvoir retirer vos produits gratuits.
Je consomme mes produits et je donne mon avis
Pour récupérer de nouveaux crédits, il suffit de vous rendre à nouveau sur le site MonAvisLeRendGratuit.com après avoir testé le produit et de partager votre expérience en complétant le questionnaire sur le produit testé. Pour chaque produit que vous évaluez, vous récupérez les crédits correspondants et vous recevez de nouvelles invitations à tester de nouveaux produits. Vous pouvez donc continuer à tester d’autres produits gratuits !
Cette nuit à New York, la « Withings Activité » a été dévoilée. Il s’agit d’une « vraie » montre, à aiguilles, au bracelet en cuir, fabriquée en Suisse… La seule différence avec une montre traditionnelle est son écran tactile et ses capteurs qui dénombrent le nombre de pas de l’utilisateur, les calories brûlées, les cycles de sommeil. Son autonomie est d’un an, nul besoin de la recharger!
La Withings Activité devrait être commercialisée au mois d’août prochain au prix de 390 euros. (Source: 01Net)
Pour en savoir plus sur WITHINGS, visionnez le reportage diffusé sur BFMTV et sur BFM BUSINESS RADIO, dans le Business Club de France « Impressions d’entrepreneurs »!
TALK 4 : Arqana avec Olivier Delloye, Directeur Général
Arqana
Activité: première agence de vente aux enchères de chevaux de courses en France – 2ème en Europe
Date de création: 2006
Lieu: Deauville
CA: 126 millions en 2013
→OFFREZ-VOUS UN CHEVAL DE COURSE !
La société Arqana est la première agence de vente aux enchères a eu l’idée ingénieuse de lancer « Arqana Racing Club », avec l’ambition de faire vivre les émotions d’un propriétaire de chevaux de courses de haut niveau à tous ceux qui rêvent d’en acquérir. […]
Le concept, qui remporte un grand succès au Royaume-Uni, en Australie ou encore au Japon, consiste à acquérir une part d’une écurie composée de 4 à 5 chevaux, et scindée en 30 à 40 parts, pour 18.000 à 26.000 euros la part. Ce prix inclut les frais d’achat et d’entraînement correspondant à la carrière du cheval pendant trois ans, période au cours de laquelle les porteurs de parts percevront les gains de leurs protégés à chaque victoire. En fin de carrière, les chevaux seront vendus, les écuries dissoutes et les propriétaires se partageront les produits de cessions et la trésorerie résiduelle.
20 000 euros la part
Pour cette première, Arqana Racing Club a recruté 30 porteurs d’une part, ayant chacun investi 20.000 euros dans cette écurie constituée sous forme de société en participation. « Vendôme Racing Club » a sa casaque propre et les porteurs de part sont considérés par France Galop comme des propriétaires à part entière », explique Olivier Delloye, directeur général d’Arqana. Si le ticket d’entrée est sans commune mesure avec celui pour acquérir un pur-sang, le profil de ces propriétaires est celui de « gens aisés qui ont du potentiel », indique la porte-parole. Ils ont déjà une connaissance des courses, plus ou moins lointaine. En leur faisant découvrir le monde du turf de l’intérieur, Arqana Racing Club ambitionne de remplir sa vocation pédagogique afin d’élargir le public de propriétaires de chevaux en France.
Devant le succès de la Vendôme Racing Club (1ère écurie lancée), Arqana Racing Club a donc décidé de lancer deux nouvelles écuries en 2014. La première sur les bases de la Vendôme Racing Club avec cinq chevaux confiés à deux entraîneurs. Et la seconde exclusivement réservée aux australiens et baptisée « Aussies in France Racing Club »
TALK 3 : Reportage chez Ecocéane suivi d’une présentation du paquebot : Le (nouveau) France avec DIDIER SPADE
L’entreprise construit des navires de dépollution marine (ramassage des hydrocarbures et déchets solides flottant en mer). Durant 10 années, Écocéane a consacré 1,5 à 2,5 M€/an à la recherche et au développement. L’entreprise est pratiquement en position de monopole pour le ramassage des hydrocarbures en mer. Elle a été fortement aidée par les instances politiques et économiques (OSEO, CIR) et commerciales (Ubifrance Total développement). Et pourtant… Ecocéane n’a pu obtenir l’agreement des autorités maritimes françaises. Pourquoi ? Parce que les bassins de tests de ces autorités seraient trop petits pour tester les bateaux d’Écocéane. Écocéane a donc renforcé son développement à l’international et devrait obtenir un agreement aux États-Unis cet été.
Notre Reportage diffusé sur BFM TV Dimanche 12h55 – Lundi 9h55 / 21h55 et BFM BUSINESS TV Dimanche 9h58 – Lundi 7h57 / 19h57. Et depuis samedi matin sur le figaro.fr. La version audio de ce reportage est intégrée dans l’émission
→DÉCOUVREZ LE « NOUVEAU FRANCE » avec Didier Spade. Président fondateur de Seine Alliance
SEINE ALLIANCE développe des projets dans les domaines fluviaux et maritimes. Il s’agit pour la plupart d’entre eux de projets touristiques mais SEINE ALLIANCE explore également des diversifications dans le domaine de l’environnement. En effet, que ce soit au niveau de la propulsion des bateaux ou des préoccupations relatives au traitement des matières polluantes présentes sur tous types de bateaux, de grands progrès restent à accomplir pour que les rivières de notre pays et notre littoral soient vraiment « propres».
Le fondateur de Seine Alliance, Didier SPADE, entreprend sur la Seine depuis 1990. Il a notamment créé la Compagnie des Bateaux à Roue et dans ce cadre, a conçu et fait construire plusieurs bateaux parmi les plus luxueux et plus performants de la Seine.
CA 2012: 1,5 million
Effectif: 9
PROCHAIN CHANTIER : LE NOUVEAU PAQUEBOT LE FRANCE
Les paquebots qui portaient jadis le pavillon français étaient de tous les superlatifs. Le Paris, l’île de France, le Normandie, les France (il y en a eu quatre qui se sont succédé) se singularisaient par leur ligne élégante et le faste de leur décoration. Depuis, la France a laissé à d’autres la suprématie dont elle pouvait s’enorgueillir sur les mers. Ironie du sort, c’est en France que nombre de navires parmi les plus prestigieux ont été construits pour le compte de compagnies internationales. Aujourd’hui, l’existence d’un nouveau pavillon français, juridiquement plus adapté aux exigences de la compétition mondiale, donne un nouvel espoir pour la renaissance de la « croisière à la française ». Exploiter un grand paquebot aux couleurs de la France est désormais possible.
Mais s’il doit naître un nouveau paquebot France, il faut juste qu’il soit exceptionnel.
Ce qu’il sera :
Un navire permettant de renouer avec une « certaine idée de la croisière », faisant appel à ce que la France a de mieux en termes de talents artistiques, de raffinement, de luxe, et de bon goût.
Si sa vocation sera bien d’offrir évasion et douceur de vivre à ses passagers, il sera aussi le digne représentant de la France sur tous les théâtres d’événements internationaux.
En rupture totale avec l’architecture actuelle de ses congénères, le nouveau paquebot France crée effectivement son propre style :
•Un design moderne associant une finesse des lignes à une ouverture de l’espace.
•260 m de long, environ 800 passagers : loin de la course au gigantisme que se livrent les compagnies internationales, le nouveau France est néanmoins un grand paquebot, mais sa capacité d’accueil limitée sera un gage de confort et de bien-être.
•Une coque élancée recevra deux superstructures qui sont un clin d’œil aux cheminées de l’ancien France ; elles abritent des espaces de vie, des restaurants, des salons, des suites, des lieux de détente et de bien-être, largement déclinés dans une succession de services dédiés au ressourcement du corps et de l’esprit.
•Entre ces deux superstructures magistrales, un jardin palmeraie qui s’étend sur plus de 1.500 m2, un peu comme si partir en croisière à bord du France revenait à séjourner sur une île.
•Doté des toutes dernières technologies disponibles, le France sera aussi un paquebot écologique, moins consommateur d’énergie, où les formes de carènes alliées à une vitesse maîtrisée minimisent la résistance à l’avancement, le rendant très économique en navigation.
•La partie arrière du navire a été dessinée afin de recréer une proximité entre les passagers et la mer: des ponts se succèdent par paliers pour aboutir à une grande plage où les sports nautiques les plus divers pourront être pratiqués.
•Un programme de croisières sur des destinations nouvelles et originales.
→FICHE TECHNIQUE
PARTENAIRES
bureaux d’étude des Chantiers STX de Saint-Nazaire
bureau d’architecture navale Stirling Design International établi à Nantes
le spécialiste de l’aménagement des paquebots de croisière Tomas Tillberg
Alain Ducasse et ses équipes pour encadrer une restauration prévue pour être la plus qualitative du secteur
Caractéristiques techniques : • 260m de long • 32m de large • 64.000 tonneaux • 18 ponts • 800 passagers pour 600 hommes d’équipage
Prix d’une croisière de sept jours “all inclusive” à partir de 2 800 euros
Coût de construction du navire et de son lancement : 450 millions d’euros
A BORD
8 restaurants thématiques conçus et gérés en partenariat avec Alain Ducasse
Un centre de bien-être thalassothérapie-spa de 1500m2
Une palmeraie de 1500m2
Un théâtre immersif
Une école de cuisine
Et bien sûr tous les espaces rencontrés habituellement à bord des paquebots seront présents : bibliothèque, fumoir, casino, salle de jeux, simulateur de golf, fitness, salon de coiffure, institut de beauté. Des lieux de cultes permettront également aux voyageurs qui le souhaitent de pratiquer leur religion.
Actuellement bouclage financier | Dès le tour de table réalisé, le chantier pourra commencer et durera 30 mois | Après construction et tests, le Nouveau France pourrait faire sa première croisière en 2017
→LE MARCHÉ DE LA CROISIÈRE
Avec une croissance de 9% en 2013, le marché français de la croisière conserve son dynamisme et passe pour la 1ère fois de son histoire le cap historique du demi-million de passagers.
Dans un contexte économique toujours tendu et incertain, 522.000 français ont choisi des vacances en croisière l’année dernière, soit 40.000 de plus qu’en 2012. La destination privilégiée des Français reste la Méditerranée (69%), devant les Caraïbes (14%) et l’Europe du Nord (9%).
Ces excellents résultats, dus notamment à l’augmentation des départs de France ainsi qu’à la dynamique créée par les ports, permettent à la France de gagner une place au palmarès des marches sources européens. Désormais 4ème plus gros marché européen derrière le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Italie, la France devance l’Espagne qui souffre toujours de la crise économique.
Sur les 5 dernières années, la croissance moyenne enregistrée par la France s’établit à 11%.
En 2013, plus de 6,3 millions d’européens sont partis en vacances en croisière, marquant un nouveau record.
SORUCE : CLIA France (Ex : Association Française des Compagnies de Croisières)
→SOUVENEZ-VOUS
→CLIN D’OEIL A UNE MEMBRE DE L’ÉQUIPE DU BUSINESS CLUB DE FRANCE
Talk 4 : Algopack : la PME bretonne qui fabrique du plastique 100% végétal à base d’algues
Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :
TALK 4 : ALGOPACK avec RÉMY LUCAS – Président Fondateur
Rémy Lucas, 42 ans, fondateur d’Algopack, a travaillé pendant quinze ans dans la plasturgie (ingénieur en plasturgie). Un jour, ce natif du Finistère, issu d’une famille de goémoniers (pêcheur spécialisé dans la récolte des algues marines), à l’idée de fabriquer du plastique à partir d’algues brunes. Il démarre ses premières recherches dans son garage. « Étape par étape, j’ai fini par obtenir un biomatériau.»
La société Algopack voit le jour en 2010, à Quimper. Deux ans plus tard, elle s’implante à la pépinière d’entreprises de Saint-Malo. La start-up est la première au monde à utiliser les macro-algues pour fabriquer des matériaux novateurs qui ressemblent à s’y méprendre à du plastique. « Nous sommes un petit poucet, mais nous sommes leader sur notre marché », s’enthousiasme Rémy Lucas.
→Sans pétrole
100 % végétal, Algopack possède les mêmes propriétés mécaniques qu’un plastique. À une différence près : « Il ne contient ni dérivé du pétrole, ni dérivé chimique. » Autre avantage : contrairement à d’autres biomatériaux, conçus à base d’amidon de pommes de terre, de blé ou de maïs, « nous ne faisons pas concurrence aux ressources alimentaires ». Un atout en période de hausse du prix des céréales.
→Gobelets, bouchons, protège-cartes et jeton de [Caddie]
Montures de lunettes, gobelets, bouchons… Un grand nombre d’objets peuvent être fabriqués avec le plastique d’Algopack. Résistant, imprimable, souple ou rigide, le matériau peut être teinté dans la masse. Il n’existe pas, par contre, en version transparente. Parmi les clients, Coq en pâte, jeune entreprise de Saint-Lunaire (Ille-et-Vilaine), vient de lancer une série de jeux de plage.
Ils ont inventé un plastique composé à 100 % d’algues brunes marines récoltées au large de la Bretagne. Les applications du matériau protégé par trois brevets vont de l’emballage aux panneaux publicitaires, en passant par la téléphonie. Algopack, qui fabrique une partie de ses produits et fait aussi appel à des sous-traitants, présente une capacité de production annuelle de 2.500 tonnes de granules plastiques garanties sans aucune présence de matière à base de pétrole ni autre substance chimique. « Nous évaluons la demande de bioplastiques à 50.000 tonnes par an »,affirme Rémy Lucas, président de l’entreprise. Des groupes internationaux commencent à s’y intéresser, alors que l’entreprise n’a débuté la commercialisation qu’il y a quelques mois. Pour financer sa croissance, elle a fait appel à Armor Développement, entré de façon minoritaire dans son capital. La région Bretagne soutient l’initiative et va faire réaliser avec son biomatériau l’ensemble des panneaux nécessaires à sa signalétique. Seul problème, les plastiques bio d’Algopack sont encore de 10 à 20 % plus chers que les produits traditionnels.
C’est la dernière trouvaille d’Algopack ! Réalisés à base de déchets d’algues, les contenants, une fois en terre, se décomposent tout en nourrissant la plante. Vertueux!
Le plastique à base d’algues brunes est une innovation mondiale dont Rémy Lucas, le fondateur d’Algopack, a déposé le brevet. Dernière trouvaille de l’entreprise de Saint-Malo: de petits pots horticoles pour les semis réalisés à base de déchets d’algues récupérés chez des industriels. « On les transforme et on en fait des granules. Il faut peu d’énergie lors du processus et nous n’utilisons pas d’adjuvants chimiques », précise Rémy Lucas.
Une fois en terre, les contenants se décomposent à la même vitesse que des gobelets en tourbe. Le matériau devient alors un engrais pour la croissance de la plante. La société Algoe, basée à Versailles, s’occupe de la distribution de cette nouveauté. « Nous avons déjà des commandes. Nos clients vont du particulier au réseau des jardineries. »
→LE SAVIEZ-VOUS ?
La France en retard en matière de recyclage
41 kg : C’est la quantité de déchets plastiques produits par habitant chaque année en France.
100 000 animaux marins meurent chaque année, emprisonnés dans un sac plastique ou après avoir ingéré un déchet.
80 % : C’est la proportion de déchets non recyclés en France.
400 ans : c’est le temps que mettra une bouteille plastique pour se « biodégrader »
Les plastiques Algopack mettront quelques semaines pour disparaitre…
On l’appelle souvent le « 7e continent ». il s’agit de ses 5 grandes zones, des zones gigantesques, dans les différents océans de la planète où s’accumulent les déchets plastiques… Aspirés par les courants, ces plastiques se concentrent dans ces zones…
La plus grande zone de déchet dans le pacifique s’étend sur 3,4 millions de kilomètres carrés, soit six fois la surface de la France, et il est composé à 80 % de matière plastique. Une nouvelle expédition étudie actuellement une des zones dans l’Atlantique Nord.
→PLANÈTE OCEAN : LE FILM DE YANN ARTHUS-BERTRAND EN INTÉGRALITÉ
Un film de 90 minutes réalisé par Yann Arthus-Bertrand et Michael Pitiot.
Peut-on imaginer un film qui changerait le regard des hommes sur l’océan? Peut-on raconter simplement et à tous le plus grand mystère naturel de notre planète? Peut-on enfin aider nos enfants à croire à un monde de demain meilleur et durable?
C’est le triple défi de cette nouvelle aventure cinématographique signée Yann Arthus-Bertrand dont le rédacteur en chef est Michael Pitiot, qui entraîne dans son sillage les missions scientifiques de TARA, un pool unique de chercheurs, océanographes et biologistes de plusieurs pays.
Grâce à une photographie époustouflante, ce film nous emmène dans un voyage magnifique et inédit au cœur des régions les plus mal connues de notre planète.
Ce film raconte les plus merveilleuses comme les plus terrifiantes expériences humaines de notre temps. Tourné aux quatre coins d’une géographie extrême, il raconte l’odyssée moderne des hommes à la découverte de leur planète bleue.
Ce film se veut aussi un plaidoyer pour le respect du monde dans lequel nous vivons.
Si vous êtes une ONG ou une école et que vous souhaitez diffuser le film « Planète Océan » gratuitement, adressez-vous à la Fondation GoodPlanet : communication@goodplanet.org
TALK 3 : Reportage chez DEVIALET et entretien avec PATRICK NAVEAU – DESIGNER
Comme chaque semaine, nous allons au coeur des entreprises. Cette semaine nous sommes à Paris chez Devialet
Devialet est une entreprise française ayant inventé d’une technologie audio hybride (ADH) qui est en passe de révolutionner l’industrie de la musique et du son. Cette technologie est l’équivalent pour le son de ce que sont les écrans plats et la haute définition pour l’image : une qualité jamais atteinte auparavant, et donc une puissance émotionnelle comme et une réduction de la taille et des coûts des produits.
Depuis 2010, cette technologie est embarquée dans une gamme d’amplificateurs très haut de gamme au design époustouflant et dont les prix se situent entre 4 990€ et 22 900 €, destinés aux passionnés de la musique et du son. Ces produits sont vendus chez 200 revendeurs spécialisés dans 45 pays.
Notre Reportage diffusé sur BFM TV Dimanche 12h55 – Lundi 9h55 / 21h55 et BFM BUSINESS TV Dimanche 9h58 – Lundi 7h57 / 19h57. Et depuis samedi matin sur le figaro.fr. La version audio de ce reportage est intégrée dans l’émission
→L’ENTRETIEN avec Patrick Naveau, designer industriel et fondateur de PNDI
Au delà de sa technologie unique au monde, Devialet a misé aussi sur un design exceptionnel pour ses amplificateurs de son.
Quelle place pour le design ? C’est au coeur de notre entretien.
Designer diplômé DESAA et possédant un diplôme de spécialisation en image 3D Patrick Naveau conseille les entrepreneurs et transforme leurs concepts ou idées en réalités industrielles et commerciales.
→Quelques unes de ses réalisations récentes :
Robot KeeckerFilowz
VOUS SOUHAITEZ ÉCOUTER L’INTÉGRALITÉ DE L’ÉMISSION ? C’EST ICI :
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TALK 1 : ARAMIS AUTO.COM avec GUILLAUME PAOLI – Confondateur
Activité: distributeur automobile (neuf et occasion) multimarque
Lieu: Arcueil
Date de création: 2001
CA : 183 millions d’euros de CA HT en 2011 (+7%)
268 millions d’euros de CA HT en 2012 (+47%)
330 millions d’euros de CA HT en 2013
Effectif: Plus de 270 collaborateurs, 70 conseillers commerciaux
24 points de vente en France
4 points de vente en Allemagne
Le cybermarchand créé en 2001 a vu son activité progresser de 23 % en 2013. Mais le nombre de voitures neuves qu’il vend ne progresse plus. Discret « pure player » du commerce électronique français, Aramisauto.com fait évoluer son modèle économique. Le site marchand créé le 21 septembre 2001, dix jours après la traumatisme mondial du World Trade Center et en pleine bulle Internet, a enregistré pour son exercice 2012-2013 clos fin septembre un chiffre d’affaires de 330 millions d’euros, en hausse de 23 % par rapport à 2011-2013. Selon Guillaume Paoli, l’un des deux cofondateur (l’autre est Nicolas Chartier), qui a investi 20.000 euros dans le lancement, l’entreprise, qui emploie aujourd’hui 300 personnes et propose 2.000 modèles de 30 marques différentes, a dégagé 3 % de résultat d’exploitation. Une marge faible « mais qui correspond à notre activité de distribution », explique-t-il.
Après deux mois consécutifs de hausse, le marché de l’automobile français stagne. En effet, alors que les immatriculations de voitures neuves en France étaient en hausse de 5,8% pour le mois d’avril et 8,9% en mars, il n’était plus que de 0,1% au mois de mai par rapport à l’année précédente. Une stabilisation pas si décevante compte tenue du nombre de jours fériés qu’il y a eu durant cette période (en effet le mois de mai 2014 a compté seulement 19 jours ouvrables, tout comme en mai 2013, ndlr). Concrètement, selon les chiffres publiés lundi par le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA), relayés par Le Figaro, il s’est immatriculé en mai 148 573 nouvelles voitures dans l’Hexagone.
Le marché du neuf a subi la crise de plein fouet. Aramis Auto a fait le choisi de se renforcer sur le marché de l’occasion avec pour objectifs : des prix bas, une mécanique irréprochable et une garantie « satisfait ou remboursé »
Pour cela, la société a repris l’ancienne usine d’emballage Korus à Donzère qui avait fermé brutalement en 2009 après quelques mois d’activité. Elle y a investi près de deux millions d’euros. « Nous avons choisi Donzère car c’est un lieu très pratique d’un point de vue logistique, proche de nos agences de Lyon, Aix-en-Provence et Montpellier », explique Guillaume Paoli, fondateur et PDG d’Aramis Auto. « Cette usine était presque neuve. Elle nous a fait gagner beaucoup de temps. »
L’usine de Donzère reconditionne les véhicules d’occasion rachetés à ses clients avant de les remettre sur le marché, une tâche qui était autrefois sous-traitée. « L’industrialisation nous permet de réduire les coûts et d’offrir des prix légèrement en dessous du marché (de 6 000 à 35 000 euros) pour des véhicules de qualité supérieure, dans un état mécanique excellent, avec une garantie “satisfait ou remboursé” et 12 mois ou 15 000 km sans entretien. »
L’usine de Donzère emploie déjà une quinzaine de salariés. L’effectif devrait doubler avant l’été. « Nous recrutons des mécaniciens, des carrossiers, des peintres, des logisticiens. À partir de septembre, nous prendrons aussi des jeunes en apprentissage », annonce Guillaume Paoli. D’ici deux ans, Aramis Auto table sur 9 000 véhicules reconditionnés par an à Donzère avec un effectif de 80 salariés travaillant en trois huit. L’usine de Donzère, équipée avec du matériel dernier cri, devrait servir de modèle pour une deuxième usine de reconditionnement implantée en région parisienne.
L’équipe de M6 s’est rendue dans le centre de reconditonnement de voitures d’occasion d’Aramisauto situé à Donzère. Leur journaliste a découvert le processus complet : de l’arrivée du véhicule d’occasion à sa sortie.
Le saviez-vous ?
Selon une étude réalisée par TNS Sofres pour le site AramisAuto.com, 74 % des Français affirment préférer acheter une voiture étrangère produite sur le territoire plutôt qu’une française produite à l’étranger. Le problème ? Renault ne fabrique que 18 % de ses voitures en France, PSA que 35 %, chiffre qui devrait être revu à la baisse avec la migration de la production de la nouvelle C3 de Poissy à Trnava, en Slovaquie.
[…]
Ce n’est pas pour autant que les Français ne sont plus attachés à leurs constructeurs mais, probablement refroidis par les délocalisations, ils sont passés de 52 % en 2013 à 46 % en 2014. L’amour pour l’automobile en elle-même reste cependant toujours aussi fort, 81 % considérant la possession d’un véhicule comme importante, 36 % la voyant comme un objet de rêve et 30 % comme un symbole de liberté et d’autonomie.
Talk 3 : Reportage chez Poly-Shape suivi d’un entretien avec Serge Soudoplatoff expert PME sur les technologies et leurs usages qui permettent de développer de nouveaux business.
Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :
TALK 3: REPORTAGE chez POLY-SHAPE et entretien avec Serge Soudoplatoff
→LE REPORTAGE
Comme chaque semaine, nos équipes vont dans les entreprises à la rencontre des entrepreneurs. Cette semaine rendez-vous chez Poly-Shape. Poly-Shape est une entreprise innovante spécialisée dans la conception et fabrication rapide de pièces prototypes fonctionnelles et dans la production de petites séries.
« Nous développons et exploitons des technologies de fabrication additives innovantes sur des matériaux stratégiques.Nos machines de production ont une capacité unique en Europe de par leur importante productivité et la qualité des pièces produites, elles garantissent à nos clients de bénéficier de la technologie la plus avancée dans le domaine de la fabrication additive. »
En attendant notre reportage, voici quelques images pour mieux comprendre cette entreprise très innovante.
Notre Reportage diffusé sur BFM TV Dimanche 12h55 – Lundi 9h55 / 21h55 et BFM BUSINESS TV Dimanche 9h58 – Lundi 7h57 / 19h57. Et depuis samedi matin sur le figaro.fr. La version audio de ce reportage est intégrée dans l’émission. Notre reportage est ici :
→L’ENTRETIEN AVEC SERGE SOUDOPLATOFF
Expert PME, Expert à l’APM et visionnaire (sa bio complète sur son blog) Serge Soudoplatoff revient sur les technologies et les nouveaux usages dans les PME. Nouvelles technologies et nouveaux usages = nouveaux business ? Il en est convaincu. Encore faut-il que nos PME s’y mettent réellement et comprennent les enjeux ? Si l’on regarde juste les PME et TPE créatrice d’emplois 66% des dirigeants déclarent ne pas connaître « du tout » les solutions de cloud computing. (Etude : OpinionWay pour l’éditeur EBP)
Changeons notre logiciel… de pensée
Serge Soudoplatoff :« le numérique est un nouvel alphabet. Les leviers sont essentiellement culturels. Ces nouveaux principes reposent sur une approche systémique en opposition à une projection linéaire du passé sur le futur. Il faut donc « apprendre à apprendre » afin de développer des capacités d’agilité dans un environnement trop complexe pour le maîtriser de bout en bout. Il s’agit d’une révolution culturelle. »
Vous avez déclaré : le leader de demain doit penser « Systémique » c’est l’opposé du cartésianisme… Autrement dit tout a un impact sur tout… il faut penser cohérence et de manière globale ?
[NDLR : le systémique s’oppose au cartésianisme. Dans le cartésianisme, on découpe un gros problème en petits problèmes indépendants. Le systémique considère que « tout a un impact a sur tout » sinon on risque de rater la cohérence]. C’est à l’encontre de la façon de penser des dirigeants politiques et d’entreprises actuels. Les élites sont formées sur la base d’un comportement individualiste alors qu’il faudrait les préparer à travailler dans un cadre collectif.
La somme de ces élites intelligentes individuellement, ne forme pas un système collectif intelligent. Il faudrait arriver à supprimer des symboles discriminants comme les notions de cadre et non cadre, Maîtrise d’ouvrage et Maîtrise d’œuvre, reconsidérer les codes hiérarchiques et les contrats de travail, faisant passer ces derniers de contrats de subordination à des contrats de coopération.
Comment la France et l’Europe doivent-elles se positionner afin de réussir face l’hégémonie américaine ou chinoise ?
Serge Soudoplatoff : en France, nous formons de très bons ingénieurs mais les entrepreneurs sont dévalorisés. Il faut décomplexifier tout ce qui entoure les lourdeurs administratives et légales autour de la création d’entreprises (lois sociales, ISF…). Il faut contextualiser les lois, ne pas faire la même loi pour tout le monde. L’introduction d’une vraie compétition entre syndicats apporterait une oxygénation sociale. A l’instar du modèle US, les administrations devraient être soumises à un « small business act » visant à avoir recours aux PME pour un pourcentage de leur budget en R&D.
Les PME progresseront davantage à avoir des clients exigeants que de bénéficier d’aides. La lutte contre une hégémonie US ou chinoise passe par une uniformisation des lois fiscales à l’échelon continental résolument tournée vers une Europe fédéraliste.
Serge Soudoplatoff sur Widoobiz : « Toute innovation commence par une désobéissance »
À l’occasion de la convention des clubs APM qui se tenait à Marseille, les entrepreneurs étaient invités à plancher sur le théme de la renaissance.
Nous retrouvons à l’antenne de Widoobiz, Serge Soudoplatoff, expert du net, chercheur et entrepreneur. Il rappelle que « toute innovation commence par une désobéissance, or, désobéir dans un monde normé est très difficile. Il faut quelque part un peu de chaos pour que l’on puisse remettre en cause le passé (…) et réinventer des formes nouvelles ».
Malheureusement « en France, comme on n’aime pas le chaos, on le retarde ». Il est donc temps de remettre en cause certains de ses fondamentaux. Y êtes vous prêts ?
Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :
TALK 2: AESTUS avec Sophie Argiolas et Jean Rémi Galinon
AESTVS est un pluri-média avec un magazine qui est plutôt un beau livre,(il l’appelle le Compendium) une version web et vidéo et enfin de nombreux événements…
L’objectif est d’offrir un riche contenu éditorial sur les grandes marques de luxe françaises. Une approche différente, originale et unique. Le but ? aller plus loin que les autres supports en associant autour des contenus éditoriaux, des sensations … Le magazine (pardon l’ouvrage, le Compendium) est beau à regarder, à toucher, à contempler… La soirée de lancement autour de Marie Antoinette a été un événement remarquable et remarquée à Paris, le 17 avril dernier.
Nous sommes ici dans une nouvelle approche du luxe, des grandes marques, du beau …
> La soirée au Boudha Bar à Paris
→AESTVS – COMPEDIUM ?
AESTVS = ‘‘Ardente passion qui consume l’esprit et l’être, émotion ultime’’
COMPEDIUM = « corpus de connaissances »
1 – Le Compendium
Prélude sur un thème choisi, romancé et scénarisé, qui met en lumière la splendeur de la France et le génie créatif des maisons qui marquent l’Histoire. Nous vous présenterons la France sous ses plus beaux atours à travers le Carnet de voyage. Des scénarisations romancées sur chaque maison vous emporterons vers des univers créés sur-mesure. Gastronomie, Haute Couture, Beauté… Le compendium est un vaste espace d’expression disruptive, où le lecteur part à la rencontre des grandes maisons et de la France.
2 – Le .com
Le site internet est destiné à compléter les récits du compendium en vidéos. Vous y trouverez des teasers sur l’avancement du prochain Compendium, des Interviews, des vidéos sur l’Art de Vivre et le Savoir-Faire à la française. Vous suivrez également les aventures de Caroline à travers la France
3 – L’événement
Mai 2015 – 1ère Edition : Sao Paulo – BRESIL
Une rencontre charnelle et multi-sensorielle, une immersion dans l’univers des maisons. Cet évènement clôture chaque année de travail dans un pays différent. Deux jours dédiés à l’Art de vivre à la française, placés sous le signe du printemps parisien. Une flânerie onirique au coeur d’un monde où Mère Nature se joue des conventions. Dans ce jardin merveilleux où tout est possible, tous vos sens seront sollicités.
→Le Groupe PLUME ROUGE MÉDIA est formé de 2 sociétés:
– ARGENTO Paris : Identité visuelle et événementiel
– PPN Production : Production audiovisuelle et événementiel
Naissance de la Société : 29/10/2013
Directeur artistique : Luigi Di Donna
Le groupe recherche actuellement partenaires et investisseurs
Objectif : CA annuel : 4 millions € dès 2015
Effectif Global : 50 personnes
→L’INFO +
Nous avons aimé l’approche originale et la manière de parler des Grandes Marques de Luxe de notre pays. Nous avons aussi aimé la qualité des contenus et des médias utilisés et la vision internationale du concept qui est de « promouvoir l’Excellence à la Française auprès de l’élite Internationale »
Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :
TALK 1 : WINESTAR avec Cédric SEGAL – Pdt fondateur
Du vin en canette ! Ils ont osé le faire en France… et pourtant en y réfléchissant un peu, le concept a tout pour plaire. Le Parisien titrait récemment : Les commandes de vin au verre ont progressé de près de 40 % l’année dernière dans les restaurants. Une formule plus économique pour nombre de clients. Et pourquoi pas à la maison ?
→LE CONCEPT WINESTAR
Le concept de Winestar est de proposer des grands vins français de qualité dans un format individuel, pour toutes les occasions. C’est le vin au verre pour chez soi ou à emporter. L’innovation est double :
– Une sélection de vins français AOC, millésimés et médaillés dans un format compact
– Un revêtement développé spécifiquement pour une préservation optimale du vin
Protégés de l’air, de la lumière, de l’humidité et du métal, les vins sont parfaitement conservés et autorisent une consommation individualisée, pour boire juste un verre du vin dont on a vraiment envie.
Le format de 187 ml correspond à un quart de bouteille. Ce format apporte une solution idéale aux consommateurs occasionnels et nomades.
La gamme Winestar® comprend aujourd’hui 3 vins issus du Château de l’Ille, un domaine indépendant de 100 ha en Languedoc, plusieurs fois médaillé, et certifié en Agriculture Raisonnée. A terme, la gamme comprendra des vins sélectionnés parmi les grandes régions viticoles françaises.
→LA CIBLE
Les canettes répondent à la demande d’une expérience de consommation nouvelle et originale dont les jeunes actifs sont particulièrement friands. Ils ne consomment pas le vin de la même manière que leurs aînés, mais sont aussi exigeants sur la qualité. Ils aiment notamment profiter de leur boisson dans des lieux qui correspondent à leur mode de vie festive et nomade : en pique-nique à la plage, en balade en forêt, dans un parc ou encore pour accompagner un repas sur le pouce .
A la maison, la gamme Winestar apporte à chacun la possibilité de composer sa « mini cave » et de proposer des vins différents lors d’un repas selon la préférence des convives. Les canettes se conservent simplement dans votre placard ou dans votre réfrigérateur. Enfin son format compact, léger et tendance se prête particulièrement aux modes de transport (train, avion, bateau, etc.) ou encore dans les mini-bars des grands hôtels.
→MAIS LE VIN EST-IL BON ?
La réponse est oui ! Même si l’on se retrouve avec un vin un peu « passe partout » vous diront certains. À ce propos, regardez l’extrait de cette émission diffusée en Belgique sur la RTBF
Les vins Winestar sont distribués en France et dans le monde, notamment dans un réseau de cavistes, d’épiceries fines et chez Carrefour Market. Liste des points de vente ici
→D’OU VIENT CETTE IDÉE ?
Du Japon, où Cédric Segal a travaillé pendant 5 ans, une fois son diplôme d’école de commerce en poche. « Là-bas, une société vendait du vin australien en canettes, et cela marchait ! Nous avons donc décidé de nous inspirer de ce concept, en l’adaptant au vin français, qui possède des caractéristiques différentes, et représente donc un vrai défi en matière de conditionnement », nous explique-t-il.
Pour surmonter cet obstacle, Winestar a fait appel à la société américaine Ball, l’un des leaders mondiaux du packaging (Coca-Cola, Orangina, Schweppes, Kronenbourg, etc.). « La canette est notamment équipée d’un revêtement interne isolant le liquide, permettant une meilleure conservation qu’avec une simple boite métallique, dans laquelle le vin risque de s’oxyder rapidement », explique le patron, qui promet une conservation allant de 1 à 5 ans.
Pour séduire le grand public, Winestar a misé sur le haut de gamme. Les canettes, de 18,7 centilitres, sont vendues aux alentours de 2,50 euros l’unité. Soit 10 euros pour une contenance équivalente à une bouteille standard (75 cl). « Nous visons surtout les consommateurs occasionnels, qui souhaitent apprécier un verre de vin, seuls ou à deux, mais ne veulent pas ouvrir une bouteille si c’est pour la laisser à moitié pleine », détaille Cédric Segal.
Ce dernier reconnaît toutefois qu’il sera difficile de bousculer les habitudes des Français. Mais son vrai marché, estime-t-il, se trouve à l’international. Le groupe exporte déjà vers la Belgique et l’Angleterre, et espère étendre sa distribution à la Chine, la Russie, les Etats-Unis et la Finlande dans les mois que viennent. « Dès cette année, nous pensons réaliser plus de deux tiers de nos ventes à l’étranger. Les Américains ou les Chinois sont bien moins frileux que les Français en ce qui concerne le fait de boire du vin en canette ».
TALK 3 : Reportage chez Magiline, pisciniste et ses piscines connectées
TALK3 et 4 : Dossier sur la domotique et la maison intelligente avec notamment les nouveautés de Velux et la 1e ampoule LIFI (Internet par la lumière)
Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :
TALK 3 et 4 : Reportage Magiline | Dossier : la maison connectée et le LIFI avec Michel Langrand, Pdt de VELUX France et Cédric Mayer Dg d’Oledcomm
Comme chaque semaine, nous partons à la découverte d’une entreprise. Cette semaine, direction Troyes pour découvrir Magiline : « Pisciniste connecté ». L’entreprise fête cette année ses 20 ans.
Reportage diffusé sur BFM TV Dimanche 12h55 – Lundi 9h55 / 21h55 et BFM BUSINESS TV Dimanche 9h58 – Lundi 7h57 / 19h57. Et depuis samedi matin sur le figaro.fr. La version audio de ce reportage est intégrée dans l’émission.
→LE DOSSIER : MAISON CONNECTÉE ET NOUVEAUTÉS
Avec
Michel LANGRAND, Pdt de VELUX FRANCE
Cédric MAYER, Cofondateur et DG de OLEDCOMM
VELUX
Au niveau Groupe, Velux investit chaque année 50 millions d’euros en R&D. Le fondateur Villum Kann Rasmussen avait un tel désir d’apporter l’air, la lumière naturelle et la vue sur l’extérieur qu’il a toujours misé sur l’innovation pour atteindre cet objectif. L’innovation fait partie de l’ADN du groupe. Un exemple ? Leurs fenêtres de toit qui se ferment automatiquement.
Dès les premières gouttes de pluie, le détecteur actionne la fermeture automatique de la fenêtre. Ainsi, vous n’avez pas à courir fermer votre fenêtre aux premières gouttes de pluie et vous pouvez laisser sans problème votre fenêtre motorisée ouverte en votre absence.
Velux a aussi inventé la maison « air et lumière » qui a été l’occasion de tester grandeur nature, sur un an, avec une famille à l’intérieur cette maison « intelligente ». Reportage
—-> Nouveau concept développé spécifiquement pour l’habitat en toit plat
Composée d’une fenêtre pour toits plats et d’une coupole de protection acrylique, la fenêtre-coupole est la solution dédiée aux toits plats pour combiner lumière, ventilation, isolation thermique renforcée, amortissement des bruits d’impacts et esthétique.
OLEDCOMM
Oledcomm a mis au point la 1e ampoule LIFI. Le LIFI permet de transporter Internet par la lumière. La solution utilise des ondes électromagnétiques mais qui ne sont des ondes radio comme le WIFI.
→Une révolution
Quelle vitesse ? A cette vitesse, cent fois supérieure au wi-fi, 10 secondes suffiront pour télécharger sur son mobile un film de 1 gigabit. « Comme la lumière ne traverse pas les murs, ce dispositif garantit la sécurité absolue des transmissions dans le périmètre de la source », explique Suat Topsu, président d’Oledcomm.
Comment ça marche ? De manière binaire : l’ampoule éteinte = 0 et allumée = 1. L’ampoule clignote donc à une vitesse très rapide, l’oeil humain ne le voit pas.
Mise au point ? Cinq ans de R&D et 8 brevets déposés
→Quels usages ?
– Internet sans fil dans les avions et sans risque de perturber les équipements de l’avion
– Internet sans fil accessible aux personnes sensibles aux ondes radios
– Internet sans fil partout ! EDF s’intéresse à cette solution. L’entreprise pourrait alors transformer ces 22 millions de points lumineux en France en relais LIFI
– Un monde connecté ! Poursuivons le raisonnement plus et imaginons que les 14 millairds d’ampoules dans le monde transportent du LIFI ? Un monde connecté verrait alors le jour. D’ailleurs, OLEDCOMM a signé un partenariat avec la PME française SUN PARTNERS qui a créé WISIPS un panneau photovoltaïque souple et transparent qui peut se poser sur l’écran d’un téléphone mobile pour développer un terminal receveur/émetteur universel combinant leurs technologies respectives.
LE SAVIEZ-VOUS ?
En 1880 Bell, connu pour l’invention du téléphone. crée un le photophone, c’est un appareil permettant de transmettre la lumière sur une distance d’environ 200 mètres. La voix, amplifiée par un microphone, fait vibrer un miroir qui réfléchit la lumière du soleil et Quelque 200 mètres plus loin, un second miroir capte cette lumière pour activer un cristal de sélénium et reproduire le son voulu.
Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :
TALK 2 : AVIS VÉRIFIÉS | Avec Tom Brami
Activité: collecte et gestion des avis pour les professionnels de la vente en ligne
Lieu: Marseille
Date de création: 2012
CA prévisionnel 2014: 1million
Effectif: 15
TripAdvisor soupçonné de « bidonner » certains avis…
Depuis 2011, la DGCCRF a épinglé 20 sites pour faux avis de consommateurs sur les 180 qu’elle a contrôlés. Or, d’après une enquête du comparateur de satisfaction «Testntrust», «la confiance dans les avis de consommateurs est une préoccupation majeure pour les 9 français sur 10 qui déclarent les lire». Pour les e-commerçants, l’authenticité des commentaires est donc un enjeu majeur pour leur business.
En 2012, trois entrepreneurs, Tom Brami, Laurent Abisset et Olivier Mouillet pressentent l’ampleur du potentiel de ce marché encore balbutiant en France. Ils lancent alors Net Reviews qui édite les sites : Avis Vérifiés.fr et leurs déclinaisons internationales opiniones-verificadas en Espagne, verified-reviews aux UK… (source les echos)
→COMMENT FONT-ILS POUR VÉRIFIER LES AVIS DES CLIENTS ?
Avis Vérifiés s’adresse aux sites e-marchand qui ne disposent pas de service client. Ils collectent donc pour eux, les avis de leurs clients. Ensuite, grâce au mail de ce client, ils sont en mesure de vérifier si ce dernier a réellement effectuer un achat sur le site. Si tel est le cas, Avis Vérifiés publiera l’avis de ce vrai client qu’ils sont bons ou mauvais !
« Avis Vérifiés est une solution innovante permettant de récolter, traiter et afficher de véritables avis clients. La solution s’adresse principalement aux sites e-commerce mais aussi à tous les sites générant des transactions. Utiliser un tiers de confiance en matière d’avis permet d’augmenter le taux de transformation et d’améliorer la gestion de la relation client ».
→COMBIEN ÇA COUTE POUR UN E-COMMERÇANT ?
Abonnement mensuel à partir de 59 €
→QUELS AVANTAGES ?
Près de 9 français sur 10 consultent les avis de consommateurs sur Internet et 89% d’entre eux les jugent « utiles » ou « très utiles ». Pourtant, un défaut de confiance est manifeste : ¾ des français pensent que parmi les avis de consommateurs, certains sont faux . Démontrer et prouver que les avis clients sont de vrais avis rédigés par de vrais clients est un réel plus car il peut permettre sur certains sites de vente d’augmenter le taux de conversation (de la prise d’information à l’acte d’achat) de 20% !
→UNE NORME AFNOR
AFNOR publie aujourd’hui la première norme volontaire, dans le monde, visant à fiabiliser le traitement des avis de consommateurs sur Internet. 43 organisations ont su travailler de manière collective, pendant 18 mois, pour définir des règles applicables à tous les sites d’avis relatifs aux produits, au tourisme, à la restauration et aux services en général. Avis Vérifiés est certifié AFNOR.
Exemples de principes et exigences de la norme :
Collecte :
– Interdiction d’acheter des avis.
– Identification de l’auteur de l’avis (mais l’identité doit être cachée lors de la publication) pour que le modérateur puisse le contacter si besoin.
– Fourniture optionnelle de preuve de l’expérience de consommation pour améliorer la crédibilité d’un avis déposé.
Modération :
– Le modérateur doit maîtriser la langue dans laquelle l’avis a été rédigé.
– Impossibilité de modifier un avis en ligne, mais le consommateur a un droit de retrait.
– Les règles de modération sont indiquées dans les Conditions Générales d’Utilisation (motifs de rejet et délais sur lequel le site s’engage notamment).
Restitution :
– Affichage en premier des avis les plus récents.
– Transparence sur les méthodes de calcul des notes globales et les délais de prise en compte des notes dans la note globale affichée.
– Affichage de l’ensemble des avis, dans leur intégralité.
– S’engager et afficher un délai maximum de restitution des avis.
– Droit de réponse gratuit et publié sous 7 jours.
Avis vérifiés souhaite pénétrer le marché américain, et sud américain. Pour assurer ce développement international, l’entreprise vient de réaliser un tour de table de 2 millions d’euros auprès de Midi Capital et Netangels.
Ils vont finaliser l’ouverture d’une filiale à Miami, point d’ancrage à leur conquête des marchés nord et sud-américains en 2014.
Avis-verifies.com compte actuellement 800 clients en France. Plus d’infos : frenchweb
TALK 1 | FLORAJET avec Alexandre Arnaud. Directeur marketing et porte parole
→Florajet
Activité: réseau de fleuristes
Lieu: Cabrière d’Aigues
Date de création: 1992
CA: 31,5 millions d’euros
Effectif: 50
Nb de fleuristes partenaires : 5500
Créé en 1992 près d’Aix en Provence par Philippe Lefrancq, Florajet est le plus important réseau de fleuristes en France. Avec 5500 partenaires, Florajet est la première chaîne française de fleuristes en nombre de magasins* mais le réseau s’étend également hors des frontières de l’hexagone, puisque la société est en mesure de livrer des fleurs dans 160 pays à travers le monde !
*Interflora : 5200 fleuristes et 106M€ de CA
Aujourd’hui en France, Florajet livre 1 bouquet toutes les 20 secondes, soit 700 000 commandes annuelles.
→L’HISTOIRE
En 1988, le destin fait acheter à Philippe Lefrancq, le fondateur, une boutique de fleurs à Pertuis dans le Lubéron. Très vite, il se rend compte que les réseaux de télétransmission florale sont archaïques et les tâches chronophages pour les fleuristes. Mêlant son expérience de commercial à sa passion pour les nouvelles technologies, il conçoit et déploie un tout nouveau modèle de commandes et de ventes de fleurs : Florajet est né !
En 1992, Philippe Lefrancq part donc à la conquête des fleuristes, presque porte-à-porte, afin de tisser son réseau. Celui-ci passera successivement de 0 à 200 partenaires en 1 an, pour atteindre 1800 fleuristes en 1998 et enfin 5500 aujourd’hui ! Florajet est aujourd’hui le 1er réseau de fleuristes en France en nombre de point de vente.
→LES TECHNOLOGIES
En 1992, il n’y avait pas d’Internet, Florajet mise alors sur le fax avec tout un process précis pour accélérer les prises de commandes et les livraisons. Aujourd’hui une équipe dédiée aux nouvelles technologies a été intégrée au sein de l’équipe de Florajet. Le modèle s’appuie sur une centralise des commandes en temps réel. Toutes les commandes passées sur le site de Florajet sont centralisées à Cabrières d’Aigues avant d’être réexpédiées via l’intranet aux fleuristes concernés par la livraison. Cette centralisation permet des livraisons, dans certains cas, en 4h !
Pour ses fleuristes, Philippe Lefrancq a également mis au point un système d’information unique au monde de centralisation des commandes en temps réel. Il a aussi pris en compte l’émergence du m-commerce et propose à sa clientèle des solutions de commandes sur tous les terminaux mobiles (tablettes et smartphones).
→TOUJOURS À CABRIÈRES D’AIGUES !
Cabrières d’Aigues est une commune située au pied du Luberon dans le Vaucluse. Elle compte 850 habitants. Grâce aux technologies, Florajet a pu rester dans cette commune.
Florajet est devenu l’acteur économique le plus important de la commune puisqu’il génère cinquante emplois directs(et autant d’emplois indirects), tous situés dans le village. Les nouveaux locaux sont implantés en plein cœur des vignes du Lubéron et respectueux de l’environnement et de l’architecture locale. Ils intègrent toute la chaîne de valeur Florajet : du centre d’appel, à l’atelier de création de bouquets, en passant par le studio photo ou encore l’imprimerie… Pour ce PDG, la raison première d’une implantation à la campagne est simple : une qualité de vie et de travail indéniable pour les employés de sa société. Quand on travaille avec les fleurs, il semble en effet primordial d’être en permanence au contact de la nature !
→LE MARCHÉ DES FLEURS
Le business de la Fleur pourrait paraître « fleur bleue » et pourtant, loin du romantisme du sujet, il s’agit d’un marché de plus d’un milliard d’euros qui concerne 11 000 fleuristes à travers la France. A la tête du plus important réseau de fleuristes en France (5500), Florajet.com est non seulement un acteur incontournable de la profession mais également un acteur audacieux, pionnier des stratégies online de demain. (extrait dossier de presse)
Si la fleur reste « le » cadeau abordable par excellence en période de vaches maigres, la baisse du pouvoir d’achat a tout de même entraîné une baisse du panier moyen d’environ 3% l’an passé. Pour 2012, ce panier s’élève à 41,5 euros par commande chez Florajet et à 47 euros chez Interflora. Ainsi, selon une enquête de l’interprofession réalisée auprès de 600 fleuristes, environ 80% des clients demandent désormais des bouquets moins gros pour faire baisser la facture. (source la tribune)
→LA FÊTE DES MÈRES
Spot pub Florajet pour la fête des mères 2013
En 2013 : 75,1 millions d’euros ont, en effet, été dépensés pour offrir des fleurs à l’occasion de la fête des mères, selon un panel TNS Sofres cofinancé par FranceAgriMer et l’interprofession horticole Val’hor, et dont les résultats ont été publiés ce vendredi 23 mai 2014.
Les roses largement en tête
L’an dernier, les professionnels ont ainsi recensé 2,65 millions d’achats, pour une somme moyenne dépensée de 24,70 euros.
Les fleurs coupées restent le cadeau privilégié (45% des achats), et il s’agit de roses en priorité (68% des quantités achetées). Suivent les plantes fleuries (35%) avec beaucoup d’orchidées et les présentations florales (bouquets ronds, compositions), qui ont représenté 14% des achats.
Les enfants continuent de choisir les fleuristes en majorité pour acheter leurs présents (50% des volumes achetés), devant les grandes surfaces et les jardineries spécialisées. Les fleuristes en ligne gagnent des parts de marché avec désormais 3% des volumes et 7% des sommes dépensées.
La fête des mères représente près de la moitié du budget alloué aux fleurs par les Français chaque année.
La typologie du consommateur reste, elle, sensiblement la même : homme ou femme entre 35 et 55 ans. La fleur préférée des Français restant la rose, devant le lys et les tulipes.
Smuggler est le dernier fabricant de costume prêt à porter haut de gamme de France. Arnaud Montebourg porte ses costumes depuis quelques temps. Le Président de la République F. Hollande s’habille aussi désormais en Smuggler « sur-mesure »…
Activité: prêt à porter masculin – vestes, pantalons, gilet, costumes, manteaux / 800 références (aussi ligne de maroquinerie et de pulls, polos, écharpes, cravates)
Lieu: Limoges – Usine de France Confection,
Date de création: 1978 – rachetée en 2000 par Gilles Attaf
CA: 10 millions €
Effectif: 150 dont 130 à l’usine de Limoges
12 boutiques en France, 1 à Bruxelles, 1 au Luxembourg + site de vente en ligne
Lorsque l’entrepreneur Gilles Attaf rachète l’enseigne Smuggler il y a treize ans, il s’associe aux ateliers France Confection de Limoges, dernière usine à fabriquer du prêt-à-porter masculin dans l’Hexagone. De là naîtra le groupe Orphée Longchamp, qui pèse aujourd’hui plus de 10 M€ (chiffres d’affaires en 2013) et d’environ 150 salariés, dont 130 à l’usine de Limoges. Aujourd’hui, la marque représente 40 % de l’activité de France Confection (*). L’ambition est d’atteindre les 50 % d’ici fin 2014 début 2015. »
(*) Les 60 % restant sont réalisés avec d’autres marques
→SON CRÉNEAU :Le costume haut de gamme mais à des prix compétitifs (entre 500 – pour du sur-mersure – et 1 500 €). Et, pour réussir à continuer de produire en France ses vestes, ses chemises, ses pantalons et ses accessoires, le PDG, Gilles Attaf, a éliminé au maximum les intermédiaires, histoire de supprimer les marges en cascade. Avec un certain succès : depuis qu’il a obtenu en 2011 le label officiel Origine france garantie, l’entrepreneur a vu son chiffre d’affaires augmenter de 15% en un an!
→NOUVEAUTÉ : LE COSTUME ANTI RAYONNEMENT TÉLÉPHONE MOBILE
Face aux éventuels méfaits de ces ondes des téléphones mobiles, Smuggler, la marque de prêt-à-porter « 100% Made in France » a développé une technique unique pour limiter leur prolifération sur le corps humain : des fils métalliques sont insérés au tissu situé dans les poches intérieures et les doublures de ses vestes et pantalons. Entièrement fabriqué en France en collaboration avec l’Institut de recherche XLIM à Limoges, ce tissu est invisible et impalpable.
« Nous nous sommes particulièrement intéressés au développement de ce produit car la cible de notre marque est essentiellement composée d’hommes actifs, consommateurs de nouvelles technologies, utilisant quotidiennement leurs téléphones portables. De plus, ce nouveau service, nous permet d’aller encore plus loin dans notre philosophie. » Gilles Attaf, PDG.
→LA MADE IN FRANCE FAIT-IL VENDRE ?
Extrait de « La Quotidienne » sur France 5
→UNE MOT D’HISTOIRE
La marque a été créée en 1978 par la famille Dewavrin. D’abord fabriquée dans le Nord de la France, elle a été rachetée en 2000, par Gilles Attaf. Malgré le contexte économique difficile du moment et les attraits de la délocalisation, ce fils de culottier, amoureux du savoir-faire français, décide de repositionner Smuggler sur un marché haut de gamme tout en conservant une fabrication exclusivement française.
Sa rencontre avec M. Bonnefont, PDG des Ateliers France Confection à Limoges, est un tournant pour la société. Les deux hommes partagent une vision commune pour l’avenir et associent leurs compétences pour pérenniser l’unité de production française. (extrait du DP)
Talk 3 & 4 Dossier : le marché des objets connectés
Comme chaque semaine, nous partons à la rencontre de chefs d’entreprise, dans leurs locaux pour mieux connaitre et comprendre leur activité. Cette semaine, nous nous rendons chez Withings, concepteur et créateur d’objets connectés pour notre santé et bien-être ! Un aperçu, rapide, des produits Withings grâce à cette vidéo produite par la société.
Et son dernier produit « l’Aura »
« Aura » vous aide à trouver le sommeil plus rapidement, à mieux dormir et à vous réveiller « de bon poil ».
Le produit se compose de deux éléments : une lampe et un capteur. Ce dernier, placé sous le matelas a pour rôle d’identifier les éléments qui perturbent le sommeil : le rythme cardiaque, la respiration, les mouvements et les phases de sommeil. Ces informations sont récupérées par la lampe qui diffuse alors une lumière douce et une musique d’ambiances en adéquation avec les étapes du sommeil.
L’Aura sera commercialisée prochainement au prix de 299€.
Notre reportage diffusé sur BFM TV Dimanche 12h55 – Lundi 9h55 / 21h55 et BFM BUSINESS TV Dimanche 9h58 – Lundi 7h57 / 19h57. Et dès samedi matin sur le figaro.fr
Luc Bretones, Vice Président de l’Institut G9+ et Directeur du Technocentre d’Orange
Thomas Serval, Président de Kolibri (créateur de la première brosse à dents connectée)
La France a toutes les cartes en mains pour devenir leader européen, voire mondial des objets connectés. Ce marché estimé en 2020 à 15 milliards d’euros représente beaucoup d’opportunités de business pour les concepteurs mais aussi pour notre industrie qui peut, grâce à ces nouvelles technologies se lancer dans un vaste programme de modernisation, dont elle a bien besoin. Au delà de cette nouvelle économie connectée, nous mesurons ici comment les nouvelles technologies rendent désormais service aux personnes pour leur bien-être, leur santé, leur confort… Nous voulons ici démontrer que nous entrons, grâce à ces objets utiles, dans une nouvelle révolution et une nouvelle économie connectée qui va toucher touts les secteurs d’activités, tous les pans de notre économie.
L’Institut G9+, un think Tank spécialisé notamment sur les marchés numériques du futur et notamment celui des objets connectés nous rappelle que nous avons, en France, les moyens de devenir des leaders mondiaux. De nombreuses entreprises françaises se sont spécialisées dans ce domaine aujourd’hui. Il faut dire qu’elles ont souvent plus de succès aux US qu’en France d’où, peut-être, le cri d’alarme du G9+ dans son premier livre blanc avec ce premier conseil : Debout ! La nécessaire prise de conscience par les décideurs politiques et les acteurs économiques de la formidable opportunité que représente l’Internet des objets pour la France qui a toutes les cartes en main pour devenir LE leader européen de l’objet communicant.
Kolibree : la première brosse à dents connectée ! Nous vous avons déjà parlé de cet objet (le sujet est ici) Aujourd’hui les pré-ventes ont commencé sur Internet ici
Origine de l’idée : Thomas Serval, ancien de Google et de Microsoft, a une petite fille. Et comme beaucoup de petites filles, elle ne comprend pas vraiment l’intérêt de se brosser les dents matin et soir. Pour la motiver, son papa, créateur en série de start-up (la plus récente étant Radioline), a eu l’idée de mettre un peu d’électronique dans sa brosse à dents électrique. C’est ainsi qu’est née « Kolibree », la première brosse à dents connectée qui analyse les habitudes de son propriétaire pour l’inciter à améliorer son nettoyage de façon ludique.
Questions | ITespresso.fr
Pour cette cuvée 2014 du CES, on a vu une délégation importante de sociétés françaises dédiées aux objets connectés (Withings, Parrot, Netatmo…). Comment expliques-tu cette touche française ?
Thomas Serval : Il y a quinze ans, quelques entrepreneurs ont été des pionniers du Bluetooth en France. Eric Carreel, Henri-Nicolas Olivier, Henri Seydoux, et moi, avions créé à l’époque le Scatternet France Forum [association destinée aux entreprises qui développent leurs activités autour de la technologie sans fil Bluetooth, ndlr]. C’est un savoir-faire acquis et accumulé par une génération d’entrepreneurs. Les objets connectés nécessitent également une fédération d’ingénieries spécifiques (logiciels, systèmes embarqués, plateformes, design…). Les ingénieurs français sont les mieux préparés à cela dans le monde en raison de leur polyvalence. Honnêtement, je ne vois pas de différences importantes en termes de savoir-faire entre un Withings et un Nest. Mise à part le fait que Nest est localisé dans la Silicon Valley.
L’innovation est un terme à la mode. Mais qu’en est-il sur le terrain ?
Il est exact que le terme d’innovation comme celui de développement durable sont très à la mode et font figure de tartes à la crème. Concrètement, il n’y a pas de croissance économique sans innovation et en France comme ailleurs, elle n’a jamais cessé. La France est un des pays qui déposent le plus de brevets. Mais dans un monde ouvert où la concurrence internationale est acharnée, nous sommes un petit pays qui est en train de se spécialiser.
AwoX est un pure-player des objets hybrides connectés et des technologies dédiés à l’univers du Smart Home (Maison intelligente). Depuis le printemps 2013, la société commercialise sa propre gamme d’objets, baptisée AwoX Striim, présente dans 3 univers complémentaires du Smart Home : la vidéo, l’audio et le lighting. AwoX est notamment l’inventeur de l’AwoX StriimLIGHT WiFiTM, ampoule hybride (son et lumière) récompensée, en janvier 2014, par le prix CES Innovations 2014 Design & Engineering Award lors du CES de Las Vegas.
AwoX s’est également imposé comme l’acteur de référence des technologies de connectivité sans fil autour du standard mondial DLNA (Digital Living Network Alliance), et est aujourd’hui membre à vie du Conseil d’administration de l’Alliance DLNA, et à la tête du Comité de certification.
Activité: fabricant objets connectés
Date de création: 2003
Lieu: Montpellier, USA, Chine, Taiwan, Singapour (production)
CA: 7 millions en 2013 (grâce – notamment- au décollage de la gamme Awox Striim) –4,6 millions en 2012
Effectif: 42
C’est quoi cette ampoule ?
L’Awox StriimLight est une ampoule LED de 40 watts, munie d’un haut-parleur de 10 watts de marque Cabasse (excellent son). Elle se connecte en Bluetooth à une tablette ou à un smartphone pour diffuser de la musique tout en éclairant. Une version Wi-Fi, avec la fonctionnalité de synchronisation entre plusieurs ampoules, a également été lancée.
→HISTORIQUE
Alain Molinié
Fondé en 2003 par Alain Molinié et Eric Lavigne, AwoX a commencé par fournir des technologies DLNA (Digital Network Living Alliance), un protocole de communication défini par les géants de l’électronique et de l’informatique, pour permettre à leurs appareils de communiquer entre eux. C’est grâce au standard DLNA, par exemple, qu’un téléviseur connecté peut récupérer directement des vidéos depuis un disque dur, un smartphone ou la box d’un fournisseur d’accès à Internet.
En quelques années, AwoX est devenu un des principaux fournisseurs de kits logiciels DLNA, équipant par exemple les appareils d’Asus ou HTC. L’entreprise fait même partie, aux côtés d’Intel, Microsoft ou Samsung, du conseil d’administration de l’alliance DLNA, chargée de définir les prochaines versions d’un standard qui équipe plus de 2 milliards d’appareils dans le monde.
En parallèle de cette activité de licences, AwoX s’est lancé depuis 2007 dans la fabrication de produits audio et vidéo connectés, avec une structure basée à Singapour. L’entreprise a d’abord proposé des objets en marque blanche, notamment pour des opérateurs télécoms – c’est elle qui fabrique le vidéoprojecteur : Le Bloc d’Orange, lancé en février dernier (Et que Challenges a testé. À découvrir ici)
Rentable depuis 2011, Awox a ensuite lancé une gamme de produits connectés sous sa propre marque : ampoule hybride diffusant de la musique, clef USB servant à connecter un téléviseur à Internet, ou enceinte sans fil conçue avec la marque française de hi-fi Cabasse… « Nous avons choisi des objets liés au son et à la vidéo car ce sont ceux qui véhiculent le plus d’émotions, explique Alain Molinié. Cela constitue un bon moyen de rentrer dans les maisons, afin de créer à terme un écosystème d’objets connectés»
Selon une étude citée par AwoX, le marché de la maison connectée est attendu en croissance de 30% par an, pour dépasser 3 milliards d’objets en 2018. De son côté, le marché de l’éclairage LED devrait afficher une croissance encore plus forte, +45% par an, avec la fin progressive des ampoules à incandescence. Face au décollage de ces deux marchés, AwoX a pour objectif de réaliser 80% de son chiffre d’affaires dans les objets connectés en 2016, contre 50% en 2013 et 25% en 2012.
Dans l’actualité
→INTRODUCTION EN BOURSE
Formidable succès de l’introduction en Bourse sur Euronext: AwoX réalise une opération de près de 25 M€, dont 21,5 M€ d’augmentation de capital
C’est la 1ère introduction en Bourse en Europe d’un pure-player des objets connectés et technologies associées
Le placement global, principalement destiné aux investisseurs institutionnels, et l’offre à prix ouvert, principalement destinée aux personnes physiques, ont rencontré un large succès. La demande globale s’est élevée à 107,3 M€, dont 85,3 M€ pour le placement global et 22,0 M€ pour l’offre à prix ouvert, soit un taux de sursouscription de 5,7 fois (5,7 fois pour les investisseurs institutionnels et 5,9 fois pour les particuliers).
→LES OBJECTIFS
Alors que les marchés des objets connectés dédiés au Smart Home et du LED devraient connaître une forte croissance au cours des prochaines années, AwoX s’est fixé pour objectif d’atteindre un chiffre d’affaires de 30 M€ en 2016, soit une multiplication par plus de 4 en 3 ans (chiffre d’affaires 2013 : 7,0 M€), essentiellement à travers une dynamique de croissance organique portée par le développement de la gamme AwoX Striim.
Cette levée de fonds dote ainsi la société des moyens financiers nécessaires pour lui permettre d’élargir son offre d’objets hybrides connectés dédiés au Smart Home de 5 à 17 produits dès 2014, d’étendre son réseau de distribution en passant de 3 à 40 pays à horizon 2016 et de financer de possibles opérations de croissance externe afin d’accélérer le développement.
L’ambition d’AwoX est ainsi d’accompagner la mutation des marchés de la connexion des objets du quotidien et d’inventer les objets hybrides pour les usages de demain afin de devenir une marque référente et incontournable dans l’univers du Smart Home.
(extraits du communiqué de presse)
→RÉSULTATS PREMIER TRIMESTRE 2014
Au 1er trimestre 2014, AwoX a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 864 K€ en croissance organique de
34% par rapport au 1er trimestre 2013. Cette solide progression est le résultat d’une croissance soutenue de
l’ensemble des activités de la société dans l’univers du Smart Home, tant en matière de licences technologies
de connectivité (+ 15%) que de vente d’objets connectés via les canaux retail et opérateurs (+ 60%). Communiqué officiel : AWOX_CAT12014_13052014_VF
TALK 1 : E-LOUE.COM avec ALEXANDRE WOOG (Président-Cofondateur)
Créé en 2009, E-Loue.Com a flairé très tôt une tendance prometteuse : la « sharing economy ». Autrement dit, les Français commencent à penser (et de plus en plus) usage avant possession. C’est vrai : pourquoi acheter une perceuse pour faire seulement 4 trous afin d’installer votre étagère ? Votre voisin a peut-être une perceuse et avouez-le, il ne l’utilise pas tous les jours ! Pourquoi ne pas lui proposer de la louer quelques euros ?
Au cours d’un déménagement avec un ami, nous avons eu besoin d’une perceuse et l’avons finalement trouvé au près d’un voisin qui nous a dit en plaisantant « et si je vous la louais ». Au final on s’est demandé comment on aurait pu trouver plus facilement, comment mettre en relation des personnes qui ont des objets qu’ils n’utilisent pas tous les jours et d’autres qui ont des besoins ponctuels. L’idée de e-loue nous est alors apparue naturellement.Alexandre Hoog
« Les cris d’e-loue »
Dès son démarrage, les fondateurs d’e-loue.com n’ont pas hésité à faire du « bruit » sur Internet. Première action : ils mettent une chèvre en location ! Buzz immédiat…. D’ailleurs aujourd’hui on peut toujours louer des chèvres sur leur site (7 à 20€/jour)
Pour continuer à faire parler d’eux, ils enchainent quelques temps plus tard avec le site « loueunepetiteamie.com »et plus récemment, ils publient une annonce de location de la poitrine d’une jeune maman. Elle met sa poitrine en location pour permettre aux couples homosexuels d’allaiter leur enfant. Bien évidemment, cette annonce est fausse et contraire à la loi, mais elle a beaucoup fait parler d’elle également !
Nous avons monté des opérations de buzz qui ont généré des milliers de retombées presse et permis de faire décoller le trafic du site. Les volumes de location se sont fortement accélérés depuis 2013, avec plusieurs dizaines de milliers d’utilisateurs.
Dans l’actualité
E-loue vient de réaliser un deuxième tour de table et a levé 2 millions d’euros après avoir récolté 500 000 euros en 2010. L’argent aidera au développement de la structure en France puis à l’international. E-loue propose un service de location de voitures, de maisons ou d’objets entre particuliers. Aucun frais d’inscription n’est demandé. Le site web récupère 20 % du prix de la location quand elle a lieu, sachant que les loueurs peuvent refuser de louer s’ils ont besoin de l’objet aux dates proposées. Les annonces sont visibles sur les moteurs de recherche et sur les réseaux sociaux.
Les principaux investisseurs d’E-loue sont le fonds 5M Ventures, le PDG de Renault Digital Patrick Hoffstetter, l’ancien DG de Novotel Philippe Brison, l’ancien DG d’Ixis Olivier Schatz, le PDG de BNP Paribas Investment Partners, Philippe Marchessaux, ainsi que deux sociétés le site de rencontre Easyflirt et la société de conseil Business & Decision.
E-loue est notamment concurrent de Zilok ou d’autres sites plus spécialisés comme OuiCar qui a levé 3 millions d’euros en février dernier. De nombreux sites français proposent des services de location ou de prêt entre particuliers notamment de voitures.
« Nous étions précurseurs sur ce secteur où nous avons aujourd’hui de nombreux concurrents, mais nous avons réussi à trouver un positionnement différent, avec une offre spécifique pour les loueurs professionnels. Aussi grâce à nos effets de volume, nous sommes beaucoup moins chers. Par exemple sur l’activité de location de voitures entre particuliers, nous prenons une commission de 20% alors que tous nos concurrents sont à 30%. »
Nous souhaitons accélérer notre acquisition marketing, nos développements techniques, et préparons un déploiement à l’international. Le fonds 5M Ventures va notamment nous permettre grâce à ses médias partenaires d’avoir une forte visibilité.
Alexandre Woog
Alexandre Woog, né le 3 mai 1984 à Paris, est un chef d’entreprise mais aussi un escrimeur israélien, spécialiste du sabre. Alexandre Woog commence l’escrime dans le club de son quartier, formé par le maître Hervé Bidard. C’est avec ce club qu’il remporte ses titres au championnats de France. (source Wikipedia)
Championnats de France d’escrime
2 médailles d’argent par équipe
3 médailles de bronze par équipe
1 médaille de bronze individuel en 2009
Championnats d’Israël d’escrime
4 médailles d’or individuel
2 médaille d’or par équipe
Coupes du Monde d’escrime
Coupes du monde Satellite : 3ème à Gand en 2010, 1er à Newcastle en 2011, 3ème à Helsinky en 2013, 3ème à Copenhague en 2014
TALK 1: QARNOT, avec PAUL BENOÎT, président fondateur
Utiliser la chaleur dégagée par les processeurs des ordinateurs pour se chauffer, il fallait y penser! C’est ce qu’a fait Qarnot en créant le Q.Rad, véritable radiateur numérique. Créée en 2010, l’entreprise compte aujourd’hui une vingtaine de salariés.
[vimeo 38095665]
« Le concept est simple : les résistances du radiateur sont remplacées par des ordinateurs réduits à leur plus simple expression, c’est-à-dire essentiellement des processeurs capables d’effectuer des calculs. L’utilisateur branche le radiateur sur une prise Internet et règle le thermostat à la température souhaitée. Qarnot computing envoie des calculs à effectuer pour atteindre puis maintenir cette température.
La société vend cette puissance de traitement à des entreprises. « Cela leur revient moins cher que lorsqu’elles font appel à un data center puisqu’il n’y a pas de data center à construire, à alimenter enénergie, à gérer, à refroidir. De plus, cela produit de la chaleur gratuitement », explique Paul Benoit. La plate-forme Qarnot computing fonctionne tout au long de l’année. S’il fait très froid et que la demande de calcul ne suffit pas, la société met sa puissance de traitement gratuitement au service de réseaux associatifs ou propose à des chercheurs d’utiliser ses ressources. Quand le temps se réchauffe, les habitants peuvent passer en mode « basse consommation » ou couper leurs radiateurs. La part d’électricité générée par les radiateurs dans la facture EDF est remboursée par l’entreprise ».
L’offre de Qarnot Computing est “environ quatre fois moins chère que celle de la concurrence”, assure le chef d’entreprise. Paul Benoit ne veut pas, pour l’instant, “vendre les radiateurs directement au public malgré le nombre de mails que je reçois en ce sens”. Le prix des Q.rad – qu’il refuse de révéler – serait jugé exorbitant : “ce sont tout de même des radiateurs qui contiennent l’équivalent de quatre ordinateurs très puissants”. Il ne ferme cependant pas définitivement la porte à une distribution future des Q.rad en magasin. Mais avant cela, la jeune start-up doit avoir les reins financiers plus solides et avoir suffisamment de clients pour se permettre soit de vendre les radiateurs à perte soit de les louer à des prix raisonnables.
TALK 2 : MARLETTE, avec SCARLETTE JOUBERT, cofondatrice
Les soeurs Joubert ont fondé Marlette, fabricant de kits de cuisine bio charentais, en 2010. Trois ans plus tard, leurs préparations sont distribuées dans plus de 200 points de vente en France et à l’étranger.
CHIFFRES CLÉS
Date de création: 2010
Lieu: Le-Bois-Plage-en-Ré (Charentes-Maritimes)
CA 2013: 650 000 € – objectif 2015: 1,5 – 2 millions
Effectif: 7
Repérées par Charles Beigbeder, les deux soeurs Margot et Scarlette Joubert, 32 et 28 ans, commercialisent des préparations pour pains et gâteaux qui font fureur. Retour sur un succès fulgurant.
L’une est brune, l’autre blonde. Les deux soeurs Joubert, Margot et Scarlette, ont grandi sur l’île de Ré, où leur père dirigeait le chantier naval familial. L’aînée, discrète, est ingénieur agronome. La cadette, bouillonnante d’idées, est titulaire d’une licence en management hôtelier. Très différentes mais complémentaires, elles ont toujours été gourmandes et passionnées de cuisine. En 2009, de retour d’une visite dans une ferme voisine, elles élaborent des petits pains à la figue et à l’abricot, des fondants au chocolat, des blinis au sarrasin… Le tout à base de farine locale et de fleur de sel de l’île de Ré. Elles mettent au point douze recettes et décident de lancer leur marque : ce sera Marlette, conjugaison de leurs deux prénoms.
En guise de capital de départ, le conseil général de Charente-Maritime, qui finance le développement d’entreprises avec l’incubateur départemental, leur avance 10 000 euros. « De quoi acheter la farine et les matières premières, confectionner le packaging, faire les étiquettes… », déclare la plus jeune des soeurs, Scarlette. En avril 2010, elles déposent les statuts de leur entreprise et reçoivent une nouvelle aide de 10 000 euros. « Nous avons alors décidé de monter notre atelier de production : nous avons acheté une bétonnière de maçonnerie, à l’intérieur de laquelle on a posé un revêtement alimentaire. Rien de tel pour mélanger la farine, le chocolat… »
Les 50 000 premiers sachets sont confectionnés à la main, « avec des petites cuillères ». L’effet boule de neige continue. La marque remporte un appel à projets lancé par la région et gagne 20 000 euros. C’est le grand saut : les deux soeurs achètent alors une vraie mélangeuse, une ensacheuse et organisent leur atelier en face de l’île de Ré, à L’Houmeau, avec un hangar et un coin boutique.
Les succès commerciaux s’enchaînent. Repérées au Salon des saveurs, à Paris, où elles étaient venues présenter leur gamme de recettes, les deux soeurs parviennent à séduire la centrale d’achat de La Grande Épicerie de Paris, puis la Ferme de Gally. Il y a quelques mois, elles signent un contrat de distribution avec les Galeries Lafayette. L’essor est fulgurant. La marque est aujourd’hui présente dans 250 points de vente à travers la France et prend pied à l’étranger. Au Royaume-Uni, elle est distribuée par Marks & Spencer et à New York par ABC, l’équivalent de Conran Shop. En décembre, Marlette ouvrira sa première boutique en propre à Paris, rue des Martyrs. « Ce sera un café-boutique, où on pourra déguster nos gâteaux à la carte et-ou acheter nos produits. » Les deux soeurs se partagent les tâches. Margot, dont le mari a rejoint le chantier naval de l’île de Ré, s’occupe de la gestion et de la fabrication, à L’Houmeau. L’atelier produit désormais 1 000 sachets par jour de préparations salées ou sucrées, croquantes ou fondantes, avec ou sans gluten. Scarlette vit à Paris et gère le développement commercial et le marketing.
Cette année, la marque réalisera un chiffre d’affaires de 650 000 euros. L’objectif est de dépasser les 2 millions d’euros en 2015, en se diversifiant. « Nous voulons conserver notre spécificité régionale, mais devenir une marque de pâtisserie à part entière : vendre du bon beurre à la coupe jusqu’aux moules à gâteau nouvelle tendance », assure Scarlette.
En avril, la marque a reçu le grand prix du jury du Moovjee (Mouvement pour les jeunes et les étudiants entrepreneurs). Le 23 septembre, Scarlette était reçue à l’Élysée par François Hollande avec douze autres jeunes créateurs d’entreprise. « J’ai dit au président que le problème des entrepreneurs, ce n’est pas d’être innovants. C’est d’être soutenus. Nous avons eu la chance de l’être par le département de Charente-Maritime, qui nous a conseillées jusqu’à notre première levée de fonds. »
Pour accompagner la croissance de Marlette, les deux soeurs ont accueilli au capital la société Orientis, propriétaire de Kusmi Tea, à hauteur de 20 %, et le fonds Audacia, dirigé par Charles Beigbeder, à hauteur de 10 %, les deux soeurs gardant 65 % des parts. « Nous avons été marqués par la personnalité des fondatrices et par l’identité forte de leurs produits et de leur entreprise. Nous sommes également convaincus par le secteur, par le positionnement affiché haut de gamme très qualitatif et par la production en France », indique Alexis Dyèvre, directeur général d’Audacia. De quoi parier que petite Marlette deviendra grande.
Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :
Talk 1 : L’ATELIER DES CHEFS avec Nicolas Bergerault. Cofondateur
L’atelier des Chefs s’est « construit » en 2004 sur un concept novateur, avec une nouvelle génération de cours de cuisine sur la Toile et dans des ateliers physiques. Depuis «nous proposons des cours ouverts à tous, pas trop longs, pas trop chers, pas trop compliqués, pour ce qu’on appelle les vrais gens dans la vraie vie, qui veulent refaire de la cuisine du quotidien» résume Nicolas Bergerault un des deux fondateurs.
→Enfin désormais, vous pouvez suivre en direct sur Internet des cours… depuis votre cuisine…
Pour les cours en « live » rendez vous sur le site atelierdeschefs et sélectionnez votre programme. Rendez-vous le jour J (et à la bonne heure) en cuisine avec vos ingrédients et votre matériel, pour suivre le cours en direct et poser toutes vos questions au chef !
L’Atelier des Chefs c’est :
18 ateliers en France (mais aussi à Londres et Dubai)
14 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2013 en progression de 6% par rapport à 2012
3 millions de visiteurs uniques tous les mois sur le site web
+ de 1 000 000 de participants accueillis depuis sa création
Plusieurs milliers d’inscrits à NETCHEF, les cours de cuisines en ligne
Effectifs : 100 personnes…
Créé en 2004 par François et Nicolas Bergerault, L’atelier des Chefs fête ses dix ans cette année. L’occasion « d’internationaliser » leur concept avec, en ligne de mire, l’Asie
Les projets :
Après avoir passé 3 semaines d’études en Asie, François et Nicolas Bergerault font le constat suivant :
– Dans tous les pays d’Asie, il y a un réel engouement pour la cuisine et un vrai plaisir à se mettre à table
– Le rayonnement de la France au travers de son image et de sa gastronomie y est immense
« C’est la région du monde rêvée pour y développer L’atelier des Chefs » souligne Nicolas Bergerault. Les deux frères vont donc ouvrir une quinzaine d’ateliers en Asie et prévoient plus de 100 000 abonnés à NETCHEF.
Pour relever ce défi, François Bergerault va s’installer en famille à Shanghai, première ville où le premier atelier des Chefs en Asie va s’implanter. Ouverture prévue début 2015 !
Pour terminer, une recette simple…
⇒Spaghetti à la bolognaise « fait maison »
6 Personnes 30 Min
–>ingrédients pour spaghetti à la bolognaise
Branche(s) de thym : 1 pièce(s) Feuille(s) de laurier : 1 pièce(s)
Sel fin : 6 Pincée(s) Moulin à poivre : 6 Tour(s)
Oignon(s) : 1 pièce(s) Gousse(s) d’ail : 2 Gousse(s)
Carotte(s) : 100 gramme(s) Champignon(s) de Paris : 100 gramme(s)
Tomate(s) cerise(s) : 500 gramme(s) Viande de veau hachée : 500 gramme(s)
Huile d’olive : 3 centilitre(s) Spaghetti : 400 gramme(s)
Copeau(x) de Parmesan : 50 gramme(s)
⇒Un macaron tout en chocolat : les coques au chocolat sont garnies d’une ganache au chocolat noir.
6 Personnes 75 Min
–>ingrédients pour macaron au sucre cuit au chocolat
Pour les macarons :
Poudre d’amande : 185 gramme(s)
Sucre glace : 185 gramme(s)
Cacao en poudre non sucré : 30 gramme(s) Blanc(s) d’oeuf(s) : 150 gramme(s)
Sucre semoule : 200 gramme(s)
Eau : 5 centilitre(s)
Pour la garniture :
Chocolat noir : 150 gramme(s)
Crème liquide entière : 15 centilitre(s)
Talk 3 : Reportage dans les locaux de W.L Gore et Associés France
Talk 3 et Talk 4 : Dossier Manager Autrement son Entreprise : Comment faire et pour quels résultats ?
Talk 3 :Reportage réalisé chez W.L Gore et Associés France
Talk 3 et 4 : Dossier Comment Manager Autrement avec Valérie Rocoplan ,fondatrice et dirigeante de Talentis et Caroline Valent, directeur associée Cabinet Beez
Pour écouter, réécouter et télécharger l’émission :
« Make money and have fun ». C’était la vision de Bill Gore quand il quitta son poste de chimiste chez Dupont en 1958 pour créer sa société de pointe dans l’état du Delaware aux Etats-Unis. Il estima qu’une organisation non traditionnelle permettrait de tirer le meilleur de la créativité des personnes et des potentiels innovateurs. Il était convaincu qu’il pourrait le faire sans utiliser les méthodes traditionnelles de gérance et contrôle de ses employés. Il croyait en une culture d’équipe flexible où les associés, comme il appelait ses employés, pourraient développer leurs forces individuelles afin de créer des solutions et des inventions innovantes. Par cette approche, il a voulu affirmer et accroitre la position de leader de sa jeune entreprise d’un point de vue technologique.
Un début « exotique »
Au commencement, ce surprenant concept de management fut considéré comme » exotique ». Cependant, en peu de temps, le succès des produits Gore eu pour conséquence un respect croissant et une reconnaissance de la part du monde des affaires.
Comment ça marche ?
Bill Gore a établi quatre principes directeurs qui sont valables pour tous les associés : Liberté, l’Engagement, l’Equité et la Ligne de Flottaison. Comment ces principes se manifestent-ils ? La liberté signifie que dans un cadre donné chaque associé (collaborateur) devrait avoir la chance de travailler et de développer ses forces dans son domaine d’activité. Le travail est organisé en groupes de projet, groupes de travail et en équipes fonctionnelles. « Quand quelqu’un a une bonne idée, par exemple pour un produit, lui ou elle peut rapidement lancer dans un nouveau projet. Le principe de ligne de flottaison sert de régulateur. Il compare l’entreprise à un bateau. On permet à chaque associé à bord d’essayer de nouvelles choses, tant que les effets d’un échec potentiel ne nuisent pas au succès à long terme ou à la réputation de la société. Les projets dont les résultats sont incertains sont comparés aux trous dans la coque d‘un navire : Cela est tolérable tant que cela se produit au-dessus de la ligne de flottaison. Nous devons répondre à deux questions avant qu’un nouveau projet puisse être lancé : Est-il intéressant d’investir de l’énergie et des ressources? Si tout va mal, pourrions-nous vivre avec les conséquences? Si l’équipe répond aux deux questions par « oui », le projet peut alors être lancé.
Dans le monde…
Gore concentre ses activités sur quatre secteurs principaux : électronique, industriel, médical et textile. La division électronique de Gore développe et fabrique des câbles en cuivre et en fibre optique à hautes performances. Les tissus de Gore assurent confort et protection pour des activités et des conditions climatiques très variées. Les produits conçus par la division Industrie de Gore permettent de répondre à différentes contraintes industrielles en termes de contamination et de traitements. Les implants conçus par la division médicale permettent de traiter de manière créative des pathologies complexes.
Gore emploie aujourd’hui plus de 10 000 associés. L’entreprise possède des usines de fabrication aux États-Unis, en Allemagne, au Royaume-Uni, au Japon et en Chine, ainsi que des bureaux de vente dans le monde entier. Gore n’est pas coté en bourse. Son CA (monde) s’élève à plus de 3,2 milliards de dollars USD.
Manager autrement : ça marche !
Reportage diffusé sur BFM TV Dimanche 12h55 Lundi 9h55/21h55 et BFM BUSINESS TV Dimanche 9h58 et Lundi 7h57 / 19h57. Et dès samedi matin sur le figaro.fr
Refuser le changement aujourd’hui, c’est faire courir un grand risque pour l’avenir de l’entreprise. Il ne s’agit pas de « changer pour changer », mais avec cette crise persistante de nouveaux modèles doivent émerger « parce que rien ne sera plus jamais comme avant ». Changer et avoir objectif clair est la clé de la réussite.
Enfin, changez pour atteindre un objectif précis, audacieux et gagnant tant pour votre business que pour vos équipes qui sont et resteront toujours les clés de la réussite de votre entreprise !
Le débat : Manager Autrement
Voici une partie du dossier : « Manager Autrement » en vidéo. L’intégralité des entretiens est en version audio. Ci-dessous.
Beez, ce que nous faisons (extraits de leur site Internet)
Caroline Valent avec M. Picot dans un studio TV |BFM
Nous sommes une nouvelle génération de cabinets de conseil. Nous sommes spécialisés en stratégies de développement de l’entreprise. Nous intervenons sur la modélisation, la structuration et le management de votre développement. Notre action se concrétise par l’apport de concept, d’une feuille de route et d’un programme d’accompagnement. Notre spécificité est d’allier pragmatisme à une vision client en intégrant l’usage des outils numériques et un modèle de business fonctionnel et responsable.
Pour que l’intention devienne réalité… dans un monde où plus rien ne sera jamais pareil
« Le rôle de Beez est d’aider les chefs d’entreprises et dirigeants à prendre du recul, à visualiser leurs intentions, à formaliser leurs ambitions. Dans une démarche structurante, son travail consiste à co-produire les idées, à faire bouger les lignes du changement en simplifiant la question du développement au sein de l’entreprise. Son action est d’accélérer le business en contribuant à réduire les inerties, en facilitant la communication de la stratégie auprès des équipes et des actionnaires. Son résultat se traduit en concept d’offre, en modèle de développement voire en système relationnel. Beez défend vos Ambitions, car elles doivent s’exprimer et produire leur Résultat dans un monde économique, social et environnemental en pleine mutation qui connait une révolution numérique sans précédent. Les consultants Beez ont vocation à modéliser différemment pour aborder avec vous l’avenir plus sereinement. »
→VALÉRIE ROCOPLAN – TALENTIS
Valérie Rocoplan
Talentis (extrait de leur site Internet) est l’un des leaders du coaching de dirigeants en France et à l’international. Nos65 consultants coachs partenaires accompagnent vos managers, dirigeants et équipes dans plus de 20pays. Notre cœurde métier est le coaching, que nous déployons sous des formes innovantes très variées (voir notre page offres). Notre passion est le développement du leadership, l’optimisation de la performance collective et l’accompagnement des changements humains.Le coaching individuel est un moyen exceptionnel de prise de recul et de développement professionnel. Il est un temps privilégié de recherche de performance pour le manager au travers du développement de sa vision stratégique, de ses capacités professionnelles, de ses compétences et de ses comportements. Talentis accompagne vos managers et dirigeants: A la prise de fonction, la réflexion stratégique, la réussite de projets de changement et Au développement du leadership : délégation, communication assertive, communication d’influence, optimisation de son efficacité personnelle et de son intelligence politique
CHANGER : COMMENT ET POURQUOI ?
Attention, il n’y a pas de « recettes miracles » pour changer et réussir son changement. Toutefois, les dirigeants sont souvent appelés à se poser, dès le départ, quelques bonnes questions :
Comment je fais pour être compétitif demain?
Comment je fais pour être différenciant?
Commet je fais pour développer un nouveau marché?
Comment j’innove dans mon offre?
Comment je fais pour développer ma rentabilité ?
Comment je dois intégrer le digital dans mon écosystème?
Comment j’améliore le pilotage de mon développement?
Comment je fais pour reposer sur un business modèle innovant?
(source Beez).
Beez a par ailleurs créé un think tank pour réfléchir à toutes ces questions. Beez and Co organise régulièrement des manifestations et réunions de réflexion car : « Notre ambition : être des agitateurs, des connecteurs et des réalisateurs d’actions pour enclencher le mouvement et accélérer le changement. »
→Chez Gore et Associés… Voici quelques actions concrètes (des idées ?)
> Une ½ journée par semaine est accordée aux collaborateurs pour faire ce qu’ils veulent, à condition toutefois d’avoir atteint leurs objectifs principaux. Cette 1/2 journée est souvent utilisée pour développer des projets qui leur tiennent à coeur.
> Pour le fondateur Bill Gore : les gens fonctionnent bien dans une équipe où personne ne se sent supérieur, où tous les employés sont étroitement liés les uns aux autres et où les interactions ont lieu au sein d’une structure en horizontale et transverse.
> Chez eux : il n’y a aucun directeur, ni chef, ni manager, ni responsable, seuls quelques leaders (10 % de l’effectif). Ces derniers accèdent à ce titre en fonction de leur capacité à faire progresser l’entreprise et à fédérer leurs équipes.
> Et si quelqu’un a une bonne idée ou un projet qui lui tient à coeur, il bénéficie de temps, de matériel voire qu’une équipe pour développer son projet… et pour voir si, il peut marcher ou pas …
Plus d’infos, dans le podcast audio de l’émission…
Talk 1 : Spécial Moovjee avec Dominique Restino (Moovjee)
et deux des lauréats : Florent Longa (Echy) et Benjamin Gaignault (Ornikar)
Le MoovJee, Mouvement pour les jeunes et les étudiants entrepreneurs, a pour mission d’amener les jeunes à considérer la création et la reprise d’entreprise pendant ou à la sortie de leur formation (du CAP au Bac+5, toutes disciplines confondues) comme une véritable option de vie professionnelle.
Son action est construite autour de 3 axes :
• Accompagner les jeunes entrepreneurs, ayant entre 18 et 30 ans, dans la construction et le développement de leur entreprise au sein d’un programme de mentorat par des chefs d’entreprise expérimentés et à l’accès à un pôle d’experts métier bénévoles. C’est le cœur de métier du MoovJee.
• Promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes par l’exemple et convaincre la société que la création et la reprise d’entreprise, dès la fin des études, sont également une option de vie professionnelle. Action phare : le Prix MoovJee qui chaque année prime une vingtaine de jeunes entrepreneurs pour un montant total de dotation atteignant 100 000 euros.
• Informer et soutenir le développement des jeunes et des étudiants entrepreneurs et de leurs entreprises en proposant des services dédiés et des rencontres d’entraides inter-générations via le Club MoovJee et ses antennes en région.
Le Moovjee a été fondé par Dominique Restino, lui même entrepreneur, Vice Président de la CCI Paris, Président de l’Association Française des Instituts du mentorat entrepreneurial (IME France)
→Prix Moovjee 2014
Prix Moovjee 2014 – Lundi 7 avril 14
Le Business Club de France reçoit quelques lauréats…
ECHY : Grand Prix Moovjee
Fondée par Florent Longa (notre invité) et Quentin Martin Laval.
L’éclairage hybride ECHY est une combinaison de deux systèmes d’éclairage : un éclairage “naturel” et un éclairage électrique LED. ECHY innove en ce qu’il capte la lumière du soleil et l’amène à l’intérieur des bâtiments grâce à de la fibre optique. La lumière transmise possède des qualités que n’a pas la lumière artificielle. Les utilisateurs d’ECHY ressentent le confort induit par une exposition à la lumière du soleil.
Basé à Champs sur Marne – SAS au capital de 57 067 €, créée en octobre 2012.
Comment ça marche ?
Pour aller plus loin…
Historique (extraits de leur site Internet)
Un projet né sur les bancs de l’Ecole Polytechnique
Le projet ECHY (pour EClairage HYbride) est né en 2010, au sein de l’Ecole Polytechnique. Quentin et Florent, les deux fondateurs, travaillaient ensemble sur un projet scientifique collectif ayant pour but d’améliorer l’efficacité énergétique du bâtiment, en s’attaquant au poste de l’éclairage. Pour eux, utiliser une lumière électrique lorsque le soleil brille est un gaspillage énergétique, d’autant plus que la lumière naturelle est beaucoup plus agréable que la lumière artificielle.
Après plusieurs mois d’études ils mettent en avant une solution technique permettant de transporter la lumière du soleil à l’intérieur des bâtiments, à l’aide de fibres optiques.
Démocratiser l’éclairage naturel
Le principe de concentrer la lumière du soleil dans la fibre optique pour l’amener à l’intérieur des bâtiments est né dans les années 80. Trop chère, cette technologie n’a pas pu être développée à grande échelle. La solution que Quentin et Florent ont mis en avant en 2010, permet la démocratisation de l’éclairage naturel par fibres optiques. Ils déposent un premier brevet en 2011 et aussitôt leurs diplômes d’ingénieur obtenus ils créent la start-up ECHY en 2012.
Une start-up lumineuse
La première année d’activité de la start-up est dévouée à la Recherche et Développement qui est hébergée au sein du Laboratoire Navier de l’Ecole des Ponts ParisTech. Dans la même année, Quentin et Florent fabriquent un prototype et mettent au point le premier produit de la start-up : ESCHYSSE. Disponible depuis fin 2013, la mise sur le marché d’ESCHYSSE a marqué le démarche de l’activité commerciale d’ECHY.
Aujourd’hui ECHY est une équipe de 6 personnes, regroupant ingénieurs, chercheurs et commerciaux.
ORNIKAR – Prix « Innovons ensemble »
Fondée par Benjamin Gaignault (notre invité) et Alexandre Chartier
Ornikar va être une auto-école en ligne s’appuyant sur son réseau national de moniteurs indépendants pour proposer une formation mobile et à prix cassés.
Basé à Paris – SAS création prévue en avril 2014 au capital de 10 000 euros.
Qu’est-ce que c’est ?
Une auto-école sur Internet ! Côté code de la route, l’enseignement se fait à distance grâce à des séries en ligne abordant les onze thèmes officiels de l’examen. Côté conduite, Ornikar s’appuie sur un réseau national de moniteurs indépendants. Les heures de conduite sont réservées via une plate-forme centralisée et un système de géolocalisation.
Ornikar est la première auto-école en ligne qui s’appuie sur son réseau national de moniteurs indépendants pour proposer une formation au permis de conduire mobile et à prix cassés.
Nos moniteurs seront titulaires du B.E.P.E.C.A.S.E.R. et ils seront évalués par les élèves à la fin de chaque leçon de conduite.
Nous voulons simplement apporter une vision nouvelle à ce secteur en nous focalisant sur le plaisir de la conduite et sur la pédagogie de l’enseignement, dans le but de rendre nos routes plus sures.
Ornikar se différencie par trois critères: le prix, la mobilité géographique et l’évaluation des moniteurs.
En effet, nous allons proposer deux formules: un pack 20h de conduite avec entrainement au code de la route à 699€ et une offre à la carte sans engagement où l’heure serait facturée 35€ et le code 25€ (entrainement en ligne). Il est important de noter que pour bénéficier de ces tarifs, nous encourageons les élèves à s’inscrire en candidat libre auprès de leur préfecture.
→Les autres lauréats
Prix Coup de Coeur du Jury : Al Di Sopra Production
Al Di Sopra Production est une société de production audiovisuelle de contenus linéaires et transmédias. Al Di Sopra Production produit des films, documentaires, institutionnels, publicitaires et des séries pour la télévision, et réfléchit aux programmes de demain, sur le web et les nouveaux médias.
Faustine Zanetta-Monti, 24 ans, formation audiovisuelle, CIFACOM (93)
Basé à Paris
SARL au capital de 11 680 €, créée en février 2012
Prix spécial du Jury : Rinato
Rinato est la première entreprise à mettre en vente, via des ventes événementielles, les costumes stockés par les opéras.
Julie Bertot, 25 ans, formation commerciale, Neoma Business School (76)
Basé à Rouen
SAS au capital de 3 500 €, créée en mars 2014
Prix du Public : QK Confiserie
Première boutique spécialisée de confiserie anglaise
Maxime Tait, 23 ans, formation commerciale, Université Catholique de l’Ouest (49)
Basé à Angers
SARL au capital de 10 000 €, créée en mars 2013
Mention « Premiers pas vers l’Export » : Pixopolitan
Pixopolitan est le N°1de la photographies urbaines d’art. Pixopolitan regroupe 800 photographes présents dans 320 villes à travers le monde qui leur permettent de vendre une sélection de plus de 3600 photographies d’art. Elles sont vendues en éditions limitées et imprimées sur des supports de grande qualité, via le site internet ou dans leur boutique du centre commercial de Vélizy 2.
Romain Barbet, 26 ans, formation commerciale, NEOMA Business School (51)
Basé à Paris
SAS au capital de 21 500 €, créée en juin 2012
Robots autonomes de désherbage et assistance à la récolte pour les cultures maraichères.
Gaëtan Séverac, 27 ans, en cours de doctorat en robotique, Université Paul Sabatier (31)
Basé à Toulouse
SAS au capital de 23 250 €, créée en novembre 2011
Mention « Etudiant » : Biodegr’AD
Publicité en extérieure et publicité dans les transports sont les deux activités principales de Biodegr’AD. Elle commercialise grâce à des procédés innovants (clean tag & clay tag) des espaces publicitaires au sol via des réseaux larges et/ou ciblés, en fonction des objectifs et des cibles de communication des annonceurs.
Guillaume Pâris de Bollardière, 24 ans, formation commerciale, Ecole Supérieure de Commerce et Développement 3A (69)
Communiqué de Presse – Prix Moovjee – Innovons Ensemble – avril 2014
Basé à Lyon
SAS au capital de 10 500 €, créée en juillet 2012
Mention « Engagement citoyen » : Centimeo
Centimeo est une entreprise qui a vocation à permettre aux consommateurs d’utiliser leurs pièces de 1, 2 et 5 centimes d’euros en exploitant des distributeurs automatiques de produits de très grande consommation à l’unité (chewing gum et gel antibactérien).
Benjamin Dupays, 23 ans, en cours de formation, Sciences Po Paris
Basé à Paris
SAS au capital de 153 000 €, créée en juillet 2011
La start-up français fait jouer 100 millions de personnes dans le monde sur Facebook grâce à son jeu : « Criminal Case ».
Criminal Case est un jeu d’enquêtes policières, création originale. Chaque joueur y incarne un inspecteur du département de police scientifique de Grimsborough, chargé d’élucider de sombres meurtres. Tout au long d’histoires captivantes, les joueurs cherchent des indices dans des scènes d’objets cachés, analysent leurs résultats, et avancent dans leur enquête, jusqu’à pouvoir démasquer le tueur.
Chaque semaine : une nouvelle enquête !
Le jeu est free-to-play, ce qui veut dire que les internautes peuvent y jouer gratuitement, mais ont la possibilité de payer certaines sommes pour résoudre des enquêtes plus rapidement. Et le modèle fait « merveille ».
L’entreprise a été créé en 2010. il a fallut plus de 18 mois pour développer ce jeu au graphisme très soigné. En 2013, le jeu comptait plus de 100 millions de joueurs et le chiffre d’affaires a dépassé les 10 millions d’euros !
Plus de 10 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2013″, se réjouit Corentin Raux, l’autre cofondateur. Combien exactement? « Beaucoup, beaucoup plus que 10 millions d’euros », consent Guillaume Lautour, l’associé du fonds de capital-risque Idinvest, qui a investi près de 3 millions d’euros dans la start-up. « C’est le record de la tech française en termes de croissance et de rentabilité : mieux que Criteo, Deezer ou Kelkoo », note Julien Codorniou, directeur plateforme Europe de Facebook, support sur lequel Pretty Simple a percé. Source : Challenge
Reportage BFMTV
Coté effectif : une vingtaine au départ (payés grâce à des levées de fonds), une cinquantaine aujourd’hui et certainement une centaine fin 2014 !
Et maintenant ?
Une version de Criminal Case pour mobile (IOS et Android) et certainement aussi un déménagement, mais dans Paris (pas question de partir pour les fondateurs Bastien Cazenave et Corentin Raux)
Sur son ordinateur, Bastien Cazenave montre fièrement des photos de l’immeuble, classé aux Monuments historiques, où s’installera en juin sa start-up. Dans le quartier de l’Opéra à Paris, une splendide façade Art déco, couverte de céramiques, avec un portail orné de ferronneries. « Nous occuperons les huit étages, précise le jeune homme. Une surface de 3.300 mètres carrés. » Bien assez pour accueillir les 60 salariés de Pretty Simple, dont les effectifs doivent grimper à 150 d’ici à l’an prochain. Source : Challenge
Nous sommes à l’ère des objets connectés, un marché qui connait essor formidable, mais comment fonctionne cette connexion entre les objets. Il existe différentes solutions. Ma Too Ma a choisi d’utiliser les réseaux actuels de téléphonie mobile.
Le M2M comme Machine To Machine… Qu’est ce que c’est ? (extraits du site matooma.)
→QU’EST-CE QUE LE M2M ?
Cette technologie permet de mettre en lien des appareils électroniques entre eux afin d’obtenir des services à valeur ajoutés. Dans un boitier, une carte SIM envoie et reçoit des informations en provenance et à destination d’un serveur informatique via le réseau mobile internet. Les données circulent d’une machine à l’autre, en 2G (GPRS, EDGE, GSM, SMS), en 3G ou en 4G, selon le volume de données transmis et la rapidité avec laquelle elle doit être transmise.
→POURQUOI LE M2M ?
Le M2M permet donc de faire communiquer des objets électroniques (alarmes, voitures, compteurs électriques…) avec des serveurs informatiques ou entre eux, afin d’obtenir des services innovants qui simplifient le quotidien.
Le M2M peut répondre à des besoins très concrets. Cette technologie, communément appelée l’Internet des Objets (ou Objets connectés), s’insère peu à peu (ou sur) les machines, les appareils, les véhicules, les emballages, les objets quotidiens, les équipements, les espaces publics…mais aussi les arbres, les zones inondables, les forêts incendiables… Pour simplifier, le M2M peut être associé à l’utilisation de cartes SIM dans tout système communicant en dehors des téléphones. Bref, le M2M est partout !
→LE M2M, UN MARCHÉ PORTEUR
Tous les spécialistes des télécoms parlent du M2M comme de la technologie de demain, celle qui laisse augurer le plus grand potentiel de croissance. Ce qui semble être le cas, avec plus de 6 millions de cartes M2M actives en France.
Les prévisions hautes estiment qu’au plan mondial, il y aura plus de 50 milliards d’objets connectés d’ici 2021. En 2004, le nombre de modules M2M était seulement de 92 millions, toutes technologies réseaux confondues. Avec une croissance annoncée en volume de 30% (source : IDATE), on arrivera vite à 370 millions en 2015.
Alors pour être sûr de choisir de bon réseau de téléphonie pour la transmission des infos, matooma a créé la première carte SIM multi-réseaux.
→Matooma vous propose des cartes SIM des opérateurs télécoms (Orange, SFR, Bouygues et Swisscom) ainsi que la Matoocard.
Les cartes SIM M2M sans engagement de durée, résiliables à tout moment, sans préavis, ni pénalité.
Lors de son installation, la Matoocard, lancera un scan afin de rechercher le(s) réseau(x) présent(s) à l’endroit où elle se trouve. Une fois le scan (balayage) effectué, la Matoocard retiendra le meilleur réseau selon deux critères : la qualité ainsi que la puissance du réseau à un instant T.
C’est sur la base de ces deux critères que la Matoocard s’accrochera au meilleur au réseau.
Les avantages de cette carte, selon la société matooma :
La sécurité et la garantie de continuité de service : dans nos métiers, l’aspect sécuritaire, revêt un caractère primordial, la Matoocard, répond à cette exigence, en effet, l’intelligence embarquée dans cette carte permet d’avoir une connexion permanente qui peut s’avérer primordiale notamment pour les personnes en mobilité (PTI, travailleurs isolés, ….).
La simplicité de gestion : la Matoocard est multi-opérateurs et de ce fait, elle recherche systématiquement le meilleur réseau de la zone Europe, notamment pour des personnes frontalières, dans ce cas, il n’y aura pas de frais roaming (itinérance).
L’optimisation du temps d’installation et d’intervention : lors des installations, la Matoocard peut être pré-embarquée dans le matériel à installer et se connectera automatiquement sur le meilleur réseau qu’elle trouvera sur son emplacement.
La flexibilité : La Matoocard fait l’objet d’un contrat sans engagement de durée, résiliable à tout moment, sans préavis, ni pénalité,
La maîtrise et la transparence des coûts : La Matoocard prévoit des frais fixes sans aucun coût caché.
La réactivité : l’activation de la carte Matoocard se fait dans un temps quasi immédiat (1 minute environ).
La fiabilité : La Matoocard a été testée et validée par la majorité des fabricants et intégrateurs.
→matooma – Frédéric Salles – Prix de la Jeune Entreprise 2013
Cette invention est révolutionnaire !
Classiquement, un industriel qui souhaite connecter son produit doit se fournir en carte SIM auprès de tous les acteurs télécoms. L’installateur teste chacune d’elle sur place, pour repérer le meilleur réseau. C’est de cette façon très pragmatique que s’opère le choix de l’opérateur. « Le souci, c’est que cette question du meilleur réseau à un endroit donné est très fluctuante, surtout avec le déploiement de la 4G « , souligne Frédéric Salles. Autre écueil : la tarification. Impossible de connaître précisément la facturation à venir, celle-ci dépendant de l’utilisation qui va être faite du boîtier.
Matooma a donc créé une carte générique, captant tous les réseaux, les scannant en permanence pour » switcher » de l’un à l’autre en fonction de leur fluidité. La start-up facture à prix fixe, par exemple quatre euros par mois pour une alarme, de manière à ce que le client connaisse sa marge de façon certaine.
Ils étaient encore au pôle emploi début 2012, lorsque Frédéric Salles et John Aldon se lance dans cette aventure. En un an… ils réalisent un chiffre d’affaires de 1,05 million d’euros !
Effectifs : 10
L’entreprise est bénéficiaire. D’autres embauches donc sont prévues (entre 10 et 14 personnes. ils ont passé un accord avec Pôle Emploi pour leurs recrutements et vous pouvez recruter ici aussi.)
Prévisions 2014 : 4 M€ de CA
Lieu : Montpellier
Actualité : un levée de fonds de 1 millions d’euros. Cette opération est tripartite entre les capital-investisseurs régionaux, SORIDEC, JEREMIE LR (Caisse d’Epargne et Région Languedoc – Roussillon) et SOFILARO (Crédit Agricole).
Pour aller plus loin…
En vue de conquérir l’Angleterre, la Suisse, l’Allemagne et l’Espagne, puis les Etats-Unis en 2015, la start-up vient de lever 1 million d’euros. La jeune entreprise va s’engager dans le traitement du Big Data et l’analyse prédictive des boîtiers, en partenariat avec le Laboratoire d’informatique, de robotique et de microélectronique de Montpellier.
A ce jour, Matooma compte 600 clients dans la santé, la sécurité, l’énergie, l’immobilier… […] Hébergée au Business & Innovation Center de Montpellier Agglomération, la société prévoit entre 10 et 14 recrutements en 2014 et vise un chiffre d’affaires de 24 millions d’euros en 2017, contre 1 million en 2013. Trop ambitieux ? « Nous gérons 100.000 boîtiers communiquant par carte SIM, sur un total de 6,5 millions en France. On prévoit 70 milliards d’objets connectés dans le monde, d’ici à 2020, il y a donc de la marge ! » s’exclame Frédéric Salles.
Article complet de Hubert Vialatte – les Echos (Montpellier) est ici
TALK 3 et TALK 4 : Dossier : créer une marque et la faire vivre sur net ? Comment utiliser les big data pour être plus performants. Comment sont collectées et traitées ces données ?
Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :
TALK 3 : Reportage dans les locaux d’Attractive World avec Ludovic Huraux
Reportage diffusé sur BFM TV Dimanche 12h5 Lundi 9h55/21h55 et BFM BUSINESS TV Dimanche 9h58 et Lundi 7h57 / 19h57. Et dès lundi sur le figaro.fr
Talk 3 et Talk 4 : Dossier : créer une marque sur le net ? Utiliser les big data
Débat avec Philippe Huot-Louradour DG de FullSIX et François Bancilhon, PDG (fondateur de Data Publica
FullSIX
Le Groupe FullSIX est l’un des premiers groupes européens indépendants de communication et de conseil en marketing à capitaux privés. Fondé en 1998, il exploite 20 agences réparties dans 11 pays, sur 4 continents, et cible un chiffre d’affaires de 100 M€ pour un millier de collaborateurs environ. Les dirigeants et les équipes du Groupe sont animés par une double conviction: tout d’abord, celle du caractère stratégique du numérique qui ne doit pas être considéré comme un canal de communication « accessoire » ; ensuite, le fait que les annonceurs – pour tirer leur épingle du jeu dans cet environnement radicalement nouveau, en pleine mutation – ont besoin d’agences de communication faisant la part belle à un « marketing numérique natif » de nouvelle génération.
Le marketing digital en tant que tel n’existe plus », juge Marco Tinelli qui a fortement contribué à développer ce concept en France. Pour cet expert, il s’agit aujourd’hui de partir des données pour« gérer un marketing plus intelligent, plus pertinent, plus créatif et aux effets plus mesurables sur l’ensemble des canaux qui sont eux-mêmes devenus digitaux ».
En prenant acte du monde tel qu’il est et en investissant plus dans les données, les contenus et l’agilité numérique, une entreprise peut baisser ses investissements médias de plus de 50%. En synchronisant le bon contenu au bon moment dans le bon contexte une marque peut offrir des expériences tellement pertinentes aux consommateurs qu’elle n’a pas besoin de se répéter sans cesse.
L’approche traditionnelle de la communication est d’investir 10% dans l’intelligence et 90% dans la répétition. L’approche de l’ère digitale est d’obtenir le même résultat en investissant 30% dans l’intelligence et 40% dans la répétition. Les 30% économisés peuvent être reversés aux consommateurs ou réinvestis par ailleurs pour accroître l’impact. Source L’express.fr
En leur offrant des services forts on peut demander beaucoup au consommateur. Le consommateur n’est plus une cible à agresser et conquérir. Il est en position de force et impose un nouveau contrat aux marques : je peux donner mon attention et mon temps si on me donne de la valeur en échange. Si vous donnez beaucoup de valeur, je peux même accepter de donner mon adresse, celle de mes amis, mon argent…Si vous demandez beaucoup et offrez trop peu, on retombe dans le schéma de la publicité traditionnelle, les gens refusent.
Data Publica
Une jeune société dont le coeur de métier est la « data ». Ces données multiples qui permettent de devenir de véritables outils d’aide à la vente. Qui permettent de mieux comprendre les consommateurs, ses attentes, ses envies … afin que leur apporter de bonnes réponses…
•Nous extrayons quotidiennement les données business du Web par crawling, scraping et ETL
•Nous savons analyser les données pour les comprendre : analyse, clustering, machine learning, datamining
•Nous avons déjà collecté des masses de données sur les entreprises : auprès des organisations qui détiennent leurs données administratives, légales et financières (INSEE, Infogreffe…), sur le Web, dans les réseaux sociaux, auprès des medias.
•Nous stockons des teras octets de données sur des millions d’entreprises.
•Nous savons présenter les données économiques sous forme de tableaux de bord interactifs et dynamiques
ACTU : Toutes les entreprises B2B cherchent à vendre plus, et plus efficacement. Aujourd’hui avec notre nouvelle offre C-Radar, nous lançons un nouveau service inédit en France, les ventes prédictives. Ce service est le fruit de deux années de R&D et de prestations spécifiques auprès de nos clients. Nous sommes désormais capable, grâce aux dernières techniques de scraping, datamining, machine learning, de dire à une entreprise qui opère dans le domaine du B2B “nous savons qui sont vos prochains clients”.
Pour aller plus loin …
Data Publica est un service de recherche et de visualisation de données en ligne. Initialement, il a été développé comme un projet de recherche et développement qui a été partiellement financé par un appel à projets innovants lancé par Nathalie Kosciusko-Morizet en 2009. Durant l’année 2010, nous avons développé dans le cadre de ce projet un premier portail qui recensait des données publiques accessibles via un moteur de recherche. Une première version a été mise en ligne en septembre 2010. Ce n’est que là que nous nous sommes posé la question du modèle économique. L’entreprise a été créée en mars 2011.
Ces données existaient déjà. Quelle valeur leur apportez-vous ?
Le simple fait de recenser ces données et les rendre accessibles en un seul point apporte de la valeur à notre offre. L’autre point important est que nous harmonisons les données que nous collectons. Nous travaillons à la structuration de nos informations afin de permettre aux utilisateurs de faire des croisements et des alignements entre différents jeux de données. Aujourd’hui, nous fonctionnons surtout au cas par cas en fonction des données sur lesquelles nous travaillons. Notre objectif à plus long terme est de parvenir à industrialiser ces rapprochements, mais cela va prendre du temps.
Quel est votre modèle économique ?
Nous avons deux sources de revenus. La première consiste à fabriquer des jeux de données sur mesure pour des clients. Nous identifions les sources de données primaires qui permettent de donner accès à l’information que le client cherche. A partir de ces sources, nous produisons le jeu de données final. En général, les clients choisissent de prendre ces données en abonnement car ils ont besoin d’une mise à jour régulière de ces données.
L’autre source de revenus porte sur la mise à disposition de nos jeux de données dans notre Data store, qui est aux données ce que l’App Store d’Apple est aux applications mobiles. Nos clients peuvent acheter directement ces jeux de données qui sont généralement issues de producteurs tiers.
→Conseils pour mener une stratégie de marque efficace
1. La marque ne doit pas se confondre avec l’entreprise. La marque c’est le héros que l’entreprise va façonner volontairement, librement, consciemment pour arriver plus vite à la réalisation de son ambition stratégique et de ses objectifs ;
2. Une marque sert à faire du commerce, directement et indirectement : sa raison d’être c’est d’occuper le plus possible la première place dans l’esprit du client pour apparaître en « pole-position » au moment où le consommateur pense à un achat et passe à l’acte ;
3. La marque doit utiliser la publicité mais ne doit pas s’y résumer ! La publicité est un des moyens possibles pour exprimer la marque et diffuser l’idée sur laquelle elle repose. Mais Facebook n’a pas investi dans la publicité pour se faire connaître !
4. Le branding, ou gestion de la marque, est une affaire de compétences professionnelles mais aussi de talent. En tout cas ce n’est pas un jeu de hasard ;
5. Les marques n’existent que parce que les individus sont des êtres de désir, agités par des émotions, parcourus de rêves même s’ils sont « bourrés » de contradictions. C’est ce qui, pour l’instant, a donné tort à tous les Cassandre qui ont régulièrement annoncé la fin des marques ;
6. L’idée contenue dans une grande marque entre en résonance avec une idée qui existe dans l’esprit des individus à un moment donné : aujourd’hui, le standard pour une lessive c’est de rendre le linge parfaitement propre ; mais le besoin nouveau c’est de parfumer, de protéger la fibre, de respecter la peau, et de protéger l’environnement. C’est le partage de la même idée entre la marque et les individus qui donne naissance à un marché ;
7. Le monde est une somme de paradoxes, il n’y a pas de cohérence. Le travail d’une marque et du branding, ce n’est pas de tout résoudre mais juste d’arriver à combiner deux ou trois choses qui d’habitude ne vont pas ensemble : par exemple de porter des chaussures de sport qui sont à la mode et qui ne sentent pas mauvais au bout d’une semaine. Ou encore aider à consommer mieux sans faire dépenser plus ;
8. La marque est du ressort de la stratégie de l’entreprise et s’exécute, au niveau des fonctions de l’entreprise, en priorité dans la direction marketing et la direction commerciale, mais aussi dans le département R&D et celui de la communication, sans oublier la direction à laquelle est rattachée la gestion du site web. La marque, par conséquent, est un pouvoir opérationnel partagé ;
9. « La guerre est un art simple et tout d’exécution », disait Bonaparte. Idem pour la marque : une exécution ratée détruit la meilleure idée du monde ;
10. Beaucoup de grandes marques vont mourir dans les années à venir, parce que leurs dirigeants projetteront leur propre comportement sur des clients qu’ils ne connaissent pas et avec lesquels ils n’ont rien en commun. Les vrais stratèges de la marque s’intéressent à l’humanité à laquelle ils s’adressent, comme les vrais généraux sont sur le terrain des opérations ;
11. Beaucoup de marques continueront de naître et de se frayer un chemin au milieu des monuments établis, parce qu’elles auront mieux compris leurs clients que d’autres. Les marques de demain devront absolument être en empathie avec leurs clients, quelles que soient les motivations contradictoires de ces derniers ;
12. Les marques qui réussissent appartiennent plus aux clients qu’à l’entreprise.
13. Une grande marque doit faire face aux critiques de ses clients et les résoudre au lieu de se bander les yeux.
14. Certaines marques ont un bel avenir : celles qui croient aux vraies innovations, utiles et rares, et qui rendent de réels services aux clients.
Le Groupe SLB est présent dans le domaine de l’activé forestière depuis plus de 25 ans (exploitation forestière et négoce de bois).
Créé en 1991, et présent au Brésil depuis 2008, le Groupe SLB a développé un concept de création de forêts commerciales et d’écologie. Avec le programme Brazil Forest Développement Durable®, investir dans la forêt est la solution pour réduire notablement vos émissions de CO2 et en même temps vous assurer un placement tangible et rentable.
*éconologique : économique et écologique à la fois.
Ancien bûcheron, Stéphane Ledentu propose aux particuliers depuis 2008 d’investir dans la forêt brésilienne. Basé à Caen (Calvados ) et à Torigni-sur-Vire (Manche), Stéphane Ledentu et son équipe oeuvre tous les jours pour ce beau projet. Il se rend régulièrement au Brésil pour surveiller les forêts existantes et en dénicher d’autres avec l’équipe sur place. En effet, il recherche en permanence des terres ravagées par l’agriculture intensive afin d’y planter de l’eucalyptus. Ces forêts servent pour l’industrie locale (papier, meubles…).
Chiffre clés du programme Brazil Forest de Groupe SLB
Plus de 1500 ha de forêt gérés au Brésil
1 300 000 eucalyptus à croissance rapide plantés sur 930 ha
550 ha de forêt brésilienne préservés
4650 ha de forêt amazonienne non exploités pour la production de bois grâce à la forêt commerciale
16 millions d’euros investis dans l’acquisition foncière et la création de forêts commerciales
Sur place.
Le groupe SLB achète (avec d’autres investisseurs) des terrains nus sur lesquels « nous créons, sur deux tiers, de la forêt commerciale (plantation d’eucalyptus). L’autre tiers a permis de sauvegarder et reconstituer 420ha de forêt primaire. Notre société emploie 20 personnes, dont six au Brésil qui fournissent du travail à environ 400 ouvriers brésiliens.
Vous investissez au minimum 30 000 euros et devenez propriétaire foncier (investissement de 30 000 euros à 1,5 millions d’euros).
Votre capital est protégé car près de 50 % de la mise initiale sont investis dans la terre.
Au terme d’un cycle de 12 ans, l’objectif financier est de multiplier votre capital investi par 3
Le saviez-vous ?
Paris – le 15 novembre 2013 – Le programme Brazil Forest Développement Durable® obtient la certification du Bureau Veritas. Cette certification valide la méthodologie de compensation du label « Carbon Logic with Brazil Forest » conçu pour les entreprises.
La certification du Bureau Veritas confirme la méthodologie de quantification de stockage de carbone mise en œuvre dans les programmes Brazil Forest Développement Durable.
Cette homologation entérine la stratégie du Groupe SLB dans sa réduction des émissions carbone grâce à la plantation d’arbres et à la préservation de la forêt primaire au Brésil.
« Cette certification couronne plusieurs années d’investissements tant humains que financiers. Ceci crédibilise notre label Carbon Logic with Brazil Forest qui permet aux entreprises de mettre en avant leur contribution environnementale. Nous leur fournissons un dossier sur les émissions de l’année en cours ainsi qu’un certificat d’attestation » explique Stéphane Ledentu, Président Directeur Général du Groupe SLB.
Désormais nous nous rendons chaque semaine dans une entreprise pour y réaliser un reportage. cette semaine nous sommes à Poissy chez Medissimo qui a mis au point le premier pilulier électronique. En Attendant de découvrir ce reportage en vidéo et audio, retrouvez ici le sujet Medissimo, entreprise primée lors CES de Las Vegas.
A l’issue de ce reportage, nous nous intéressons avec nos invités aux services à la personne et comment les technologies qui au delà des services qu’elles peuvent apporter, sont aussi génératrice de nouveaux business.
Visionnez le reportage sur Medissimo:
Pour le marché des seniors, baptisé Silver Economie : « en France, on a des idées mais on n’a pas de distributeur » nous a confié Hervé Sauzay qui regrette cette situation.
Silver économie : les seniors sont aussi un marché pour la filière IT
En 30 ans, le nombre de personnes âgées de plus de 60 ans devrait croître de 80% en France. D’après le rapport du Commissariat général à la stratégie et à la prospective sur la « silver économie », il s’agit là d’une opportunité pour le secteur des technologies avancées (domotique, robotique, m-health…).
Visionnez la 1ère partie du dossier Silver Economy et marché des services à la personne:
Le marché des produits et services à l’attention du troisième âge, des fringants retraités aux personnes dépendantes, offre de nouvelles opportunités à la filière IT. En témoigne le rapport de 112 pages sur la « silver économie » réalisé par le Commissariat général à la stratégie et à la prospective (CGSP) et remis ce jeudi 5 décembre à la ministre Michèle Delaunay.
Entre 2005 et 2035, le nombre de personnes âgées de plus de 60 ans en France devrait croître de 80%. Un Français sur trois ferait alors partie de cette population vieillissante. Cette mutation démographique peut-elle être source de croissance pour l’économie française ?
Un marché à gros potentiel… mais complexe
» Notre objectif, dans la silver valley, est de développer des entreprises dont les offres vont au-delà des réponses à la perte d’autonomie, précise Benjamin Zimmer, responsable développement et innovation chez Soliage. Car le marché est beaucoup plus vaste. Le senior actif, puis fragile, puis dépendant, n’a pas les mêmes besoins. »
Reste que trouver la bonne idée de business n’est pas chose facile. « Beaucoup de jeunes entrepreneurs se lancent sans démontrer que leur produit est véritablement utilisable par des seniors, constate Benjamin Zimmer. L’une de nos missions est de les mettre en relation avec de potentiels clients, de les coacher, de leur expliquer la complexité de ce marché. » Un marché bien particulier en effet.
« C’est une chose de constituer une technologie, un produit, une autre de réussir à créer un service et de le déployer sur le terrain à grande échelle », note d’abord Laurent Le Vasseur, DG de Bluelinea. Source : l’Entreprise.fr
D’après l’étude de Nielsen dans 60 pays, les seniors ne sont pas suffisamment pris en compte par les distributeurs, marques et fournisseurs. L’Amérique du Nord, l’Asie-Pacifique et le Moyen-Orient/Afrique sont plus en avance que l’Europe et l’Amérique Latine.
Nielsen a mené dans 60 pays, sur plus de 30 000 personnes une étude sur les 65 ans et plus. Selon cette enquête mondiale de Nielsen sur le vieillissement des consommateurs, plus de la moitié des consommateurs mondiaux (51%) affirment ne pas voir de publicité qui s’adresse aux consommateurs plus âgés, et la moitié disent qu’il est difficile de trouver des étiquettes faciles à lire.
Le salon des seniors 2014 du 3 au 6 avril 2014 – Portes de Versailles à Paris.
Résumé du salon 2013
Le Salon des Seniors a accueilli en 2013 plus de 44 582 visiteurs. Le grand rendez vous de la silver economie a rassemblé 300 exposants dans 10 villages
Mais à quel âge est-on senior ?
À 70 ans pour les professionnels de santé parce que c’est à 73 ans en moyenne que survient le premier accident de santé sérieux.
A 60 ou 65 ans pour les pouvoirs publics, état et collectivités locales, qui placent à ces âges-là, le seuil d’accès à certaines prestations sociales.
Mais c’est à 50 ans pour les professionnels du marketing car c’est à partir de cet âge-là que surviennent des changements de vie qui modifient les comportements de consommation.
10 à 15 ans d’écart entre l’âge ressenti et l’âge réel
Il y a 3 notions de l’âge :
L’âge réel : c’est l’âge physiologique, celui de l’état civil
L’âge social : c’est l’âge que les autres nous donnent
L’âge ressenti : c’est l’âge psychologique, celui que nous avons l’impression d’avoir
C’est l’âge ressenti qui va déterminer les comportements de consommation, car il structure les envies, les besoins, les choix. L’écart entre l’âge réel et l’âge ressenti est mesuré chaque année par l’étude SIMM de KANTAR MEDIA. Il évolue avec l’âge pour atteindre 19 ans à 65 ans.
Speaking Agency
L’idée de fonder Speaking-agency est venue à Antoine Gentil (à droite) alors qu’il rentrait des Etats-Unis après une longue expatriation en famille. S’apercevant de la maîtrise de l’anglais et de l’accent plus que « perfect » de ses petites soeurs, il réalise l’effet « booster » de l’immersion totale dans le processus d’apprentissage d’une langue étrangère chez un jeune enfant. Dix ans plus tard, Antoine Gentil et Julien Viaud, jeunes diplômés, s’associent avec une experte en acquisition du langage, Maria Kihlsted (chercheur en psycholinguistique au CNRS), afin d’élaborer un savoir-faire pédagogique, et créent Speaking-agency en 2009.
Au départ, l’agence proposait uniquement des offres de garde d’enfants, effectuées par des « baby speakers de langue maternelle » (anglais, allemand, mais aussi arabe et chinois) qui, comme des nounous, gardent les enfants, viennent les récupérer à l’école, leur font faire des activités et des sorties – la seule différence étant qu’elles leur parlent dans leur langue maternelle. L’offre est complétée à partir de Novembre 2012 avec Kid et Teen-speaking, des ateliers et cours linguistiques.
Si du fait d’erreurs stratégiques, les performances financières des entreprises de services à la personne se sont sensiblement dégradées ces dernières années, selon une enquête du cabinet Xerfi-Precepta, Speaking Agency a su tirer son épingle du jeu en élargissant son offre de services.
→Le numérique au service à la personne
5 propositions concrètes des entreprises des Services Numériques à la Personne – extraites du livre blanc sur les Services Numériques à la Personne, par le Syntec Numérique
Proposition 1 : pour une intégration des métiers des SNP dans les stratégies globales et les politiques sociales de l’état
On a pu le lire dans les pages précédentes, les acteurs des SNP jouent un rôle déterminant dans la mise en œuvre et l’accompagnement au quotidien du numérique et des services sur lesquels ils s’appuient : école numérique, personnes âgées à domicile, dématérialisation des relations citoyennes, domotique, auto-entreprenariat et télétravail… Voilà pourquoi les entreprises des SNP souhaitent voir le volet « formation des utilisateurs, aide au dépannage et assistance » systématiquement associé aux grands projets de modernisation ainsi qu’aux politiques sociales s’appuyant sur le numérique.
Proposition 2 : pour une actualisation du cadre juridique et fiscal
Essentielle mais très limitative, la loi Borloo date de plus de 6 ans : une « très longue » période pour les technologies de l’information qui évoluent tous les 18 mois ! En ne prenant en compte que le seul périmètre de l’ordinateur, ses périphériques et Internet, la loi conduit à des services rendus bien trop partiels. La mobilité, les tablettes, les smartphones, la TV connectée, les capteurs domotiques, les compteurs électriques intelligents sont le numérique d’aujourd’hui et de demain, par lesquels de nombreuses applications grand public vont émerger. Les utilisateurs doivent pouvoir faire appel aux acteurs des SNP pour ces appareils et systèmes, tout en profitant de la réduction d’impôt. Il faut donc actualiser rapidement le périmètre de la loi en l’accompagnant d’une réflexion plus globale sur la solvabilité des publics concernés et les contreparties à la participation des SNP à la mise en œuvre des politiques publiques.
Proposition 3 : pour une structuration de la filière
Dès lors qu’est reconnue la place essentielle des SNP dans la modernisation du pays, il semble logique de faire en sorte que la filière des acteurs des SNP soit créée et organisée. Et en particulier sur les plans des formations initiale et continue, de l’emploi et des statuts afférents auprès des organismes sociaux.
Proposition 4 : pour l’élaboration et la délivrance d’un certificat de qualité, au-delà du dossier d’agrément
Partant actuellement d’une démarche déclarative, l’agrément permettant aux acteurs des SNP de se prévaloir de la loi Borloo devrait être rapidement renforcé, sinon enrichi, afin que les 3200 acteurs puissent aligner leurs engagements clients, homogénéiser leurs processus et, in fine, «industrialiser» le métier. Un certificat de qualité devrait être élaboré et délivré annuellement sous conditions par un organisme tiers. De même, des labels sectoriels devraient être créés afin de s’assurer des compétences spécifiques et de la qualité des services délivrés par les acteurs des SNP dans les différents domaines d’intervention : santé, éducation, domotique, etc.
Proposition 5 : pour la création de champions nationaux et internationaux
Dans un marché en forte croissance, les salariés sont à la recherche et notre économie a besoin d’emplois pérennes, de qualité, et non délocalisables. Les Services Numériques à la Personne peuvent créer et maintenir une partie de ces emplois. Pour cela, il faut les aider à devenir des champions nationaux, voire internationaux, en leur réservant une partie des appels d’offres de l’administration concernant le numérique.
Enregistrement de cet entretien dans les locaux de Bookeen à Paris. L’entreprise qui conçu et produit des « liseuses » électroniques destinées à lire des livres dématérialisés.
6,5 millions de liseuses vendues en France en 2013
Dans une étude intitulée « La distribution de livres face aux enjeux du numérique », le cabinet Xerfi estime que, d’ici à 2017, les ventes au détail d’ouvrages imprimés devraient enregistrer une baisse de 1 % par an pour atteindre 3,8 milliards d’euros contre 4 milliards aujourd’hui. Par ailleurs, toujours en 2013, la part du livre numérique a représenté 4,5 % du marché et il s’est vendu 6,5 millions de liseuses ou de périphériques permettant la lecture de ces publications, dont les ventes ont atteint 190 millions d’euros (+69%).
D’ici à trois ans, le cabinet pronostique une progression annuelle de près de 20 % des ventes d’e-books. L’évolution de l’équipement en Kindle (la liseuse d’Amazon), Nolim (celle de Carrefour) et autres iPad (Apple) n’en est qu’à ses débuts.
La Nolim, justement est un produit Bookeen qui propose aussi Cybook et la toute dernière, présentée lors du Salon du Livre 2014 : la Cybook Ocean (plus grandes que les autres…)
→Bookeen fabrique des livres électroniques et est l’alternative européenne et française de la lecture numérique face à Kindle d’Amazon ou encore de Kobo de la Fnac (Kobo étant une société canadienne rachetée par le japonais Rakuten).
→Bookeen a réussi à se démarquer des géants Amazon et la Fnac en développant des partenariats avec des librairies en France et en Europe, telles que Thalia (principale chaîne de librairies en Allemagne), Cultura, La Procure, Le Divan, Orel Füssli, Adlibris (en Suède) et bien d’autres.
→Bookeen gère également des solutions complètes de lecture numérique pour plusieurs grands acteurs comme Carrefour et Relay.
Bookeen
Date de création: 2003
Lieu: Paris
CA: 15,4 millions € en 2013
Effectif: une trentaine, dont 80% d’ingénieurs
100 000 titres – 700 maisons d’édition
Bookeen développe et commercialise ses livres électroniques dans plus de 50 pays.
Ce dynamisme a été salué en décembre dernier lors du classement Deloitte Technology Fast 500 et Fast 50. Ce classement récompense en effet le dynamisme des entreprises technologiques les plus prometteuses. Bookeen a ainsi obtenu la 32ème place en France et la 195ème place pour la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique), avec un chiffre d’affaires qui a cru de 726% sur les 5 dernières années.
A savoir :
Achetez une liseuses Kindle ou Apple vous oblige à acheter vos livres uniquement sur les plates-formes d’Amazon pour la première ou l’App Store pour la deuxième. Bookeen vous propose aussi son offre de livres électroniques mais vous permet aussi d’aller vers d’autres bibliothèques !
Activité: concepteur de solutions de contrôle parental pour permettre aux enfants d’utiliser tablettes et autres smartphones en toute sécurité.
Date de création: 2000
Lieu: Paris 2ème, ils sont également implantés au Maroc, en
Algérie et à Singapour avec des opérateurs locaux.
CA: NC (rentables depuis 4-5 ans)
Effectif: 12
→17 millions d’utilisateurs en France et à l’international.
Xooloo a très tôt anticipé que les enfants et les adolescents seraient de plus en plus connectés aux réseaux. Xooloo a l’objectif de sécuriser l’accès à Internet des enfants depuis les multiples lieux et terminaux sur lesquels ils se connectent. Xooloo est un acteur reconnu dans le domaine de la protection de l’enfance sur Internet. Le sérieux et l’efficacité des produits Xooloo ont été récompensés par de nombreux labels.
Reportage sur TF1 : JT de 13H
Le saviez-vous ?
35% des connexions des enfants et ados se font sur des appareils mobiles
89% des 3-6 ans ont déjà surfé sur Internet
80% des enfants de moins de 10 ans ont accès à un smartphone (celui de leurs parents)
30% des applications mobiles sur les tél des parents sont téléchargées par les enfants
Ce que propose Xooloo
– Solutions de contrôle Parental sur PC/MAC et Android pour les particuliers
– Solutions de contrôle parental en coeur de réseau pour les opérateurs.
– Solution de contrôle parental sur mobile et tablette grâce à l’appli Xooloo App Kids
L’appli Xooloo App Kids a été téléchargée plus de 50 000 fois dont 50% en France.
Version gratuite:
– Un espace sécurisé et verrouillé par mot de passe sur votre Smartphone ou votre Tablette. – Un véritable bureau personnalisé pour votre enfant. – Un accès à Internet 100% sécurisé à travers des milliers de contenus vérifiés. – Des activités connectées et adaptées pour les enfants qui viendront peu à peu enrichir l’application.
Version premium (1,99 € par mois)
– Autoriser et bloquer les applications et jeux de votre choix sur le bureau de l’enfant (ex : réseaux sociaux, services de chat…). – Verrouillage du bureau enfant rendant impossible la fermeture et la désinstallation de l’application sans le mot de passe parents. Il s’agit d’une fonctionnalité unique. – Définition des plages horaires d’utilisation du Smartphone ou de la Tablette par l’enfant. – Blocage de l’accès aux parties sensibles de votre mobile ou tablette (photos, vidéos, configurations…). – Blocage de l’envoi de SMS ainsi que des appels téléphoniques sortants et entrants. – Blocage de l’accès au Google Play ainsi qu’à tous les téléchargements.
Sur Internet Xooloo propose un moteur de recherche sécurisé et s’apprête à lancer le premier réseau social pour enfants.
Dans l’actualité
Xooloo, start up Française déclarée (le 12/2/14) «Entreprise prometteuse et innovante» par British Telecom,remporte le 1e Prix du programme InfinityLab Tech
À travers le concours Infinity Labs, British Telecom a pour but de détecter les futures solutions qu’ils proposeront à leurs abonnés et d’accompagner le développement de start-ups prometteuses et innovantes. C’est l’appli Xooloo App Kids qui a permis à Xooloo de remporter le concours.
Au-delà de Xooloo App Kids, c’est l’ensemble des solutions Xooloo de contrôle parental qui a séduit les 5 membres du jury, composé de dirigeants de British Telecom, responsables des technologies de rupture et de l’innovation, du marketing consumer, de la technique et des réseaux.
Le programme TechHub & British Telecom Infinity Labs a été lancé par British Telecom, plus gros fournisseur de haut débit au Royaume-Uni avec 6,7 millions des clients, sous l’impulsion du Premier ministre britannique James Cameron, qui souhaite mettre en place un contexte favorable en Grande-Bretagne à l’accueil et au développement de start-ups.
Xooloo va DONC ouvrir un bureau à Londreset développer ses activités sur le marché anglo-saxon
En remportant ce concours, Xooloo va bénéficier de 6 mois de soutien de la part de British Télécom sur le plan de la R&D, de l’ingénierie, du marketing et du juridique. Xooloo pourra également installer ses bureaux gratuitement pendant 6 mois au sein de la Tech City, la pépinière des start-ups située à East London. « Nous sommes extrêmement fiers d’avoir remporté ce concours de très haut niveau ! Nos solutions ont séduit un jury particulièrement exigeant, à la recherche des solutions innovantes de demain qui répondront aux besoins des utilisateurs de téléphonie mobile et d’Internet. Notre appli Xooloo App Kids connaît déjà un énorme succès dans le monde entier, mais cette récompense va nous permettre de nous développer encore davantage, notamment sur le marché anglo-saxon », se réjouit Grégory Véret, Dirigeant de Xooloo.
Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission:
TALK 1 : KOLIBREE avec Thomas Serval
Thomas Serval est « serial entrepreneur »
Président cofondateur de Kolibree (créé en 2013)
Président fondateur de Flaminem (big data et assurance) (2013)
Président cofondateur de Radioline (créé en 2005)
Président fondateur de Baracoda (créé en 2001)
Président d’Aleph1, incubateur pour startup high tech à Paris (vient d’être lancé – 2014)
Membre du bureau du Comité Richelieu
Administrateur de Pacte PME
Il est aujourd’hui à la tête de à la tête Aleph1, « un accélérateur dédié aux objets communicants et au big data » dans lequel on retrouve Kolibree (dirigée par Loïc Cessot), une start-up qui développe une brosse à dents connectée présentée au CES 2014. Il est titulaire de plus de 15 brevets.
Kolibree va lancer son premier objet connecté : la brosse à dents
La brosse à dents Kolibree, reliée à une application dédiée, surveille de nombreux paramètres. Un capteur calcule la quantité de tartre après chaque brossage, indique à l’utilisateur si des zones ont été oubliées ou mal brossées…
Des modèles mathématiques permettent de repérer sa position dans la bouche, de mémoriser les dents brossées et pendant combien de temps. Elle est aussi capable de détecter la pression du brossage qui, si elle est trop forte, abîme les gencives. Ces données sont analysées par une application pour Smartphone qui les visualise de façon ludique. « Une interface de programmation (API) permettra même à n’importe quel développeur de proposer des jeux autour de notre produit », annonce Thomas Serval dans les Echos.
Le saviez-vous ?
Un enfant sur deux n’aime pas se laver les dents car le brossage est un moment ennuyeux.
Environ 30% seulement de la surface des dents sont correctement nettoyés lors d’un brossage classique.
Les français se lavent en moyenne 1,5 fois les dents par jour.* Les français ont dépensé en 2012 en moyenne plus de 150 euros en soins dentaires.
Ces chiffres ont été évalués à partir d’un sondage d’une population de 200 personnes interrogées en 2013 par Kolibree
Et maintenant ?
Cette brosse a été une au CES de Las Vegas 2014, Kolibree devenant le chouchou des médias internationaux.
Reste maintenant à lancer ce produit sur le marché. Prix estimé entre 120 et 160 euros. Pour financer sa production, Kolibree lance une campagne de financement participatif www.kolibree.com
Objectif : lancer la commercialisation de cette brosse à dents fin 2014 !
TALK 1 : DELAIR TECH | MICHAEL DELAGARDE – PRÉSIDENT
Sur un marché des drones civils en pleine effervescence depuis l’évolution de la réglementation aérienne française qui encadre leur utilisation, les acteurs cherchent à passer à la phase industrielle. C’est le cas du jeune fabricant Delair Tech, fondé en mars 2011 à Toulouse, qui vient de lever 3 millions d’euros auprès d’Andromède et de la société Parrot. L’identité des actionnaires a autant de valeur que les fonds apportés.
Le premier est le holding de la famille Hériard Dubreuil qui possède, via son groupe Rémy Cointreau, la marque de cognac Rémy Martin, déjà utilisatrice du drone de Delair-Tech pour l’inspection des vignes. Et c’est en outre la société américaine Flyterra, appartenant à un membre de la famille, qui va distribuer ses appareils aux Etats-Unis et au Canada, dans le cadre d’un accord de distribution exclusif signé en septembre dernier.
Quant à Parrot, qui prend une part minoritaire, l’entreprise domine déjà le secteur du drone grand public grâce son AR.Drone, un petit quadricoptère vendu à 500.000 exemplaires. Cette société fondée par Henri Seydoux a clairement affiché son intérêt pour le marché professionnel, en rachetant il y a déjà deux ans le fabricant de drones suisse SenseFly, puis en prenant également une part minoritaire dans Pix4D qui fournit un logiciel de cartographie développé pour ce secteur.
Leur premier drone : le DT18
Le DT-18, est le seul aujourd’hui à être certifié par la DGAC pour évoluer sans limite de distance dans l’espace aérien civil, hors de vue de l’opérateur. Il a déjà accompli plusieurs dizaines de missions d’inspection d’infrastructures, par exemple pour la SNCF, GDF Suez, ErDF, Veolia ou Telespazio.
Grâce à un système de caméra fixé à bord, l’engin peut assurer différentes missions telles que la surveillance de pipelines, lignes électriques, voies de chemin de fer ou encore exploitations agricoles. « L’usage du drone est beaucoup moins onéreux qu’un hélicoptère par exemple et il permet d’intervenir plus rapidement et plus précisément », explique Benjamin Benharrosh, co fondateur de Delair-Tech. Un argument de poids, qui a permis à Delair-Tech de lever 3 millions d’euros cet automne. De quoi financer la construction, à Toulouse, d’un atelier qui leur permettra de multiplier par quatre leur production de drones. Avec à la clef de nouveaux emplois pour compléter l’équipe actuelle de 20 personnes.
Le dernier né : le drone DT26 (8 kg) qui est plus résistant aux conditions météo que l’actuel DT18.
TALK 2 : VAYLON ET SA VOITURE QUI VOLE | JÉRÔME DAUFFY – PRÉSIDENT
La voiture volante made in France parée pour le décollage
Pegase (cheval volant de la mythologie grecque) est un projet un peu fou de buggy volant, qui pourrait être commercialisé dès 2015. Les premiers essais ont débuté et ses concepteurs vont intégrer la semaine prochaine le nouvel incubateur Paris Innovation Boucicaut. Avec sa voile de parapente orange vif et son hélice, le véhicule tout terrain Pegase ressemble à un ovni. Normal : ce buggy biplace est convertible en aéronef. C’est la première voiture française conçue pour voler !
Son poids à vide est de 300 kilos avec une charge utile de 160 à 250 kilos.
Le décollage pourra se faire sur une courte distance : jusqu’à 50 mètres environ.
Les vols se feront à basse altitude : pas plus de 3000 mètres.
Quant à sa vitesse de pointe, elle atteindra 100 kilomètres heures sur la route et 80 dans les airs.
Prêt pour le décollage ?
Les travaux ont débuté au mois de septembre 2011 et ont abouti à la construction d’un premier prototype à la fin de l’année dernière. Le produit rentre maintenant en phase de développement. Avec, enfin, les premiers tests sur le terrain.
Robuste et léger, l’engin est prioritairement destiné aux militaires et aux services d’assistance et de secours. L’idée étant de pouvoir se déplacer rapidement dans des zones sinistrées par des catastrophes naturelles ou des conflits armés. Reconnaissance, sauvetage, approche discrète sous voile, infiltration ou extraction, les usages sont multiples.
Tout fonctionne. Maintenant, on commence à peine les tests aériens. Nous en sommes encore au réglage de voile. Mais le premier décollage devrait avoir lieu d’ici quelques semaines. On essaye d’obtenir une autorisation de vol pour la base aérienne de Brétigny », nous confie Jérôme Dauffy.
Restera ensuite à faire homologuer le véhicule volant au niveau européen dans la catégorie ULM. « Ils nous reste encore un an de tests environ, avant de pouvoir commercialiser Pégase à l’horizon 2015 », souligne le Président de Vaylon.
Offrez-vous pour quelques euros, ces reproductions d’oeuvres d’art sur le support de votre choix pratiquement. Donc je vais sur votre site, je choisi dans votre catalogue, la photo, le tableau que je souhaite reproduire et ensuite, vous l’imprimer sur le support de mon choix.
Muzéo, spécialisé en images et en impression sur tout support, figure parmi les leaders du marché français dans le domaine de la reproduction d’oeuvres d’art. Avec un objectif : faire vivre les lieux avec les images. Muzéo est une agence iconographique qui multiplie les expertises liées aux images et à la décoration, aussi bien auprès des professionnels que du grand public. Professionnel, explorez le sitepro.muzeo.com qui propose un large éventail de supports sur-mesure : conception de paravent, réalisation d’un papier-peint, reproduction d’un détail d’une oeuvre sur mobilier…. Particulier, laissez libre court à vos envies en découvrant sur ce site toute la gamme de reproductions d’oeuvres d’art : de la reproduction de tableaux sur toile, à la photographie couleur. Chaque édition Muzéo est réalisée dans notre atelier parisien, alliant un savoir-faire artisanal d’exception à la garantie d’une qualité* irréprochable.
Extrait de leur site Internet.
Base de données de plus de 200 000 oeuvres d’art Fournisseurs d’images: la Réunion des Musées nationaux, La BNF, ou de grandes agences comme Bridgeman, Roger-Viollet ou Getty mais aussi créer de solides liens avec une grande sélection d’artistes contemporains.
8000 clients particuliers
Plus de 1000 clients professionnels dans plus de 20 pays (surtout Brésil, Etats-Unis, Royaume-Uni)
Plus de 250 projets auprès des professionnels par an (croissance organique de +20% par an)
Eric Angiboust, vous avez repris cette entreprise en 2010. Auparavant, vous étiez directeur du développement de la Fnac. L’entreprise a été créée à Lyon en 2004 … mais bon ça n’allait pas très fort
Aujourd’hui son :
CA: 3,2 millions € (le CA progresse de 20% par an depuis la reprise en 2010)
Effectif: 30
Le meilleur de l’art, Eric Angiboust, en a fait son quotidien. Après une carrière au top niveau dans la grande distribution, il cherche une entreprise à reprendre et « tombe » sur Muzéo. Les deux fondateurs de cet atelier parisien spécialiste de la décoration et de l’encadrement de reproductions d’oeuvres d’art ont jeté les bases d’une entreprise de démocratisation de la culture. Eric Angiboust en prend la majorité et la présidence, et les aide à se structurer. « C’était déjà un modèle fantastique et il présentait trois axes d’avenir que nous avons développés, la valorisation du patrimoine culturel, les métiers d’art et les nouvelles technologies », s’enthousiasme Eric Angiboust.
Et cette reprise vous a valu – TROPHÉE DE LA REPRISE 2014 remis lors du 21ème Salon des Entrepreneurs – satisfait j’imagine, parce que ce n’est jamais gagné quand on reprend une entreprise en difficulté ?
Parlons de votre actualité, une nouvelle levé de fonds de 459 000 euros. Vous aviez déjà lever 300 000 euros en 2012 pour lancer le service B to C. Cette nouvelle levée de fonds qui permettra à Muzéo de pousser son ambition afin de devenir le leader de la vente de reproduction d’art en ligne. Avec une volonté de développement à l’international.
→ TALK 4 : ALLTRICKS, avec Gary Anssens, président fondateur
Date de création : 2008
Lieu : Maurepas (78)
CA : 20 millions
Effectif : 45
120 000 clients dans toute l’Europe
200 000 commandes en 2013
Gary Anssens, fondateur d’Alltricks, est un ancien champion de VTT. Il y a quelques années, il est victime d’un accident grave, qui endommage sa colonne vertébrale. Après avoir passé 1 an à l’hôpital, il décide de devenir chef d’entreprise: « Mon accident est la meilleure chose qui me soit arrivée » dit-il.
Le marché global du vélo est estimé à 1,3 milliard d’euros, la vente en ligne représenterait 10% de ce marché. Mais les distributeurs et les acteurs de la vente au détail semblent l’avoir déserté, à voir la croissance rapide du pure player Alltricks. En deux ans, le site a décuplé son chiffre d’affaires: 3 millions d’euros en 2011, 20 millions d’euros annoncé en 2013. Avec un panier moyen de 100 euros en moyenne, le site bénéficie d’un fort repeat business, notamment sur le ré-achat de pièces détachées: « Nous observons sur ces produits des taux supérieurs à la moyenne », indique Gary Anssens, le jeune patron d’Alltricks.
ACTUALITÉ : Janvier 2014 – Levée de fonds 2,9 M d’€ (au total presque 5 millions € levés depuis la création)
La jeune société Alltricks, créée par Gary Anssens en 2008, annonce ce jour une levée de fonds de 2,9 millions d’euros auprès dePartech Ventures, Fifadev.eco, Family Office Halley, Financière de la Gommerie et Atafoto pour l’accompagner dans son développement ambitieux.
«Nous connaissons une croissance continue. Il faut donc constamment investir dans les outils et processus pour accueillir plus de clients tout en augmentant la qualité du service. » explique Gary Anssens, PDG d’Alltricks.
Jean-Marc Patouillaud, Associé Gérant de Partech Ventures, renchérit : « La réussite de Alltricks démontre une fois de plus l’énorme place à prendre par les acteurs du commerce en ligne dans les marchés désertés ou mal servis par la distribution traditionnelle. La clé du succès réside dans l’adoption des meilleurs outils marketing et logistique ainsi que dans l’obsession de la qualité de service ».
Le jeune entrepreneur trentenaire ajoute : « Cette levée de fonds est l’occasion pour nous d’amorcer réellement notre internationalisation en 2014. Une dizaine de pays est déjà ciblée et nous prévoyons tous les moyens nécessaires pour nous assurer une présence rapide. Nous sommes ravis d’avancer une nouvelle fois avec Partech qui nous accompagne depuis 2 ans dans notre croissance et d’accueillir de nouveaux investisseurs qui croient aussi fort que nous dans cette formidable aventure ! » .
Alltricks, qui avait annoncé en décembre dernier un partenariat d’envergure avec le groupe Amaury Sport Organisation en tant que « e-shop officiel » en support des événements phares du groupe dans l’univers du vélo – et notamment le Tour de France-, prouve donc à nouveau sa légitimé et sa place de numéro 1 sur le marché.
OBJECTIFS
La société a pour objectif, cette année, d’atteindre un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros dont 20% sont dédiés à l’international.
Avec 200 000 commandes comptabilisées en 2013 et une augmentation constante des demandes, la start-up envisage d’agrandir son équipe avec le recrutement de 15 personnes. Gary Anssens indique : « Cette augmentation considérable des commandes ouvre des portes à la création de nouveaux postes notamment sur la chaîne logistique. Nous travaillons par ailleurs à l’internalisation du service informatique et marketing. ».
La start-up prévoit par ailleurs de développer une application mobile dédiée, qui proposera aux passionnés de vélo des tutoriels de réparation, et l’opportunité de pushercertainsproduits. Sur le site, des modules communautaires plus orientés sur le contenu et les conseils, vont être implémentés. Un modèle cher à Oscaro, devenu numéro 1 mondial des pièces auto, qui a réalisé 230 millions d’euros de CA en 2013. (Frenchweb)
Internationalisation : Alltricks veut désormais grandir et se renforcer sur le marché européen, où la startup revendique 120 000 clients: » On assiste à un effondrement de la représentation des commerces de détail. En dehors de la Grande-Bretagne, la concurrence en Europe est peu agressive. Il y a une opportunité à saisir sur le online et le offline », précise Jean-Marc Patouillaud, managing partner chez Partech.
Alltricks va donc bel et bien se lancer à l’assaut du marché européen dans une dizaine de pays, en commençant par la Belgique, l’Allemagne, le Portugal, l’Italie, l’Espagne. La start-up prévoit pour cela de recruter des experts bilingues ou natifs dans leur langue, qui vont interagir avec des partenaires implantés en local.
MYFEELBACK, LE LOGICIEL QUI CONCURRENCE LES INSTITUTS DE SONDAGE
Plus besoin d’attendre des jours et des jours avant d’obtenir l’analyse d’une enquête de satisfaction. «Après le CNRS, Orange ou E. Leclerc, nous travaillons aujourd’hui avec la SNCF pour évaluer la satisfaction des usagers sur différents services », explique Aurore Beugniez, directrice associée de MyFeelBack. Cette jeune société toulousaine propose aux entreprises un logiciel pour capter en multicanal (téléphone, tablette, PC, papier) des retours clients puis les analyser en temps réel : baromètre de satisfaction, enquête de produit, statistiques… « MyFeelBack permet d’économiser plusieurs milliers d’euros par rapport à un institut de sondage, assure Aurore Beugniez. Notre solution est très rapide à mettre en oeuvre. Elle permet à l’entreprise de se baser sur des rapports statistiques issus de données terrain avant de prendre une décision stratégique ». La société a aussi choisi un modèle économique innovant en se rémunérant à la performance, c’est-à-dire au nombre de retours client. Créée en 2011, l’entreprise compte sept salariés et « connaît déjà une forte croissance », assure Aurore Beugniez. « Notre logiciel est distribué aux États-Unis et nous prévoyons l’ouverture d’un bureau à New York. »
HISTORIQUE
« L’idée est née après avoir été confrontée à un VéloToulouse cassé sans aucun moyen de le signaler. Il y avait un véritable besoin de faire remonter l’information », explique Aurore Beugniez. L’équipe de MyFeelBack avait déjà fait le constat qu’il n’existait pas de solutions simples à destination des entreprises pour utiliser le potentiel des smartphones. En décembre 2011, après que le projet MyFeelBack a été primé lors du Startup Weekend de Toulouse, l’entreprise se lance en proposant un service qui permet aux entreprises de réintégrer les compétences d’écoute clients au sein de l’entreprise. Aurore Beugniez fait partie de l’aventure avec Stéphane Contrepois et Julien Hourregue. À 25 ans, elle est aujourd’hui directrice associée avec un rôle de développement commercial et marketing. MyFeelBack compte aujourd’hui une soixantaine de clients grands comptes à qui elle propose un service d’acquisition de données en direct avec une analyse en temps réel grâce à la géolocalisation.
A propos de l’entreprise :
« Comme notre logiciel répond à une problématique, nous sommes en forte croissance », indique Aurore Beugniez. Créée en décembre 2011, MyFeelBack propose aujourd’hui des solutions innovantes pour les entreprises en matière de relation clients. L’entreprise compte plus d’une soixantaine de grands comptes qui avaient l’habitude de faire des enquêtes de satisfaction dans son portefeuille clients (Natixis, Leclerc, CNRS, Orange, CCI Midi-Pyrénées, CCI Toulouse). Les grands comptes font une économie sur le volume. Gaz de Bordeaux par exemple a économisé plusieurs milliers d’euros avec la solution MyFeelBack par rapport à un call center. « Dans les enquêtes de satisfaction, le coût d’un sondé peut monter jusqu’à 20 €. Notre solution est beaucoup plus abordable. » Avec MyFeelBack, « les entreprises sont autonomes. Notre solution permet d’être rapide. En 20 minutes, une entreprise peur créer un dispositif. Il n’y a pas besoin de compétences clients. L’entreprise reçoit des rapports statistiques qui conduisent à une décision marketing. » Le modèle économique est également très innovant puisque la société se rémunère à la performance. À chaque retour pour une entreprise, MyFeelBack reçoit une somme (coût unitaire). La suite ici
MyFeelBack, logiciel SaaS, permet aux entreprises de créer, cibler et analyser des campagnes d’acquisition de données clients via smartphone, tablette et PC sans aucune connaissance technique. L’analyse des feedbacks reçus par le moteur d’analyse statistique est instantanée. Connaître l’avis et les attentes de vos clients n’a jamais été aussi simple !
→BUZCARD avec Yoram Moyal
buzcard.fr invente la carte de visite éternelle. En scannant -avec son mobile- le QR code qui est imprimé au dos d’une carte forever, on accède à toutes les coordonnées de son possesseur, constamment mises à jour.
Activité : cartes de visite actualisables avec QR code au verso qui renvoie constamment vers des coordonnées à jour.
Date de création : 2010
Lieu : Boulogne Billancourt
CA : NC
Effectif : 3
Prix : abonnement annuel : 50 € les 100 cartes – 100 € les 500
Clients : BNP, Orange, le Medef, Total, la DCGCIS (Bercy)
« En 2012 nous avions mis des mois pour séduire le MEDEF, Total, Orange et Bercy. Fin 2013, bien moins de temps pour Pages Jaunes, EDF et Vente-Privée… Buzcard a enfin l’oreille de grands groupes… et veut offrir aux 20-30 start-ups les plus prometteuses de France l’opportunité de pitcher devant des dizaines de directeurs achats, que réunira l’Observatoire Com Media. »
Juillet 2013 – 1ère levée de fonds. Buzcard a levé 260 000 euros en moins de 3 jours sur Anaxago ! (en savoir plus)
Après avoir levé 260 000 euros,Buzcard a lancé une nouvelle campagne sur Kisskissbankbank. La start-up en est déjà à 140% de son objectif : 5 940 euros récoltés auprès de 85 soutiens, sur un objectif de 4 200 euros. En échange de la pré-commande : une carte de visite « ultime », le nouveau concept de Buzcard. Grâce à un QR Code, la carte de visite en PVC peut servir à tout moment comme carte de secours : le code renvoie vers la carte de visite online de son possesseur, une page web mobile réactualisable. « Un simple scan avec un smartphone équipé d’un lecteur de QR code et on récupère un contact qui se mettra automatiquement à jour dans son carnet d’adresses. » Visuel, graphisme et police de la carte sont personnalisables.
→ATTRACTIVE WORLD avec Ludovic Huraux
Activité : site de rencontre avec sélection à l’entrée
Date de création : 2007 (Ludovic avait alors 24 ans)
CA : NC
Effectif : une vingtaine
Présent en France, Belgique Wallonne, Suisse Romande et Luxembourg.
Attractive World a levé en tout 5,3 millions d’euros (5 levées de fonds) auprès de 80 actionnaires qui ont mis un ticket compris entre 20 000 et 300 000 euros.
Aujourd’hui
– Attractive World vient de dépasser les 1,5 millions de candidatures pour un peu plus de 500 000 membres acceptés
– Plus d’une centaine d’événements sont organisés tous les mois
– Début janvier, nous avons lancé une nouvelle campagne TV. Une des particularités est que les hommes et les femmes que vous voyez dans le spot sont des membres du site.
Attractive World se positionne sur le segment haut de gamme de la rencontre Web, comme le montrent ses tarifs. « Nous nous destinons davantage aux utilisateurs de type urbain cherchant une relation sérieuse, ce qui explique pourquoi nous enregistrons davantage de femmes que d’hommes », explique Ludovic Huraux, PDG et fondateur. Le site fut le premier à fonctionner selon un principe de sélection à l’entrée. A la différence de ses concurrents, Attractive World impose ainsi aux postulants de se faire coopter par la communauté de membres avant de pouvoir l’intégrer, ce qui renforce son côté élitiste. La photo est obligatoire et un long questionnaire est à remplir avant d’enclencher le processus d’inscription. « Seulement 30 % des candidats sont retenus en tant que membres. L’objectif n’est pas d’avoir le plus grand nombre d’utilisateurs, mais des utilisateurs en affinité », justifie le jeune PDG. (…)
Stratégie
En 2011, le groupe, qui a réinvesti l’intégralité des bénéfices dans son développement, a opéré une levée de fonds de 2,7 millions d’euros auprès d’investisseurs privés. « Nous avions besoin d’investir massivement en pubs télé. Cet argent a permis de financer une grosse campagne de communication. Même si c’est cher, cela représentait un fort enjeu en termes de notoriété », relate Ludovic Huraux. S’il n’est pas divulgué, le chiffre d’affaires a été multiplié par dix en trois ans. Attractive World ne projette pas de se démocratiser outre mesure, pour rester cohérent avec sa politique d’origine. Une duplication du modèle dans les pays anglosaxons est à l’étude, mais « pas pour voir le jour à court terme », selon le fondateur. En attendant, Attractive World cherche à améliorer ses services événementiels en multipliant les partenariats. Par exemple, à l’occasion de la Saint-Valentin, le site organise un cocktail dînatoire en collaboration avec Universal Music.
Politique sociale
« Une équipe de 20 personnes, avec peu de turnover, dans laquelle on ne met pas en avant le lien hiérarchique et où les responsabilités de chacun augmentent avec le taux de croissance » : voilà comment Ludovic Huraux décrit la politique sociale du groupe. Les collaborateurs ont un intéressement au capital, c’est-à-dire qu’ils se voient offrir des actions gratuites. La politique salariale de l’entreprise est décrite comme attractive. « Pour une PME comme la nôtre, il vaut mieux bien payer ses collaborateurs plutôt que de les voir partir, ce qui impliquerait des coûts de recrutement », admet Ludovic Huraux.
Comment vous est venue l’idée d’Attractive World ?
A l’époque, le marché de la rencontre amoureuse était trusté par le géant Meetic, qui était déjà coté en bourse. Je me suis dit que le marché allait forcément finir par se segmenter en fonction des attentes et des styles de vie des gens. L’idée d’Attractive World est de proposer un service plus haut de gamme avec une sélection des membres à l’entrée, pour créer la confiance. Via un formulaire d’inscription envoyé par le célibataire souhaitant intégrer la communauté, les membres d’Attractive World peuvent décider ou non de le faire entrer. Il n’y a qu’environ un tiers des demandes qui sont retenues. Autre élément de différenciation : nous proposons aux membres des évènements dans la vie réelle.
→QUELLE ENERGIE.FR avec Antoine Chatelain
Activité : QuelleEnergie.fr est un service Internet de conseil en économies d’énergie indépendant, gratuit et personnalisé, qui aide les propriétaires de maison à réussir leurs projets de rénovation énergétique (isolation, changement de système de chauffage, production photovoltaïque).
→Le site propose aux particuliers un diagnostic énergétique complet du logement, en ligne et gratuit, et une mise en relation ad hoc avec des artisans certifiés de leur région.
« Grâce à un simulateur développé par notre équipe d’ingénieurs et agréé par l’ADEME, le particulier obtient directement sur Internet un bilan énergétique de sa maison, des conseils (par exemple vérifier de visu l’état du contacteur modulaire de son système de chauffage) et des préconisations de travaux pour réduire ses dépenses d’énergie (Isolation, Changement de chauffage, Installation d’énergies renouvelables). S’il le souhaite il peut ensuite rencontrer des installateurs certifiés pour obtenir des devis et faire réaliser les travaux ».
Date de création : 2008
Lieu : Paris
CA : NC / Société en croissance de 100%/an et rentable
– 4% du marché (installation de chauffage, isolation, énergies renouvelables) est passé par Quelle Energie en 2013, soit 30.000 maisons rénovées.
– En 2014, nous poursuivons la croissance avec +40% de CA et nous allons passer de 45 à 55 salariés (franchissement du seuil fatidique des 50).
– Nous sortons en février le simulateur « Aides et subventions » 100% à jour. Il vous permettra de connaître le montant exact des aides possibles pour vos travaux. Un outil indispensable pour vous y retrouver dans le millefeuille des aides fiscales pour les travaux énergétiques (Crédit d’impôt, Prime Hollande de 1.350 et 1.500€, Eco-Prêt taux zéro, Aide de l’ANAH…)
SUR LE MODÈLE ÉCONOMIQUE DE QUELLE ENERGIE.FR
Notre modèle est 100% gratuit pour l’utilisateur et repose sur la vente de prospects ou de « leads qualifiés » aux professionnels. C’est un modèle économique très puissant parce qu’il nous permet de proposer gratuitement une offre excellente aux particuliers et donc d’attirer une forte audience sur notre site. Les installateurs trouvent une valeur en recevant des particuliers bien conseillés et mûrs pour l’achat, nous leur facturons une partie de cette valeur. Le modèle est vertueux pour tout le monde.
SON POINT DE VUE SUR LE PACTE DE RESPONSABILITÉ DES ENTREPRISES
– La 1ère fois que mon expert comptable m’a expliqué qu’en France, le coût total d’un salaire est 2 fois le salaire net, j’ai cru à une blague.
Oui, le coût du travail est un vrai sujet, et pas uniquement pour les patrons. Les français voient sur leur fiche de paye que sur 100 de salaire brut ils ne toucheront que 78, mais ignorent que, en plus des 22 de différence, l’entreprise rajoutera 45 à 50 qui iront dans les caisses de l’URSSAF, de Pole Emploi et des caisses de retraite, auxquelles s’ajouteront encore d’autres taxes: taxe d’apprentissage, taxe sur la formation professionnelle. Au final les services de l’état encaisseront autant que le salarié lui-même (!!)
– La conséquence sur l’emploi est directe. Cette année nous avons prévu de passer de 45 à 55 salariés, soit 10 nouveaux emplois. Une nouvelle réduction de charges me donnerait les moyens d’ en créer plus: pour un impact équivalent au Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi, qui a réduit nos charges sur salaires de 2%, j’estime que nous créerions 12 emplois au lieu de 10, soit 20% d’emplois créés supplémentaires. Le même mécanisme pour l’ensemble des PME françaises aurait un impact fort et durable sur la courbe du chômage.
Bilan: Je soutiens l’initiative de François Hollande, dans une PME en croissance il y a toujours des postes qu’on aimerait créer mais on attend simplement d’avoir l’argent pour le faire. Si le pacte de responsabilité se concrétise, je m’engage , et des milliers d’autres patrons de PME le feront; ce qui aidera notre Président à tenir sa promesse d’inversion de la courbe du chômage.
TALK 4 : HELITE |Avec son airbag mobile, Helite équipe les skieurs cross français à Sotchi.
Pour écouter, réécouter et/ou télécharger l’émission :
→ HELITE, avec Gérard Thévenot, président
Les jeux olympiques de Sotchi démarrent le 7 février prochain. Focus sur Sodimas (talk 3) et Hélite, PME françaises boostées par les JO.
HELITE conçoit, développe et fabrique des systèmes airbags nomades avec 2 marchés principaux : la protection des motards et des cavaliers.
Lieu : Fontaine les Dijon Date de création : 24 avril 2002 CA: 1,4 million € Effectif: 12
Les airbags HELITE sont vendus sous forme de gilets à porter par-dessus l’équipement habituel mais aussi intégrés dans des vestes adaptées à l’usage de la pratique.
L’airbag se déclenche en 100 ms en cas de chute avec 2 rôles principaux : l’absorption et la dissipation d’énergie du choc via l’écrasement de la chambre à air et le maintien et la rigidification des zones vitales du corps.
Le système a nécessité 4 ans de développement et 5 brevets. En partant des statistiques d’accidentologie de l’ONSR et s’appuyant sur l’analyse de traumatologues pour déterminer les lésions les plus graves et la manière de les réduire, il est apparu de que 4 zones du corps humain nécessitent une protection importante : le thorax, le dos, l’abdomen et le cou.
La technologie combine 3 domaines distincts : l’électronique pour la détection, la mécanique pour l’analyse des chutes, la mécanique des fluides pour le gonflage et les textiles techniques.
Gérard Thévenot, président, est un serial entrepreneur doublé d’un sportif de talent. Cet ingénieur est à l’origine de 6 sociétés dont 2 créées à l’international.
« Depuis 2 ans l’entreprise développe un système airbag en partenariat avec la fédération française de ski cross en vue d’équiper les athlètes pour les JO de Sotchi en Février 2014. « Cette discipline en plein boom, dans la veine du « ski bosse », dont le côté acrobatique plait de plus en plus et génère de l’audimat, entraine de sérieux risques ». En 2010, la fédération du « ski cross » a contacté le fondateur d’Helite, qui reconnaît être un « savoyard skieur dans l’âme ». Le projet a été réalisé en collaboration avec le médecin de l’équipe de France, son entraîneur, et les équipes techniques d’Helite, afin de « recueillir le maximum de données avant de développer le système d’airbag et son algorithme ». « D’un point de vue sportif, on espère que ceux qu’on équipe ne vont pas tomber, admet Pierre-François Tissot. Mais du point de vue de l’économie de l’entreprise, on espère quelques chutes et donc quelques activations des airbags! » – Source: BFM
Pour écouter, réécouter et/ou télécharger l’émission :
→ SOCIAL MOOV, avec Véronique Bergeot (Directrice Générale-Fondatrice) et Tristan Ougier (directeur commercial)
Social Moov est le spécialiste français de l’achat média sur les réseaux sociaux. Sa technologie innovante permet aux annonceurs d’optimiser leurs campagnes publicitaires sur les réseaux sociaux. Certifiée « Preferred Marketing Developer » par Facebook et Twitter Ads
Date de création : 2011
Lieu : Paris
CA : 4 millions € en 2013 (100% de croissance par rapport à 2012)
Effectifs : 40
Bureau à Londres
Plus de 200 clients à travers le monde
Social Moov vient récemment de signer des contrats en Allemagne, en Italie, en Israël, en Espagne et aux Etats-Unis notamment.
Certifié Preferred Marketing Developper (PMD) par Facebook depuis 2011, Social Moov, spécialiste français de l’achat média sur les réseaux sociaux, a lancé sa plateforme de Twitter ads en novembre dernier. Dans ce cadre, la société figure « parmi les 13 sociétés dans le monde reconnues comme partenaires de l’API publicitaire de Twitter », explique-t-elle. Elle est ainsi « à ce jour la première société siégeant européenne partenaire de l’API publicitaire de Twitter », souligne Social Moov qui a intégré une série de nouveaux outils spécifiquement dédiés au site de micro-blogging (A/B testing, clusters de « Twitter handles », suivi en temps réel des campagnes…). (Source: CBNews)
A L’ORIGINE…
Chez Social Moov, on est tombé dans la marmite pleine de technos depuis plusieurs années, et ce pour la bonne cause : gagner des sous. Editeurs de site comme Shopping Actu, Véronique et ses copains se sont rendu compte qu’en étant plutôt malins, ils étaient capables d’optimiser leur référencement sur Google et de le rentabiliser. En effet, l’internaute Roger cherchait sur Google “Boule de Caravane”, le site de Véronique ressortait en premier dans les résultats de recherche, Roger visitait Shopping Actu à la page des boules de caravane puis en repartait vers le site leader bouledecaravane.com. Entre temps, Véronique gagnait des sous en tant qu’intermédiaire (affilié).
Prendre la vague Facebook
Et voilà que décolle Facebook en 2010. Véronique et son équipe se disent alors qu’il y a probablement quelque chose à faire de ce côté-là. La concurrence sur Facebook est encore faible, les coûts au clic sont bas, les marges importantes et voilà comment Social Moov se crée. L’activité d’éditeur est mise de côté et en avant la technologie, puisque l’idée est désormais d’optimiser des achats pour des annonceurs. Social Moov devient ainsi le troisième acheteur média sur Facebook en France en 2010 et on parle déjà de plusieurs millions d’euros. (La suite sur Ratecard)
–>Vincent Damien rejoint le board de Social Moov
Il avait été recruté par Facebook sur simple candidature. Damien Vincent y a passé 4 ans et demi ans en charge des activités commerciales en France. Après de bons et loyaux services au sein du géant des réseaux sociaux, Damien Vincent a préféré reprendre une autre vie, celle des startups.
En marge de ses missions de consulting pour différentes sociétés, Damien Vincent vient de rejoindre le board de Social Moov, une startup spécialisée dans l’achat d’espaces publicitaires sur les réseaux sociaux… et surtout sur Facebook. Social Moov, qui est par ailleurs certifiée « Preferred Marketing Developer » (PMD) depuis 2011. Pas étonnant donc pour le jeune directeur commercial de prêter un coup de main à l’équipe de Social Moov : » Je vais conseiller la société sur la stratégie et le commercial ».On devine aisément que le contact avec les équipes n’est pas récent, vu l’approche business de cette startup basée à Londres et à Paris : « On se connaissait déjà. Quand j’ai pris la décision de quitter Facebook, nous avions évoqué différentes pistes, fin 2013. Ils ont une place importante sur le marché français. Ils ont une capacité à être très agile, j’ai donc décidé de les rejoindre ». Source FrenchWeb
–>Le saviez-vous ?
Pour 43% des annonceurs, le social media c’est avant tout Facebook tandis que 19% privilégient Twitter et 10% LinkedIn.
Selon une étude de l’agence smart&geek, réalisée auprès de 120 annonceurs avec Limelight Consulting, 40% des sondés estiment que le social media occupe une place centrale dans leur stratégie de communication. Cette proportion est de 32% chez les décideurs (DG, directeurs marketing et communication). Elle est de 52% chez les annonceurs des secteurs Culture, Médias, Loisirs et Tourisme. De plus, 50% des annonceurs interrogés considèrent que le social media est une « alternative anti-crise » dans leur stratégie de communication. 45% y investissent moins de 50 000 euros par an et 29% plus de 150 000 euros.
Pour 43%, le social media c’est avant tout Facebook tandis que 19% privilégient Twitter, 10% LinkedIn, 8% Instagram et 6% Pinterest. Les annonceurs utilisent d’abord le social media pour optimiser la notoriété de leurs marques (92%) et développer leur communauté (88%), avant de générer du trafic sur leur site (77%), fidéliser leurs clients (76%) et favoriser l’obtention de nouveaux clients (68%). Le principal frein est la difficulté à mesurer le ROI (73%) mais aussi la difficulté à convaincre les décisionnaires de l’entreprise (66%). 64% s’accordent à dire qu’il faut une meilleure intégration du social media dans la stratégie de communication et 49% une meilleure analyse des attentes de la cible pour optimiser l’efficacité de ce canal.
Enfin, un tiers des entreprises interrogées (33%) ont déjà intégré une approche gaming à leurs pratiques social media. Cette enquête online a été réalisée en octobre par Limelight Consulting auprès de 120 annonceurs (DG, directeurs marketing, directeurs communication, responsables digitaux). Source Journal du Net 26/11/13
–> Pourquoi Facebook ?
Les réseaux sociaux peuvent être un véritable levier e-marketing pour les entreprises et start-up qui souhaitent communiquer sur leurs produits et leurs actions.
Et pourtant, un grand nombre d’entreprises n’accordent qu’une faible attention à leur page Facebook. Alors que Facebook réunit près de la moitié des internautes du monde entier, il serait dommage de ne pas bénéficier de cet impressionnant vivier. Cependant, il est important de garder à l’esprit que parmi l’ensemble des utilisateurs se trouvent un grand nombre de « fantômes », c’est à dire des comptes totalement inactifs … Phénomène à nuancer avec les dernières statistiques relatives aux comportements des fans : 51% des consommateurs qui aiment une marque sur Facebook achètent plus facilement ses produits, et 56% d’entre eux recommandent plus aisément une marque lorsqu’ils sont fans de celle-ci sur le réseau social.
Il est donc indéniable avec un nombre aussi important d’utilisateurs, que Facebook peut être un excellent moyen de mettre en place de nouvelles campagnes de publicité. Selon Serge Roukine, auteur du livre « Réussir son marketing Web » (19 Editions), Facebook touche principalement des internautes venus chercher du lien social et du divertissement, il est donc nécessaire de tenir en compte les « normes » du réseau afin de réaliser une campagne réussie. Réaliser une campagne Facebook demande du temps et savoir-faire afin cibler efficacement de potentiels acheteurs. Source MyJobCompany
–> Facebook sur le déclin ?
Pour chaque étude qui parle du désintérêt des jeunes pour Facebook, une autre démontre sa suprématie. Difficile donc de savoir quel sera l’avenir du réseau social. Mais pour deux chercheurs de l’université de Princeton, Facebook se dirige vers une mort certaine. C’est la conclusion de leur étude publiée le 17 janvier, qui applique le modèle de prolifération des épidémies aux réseaux sociaux.
En résumé, les utilisateurs de Facebook vont perdre leur intérêt pour le support lorsque leurs propres contacts vont également s’en lasser. « Les idées sont comme une épidémie : elles apparaissent, se répandent, infectent la population à son contact, et finissent par disparaître », explique l’étude.
Les chercheurs se sont appuyés sur les requêtes faites sur Google Trends. Pour comparer, ils ont utilisé le même modèle sur MySpace. Ce réseau social s’est effectivement étiolé : lancé en 2003, il est racheté par le groupe de Rupert Murdoch en 2005 pour 580 millions de dollars, avant d’être cédé en 2011 pour 35 millions de dollars.
Ainsi, l’avenir serait sombre pour Facebook. « Facebook va subir un déclin rapide ces prochaines années, perdant 80% de sa base d’utilisateurs entre 2015 et 2017 », écrivent les chercheurs. Selon eux, Facebook a atteint son pic de popularité en 2012. Si leur modèle épidémiologique est correct, le ralentissement va commencer cette année et le réseau social aura perdu 20% de sa base d’utilisateurs en décembre 2014.
Cependant, plusieurs voix se sont élevées pour dire que les conclusions des chercheurs de Princeton sont biaisées. Comme l’écrit Eric Markowitz sur le site Vocativ.com, « les auteurs font partie du département de génie mécanique et aérospatial – qui n’est pas spécialement connu pour ses études sur les réseaux sociaux. Et arXiv, le journal dans lequel apparaît l’étude, n’est pas évalué par un comité de lecture [c’est-à-dire non revu par les pairs, NDLR] ».
« Aujourd’hui, la moitié des utilisateurs se connectent sur Facebook avec leur appareil mobile, depuis l’application dédiée. Autrement dit, la recherche par Google Trends n’est pas représentative des modes d’utilisation de Facebook », argumente aussi Slate.fr.
Quoiqu’il en soit, il est certain que les populations les plus jeunes se tournent vers d’autres réseaux sociaux : Tumblr, Twitter, mais surtout surles applis WeChat ou Line, ainsi que Snapchat.
Un problème dont Facebook a conscience. Dans son rapport annuel, le réseau social se rend à l’évidence : « Certains de [ses] utilisateurs, particulièrement les jeunes, se dirigent vers d’autres produits et services, parfois utilisés comme substituts. »
Peut-être tient-on là l’explication du changement de stratégie de Facebook. Non seulement l’entreprise de Mark Zuckeberg perfectionne ses applis Instagram et Messenger, mais elle développe aussi sa fonction de média. Le réseau social aura