Résumés Business Club de France

Le nouveau business club de France !

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Nous avons créé le 1er BlogCast (contraction des mots Blog et Podcast) des TPE-PME de France, nous avons aussi créer une émission de télévision actuellement diffusée sur 23 TV locales en TNT en France. Parce que nous voulons toujours encourager et mettre en avant les entreprises qui font bouger nos territoires et qui font bouger la France à leur manière, nous avons créé un nouveau média : podcasts natifs audio, émission de TV…. et toujours présent sur les réseaux sociaux !  Et tout est accessible ici : www.businessclubdefrance.biz

On vous attend !

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Et maintenant ? On repart…

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Comme vous le savez, l’émission Business Club de France s’est arrêtée sur BFM Business Radio en ce mois de juillet 2018, mais nous n’allons pas nous arrêter en si bon chemin. 

Après avoir reçu, en 10 ans, pas moins de 3500 dirigeants d’entreprise, après avoir trouvé une solution à plus de 200 entrepreneurs en difficulté avec le concours de la Médiation Nationale des Entreprises, après avoir gagné votre confiance sur nos réseaux sociaux et sur ce blog, et, enfin, après avoir créer une communauté importante d’entrepreneurs de toute la France, nous n’allons pas tirer le rideau.

Cet été, nous allons donc :

  • Refondre totalement ce blog, on ne se contentera pas de lui donner un coup de peinture, nous allons en faire  un site d’information destiné aux TPE/PME.
  • Ce site proposera une version digitale et repensée du Business Club de France
  • Nous publierons également une newsletter quotidienne
  • Et nous vous proposerons beaucoup d’autres nouveautés dans cette nouvelle plate forme, qui ne sera pas un site de plus, mais un site utile, actualisé et.. pensé autrement…

À très vite ! Bel été d’ici là ! 

 

Toute l’équipe.

Voilà, c’est fini… ADIEU Business Club de France.

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Pour nous c’est fini… Mais on reviendra… Ici ou ailleurs. On garde le contact.

→On vous raconte tout dans les prochains jours !


MERCI – MERCI – MERCI

FIN


Avant de partir … Un coup de coeur…

An around-the-world time lapse journey celebrating our Sacred Earth. Six years in the making… seven continents… 24 countries.

Photographed & Edited by Sean F. White seanwhite.net
Original score by Roy Milner roymilner.com

Full details and locations shot-by-shot:
TERRA-SACRA.com


Le week-end du 28 et 29 juillet 2018 : Rediffusion de l’émission spéciale : Les Big Boss 2018 s’installent dans le Business Club de France …

Big Boss Officiel

 

 

 

 

La toute dernière émission du Business Club de France, en exclusivité sur ce blog !

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the endPour la toute dernière émission du Business Club de France (nous serons en rediffusion dès le week-end prochain) nous vous proposons cette semaine, une émission totalement inédite. Alors plutôt que d’attendre la diffusion sur BFM Business Radio, ce samedi 21/7 à 7h et ce dimanche 22/7 à 18h (changement d’horaire le dimanche) nous VOUS PROPOSONS – EN EXCLUSIVITÉ – de l’écouter, tout de suite, sur ce blog ! On vous raconte la suite, très vite ! 

 


MERCI – MERCI – MERCI – MERCI  – MERCI 


Au sommaire : 

Talk 1 : KLAXOON, la start-up qui révolutionne les réunions en entreprise,  vient de lever 43 millions d’euros ! 

Talk 2 : CLICK AND BOAT : La location de bateau en toute simplicité !

Talk 3 : ON OFF TELECOM : le sportif Taïg Khris révolutionne les télécoms

Talk 4 : MÉDIATEUR DES ENTREPRISES : la toute dernière avec Pierre Pelouzet


TALK 3 & 4

Talk 3 : ON OFF TELECOM – TAÏG KHRIS

Talk 4 : MÉDIATEUR DES ENTREPRISES : la toute dernière avec Pierre Pelouzet

Écouter l’émission en exclusivité :

Talk 3 : ON OFF TELECOM – TAÏG KHRIS

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Taïg Khris est un sportif « extrême »  : 75 victoires et 109 podiums atteints, auxquels s’ajoutent de multiples records du monde. On lui doit notamment le saut  de la Tour Eiffel

Mais le sportif est devenu aujourd’hui un chef d’entreprise. Il a fondé ON OFF TELECOM

OnOff a développé une application permettant de générer plusieurs numéros de téléphone sur un smartphone sans multiplier les cartes SIM. Opérateur virtuel mondial avec une application mobile qui permet d’héberger les numéros de téléphone dans le cloud pour les rendre indépendants d’une carte SIM. Ainsi, un téléphone doté d’une seule carte SIM peut recevoir et émettre des appels avec plusieurs numéros distincts. Une solution qui s’adresse aussi bien aux professionnels qu’aux particuliers désireux d’avoir plusieurs lignes sans devoir posséder plusieurs cartes SIM et autant de forfaits.

Je suis parti de l’analyse que nos cartes sim n’avaient pas évolué depuis 30 ans, alors que nous sommes dans un monde où tout est dans le Cloud (nuage), sauf nos numéros de téléphones ! Je me suis dit : pourquoi pas créer un nouveau standard, qu’on appellerait le Cloud number et les numéros seraient dans ce Cloud et…. pourquoi ca ne serait pas moi qui l’inventerait ! J’ai donc appris et aujourd’hui je suis incollable dans les télécoms, les régulations, les interconnexions. Il m’a fallut convaincre dans un projet mondial, monter une équipe qui aujourd’hui compte 45 personnes, convaincre des investisseurs à hauteur de 10 millions d’euros, déposer des brevets… et, à ce moment présent, nous sommes opérateurs dans plusieurs pays du monde. 

A la différence des applications comme WhatsApp et Facebook Messenger, qui utilisent le réseau Internet, OnOff passe par le réseau téléphonique. «Tout est dans le cloud, comme la musique avec Spotify ou les films avec Netflix.


TALK 4 : LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR DES ENTREPRISES : PIERRE PELOUZET

Petit bilan rapide : 4 saisons avec la médiation des entreprises. Au total nous avons abordé 160 dossiers, donc, 160 personnes – femmes ou hommes – chef d’entreprise qui ont vu, dans beaucoup de cas, leur vie changer ! Oui, les médiateurs des entreprises ont fait et font un travail formidable, gratuitement et ont redonné sourire et envie de continuer à des entrepreneurs en difficulté.

C’est un service public que nous vous avons offert de bon coeur sur une radio privée qu’est BFM Business.

Quand on a démarré, vos équipes ont eu du mal à trouver des témoignages, « on s’est fait avoir, mais on ne veut pas en parler » nous disait-on.  C’était au début, mais j’ai le sentiment que la parole s’est libérée, dans l’objectif de partager des expériences et du vécu avec d’autres entrepreneurs, peut-être en difficulté au moment ?

Pour cette saison quelques chiffres :

34 témoignages de d’entrepreneurs : 16 concernant les marchés publics et 18 concernant les relations interentreprises.

– Rupture de contrat : 7

– Travaux supplémentaires : 5

– Délais de paiement : 5

– Modification de contrat : 4

– Pénalités de retard : 3

Alors, je ne devrais pas le dire aussi franchement, mais je me le permets et pardon pour nos auditeurs, mais je pense que cette émission a été utile, on a fait un programme qui sert à quelque chose, qui aide concrètement les entrepreneurs… On l’a fait … Et Pierre, soyons fiers du travail accompli…

Je voudrais remercier vos équipes tous vos Médiateurs régionaux, mais aussi  votre équipe André Pierrard et Steve Le Mentec à Paris pour la qualité et la variété des témoignages…

Merci également à Sonia Julaud de la Fabrique de Contenus, sans elle, pas d’émission !

Merci à Éric Jean Baptiste, notre réalisateur attitré sur Business Club de France…

Alors qu’est-ce qui se passer maintenant ?

On garde le contact sur le blog et notre page Facebook.

Business club de France reste encore ouvert

Et on va continuer, oui, on revient ici ou ailleurs, nous sommes contents de ce qui a été fait… On ne va pas s’arrêter…

La toute dernière émission du Business Club de France : déjà sur ce blog !

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the endPour la toute dernière émission du Business Club de France (nous serons en rediffusion dès le week-end prochain) nous vous proposons cette semaine, une émission totalement inédite. Alors plutôt que d’attendre la diffusion sur BFM Business Radio, ce samedi 21/7 à 7h et ce dimanche 22/7 à 18h (changement d’horaire le dimanche) nous VOUS PROPOSONS – EN EXCLUSIVITÉ – de l’écouter, tout de suite, sur ce blog ! On vous raconte la suite, très vite ! 

 

 


MERCI – MERCI – MERCI – MERCI  – MERCI 


Au sommaire : 

Talk 1 : KLAXOON, la start-up qui révolutionne les réunions en entreprise,  vient de lever 43 millions d’euros ! 

Talk 2 : CLICK AND BOAT : La location de bateau en toute simplicité !

Talk 3 : ON OFF TELECOM : le sportif Taïg Khris révolutionne les télécoms

Talk 4 : MÉDIATEUR DES ENTREPRISES : la toute dernière avec Pierre Pelouzet


TALK 1 & 2

Talk 1 : KLAXOON – MATTHIEU BEUCHER – PRÉSIDENT FONDATEUR

TALK 2 : CLICK AND BOAT – JÉMÉRY BISMUTH – COFONDATEUR 

Écouter en exclusivité l’émission :

KLAXOON – MATTHIEU BEUCHER 

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Comment rendre les réunions plus pertinentes ? Klaxoon a mis au point une solution permettant à tous les collaborateurs de préparer en amont ce rendez-vous. L’idée principale est d’impliquer au maximum les participants qui, à partir d’un smartphone, d’une tablette, d’un ordinateur peuvent de connecter à la plate-forme de Klaxoon, « Ils deviennent ainsi tous de vrais acteurs grâce à des quiz, des sondages, des espaces de communication, qui leur permettent d’être en relation directe et interactive avec les organisateurs de la réunion. »

Et ça marche ! Plus d’un million d’utilisateurs réguliers ! De grands clients et une levée de fonds exceptionnelle de 50 millions de dollars.

Objectif : se développer à l’international et recruter notamment une cinquantaine de personnes au bureau de Klaxoon à New-York. Mais la société n’oublie pas l’Europe, où elle entend se renforcer commercialement en Allemagne et au Royaume-Uni.

  • Basée à Rennes (130 personnes) : siège social
  • Présent aussi à Paris et à New-York

Mais comment réussir une réunion ? 

La moitié des salariés (49%) souhaiteraient que leurs réunions durent entre 30 minutes et 1 heure. 3 sur 10 vont même jusqu’à juger que 15 à 30 minutes seraient suffisantes.

Le nombre de participants fait quant à lui consensus puisque 91% ne souhaitent pas dépasser les 6 personnes présentes et 65% optent même pour un format entre 4 et 6 personnes.

Concernant le timing, elle doit avoir lieu en début de semaine le matin. En effet, plus de la moitié des salariés préfèrent se réunir entre 10h et 12h (56%) et un bon quart (26%) plébiscitent les points entre 8h00 et 10h00.

Les cadres ont une vision précise des éléments qui font d’une réunion un moment réussi en distinguant 3 facteurs clefs : 

  • un ordre du jour clairement défini   (80%), 
  • l’attribution d’objectifs et de missions précises à la fin de la réunion (45%)
  • un intérêt et une participation active des collaborateurs  (42%).

Enquête menée du 30/11 au 03/01 auprès de 630 cadres exerçant en France auprès des visiteurs des sites Cadreo & RegionsJob


CLIC & BOAT  – JÉRÉMY BISMUTH

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Il est encore tout à fait possible de louer un bateau, même en plein été, entre particulier, mais aussi entre particulier et professionnel ! La promesse du site est de vous proposer un bateau, en toute simplicité. Ils proposent (notamment dans le bassin méditerranéen, mais aussi à Miami) une offre de 22 000 bateaux. Ils s’occupent ensuite de tout, assurance comprise, capitaine si nécessaire … etc…

L’activité aux États-Unis représente aujourd’hui 10% du volume d’affaires qui s’élève à 15 millions d’euros.

Click & Boat a levé 4 millions d’euros et après avoir racheté à Sailshairing, leader du marché français de la location de bateaux en ligne, n’exclut pas un développement par une autre acquisition. L’entreprise entend aussi se renforcer à l’international. 

David Tebib : entrepreneur, président de l’USAM (hand) et profondément Nîmois. Un parcours exceptionnel ! C’était au Business Club (inédit) – podcast

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INEDIT 

Dans le prochain Business Club de France – Uniquement sur BFM Business Radio 

Samedi 7 juillet 2018 à 7h – Dimanche 8 juillet à 15h (peut-être)

PLUS QUE 2 ÉMISSIONS ! 


Nous allons vous proposer une avant-dernière émission exceptionnelle, le week-end du 14 juillet, nous serons en « best-of » (autrement dit en rediff) et la der des der sera diffusée les 21 et 22 juillet. Enfin, nous terminerons le mois avec un best-of des Big Boss… Après on s’en va… Mais on reviendra ici ou ailleurs…


Au sommaire (à ne pas manquer)

Talk 1 : EXOTEC : ses robots font toute la différence !

Talk 2 : WITHINGS : une histoire d’entreprise et d’entrepreneur, vraiment pas comme les autres

Talk 3 : FTP LABO : entreprise dirigée par David Tebib. Ce Nîmois a un parcours personnel et professionnel incroyable : Ses débuts dans un quartier « populaire » à la présidence d’une entreprise très innovante à dimension mondiale, en passant par la présidence du club de hand de la ville, USAM, qui évolue en D1, et toujours une passion pour Nîmes et ses habitants

Talk 4 : Médiation des entreprises : Dernier cas aujourd’hui. La Médiation aide une entreprise confrontée aux retards de paiement d’une collectivité locale

*des émissions spéciales viennent souvent perturber la diffusion du dimanche après-midi 


Talk 3 : FTP LABO : DAVID TEBIB – PRÉSIDENT | COFONDATEUR

(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:

Savez-vous ce qu’est le Griffix ? Vous l’avez certainement croisé ! Il s’agit d’une innovation mondiale mise au point pAffiche pubar l’entreprise FTP LABO à Nîmes. Dans le détail, il s’agit d’un système de fixation d’affiches publicitaires. Pour être plus précis : dans les panneaux publicitaires automatiques, avec un système rotatif permettant de changer l’affiche publicitaire, les affiches sont reliées entre elles. La difficulté était que ce système de fixation ne devait pas lâcher, car pour les afficheurs, la note vite peut être salée, si cela se produit.  Mais comment faire ? car à Nîmes et plus globalement dans le sud de la France, la température, à l’intérieur même du panneau,  peut atteindre 90° ! Faire un système d’attache efficace et résistant a donc été un vrai casse-tête ! Et ils ont trouvé, c’est le Griffix. Cette première mondiale a permis à FTP LABO de séduire pratiquement tous les afficheurs du monde entier.

Mettre au point cette solution, qui fonctionne comme un zip, n’a pas été une mince affaire, et David Tebib le reconnait : « Il a fallu faire – avec Laurent Pumiglia cofondateur également –  preuve de patience et de pugnacité. Mais tout est possible, quand on le veut »

Qu’est-ce qui fait courir David Tebib ?

« Pugnacité » et « tout est possible » voilà deux concepts, idées, valeurs voire « moteurs » qui animent David Tebib. Ce Nîmois de 48 ans est né dans le quartier populaire qui s’appelle « le chemin bas d’Avignon ». Ces parents sont très jeunes  quand le petit David voit le jour. Son enfance ne sera pas tout à fait comme les autres, mais la pugnacité et l’envie de réussir deviennent rapidement sa raison d’être : « et pourquoi pas moi ? ». Il comprend alors très vite, que, pour réussir, il n’y a pas de recette miracle, il faut « bosser » et « y croire pour s’en sortir ». Un message qu’il passe régulièrement d’ailleurs aux jeunes Nîmois : « oui c’est possible, mais il faut s’en donner les moyens ».

Lui créera dans les années 90, l’un des premiers vidéo club, avec un concept de tarif au forfait qui lui donnera des ailes pour la suite de sa carrière professionnelle. Il comprend alors que pour réussir « créer son entreprise n’était une si mauvaise solution que cela ».

David-Tebib

Vive le sport !

Parallèlement, David fait du sport, beaucoup de sport. Il joue à l’USAM, nom du club de handball de la ville de Nîmes. Il en prendra la Présidence en 2012. Cette année là, le club évolue en D2. En moins d’un an, il le hisse en Première Division. Un autre succès pour David Tebib, qui modestement répond : « tout est possible, il fallait se donner les moyens, remotiver les équipes, avoir envie, et, travailler pour remonter en D1 »

Véritable meneur d’équipe, David Tebib n’a pas pour autant l’intention d’en rester là. Dans le hand-ball, il prend des fonctions nationales en devenant Vice Président de la Ligue Nationale de Handball et Président de UCPH (Union des Clubs Professionnels de Hand) en février 2018.

Reportage France 3 Occitanie :

Depuis 6 ans qu’il est à la tête de l’USAM, David Tebib ne rate jamais un entrainement de son équipe. Techniciens et président veulent un USAM dans le top 5 du championnat et donc européen. Un objectif valable cette année comme pour celles à venir. Reportage : J. Curato et E. Terpereau


Mais où s’arrêtera cette envie de faire ? Cette niaque ?

Il ne se fixe pas de limite : « avoir envie de faire, c’est aussi avoir envie de réussir. Je voudrais encore plus partager mon expérience et surtout inviter tous celles et ceux qui ont envie de s’en sortir, d’entreprendre, de réussir… d’y arriver ! J’aime cette ville où je suis né, j’ai grandi … je veux être utile et transmettre sincèrement cette envie… »

L’entrepreneur sportif et engagé nous a séduit au Business Club de France. 


VIDÉO

David Tebib est un homme d’affaires reconnu, qui, lorsqu’il décide d’entreprendre un projet s’y consacre à fond avec le seul objectif de mener à bien sa nouvelle entreprise.

Guidé par de fortes valeurs humaines, il vous délivre avec simplicité et authenticité les clés de son succès.

Histoire à Succès David Tebib – Sport & Business – Séminaire BusinessMax

 

 

 

 

 

Eric Carreel et son entreprise Withings vendue Nokia puis rachetée à … Nokia… C’était au Business Club (inédit) – podcast

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INEDIT 

Dans le prochain Business Club de France – Uniquement sur BFM Business Radio 

Samedi 7 juillet 2018 à 7h – Dimanche 8 juillet à 15h (peut-être)*

PLUS QUE 2 ÉMISSIONS ! 


Nous allons vous proposer une avant-dernière émission exceptionnelle, le week-end du 14 juillet, nous serons en « best-of » (autrement dit en rediff) et la der des der sera diffusée les 21 et 22 juillet. Enfin, nous terminerons le mois avec un best-of des Big Boss… Après on s’en va… Mais on reviendra ici ou ailleurs…


Au sommaire (à ne pas manquer)

Talk 1 : EXOTEC : ses robots font toute la différence !

Talk 2 : WITHINGS : une histoire d’entreprise et d’entrepreneur, vraiment pas comme les autres

Talk 3 : FTP LABO : dirigé par David Tebib. Ce Nîmois a un parcours personnel et professionnel incroyable : Ses débuts dans un quartier « populaire » à la présidence d’une entreprise très innovante à dimension mondiale, en passant par la présidence du club de hand de la ville, USAM, qui évolue en D1, et toujours une passion pour Nîmes et ses habitants

Talk 4 : Médiation des entreprises : Dernier cas aujourd’hui. La Médiation aide une entreprise confrontée aux retards de paiement d’une collectivité locale

*des émissions spéciales viennent souvent perturber la diffusion du dimanche après-midi 


Talk 2 : WITHINGS > ERIC CARREEL – PRÉSIDENT-FONDATEUR

(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:

Et voici une histoire pas banale. Une histoire d’entreprise et d’entrepreneurs. L’entrepreneur s’appelle Eric Carreel. L’entreprise s’appelle Withings

 

Withings, créée en 2008 conçoit et fabrique des objets connectés pour la santé et le bien-être, comme des balances, montres et autre objet pour améliorer le sommeil, connectées

L’histoire, pas banale…

Alors comme beaucoup de pépites françaises, pour grandir, il fallait des fonds, et Eric Careel décide donc, en 2016, de vendre Withings à Nokia. Et c’est là où l’histoire devient originale. NOKIA décide par ce rachat de se lancer sur la santé connectée à destination du grand public. C’est sa stratégie en 2016. Elle achète donc Withings pour 170 millions d’euros. Mais voilà que le géant des télécommunications décide de se retirer de ce marché, pour se recentrer sur son métier de base… Nokia met donc en vente Withings.  Et qui rachète la société ? Eric Careel, le vendeur et cofondateur. C’est pas banal et c’est audacieux de la part de Nokia de la revendre à son fondateur, sachant qu’ils ont perdu de l’argent dans cette affaire, mais le fait de le faire revenir aux manettes permet à Withings de garder une certaine stabilité. 

Vente et rachat 

La question qui se pose,  Eric Careel : combien avez-vous racheter votre entreprise ? Silence radio. 

Alors, si aucun montant n’est précisé, Nokia a sans doute perdu des millions d’euros avec ces transactions. Dès le troisième trimestre 2017, le groupe Finlandais comptabilisait un écart d’acquisition de 141 millions d’euros.

Et si on reprend Les Echos : « Rachetée pour 170 millions d’euros en 2016, sa valeur a été très largement revue à la baisse à la fin de l’année dernière par Nokia, à environ 30 millions d’euros »

Et maintenant ?

Relancer la marque qu’avait fait disparaitre Nokia. Withings avait su créer une  communauté de clients composée de pionniers de la santé connecté, ces clients, ont été perturbé par l’aventure Nokia. 

Coté produits : qu’est-ce qui va se passer ? Quoi de neuf ? Le pèse personne connecté revient ? Car lui aussi avait subi des changement… Pour le reste ? Silence.

 

Exotec Solutions : ses robots font toute la différence. C’était au Business Club de France (Inédit) – podcast

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INEDIT 

Dans le prochain Business Club de France – Uniquement sur BFM Business Radio 

Samedi 7 juillet 2018 à 7h – Dimanche 8 juillet à 15h (peut-être)*

PLUS QUE 2 ÉMISSIONS ! 


Nous allons vous proposer une avant-dernière émission exceptionnelle, le week-end du 14 juillet, nous serons en « best-of » (autrement dit en rediff) et la der des der sera diffusée les 21 et 22 juillet. Enfin, nous terminerons le mois avec un best-of des Big Boss… Après on s’en va… Mais on reviendra ici ou ailleurs…


Au sommaire (à ne pas manquer)

Talk 1 : EXOTEC : ses robots font toute la différence !

Talk 2 : WITHINGS : une histoire d’entreprise et d’entrepreneur, vraiment pas comme les autres

Talk 3 : FTP LABO : dirigé par David Tebib. Ce Nîmois a un parcours personnel et professionnel incroyable : Ses débuts dans un quartier « populaire » à la présidence d’une entreprise très innovante à dimension mondiale, en passant par la présidence du club de hand de la ville, USAM, qui évolue en D1, et toujours une passion pour Nîmes et ses habitants

Talk 4 : Médiation des entreprises : Dernier cas aujourd’hui. La Médiation aide une entreprise confrontée aux retards de paiement d’une collectivité locale

*des émissions spéciales viennent souvent perturber la diffusion du dimanche après-midi 


Talk 1 : EXOTEC > ROMAIN MOULIN – COFONDATEUR

(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:

Leurs robots sont devenus incontournable dans la logistique de tous e-marchand, notamment. Il s’agit de machines françaises capables d’identifier et d’aller chercher un colis dans un entrepôt, qui sont quatre fois plus rapides et vont cinq fois plus haut que les normes standards du marché.

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Faire mieux qu’Amazon est encore possible. En tout cas, sur le terrain de la logistique, l’ambition semble réaliste. C’est ce qu’ Exotec tente de réaliser avec ses robots capables d’identifier et d’aller chercher un colis dans un entrepôt. La start-up, fondée il y a trois ans par Romain Moulin et Renaud Heitz, vient de boucler un nouveau tour de table d’un montant de 15 millions d’euros, auprès d’Iris Capital, et de ses deux précédents investisseurs (360 Capital Partners et Breega).

Faire mieux que Kiva d’Amazon

D’un côté, se situent les acteurs « classiques » qui effectuent ces opérations avec des convoyeurs et des ascenseurs. De l’autre, des start-up qui font se mouvoir dans les trois dimensions des robots autonomes inspirés des robots Kiva, rachetés en 2012 par  Amazon pour 775 millions de dollars . « Nous nous calons sur les meilleures performances mais avec une exécution plus agile », promet Romain Moulin. Ses robots, il l’assure, sont quatre fois plus rapides et vont cinq fois plus haut que les normes standards du marché.

Au coeur de leur robot, assemblé en France, se cache surtout une technologie algorithmique permettant d’optimiser les opérations au sein d’un entrepôt et de repositionner les manutentionnaires à des tâches moins difficiles, assure le jeune entrepreneur : « Nous rencontrons des entreprises qui embauchent énormément et ont le plus souvent du mal à pourvoir leurs offres. Nous ne remplaçons pas des emplois, nous automatisons les tâches les plus pénibles. »

Parmi leurs premiers clients : C-Discount avec leurs robots Skypods. (vidéo en anglais)

Les Echos

L’actualité  :

  • Exotec Solutions, fleuron des robots logistiques français, annonce une levée de fonds en série B de 15M€
  • Actuellement, l’équipe se compose d’une trentaine de personne, dont une majorité en R&D. En 2019, les équipes vont tripler leurs effectifs pour délivrer les commandes déjà passées et à venir et de se lancer à l’international
  • En 2019, l’équipe fabriquera 1000 nouveaux robots pour répondre aux besoins de ses clients. Le carnet de commande est presque plein
  • L’entreprise va attaquer le marché européen de la logistique dès cette année, et prévoit celui des Etats-Unis et de l’Asie en 2019
  • Une nouvelle chaine de montage à Croix

 

Julien Coulon : l’entrepreneur devenu étudiant et qui rebondit tout le temps ! C’est dans le Business Club de France. Inédit (podcast)

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Dans le Business Club de France sur BFM Business Radio 

Samedi 30 juin à 7h et dimanche 1er juillet à 15h

Talk 1 : OPEN CLASS ROOMS 60 millions de dollars levés pour accélérer la formation en ligne

Talk 2 : EKIM Ses robots font des pizzas ! C’est nouveau !

Talk 3 : SERIAL ENTREPRENEUR  : Rien n’arrête Julien Coulon

Talk 4 : MÉDIATION des ENTREPRISES : une TPE en difficulté avec un de ses fournisseurs


Plus que 3 émissions !

Le Business Club de France, seul magazine diffusé sur une radio nationale et consacré aux TPE/PME – essentiellement en région – va s’arrêter définitivement dans quelques semaines. Après avoir passé 10 ans à vos cotés, avoir accompagné des « pépites » devenues de grands groupes aujourd’hui, avoir invité plus de 3500 chefs d’entreprise, avoir réglé avec la Médiation des Entreprises, plus de 160 situations délicates pour des entrepreneurs en détresse, nous sommes contraints de couper définitivement le son de cette émission. En juillet, vous retrouvez une émission totalement inédite et exceptionnelle les 7 et 8 juillet, un 1er « best of » les 14 et 15/7. Une autre émission totalement inédite les 21 et 22 juillet (la toute dernière). Un dernier best of les 28 et 29/7 !


TALK 3 : JULIEN COULON, L’ENTREPRENEUR INFATIGABLE 

Pour écouter ou réécouter cet entretien :

J. CoulonJulien COULON, serial entrepreneur, a créé Cedexis, « l’aiguilleur du net », en 2009. L’objectif faire en sorte de réduire au maximum le temps de chargement d’une page Internet sur votre écran. Il faut savoir que 57% des visiteurs d’une page mettant plus de 3 secondes à s’afficher assurent qu’ils quittent purement et simplement le site, pour ne plus jamais y revenir pour 80% d’entre eux ! L’impact se révèle tout aussi fort sur les taux de conversion dans le eCommerce, comme le montre le récent exemple d’Etam qui en réduisant le temps moyen de chargement de ses pages de 1,2s à 500ms a fait grimper son taux de conversion de 20% ! (Le Siècle digital). On comprend mieux pourquoi l’entreprise compte plus de 1000 clients dans le monde !

En 2018, Julien Coulon, cofondateur de CEDEXIS – identifiée comme future licorne française – prend la décision, pour faire grandir l’entreprise plus vite et garantir son avenir en vendant au groupe américain CITRIX pour un montant compris entre 70 et 120 millions d’euros.

«Mon grand sujet de satisfaction est de savoir que les équipes de Cedexis seront gardées par Citrix. Nos salariés ont même reçu des augmentations et des actions Citrix», se félicite Julien Coulon, qui a choisi toutefois de ne pas rester dans l’entreprise.

Désormais Julien Coulon va se consacrer à d’autres activités. Il a repris ses études (à 44 ans) en Executive MBA à HEC Paris. Il est aussi au conseil d’administration de Recommerce et d’Alcemon. Enfin, il coache également des start-up en incubateur : «une façon de rendre la pareille», explique-t-il.

Il faut savoir rebondir ! Julien Coulon est un des Ambassadeurs du mouvement les rebondisseurs français 

Les robots Pizzaïolos dans les futurs restos Pazzi ! C’est dans le Business Club. Inédit (podcast)

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Dans le Business Club de France sur BFM Business Radio 

Samedi 30 juin à 7h et dimanche 1er juillet à 15h

Talk 1 : OPEN CLASS ROOMS 60 millions de dollars levés pour accélérer la formation en ligne

Talk 2 : EKIM Ses robots font des pizzas ! C’est nouveau !

Talk 3 : SERIAL ENTREPRENEUR  : Rien n’arrête Julien Coulon

Talk 4 : MÉDIATION des ENTREPRISES : une TPE en difficulté avec un de ses fournisseurs


Plus que 3 émissions !

Le Business Club de France, seul magazine diffusé sur une radio nationale et consacré aux TPE/PME – essentiellement en région – va s’arrêter définitivement dans quelques semaines. Après avoir passé 10 ans à vos cotés, avoir accompagné des « pépites » devenues de grands groupes aujourd’hui, avoir invité plus de 3500 chefs d’entreprise, avoir réglé avec la Médiation des Entreprises, plus de 160 situations délicates pour des entrepreneurs en détresse, nous sommes contraints de couper définitivement le son de cette émission. En juillet, vous retrouvez une émission totalement inédite et exceptionnelle les 7 et 8 juillet, un 1er « best of » les 14 et 15/7. Une autre émission totalement inédite les 21 et 22 juillet (la toute dernière). Un dernier best of les 28 et 29/7 !


TALK 2 : EKIM : PHILIPPE GOLDMANN – PRÉSIDENT 

Pour écouter et réécouter cet entretien :

 

pazzi

Créée en 2013, la FoodTech Ekim qui souhaite créer une enseigne de restauration 100 % autonome et équipée de robots pizzaiolos, annonce l’ouverture du premier pilote en France à la fin de l’année et la levée de 2,2 millions d’euros auprès des fonds d’investissements Partech et Daphni.

Cette nouvelle enseigne s’appelle PAZZI, le premier restaurant ouvrira ses portes à Paris, d’ici la fin de l’année 2018.

Plusieurs formats seront disponibles dans les restaurants, autant le mode assis qu’à emporter et plus tard le drive-in. Tout sera numérisé, avec des bornes de commande et des applications, le tout permettant d’avoir rapidement une pizza, en connaissant précisément à l’avance le temps à attendre. Ce sont d’ailleurs principalement les lieux de flux, comme les gares, les food court, les grands boulevards ou encore les campus qui sont visés : pour des clients dont l’emploi du temps est serré, mais qui privilégient tout de même la qualité.

Les robots : 

Trois robots  sont coordonnés pour mener à bien la préparation d’une pizza, au rythme de 120 par heure, contre 40 pour un pizzaïolo humain. Fabriqués par des entreprises françaises, ces robots sont programmés pour créer et personnaliser les pizzas à raison de 500 000 combinaisons de recettes possibles, et peuvent fonctionner 7 jours sur 7, 24h/24. La seule partie réalisée par de vrais chefs est la préparation de la pâte, cuite sur pierre. Un des robots est notamment dédié au choix et à la répartition des ingrédients sur les pizzas, pour rechercher l’harmonie idéale entre les goûts. 

L’idée est de prendre un plaisir visuel dans la préparation de la pizza, plaisir rendu possible par des robots aux gestes qui se veulent élégants, pas trop rapides, pour que le client assiste précisément à toutes les étapes. Ainsi, le temps de préparation d’une pizza avec les robots PAZZI est maintenu à 4 minutes et 30 secondes, à l’instar d’un pizzaïolo classique.

EKIM compte bien court-circuiter le concept de fast food, en remettant au centre des préoccupations la « good » food. C’est d’ailleurs un point sur lequel Philippe Goldman a débuté sa présentation : « Ce qui nous rassemble, c’est d’abord notre passion pour le food ».

 

Open Class Rooms : 1e plateforme de formation diplômante et reconnue. C’est dans le Business Club. Inédit (podcast)

Publié le Mis à jour le

Dans le Business Club de France sur BFM Business Radio 

Samedi 30 juin à 7h et dimanche 1er juillet à 15h

Talk 1 : OPEN CLASS ROOMS 60 millions de dollars levés pour accélérer la formation en ligne

Talk 2 : EKIM Ses robots font des pizzas ! C’est nouveau !

Talk 3 : SERIAL ENTREPRENEUR  : Rien n’arrête Julien Coulon

Talk 4 : MÉDIATION des ENTREPRISES : une TPE en difficulté avec un de ses fournisseurs


Plus que 3 émissions !

Le Business Club de France, seul magazine diffusé sur une radio nationale et consacré aux TPE/PME – essentiellement en région – va s’arrêter définitivement dans quelques semaines. Après avoir passé 10 ans à vos cotés, avoir accompagné des « pépites » devenues de grands groupes aujourd’hui, avoir invité plus de 3500 chefs d’entreprise, avoir réglé avec la Médiation des Entreprises, plus de 160 situations délicates pour des entrepreneurs en détresse, nous sommes contraints de couper définitivement le son de cette émission. En juillet, vous retrouvez une émission totalement inédite et exceptionnelle les 7 et 8 juillet, un 1er « best of » les 14 et 15/7. Une autre émission totalement inédite les 21 et 22 juillet (la toute dernière). Un dernier best of les 28 et 29/7 !

Après, on se dira au revoir et à bientôt … ici (sur ce blog) et peut-être ailleurs ?


TALK 1 : OPEN CLASS ROOMS – PIERRE DUBUC – PRÉSIDENT COFONDATEUR

Pour écouter et réécouter cet entretien :

Open Class Rooms est la première plateforme, au monde, 100% en ligne, à proposer des formations et des titres de niveau reconnu par l’État : « Nous proposons une cinquantaine de parcours diplômants en Français, Anglais et Espagnol, et plus de 300 cours certifiants et une trentaine de parcours pour des niveaux allant de Bac+2 à Bac+5. »

3 millions d’utilisateurs, à travers 130 pays,  prennent des cours chaque mois sur cette plateforme.

LEVÉE DE FONDS EXCEPTIONNELLE : 60 MILLIONS DE DOLLARS 

Ils viennent de lever 60 millions de dollars en série B, auprès d’un groupe d’investisseurs mené par le fonds américain General Atlantic. C’est certainement une des plus belles levées en 2018 en France. L’entreprise s’apprête à changer de dimension.

Open Logo

« Toucher tous les métiers du digital ! Nous le faisons déjà en français et nous allons investir pour le faire également en anglais, car,  30 % des métiers vont changer d’ici à 2030 dans le monde, ce qui impactera un milliard de personnes. Ce sont des gens à reformer pour éviter à leurs entreprises de perdre en compétitivité, mais aussi pour éviter de voir surgir des problèmes sociétaux liés à leur perte d’employabilité »  > Ambition : former 20 millions de personnes d’ici 2020

L’entreprise fondée en 2013 se positionne sur les métiers les plus demandés du marché de l’emploi, dont le développement web et mobile, le design ou le traitement des données par exemple. Pour rester à la page sur ces questions qui évoluent en permanence, Openclassrooms a mis en place une méthode pour identifier d’abord les filières en croissance, puis les métiers en forte demande, et enfin les compétences qu’exigent ces métiers. Sur ce point, la pépite tricolore travaille de plus en plus étroitement avec les entreprises afin de préciser ce qui se cache concrètement derrière ces compétences requises, car les référentiels restent instables.

L’entreprise fondée en 2013 se positionne sur les métiers les plus demandés du marché de l’emploi, dont le développement web et mobile, le design ou le traitement des données par exemple. Pour rester à la page sur ces questions qui évoluent en permanence, Openclassrooms a mis en place une méthode pour identifier d’abord les filières en croissance, puis les métiers en forte demande, et enfin les compétences qu’exigent ces métiers. Sur ce point, la pépite tricolore travaille de plus en plus étroitement avec les entreprises afin de préciser ce qui se cache concrètement derrière ces compétences requises, car les référentiels restent instables.

Pour grandir à la mesure de ce nouvel investissement, la jeune pousse va devoir croître très rapidement. Elle prévoit de recruter une centaine de personnes dans les neuf mois à venir (elle en compte 100 aujourd’hui), de renforcer sa présence en Afrique , et de se déployer aux Etats-Unis et au Royaume-Uni.

Les Echos 

 

Big Boss Summer 2018 : quoi de neuf ? (podcast)

Publié le Mis à jour le

Dans le Business Club de France

Samedi 23 juin à 2018 à 7h

Uniquement sur BFM Business Radio

PLUS QUE 4 ÉMISSIONS ! 

SPÉCIALE BIG BOSS SUMMER 2018 (en savoir + sur les Big Boss : ICI)

Émission enregistrée en Grèce, sur les côtes de la mer Égée, à quelques kilomètres de Thessalonique

Talk 1 :

HERVÉ BLOCH – Fondateur des Big Boss

GEOFFROY DE BECDELIÈVRE – Président – Fondateur de MARCO – VASCO

Talk 2 :

ROMAIN SAMBARINO – Président et cofondateur de ALLO MÉDIA

LAURENT THÉVENET – Head of Offline Marketing  de DCMN

TOM BRAMI – DG de AVIS VÉRIFIÉS


Pour écouter ou réécouter l’émission :


ROMAIN SAMBARINO – ALLO MÉDIA 

Allo Media a inventé le « cookie vocal », une technologie d’intelligence artificielle qui permet de retranscrire l’intégralité d’une conversation téléphonique commerciale, et ainsi de mieux répondre aux attentes des clients et de les cibler avec plus de précision. 

« La start-up a développé une technologie, baptisée cookie vocal, qui permet d’analyser les conversations téléphoniques et d’exploiter ce puits d’informations. « Nous proposons de créer un pont entre le parcours en ligne de l’internaute et son parcours téléphonique, de réconcilier le online et le offline », explique le directeur général adjoint. La start-up, qui compte trois docteurs en intelligence artificielle issus du Laboratoire informatique de l’université du Maine (LIUM), a mis au point un modèle unique de reconnaissance vocale. Son modèle de réseau de neurones permet de retranscrire automatiquement, et en quasi temps réel, la parole en texte.

Le cookie vocal d’Allo Media permet une analyse sémantique sur le champ lexical de l’investissement et de remonter automatiquement et en quasi temps réel ces informations dans la base de données de SeLoger pour les analyser et réengager les utilisateurs ultérieurement. Le cookie vocal permet ainsi de créer un pont entre le service client et les équipes marketing, deux départements qui travaillent encore trop souvent en silo. « Cette technologie nous permet, par exemple, de comprendre combien d’appels sont nécessaires pour aboutir à un rendez-vous physique. A terme, nous espérons pouvoir réutiliser les données pour améliorer les process. Un conseiller pourra ainsi donner un chiffre clé à l’interlocuteur au bon moment »

LES OBJECTIFS

Doubler l’équipe technique et R&D dans les deux ans, visant l’amélioration continue de l’analyse en temps réel, le développement de nouvelles langues et la création d’interfaces de data visualisation. Allo-Media vise une accélération de son développement international à court terme, notamment aux Etats-Unis, elle a d’ailleurs participé au CES de Las Vegas cette semaine. Par ailleurs, ils travaillent sur une solution de « cookie vocal » dans le cadre d’entretien et de discussion en tête à tête !


LAURENT THÉVENET – DCMN

DCMN accompagne des marques digitales dans leur croissance, pour aider les start-ups à se transformer en scale-up. La société développe des solutions de marketing de croissance pour répondre aux objectifs drive-to-web, à travers le développement et déploiement de stratégies fondées sur la data et l’optimisation du retour sur investissement. Plus d’info ICI

DCMN, l’un des pionniers des campagnes TV à la performance en Europe, a aidé plus de 170 marques digitales à développer leur croissance grâce aux campagnes optimisées sur le ROI. L’art et la manière de mesurer en temps réel, le réel impact des campagnes publicitaires en TV !


TOM BRAMI – AVIS VÉRIFIÉS

Basée à Marseille, la PME récolte la parole des clients d’entreprises comme Air France, Aubade ou Darty. Après un peu plus de 5 ans d’existence, elle se renforce à l’international.

C’est l’un des nerfs de la guerre pour les entreprises : le commentaire laissé par un client après achat ou expérience chez eux. Une donnée précieuse, qui suscite la méfiance. Le dernier rapport de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes pointe des « anomalies » dans 35 % des avis laissés. Un phénomène aussi vieux que l’achat en ligne et qui a poussé Tom Brami à s’intéresser à ce marché. Fin 2012, ce Parisien d’origine installé à Marseille depuis 12 ans s’associe avec Laurent Abisset et Olivier Mouillet, pour lancer Avis Vérifiés via la start-up Net Reviews.

Pour authentifier les commentaires laissés sur internet, Avis Vérifiés propose par email aux acheteurs de ses clients de remplir un questionnaire sur la marque et le produit. Le procédé permet 12 % de retour, les résultats sont ensuite envoyés aux entreprises. « Au départ nous visions les PME, mais nous nous sommes vite rendus compte que les grosses entreprises avaient aussi ce besoin », raconte l’entrepreneur de 34 ans.

Pour sortir du lot, Avis Vérifiés mise notamment sur… son nom. « Il est parlant et traduit dans tous les pays sur lesquels nous travaillons », se félicite Tom Brami. Une plus-value qui maximise le référencement naturel sur les moteurs de recherche. Autre avantage, le cadre français sur les données personnelles, plus protecteur que les autres pays, permet de ne pas subir les nouvelles dispositions comme la future Directive européenne Générale sur la Protection des Données (DGPD).

Plus d’info : La Tribune Marseille 

Retrouvez notre précédente émission sur Avis Vérifiés ICI

Digital Business News :

 

Les Big Boss « s’installent » dans le Business Club de France (podcast)

Publié le Mis à jour le

Dans le Business Club de France

Samedi 23 juin à 2018 à 7h

Uniquement sur BFM Business Radio

PLUS QUE 4 ÉMISSIONS ! 

SPÉCIALE BIG BOSS SUMMER 2018

Émission enregistrée en Grèce, sur les côtes de la mer Égée, à quelques kilomètres de Thessalonique

Talk 1 :

HERVÉ BLOCH – Fondateur des Big Boss

GEOFFROY DE BECDELIÈVRE – Président – Fondateur de MARCO – VASCO

Talk 2 :

ROMAIN SAMBARINO – Président et cofondateur de ALLO MÉDIA

LAURENT THÉVENET – Head of Offline Marketing  de DCMN

TOM BRAMI – DG de AVIS VÉRIFIÉS


Pour écouter ou réécouter l’émission (partie 1) : 


LES BIG BOSS SUMMER 2018 : C’EST QUOI ? 

Embarquer (au sens propre comme au figuré) 550 acteurs du digital, du marketing et de l’ecommerce pour 3 jours de networking dans une destination inconnue. C’est la recette, bien ficelée, des BigBoss dont le 10e opus se tenait du 1er au 3 juin, au bord des eaux cristallines et grecques de Porto Carras. Mais qu’on ne s’y trompe pas, l’événement est avant tout business. Déjà car entre le bord de la piscine et celui de la mer se concentraient pas moins de 309 milliards de CA cumulés pour les seuls patrons du digital du seul côté annonceurs. Ensuite car l’algorithme de matching entre ces derniers et les 125 sponsors prestataires n’a cessé de tourner pendant les 72 heures de la manifestation.

e-marketing

Concrètement, vous avec d’un coté les Big Boss. Ce sont les directeur marketing, digital, client… de grande marque comme Intermarché, Oui SNCF, Marco et Vasco… venus, durant trois jours,  à la rencontre des « fournisseurs de solutions nouvelles » pour développer leur business. Ces « fournisseurs de solutions nouvelles aussi baptisés « sponsors » sont des entreprises souvent de taille plus modestes, mais très innovantes, parmi elles Allo Média, Avis Vérifiés et DCMN qui sont nos invités.

Objectif : faire se rencontrer ce beau monde, entre ceux qui recherchent : les Big Boss et ceux qui proposent : les « sponsors ». Le but final étant bien entendu de faire du business, d’où ces algorithmes développés par les Big Boss pour faire que les rendez-vous soient efficaces, pertinents et correspondent surtout aux attentes des uns et des autres. Plus de 5000 rendez-vous de 7mn organisés durant cet « opus » et, depuis le début plus de 50 millions d’euros de deal ont été signés !

Entre rendez-vous pro et fêtes, le « mix » est l’une des clés de réussite de cette manifestions qui vient de vivre son dixième opus.

Les Big Boss Summer 2018 en images…

À DÉCOUVRIR : LA TECHNOLOGIE « UTILE » : UNE PREMIÈRE MONDIALE 

Petite parenthèse durant cette édition, la présentation des lunettes E-Sight. Ces lunettes permettent aux personnes mal-voyante de retrouver la vue ! Avec nous, Ludovic. Originaire du sud de la France, la société canadienne qui ont mis au point ces lunettes, avec les Big Boss ont offert une paire de lunette à ce père de famille ainsi qu’à son fils. prix de ces lunettes 12 500 euros.

Nous retrouvons dans cette émission, Ludovic avec sa nouvelles paires de lunettes. Il vient de les tester depuis 24h. Il vient de trouver la vue !

Ils ont déjà récolté 20 000 euros de dons et un site de soutien permettant d’aider l’initiative à vue le jour. Cliquez ICI 


MARCO – VASCO – GEOFFROY DE BECDELIÈVRE 

Fondée en 2008 par Geoffroy de Becdelièvre, l’entreprise est spécialiste du voyage, haut de gamme et sur mesure, sur Internet. L’entreprise qui ne comptait qu’un seul employé en 2008, le fondateur, a grandi très vite en 10 ans : 300 salariés et 70 millions d’euros de CA aujourd’hui. Le fondateur, même si’l est resté CEO, a vendu son entreprise au Groupe Le Figaro.

Comme il le déclarait à Chef d’Entreprise Magazine : « Grandir vite sans conserver ses clients, ça ne sert à rien. D’ailleurs, cela a peut-être été l’une de nos erreurs, car nous étions trop focalisés sur notre objectif de croissance. En mûrissant, nous avons compris que le plus important, c’est de conserver les personnes que nous avons déjà fait voyager » d’où l’importance d’être à la pointe des dernières avancées technologiques, développer les outils de prédictions (ou vont-ils partir en vacances ?)  de comportements, de suivi clients. C’est pour cela qu’il a fait le déplacement aux Big Boss Summer 2018, c’est ce qu’il nous raconte dans cette émission.

> La suite, dans le post suivant

 

 

 

 

 

Dossier spécial Baromètre Médiateur des Entreprises/Sidetrade sur les anomalies de facture et retards de paiement. C’est au prochain Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

Dans le prochain Business Club de France : 
Samedi 16/6/18 à 7h 

⇒ Uniquement sur BFM Business Radio 

PLUS QUE 5 ÉMISSIONS!

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TALK 1 : LA BELLE VIE lève 5,5 M€ pour conquérir la France

TALK 2 : LOHR : + de 50 ans d’innovation dans l’Est de la France

TALK 3: DUALSUN lève 2,4 millions € pour accélérer son développement

⇒ LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR DES ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet


Dans le Rendez-vous du Médiateur :

Dossier spécial Baromètre Médiateur des Entreprises / Sidetrade sur les retards de paiement dûs aux anomalies de factures

 

(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:

 

Les factures bloquées sont résolues plus rapidement

Le délai de résolution des anomalies s’est amélioré de 4 jours, passant de 51 à 47 jours

Indicateur à la une de cette nouvelle édition, le délai de résolution des blocages est encore en baisse. Depuis la première édition, ce délai est passé de 51 à 47 jours ce qui indique une tendance positive. Cette évolution concerne une grande partie des secteurs d’activité analysés et confirme la mise en place d’actions concrètes pour améliorer la relation client-fournisseur.

 Pour Olivier Novasque, président de Sidetrade : « Sans surprise, ce baromètre indique que le temps est fondamental dans la résolution d’un litige. Les entreprises les plus performantes sont celles qui se donnent les moyens de dépister les litiges de manière pro-active et qui les résolvent grâce à une connaissance fine des processus de mise en paiement de leurs clients. Aujourd’hui les entreprises prennent conscience du formidable potentiel que recèle l’exploitation de leurs données clients. A cet égard, la maîtrise des comportements de paiement de leurs clients devient un levier décisif d’amélioration de leur trésorerie et un gage de leur développement. Avec l’adoption des technologies d’intelligence artificielle, les entreprises peuvent désormais aller au-delà et bénéficier de la puissance des algorithmes pour déclencher selon le client la meilleure action de relance au meilleur moment. Aujourd’hui, nous constatons que les entreprises s’appuyant sur l’intelligence artificielle augmentent de 50 à 70% l’efficacité des actions de relance réalisées par leurs équipes de recouvrement. »

Pour Pierre Pelouzet, médiateur des entreprises : « Cette nouvelle édition du baromètre permet de constater une amélioration globale du temps de traitement des factures bloquées par les donneurs d’ordre. Ces résultats sont encourageants et confirment la réelle prise de conscience de la problématique des retards de paiement que nous constatons chaque jour au contact des entreprises. Les efforts fournis doivent maintenant se porter tout autant sur les actions à mettre en œuvre pour éviter ces blocages ».

Dualsun invente le panneau multi-énergies. C’est au prochain Business Club (podcast)

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Dans le prochain Business Club de France : 
Samedi 16/6/18 à 7h 

⇒ Uniquement sur BFM Business Radio 

PLUS QUE 5 ÉMISSIONS!

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TALK 1 : LA BELLE VIE lève 5,5 M€ pour conquérir la France

TALK 2 : LOHR : + de 50 ans d’innovation dans l’Est de la France

TALK 3: DUALSUN lève 2,4 millions € pour accélérer son développement

⇒ LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR DES ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet


TALK 3: DUALSUN, avec Jérôme Mouterde, président cofondateur

(Ré)écoutez et téléchargez cette émission:

DualSun développe un panneau solaire multi-énergies Made in France : une  innovation technologique majeure permettant de répondre à l’ensemble des besoins énergétiques des bâtiments.

Pus de 800 installations réalisées en Europe depuis 2014, à la fois sur des maisons individuelles, des bâtiments collectifs ou des piscines privées et collectives.

LES CHIFFRES CLÉS DE DUALSUN 

  • Activité: concepteur de panneaux solaires hybrides
  • Date de création: 2010
  • Lieu: Marseille
  • CA:1,5 M
  • Effectif:17

DualSun déploie ses panneaux dans les bâtiments à énergie positive

L’inventeur des panneaux solaires hybrides lève 2,4 millions d’euros pour soutenir son développement commercial. DualSun veut devenir une marque de référence pour la maison individuelle.

Nouvelle accélération pour DualSun, le pionnier des panneaux solaires hybrides qui délivrent de l’énergie photovoltaïque et de l’eau chaude sanitaire. Créée en 2010, la société marseillaise vient de boucler un troisième tour de table à 2,4 millions d’euros avec ses actionnaires historiques : Provence Business Angels, CAAP Création, Noria et Opalic, ainsi que le fonds régional Paca Investissement. Les deux premières levées de fonds, en 2012 et 2014, ont totalisé 1,8 million. Cette nouvelle opération laisse les deux associés fondateurs avec une minorité de blocage.

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L’entreprise a mis au point une technologie brevetée qui associe un échangeur thermique et un module photovoltaïque dont l’assemblage, réalisé avec le CNRS, a nécessité trois ans de développement. Ces produits de cogénération délivrent, selon elle, entre deux et quatre fois plus d’énergie qu’un panneau photovoltaïque de même surface, suivant qu’il s’agit d’une maison individuelle ou d’un habitat collectif. « Nous valorisons les 85 % de chaleur qui sont habituellement perdus par les panneaux classiques », explique Jérôme Mouterde, président et cofondateur de DualSun.

La maison passive de Philippe Starck

Les premières unités ont été commercialisées en 2014. Depuis, l’entreprise a réalisé 800 installations, avec de belles références comme la maison passive en énergie de Philippe Starck ou le siège social de Bouygues Construction.

Avec ces fonds, DualSun va accélérer son déploiement commercial, en ciblant notamment les maisons à énergie positive et les piscines publiques, « pour atteindre l’équilibre dès l’an prochain », espère le président de la société, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 1,5 million en 2017. Face à la concurrence émergente en Allemagne et en Italie, elle mise sur sa deuxième version, moins chère et plus performante, et les relations commerciales qu’elle a nouées avec des leaders du secteur, comme Vinci et Daikin.

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LE PRODUIT

La technologie solaire hybride DualSun est issue d’un double constat sur les panneaux photovoltaïques :

Les panneaux photovoltaïques produisent beaucoup plus de chaleur (85%) que d’électricité (15%) quand ils sont exposés au soleil.

Le rendement des panneaux photovoltaïques diminue lorsque leur température augmente.

Face à ce constat, DualSun réagit et propose d’utiliser la chaleur dégagée par les cellules photovoltaïques pour chauffer l’eau de la maison et améliorer le rendement des cellules (gain potentiel de 5% à 15% par un refroidissement adapté).

Par rapport à une installation photovoltaïque standard, une installation de panneaux DualSun produit jusqu’à deux fois plus d’énergie pour une maison individuelle et jusqu’à quatre fois plus d’énergie pour un bâtiment collectif.

Lohr invente Cristal, la navette 100% autonome. C’est au prochain Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

Dans le prochain Business Club de France : 
Samedi 16/6/18 à 7h 

⇒ Uniquement sur BFM Business Radio 

PLUS QUE 5 ÉMISSIONS!

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TALK 1 : LA BELLE VIE lève 5,5 M€ pour conquérir la France

TALK 2 : LOHR : + de 50 ans d’innovation dans l’Est de la France

TALK 3: DUALSUN lève 2,4 M€ pour accélérer son développement 

⇒ LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR DES ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet


TALK 2 : LOHR, avec Jean-François Argence, directeur des nouvelles mobilités

(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:

LOHR est un groupe privé français installé en Alsace près de Strasbourg, spécialiste mondial depuis plus de 50 ans dans la conception, la fabrication et la commercialisation de systèmes de transports de biens.

L’entreprise a développé la navette Cristal, navette urbaine de nouvelle génération, électrique et bimodale exploité en double usage : individuel (mode libre-service) et collectif (mode navette), et 100% autonome dans sa version i-Cristal développée en partenariat avec Transdev (système de recharge rapide qui permet la charge de 50% de sa batterie en 30 minutes et une charge de 100% en 90 minutes).

LES CHIFFRES CLÉS DE LOHR

  • Activité: fabricant de systèmes de transports de biens et de personnes (leader mondial des véhicules de porte-voitures, ferroutage, mobilité durable)
  • Date de création: 1963
  • Lieu: Hangenbieten (près de Strasbourg)
  • CA: 200 millions €
  • Effectif: 2000

Le groupe LOHR, c’est aujourd’hui 2000 collaborateurs à travers le monde, un pôle de développement de plus 120 ingénieurs et techniciens, des usines en Turquie, en Chine, aux Etats-Unis, et au Mexique.

LOHR assure sa position de leader mondial sur le marché des porte-voitures, développe son activité innovante de ferroutage et promeut des projets au service de la mobilité durable.

Plusieurs cœurs de métiers animent le groupe avec :

Lohr Automotive : leader mondial des véhicules de porte-voitures offrant à la fois fiabilité, performance et longévité.

Lohr Railway System : technologie de référence de ferroutage avec les wagons Lohr UIC pour le transport sécurisé et économique des semi-remorques routières standard sur le réseau ferré européen.

Ce système sans équivalent est un produit 100% européen fabriqué sur le site alsacien du Groupe LOHR. Commercialisé depuis 15 ans et déployé sur plusieurs corridors européens, LOHR Railway System a permis de transférer sur le rail plus de 700 000 semi-remorques et d’économiser 1 million de tonnes de CO2.
LOHR Railway System compte déjà 6 terminaux en service sur 3 lignes européennes : l’autoroute ferroviaire Alpine entre la France et l’Italie, l’autoroute ferroviaire Lorry-Rail entre Luxembourg et Perpignan et l’autoroute ferroviaire VIIA Britanica entre le Port de Calais et Perpignan.

New Mobilities : département axé transport public et solutions de mobilité urbaine, plus propres, plus silencieuses et plus connectées. Qui a mis au point Cristal

Lohr Service : Ces départements sont soutenus par un réseau d’assistance technique et de service après-vente, présent et disponible dans le monde entier.

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CRISTAL: Véhicule 100 % électrique, 100% économe et 100% numérique, cristal est un nouveau système de transport bimodal exploité en double usage : individuel (mode libre-service) et collectif (mode navette).

Pour les collectivités, 4 véhicules Cristal en mode navette reviennent à 20% moins cher qu’un bus électrique de 12m.

(Sur Industrie Techno) – Ces véhicules seront en auto-partage en heures creuses, mais se convertiront en une seule navette en heures de pointe pour assurer le transport de dizaines de personnes. Il suffit d’atteler 2 à 4 véhicules. Comparé aux 500 000 à 600 000 euros que coûte un bus électrique, une navette de quatre véhicules pourrait coûter moins cher, autour de 400 000 euros, estime Jean-François Argence, le directeur des Nouvelles mobilités à Lohr Industrie, qui affirme que l’entreprise est la première au monde à présenter un tel véhicule bi-modal « Le concept Cristal était à la base en mode autonome, mais le marché n’est pas prêt et nous nous sommes adaptés au marché actuel».

Cristal peut embarquer cinq personnes assises, à la vitesse maximale de 70 km/h, tandis que 4 véhicules reliés entre eux permettent de transporter 72 passagers debout, avec une vitesse maximale de 40 km/h. Les flottes de véhicules seront géolocalisées et il sera possible de réserver un véhicule en ligne.

HISTOIRE DU GROUPE LOHR

Lohr a été créée en 1963 par Robert Lohr. Dès l’explosion du marché automobile, Lohr a d’abord eu une activité dans le domaine du transport d’automobiles puis s’est diversifiée, dans les années 1970-1980, dans le secteur de la logistique de défense et dans celui du transport combiné. Oscar de l’exportation en 1983, l’entreprise a ouvert plusieurs filiales dans différents pays du monde (Mexique, États-Unis, Serbie, Turquie, Inde, Chine).

Le 4 juin 2012, Lohr s’est déclarée en cessation de paiement, et le 27 juin, le tribunal de grande instance de Strasbourg a homologué la cession de la division Translohr (tramway sur pneu) à Alstom et au Fonds Stratégique d’Investissement, pour un montant de 35 millions d’euros. L’accord s’accompagnera d’un plan de restructuration.

L’épicerie fine La belle vie livre les produits frais en 1h. C’est au prochain Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

Dans le prochain Business Club de France : 
Samedi 16/6/18 à 7h 

⇒ Uniquement sur BFM Business Radio 

PLUS QUE 5 ÉMISSIONS!

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⇒ PREMIÈRE PARTIE 

TALK 1 : LA BELLE VIE lève 5,5 M€ pour conquérir la France

TALK 2 : LOHR : + de 50 ans d’innovation dans l’Est de la France

TALK 3: DUALSUN lève 2,4 millions € pour accélérer son développement

⇒ LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR DES ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet


TALK 1 : LA BELLE VIE, Avec Paul Lê, président

(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:

Magasin en ligne de produits frais locaux, La Belle Vie livre les courses alimentaires en 1h à Paris. Pour l’instant, car une récente levée de fonds va lui permettre de s’implanter dans plusieurs autres villes de France.

DANS LA TRIBUNE : Startups : La Belle Vie, le Amazon hyperlocal de l’alimentaire, lève 5,5 millions d’euros

La foodtech parisienne, spécialisée dans la livraison des courses du quotidien en une heure à Paris, lève 5,5 millions d’euros pour s’étendre à d’autres villes françaises et muscler son logiciel de gestion des stocks et des livraisons, clé de sa rentabilité.

Alors que le secteur de la grande distribution est bousculé par l’ogre Amazon et que la livraison à domicile gagne du terrain dans les usages des citadins, la startup La Belle Vie parie sur l’hyper-local et sur la technologie pour se démarquer. Créée en 2016 à Paris par les entrepreneurs Alban Wienkoop et Paul Lê, tous deux 35 ans, la foodtech réalise une première levée de fonds de 5,5 millions d’euros auprès de business angels, de l’accélérateur spécialisé dans la foodtech Shake-Up Factory, ainsi que du fonds Kima Ventures, créé par Xavier Niel.

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L’objectif : démocratiser la livraison à domicile en une heure des courses du quotidien dans les grandes villes françaises. Et investir dans la technologie pour améliorer grâce aux data son logiciel de gestion des stocks et des livraisons, clé de sa précoce rentabilité.

4.500 produits en stock, dont 1.000 au rayon frais

Comme d’autres startups de ce secteur très concurrentiel, La Belle Vie propose à ses 5.000 clients de leur livrer leurs courses du quotidien, principalement alimentaires, directement chez eux, après avoir passé commande sur le site ou l’application. Présente uniquement à Paris pour l’instant, la particularité de La Belle Vie est de garantir une livraison en une heure pour les Parisiens, en 1h30 pour les habitants de la petite couronne (départements Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne), et en 3 heures pour ceux de la grande couronne (Yvelines, Val-d’Oise, Seine-et-Marne, Essonne).

Pour attirer les clients, la startup dispose d’un catalogue de 4.500 produits, dont 1.000 au rayon frais, « soit davantage qu’Amazon », insiste Paul Rê, cofondateur et président de l’entreprise :

« La promesse de La Belle Vie est de vous permettre de faire vos courses en quelques clics et d’avoir des bons produits, qu’il est difficile de trouver dans une seule grande surface. Vous pouvez commander un super plateau de fromage d’un excellent fromager qu’on a sélectionné, une côte de bœuf d’un super boucher, du poisson frais de notre poissonnier, des crudités prédécoupées, des légumes bio, des produits d’épicerie thaï ou japonaise, du guacamole maison ou encore du liquide vaisselle, et tout recevoir dans l’heure », explique-t-il.

Un logiciel maison pour optimiser la gestion des stocks et des livraisons

Pour réaliser cette prouesse logistique, La Belle Vie s’appuie sur deux piliers : tout stocker lui-même dans un entrepôt de 500 mètres carrés situé à Paris, et optimiser au maximum la gestion des stocks et les parcours des livreurs grâce à un logiciel maison. Lui-même issu du secteur du logiciel, Paul Rê a développé avec ses équipes – 15 personnes au total, dont 6 pour gérer les commandes des clients -, un CMS sur-mesure.

« On a vite compris que pour réussir, il nous fallait comprendre très finement la logistique et repenser tout le circuit. L’approche hyper-locale nous permet d’avoir beaucoup de références en stock, ce qui est indispensable pour pouvoir livrer rapidement. L’analyse des données d’utilisation de la plateforme permet à nos algorithmes d’anticiper les besoins des clients, d’optimiser les commandes à nos fournisseurs ainsi que les parcours des livraisons, pour réduire les coûts et augmenter nos marges », détaille l’entrepreneur.

Ce modèle – grand choix de produits, rapidité des livraisons, logistique optimisée – permet à La Belle Vie d’afficher une croissance exponentielle. La startup revendique 5.000 clients, dont 3.000 réguliers qui achètent au moins une fois par mois. En 2017, son chiffre d’affaires s’est établi à 3 millions d’euros. La Belle Vie se dit même rentable, avec « une marge nette autour de 10%« , d’après Paul Rê, soit meilleur que celle d’Amazon, qui s’élève à 3,45% aux États-Unis et 1,15% partout dans le monde. « Contrairement à Amazon, on livre plusieurs clients en même temps sur une zone géographique très réduite et on se concentre sur les produits alimentaires du quotidien, donc il est moins difficile de dégager de la marge », précise-t-il. Surtout que l’entreprise fait appel à des prestataires spécialisés comme Stuart pour effectuer les livraisons.

S’étendre en France, et développer le marketing et la techno

Sans surprise, les utilisateurs de La Belle Vie sont surtout des profils CSP+, trentenaires et quadras familiers des outils digitaux, qui ne souhaitent plus perdre du temps à faire les courses et aiment acheter des produits de qualité. Le panier moyen s’élève ainsi à 70 euros, d’après la startup. Au niveau des prix, La Belle Vie estime pratiquer des prix comparables à ceux des enseignes Monoprix et espère pouvoir les baisser au fur et à mesure que la plateforme gagnera en popularité.

C’est aussi l’un des objectifs de la levée de fonds. Les 5,5 millions d’euros serviront surtout à recruter des ingénieurs pour muscler le logiciel avec du big data et de l’intelligence artificielle. Mais la startup compte aussi recruter pour son marketing. « On est nuls, on n’a rien fait jusqu’à présent car notre croissance est organique. C’est super mais on doit désormais changer de dimension », admet Paul Lê. Enfin, La Belle Vie compte s’implanter à Lyon d’ici à la fin de l’année 2018, puis attaquer Bordeaux et Lille à partir de 2019.

[Emission spéciale] – Quand travail rime avec bonheur! C’est au prochain Business Club

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Dans le prochain Business Club de France

Uniquement sur BFM Business Radio 

PLUS QUE 6 ÉMISSIONS ! 

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Samedi 9 juin à 7h et Dimanche 10 juin 2018 à 15h

TALK 1/2/3 : DOSSIER SPÉCIAL

Siffler en travaillant, ou comment améliorer la Qualité de Vie au Travail !

Talk 4 : LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR: Un appel d’offre accepté n’aboutit pas



NOTRE DOSSIER QUALITÉ DE VIE AU TRAVAIL 

(Ré)écoutez et téléchargez ce dossier:

Du 11 au 15 juin la France fête la semaine de la Qualité de Vie au Travail. Penchons-nous sur le sujet.

AVEC NOS INVITÉS:

  • Evelyne Platnic-Cohen, présidente fondatrice de Booster Academy
  • Laurence Fischer, championne du monde de karaté et fondatrice de Fight for Dignity
  • Stéphane Waller, fondateur de Bleexo

Selon la dernière édition de l’étude « Santé des salariés et performance des entreprises » réalisée par Malakoff Médéric, 67 % des salariés considèrent leur job comme nerveusement fatigant, impliquant alors, souffrance au travail, dépression et burn-out. Or, nous savons aujourd’hui qu’un salarié heureux est moins absent, plus fidèle et plus productif. Les équipes fortement engagées bénéficieraient même de 19,2% de résultats nets supplémentaires.

Alors, comment améliorer la qualité de vie au travail en France ? Quels sont les outils existants ? Pourquoi les entreprises doivent à tout prix placer le salarié au cœur de leur stratégie ?

LE POINT DE VUE D’EVELYNE PLATNIC-COHEN

 

EPlatnicUn stress maîtrisé pour des performances améliorées

Le stress est indissociable de l’activité commerciale. De la performance de cette activité dépend en effet le chiffre d’affaires et donc – à terme – la bonne santé  de l’entreprise. L’action commerciale, par essence compétitive, s’accompagne donc d’exigence de résultats : les commerciaux doivent non seulement vendre, mais, de plus, bien vendre !

Dans ces conditions, le stress peut être important et certains savent en tirer parti. Il est alors question de « stress aigu », car cette tension, ponctuelle, peut effectivement accroitre momentanément les performances de celui qui le subit. Il s’agit d’un réflexe ancestral : en situation de stress aigu, l’organisme anticipe des actions de défense et de survie. Certes, nous ne ressentons plus souvent la nécessité de fuir en courant devant un fauve affamé, mais ce réflexe immémorial subsiste en chacun de nous. Lire la suite de l’article sur le blog de Booster Academy

LE POINT DE VUE DE LAURENCE FISCHER

laurence fischer.jpgLa gestion du stress est un point clé quant à la performance de l’athlète. Gérer le stress est intrinsèque  au Sport de Haut Niveau (SHN).  La spécificité du karaté est la maîtrise de soi par la maîtrise de ses techniques (contrôle absolu). KO non autorisé =  maîtrise de ses émotions en combat.

Il faut accepter l’état émotionnel, l’identifier et trouver la solution pour l’atténuer voir le faire disparaître. Comment: le sens : pourquoi je fais de la compétition? (comme une histoire d’amour).  Accepter le stress, la situation, accepter de perdre : rester positif et apprendre à rebondir en apprenant à se connaître. Se servir du corps donc du sport pour se décharger du stress accumulé.

Aujourd’hui cela me sert dans mon travail d’entrepreneuse: création de Fight for Dignity. Il s’agit d’accompagner  les femmes vulnérables: victimes de viols de guerre  en RDC et de violences en France. En leur permettant de se réapproprier leur corps en le connectant au mental! (femmes en ESPT sont en état de dépression, état suicidaire parfois aussi).

LE POINT DE VUE DE STÉPHANE WALLER

stephane waller.jpgPour contrôler le stress et gérer les émotions, le rôle des managers est primordial : au service de leurs collaborateurs et porteurs d’informations claires et saines pour la vie de l’entreprise. De nombreuses entreprises ont donc décidé de ne plus réagir selon le bruit mais selon des données réelles en prenant le pouls en interne et en écoutant les salariés. Car nous le savons, des salariés heureux sont jusqu’à 30% plus productifs. Alors, comment les DRH et managers sont-ils aidés ? Quels sont les outils qui peuvent leur permettre d’analyser et d’améliorer en temps réel les conditions des salariés et de remédier aux bruits de couloir ?
Bleexo est une plateforme SaaS avec Intelligence Artificielle qui développe et améliore l’engagement des salariés en leur donnant la parole. Bleexo analyse les forces et faiblesses des équipes puis suggère aux managers, en temps réel, des solutions correctrices en mode e-learning afin de mieux gérer leurs équipes et d’aller encore plus loin dans la QVT.

Bleexo objectivise les « bruits » et capte les signaux faibles. Plus besoin de glaner des informations devant la machine à café pour savoir « ce qui se passe » dans l’équipe. Plus besoin de discuter avec Lucette qui a tendance à noircir le tableau ou au contraire qui est un peu trop « zen » et qui dit que tout va bien alors que ça va mal. Bleexo éteint une bonne fois pour toute radio moquette et objectivise des données basées sur le vécu des collaborateurs.

L’IA de Bleexo : le bon conseil au bon moment au bon manager
Ainsi, les managers et DRH peuvent réagir selon les données réelles grâce à un data qui donne de l’information en temps réel. Ils prennent le leadership en s’affranchissant des exagérateurs qui remontent de la fumée sans feu ou des atténuateurs qui minimisent les problèmes.

[Emission spéciale] – Prix des délais de paiement 2018. C’était au Business Club (podcast)

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Uniquement sur BFM Business Radio 

PLUS QUE 7 ÉMISSIONS ! 

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Samedi 2 juin à 7h et Dimanche 3 juin 2018 à 15h

ÉMISSION SPÉCIALE
PRIX DES DÉLAIS DE PAIEMENT – 5ème édition

remis le 31 mai dernier au siège du Medef

(Ré)écoutez et téléchargez cette émission: https://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20180602_seq_BFMBA_2018_6_2_8_37_55.000.mp3?

NOS INVITÉS

  • Nelly Plu, présidente de Groupe Equity
  • Samuel Paquet, responsable comptabilité de Toulouse Métropole
  • Christophe Chauffour, sous-directeur des affaires économiques et financières du Ministère de la Culture
  • François-Xavier Tesson, responsable comptabilité et fiscalité, Crédit agricole Centre-est
  • Pierre Pelouzet, Médiateur des Entreprises

Les délais de paiement: un véritable fléau pour les entreprises françaises

Si les retards de paiement s’améliorent (11,3 jours en moyenne au 4ème trimestre 2016 – source Altarès), le montant du crédit interentreprises reste très élevé: 635 milliards € en France (source FIGEC). Aujourd’hui, 32% des entreprises subissent encore des retards de règlement. Or, ces retards sont à l’origine d’une défaillance d’entreprise sur quatre.

Groupe Equity // Prix PME – Nelly Plu, présidente 

groupe equity logoConseil en informatique, Groupe Equity est une société d’intermédiation RSE entre les clients grands comptes et les sociétés de prestations de services dans le domaine numérique et digital. Depuis sa création, la jeune PME ne cesse de réduire ses délais de paiement fournisseurs pour atteindre 5,25 jours de paiement avant échéance contractuelle.

« Au démarrage de l’activité du groupe Equity en 2015, le choix s’est naturellement porté vers des clients grands comptes labélisés RFAR (Relations fournisseur responsables) grâce auxquels nous avons pu enregistrer ces résultats en délais de paiement. Depuis 2017 nos clients paient majoritairement en moyenne 9,5 jours avant l’échéance contractuelle.

Il s’agit pour nous de partager la performance et les bienfaits sur la restauration de la trésorerie des petits fournisseurs grâce à un comportement responsable. »

Chiffres et pratiques en matière de délais de paiement :

  • Délai moyen de paiement en 2017 : 5,25 jours avant l’échéance contractuelle (pour un volume de paiement 10 fois supérieur au propre CA de Groupe Equity)
  • 100 % des factures payées à échéance
  • Objectif 2018 :
    • Délais de traitement 2 jours pour un volume de factures exponentiel
  • Des actions pour réduire les délais de paiement :
  • Suivi en temps réel de l’avancement du traitement des factures (ERP depuis janvier 2018)
  • Identification des interlocuteurs dédiés à chaque étape du processus chez les clients et les fournisseurs
  • Formation des équipes internes et externes aux bonnes pratiques
  • Prise en compte des périodes estivales pour anticiper les effectifs réduits
  • Questionnement satisfaction des fournisseurs sur les délais de paiement
  • Rencontre systématique des clients et des fournisseurs
  • Pratique de l’écoute active de la voix des fournisseurs
Toulouse Métropole // Prix territoire – Samuel Paquet, responsable comptabilité

toulouse metropole logoSous l’impulsion d’une charte des marchés publics, la métropole toulousaine a réduit de moitié ses délais de paiement (en deux ans) et propose 30 % d’avances aux fournisseurs entreprises du BTP.

« En facilitant l’accès à la commande publique, Toulouse Métropole peut bénéficier des meilleures offres au meilleur prix »

Chiffres et pratiques en matière de délais de paiement :

  • Délai moyen de paiement en 2017 : 18,76 jours
  • 85,80 % des factures payées à échéance
  • Objectif 2018 :
    • Entre 15 et 20 jours de délais de paiement
    • 90 % de factures payées à 30 jours maximum

Depuis la mise en place le 1er janvier 2017 par l’Etat du portail de dématérialisation des factures « Chorus Pro » (la date de dépôt des facture sur ce portail sert aussi de point de départ au calcul du délai global de paiement (DGP) :

  • Sensibilisation des principaux fournisseurs aux avantages du dépôt de facture sur Chorus Pro
  • Mise en place d’un service facturié pour répondre aux questions des fournisseurs
  • Délai de règlement du comptable public inférieur à 5 jours pour toute facture sur les marchés publics
  • 8 753 factures reçues sur Chorus Pro depuis le 1er janvier 2017 (soit 27 % de l’ensemble des factures jusqu’au 7 mars 2018)

Depuis 2015 dans le cadre de la charte des marchés publics (« small business act à la Toulousaine »), Toulouse Métropole propose des mesures assouplies de versements d’avances aux entreprises du BTP (30 % pour tout marché inférieur à 1 million d’euros HT).

  • En 2017, ces avances ont représenté 31 millions d’euros, dont 12,7 millions pour les PME/TPE
Ministère de la Culture // Prix organisme public – Christophe Chauffour, sous-directeur des affaires économiques et financières

ministere culture logoPour le ministère de la Culture, la réduction des délais de paiement est devenue un objectif prioritaire du Plan de modernisation de la chaîne de la dépense, adopté fin 2014. En deux ans, il a réduit les délais de paiement de 60 %, soit en 2017 une moyenne de 20,2 jours (contre 52 jours en 2014).

« Le ministère a fait le choix de concourir pour la première fois à ce prix, au regard des efforts importants réalisés par ses services et, au final, des bons résultats obtenus depuis deux ans. Les actions seront bien entendu poursuivies en 2018, notamment auprès des établissements publics nationaux culturels pour les associer à cette démarche  »

Chiffres et pratiques en matière de délais de paiement :

  • Délai moyen de paiement en 2017 : 20,2 jours
  • 86,14 % des factures payées à échéance
  • Depuis 2017, des contrôles aléatoires et a posteriori sont organisés par le comptable ministériel pour vérifier la fiabilité des délais de paiement
  • Objectif 2018 :
    • 19 jours de délais de paiement
    • 90 % de factures payées à échéance
  • Deux actions fortes pour réduire les délais de paiement :
    • Modernisation du processus de commande publique: au niveau de la passation (rationalisation du nombre de commandes, circuits de gestion plus courts, délais d’émission des bons de commande…), de la constatation du service fait et du traitement des factures (réception en un point unique, suivi informatisé du stock, relance hebdomadaire, augmentation significative de la dématérialisation, adresse mail générique dédiée aux fournisseurs…)
    • Mobilisation de chaque acteur de la chaîne: autour de la règle des 5 jours maximum pour les 4 étapes du processus, et de l’indicateur délai de paiement qui est devenu l’indicateur phare du tableau de bord mensuel transmis au secrétaire général du ministère.
Crédit agricole Centre-est // Prix ETI – grand groupe – François-Xavier Tesson, responsable comptabilité et fiscalité

 credit agricole logoCette banque coopérative et régionale (couverture Ain, Rhône, Saône-et-Loire et nord des départements de l’Ardèche, la Drôme et l’Isère) a réduit ses délais de paiement de 6 jours en deux ans en mettant en place un plan d’actions. La caisse régionale considère ses engagements auprès de ses quelque 1 800 fournisseurs au même titre que son engagement de financement et d’investissement dans le tissu économique local.

 « La problématique des délais de paiement et, plus généralement, de la relation avec les fournisseurs, fait partie intégrante du « Pacte coopératif et territorial » du Crédit agricole Centre-est sur son territoire et de la politique de responsabilité sociétale de l’entreprise. »

Chiffres et pratiques en matière de délais de paiement :

  • Délai moyen de paiement en 2017 : 26,9 jours
  • 93 % des factures payées avant les 60 jours
  • Objectif 2018 :
    • 25 jours de délai moyen de paiement
    • 97 % de factures payées avant les 60 jours
  • Des actions pour réduire les délais de paiement :
    • Mise en place d’une structure adaptée pour un traitement rapide des factures fournisseurs
    • De nouveaux dispositifs de dématérialisation : déploiement d’une solution de lecture automatique des factures, circuits de validation et de paiement, refonte des circuits internes de validation (nombre de délégataires réduit)
  • Indicateur de délais de paiement (remis dans le tableau de bord mensuel à la direction générale) prend en compte désormais l’écart entre la date émission facture et le règlement.
  • Mise en place d’un portail de dépose de factures digitales (déploiement au 2e trimestre 2018)
  • Formalisme des procédures d’achats avec les fournisseurs locaux dans le cadre du programme immobilier de rénovation des agences

 

 

Le portage salarial : une façon de devenir indépendant, avant de créer son entreprise ? (podcast)

Publié le Mis à jour le

steven-lelham-342930_0Dans le prochain Business Club de France

PLUS QUE 8 ÉMISSIONS ! 

 

Samedi 26 mai à 7h et Dimanche 27 mai 2018 à 15h

Uniquement sur BFM Business Radio 

Au programme :

Talk 1 : IDEOL : son éolienne flottante s’exporte

Talk 2 : GYM LIB : l’appli pour aller faire du sport partout (ou presque)

Talk 3 DIDAXIS : Le portage salarial est-il une bonne solution pour commencer à travailler de manière indépendante ? 

Talk 4 : MEDIATION : Retards de paiement – une TPE face à ses clients grands groupes du secteur de la santé


DIDAXIS AVEC GUILLAUME CAIROU – PDG

(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:

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Didaxis

Créé en 2004, Didaxis est devenu en l’espace de quelques années seulement l’un des leaders français du portage salarial.

Didaxis est l’un des pionniers français du portage salarial : nous avons une parfaite connaissance des métiers portés et des évolutions du secteur. Didaxis et ses équipes ont réalisé plus de 50 000 missions en France et à l’international depuis la création de la société de portage salarial.

Le portage salarial ? 

Le portage salarial est une nouvelle forme d’emploi qui concilie les avantages du travail indépendant avec ceux du salariat. Il se caractérise par une relation triangulaire entre une société de portage, une personne, le porté, et une entreprise cliente. La personne portée se charge de la prospection des clients, de la négociation de la prestation et de son prix et de la fourniture desdites prestations à l’entreprise cliente.

Un contrat de prestation de services est conclu entre le client et la société de portage, laquelle encaisse les honoraires versés par le client puis reverse au professionnel une rémunération sous forme de salaire, après retenue des frais de gestion et de la totalité des cotisations sociales (part patronale et salariale). Le portage salarial s’articule donc autour d’une relation tripartite entre le salarié porté, l’entreprise de portage salarial et l’entreprise cliente.

Si vous souhaitez devenir indépendant… 

  1. Vous devenez un salarié d’une entreprise comme DIDAXIS
  2. Vous cherchez vos clients, négociez avec eux votre mission et le montant de la prestation
  3. DIDAXIS facture à votre client, votre prestation
  4. DIDAXIS vous reverse ensuite la somme ( moins les charges sociales et les frais de fonctionnement) sous forme de salaire, avec un bulletin de salaire (comme si vous étiez salarié)

Les avantages : 

  • Vous cotisez toujours et pouvez prétendre au bout d’un certains nombres d’heures à d’éventuelles indemnisation chômage (ce qui n’est pas possible pour un gérant d’entreprise)
  • Vous pouvez en faire un travail d’appoint et travailler comme bon vous semble sans avoir de compte à rendre à votre employeur
  • Vous pouvez vous roder à la vie d’un indépendant, à la recherche de clients, à la négociation tout en étant relativement protégé et sans être obligé de remplir une liasses de papiers administratifs
  • Vous êtes rodé à l’exercice ? Créez donc votre entreprise !

Guillaume Cairou est l’auteur du livre « Tous indépendants » au Cherche Midi

content.jpegLa France est l’un des pays du monde qui comptent le moins de travailleurs indépendants. Pourtant, plus de 50 % des Français veulent tenter l’aventure de l’indépendance. A la clef, ce sont 1,5 million d’emplois qui peuvent être créés à l’horizon 2025. Véritable eldorado ou miroir aux alouettes ? C’est ce portrait d’une France entreprenante, intrépide et talentueuse que l’auteur a choisi de dresser sans concession. Une France qui sait marier les paradoxes, refusant l’uberisation tout en surfant sur les vagues de la nouvelle économie. Son ambition ? Réenchanter le travail et encourager la création d’emplois sous de nouvelles formes, à la fois autonomes et protectrices.

GYMLIB booste le sport en entreprise, mais pas seulement. C’était au Business Club (podcast)

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PLUS QUE 8 ÉMISSIONS ! 

Samedi 26 mai à 7h et Dimanche 27 mai 2018 à 15h

Uniquement sur BFM Business Radio 

Au programme :

Talk 1 : IDEOL : son éolienne flottante s’exporte

Talk 2 : GYM LIB : l’appli pour aller faire du sport partout (ou presque)

Talk 3 DIDAXIS : Le portage salarial est-il une bonne solution pour commencer à travailler de manière indépendante ?

Talk 4 : MEDIATION : Retards de paiement – une TPE face à ses clients grands groupes du secteur de la santé


TALK 2 : GYMLIB – MOHAMED TAZI – COFONDATEUR 

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(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:

Plateforme de réservation de séances de sport, Gymlib a été créé en 2013.

Gymlib en quelques chiffres :

  • offre BtoB : 100 entreprises clientes / 30 000 salariés bénéficiaires
  • offre BtoC : 100 000 utilisateurs
  • 2000 salles de sports partenaires
  • 200 activités proposées
  • dans plus de 800 villes de France
  • depuis le lancement : 14 millions d’euros collectés
  • 45 salariés Gymlib
  • 2 co fondateurs
  • Dernières actus :
  • lancement offre BtoB il y a 10 mois
  • levée de fonds de 3 millions en juillet 2017
  • déploiement de l’offre BtoB au niveau national
  • levée de fonds de 10 millions en mai 2018
  • forte campagne de recrutement

 

SUR FRENCHWEB – Gymlib lève 10 millions d’euros pour faire entrer le sport dans les entreprises

La start-up française Gymlib, qui développe une plateforme permettant de réserver une séance dans une salle de sport dans toute la France, a bouclé un tour de table de 10 millions d’euros auprès de Sodexo, Alyan Group, Breega Capital et Fa Dièse. Des business angels, à l’image de Cyril Vermeulen, co-fondateur du groupe Aufeminin, et Laurent de la Clergerie, fondateur de LDLC.com, ont également participé à l’opération. Celle-ci survient neuf mois après une levée de fonds de 3 millions d’euros, en juillet 2017.

Le marché

Créée en 2013 par Sébastien Bequart et Mohamed Tazi, Gymlib proposait initialement un service grand public permettant de réserver une séance dans une salle de sport partout en France, sans engagement. La plateforme revendique plus de 2 000 salles partenaires, dont celles de CMG Sports Club, Neoness ou encore Club Moving. A ce jour, la société compte plus de 100 000 utilisateurs réguliers.

A partir de l’expérience engrangée auprès des particuliers, Gymlib a décidé d’étendre son offre l’an passé en s’ouvrant aux entreprises. Grâce au réseau de partenaires de la start-up, les entreprises peuvent ainsi proposer à leurs collaborateurs une carte avec un accès illimité à 200 activités sportives et à plus de 2 000 infrastructures sportives dans l’ensemble de l’Hexagone. «Les entreprises fournissent des tickets-restaurant pour les repas, des chèques-vacances pour les congés, des bons d’achat pour les loisirs… mais aucune solution pour le sport», relevait l’an passé Grégoire Véron, directeur commercial de Gymlib.

Aujourd’hui, la société affirme que 30 000 salariés dans une centaine d’entreprises, dont WeWork, Station F, Deliveroo, Criteo, Salesforce ou encore Accenture, bénéficient de l’offre proposée par Gymlib dans plus de 800 villes en France. En début d’année, la start-up française s’est lancée en Belgique pour entamer son expansion européenne.

Les objectifs

Avec ce tour de table, Gymlib prévoit de lancer son service dans de nouveaux pays d’ici fin 2018. Dans le cadre de cette accélération à l’international, la société va renforcer ses effectifs en recrutant 30 collaborateurs supplémentaires en France et à l’étranger. Gymlib vise la barre des 250 000 salariés bénéficiaires de son offre corporate et les 1 000 entreprises clientes à l’horizon 2020.

Une solution innovante

Essentiellement utilisée par les particuliers depuis leur ordinateur (il est vrai qu’on improvise rarement dans la rue d’aller faire du sport dans la salle à coté) la solution développée par GIYM LIB a un coté « disruptif » et en même temps fort utile pour les sportifs d’un jour, qui ne veulent plus s’abonner à à une salle de gym pour un trimestre, semestre ou un an, sans être sûr d’y aller régulièrement. Pour les salles de gym, c’est une manière intelligente de « remplir » ses cours et ses activités encadrées, et donc d’amortir plus facilement leur installation.

« IDEOL : l’idéale éolienne flottante » C’était dans le Business Club de France (podcast)

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IDEOL-20121129v2-500x282Dans le prochain Business Club de France

PLUS QUE 8 ÉMISSIONS !

Samedi 26 mai à 7h et Dimanche 27 mai 2018 à 15h

Uniquement sur BFM Business Radio 

 

Au programme :

Talk 1 : IDEOL : son éolienne flottante s’exporte

Talk 2 : GYM LIB : l’appli pour aller faire du sport partout (ou presque)

Talk 3 DIDAXIS : Le portage salarial est-il une bonne solution pour commencer à travailler de manière indépendante ?

Talk 4 : MEDIATION : Retards de paiement – une TPE face à ses clients grands groupes du secteur de la santé


IDEOL AVEC PAUL DE LA GUÉRIVIÈRE – PDG

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(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:

Créée à La Ciotat, en 2010, l’entreprise IDEOL a mis au point une solution d’éolienne flottante, dont les deux démonstrateurs (installés en France t au Japon) ont prouvé leur efficacité et ont séduit des l’investisseurs. L’entreprise vient de lever 15 millions d’euros.

Comment ça marche ? 

visuel-eolienne-v5L’éolienne est posée sur une « barge » flottante. Elle est ancrée au sol marin (à l’image d’une ancre de bateau). Elle est enfin reliée à un câble électrique permettant de transporter sur au moins 20 km, l’électricité produite en mer.

 

 

Les avantages de l’éolienne flottante : 

  • S’adapte quelque soit la profondeur de la mer, contrairement à l’éolien posé sur les fonds marins
  • Permet d’être déplacé si nécessaire, de mieux s’adapter à la prise du vent
  • Peut-être plus facilement remorqué pour réparation ou démontage
  • Ne laisse aucun trace dans les fonds marins
  • Solution écologique, moins chère à l’installation et produit 20% d’électricité en plus par rapport aux autres éoliennes

→L’éolien flottant présente la même courbe de puissance qu’à terre. Mais à la différence des éoliennes terrestres et même des éoliennes en mer posées, les éoliennes flottantes permettent d’accéder à des sites où les vents sont plus forts et plus constants, et donc de produire 1 jour sur 2 quand les éoliennes posées produisent en moyenne un jour sur 3 et les éoliennes terrestres 1 jour sur 4.

IDEOL

  • Activité: conception et installation d’éoliennes flottantes
  • Date de création: 2010
  • Siège social: La Ciotat
  • CA 2017 : 3.5 M€
  • Effectifs : 60 personnes

L’actualité d’IDEOL 

→Une levée de fonds de 15 millions d’euros annoncée fin avril. Cela nous permet d’accélérer notre développement à l’international et confirme notre « bankabilité ». 

→La signature d’un partenariat avec Acacia Renewables pour le développement d’une ferme éolienne flottante de dimension commerciale (donc de plusieurs dizaines d’éoliennes) au Japon.

→L’installation de notre premier démonstrateur en mer au large du Croisic  qui est également la première éolienne en mer en France ! Un deuxième sera installé dans les tous prochains jours au Japon

Ce dernier investissement positionne Ideol comme l’un des leaders mondiaux en matière d’éolien en mer flottant. Créée en 2010, Ideol a développé une fondation flottante reconnue à l’international conçue pour devenir rapidement la solution principale sur le marché. Ideol bénéficie déjà de deux démonstrateurs, construits et installés en France et au Japon, deux marchés d’ailleurs tout à fait stratégiques. La technologie de fondation flottante développée par Ideol est conçue pour s’adapter à la fois aux éoliennes présentes sur le marché mais aussi aux éoliennes de plus grande dimension, et pour être la solution la plus compétitive du marché.

Le marché

Le marché de l’éolien en mer se situe aujourd’hui essentiellement en Europe, un continent qui concentre plus de 90 % de la capacité installée au niveau mondial.  En 2014, l’éolien en mer représentait, sur le continent, 8 GW, uniquement issu des technologies posées. Pourtant, ces technologies font face à des défis de plus en plus complexes. Plusieurs pays se tournent donc vers des solutions flottantes qui présentent l’intérêt de s’affranchir des contraintes de profondeur et de qualité des sols.

Au-delà du fait que l’éolien flottant permet de profiter des meilleures ressources venteuses au large, certains pays n’ont tout simplement pas le choix : l’éolien en mer posé est incompatible avec la forte profondeur de leurs littoraux. C’est par exemple le cas pour certaines régions d’Ecosse, pour le littoral méditerranéen dont les profondeurs dépassent rapidement 50 mètres, pour le Japon ou pour les Etats insulaires.

 

 

Les « Rebondisseurs » n’aiment pas l’échec. C’était dans le Business Club de France

Publié le Mis à jour le

Dans le Business Club de France

Diffusion : Samedi 19 mai 2018 à 7h et dimanche 20 mai 2018 à 15h

Uniquement sur  BFM Business Radio 

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⇒ PREMIÈRE PARTIE 

TALK 1: DEVRED grandit en France et à l’international

TALK 2 : KAROS : 8% de croissance par semaine depuis 18 mois


⇒ DEUXIÈME PARTIE: 

LES « REBONDISSEURS FRANÇAIS » : Un (nouveau) mouvement destiné aux chef d’entreprise qui ont « planté » leur boite et qui ont décidé de rebondir, fort de leur expérience, pour mieux créer et développer une nouvelle entreprise. Ce mouvement est composé de chefs d’entreprise ayant vécu ce type d’aventure. Il a pour mission de changer les mentalités en France sur l’échec* 

Avec :

  • Isabelle Saladin : fondatrice des « Rebondisseurs Français »
  • Corentin Denoeud : ex-pdg de la compagnie aérienne Wijet
  • Pierre Pelouzet : médiateur national des entreprises
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P. Pelouzet – I. Saladin – M. Picot – C. Denoeud

Pour écouter ou réécouter cette émission :


ISABELLE SALADIN : LES REBONDISSEURS FRANÇAIS

L’échec est culturel marqué au fer rouge en France

→Les recruteurs français sont circonspects, voire carrément négatifs, sur des candidats dont le CV n’est pas linéaire ou cohérent. L’échec peut aussi être vu comme un signe d’incompétence professionnelle.

→A l’inverse, aux Etats-Unis, pays jeune bâti par des pionniers, l’échec est vu comme une évidence, une étape essentielle du processus d’apprentissage vers la réussite, une source d’inspiration, un « plus » sur un CV.

Changer les mentalités, c’est la principale mission des Rebondisseurs Français à travers de nombreuses actions et en créant une communauté de partages entre les chefs d’entreprises en position de rebond ou ayant rebondi avec succès.

La mascotte des « rebondisseurs français » : le kangourou ! 

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En savoir plus sur les « Rebondisseurs Français » : Cliquez ICI

CORENTIN DENOEUD : EX-PDG DE WIJET EN PLEIN REBOND !

Avril 2017

1h plus tôt j’étais attendu aux bureaux de Wijet, pour le C.A. le plus matinal de toute l’histoire de la boîte. Quand j’arrive, toutes les portes sont fermées, alors que d’habitude une grande lumière inonde les pièces. Dans la salle de réunion, je vois un huissier et une sténo ; ils se présentent froidement. L’ordre du jour est anodin : un point sur la situation financière au 1er trimestre 2017 ; propositions et décisions sur les orientations à court terme de la société ; ainsi que des “questions diverses”. Aucune mention de ma révocation. Au bout d’1/4 d’heure, Mr A., mon associé, déclare : “je vais mettre au vote et je suis désolé”. Il soumet au vote ma révocation de mes fonctions de président du C.A.-D.G. de Wijet.

Tout va ensuite très vite : je suis révoqué de mes fonctions ; Mr. A. est nommé président du C.A…

→Suivez les articles de Corentin Denoeud sur son blog ICI

logo-horizontal5 mois de traversée du désert. « Je mettais enfermer dans une bulle. Un jour, je décide d’évoquer cette histoire, pas banale, et je me rends compte que je ne suis pas seul à avoir vécu ce type d’aventure. Ces rencontres m’ont progressivement permis d’y voir plus clair… Mon histoire entrepreneuriale, elle non plus, n’est pas finie. J’ai l’entrepreneuriat dans le sang ; c’est ma passion et ce qui me pousse à aller de l’avant. Après Wijet, j’ai connu une traversée du désert pendant 6 mois. Moment nécessaire pour un nouveau départ. Je me suis ensuite lancé dans un nouveau projet fou : Blockchain Studio, dont je vous dirai quelques mots à l’heure venue.

PIERRE PELOUZET : MÉDIATEUR NATIONAL DES ENTREPRISES 

logo-mediateur-entreprises_1_0Il y a mille et une façon d’être victime d’une défaillance. Souvent une erreur, souvent un événement venu de l’extérieur comme les retards de paiement qui « détruisent » 40 entreprises chaque jour en France ! Fort de son expérience, la Médiation des entreprises s’intéresse aussi à ces entrepreneurs en « rebond » qui, fort de l’expérience vécue, sont certainement plus rodé, mais pas forcément à l’abri. La médiation des entreprises est là. les conseils de Pierre Pelouzet, sont à retrouver dans cette émission.

Plus d’info sur la Médiation des entreprises, cliquez ICI 


*Échec ? 

Faut-il parler d’échec ? Dans de nombreux pays, l’échec fait partie de l’expérience, on parlera donc d’expérience (en ces hauts et ses bas). En informatique, on utilise volontiers le terme de « pivot »… Et vous que diriez-vous ?

Karos veut devenir leader du court-voiturage. C’était dans le Business Club

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⇒ PREMIÈRE PARTIE 

TALK 1: DEVRED grandit en France et à l’international

TALK 2 : KAROS : 8% de croissance par semaine depuis 18 mois

⇒ DEUXIÈME PARTIE: 

LES « REBONDISSEURS FRANÇAIS » : Un (nouveau) mouvement destiné aux chef d’entreprise qui ont « planté » leur boite et qui ont décidé de rebondir, fort de leur expérience, pour mieux créer et développer une nouvelle entreprise. Ce mouvement est composé de chefs d’entreprise ayant vécu ce type d’aventure. Il a pour mission de changer les mentalités en France sur l’échec* 

Avec :

  • Isabelle Saladin : fondatrice des « Rebondisseurs Français »
  • Corentin Denoeud : ex-pdg de la compagnie aérienne Wijet
  • Pierre Pelouzet : médiateur national des entreprises

TALK 2 : KAROS, avec Olivier Binet, cofondateur

Pour écouter ou réécouter cet entretien :

 

Créée en 2014 par Olivier Binet, spécialiste du financement et du développement d’entreprises de croissance, et Tristan Croiset, expert Big Data et Machine Learning, KAROS exploite des technologies d’intelligence artificielle pour transformer les véhicules individuels en réseaux de transport collectif. Fort d’une équipe de 22 personnes, KAROS a inventé le « court-voiturage® » et lancé son application mobile fin 2015. Le service a déjà convaincu plus de 110 000 utilisateurs et propose plus de 400 000 opportunités de covoiturage tous les jours. Soutenue par le Ministère de la Recherche et BPI France, ambassadrice de la French Tech à la COP 21, membre de la plateforme Ville-durable de Paris&Co et du consortium Européen EIT Digital, KAROS a été primée à 10 reprises pour ses innovations de rupture.

>> POURQUOI KAROS ?

CONSTAT

15 millions de trajets sont effectués chaque jour, 40 millions de sièges sont libres, et il n’existe aucune solution de covoiturage adaptée aux trajets du quotidien

> S’il fonctionne pour les vacances (Blablacar), le covoiturage est impossible à gérer pour le quotidien ! Fixer deux fois par jour (A/R) un lieu de rendez-vous pour covoiturer, c’est trop chronophage et pas assez rentable.

SOLUTION

Une application, automatisée et simplissime, capable de prédire et proposer en temps réel les trajets aux conducteurs et passagers

> Une fois l’application installée, Karos apprend automatiquement les besoins des conducteurs et passagers, anticipe les trajets et propose en temps réel des covoitureurs grâce à des algorithmes de prédiction des trajets

AMBITION

Faire de l’automobile un véritable transport en commun du quotidien

> Réduire les émissions de CO2

> Réduire les coûts liés à la congestion automobile.

> Diviser par 2 le prix d’un trajet domicile/travail

DANS LES ECHOS – AVRIL 2018 – Karos veut ancrer le covoiturage dans les usages quotidiens

La start-up vient de lever 4,2 millions d’euros notamment auprès de Xavier Niel et d’Aglaé Ventures. Elle profite des grèves pour engranger de nouveaux utilisateurs.

Décidément, ce premier trimestre est propice pour les start-up du covoiturage.  La grève de la SNCF , bien sûr, les aide beaucoup. Mais les investisseurs aussi. Deux mois après  la levée de Klaxit (3 millions d’euros), c’est Karos qui annonce un tour de table de 4,2 millions d’euros, réalisé auprès de plusieurs fonds d’investissement et de business angels,  dont Xavier Niel .

Fondée par Olivier Binet et Tristan Croiset il y a quatre ans, la jeune pousse enregistre une croissance (8 % par semaine depuis 18 mois) qui dépasse le cadre ponctuel de l’actualité. « C’est un mouvement de fonds, détaille Olivier Binet. Les jours de grève, l’activité double par rapport aux jours normaux, mais cela crée surtout une forme de palier. » A titre d’exemple, 50 % des nouveaux utilisateurs enregistrés la journée du 22 mars continuent de covoiturer. A la clef, selon la start-up, un gain de temps moyen de 24 minutes en moyenne par trajet et la promesse d’économiser 82 euros par mois s’ils sont assidus.

Un double modèle économique

Pour réaliser son ambition de s’imposer comme une nouvelle brique du réseau de transport collectif à part entière, Karos mise également sur les entreprises et les collectivités. Elle travaille déjà avec AccorHotels, HEC ou l’INRIA, dont les sièges sont situés dans des zones difficiles d’accès, et avec Bordeaux  ou La Réunion . Ceux typologies de clients lui permettent de varier les sources de revenus sans faire peser de pression publicitaire sur ses usagers, comme le fait Waze par exemple. Un choix en droite ligne avec quelques règles dont s’est dotée la jeune pousse pour démontrer son engagement dans la préservation des données qu’elle récolte auprès de ses usagers : « Dès la création de Karos, nous avons compris qu’il fallait aller plus loin que les exigences de la CNIL. Et lorsque RGPD est arrivé, nous étions déjà dans les clous depuis longtemps. »

Une compétition féroce

Reste désormais à convaincre les utilisateurs, du côté des conducteurs comme des usagers. La course est enclenchée, et l’environnement concurrentiel s’est densifié. Avec Klaxit, donc, mais aussi Blablacar qui a lancé sa solution de covoiturage petite distance, Ouihop ( meilleure note sur Android et AppStore), ou Less, qui se positionne davantage comme  une alternative aux VTC en centre urbain. Karos semble avoir pris la main pour le moment, avec 50 % de parts de marché en Ile-de-France,  selon la start-up . Elle lorgne aussi sur l’international avec un test qui devrait avoir lieu dans une grande capitale encore inconnue durant les 18 prochains mois. Et, en toile de fonds, elle réaffirme la ferme intention de continuer à surfer sur l’actualité pour inscrire le covoiturage courte distance de manière pérenne dans l’esprit des usagers.

Devred 1902, pépite du textile français. C’était dans le Business Club

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Dans le Business Club de France

Diffusion : Samedi 19 mai 2018 à 7h et dimanche 20 mai 2018 à 15h

Uniquement sur  BFM Business Radio 

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⇒ PREMIÈRE PARTIE 

TALK 1: DEVRED grandit en France et à l’international

TALK 2 : KAROS : 8% de croissance par semaine depuis 18 mois

⇒ DEUXIÈME PARTIE: 

LES « REBONDISSEURS FRANÇAIS » : Un (nouveau) mouvement destiné aux chef d’entreprise qui ont « planté » leur boite et qui ont décidé de rebondir, fort de leur expérience, pour mieux créer et développer une nouvelle entreprise. Ce mouvement est composé de chefs d’entreprise ayant vécu ce type d’aventure. Il a pour mission de changer les mentalités en France sur l’échec* 

Avec :

  • Isabelle Saladin : fondatrice des « Rebondisseurs Français »
  • Corentin Denoeud : ex-pdg de la compagnie aérienne Wijet
  • Pierre Pelouzet : médiateur national des entreprises

 


TALK 1: DEVRED, Avec Philippe Barbry, PDG

Pour écouter ou réécouter l’émission :

325 magasins en France et à l’étranger, la marque plus que centenaire a réussi un spectaculaire redressement au cours des 7 dernières années : son CA 2016 atteint 227 M€ HT, en progression de 5,5% vs 2015. Une performance d’autant plus remarquable que le marché de l’habillement masculin est en récession de 1 à 2% par an, et que les autres acteurs de mode homme français moyen de gamme (Jules, Celio…) souffrent.

 

LES CHIFFRES CLÉS DE DEVRED

  • Activité: prêt à porter masculin
  • Date de création: 1902
  • Lieu: Longueau près d’Amiens
  • CA: 227 M€ HT, en progression de 5,5% vs 2015
  • Effectif: 1700

Forte de ses 1700 collaborateurs, l’enseigne poursuit son développement

  • Par une politique d’ouverture de nouveaux points de vente en France (12 à 15 magasins/an, les deux derniers sont des « flagships » à Lyon et à La Défense)
  • Par une politique de développement à l’international : Algérie, Maroc, Qatar, Iran, Guatemala, Belgique…
  • Par le lancement de nouveaux services pour séduire sa clientèle : notamment la personnalisation de l’offre. Depuis quelques mois, elle propose, à partir de modèles existants, de choisir parmi 30 tissus pour faire son vêtement. C’est une façon de revenir à ses racines, le métier de tailleur, et une tendance de fond du marché : l’homme veut s’habiller selon le style qui lui est propre et affirmer sa personnalité. D’une vingtaine de magasins, l’expérience va être étendue, avec à terme des ventes qui pourraient peser 4 % de l’activité.

DANS LES ECHOS – Devred 1902 se donne plus de visibilité

Si la marque n’a pas les moyens de faire de lourdes campagnes publicitaires, elle compense par un marketing dynamique, pour se faire mieux découvrir par les habitants des grandes villes. En septembre, afin de créer la surprise lors de l’inauguration du magasin aux Quatre Temps, à la Défense, un vrai mannequin s’exposait en vitrine. Tandis qu’à l’intérieur, un magicien faisait des tours incitant à se saisir des produits. « Nous voulons gagner en notoriété et visibilité », souligne Elisabeth Cabrera, directrice marketing et communication.

devred homme

Entretenir la proximité

L’enseigne, fondée à Amiens en 1902 et qui appartient aujourd’hui au groupe brestois Omnium, a vu son chiffre d’affaires progresser de 5,5 % en 2016, à 227 millions d’euros hors taxes. « Notre stratégie de proximité paie », estime Elisabeth Cabrera. L’une des clefs du succès repose en effet sur l’implantation locale dans des villes moyennes. Aujourd’hui, la marque a 325 magasins en France et à l’international, dont les deux tiers en propre.

Cherchant à encourager les communautés sur un plan local, Devred incite chaque boutique à avoir une page Facebook et son propre compte Instagram pour partager des informations avec ses clients, faire part de ses soirées privées… Au niveau global, pour asseoir son image, Devred investit aussi de plus en plus les réseaux sociaux. La marque a notamment mené une collaboration sur Instagram avec le trio Les Mauvais Garçons.

Un programme relationnel est en cours de test dans deux régions et une trentaine de points de vente, avant un déploiement plus large en 2018. Il s’agit d’ajouter des services comme la livraison à domicile, des retouches, ou la présentation des collections en avant-première plutôt que d’avoir une démarche de promotions. Deux niveaux de fidélisation sont disponibles, selon que le programme est gratuit ou payant. Avec l’objectif de personnaliser davantage la relation.

devred costumes

Mêler les codes

Si la marque se veut accessible, elle n’en a pas moins introduit des codes du luxe. Un travail autour de la vitrine est notamment mis en oeuvre. « Il faut être plus aspirationnel, plus théâtral. Nous cherchons à transmettre de l’émotion dans les points de vente « , indique la directrice marketing, venue justement du monde du luxe. Autre axe : les collections capsules pour se donner un autre ton. L’une des dernières en date, a été réalisée avec la griffe d’accessoires Le Flageolet autour de noeuds papillon réversibles. Pour mettre en lumière cette Capsule Saint-Germain, Devred avait choisi Baptiste Gourden, un jeune écrivain.

Devred a aussi initié une stratégie de marques complémentaires en magasin. Il propose ainsi dans une trentaine d’entre eux des lunettes de soleil et des montres de la griffe Kamono. L’instauration d’une stratégie similaire pour les cosmétiques est à l’étude. « Aujourd’hui, on voit partout l’influence des concept-stores « , relève Elisabeth Cabrera.

Jouer la personnalisation

La maison a en outre mis sur pied dans certains magasins un Atelier Costume Personnalisé. Avec 26 modèles de vestes, 36 matières et un choix large de finitions, les possibilités sont démultipliées – même si des mariages sont conseillés pour éviter les fautes de goût. Avec des fourchettes de prix s’étirant de 300 à 550 euros, la proposition se fait haut de gamme. A la fin de l’année, 20 points de vente seront équipés de cet espace, et il en est prévu 150 d’ici la fin de 2018. Il faut en effet avoir à la fois la clientèle adéquate et le personnel en mesure d’accompagner cette offre à part.

Créer, reprendre, développer son entreprise… mais aussi, se défendre, dans le Business Club de France (podcast)

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Dans le prochain Business Club de France

Samedi 12 mai 2018 à 7h et dimanche 13 mai 2018 à 15h

Uniquement sur  BFM Business Radio 

creation entreprise

TALK 1: Le lavoir moderne, pressing en ligne écolo

TALK 2 : La mythique boule Quiès fête ses 100 ans 

Talk 3 : Créer, reprendre, développer son entreprise avec :

  • Les premiers pas dans l’entrepreneuriat de Sandra Legrand
  • Experts : Christiane Féral-Schul : cybercriminalité: comment se protéger ?

⇒ LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR DES ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet


⇒ LES PREMIERS PAS de SANDRA LEGRAND, fondatrice de Kalidea, Yapuka.org, marraine de 100 000 Entrepreneurs, mentor d’entrepreneurs, membre des conseils d’administration de Surys, Hi-Media, Axa France. 

(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:

sandra legrand.jpegSi Sandra devait élaborer la recette de son succès, la liste des ingrédients commencerait par l’envie, la passion. « Créer et développer une entreprise demande en effet quelques sacrifices, des prises de décisions qui parfois nous pèsent. Cela impacte une large part de la vie : sans passion, c’est donc très difficile. » Deuxième ingrédient clé ?

Le pragmatisme. «Certains chefs d’entreprise foncent tête baissée, et se démènent tellement qu’au bout de deux ans, ils n’ont plus aucune énergie. Il faut savoir être pragmatique, déléguer. » Sandra Le Grand a en effet très vite su déléguer des responsabilités au sein de Canal CE, qui a connu  une croissance rapide pas évidente à gérer. Elle avoue toutefois avoir besoin de garder le contrôle, en consultant ainsi plus de 250 mails par jour, dont une centaine liée à la vie de son entreprise.

Troisième ingrédient : le réseau. Non pas le réseau des biens-nés, mais celui que l’on se forge au fil des ans. Sandra avoue consacrer à ce réseau environ 20 % de son temps. « Savoir s’entourer est capital, confie la chef d’entreprise. Avoir le bon partenaire, le bon conseiller, le bon banquier permet d’aller plus vite. Il faut savoir se faire aider sur ses lacunes. Par exemple, j’étais davantage spécialisée en marketing et moins en gestion, et j’ai donc recruté très vite les personnes qui pouvaient compenser mes points faibles. » (Les Echos)


⇒ LES CONSEILS D’EXPERT de Christiane Féral-Schuhl, présidente du Conseil National des Barreaux (2ème partie)

(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:

christiane feral schuhlDepuis près de 30 ans, Christiane Féral-Schuhl exerce dans le secteur du droit de l’informatique, des nouvelles technologies (informatique, internet, télécommunications et médias), des données personnelles et de la propriété intellectuelle, dont elle est un acteur reconnu.

Nous lui avons donc demandé comment les chefs d’entreprise pouvaient se protéger ou adopter les bonnes attitudes face à la cybercriminalité, et ce que les avocats peuvent leur apporter. 

La « criminalité informatique » et la « cybercriminalité » recouvrent une typologie d’infractions très variées : les nouveaux délits nés de l’évolution des nouvelles technologies (intrusion frauduleuse, atteinte à un système de traitement automatisé de données…) mais également les crimes et délits plus classiques, profitant de ce nouveau vecteur que leur offre l’internet (escroquerie, actes de nature raciste ou xénophobe, contrefaçon, violation de la correspondance privée, diffamation, jeux et paris en ligne…).

Les avocats spécialisés en droit de l’internet, des questions spécifiques liées à cette nouvelle forme de criminalité (problématiques liées à l’application de la loi pénale dans l’espace, à la responsabilité des acteurs de l’internet peuvent alerter les chefs d’entreprise sur les risques qu’ils encourent.

Quoi, les boules Quiès ont cent ans? C’était au Business Club (podcast)

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TALK 1: Le lavoir moderne, pressing en ligne écolo

TALK 2 : La mythique boule Quiès fête ses 100 ans 

Talk 3 : Créer, reprendre, développer son entreprise avec :

  • Les 1ers dans l’entrepreneuriat de Sandra Legrand
  • Experts : Christiane Féral-Schul : Cybercriminalité: comment se protéger ?

⇒ LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR DES ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet


TALK 2: Quiès, avec Olivier Denis du Péage, président

(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:

Les boules Quiès, fabriquées depuis 1918 en France, fêtent leur 100ème année de bons et loyaux services envers les oreilles agressées par le bruit.

Quies, « un joli silence »

Pour les 100 ans de ses célèbres bouchons d’oreille, la société Quies ressort la boîte originale des premières « boules » : en aluminium, elle est gravée de l’épervier qui était le premier emblème de la société. À l’intérieur, le produit n’a pas changé : une boule de cire entourée de coton, qui, portée à la température du corps, s’adapte à la forme du conduit auditif et assure une protection étanche. Une particularité qui a fait la popularité de ce produit, devenu symbole de nuits au calme.

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LES CHIFFRES CLÉS DE QUIÈS

  • Activité: production de bouchons d’oreille
  • Date de création: 1918
  • Siège social: Palaiseau
  • CA: 17 millions
  • Effectif: une cinquantaine
  • 60 millions de boules fabriquées et distribuées par an (sans compter les versions en mousse)
  • Export : Belgique, Espagne, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Suisse, Portugal, Italie, Norvège, Danemark et quelques pays du Maghreb et du Proche Orient… en tout : une vingtaine de pays à l’export
  • Distribution : Quies réalise en France environ 50% en pharmacie, 50% en GMS, un bon démarrage en e-commerce (depuis juillet 2016)
  • 25% du CA des boules Quies est réalisé à l’international

Voici même un tuto pour mettre vos boules Quiès!

 

 

 

Pour les boules Quies, le silence est d’or depuis cent ans

[La boule Quiès] est est née à la fin de la guerre de 14-18 dans l’officine d’un pharmacien du XVe arrondissement de Paris, M. Pascal, qui met au point, entre onguent et crème maison, une petite boule de cire et de coton à la demande d’une respectable dame du quartier, importunée par le bruit. L’histoire ne dit pas si c’est son mari, M. Henry-Lepaute, issu d’une célèbre famille d’horlogers depuis Louis XIV, qui ronfle, ou le bruit des fers de chevaux sur les pavés, ou les poubelles en fer qui gênent la dame. Toujours est-il qu’elle est à ce point satisfaite par la trouvaille (à l’époque on appelle ça une «sourdine») du pharmacien que trois ans plus tard, en 1921, la société des laboratoires des boules Quies (ça vient du latin « quietis », ça a donné quiétude, aussi) est créée : avec le sieur Henry-Lepaute et Joseph Moreau, arrière-grand-père de l’actuel président du directoire de Quies, made in France.

(…) De l’officine confidentielle du pharmacien, on est arrivé à 60 millions de boules fabriquées et distribuées par an, vingt pays à l’export, une cinquantaine d’employés et 17 millions de chiffre d’affaires en 2016. Au tout début, «c’est du fait main (les boules sont roulées à la main par des « bouleuses ») sur une toute petite échelle de clientèle locale. Puis dans les années 1925-1930, on est sur une production de 200 000, toujours dans le XVe arrondissement de Paris, rue Auguste-Chabrières, où la société a récupéré plusieurs petites boutiques, au 2 par exemple, puis installé le petit labo au 5, dans une ancienne mercerie», poursuit le président du directoire, Olivier Denis du Péage. C’est là qu’est mise au point la méthode de fabrication, avec comme mot clé la «viscosité», soit la texture, puis le fameux «point de goutte», température à laquelle on obtient la première goutte et qui indique quand la paraffine ou la cire deviennent liquides et sont adaptées à la température du corps. Et la «pénétrabilité», qui calcule ce qui est agréable pour le corps à 37°C. Le tout à partir de produits issus des raffineries (Total autrefois). Mais qu’on se rassure, «ce sont les mêmes produits que les crèmes pour le visage, par exemple», sourit Olivier Denis du Péage.

Conduit auditif et pou

Ensuite, la société Quies se diversifie, mettant au point en 1958 le très fameux masque relaxant et occultant, fabriqué à la main par des travailleuses à domicile jusqu’en 1989. Puis, dans les années 70, viennent la mécanisation et l’automatisation de la petite société, qui a pour symbole un épervier aux allures un peu égyptiennes, sur ses petites boîtes quasi inchangées depuis un siècle, boîte en métal, puis en plastique (en carton pendant la Seconde Guerre mondiale pour cause de restrictions).

L’entreprise reste familiale, passant aux enfants du gendre du fondateur (s’il y en a qui suivent encore), soit l’actuel président et sa sœur, et déménage à Palaiseau (Essonne) pour des questions d’espace, de stockage, de palettes, etc. En 1998, voilà les bouchons d’oreilles spécial avion (pour résister à la pression), en 2000 suivent les bouchons en mousse, les spays auditifs, les bouchons de natation, la gamme antironflement.

Derniers en date, les bouchons pour les concerts, avec un filtre qui préserve la qualité de la musique. La famille a aussi racheté une société qui fabrique des prothèses auditives réalisées sur mesure, en impression 3D.

Et même une ligne antipoux. Et quel rapport entre le conduit auditif et le pou ? «Eh bien, explique la nièce du président, Prudence Denis du Péage, elle aussi dans la société, nous avons « stretché » le territoire de la marque : ce sont les petits tracas du quotidien, bruits, et donc poux, mais aussi méduses. Oui, nous avons aussi mis au point une crème antiméduses.» Non, pas pour réduire la méduse au silence, mais pour l’éloigner du baigneur dans l’eau.  (Source : Libération)

Le lavoir moderne va lever 11 M€ cette année. C’était au Business Club (podcast)

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Samedi 12 mai 2018 à 7h et dimanche 13 mai 2018 à 15h

Uniquement sur  BFM Business Radio 

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⇒ PREMIÈRE PARTIE 

TALK 1: Le lavoir moderne, pressing en ligne écolo

TALK 2 : La mythique boule Quiès fête ses 100 ans 

⇒ DEUXIÈME PARTIE: CRÉER, REPRENDRE, DÉVELOPPER

⇒ LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR DES ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet


TALK 1: LE LAVOIR MODERNE, avec Alphadio Olory-Togbé

(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:

  • Activité: service d’entretien du linge de maison
  • Date de création: 2014
  • Lieu: Paris
  • CA: 3 millions d’euros en 2018
  • Effectif: 80 d’ici fin 2018

ACTUALITÉ

La start-up ouvre prochainement une deuxième usine écologique de 15.000m2 dans la région parisienne et lève cette année 11 millions d’euros pour son développement + l’annonce du recrutement.

ACTIVITÉ

Le Lavoir Moderne : l’entreprise qui supprime la corvée de linge séduit des milliers de parisiens !

Le Lavoir Moderne, entreprise créée en 2014 par Alphadio Olory-Togbe et Pierre-Henri Canonne, rencontre un succès fou auprès des parisiens. Ecologique et dans l’air du temps, le Lavoir Moderne est la seule entreprise française à proposer une solution à la fois économique et de qualité non seulement pour le pressing, mais aussi pour la totalité des vêtements du quotidien et la literie. Avec ses « Lavandiers » qui parcourent la capitale en scooter électrique sept jours sur sept, l’entreprise livre en 30 minutes le linge propre récupéré 48 à 72 heures plus tôt chez les parisiens. Jusqu’à trois fois moins cher que le pressing traditionnel et beaucoup plus pratique, le Lavoir Moderne a déjà séduit des milliers de particuliers. Explications autour d’un nouveau phénomène qui envahit la capitale !

Le Lavoir Moderne a été créé en 2014, après deux ans de recherches. La même année, une première usine d’entretien écologique des vêtements voit le jour et dans les années 2016-2017 débute la phase de commercialisation. Une très forte croissance de cette entreprise parisienne est aussi confirmée par le recrutement en cours : employant aujourd’hui 40 personnes, les fondateurs du Lavoir Moderne veulent doubler les effectifs d’ici fin 2018. Un développement rapide et prometteur est également visible dans les bénéfices générés qui

ne cessent de croître. D’ici la fin de l’année le Lavoir Moderne affichera le chiffre d’affaires de l’ordre de 3 millions d’euros.

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COMMENT ÇA MARCHE?

Tout se fait à partir du site internet ou d’un nouveau format d’application mobile, téléchargeable gratuitement depuis le site internet.

Le client peut y indiquer l’heure à laquelle il veut que son linge soit récupéré ou livré à son domicile, avec le choix entre « maintenant », qui entraîne l’arrivée d’un Lavandier dans la demi-heure ou « plus tard ». Après l’entretien des vêtements, leur livraison reste gratuite pendant 15 jours.

La possibilité d’entretenir la totalité de ses vêtements est une différence essentielle entre le Lavoir Moderne et les pressings traditionnels. Une autre différence se trouve dans les horaires qui sont plus adaptés au rythme de vie des particuliers : le service est disponible tous les jours entre 10h et 22h (contrairement aux pressings qui ferment à 19h). Pour répondre aux différentes demandes des parisiens, le Lavoir Moderne propose trois gammes de service: Essentiel, Classique et Tradition, du plus accessible au plus exclusif.

Une entreprise engagée dans la révolution verte

Dans un contexte où 80% des pressings continuent d’utiliser des techniques très nocives pour entretenir le linge, le Lavoir Moderne propose un service d’aquanettoyage écologique et plus économique. Paris compte aujourd’hui environ 600 pressings, ce qui correspond à autant de mini-usines qui déversent les eaux usagées et polluées dans les canalisations. Les machines à laver de particuliers utilisent 5 fois plus d’eau et de consommables que les machines industrielles du Lavoir Moderne.

L’engagement du Lavoir Moderne dans la protection de l’environnement s’applique également au service de la livraison : les Lavandiers se déplacent uniquement en scooters électriques. Cerise sur le gâteau : ces scooters sont spécialement conçus pour pouvoir transporter des vêtements sur cintre.

 

Créer, reprendre, développer son entreprise… mais aussi, se défendre, dans le Business Club de France (podcast)

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Logo-BFMBusiness-sans-contourDans le prochain Business Club de France

Samedi 5 mai 2018 à 7h et dimanche 6 mai 2018 à 15h

Uniquement sur  BFM Business Radio 

 

 

 

Talks 1 & 2 : Mai 68, 50 ans plus tard. Comment les entreprises ont-elles vécus cette époque et qu’en reste-il ? Avec OLIVIER DE PEMBROKE – PDT du CJD (Le CJD qui a pris ce nom en mai 1968) 

Talk 3 : Créer, reprendre, développer son entreprise avec :

  • Les 1ers dans l’entrepreneuriat de Richard Forest  – SE AIR (bateau qui vole !)
  • Experts : Christiane Féral-Schul : Faut-il une avocat pour créer son entreprise ?
  • Médiation : quand l’administration fiscale s’emballe…

→Les 1ers pas dans l’entrepreneuriat

(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:

Fondée en mars 2016 à Lorient (Morbihan), SEAir s’appuie sur le foil, une aile en carbone qui transmet une force de portance à son support, pour faire voler les bateaux. Entretien avec Richard Forest, son cofondateur.

richard forestJe suis ingénieur de formation et surtout grand fan d’innovation. Très vite, j’ai senti que j’étais un bâtisseur de projets. J’ai toujours été un “hyper actif” et entreprenant dès mes études. J’ai débuté ma carrière en 1993, fait mon service chez Aerospatiale. Pour mon premier job, j’ai pu choisir et suis allé dans un centre de recherche ; et j’ai vite compris que les grosses structures, ce n’était pas pour moi – pas pour mon type de personnalité – donc je suis allé dans une plus petite société où j’étais le 6ème salarié. Je deviens associé et membre du Comité de Direction. Puis je participe à la création d’ANEO en 2002 et en devient le N°2. Je découvre le monde du nautisme en sponsorisant le trimaran de 50 pieds d’Anne Caseneuve qui va gagner la route du Rhum 2014 dans sa catégorie.

→Notre experte : Christian Féral Schuhl – Présidente du Conseil National des Barreaux > Faut-il un avocat pour créer son entreprise ?

(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:

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Pourquoi faire appel à un avocat ?

Ce sont des hommes de droit, par conséquent les plus à même d’aider un créateur d’entreprise à définir le cadre légal de son activité. Ils peuvent à la fois intervenir sur le choix de la structure juridique de l’entreprise (entreprise individuelle, SARL, SA, SAS…), apporter des conseils sur son nom et le droit des marques, faire des recherches d’antériorité sur un brevet ou rédiger un pacte d’actionnaires. Leur champ d’intervention est large.

 

 

 

→Médiation des entreprises : Quand l’administration fiscale s’emballe ! Avec Pierre Pelouzet, Médiateur National des Entreprises

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Médiation entre une entreprise de portage salarial, l’administration fiscale, ses clients et une société d’affacturage : les conséquences des avis aux tiers détenteurs

La société UMALIS Fit est une filiale de la société UMALIS. Spécialiste du portage salarial, elle comprend environ 40 salariés et a un chiffre d’affaires de 3 millions d’euros par an. Malgré un plan d’apurement pour une dette fiscale modeste en cours de réalisation, l’administration fiscale a envoyé des avis aux tiers détenteurs aux clients de Umalis ce qui a bloqué les paiements et accentué les problèmes financiers de l’entreprise.

Voir plus de sujets médiations ICI

C’était au Business Club : Mai 68, 50 ans plus tard. Qu’est-ce qui a changé réellement ? (podcast)

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Samedi 5 mai 2018 à 7h et dimanche 6 mai 2018 à 15h

Uniquement sur  BFM Business Radio 

 

Talks 1 & 2 : Mai 68, 50 ans plus tard. Comment les entreprises ont-elles vécus cette époque et qu’en reste-il ? Avec OLIVIER DE PEMBROKE – PDT du CJD (Le CJD qui a pris ce nom en mai 1968) 

Talk 3 : Créer, reprendre, développer son entreprise avec :

MAI 1968 – MAI 2018 : 50 ANS PLUS TARD 

(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:

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Il y a 50 ans, en mai 68 naissait ou plutôt renaissait le CJD, le Centre des Jeunes Dirigeants… qui a eu, notamment, l’occasion de s’exprimer lors de la négociation des accords de Grenelle… Avec olivier de Pembroke, Président du CJD

Pour être précis :  le CJD a en fait été créé en 1938, c’est le plus ancien le plus ancien mouvement patronal français. Mais en 1968, en mai précisément, ce mouvement donne son nom au Centre des Jeunes Patrons qui devient CJD. Une renaissance pour ce mouvement des jeunes dirigeants. 

1968, quelques repères…

  • Le nombre de chômeurs progresse et les jeunes sont les plus touchés… 500 000 personnes en 1968 n’ont pas d’emploi. Les étudiants sont inquiets.
  • L’ANPE est née en 1967
  • En 1963, les mineurs sont en grève, signe du début du déclin de l’industrie minière
  • D’autres grèves éclatent, un peu partout, 2 millions de travailleurs sont payés au SMIG (Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti, aujourd’hui  le SMIC aujourd’hui est Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance)
  • Il y a des bidonvilles à Nanterre, cette année là… 

  • Il y a cette grève générale le 13 mai 1968, 7 à 10 millions de grévistes pour ouvriers empêchés de travailler…

1968 dans le magazine ENTREPRISES 

« On s’attendait à ce qu’une ouverture du CNPF soit menée en direction d’un patronat dit « social ». Ce ne fut pas le cas… Sur RTL et Europe 1. C’est l’explosion du direct. En écoutant ici et là des confessions de « cadres », le journal constate, une fois de plus, qu’il y a un fossé entre le discours patronal sur les liens sociaux dans l’entreprise et le ressenti par une partie des salariés… »

27 mai 1968 : les Accords de Grenelle

– Signature des accords de Grenelle entre le gouvernement et les syndicats après d’âpres négociations.
– Les accords précisent une augmentation de 35 % du SMIG (salaire minimum) et de 10 % des salaires réels.

Ce sont les accords de Grenelle, signés en mai 1968 qui ont légalisé l’exercice du droit syndical dans l’entreprise. Et c’est la loi du 27 décembre de la même année qui a entériné ces accords en autorisant la présence au sein des entreprises, de sections syndicales. L’occasion pour nous ce matin de rappeler le rôle des syndicats dans les entreprises.

Pour info : le CJD est rejeté à ce moment du CNPF

→Tant bien que mal, les dirigeants ont traversé cette période dont les conséquences ont été difficiles pour la suite : 

Le cout des grèves de 1968 représentait 5 % du PIB. Les financiers se méfiaient. Des marchés extérieurs ont été perdus. Les importations se sont accrues. Une dévaluation paraissait inévitable. Elle a eu lieu d’ailleurs quelques années plus tard.

Alors que reste-il ?

  • En 1968 : la jeune est inquiète pour son avenir. 50 ans plus tard, elle est toujours inquiète, même si ces nouvelles générations semblent plus à l’aise…
  • En 1968, 500 000 chômeurs, ils sont un peu plus de 3,7 millions aujourd’hui …

« Non nous allons vers un nouveau mai 68, et ce qui est le plus intéressant à observer ce sont les changements annoncés à l’époque qui aujourd’hui représentent une lame de fonds pour les entreprises mais aussi pour les salariés. Ces mutations liées au numérique, ces évolutions du monde du travail, ces nouvelles générations qui ne veulent plus travailler comme avant sont autant d’éléments aujourd’hui fortement ancrés dans notre société et dans nos sociétés ». Et Olivier de Pembroke d’ajouter : « Arrêtons de parler de travail. Il ne faut plus regarder l’économie sous l’angle du travail ou de l’emploi mais via le prisme de l’activité. C’est la fin du travail et des différents modèles que nous connaissions jusqu’ici ». 

L’enteprise libérée rêvée en 1968 puisqu’un des slogans étaient : « Le patron a besoin de toi, tu n’as pas besoin de lui »

[ENTREPRENDRE] – Les 1ers pas dans l’entrepreneuriat de B. Gaignault d’Ornikar / Les Conseils d’expert de B. Sozet, déléguée générale d’Initiative France. (podcast)

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Dans le prochain Business Club de France : 
Samedi 28/4/18 à 7h – Dimanche 29/4/18 à 15h

⇒ Uniquement sur BFM Business Radio 

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⇒ PREMIÈRE PARTIE 

TALK 1 & 2 : Nicolas Chabanne nous raconte la formidable histoire de la marque : « C’est qui le patron ? »

⇒ DEUXIÈME PARTIE: CRÉER, REPRENDRE, DÉVELOPPER
  • Les premiers pas dans l’entrepreneuriat de Benjamin Gaignault, cofondateur d’Ornikar
  • Les conseils d’expert de Bernadette Sozet, déléguée générale d’Initiative France

⇒ LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR DES ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet


⇒ LES PREMIERS PAS DANS L’ENTREPRENEURIAT de Benjamin Gaignault, d’Ornikar

(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:

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Benjamin Gaignault et Alexandre Chartier, cofondateurs d’Ornikar

« On n’a pas eu l’idée du siècle, mais on répond à un besoin mal satisfait sur un marché existant », avouent les deux amis. Ce marché, c’est celui du permis de conduire. En 2012, 1.324.709 candidats se sont présentés à l’examen du permis B. Un million de jeunes entre 18 et 25 ans prennent en moyenne 35 heures de cours de conduite chaque année. « Quand on est gamin, on rêve de conduire la voiture de ses parents. Le moment venu d‘apprendre à conduire : c’est la galère », déplorent Alexandre et Benjamin. Un forfait de 20 heures de conduite revient à 1.067 € en France et jusqu’à 1.425 € à Paris. Le prix d’une heure de conduite varie de 36 € dans le Nord à 59 € dans la capitale. L’attente pour passer ou repasser le permis de conduire peut aller jusqu’à 6 mois dans certaines régions et 8 mois à Paris.

Le projet d’auto-école en ligne des deux amis ambitionne de simplifier et fluidifier ce marché. Comment ? « Peu de gens le savent, mais vous pouvez passer le permis de conduire en candidat libre. Il suffit de déposer un dossier à la préfecture », explique Benjamin. « Il est même possible d’apprendre la conduite sans passer par les services d’une auto-école. Vous apprenez à conduire avec un parent ou un ami qui doit avoir suivi une mini-formation et vous louez une voiture à double commande. »

⇒ LES CONSEILS D’EXPERT de Bernadette Sozet, déléguée générale d’Initiative France

(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:

bernadette sozet.jpgCréée en 1985, l’association Initiative France est une fédération qui représente le premier réseau associatif de financement et d’appui des créateurs d’entreprises dans l’hexagone. Après s’être longtemps appelé France Initiative Réseau, puis France Initiative, le réseau a refondu son système de marque, et porte depuis le 1er octobre 2012, l’appellation Initiative France. Sa mission principale est de faciliter la création ou la reprise d’entreprises sur le territoire national, en octroyant aux porteurs de projet des aides financières sous certaines conditions.

Regroupant aujourd’hui plus de 230 plateformes couvrant l’ensemble du territoire (métropole et outre-mer), l’association Initiative France représente et promeut les actions du mouvement auprès des pouvoirs publics et des partenaires. Garante de l’éthique du réseau et de la qualification des différentes plateformes, elle soutient les initiatives visant à dynamiser le tissu local par la création d’entreprises et à promouvoir l’esprit d’entreprise. De ce fait, l’association accueille partout en France des porteurs de projet, et évaluent avec eux la pertinence de leur projet ainsi que son financement par un prêt d’honneur sans intérêts et sans garanties. Ce prêt personnel a pour objectif de permettre au porteur de projet d’avoir l’apport personnel nécessaire à la réalisation de son projet, et de faciliter, par la même occasion, l’accès aux prêts bancaires. Avec 16 080 entreprises financées en 2015 et plus de 40 738 emplois créés en première année, avec près de 703 salariés et 16 180 bénévoles mobilisés, Initiative France a réussi au fil des années à se rendre incontournable auprès des entrepreneurs et à continuer à être le premier réseau associatif de financement et d’accompagnement de la création/reprise d’entreprises en France.

 

« C’est qui le patron ? » c’était au Business Club de France (podcast)

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Logo-BFMBusiness-sans-contourAu sommaire dans le Business Club de France

Samedi 28 avril 2018 à 7h

Dimanche 29 avril 2018 à 15h

Uniquement sur BFM Business Radio

PREMIÈRE PARTIE 

Talks 1 et 2 : Nicolas Chabanne nous raconte la formidable histoire de la marque : « C’est qui le patron ? »

DEUXIÈME PARTIE
  • Premiers pas dans l’entrepreneuriat avec Benjamin Gaignault – Ornikar
  • Initiatives France avec Bernadette Sozet, déléguée générale

⇒ LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR DES ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet


C’EST QUI LE PATRON ? AVEC NICOLAS CHABANNE

(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:

Nicolas Chabanne est « l’homme qui chamboule la consommation et chatouille la grande distribution… Il est le créateur de la marque « C’est qui le patron ? »

« C’est qui le patron ? » vendait, à ses débuts, uniquement du lait en brique, dont le prix et la qualité sont fixés par les consommateurs via Internet.

downloadUn prix de départ est incompressible : 69 centimes d’euros. Et il augmente en fonction des exigences du consommateur : 7 centimes de plus pour assurer une rémunération convenable à l’éleveur, plus 6 centimes pour que la nourriture des vaches laitières soient sans OGM, plus 3 centimes supplémentaire pour un fourrage d’origine locale. Et ainsi de suite.

Au final le prix de vente de la brique de lait « C’est qui le patron ? » est de 0,99 € alors que le prix moyen affiché est de 0,70€ !

Le prix est élevé, mais il rémunère correctement les producteurs et il s’est très bien vendu : 47 millions de briques vendues en 2017, ils espéraient en vendre 7 millions. 

Les producteurs de lait

Nous accueillons dans cette émission Régis Mainguy, producteur à Languemont. Il avait « osé » témoigner à visage découvert dans l’émission « Envoyé Spécial » sur France 2, dénonçant les pratiques de Lactalis. Quelques mois après ce témoignage, le géant laitier décidait de ne plus collecter son lait, le mettant ainsi dans de très sérieuses difficultés.

À l’époque, il déclarait :

« On vend environ 308 euros les 1 000 litres de lait à Lactalis, quand notre coût de production est à 340 euros »

Donc, ventes à pertes, durant plusieurs années. Et plusieurs laiteries travaillant pour Lactalis n’ont pas souhaité collecter son lait. Jusqu’au jour où Nicolas Chabanne l’appelle, l’invite à travailler pour « C’est qui le patron ? ». Il entame alors les travaux nécessaires (Pas OGM – fourrage local – sorties des vaches…) et change ainsi de vie.

Repères

Dans ce témoignage, on apprend que le géant laitier achète aux producteur le litre de lait à 30,8 centimes le litre, alors que le cout de production est lui de 34 centimes. « C’est qui le patron ? » achète le lait aux producteurs entre 39 et 41 centimes.


Les ventes 

47 millions de litres vendus en 2017 (ils pensaient en vendre 7 millions)

« C’est le plus gros succès depuis 30 ans pour un produit lancé par une nouvelle marque »

41% de ré-achat, c’est l’innovation la plus ré-achetée en 2017.

Taux de recrutement (de nouveaux clients venant en magasin pour acheter ce produit) : 45% ! La moyenne étant de 5% pour un produit neuf.

Tout cela sans aucune publicité !


 

« C’est qui le patron ? » propose désormais d’autres produits, toujours sur le même concept que celui développé pour le lait : Pizza, Jus de Pommes, steak haché, les pâtes, la salade et le beurre bio… D’autres sont en cours d’évaluation : fruits, farine, yaourts, sardines… 

«Pour la première fois, c’est le consommateur qui décide et pas un industriel qui lui impose ce qu’il peut manger. Nous avons le pouvoir. C’est le début d’une nouvelle ère !»

La consommation responsable

Nicolas Chabanne, dans votre Vaucluse natal face au Mont Ventoux, se dit un soir de juin 2014, « si je rassemble 100 000 personnes, que je leur explique qu’en payant le lait 4 € de plus par an, cela permet à un agriculteur de vivre et que je leur demande s’ils achèteraient un lait équitable, 90 % d’entre eux diront oui ! Ils ont dit oui finalement et ce n’est pas un effet de mode, mais une lame de fonds »

Nicolas Chabanne dirige  « 3 couleurs » une Société coopérative d’intérêt général, « La Société du consommateur », dont l’actionnariat est ouvert à tous pour un euro, avec pas plus d’une action par personne. Elle décide des produits à lancer et contrôle leurs cahiers des charges, avec la garantie de ne pas être ainsi racheté par un grand groupe.

Prix Moovjee 2018 : les trophées de l’Audace. Dans le Business Club de France

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Logo-BFMBusiness-sans-contourÉmission spéciale du Business Club de France 

Uniquement sur BFM Business Radio

Samedi 21 avril à 7h et dimanche 22 avril 2018 à 15h

 

SPÉCIAL PRIX MOOVJEE 2018 (vous allez être surpris !)

Pour écouter ou réécouter l’émission :

Nos invités : 

→GRAND PRIX MOOVJEE 2018 : ALEXANDRE HANNEBELLE – DG de AVA 

AVAAva est une application pour smartphoine qui permet de retranscrire (et donc sous titrer) en temps réel une conversation. Basée sur l’intelligence artificielle, elle est destinée à accompagner le quotidien des personnes sourdes ou malentendantes. 

 

 

→PRIX « ENGAGEMENT CITOYEN » : CASSANDRA DELAGE – FONDATRICE DE PLAST’IF

plast'ifLa machine Plast’if analyse, broie et trie tous les déchets plastiques des employés et permet à ceux-ci d’imprimer de nouveaux objets grâce à l’imprimante 3D intégrée dans la machine. Les employés peuvent choisir l’objet qu’ils souhaitent imprimer grâce au catalogue affiché par notre écran tactile.

 

 

→PRIX : INNOVATION TECHNOLOGIQUE : VIKTOR TOLDOV – Cofondateur de LITUUS

Lituus est un collier intelligent connecté est posé sur le cou de la vache et surveille des paramètres liés au comportement, à la santé et au bien-être de chaque animal. L’éleveur reçoit des alarmes et des notifications pour bien réagir en cas d’urgence. 

→PRIX MOOVJEE 2017 : ALEXANDRE UCKO – Cofondateur de PERCKO

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Développé pendant un an avec des chercheurs sur le système musculo-squelettique, Percko est un sous-vêtement intelligent qui redonne l’habitude de se tenir droit aux individus souffrant de maux de dos.

 

 

→POUR LE MOOVJEE : ANNIE PAULE ABIHSSIRA

Mentor en entreprise, chef d’entreprise et associée à Booster Acamdemy


Le Moovjee, Mouvement pour les jeunes et les étudiants entrepreneurs, association loi 1901, a été créé en 2009 et a pour mission d’amener les jeunes à considérer la création et la reprise d’entreprise pendant ou à la sortie de leur formation (du CAP au Bac+5) comme une véritable option de vie professionnelle. Chaque année, le Moovjee décerne ses Prix. À la clé, 25.000€ à partager entre les différents lauréats, et pour chacun un accompagnement par l’association (programme de mentorat, accès à des experts métier et des opportunités business).


GRAND PRIX MOVJEE 2018 : ALEXANDRE HANNEBELLE – DG de AVA

Ava permet à 400 millions de personnes sourdes & malentendantes une autonomie 24h/24 dans leur vie sociale et professionnelle. Via leur smartphone, le système de transcription instantanée basé sur l’intelligence artificielle sous-titre les conversations autour d’eux, instantanément, dans toute situation.

AVAThibaut Duchemin (fondateur) est le seul de sa famille à être entendant. Il a donc dû apprendre la langue des signes et servait de traducteur à ses parents et sa sœur. C’est à Berkeley où il fait ses études en double cursus que Thibault rencontre ceux qui deviendront ses associés : Pieter Doevendans (néerlandais) et surtout Skinner Cheng, étudiant taiwanais, sourd depuis ses 2 ans. Ensemble, ils décident de créer la solution. L’aventure démarre en avril 2014. Les rejoignent ensuite dans l’aventure Alexandre Hannebelle et Sacha Becourt. Alexandre est rentré en France à l’été 2017 pour assurer le développement d’Ava en France et en Europe.

Les perspectives :

  • CA 2017 : 78 119
  • Prévision de CA 2018 : 392 779 €
  • Prévision de CA 2019 : 1 725 054 €
  • Nombre de collaborateurs en 2017 : 6
  • Prévision collaborateurs en 2018 : 17
  • Prévision collaborateurs en 2019 : 17

Prix abonnement : 0 € > Sous-titre une conversation en face-à-face ou à plusieurs jusqu’à 5 heures par mois

Prix abonnement 29,99 €/mois >  Sous-titre 24h/24 , toutes les  sans sans limite d’heures


PRIX « ENGAGEMENT CITOYEN » : CASSANDRA DELAGE – FONDATRICE DE PLAST’IF

La machine Plast’if analyse, broie et trie tous les déchets plastiques des employés et permet à ceux-ci d’imprimer de nouveaux objets grâce à l’imprimante 3D intégrée dans la machine. Les employés peuvent choisir l’objet qu’ils souhaitent imprimer grâce au catalogue affiché par notre écran tactile.

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Pourquoi cette machine dans les entreprises ? 

Le but de Plast’if est d’avoir le plus grand impact positif sur l’environnement. Nous nous sommes donc tournés vers les entreprises puisque nous pouvons (1) y toucher le plus de gens avec une même machine et (2) créer un changement de mentalité autour du recyclage. Plast’if est mis en place en entreprise plutôt que dans les espaces publics puisque nous voulons inciter les gens à recycler de manière récurrente. C’est en recyclant un peu, tous les jours, que nous pourrons avoir un impact important sur le long terme.

Le saviez-vous ? 

Puisqu’on parle des entreprises : 4,7 milliards de gobelets sont utilisés par an en France. 150 gobelets sont jetés chaque seconde. 1% des gobelets sont recyclés.

Création le 30 novembre 2017, basée à Paris

  • Pas de CA en 2017
  • Prévision de CA 2018 : 75 600 €
  • Prévision de CA 2018 : 480 000 €
  • Prévision collaborateurs en 2018 : 4
  • Prévision collaborateurs en 2019 : 8

PRIX « INNOVATION TECHNOLOGIQUE » : VIKTOR TOLDOV – Cofondateur de LITUUS

Lituus est un collier intelligent connecté est posé sur le cou de la vache et surveille des paramètres liés au comportement, à la santé et au bien-être de chaque animal. L’éleveur reçoit des alarmes et des notifications pour bien réagir en cas d’urgence.

Lituus vise à démocratiser l’élevage de précision. Ils proposent une solution d’aide à la décision dans un élevage bovin via une technologie de l’Internet des Objets pour faciliter le travail des éleveurs, améliorer le bien-être des animaux et augmenter le rendement de l’exploitation.

Perspectives :

  • Création de l’entreprise dans les prochains jours
  • Début de la commercialisation : fin 2018
  • Prévision de CA 2018 : 11 320 €
  • Prévision de CA 2019 : 487 160 €
  • Prévision collaborateurs en 2018 : 4
  • Prévision collaborateurs en 2019 : 7

PRIX MOOVJEE 2017 : ALEXANDRE UCKO – Cofondateur de PERCKO

Conception du tee-shirt contre le mal de dos… 

Ses créateurs, Quentin Perraudeau et Alexis Ucko, tous deux ingénieurs, mettent en tout cas en avant le fait que ce produit, qui a été développé avec chercheurs spécialistes du système musculosquelettique, a fait l’objet d’un brevet international et validé cliniquement. Ils expliquent que le tee-shirt est conçu pour ramener le bloc thoracique au-dessus du bassin, que l’on soit debout ou assis. Il crée ainsi une inclinaison vers l’avant du bassin entraînant par là même une augmentation de la lordose lombaire, communément appelée aussi chute de reins, et une diminution de la cyphose thoracique. Bref, un maintien de mannequin, un équilibre amélioré et une fatigue musculaire diminuée. «Si les individus adoptaient une posture idéale, 80% de leurs problèmes seraient alors résolus.» concluent-ils

Afin de financer sa première production, Percko avait lancé, en septembre 2015, une campagne sur Kickstarter avec pour objectif de recueillir 30 000 euros en un mois. L’objectif a été atteint en 7 heures… 

Prix : 129 euros

Lu dans le Figaro

Alors, quand on passe un Percko, on a l’impression d’enfiler un tee-shirt trop petit. Il faut s’employer pour passer d’abord la tête, un bras puis l’autre, tirer plusieurs fois dessus pour le faire descendre sur les hanches. Une fois en place, il vous mettra ou non à votre avantage tellement il est ajusté. On a l’impression d’être gainé. Heureusement, au bout de quelques minutes, il se fait oublier même s’il a tendance à remonter au fil de la journée…

Repères : 

  • CA: 5 millions d’euros en 2018
  • Nombre de collaborateurs: 17
  • PERCKO = les noms des deux fondateurs associés : PERraudeau et uCKO
  • Nom du produit : Lyne Up

 Développé pendant un an avec des chercheurs sur le système musculo-squelettique, Percko est un sous-vêtement intelligent qui redonne l’habitude de se tenir droit aux individus souffrant de maux de dos.

Projets :

  • Développement de nos produits en Europe, nous avons désormais des distributeurs en Allemagne, en Suisse, en Belgique, aux Pays-Bas, au UK, au Danemark et en Espagne.
  • Sortie d’un nouveau produit pour le B2B, Lyne Pro. Ce produit est désormais en test à la SNCF
  • Lancement d’un nouveau produit par Kickstarter (campagne de pré-vente) le 24 Mai. Ce produit s’appellera Wavii et est un objet connecté qui est un coach pour sa posture. »

 

Ornikar, auto-école en ligne, met le turbo. C’était au Business Club (podcast)

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Dans le prochain Business Club de France : 
Samedi 14/4/18 à 7h – Dimanche 15/4/18 à 15h

⇒ Uniquement sur BFM Business Radio 

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⇒ PREMIÈRE PARTIE 

TALK 1: SEAir métamorphose le bateau à moteur

TALK 2 : ORNIKAR : une levée de fonds de 10 M€ pour accélérer en France et à l’international

⇒ DEUXIÈME PARTIE: DOSSIER SPÉCIAL COMMANDE PUBLIQUE, avec :
  • Pierre Pelouzet, Médiateur des Entreprises
  • Gilles de Bagneux, président du comité de la commande publique du MEDEF
  • Frédéric Grivot, président du groupe de travail marchés publics de la CPME

 


TALK 2 : ORNIKAR, avec Benjamin Gaignault, président cofondateur

(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:

Après de nombreuses embûches liées à son modèle disruptif ayant provoqué une levée de boucliers des acteurs traditionnels de la conduite, Ornikar, l’auto-école en ligne, revient en force avec une levée de fonds de 10M€ pour étendre sa présence en France et à l’international. 

Lu sur Frenchweb – Ornikar lève 10 millions d’euros pour donner une nouvelle impulsion à son auto-école en ligne

Le montant

L’auto-école en ligne Ornikar a clôturé un tour de table de 10 millions d’euros réalisé auprès d’Idinvest Partners, Partech Ventures, Elaia Partners et Brighteye Ventures.

Le marché

Lancée en 2014, Ornikar est une auto-école en ligne. La start-up parle de cette levée de fonds comme « d’un tournant décisif » et « d’une belle revanche ». L’histoire d’Ornikar a en effet été jalonnée de procès, notamment provenant d’associations et de syndicats de l’apprentissage de la conduite qui s’opposaient à ce modèle d’enseignement. Aujourd’hui, Ornikar poursuit son développement. Le site Web permet d’apprendre le code de la route en ligne et de prendre rendez-vous pour des cours de conduite avec des moniteurs diplômés inscrits comme auto-entrepreneurs autour de chez soi. L’entreprise propose notamment une formation qui coûte 749 euros (code de la route + 20 heures de conduite). Sur le même marché, on peut citer auto-ecole.net, En Voiture Simone qui a récemment levé 2 millions d’euros, Le Permis Libre ou encore PermisGo.

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Les objectifs

Avec cette levée, l’entreprise souhaite donner « une nouvelle impulsion au développement d’Ornikar en France et à l’international ». Présente dans 250 villes françaises, elle compte étendre ses services à d’autres pays européens d’ici la fin de l’année. La société souhaite également élargir son offre à la vente de voitures et d’assurances jeune conducteur. « Grâce à cette opération de financement et à des partenariats stratégiques, Ornikar souhaite bousculer aussi d’autres industries traditionnelles en proposant des offres très agressives sur l’accès à la voiture et l’assurance automobile », explique l’entreprise. Côté recrutement, la start-up prévoit de doubler ses effectifs en embauchant 30 personnes d’ici la fin de l’année. Ornikar vise 15 % des parts de marché en France d’ici fin 2018.

 

SEAir fait voler les bateaux! C’était au Business Club (podcast)

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TALK 1: SEAir métamorphose le bateau à moteur

TALK 2 : ORNIKAR : une levée de fonds de 10 M€ pour accélérer en France et à l’international

⇒ DEUXIÈME PARTIE: DOSSIER SPÉCIAL COMMANDE PUBLIQUE, avec :
  • Pierre Pelouzet, Médiateur des Entreprises
  • Gilles de Bagneux, président du comité de la commande publique du MEDEF
  • Frédéric Grivot, président du groupe de travail marchés publics de la CPME

 


TALK 1 : SEAir, avec Richard Forest, cofondateur

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Richard Forest, ingénieur et entrepreneur dans l’âme, veut révolutionner le monde nautique en misant sur le « foil », une aile située sous un bateau à moteur, qui permet de le faire décoller pour peu qu’on l’active suffisamment. Les ventes ont déjà démarré et le produit suscite de l’intérêt à l’international. 

Sur Maddyness – SEAir : la startup qui fait voler les bateaux !

Fondée en mars 2016 à Lorient (Morbihan), SEAir s’appuie sur le foil, une aile en carbone qui transmet une force de portance à son support, pour faire voler les bateaux. Entretien avec Richard Forest, son cofondateur. (…)

Quelle est la proposition de valeur de SEAir et votre business model ?

Ma conviction, c’est que le secteur du nautisme ne voit le foil que comme une pièce ! (le foil est une aile profilée qui se déplace dans l’eau permettant de réduire les frottements avec la surface de l’eau et, avec la vitesse, de faire décoller les bateaux ndlr). SEAir parle au contraire d’un système, d’une fonction “vol” dans sa globalité, dont l’élément central est effectivement le foil. Nous voulons apporter une solution complète qui permet de voler. Pourquoi ? Pour délivrer de la valeur à l’usager : le confort et la réduction de carburant. Quand on dit d’une voiture qu’elle est confortable, on se moque de savoir comment est fabriquée la suspension ! C’est le confort qu’on jauge ! D’ailleurs vous connaissez le fabriquant de vos amortisseurs vous ?! moi non !

Cette différence, j’ai l’impression que c’est quelque chose que le nautisme n’a pas bien intégré aujourd’hui.

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Mon business model, c’est d’être un équipementier, un systémier comme on dit dans l’aéronautique, pour permettre à des constructeurs de bateaux, surtout à moteur, de proposer une “option vol”. Comme nos systèmes sont haut de gamme, SEAir est un peu l’AMG du nautisme comme m’a dit le PDG de Zodiac Nautic. J’avoue que la comparaison est flatteuse !

Notre ambition n’est pas de révolutionner le foil mais la capacité des bateaux à voler. Les règles de la course au large interdisent aujourd’hui un usage optimal des foils (ils n’ont pas le droit de le manoeuvrer dans tous les sens, donc les bateaux ne volent pas !) pour des raisons économiques et pour préserver l’écosystème des voiliers classiques. Sauf la coupe de l’America évidemment et les circuits de bateaux régatiers (GC32, Flying Phantom). Mais tous ces bateaux sont réservés à une élite. Les systèmes SEAir sont destinés au grand public, afin d’attaquer le Mass Market.

Le gros du business concerne les bateaux à moteur. On distingue alors coques rigides et semi-rigides. La première typologie d’utilisateurs n’étant pas encore mature à voler selon nous, nous avons préféré débuter par les semi-rigides, en pensant que les propriétaires auraient un peu ce même esprit agile que leur bateaux, pour être les “early adopter” du vol.

Alors que nous communiquons beaucoup sur le voilier Mini afin de faire connaître la marque, nous travaillons en secret sur un Zodiac, afin de l’équiper d’un nouveau système lui permettant de voler.

Le premier prototype de notre FlyingRIB © a volé le 12 juillet 2017. Le bateau va 20 à 30% plus vite, mais à ce niveau de rapport poids/vitesse cela peut devenir dangereux et n’a aucun intérêt sauf pour les professionnels. Nous pensons même rajouter un limiteur de vitesse ! Notre proposition de valeur est vraiment le confort et l’économie de carburant. Avec notre système qui permet de voler 20 à 30 cm au dessus de l’eau, fini le mal de dos ! Les semi-rigides ont la réputation de taper. Notre flying de 5.5m dans une mer de 40 à 50cm de clapot ne tape absolument plus, il navigue de façon horizontale sans acoup. Tous les professionnels qui essaient n’en reviennent pas ! Quant à l’économie de carburant elle est de l’ordre de 30%, avec des pointes à 50% !

Le produit est excellent car moins de 6 mois après son 1er vol, nous avons déjà vendu des bateaux ! La raison est que j’ai “pensé client” dès le départ. Notre système ne devait en rien modifier tout ce qui a fait le succès des semi-rigide, mais au contraire que le bonifier. J’ai également imposé que le tout soit esthétique, sécurisé et simple. Résultat… un seul bouton sur la console pour monter / descendre les foils et c’est tout !

Côté business, nous avons un partenariat avec Zodiac Nautic, notre partenaire privilégié. Nous allons bientôt travailler avec eux à un Foiler Electrique, l’avenir du nautisme. Mais nous travaillons également à l’intégration de la fonction vol déjà avec d’autres constructeurs. Et le plus intéressant est évidemment de débuter avec un constructeur dès l’étape de conception de leur bateau.

Comment vous financez-vous actuellement ? Avez-vous prévu de lever des fonds ?

J’ai moi-même tout financé pendant plusieurs mois, puis nous avons levé 1,5 million d’euros. Avec nos premières commandes, et les innombrables demandes à l’international, je débute une nouvelle levée de fonds pour 3 millions afin de passer en production haute cadence pour le FlyingRIB mais également pour industrialiser nos process. Et puis on commence à vendre et à susciter de l’intérêt partout dans le monde, notamment grâce aux essais que nous avons fait aux salons de Cannes et Monaco. Les très nombreux prix que nous gagnons (innovation, environnement,…) nous aident beaucoup.

[ENTREPRENDRE] – Les 1ers pas dans l’entrepreneuriat de Luc Boisnard de Ouest Acro / Les Conseils d’expert de Romain Soubeyran, DG de l’INPI. (podcast)

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⇒ PREMIÈRE PARTIE 

TALK 1: PROPHESEE :  une levée de 19M$ pour équiper la voiture autonome et conquérir les USA

TALK 2 : OCTOPUS ROBOTS a inventé le robot de décontamination de poulaillers industriels

⇒ DEUXIÈME PARTIE: CRÉER, REPRENDRE, DÉVELOPPER
  • Les premiers pas dans l’entrepreneuriat de Luc Boisnard, 1er chef d’entreprise à avoir gravi l’Everest
  • Les conseils d’expert de Romain Soubeyran, directeur général de l’INPI (2ème partie)

⇒ LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR DES ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet


⇒ LES PREMIERS PAS DANS L’ENTREPRENEURIAT de Luc Boisnard, fondateur de Ouest Acro

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luc boisnard.jpgPassionné d’activités de pleine nature (canoë-kayak, escalade, alpinisme), Luc Boisnard fonde, à 22 ans, l’entreprise Ouest Acro, spécialisée dans les travaux d’accès difficiles sur cordes – une méthode d’intervention très faiblement émettrice de gaz à effet de serre. Les compagnons sont des alpinistes urbains et industriels. Il devient vite une référence en matière d’entreprise eco-friendly. Pour lui, l’entreprise a un véritable rôle sociétal à jouer. Elle doit devenir un modèle d’épanouissement et de développement personnel. Luc sait s’engager au service de nobles causes. Actif au sein d’associations sportives et de fondations artistiques et culturelles, il possède une face cachée tout comme l’Everest dont il a fait l’ascension. Dirigeant atypique, conférencier, auteur, poète, c’est aussi un explorateur social : il interagit en permanence avec les autres, en les incitant à aller au bout de leurs rêves.

⇒ LES CONSEILS D’EXPERT de Romain Soubeyran, directeur général de l’INPI

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romain soubeyranDans cette 2ème partie de notre dossier sur les conseils d’expert en matière de protection intellectuelle et industrielle, Romain Soubeyran nous explique les étapes pratiques du dépôt de brevet.

Pour en savoir plus, consultez également la webapp de l’INPI

 

Octopus Robots, la 1ère Agtech à la Bourse de Paris. C’était au Business Club (podcast)

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TALK 1: PROPHESEE :  une levée de 19M$ pour équiper la voiture autonome et conquérir les USA

TALK 2 : OCTOPUS ROBOTS a inventé le robot de décontamination de poulaillers industriels

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TALK 2 : OCTOPUS, avec Olivier Somville, PDG

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Octopus Robots a mis au point des robots de décontamination pour grandes surfaces (entrepôts, usines alimentaires, aérogares, centres commerciaux). Le dernier né, est Octopus Poultry Safe, qui désinfecte les poulaillers industriels.  Octopus Robots est la 1ère entreprise du secteur de l’Agtech a entrer à la Bourse de Paris.

Dans la Tribune – Octopus Robots, la première AgTech à faire son entrée à la Bourse de Paris

Octopus Robots, startup du Maine-et-Loire, a inventé un robot spécialisé dans la décontamination de poulaillers industriels. Face à de fortes marques d’intérêt du marché, elle veut accélérer sa production.

Elles ont déjà poussé les murs du Salon de l’agriculture, et pénètrent désormais à la Bourse de Paris. Ce mercredi 14 mars, Octopus Robots, entreprise de Maine-et-Loire spécialisée dans la construction de robots agricoles, devient la première AgTech cotée sur la place parisienne.Depuis 10h30, elle est inscrite sur Euronext Access, avec un cours d’introduction initial de 15,07 euros. (au 4/4: 20,35€)

« Ce succès récompense plusieurs années d’efforts en innovation et va nous permettre d’accroître rapidement notre notoriété au moment où nos robots, uniques au monde, commencent à rencontrer un succès croissant tant en France qu’à l’international », explique l’entreprise dans un communiqué.

Elle précise vouloir profiter de la progression du marché mondial de la sécurité sanitaire, et miser sur la croissance de l’élevage de volailles, « qui représente le plus fort potentiel de ventes pour la société ».

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Un robot modulaire

Octopus Robots est en effet l’inventeur d’un robot, l’Octopus Poultry Safe, spécialisé dans la décontamination de poulaillers industriels. Une technologie qui a demandé plus de deux années de recherche et développement et 2,5 millions d’euros d’investissement, et qui, selon le fondateur de l’entreprise, Olivier Somville, cité par Ouest France, aurait « le même niveau de complexité que la Google Car ».

Évolutif, le robot est constitué d’une base commune motorisée et équipée de capteurs, auquel on peut ajouter des modules adaptés aux besoins de l’éleveur, pouvant aller de la détection à la scarification de la terre, explique le titre de presse quotidienne régionale.

Des applications dans la sécurité et la défense

Depuis sa première présentation au public en septembre 2016, le robot a pu mesurer l’intérêt du marché. Selon le Pdg d’Octopus Robots, les sollicitations sont venues de toutes parts: Ouest France cite notamment le brésilien JBS, leader mondial de la viande, les géants américains Tyson Foods et Perdue Farms, mais aussi des échanges avec l’Angleterre, les Pays-Bas, l’Italie, les Pays de l’Est et le Canada. Le Science Museum de Londres a même prévu d’intégrer le robot à une grande exposition sur les bactéries multi-résistantes prévue en 2019.

Si aujourd’hui le robot est programmé pour désinfecter les hangars à volaille -marché déjà juteux, puisque 100 millions de tonnes en sont mises sur le marché chaque année-, il pourrait en effet ensuite étendre ses fonctionnalités. Plusieurs secteurs seraient intéressés par son potentiel: des laboratoires pharmaceutiques vétérinaires, pour la vaccination dans les élevages, jusqu’à une société fournissant le Département d’État américain, pour la décontamination en cas d’infection à grande échelle, voire d’attaques bactériologique ou chimique.

Des centaines de robots en 2018

Pour cette entreprise de moins de 20 salariés aujourd’hui, l’enjeu est donc de se mettre en condition de répondre à des commandes potentiellement croissantes. D’où l’introduction en Bourse, l’intention de recruter de nouveaux ingénieurs et commerciaux, et l’objectif de produire quelque 200 robots en 2018. De 100.000 euros en 2018 -concentrés sur le mois de décembre, la production ayant commencé à l’automne-, l’entreprise espère passer à 5,3 millions de chiffre d’affaires cette année.

LE PRODUIT

Octopus Robots a développé un robot modulaire, mobile et autonome, équipé d’intelligence artificielle. En clair, une base polyvalente robotisée sur roues qui embarque la gestion du mouvement, les batteries, les capteurs, les caméras… et se rapproche par certains aspects d’un véhicule autonome, tel que le « Google car », selon le dirigeant. Sur cette plateforme viennent se brancher différents outils. Celui de désinfection, « un réservoir avec un module d’atomisation de biocide très fin et directif qui permet de désinfecter tous les grands volumes, y compris les bâtiments d’élevage ». Autre module développé pour l’activité agricole, le Scarifier, qui, lui, brasse les litières pour les aérer et réduire ainsi le niveau d’ammoniaque et la charge bactérienne, sans oublier le module de vaccination (sous forme de brouillard sec). Et si Octopus Poultry Safe est une version du robot qui se met au service des éleveurs avicoles, Octopus Biosafety vise de son côté la désinfection de grands espaces fermés, comme des centres commerciaux ou des halls d’aéroports.

Prix: entre 35 000 et 50 000€

L’HISTOIRE D’OCTOPUS ROBOTS

1987

Création de l’entreprise, nommée MCAI.

Initialement, l’entreprise se spécialisait dans le développement et la fabrication de produits de métrologie pour des applications industrielles.

2004

La société a été reprise par M. Olivier Somville qui a apporté une nouvelle dynamique et ouvert de nouveaux marchés.

MCAI a saisi toutes les opportunités et s’est diversifiée dans divers secteurs tels que celui de la Santé en développant des technologies brevetées dans le domaine de la désinfection radicale pour les surfaces.

2012

MCAI a développé un système innovant de désinfection par voie aérienne qu’elle a commercialisé et vendu par le biais d’un réseau de distributeurs dans le monde entier.

2014

MCAI repart d’une page blanche sur la robotique mobile en conciliant ses anciennes expertises dont la vision et la microbiologie, face à un besoin avéré de solutions en aviculture.

2015

Après avoir étudié la faisabilité technique et le potentiel commercial, MCAI a décidé d’investir massivement dans ce programme et a recruté une équipe de spécialistes. Depuis lors, elle se consacre au développement de sa gamme de robots Octopus et à sa commercialisation.

2016

L’entreprise fut récompensée par le prix INNOV’SPACE lors du SPACE de Rennes pour son robot Octopus Poultry Safe.

2017

Depuis juin 2017 MCAI SAS devient Octopus Robots. 

 

Prophesee (ex-Chronocam) : une caméra à vision humaine. C’était au Business Club (podcast)

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TALK 1: PROPHESEE :  une levée de 19M$ pour équiper la voiture autonome et conquérir les USA

TALK 2 : OCTOPUS ROBOTS a inventé le robot de décontamination de poulaillers industriels

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TALK 1 : PROPHESEE, avec Luca Verre, fondateur

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Prophesee (Chronocam) a mis au point une caméra révolutionnaire qui reproduit le fonctionnement de la rétine humaine. Un capteur qui rend intelligent les systèmes de sécurité et les voitures autonomes. La startup vient de lever 19M$ pour s’étendre aux USA.

LES CHIFFRES CLÉS DE PROPHESEE

  • Activité: conception et fabrication d’un capteur reproduisant le fonctionnement de l’oeil humain
  • Date de création: 2014
  • Siège social: Paris et bureau à San Francisco
  • CA: NC pas assez significatif pour le moment
  • Effectif: 60

Dans les Echos – Chronocam lève 19 millions de dollars et change de nom

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A gauche les images fournies par une caméra standard, à droite celles des capteurs de Prophesee, reproduisant la vision humaine.

La start-up parisienne, qui cherche à appliquer le fonctionnement de la rétine humaine aux capteurs d’images, s’appelle désormais Prophesee. Un géant mondial de l’électronique vient d’entrer à son capital.

Chronocam continue de séduire les grands acteurs de l’industrie. La jeune pousse française, créée à Paris en 2014 pour développer le premier système de vision artificielle bio-inspirée, annonce ce mercredi 21 février 2018 une levée de fonds de 19 millions de dollars auprès d’un géant mondial de l’électronique (dont l’identité n’est pas révélée) et de ses investisseurs historiques (360 Capital Partners, Supernova Invest, iBionext,  Intel Capital , le groupe Renault et Robert Bosch Venture Capital).

Ce tour de table porte à 40 millions de dollars les fonds investis dans la start-up, qui annonce par la même occasion changer de nom pour Prophesee. Avec ces fonds, la firme veut accélérer le développement et l’industrialisation de sa technologie brevetée, une caméra qui imite l’oeil et des algorithmes qui fonctionnent comme le cerveau humain.

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Cette technologie permet aux machines de visualiser des événements extrêmement rapidement. « Comme chaque photorécepteur de la rétine, chaque pixel de notre capteur (« rétine artificielle ») est indépendant et asynchrone. Notre caméra n’acquiert que l’information de changement. Cela permet de réduire la quantité de données de manière significative et d’être beaucoup plus réactif », explique Luca Verre, cofondateur et PDG de Prophesee.

La société s’est appuyée sur la recherche menée par l’Institut de la Vision (CNRS, UPMC, Inserm) ces 20 dernières années pour développer, au départ, la première rétine en silicium destinée à des systèmes de restauration de la vue. La start-up de 60 salariés continue de développer cet axe, mais le médical est désormais relégué au second plan.

« Depuis une dizaine d’années, ceux qui font des voitures, des systèmes de sécurité et des drones ont de plus en plus besoin d’informations visuelles pour rendre leurs produits davantage intelligents », commente Luca Verre.  La voiture autonome est devenue un domaine particulièrement stratégique pour Prophesee. Son entreprise travaille à plus court terme sur des applications industrielles (automation industrielle, contrôle qualité, inspection) et l’Internet des objets.

Au total, Prophesee compte une vingtaine de partenaires, dont 30 % sont en Europe, 40 % aux Etats-Unis et 30 % en Asie. Elle indique que son chiffre d’affaires n’est pas encore significatif, mais compte y remédier cette année. « En deep tech, les cycles de développement et commercialisation sont aux alentours de 5 à 7 ans », souligne Luca Verre. Ce dernier a l’intention d’ouvrir prochainement une entité dans la Silicon Valley (San Francisco). « Il faut y être ; tout le monde y est. Notre premier contact avec Renault s’est d’ailleurs fait là-bas », s’amuse l’entrepreneur.

Il s’agira surtout d’activités commerciales et de support technique au départ. La R&D restera à Paris.

[ENTREPRENDRE] – Les 1ers pas dans l’entrepreneuriat de P. Peyrard, d’Ellcie Healthy / Les Conseils d’expert de Romain Soubeyran, dg de l’INPI. (podcast)

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TALK 1: Le Roy René, n°1 du calisson d’Aix en France

TALK 2 : Luc Boisnard, un entrepreneur atypique et engagé

⇒ DEUXIÈME PARTIE: CRÉER, REPRENDRE, DÉVELOPPER
  • Les premiers pas dans l’entrepreneuriat de Philippe Peyrard, d’Ellcie Healthy
  • Les conseils d’expert de Romain Soubeyran, directeur général de l’INPI

⇒ LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR DES ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet


⇒ LES PREMIERS PAS DANS L’ENTREPRENEURIAT de Philippe Peyrard, président fondateur d’Ellcie Healthy

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philippe peyrard.jpgDurant ses 15 années à la tête de la direction d’Atol, Philippe Peyrard a réussi à hisser la coopérative à la 3ème place du classement des opticiens en France. Grâce à son talent reconnu en communication, il  a mené à bien le regroupement de toutes les sociétés opérationnelles du groupe.

En 2004, et après quatre ans de négociations, il est parvenu à conclure le premier accord avec le lunettier Oxibis-Exalto, permettant ainsi la relocalisation en France d’une partie de la fabrication des produits Atol.

Il fonde aujourd’hui Ellcie Healthy, fabricant de lunettes intelligentes, notamment pour la sécurité routière.

ellcie healthy

⇒ LES CONSEILS D’EXPERT de Romain Soubeyran, directeur général de l’INPI

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romain soubeyran.jpg16 250 demandes de brevets ont été déposées en France en 2017, soit une augmentation de 0,6% par rapport à 2016.

L’INPI soutient les acteurs de l’innovation, quel que soit leur degré de maturité, et à tous les stades de leur projet:

  • Le « prédiagnostic PI » : une évaluation des besoins d’une entreprise en matière de propriété industrielle, avec une proposition de plan d’action, pour accompagner au mieux son potentiel d’innovation. Ce service est gratuit pour l’entreprise, entièrement financé par l’Inpi – le 10 000è prédiagnostic a été fêté en janvier 2018
  • Un encouragement à concrétiser ces préconisations, grâce au soutien financier du « pass PI » : l’INPI peut financer 50% de différentes prestations qui permettent d’optimiser la stratégie PI de l’entreprise (veille brevet, recherche documentaire, contrat collaboratif, accompagnement contractuel PI, analyse précontentieuse PI etc.)
  • La formation des dirigeants à la stratégie PI, grâce à la « Master Class PI » : un programme sur mesure, articulé en ateliers collectifs et coachings individualisés, qui accompagne les dirigeants dans leur progression pendant 6 mois, et dont le coût est largement pris en charge par l’INPI
  • La cartographie, lancée il y a quelques mois : une « carte d’état-major » du décideur, grâce au Big Data appliqué à l’information « brevets ». Un service désormais abordable qui rend un environnement concurrentiel mondial transparent, en positionnant tous les acteurs de son marché et en visualisant les opportunités de développement des innovations de son entreprise, via une carte dynamique, couplée à l’analyse d’un expert en propriété industrielle.

Luc Boisnard, le chef d’entreprise qui a gravi l’Everest. C’était au Business Club (podcast)

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TALK 1: Le Roy René, n°1 du calisson d’Aix en France

TALK 2 : Luc Boisnard, un entrepreneur atypique et engagé

⇒ DEUXIÈME PARTIE: CRÉER, REPRENDRE, DÉVELOPPER

⇒ LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR DES ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet


TALK 2: Luc Boisnard, président d’Acro Ouest

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ALTITUDES – « Ascensions d’un alpiniste et chef d’entreprise engagé », éditions Alisio

Passionné d’activités de pleine nature (canoë-kayak, escalade, alpinisme), Luc Boisnard fonde, à 22 ans, l’entreprise Ouest Acro, spécialisée dans les travaux d’accès difficiles sur cordes – une méthode d’intervention très faiblement émettrice de gaz à effet de serre. Les compagnons sont des alpinistes urbains et industriels. Il devient vite une référence en matière d’entreprise eco-friendly. Pour lui, l’entreprise a un véritable rôle sociétal à jouer. Elle doit devenir un modèle d’épanouissement et de développement personnel. C’est pourquoi il a décidé de partir à l’assaut de l’Everest pour contribuer à sa dépollution. 

Le toit du monde est une poubelle à ciel ouvert, résultat des très nombreuses expéditions dont elle fait l’objet.

« Cette industrie de l’extrême menace l’environnement de l’Everest », écrit Luc Boisnard, alors que « seules 25 % des tentatives arriveront au sommet », non sans avoir « copieusement pollué ». On trouve là des masques, des bouteilles à oxygène, des conserves, de la bouffe, des médicaments ou du matériel de camping. Avec ses coéquipiers, ils ont descendu 1 tonne de déchets. « C’est un vrai problème de citoyenneté. On trouve de tout : des sacs plastiques, des pièces auto, des canettes de bières… »

Tout au long de son ouvrage, Luc Boisnard donne des conseils aux entrepreneurs, les encourageant à persévérer, à sortir des sentiers battus, à se faire confiance et à travailler en équipe.

SON ENTREPRISE: OUEST ACRO

  • 120 salariés
  • Louverné (Mayenne)
  • CA: environ 10 M €

A VENIR

Cette entreprise aussi atypique que son patron conduit des chantiers partout en France dont un prochain sur la Tour Eiffel et des interventions sur les barrages EDF ou les centrales nucléaires. En attendant un retour sur l’Everest « peut-être en 2020 » (source: Ouest-France)

Les calissons du Roy René: près de 100 ans de gourmandise. C’était au Business Club (podcast)

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⇒ PREMIÈRE PARTIE 

TALK 1: Le Roy René, n°1 du calisson d’Aix en France

TALK 2 : Luc Boisnard: les conseils d’un entrepreneur atypique et engagé

⇒ DEUXIÈME PARTIE: CRÉER, REPRENDRE, DÉVELOPPER

⇒ LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR DES ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet


TALK 1: LE ROY RENÉ, avec Laure Pierrisnard, directrice générale

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Le Roy René est en France le n°1 du calisson d’Aix. La société a été créée il y a près de 100 ans en provence, pour perpétuer la tradition locale de fabrication de cette petite douceur aux amandes. Depuis sa reprise par Olivier Baussan, le fondateur de L’Occitane, le numéro un du calisson fait évoluer son image et accélère le pas en France comme à l’international. Lorsqu’il entreprend, Olivier Baussan a à coeur de défendre les couleurs de la Provence.

calissons

Pour se différencier de l’offre classique qu’elle propose en grande surface, la maison a créé pour ses boutiques de nouvelles variétés. Baptisés « Calissons d’Exception « , ils associent les goûts comme la framboise et le thé matcha ou la clémentine de Corse et les éclats de cacao. « Ils nous permettent de conquérir de nouveaux palais. Et de renouveler l’intérêt au fil des saisons « , souligne Olivier Baussan.

LES CHIFFRES CLÉS

  • Activité: fabrication de calissons
  • Date de création: 1920
  • Siège social: Aix-en-Provence
  • CA: 13 millions
  • Effectif: 80 salariés permanents, jusqu’à 120 en pleine saison (avant Noel)
  • EPV depuis 2012
  • Olivier Baussan, président – a repris l’entreprise en 2005
  • N°1 du Calisson d’Aix
  • 456 tonnes de Calissons, 62 tonnes de nougat
  • Près de 50 000 000 de calissons par an
  • 7 ouvertures de boutiques depuis Juin 2015
  • 11 boutiques en France
  • 1 boutique à Miami
  • 1 calisson sur 2 vendu dans le monde est un calisson du Roy René

C’EST QUOI UN CALISSON?

calissons boiteUne recette ancestrale, inchangée depuis sa création

À base de melons confits, d’amandes blanchies et d’écorces d’oranges : cette pâte est posée sur une feuille de pain azyme (fécule de pomme de terre et eau) et couverte d’un glaçage (blanc d’œuf et sucre appelé aussi glace royale). À l’aide d’un emporte-pièce, on lui donne la forme effilée d’une amande, avant de la cuire à feu doux. Cette spécialité est préparée avec des ingrédients assez coûteux et sa préparation est longue, ce qui explique son prix de vente relativement élevé.

Dès 2002, le calisson d’Aix-en-Provence bénéficie d’une indication géographique protégée. Pour en bénéficier le calisson doit être produit à Aix d’une part, et respecter la recette (cahier des charges) d’autre part.

Un « Calisson de Provence – Tendre – Recette traditionnelle du calisson d’Aix », ou « Calisson de Provence – Tendre – Grande Tradition », peut être fabriqué partout dans le monde, s’il ne possède pas le logo Indication géographique protégée (IGP). Le fait qu’un calisson soit vendu sur un marché communal au cœur rural de la Provence n’interdit pas qu’il soit fabriqué à Shanghai.

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L’ACTUALITÉ DU ROY RENÉ

Nouvelles boutiques : Kiosque à Tel Aviv, ouverture à Washington, ouverture à Lyon au sein de l’hôtel Dieu, ouverture à Dijon, ouverture à Angers, pistes très sérieuses à Dubaï…

L’entreprise se bat pour réhabiliter l’amande provençale. Sous l’impulsion d’Olivier Baussan et de Laure Pierrisnard, directrice générale de la Confiserie, une large campagne d’incitation à la plantation d’amandiers est lancée.

L’envie est simple : redynamiser la production d’amandes en Provence en incitant les cultivateurs à planter de nouveaux hectares d’amandiers, en leur offrant un large débouché local grâce à des contrats d’achats pérennisés.

Comme première pierre à ce vaste projet, 300 amandiers ont été plantés au printemps 2016 sur les 3 hectares qui entourent le site de la confiserie du Roy René. Cette amanderaie donnera une première récolte d’amandes en 2020, et sera à l’origine d’une « cuvée spéciale de calissons » !

LE MUSÉE DU CALISSON

A Aix, dans le musée situé sur le site de la nouvelle fabrique ouverte en 2014, qui dispose de sa boutique, elle prévoit d’ouvrir un café ce printemps. Quant à la fabrique elle-même, on peut y observer la production grâce à des baies vitrées. La maison a bien l’intention de multiplier le nombre de visiteurs du site. Elle en vise 200.000 d’ici à cinq ans, soit 4 fois plus qu’aujourd’hui.

(…) « L’Asie représente aussi l’une des priorités. Certaines des saveurs créées ont été notamment imaginées pour eux comme l’association de la cerise du Lubéron et de la rose de Vence « , note Laure Pierrisnard. Un corner a déjà été ouvert aux Galeries Lafayette à Pékin. « A l’étranger, la Provence est un mot magique, évocateur de qualité et d’art de vivre « , juge Olivier Baussan. Un atout sur lequel la marque compte bien capitaliser.

En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/07/01/2016/lesechos.fr/021603763609_les-calissons-du-roy-rene-s-offrent-une-nouvelle-vie.htm#mpCWQPOSPLkFIOuo.99

MAIS D’OÙ VIENNENT LES CALISSONS?

La première allusion au calisson semble remonter au xiie siècle. Un texte en latin médiéval italien utilise le terme calisone pour désigner un gâteau d’amandes et de farine proche d’un massepain moderne. Selon d’autres sources, le calisson aurait été importé en Provence et affiné par un cuisinier du roi René au milieu du xve siècle. Son étymologie la plus probable est que le provençal calissoun est formé sur « calice » et du diminutif « -oun », soit « petit calice ».

En effet, En 1454 à Aix-en-Provence, le bon Roy René d’Anjou, Comte de Provence, épousa Jeanne de Laval. La fiancée était un peu maussade. Espérant faire naître un sourire sur ses lèvres, le Confiseur du Roy inventa une nouvelle douceur en forme de sourire. En goûtant cette confiserie, son visage s’éclaira et elle demanda : comment nommez-vous ces délices ? « Di calins souns (ce sont des câlins) » répondit-on en provençal. Ainsi entra dans l’histoire le calisson d’Aix.

Depuis 1630, on bénit les calissons, chaque premier dimanche de septembre, en l’église aixoise de Saint Jean de Malte. En 1630 se termina l’épidémie de peste qui avait ravagé la ville et la région. En signe de gratitude, l’assesseur Martelly s’engagea à faire célébrer chaque année un office d’action de grâce dédié à la Vierge de la Seds, sainte patronne de la Ville d’Aix. C’est au cours de l’un de ces offices que furent distribués les Calissons. Cette tradition se perpétua au fil des siècles et rassemble encore les Aixois aujourd’hui.

L’HISTOIRE DE LA CONFISERIE

Au cœur d’Aix-en-Provence, capitale historique de l’amande, existait un petit atelier de confiseur : « la Nougaterie du Roy René ». En 1920, Ernest Guillet, artisan nougatier passionné, y élut domicile pour élaborer ses propres recettes de nougat.

En 1947, son fils René décida de renouer avec une confiserie culte de la ville, et emblème de la région provençale : le « câlin provençal », le fameux calisson. Cette confiserie devint alors le cœur de l’activité de la maison, au point que cette dernière se rebaptisa « Calissons du Roy René » en 1948

Quoi, les boules Quiès ont cent ans? C’était au Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

Dans le prochain Business Club de France : 
Samedi 12/5/18 à 7h – Dimanche 13/5/18 à 15h

⇒ Uniquement sur BFM Business Radio 

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⇒ PREMIÈRE PARTIE

TALK 1: Le lavoir moderne, pressing en ligne écolo

TALK 2 : La mythique boule Quiès fête ses 100 ans 

⇒ DEUXIÈME PARTIE: CRÉER, REPRENDRE, DÉVELOPPER

  • Les premiers pas dans l’entrepreneuriat de Sandra Legrand
  • Experts : Christiane Féral-Schul : Faut-il une avocat pour créer son entreprise ?

⇒ LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR DES ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet


TALK 2: Quiès, avec Olivier Denis du Péage, président

(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:

Les boules Quiès, fabriquées depuis 1918 en France, fêtent leur 100ème année de bons et loyaux services envers les oreilles agressées par le bruit.

Quies, « un joli silence »

Pour les 100 ans de ses célèbres bouchons d’oreille, la société Quies ressort la boîte originale des premières « boules » : en aluminium, elle est gravée de l’épervier qui était le premier emblème de la société. À l’intérieur, le produit n’a pas changé : une boule de cire entourée de coton, qui, portée à la température du corps, s’adapte à la forme du conduit auditif et assure une protection étanche. Une particularité qui a fait la popularité de ce produit, devenu symbole de nuits au calme.

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LES CHIFFRES CLÉS DE QUIÈS

  • Activité: production de bouchons d’oreille
  • Date de création: 1918
  • Siège social: Palaiseau
  • CA: 17 millions
  • Effectif: une cinquantaine
  • 60 millions de boules fabriquées et distribuées par an (sans compter les versions en mousse)
  • Export : Belgique, Espagne, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Suisse, Portugal, Italie, Norvège, Danemark et quelques pays du Maghreb et du Proche Orient… en tout : une vingtaine de pays à l’export
  • Distribution : Quies réalise en France environ 50% en pharmacie, 50% en GMS, un bon démarrage en e-commerce (depuis juillet 2016)
  • 25% du CA des boules Quies est réalisé à l’international

Voici même un tuto pour mettre vos boules Quiès!

 

 

 

Pour les boules Quies, le silence est d’or depuis cent ans

[La boule Quiès] est est née à la fin de la guerre de 14-18 dans l’officine d’un pharmacien du XVe arrondissement de Paris, M. Pascal, qui met au point, entre onguent et crème maison, une petite boule de cire et de coton à la demande d’une respectable dame du quartier, importunée par le bruit. L’histoire ne dit pas si c’est son mari, M. Henry-Lepaute, issu d’une célèbre famille d’horlogers depuis Louis XIV, qui ronfle, ou le bruit des fers de chevaux sur les pavés, ou les poubelles en fer qui gênent la dame. Toujours est-il qu’elle est à ce point satisfaite par la trouvaille (à l’époque on appelle ça une «sourdine») du pharmacien que trois ans plus tard, en 1921, la société des laboratoires des boules Quies (ça vient du latin « quietis », ça a donné quiétude, aussi) est créée : avec le sieur Henry-Lepaute et Joseph Moreau, arrière-grand-père de l’actuel président du directoire de Quies, made in France.

(…) De l’officine confidentielle du pharmacien, on est arrivé à 60 millions de boules fabriquées et distribuées par an, vingt pays à l’export, une cinquantaine d’employés et 17 millions de chiffre d’affaires en 2016. Au tout début, «c’est du fait main (les boules sont roulées à la main par des « bouleuses ») sur une toute petite échelle de clientèle locale. Puis dans les années 1925-1930, on est sur une production de 200 000, toujours dans le XVe arrondissement de Paris, rue Auguste-Chabrières, où la société a récupéré plusieurs petites boutiques, au 2 par exemple, puis installé le petit labo au 5, dans une ancienne mercerie», poursuit le président du directoire, Olivier Denis du Péage. C’est là qu’est mise au point la méthode de fabrication, avec comme mot clé la «viscosité», soit la texture, puis le fameux «point de goutte», température à laquelle on obtient la première goutte et qui indique quand la paraffine ou la cire deviennent liquides et sont adaptées à la température du corps. Et la «pénétrabilité», qui calcule ce qui est agréable pour le corps à 37°C. Le tout à partir de produits issus des raffineries (Total autrefois). Mais qu’on se rassure, «ce sont les mêmes produits que les crèmes pour le visage, par exemple», sourit Olivier Denis du Péage.

Conduit auditif et pou

Ensuite, la société Quies se diversifie, mettant au point en 1958 le très fameux masque relaxant et occultant, fabriqué à la main par des travailleuses à domicile jusqu’en 1989. Puis, dans les années 70, viennent la mécanisation et l’automatisation de la petite société, qui a pour symbole un épervier aux allures un peu égyptiennes, sur ses petites boîtes quasi inchangées depuis un siècle, boîte en métal, puis en plastique (en carton pendant la Seconde Guerre mondiale pour cause de restrictions).

L’entreprise reste familiale, passant aux enfants du gendre du fondateur (s’il y en a qui suivent encore), soit l’actuel président et sa sœur, et déménage à Palaiseau (Essonne) pour des questions d’espace, de stockage, de palettes, etc. En 1998, voilà les bouchons d’oreilles spécial avion (pour résister à la pression), en 2000 suivent les bouchons en mousse, les spays auditifs, les bouchons de natation, la gamme antironflement.

Derniers en date, les bouchons pour les concerts, avec un filtre qui préserve la qualité de la musique. La famille a aussi racheté une société qui fabrique des prothèses auditives réalisées sur mesure, en impression 3D.

Et même une ligne antipoux. Et quel rapport entre le conduit auditif et le pou ? «Eh bien, explique la nièce du président, Prudence Denis du Péage, elle aussi dans la société, nous avons « stretché » le territoire de la marque : ce sont les petits tracas du quotidien, bruits, et donc poux, mais aussi méduses. Oui, nous avons aussi mis au point une crème antiméduses.» Non, pas pour réduire la méduse au silence, mais pour l’éloigner du baigneur dans l’eau.  (Source : Libération)

Journalistes et comptables: bientôt tous robotisés? Avec Syllabs et Georges.tech. C’était au Business Club de France (podcast)

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Dans le prochain Business Club de France : 
Samedi 24/3/18 à 7h – Dimanche 25/3/18 à 15h

⇒ Uniquement sur BFM Business Radio 

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⇒ PREMIÈRE PARTIE 

TALK 1: Syllabs et son robot rédacteur / Le robot Georges.tech fait la comptabilité des professions libérales

TALK 2 : La belle saga française de Quiès

⇒ DEUXIÈME PARTIE: CRÉER, REPRENDRE, DÉVELOPPER

⇒ LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR DES ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet


TALK 1 : Syllabs, avec Claude de Loupy, cofondateur / Georges.tech, avec Côme Fouques, cofondateur

(Ré)écoutez et téléchargez cette émission:

Serons-nous demain tous remplacés par des robots? Si on en croit l’étude ci-dessous, ce sera le cas. La révolution est déjà en marche, avec notamment Syllabs, qui produit des contenus écrits automatisés en plusieurs langues, et Georges.tech, qui a robotisé la comptabilité des professions libérales. 

Selon une étude de Business Insider parue en début d’année, les robots seront capables de nous remplacer pour:

  • plier du linge en 2021
  • transcrire un discours oral en 2024
  • lire un texte à haute voix en 2026
  • remplacer les vendeurs en 2036
  • écrire un best seller du New York times en 2048
  • faire de la chirurgie en 2056
  • TOUT FAIRE en 2070
SYLLABS

syllabs (1).jpgLE PRODUIT

L’entreprise a développé un robot de rédaction automatique de textes, qui a nécessité dix ans de R&D.

Le bulletin météo, les résultats sportifs… autant d’informations à faible valeur ajoutée que la société Syllabs rédige, de façon automatique, grâce à son robot d’écriture.

Ils affirment être le premier moteur de rédaction d’informations pour les médias français et fournit des textes à plus de 30 clients dans les secteurs de l’immobilier, du tourisme, de l’e-commerce et du webmarketing.

Syllabs propose également des solutions automatiques de tagging et linking d’articles, permettant de rendre accessibles et mettre en valeur les archives de très gros producteurs de contenu.

Syllabs affiche clairement ses ambitions : devenir une référence mondiale dans le secteur de l’intelligence artificielle.

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LES CHIFFRES CLÉS DE SYLLABS

  • Activité: production automatique de contenus multilingues
  • Date de création: 2006
  • Siège social: Paris, mais vont déménager à Nantes pour être plus près du groupe Ouest-France, un de leurs actionnaires désormais
  • CA: 2 M
  • Effectif: 18

L’ACTUALITÉ DE SYLLABS

syllabs.jpgSyllabs lève 2 millions pour internationaliser son robot journaliste

Syllabs va internationaliser sa solution grâce aux 2 millions d’euros levés auprès de West Web Valley, Sipa Ouest France et BNP Paribas Développement.

Pour développer sa solution tant en France qu’à l’étranger, la société vient de réaliser une première levée de fonds de 2 millions d’euros partagés entre West Web Valley, à Brest, Sipa Ouest France, à Rennes, et BNP Paribas Développement.

« Le robot de rédaction ne prend pas la place d’un journaliste, mais effectue des opérations souvent répétitives publiables en temps réel », souligne Claude de Loupy, président fondateur de Syllabs. Pas moins de 4 millions d’euros de travaux de R&D conduits pendant six ans ont été nécessaires à l’entreprise pour développer sa solution, qui a été utilisée dès 2015 par le journal « Le Monde » dans le cadre de la publication des résultats de scrutins municipaux et régionaux. Depuis, d’autres médias utilisent les algorithmes de Syllabs pour leurs contenus. « Les professionnels de l’immobilier, de l’e-commerce ou du tourisme s’adressent aussi à notre système de traitement automatique des données », ajoute-t-il. Par exemple, Guy Hoquet Immobilier lui confie l’ensemble des textes de présentation de ses biens en vente, « à partir de fiches descriptives que nous mettons automatiquement en forme  », précise Claude de Loupy.

Déménagement à Nantes

La solution est accessible en anglais, en espagnol et, bientôt, en allemand. Syllabs vend ce service sous forme d’abonnements à des prix oscillant entre « 10.000 et 200.000 euros », en fonction de la taille des contenus. Pour se rapprocher notamment du groupe Ouest France, désormais au capital, Syllabs va prochainement transférer, à Nantes, l’ensemble de son équipe qui compte actuellement 18 collaborateurs. Avec le recrutement de développeurs et de traducteurs en cours, l’entreprise devrait dépasser les 40 salariés d’ici à fin 2018. (Les Echos)

GEORGES.TECH

georges comptable robot.pngLa promesse de Georges: pouvoir faire sa compta automatiquement en moins d’une heure, pour 7 fois moins cher qu’un cabinet comptable

LE MARCHÉ

D’après la DGE, la France compte près d’un million d’entreprises libérales, dont 120 000 infirmiers, 70 000 médecins généralistes, 70 000 kinésithérapeutes, 60 000 avocats et des centaines de milliers de freelances, de psychologues, d’orthophonistes, de podologues, etc..

Toutes ces petites entreprises réalisent chaque année une déclaration de leurs bénéfices non commerciaux.

LES CHIFFRES CLÉS DE GEORGES.TECH

  • Activité: application en ligne pour automatiser la comptabilité des professions libérales et des indépendants
  • Date de création: 2016
  • Siège social: Lyon
  • Effectif: 10

L’ACTUALITÉ

7 mars 2018 – Georges.tech lève 1 million pour perfectionner son robot comptable

La plateforme qui automatise la comptabilité des professions libérales a convaincu le fonds Kerala Ventures et Fast Forward.

Georges.tech vient d’annoncer son premier tour de table : 1 million d’euros levé auprès du fonds Kerala Ventures et de Fast Forward. Créée en 2016, la plateforme qui automatise la comptabilité des professions libérales va investir pour perfectionner les technologies mises en oeuvre, notamment l’apprentissage automatique (Machine Learning). Dans les mois à venir, l’équipe d’experts techniques de la start-up lyonnaise va être sensiblement renforcée. En parallèle, des efforts supplémentaires porteront sur le développement du business. De 10 personnes actuellement, l’effectif global devrait passer à 25 dans deux ans. « Beaucoup reste à faire sur la partie intelligence artificielle appliquée à la comptabilité », déclare Côme Fouques, CEO et cofondateur de l’entreprise avec trois associés.

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La plateforme entre en concurrence frontale avec les logiciels classiques qu’utilisent les libéraux dépourvus de comptable attitré. Ce serait le cas d’un professionnel sur deux. Un immense marché estimé à plusieurs centaines de milliers de sociétés (médecins, infirmiers, kiné, avocats, freelances …). D’autant que la digitalisation a encore beaucoup de chemin à faire dans les cabinets. Il n’est pas rare de rencontrer des kinés ou des orthophonistes toujours adeptes du papier pour faire leurs comptes.

Faire sa compatabilité annuelle en une heure

Pour « disrupter » le secteur, la start-up met en avant la simplicité de son « robot comptable ». Sa promesse : analyser automatiquement les transactions bancaires et générer une comptabilité sans aucune saisie manuelle. Depuis leur mobile, les utilisateurs pilotent au quotidien leur compte jusqu’à la déclaration de leurs bénéfices non commerciaux et la TVA. « En moins d’une heure », Georges permet de produire une comptabilité annuelle et une déclaration d’impôt. Un gain de temps appréciable par rapport aux outils traditionnels.

(la plateforme se synchronise avec la banque du professionnel pour récupérer toutes les transactions bancaires jour après jour et s’appuie sur le machine learning pour catégoriser les dépenses et générer la comptabilité sans aucune saisie manuelle. De plus, les retraitements fiscaux, comme l’Urssaf ou les frais de repas, sont automatisés).

Pour le moment, la barre des 1.000 abonnés a été passée, assure le dirigeant lyonnais. L’objectif est d’atteindre les 100.000 fidèles dans trois ans. Outre un tarif avantageux (19 euros mensuel), la start-up table sur l’appui de Kerala Ventures pour conquérir de nouveaux clients. Comment s’y prendre pour vendre des services innovants aux professions libérales et aux freelances ? Sur ce point, le fonds qui a investi très tôt dans  Doctolib a sans doute sa petite idée. (LES ECHOS)

NOUVEAU PRODUIT

La jeune pousse a également développé une technologie, baptisée «Flashback» et opérationnelle depuis janvier, qui permet de reprendre instantanément les 18 derniers mois de la comptabilité d’un indépendant pour produire sans délai sa déclaration fiscale.

[ENTREPRENDRE] – Les 1ers pas dans l’entrepreneuriat de Yann Léguillon, de Superprof / Les Conseils d’experte de Christiane Feral-Schuhl, présidente du Conseil National des Barreaux (podcast)

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Samedi 24/3/18 à 7h – Dimanche 25/3/18 à 15h

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creation entreprise
⇒ PREMIÈRE PARTIE 

TALK 1: Syllabs et son robot rédacteur / Le robot Georges.tech fait la comptabilité des professions libérales

TALK 2 : La belle saga française de Quiès

⇒ DEUXIÈME PARTIE: CRÉER, REPRENDRE, DÉVELOPPER
  • Les premiers pas dans l’entrepreneuriat de Yann Léguillon, de Superprof
  • Les conseils d’expert de Christiane Féral-Schuhl, présidente du Conseil National des Barreaux 

⇒ LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR DES ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet


⇒ LES PREMIERS PAS DANS L’ENTREPRENEURIAT de Yann Léguillon, cofondateur de Superprof

(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:

yann leguillon superprof.jpgSuperprof a été créée en 2013 par Wilfried Granier et Yann Leguillon chez qui, au fil de leurs expériences en tant que professeurs particuliers – dans le cadre de leurs études en école d’ingénieur –  est née l’ambition de construire une communauté où le partage de savoir multidisciplinaires serait facilité et collaboratif.

Ils déposaient leurs petites annonces dans les boulangeries pour donner des cours quand ils ont eu l’idée de créer leur place de marché façon Airbnb. C’est ainsi qu’est né Superprof, en août 2013.

Les fondateurs avaient pour envie de développer leur communauté à l’international dès le lancement de Superprof. La start-up s’est donc déployée très rapidement à l’étranger puisque seulement un an après l’ouverture, elle se positionnait déjà leader en Espagne grâce aux rachats de ses deux plus gros concurrents espagnoles. Une stratégie d’acquisition qui lui a permis de  s’implanter également rapidement dans le reste de l’Europe (Belgique, Allemagne, Italie, Royaume-Uni…), en Amérique (Canada, USA, Brésil, Argentine, Mexique, Chili…) et en Inde.


⇒ LES CONSEILS D’EXPERT de Christiane Féral-Schuhl, présidente du Conseil National des Barreaux

(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:

christiane feral schuhlDepuis près de 30 ans, Christiane Féral-Schuhl exerce dans le secteur du droit de l’informatique, des nouvelles technologies (informatique, internet, télécommunications et médias), des données personnelles et de la propriété intellectuelle, dont elle est un acteur reconnu.

Nous lui avons donc demandé comment les chefs d’entreprise pouvaient se protéger ou adopter les bonnes attitudes face à la cybercriminalité, et ce que les avocats peuvent leur apporter. 

La « criminalité informatique » et la « cybercriminalité » recouvrent une typologie d’infractions très variées : les nouveaux délits nés de l’évolution des nouvelles technologies (intrusion frauduleuse, atteinte à un système de traitement automatisé de données…) mais également les crimes et délits plus classiques, profitant de ce nouveau vecteur que leur offre l’internet (escroquerie, actes de nature raciste ou xénophobe, contrefaçon, violation de la correspondance privée, diffamation, jeux et paris en ligne…).

Les avocats spécialisés en droit de l’internet, des questions spécifiques liées à cette nouvelle forme de criminalité (problématiques liées à l’application de la loi pénale dans l’espace, à la responsabilité des acteurs de l’internet peuvent alerter les chefs d’entreprise sur les risques qu’ils encourent.

 

[ENTREPRENDRE] – Les 1ers pas de Jean-David Chamboredon / Les conseils d’expert de Christiane Feral-Schuhl, présidente du Conseil National des Barreaux (podcast)

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Samedi 17/3/18 à 7h – Dimanche 18/3/18 à 15h

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⇒ PREMIÈRE PARTIE 

TALK 1: ANOTHER BRAIN: un robot au cerveau (presque) humain

TALK 2 : BOXTAL, spécialiste de l’envoi de colis pour TPE/PME

⇒ DEUXIÈME PARTIE: CRÉER, REPRENDRE, DÉVELOPPER
  • Les premiers pas dans l’entrepreneuriat de Jean-David Chamboredon, entrepreneur et investisseur (ISAI), président de France Digitale 
  • Les conseils d’expert de Christiane Feral-Schuhl, présidente du Conseil National des Barreaux 

⇒ LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR DES ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet


⇒ LES PREMIERS PAS DANS L’ENTREPRENEURIAT de Jean-David Chamboredon, entrepreneur et investisseur (ISAI), président de France Digitale, et à l’origine du mouvement Les Pigeons

(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:

Portait-Jean-David-Chamboredon-trajectoire-Pigeon-FDans 1001 Startups: « Je suis un vieux VC ! Avant j’étais informaticien, pendant 13 ans chez Cap Gemini. J’ai eu la chance, en 1996, de monter Cap Gemini Silicon Valley et de passer 3 ans en Californie et de découvrir cette écosystème incroyable.

Pour moi c’était la plus belle époque de la Silicon Valley. Quand je suis rentré en France, j’ai décidé de changer de métier, d’arrêter l’intégration système et de passer au Capital Risque.

J’ai alors intégré 3I, un fonds d’investissement anglais dont j’étais le partner France sur le secteur des technologies, télécom, média, etc. Cela m’a permis de faire de beaux deals comme seloger.com et PriceMinister, et c’est comme ça que je suis rentré en relation avec Pierre (Koscziusko-Morizet) et Olivier (Mathiot). En 2008, pendant la crise, le fonds 3I a décidé d’arrêter d’investir dans le secteur des technologies et Pierre Koscziusko-Morizet m’a proposé ISAI.

⇒ LES CONSEILS D’EXPERT de Christiane Feral-Schuhl, présidente du Conseil National des Barreaux

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christiane feral schuhl.jpgDepuis près de 30 ans, Christiane Féral-Schuhl exerce dans le secteur du droit de l’informatique, des nouvelles technologies (informatique, internet, télécommunications et médias), des données personnelles et de la propriété intellectuelle, dont elle est un acteur reconnu. Elle exerce également les fonctions de médiatrice, d’arbitre et de cyberarbitre. Elle a été Bâtonnier du Barreau de Paris (24 000 avocats) en 2012 et 2013.

Pourquoi faire appel à un avocat pour la création d’entreprise?

Ce sont des hommes de droit, par conséquent les plus à même d’aider un créateur d’entreprise à définir le cadre légal de son activité. Ils peuvent à la fois intervenir sur le choix de la structure juridique de l’entreprise (entreprise individuelle, SARL, SA, SAS…), apporter des conseils sur son nom et le droit des marques, faire des recherches d’antériorité sur un brevet ou rédiger un pacte d’actionnaires. Leur champ d’intervention est large. Leurs tarifs également !  » J’ai lâché 6 000 euros à un cabinet d’avocats quand j’ai lancé mon entreprise. Tout cela pour m’entendre dire qu’il fallait que j’opte pour un bail commercial à usage exclusif. J’ai trouvé ça un peu cher « , relate Eric Salles, fondateur de Point WC, une entreprise qui conçoit des toilettes haut de gamme pour les espaces publics. (L’Express)

 

BOXTAL boosté par la croissance de l’e-commerce. C’est au prochain Business Club (podcast)

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Samedi 17/3/18 à 7h – Dimanche 18/3/18 à 15h

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⇒ PREMIÈRE PARTIE 

TALK 1: ANOTHER BRAIN: un robot au cerveau (presque) humain

TALK 2 : BOXTAL, spécialiste de l’envoi de colis pour TPE/PME

⇒ DEUXIÈME PARTIE: CRÉER, REPRENDRE, DÉVELOPPER

⇒ LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR DES ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet


TALK 2: BOXTAL, avec Virginie Ducrot, présidente

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Boxtal permet aux professionnels d’expédier facilement et de façon économique tout envoi de 1g à plusieurs tonnes (plis, enveloppes, colis, palettes…) et propose des tarifs négociés jusqu’à -75%, sans minimum de commande avec les principaux transporteurs : Chronopost, FedEx, UPS, TNT, DHL, GLS, Relais Colis, Mondial Relay, Colissimo…

LES CHIFFRES CLÉS DE BOXTAL

  • Activité: n°1 de la livraison de colis multi-transporteurs pour les TPE/PME et e-commerçants
  • Date de création: 2008 : création d’envoimoinscher – changement de nom et repositionnement en 2016
  • Siège social: Paris
  • CA: 30 millions € (5 millions quand on les avait reçus en 2013)
  • Effectif: 55 (11 en 2013)
  • 225 000 clients (40 000 en 2013)
  • 1 million de devis par mois
  • Partenaires : 17 plus grands transporteurs du marché (Colissimo, Mondial Relay, Relais Colis, DHL, Chronopost par exemple)
  • Depuis son existence, Boxtal a envoyé 5M de colis et avec l’explosion du e-commerce ces chiffres s’envolent. (on ne communique pas sur le nombre de colis par mois parce que ça change tous les mois. x2 d’une année sur l’autre)
  • Les clients e-commerce de Boxtal envoient de plus en plus de colis : 10 fois plus qu’en 2010 et 2 fois plus qu’en 2016.
  • Ouverture en Espagne en juin 2017

Boxtal a connu une fin d’année et un mois de décembre record avec 150.000 colis livrés ce dernier mois, après +115% de colis livrés pendant le week end du Black Friday par rapport à 2016.

« Nous vivons aujourd’hui un moment passionnant du développement de Boxtal. 2017 a été une année exceptionnelle notamment dans le secteur de l’e-commerce. Boxtal, qui a observé une croissance exponentielle des livraisons pendant la période des fêtes, constate que cette tendance ne touche plus seulement les mastodontes du secteur mais bien l’ensemble des 170 000 petits sites de e-commerce actifs sur le marché français. » affirme Virginie Ducrot, Présidente de Boxtal.

DISTINCTIONS

  • 70è / 500 du classement Frenchweb des entreprises de la Tech Française 2017
  • Sélectionnée parmi les 3 000 entreprises BPI et désigné comme acteur disruptif du marché de la livraison dans leur étude « Le numérique déroutant».
  •  Primé aux E-commerce Awards dans la catégorie logistique

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Dans les Echos – Boxtal, le spécialiste des livraisons de colis qui monte

L’entreprise se présente comme un service d’expédition externalisé entièrement dédié aux PME. En juin dernier, Boxtal a officiellement lancé son activité en Espagne

« Historiquement, les transporteurs se sont organisés pour traiter les grands clients avec de grosses commandes, pas les demandes factuelles. Nous sommes là pour absorber cette clientèle.  » Virginie Ducrot est la présidente de l’entreprise Boxtal, ex-Envoi Moins Cher. Grâce à un outil interne développé par l’entreprise, le site est branché en continu au webservice de 16 transporteurs, dont certains sont capables de livrer à l’international (Colissimo, DHL, Fedex, etc.).

Les PME font leur choix pour trouver le meilleur équilibre entre le prix et la prise en charge proposée. « Notre profil client le plus récurrent est l’entreprise de moins de 5 salariés possédant un site Internet vitrine avec une trentaine de commandes par mois, passées par téléphone ou mail », explique Virginie Ducrot.

En plus de son offre classique, Boxtal s’est positionné pour répondre à la demande dite « premier kilomètre « , à savoir l’obligation pour les PME de mobiliser du temps pour apporter une commande dans un bureau de poste ou un Point Relais. Pour un coût à part, l’entreprise propose que l’un de ses camions passe chercher les colis directement chez l’exportateur pour ensuite les réinjecter dans le circuit de livraison choisit par ce dernier.

Commission de 20 %

Boxtal s’occupe intégralement de la paperasse de ses 60.000 clients. Pour rester rentable, l’entreprise applique une commission de 20 % comprise sur les tarifs proposés. Le choix a été fait de travailler avec un nombre restreint de transporteurs. « Les envois à l’étranger représentent 40 % de notre activité. Travailler avec des gros transporteurs nous permet de donner une image professionnelle », soutient Virginie Ducrot.

Développement en Espagne

Au terme de huit ans d’existence, Boxtal et ses 50 salariés sont parvenus à développer une force de frappe suffisante pour négocier des tarifs avec les transporteurs « même si certains, comme les filiales de La Poste, sont moins ouverts à la négociation que d’autres ».

LES OBJECTIFS

L’aventure continue en 2018 pour Boxtal qui ambitionne de doubler son activité. Afin de soutenir ces objectifs, la société prévoit de lancer de nombreux nouveaux produits et services mais également de renforcer ses équipes. Ainsi, plus de 10 nouveaux collaborateurs devraient rejoindre le service client, l’équipe IT (développeurs, QA et devops) et le service finance (data analysts) cette année.

Pour accompagner cette croissance, la société va s’installer dans de nouveaux locaux. Le déménagement est prévu en mars 2018.

Pour simplifier encore davantage la gestion des envois de colis pour les e-commerçants avec une interface comprenant toutes les actions liées à l’envoi de colis, Boxtal vient de lancer la centrale d’expéditions. Aujourd’hui, les e-commerçants peuvent vendre sur Amazon, Cdiscount, Prestashop, etc… mais la gestion de toutes ces boutiques demande un temps considérable. C’est pour cette raison que Boxtal a développé une centrale d’expéditions complète. Avec Boxtal.com, les e-commerçants peuvent développer leur business sans complexifier la gestion de leurs expéditions. Ils récupèrent automatiquement toutes les commandes de leurs boutiques en ligne, les expédient à des tarifs négociés via l’un des 17 transporteurs partenaires puis gèrent et suivent l’état de toutes leurs expéditions sur une seule interface (annulation, reprogrammation, réclamation etc…), tout en bénéficiant d’un SAV made-in-France expert pour les accompagner.

Un robot doté de conscience? C’est ce que va créer Another Brain. Au prochain Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

Dans le prochain Business Club de France : 
Samedi 17/3/18 à 7h – Dimanche 18/3/18 à 15h

⇒ Uniquement sur BFM Business Radio 

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⇒ PREMIÈRE PARTIE 

TALK 1: ANOTHER BRAIN: un robot au cerveau (presque) humain

TALK 2 : BOXTAL, ex-Envoismoinscher, boostée par la croissance de l’e-commerce

⇒ DEUXIÈME PARTIE: CRÉER, REPRENDRE, DÉVELOPPER

⇒ LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR DES ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet


TALK 1: ANOTHER BRAIN, avec Bruno Maisonnier, fondateur 

(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:

Avec Another Brain, Bruno Maisonnier veut donner une vraie intelligence aux objets, totalement autrement que ce qui se fait actuellement. « 95% des gens qui font de l’IA dans le monde font des réseaux de neurones* et ne veulent pas copier le cerveau humain ». Selon lui, ça a des limites, il veut construire l’étape d’après, pour « être plus fort que les Américains et les Chinois ».

* le réseau de neurones est un système programmé par l’humain et qui fonctionne ensuite par association d’idées (reconnaissance d’images par exemple). Plus on l’alimente en données, plus le système devient « intelligent ». Des algorithmes lui font prendre des décisions. Mais l’intervention humaine reste indispensable.

> La France est au monde le pays qui a le plus de créativité de rupture selon lui

another brain cerveau

QU’EST-CE-QUE ANOTHER BRAIN?

Le produit sera disponible en 2019 

Des puces (circuits intégrés d’intelligence artificielle) capables de reproduire le fonctionnement du cortex cérébral pour « permettre à n’importe quel type de capteur de comprendre et d’apprendre de son environnement, de manière autonome et non supervisée ».

Cette approche est censée résoudre les problèmes que posent les solutions «traditionnelles » basées sur les réseaux neuronaux à apprentissage supervisé (deep learning). Notamment en matière de consommation d’énergie (Another Brain affirme que son circuit intégré requiert moins de 1 watt), et de capacité à expliquer les décisions des algorithmes.

APPLICATIONS

>> Voitures intelligentes : l’assistance à la conduite et les véhicules autonomes sont basés sur la perception de ce qui se passe. Another Brain ouvre de nouvelles pistes beaucoup plus puissantes.

>> Robotique industrielle de manipulation ou de déplacement : l’efficacité et la robustesse de la perception augmentent la fiabilité de l’automatisation industrielle.

> Drones, IoT, Robots autonomes, Médecine personnalisée, Défense : changement de paradigme en offrant une compréhension de l’environnement.

ET SI LES ROBOTS FAISAIENT TOUT À NOTRE PLACE?

robot intelligence artificielle

LEVÉE DE FONDS

Dans Les Echos – Bruno Maisonnier réunit 10 millions d’euros pour AnotherBrain

Ont participé à la levée de 10 millions d’euros : Antoine Blondeau (président fondateur de Sentient), Charles Edouard Bouée (PDG de Rolland Berger), et les fonds d’investissements Daphni, Global Founders Capital, Cathay Capital et Aglae Venture.

La start-up fondée par le père des robots NAO et Pepper veut créer des puces dotées d’une nouvelle génération d’intelligence artificielle. Elles pourront aussi bien s’appliquer aux véhicules autonomes qu’à la sécurité ou à la robotique.

Après  la vente houleuse d’Aldebaran au japonais Softbank en 2015, Bruno Maisonnier aurait pu tout arrêter. Il y a pensé d’ailleurs. Mais après avoir écumé les routes avec sa moto jusqu’en Amérique du Sud, il s’est décidé à reprendre le chemin de l’entrepreneuriat avec AnotherBrain, une start-up qu’il a fondée il y a tout juste douze mois et dont il dévoile le montant de ce qui s’impose comme l’une des plus importantes  levées de fonds d’amorçage françaises de l’histoire (10 millions d’euros).

« Ce projet est né alors que je réfléchissais à l’avenir de la robotique, se rappelle Bruno Maisonnier. Aldebaran n’était qu’une étape où l’on a tiré le meilleur parti en assemblant des technologies disponibles et je voulais tout réinventer pour créer une expérience plus souple, plus agréable. » Mais plutôt que de s’attaquer à l’ensemble des pièces du puzzle, le fondateur d’AnotherBrain a choisi de se concentrer sur le développement d’une technologie capable de donner une conscience aux robots et à tout objet. Mais pas avec n’importe quel objectif, précise Bruno Maisonnier : « lorsque je serai âgé et que j’aurai besoin de l’assistance d’un robot pour rester chez moi, je ne veux pas que celui-ci soit américain et aspire toutes mes données, ou asiatique et essaie de me vendre des produits ou des services. Je veux un robot français avec des valeurs! »

Eviter l’intervention humaine

La puce, qu’il développe avec une équipe d’une vingtaine de personnes pour le moment dans le centre de Paris, devrait être disponible début 2019, mais un premier logiciel capable de démontrer toute l’étendue de ses capacités verra le jour dès la fin de l’été. A terme, cette puce pourra être intégrée à un robot bien sûr, mais aussi à des outils comme des caméras vidéo ou des objets connectés pour leur donner la capacité d’apprendre sans que l’être humain n’intervienne de quelque manière que ce soit. (…)

Dans les faits, la puce devrait permettre, par exemple, d’aider les constructeurs de véhicules autonomes à  mieux guider leur véhicule sur la route. A ce qu’ils apprennent aussi plus rapidement et sans intervention humaine les dangers et les obstacles qui pourraient se dresser devant eux. Deux constructeurs français auraient déjà passé un contrat avec la start-up pour explorer cette piste dans les années à venir.

Transposée dans le domaine des robots, cette possibilité peut donner le tournis et soulève des questions d’éthique, dont le startuppeur assure avoir conscience : « Je souhaite que ce projet soit entouré de bienveillance. Je m’entoure de personnes qui ont cette obsession en tête et j’embarque les verrous nécessaires dans mes puces pour qu’elles ne puissent pas être détournées de leur usage. » Un discours qui a convaincu les investisseurs de le suivre alors qu’il n’avait pas encore passé le stade de l’intention d’AnotherBrain. (…)

 

[ENTREPRENDRE] – Les 1ers pas de Jérôme Le Roy, de Weenat / Les conseils d’expert de Sylvain Lefèvre de la Centrale de Financement (podcast)

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Dans le prochain Business Club de France : 
Samedi 10/3/18 à 7h – Dimanche 11/3/18 à 15h

⇒ Uniquement sur BFM Business Radio 

creation entreprise
⇒ PREMIÈRE PARTIE 

TALK 1 & 2 : Les Français sont plus optimistes et recherchent l’épanouissement au travail

⇒ DEUXIÈME PARTIE: CRÉER, REPRENDRE, DÉVELOPPER
  • Les premiers pas dans l’entrepreneuriat de Jérôme Le Roy, président fondateur de Weenat
  • Les conseils d’expert de Sylvain Lefèvre, président de La Centrale de Financement

⇒ LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR DES ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet


⇒ LES PREMIERS PAS DANS L’ENTREPRENEURIAT de Jérôme Le Roy, président fondateur de Weenat

(Ré)écouter et télécharger cette interview:

jerome le roy weenat.jpgWeenat a mis au point des capteurs intelligents pour l’agriculture.

Sur Entreprendre.fr: « L’agriculture, c’est un peu sa deuxième vie. Fils d’agriculteur, Jérôme Leroy s’est expatrié en Inde, Turquie et Japon, puis a lancé une entreprise d’électronique avant de revenir sur ses terres natales en 2014.

Passionné de biodiversité, il sait que des conditions météorologiques peuvent avoir des conséquences désastreuses sur une récolte, donc sur les ressources financières des agriculteurs. «Il était nécessaire qu’ils disposent de données météorologiques et agronomiques plus précises et localisées sur le comportement de l’eau dans le sol, la pluie, les températures pour pouvoir agir», explique-t-il.

Weenat, sa start-up créée en 2014, permet d’affiner ces données à l’échelle d’une parcelle grâce à des capteurs connectés positionnés dans le sol.

⇒ LES CONSEILS D’EXPERT de Sylvain Lefèvre, président de La Centrale de Financement

(Ré)écouter et télécharger cette interview:

Sylvain_Lefevre_LCF.pngLa Centrale de Financement lance une plateforme dédiée au financement des « Professionnels »

Alors que les dossiers traités par les courtiers représentent désormais 30% des parts du marché de crédit immobilier pour les particuliers, le marché professionnel reste encore majoritairement entre les mains des banques.

La Centrale de Financement déploie aujourd’hui un plateau d’analyse à destination des « Professionnels » qui recherchent un financement à l’occasion de la création, reprise d’une entreprise ou du développement de leur activité.

Le plateau d’analyse créé par La Centrale de Financement intervient sur l’ensemble des projets et sur la grande majorité des besoins de financements : immobilier professionnel, fonds de commerce,

actions et parts sociales, travaux, matériel, crédit-bail, affacturage, …

Les spécialistes en financement professionnel de La Centrale de Financement accompagnent tous les porteurs de projets ,artisans, commerçants, professions libérales, et entrepreneurs, de la TPE à la

PME, secteur public ou privé, dans l’analyse de leur dossier et dans la recherche de crédit professionnel ou privé.

Concrètement, les professionnels à la recherche de solutions de financement disposent de trois modes d’accès au service de la plateforme :

  • via un numéro de téléphone dédié
  • via les agences
  • via le site internet de La Centrale de Financement

Les conseillers experts du plateau prennent alors en charge tout le parcours de financement, de la construction à l’analyse du dossier jusqu’à sa validation et présentation aux partenaires bancaires.

À propos de la Centrale de Financement

Née en 2013 de l’association de Sylvain LEFEVRE et Philippe GIROU, deux professionnels reconnus combinant près de 40 ans d’expérience dans le courtage en prêts immobiliers, la Centrale de Financement est un réseau constitué de 150 agences implantées dans toute la France et en Europe.

Son ambition principale est de proposer toute l’offre de prêts immobiliers et d’assurances emprunteurs au plus grand nombre en assurant les conditions financières les plus avantageuses et un accompagnement personnalisé et durable des clients. Artémis, société d’investissement de la famille Pinault, est actionnaire majoritaire de la société. Le groupe apporte son soutien à la Centrale de Financement dans sa volonté de développement européen, notamment à travers l’expérience de l’ensemble de ses marques.

[EN EXCLUSIVITÉ au Business Club] – Famille, honnêteté, respect: Kea & Partners dévoile son baromètre sur les valeurs des Français (podcast)

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Samedi 10/3/18 à 7h – Dimanche 11/3/18 à 15h

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⇒ PREMIÈRE PARTIE 

TALK 1 & 2 : EXCLUSIVITÉ: Les Français sont plus optimistes et recherchent l’épanouissement au travail

⇒ DEUXIÈME PARTIE: CRÉER, REPRENDRE, DÉVELOPPER

⇒ LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR DES ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet


TALK 1 & 2 : BAROMÈTRE ANNUEL DES VALEURS DES FRANÇAIS, avec Arnaud Gangloff, président de Kea & Partners

(Ré)écouter et télécharger cette interview:

⇒ Télécharger le baromètre: Baromètre des Français Kea 2017

Kea & Partners est un cabinet de conseil de direction générale, opérant en France et à l’international, sur les enjeux de stratégie et croissance ; excellence des opérations ; structure, gouvernance, management et ressources humaines ; digitale, technologie et systèmes d’information.

Kea & Partners compte plus de 500 consultants et 400 clients et est implanté dans 11 pays avec 14 bureaux. (Allemagne, Angleterre, Australie, Autriche, Brésil, Chine, France, Italie, Maroc, Suisse et USA).

Depuis 5 ans, le baromètre des valeurs des Français, publié par le cabinet de conseil de direction générale en stratégie et management Kea & Partners, classe une centaine de valeurs perçues et désirées par les Français sur 3 plans : personnel, dans la nation et au sein de l’entreprise. Cette nouvelle édition, réalisée 2 mois après les élections présidentielles de 2017, met en exergue 3 grands enseignements :

• Valeurs personnelles : les Français sont plus optimistes et moins critiques envers la société. Les valeurs négatives ou valeurs freins sont en baisse de 6 points en un an.

• Valeurs dans la nation : moins focalisés sur la question de la sécurité dans un contexte de menace terroriste, les Français se tournent vers le développement durable et le bien-être.

• Valeurs pour l’entreprise : une part plus importante est accordée à la recherche d’épanouissement personnel. Sur ce point, les entreprises font plus que jamais figure de refuge.

Nous publierons l’intégralité de cette étude, après la diffusion de l’entretien sur BFM Business Samedi 10 et Dimanche 11 mars 2018

 

 

 

Au lendemain de l’élection présidentielle, les Français sont résolument optimistes et la vision qu’ils ont de leur pays est plus positive et plus constructive. Traduction directe : le pourcentage de valeurs freins exprimées recule de 6 points pour atteindre 59%, soit son plus bas niveau depuis 2013.

Illustration de ce changement d’état d’esprit, les Français se déclarent moins enclins à « râler », une caractéristique qui passe de la 9ème place du top 20 des valeurs personnelles des Français en 2016 à la 18ème en 2017. La « Qualité de vie » et la « Bienveillance » font quant à elles leur entrée dans ce Top 20, respectivement à la 11e et 12e place.

Dans le détail, les moins de 35 ans se disent confiants, bienveillants et courageux et sont également plus enclins à assumer leurs responsabilités, ce qui ne les caractérisaient pas en 2016. Les plus de 50 ans quant à eux s’estiment plus ouverts d’esprit et plus généreux. Enfin, la tranche intermédiaire (35-50 ans) se déclare plus prudente mais pas moins optimiste, plus investie dans le travail mais moins tournée vers la famille.

Quand il s’agit de juger la société française dans sa globalité, les sondés sont beaucoup moins idéalistes. Les 10 valeurs associées à la nation française sont des « valeurs freins », même si, d’une manière globale, toutes les valeurs qui reflètent les frictions, les peurs et les frustrations sont en baisse en 2017.

Valeurs pour la nation : plus sereins quant à leur sécurité, les Français portent davantage les enjeux environnementaux et des valeurs de bien-être

Les résultats du baromètre 2016, marquée par les attentats de Nice et de Paris, témoignaient d’une inquiétude amplifiée sur les sujets touchant à leur sécurité physique : en termes de valeurs vécues, celles de « conflit / agression », « haine » et « terrorisme » progressaient de 25% à 30% en 1 an. En 2017, ces valeurs reviennent à des niveaux inférieurs à 2015, laissant penser que les Français s’habituent à la menace terroriste.

En parallèle, la nouvelle génération est plus préoccupée par les enjeux environnementaux : + 6 places pour la « prise de conscience écologique » et + 10 places pour le « développement durable ». Les + de 50 ans perçoivent également de mieux en mieux ces enjeux: 1/3 d’entre eux évoquent notamment le « gaspillage des ressources / pollution de l’environnement » pour caractériser la société française.

« Les citoyens et les collaborateurs attendent des entreprises qu’elles prennent part à la construction du monde de demain. Agir au-delà même de leur activité, ancrer leur vision, prendre en main leurs responsabilités dans l’amélioration de la société, pour plus de cohésion sociale, d’emploi et d’équité », analyse Arnaud Gangloff.

Enfin, les Français sont également plus demandeurs de bien-être au sein de la société. La « qualité de vie » est dans le top 3 des valeurs désirées pour la nation chez les moins de 50 ans.

Valeurs en entreprise : un contexte socio-économique plus favorable, dont les effets se ressentent sur le moral des Français

Le baromètre 2017 constate une baisse significative de « l’inquiétude liée à l’emploi », qui recule de plus de 6 points en 1 an. En miroir, parmi les valeurs désirées par les Français, la « possibilité d’emploi » est en baisse dans toutes les classes d’âge, à l’exception des plus de 50 ans.

On constate une tendance similaire en entreprise, où les Français témoignent d’une plus grande sérénité quant à la santé de leur entreprise. Parmi les valeurs vécues, ils sont plus nombreux à citer la « stabilité financière » et les « profit ». En parallèle, la « réduction des coûts » baisse de façon significative, tout comme la peur de « l’insécurité de l’emploi ». Parmi les entreprises de 500 à 5 000 salariés, « l’insécurité de l’emploi » passe même de la 6ème à la 46ème place.

Au sein de leur entreprise, il est à noter que les Français accordent une plus grande attention à leur bien-être et à leur épanouissement. Leurs attentes vont bien au-delà du vivre et travailler ensemble. Ils cherchent de plus en plus à se développer et s’accomplir à travers leur travail et ressentent un réel progrès au sein de leurs organisations. Si l’« équilibre vie pro / vie perso » figure désormais dans le Top 20 des valeurs vécues en entreprise, les Français restent exigeants : « L’épanouissement des collaborateurs » devient la 5ème valeur la plus désirée en entreprise et « l’équilibre vie pro / vie perso » passe de la 12ème à la 8ème place.

« Les énergies individuelles prennent une place croissante dans les dynamiques d’entreprise. Ce baromètre rend compte du besoin d’autonomie et d’épanouissement au travail des Français. Les entreprises vont plus que jamais devoir innover dans leurs pratiques managériales afin de libérer les énergies et renforcer l’engagement de leurs collaborateurs », conclut Arnaud Gangloff.

[ENTREPRENDRE] – Les 1ers pas de Paolin Pascot, d’Agriconomie / Les conseils de l’expert Jean-David Chamboredon (2e partie). C’était au Business Club (podcast)

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Samedi 3/3/18 à 7h – Dimanche 4/3/18 à 15h

⇒ Uniquement sur BFM Business Radio 

⇒ PREMIÈRE PARTIE 

TALK 1: SUPERPROF : croissance annuelle de plus de 120% depuis sa création

TALK 2: ELLCIE HEALTHY : les lunettes intelligentes made in France

⇒ DEUXIÈME PARTIE: CRÉER, REPRENDRE, DÉVELOPPER
  • Les premiers pas dans l’entrepreneuriat de Paolin Pascot, d’Agriconomie
  • Les conseils d’expert de Jean-David Chamboredon, entrepreneur et investisseur (ISAI), président de France Digitale, et à l’origine du mouvement Les Pigeons –  (2ème partie)

⇒ LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR DES ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet


⇒ LES PREMIERS PAS dans l’entrepreneuriat de Paolin Pascot, d’Agriconomie

(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:

Des entrepreneurs à la fois geek et d’ascendance paysanne

Ces trois garçons dans le champ revendiquent tous des racines paysannes. A la tête d’Agriconomie, Paolin Pascot, petits-fils d’agriculteurs dans le Poitou, est entouré de Clément Le Fournis, cinquième génération d’agriculteurs dans la Marne, titulaire d’un bac agricole, et Dinh Nguyen, fils de viticulteurs dans l’Aube. Ce dernier est le petit génie informatique de la bande, diplômé d’Epitech, alors que les deux premiers ont suivi le master HEC Entrepreneurs après un parcours universitaire très original.

 » J’ai commencé à étudier à l’université d’Evry, raconte Paolin Pascot. Puis, comme j’avais de très bons résultats, j’ai reçu une bourse pour étudier à Cambridge, puis au Canada et en Inde où j’ai obtenu un master en global communication tout en créant ma première start-up.  » Après une année de service civique chez les pompiers, le jeune homme décide de compléter sa formation à HEC.  » C’est très concret, j’ai adoré.  » A Jouy-en-Josas, sur les bancs de l’école de management, il rencontre Clément le Fournis.  » Une personnalité incroyable, le plus jeune de la promo, assoiffé de connaissances, passionné de rugby. Le cul-terreux du groupe « , dit-il avec beaucoup d’affection. En 2014, ils créent ensemble Agriconomie. (Challenges)

⇒ LES CONSEILS D’EXPERT de Jean-David Chamboredon

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Comment séduire les investisseurs?

Quelles sont les erreurs les plus fréquentes que font les start-up quand elles cherchent à lever des fonds ?

JDC : L’erreur la plus fréquente c’est de se tromper sur le montant que l’on demande ! Quand vous souhaitez lever de l’argent, le montant que vous demandez correspond implicitement à la valeur que vous lui attribuez. Par exemple, si vous cherchez 1 million d’euros, c’est que vous pensez que la valorisation de l’entreprise vaut entre 2 et 3 millions d’euros minimum. Or la start-up ne vaut généralement vraiment pas grand-chose avant d’atteindre une vraie traction. Les chances de valoriser sa start-up à 2 ou 3 millions d’euros est alors quasi nulle.  Cela veut dire qu’à ce stade là, il vaut mieux aller chercher 200 000 euros en expliquant que l’on n’a pas encore de traction véritable.

Et il faut savoir que dans la chaine de financement, selon le montant que vous demandez, il ne faut pas aller voir les mêmes personnes.

La deuxième erreur des start-up est le multiple modèle économique. Cette erreur est de moins en moins fréquente maintenant, car les start-up sont accompagnées par des pépinières, des incubateurs, des accélérateurs… et sont donc plus encadrées. Cependant,  les start-up sont trop souvent hybrides dans leur modèle économique. Par exemple, une start-up qui développe une activité B to C mais qui se positionne également sur du B to B car cela permet de générer du cash rapidement….

Les investisseurs aiment les modèles purs et investissent sur les start-up qui ont une idée claire de leur modèle économique ! Voici une expression que j’emploie souvent « vendre un couteau suisse à quelqu’un pour manger de la viande, ce n’est pas l’outil le plus adapté. Ok, le couteau suisse c’est sympa, il y a un tire bouchon, etc. mais le couteau à viande, pour manger de la viande, c’est mieux ! »

La suite sur 1001 startups