ambition

[ENTREPRENDRE] : Les 1ers pas de Jérôme Tricault, de X-TEND / L’avis d’expert de Sandra Legrand (Kalidea, Yapuka). C’était au Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

Dans le prochain Business Club de France : 
Samedi 27/1/18 à 7h – Dimanche 28/1/18 à 15h

⇒ Uniquement sur BFM Business Radio 

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⇒ PREMIÈRE PARTIE 

TALK 1: Chaque jour, MOULINOT collecte l’équivalent de 100 000 repas en déchets alimentaires

LE FOCUS DE LA SEMAINE : G20 YEA : 400 jeunes entrepreneurs font entendre leur voix aux gouvernements

TALK 2 : ALLO MEDIA : Quand l’Intelligence Artificielle décrypte les appels téléphoniques

⇒ DEUXIÈME PARTIE: CRÉER, REPRENDRE, DÉVELOPPER
  • Les premiers pas dans l’entrepreneuriat de Jérôme Tricault, de X-TEND
  • Les conseils de  l’experte Sandra Legrand, fondatrice de Kalidea et Yapuka.org

LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR DES ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet


LES PREMIERS PAS de Jérôme Tricault, de X-TEND

(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:

jerome tricault.jpg« Ce qui m’intéresse, c’est entreprendre et créer »

Serial entrepreneur : il a créé 5 entreprises. Il est aussi fondateur de Parfum des Oliviers en 2006 et d’Audirep, société d’études marketing, en 1996, vendue pour créer Parfum des Oliviers. Audirep avait alors 37 collaborateurs et faisait 5 millions de CA.

Jerôme Tricault le reconnaît : « je suis entreprenant, je fonce, je n’ai pas peur du risque ». 15 années passées dans le marketing et les enquêtes de marché, lui ont appris qu’il y avait un moment adéquat pour lancer un produit. « A force d’accompagner les directeurs marketing dans la création d’un produit puis dans la décision du lancement au bon moment, j’ai eu envie de sortir de cet exercice intellectuel pour aller vers le produit » (Magazine Classe Export)

LES CONSEILS DE L’EXPERTE Sandra Legrand

(Ré)-écoutez et téléchargez cette interview:

sandra legrandFondatrice de Kalidea et de la toute nouvelle société Yapuka.org, mais aussi membre des conseils d’administration de Surys (anciennement Hologram Industries) et Hi-media, Axa France. 

Marraine de 100 000 Entrepreneurs, membre du comité pédagogique MBA/MCI du pôle Léonard de Vinci, personnalité. Elle siège aussi au Conseil d’administration de l’OL.


Un sondage Odoxa pour le cabinet d’audit BDO montre que près d’un Français sur trois (28 %) affirme clairement son désir de créer son entreprise, qui grimpe même à 47 % chez les jeunes de moins de 25 ans. 

Mais: on estime à seulement 550 000 le nombre de passages à l’acte par an. Beaucoup restent donc scotchés au stade du fantasme.

Pour Sandra Legrand, « Appelons un chat un chat, c’est le plus souvent le signe d’un manque d’ambition ».

Dans l’Express – « L’ambition, ça se travaille »

En 2000, Sandra Le Grand, mère de deux jeunes enfants, lâche son job chez Coca-Cola pour créer son entreprise. Quinze ans plus tard, Kalidea emploie près de 200 collaborateurs et affiche 70 millions d’euros de chiffre d’affaires. Une croissance menée tambour battant. Autant dire que la vice-présidente de l’association CroissancePlus parle d’expérience.

Toute entreprise a-t-elle vocation à grandir ?

Sandra Le Grand : C’est d’abord la décision du chef d’entreprise. Cela dépend de son ambition et de sa volonté. Certains entrepreneurs n’ont pas envie d’embaucher ; ils veulent simplement travailler en free-lance, être indépendant, exercer en libéral… Leur démarche est tout à fait légitime. Et puis, il y a ceux qui rêvent de faire de leur entreprise un leader sur le marché national et/ou international. Dans ce cas, il faut s’en donner les moyens financiers, humains et stratégiques, sans quoi cela ne marchera pas !

Il se crée beaucoup d’entreprises en France chaque année, mais seule une infime minorité dépassera, à terme, les 50 salariés. Pourquoi ?

C’est très bien d’avoir un vivier de plus de 500 000 nouveaux entrepreneurs tous les ans. Cela témoigne d’une belle énergie d’entreprendre en France, notamment chez les jeunes qui se lancent, avant même d’avoir fini leurs études. De nombreuses start-ups sont créées dans notre pays, mais la question est de savoir : combien d’entre elles deviendront de futurs Google, de futurs Amazon ? Certes, nous avons Criteo, Vente-privee. com, BlaBlaCar, Deezer… mais il en faudrait davantage! En France, créer son entreprise est simple, mais il nous manque un écosystème qui encourage vraiment la croissance.

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[ÉMISSION SPÉCIALE] – En 2018, on prend de bonnes résolutions ! C’était au Business Club (podcast). Bonne année 2018 !

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Samedi 30/12/17 à 7h – Dimanche 31/12/17 à 15h

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EMISSION SPÉCIALE : SOYONS AMBITIEUX ET HEUREUX !

NOS INVITÉS:

  • Evelyne Platnic-Cohen, fondatrice de Booster Academy, coach, mentor et auteure notamment de « Et si l’ambition était un joli défaut », avec Sandra Legrand.
  • Samuel Metias, fondateur du collectif Happytech
  • Michelle Jean-Baptiste, conseillère en business development
    (fondatrice de MJB Consulting – Top & Win), conférencière et auteure notamment du livre « Mes bonnes résolutions en action »
  • Patrice Ramnout, président de Puissance 5

le-bonheur-pour-les-nulsSelon une étude conduite par le professeur Wiseman de l’université de d’Hertfordshire auprès de 3000 volontaires, nous ne serions que 12% à tenir nos engagements pris lors de la nouvelle année. Autrement dit, 70% des personnes qui s’étaient juré le 31 décembre d’arrêter de fumer, de se coucher plus tôt ou de fréquenter assidûment la salle de sport ont aujourd’hui échoué (ou sont en voie de le faire).

Pour écouter ou réécouter l’émission :

LA RÉSOLUTION 2018 D’EVELYNE PLATNIC-COHEN :  soyez ambitieux et ambitieuses!

LES CHIFFRES CLÉS DE BOOSTER ACADEMY

  • Activité: Cabinet de conseil en efficacité commerciale
  • Date de création: 2004
  • Siège social Paris 8
  • CA: 5 millions €
  • Effectif : une trentaine
  • 12 agences à travers la France et Ouverture d’une agence en Belgique et à Dubai
  • Plus de 50 formateurs
  • 20 managers de transitions
  • Plus de 10 000 commerciaux et managers commerciaux formés ou accompagnés chaque année
  • Objectif 2018 : doubler le réseau de franchises en France

Non, l’ambition n’est pas un vilain défaut. Au contraire, c’est, selon Evelyne Platnic-Cohen, un puissant moteur de réussite. Alors soyez amitieux et ambitieuses en 2018

EPlatnicConseil 1 : Dessiner votre propre château en Espagne

Pas d’ambition sans rêve et pas de rêve sans visualisation. Personnellement, j’ai toujours eu besoin de me projeter dans le futur en imaginant très concrètement le succès de mon entreprise. Je ne parle pas de tableaux de PowerPoint montrant des courbes de croissance à deux chiffres, mais plutôt de moments de vie radieux symbolisant ma réussite professionnelle. Cela peut par exemple être l’instant où je suis sur une immense scène en train de recevoir le prix de l’entrepreneur de l’année E Y. Ou, encore mieux, l’inauguration en grande pompe du 500e centre Booster Academy dans le monde. Puisqu’il se trouve à Manhattan sur Madison Avenue, je m’apprête à accorder une interview au New York Times afin d’expliquer comment je suis parvenue à devenir le Wall Street Institute du coaching commercial.

Conseil 2Un modèle inspirant

Exemple d’un modèle qui m’a poussé à travailler 3 piliers en parallèle : réseau (connecter, rencontrer, échanger…), l’expérience professionnelle multiple (commercial, management , formation…) et la générosité (donner pour recevoir, proposer ses services, être loyal dans ses collaborations). Bien entendu, la décision de quitter un emploi confortable au sein d’une très belle entreprise pour monter mon entreprise est tout à fait raccord avec la quadra que j’avais visualisée du haut de mes 20 ans… »

Conseil 3: La méthode des petits pas

Deux enseignements fondamentaux en rapport avec l’ambition :

1) Quelle que soit la hauteur de la montagne, ce n’est qu’en acceptant de mettre patiemment un pied devant l’autre que vous parviendrez tout en haut.

2) Lorsqu’un sommet vous semble inatteignable, focalisez-vous sur le prochain refuge à quelques heures de marche.

Cette démarche graduelle bénéficie en outre d’un incomparable avantage: elle peut être initiée à tout moment, par n’importe qui, quel que soit l’objectif. Bref, un véritable antidote contre les croyances limitantes du type « c’est beaucoup trop gros », « j’adorerais, mais ce n’est pas pour moi », « rien que de penser à l’ampleur de la tâche, j’en ai le vertige »…

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Conseil 4 : Se mettre à l’uber#ambition

Restez en alerte en consacrant beaucoup de temps à observer votre marché, à étudier les nouveaux business modèles, à détecter les nouveaux arrivants potentiellement dangereux, etc. Mieux vaut avoir la posture du guépard que celle de l’autruche.

L’AMBITION

« Un sondage OpinionWay réalisé en janvier 2016 révèle que 37% des Français espèrent créer ou reprendre une entreprise, soit 19 millions de personnes. Et le pourcentage grimpe même à 55% chez les 18-34 ans.  Mais: on estime à seulement 500 000 le nombre de passages à l’acte par an. Beaucoup restent donc scotchés au stade du fantasme. Appelons un chat un chat, c’est le plus souvent le signe d’un manque d’ambition » (extrait du livre « Et si l’ambition était un joli défaut »).

« Le succès c’est d’aller d’échec en échec sans jamais perdre son enthousiasme » – Winston Churchill

SAMUEL METIAS: « Mettons en place une politique de bien-être au travail »

Happytech est un réseau qui réunit les entrepreneurs, startups, investisseurs, Chief Happiness Officers et responsables fonctionnels qui  œuvrent au quotidien pour faire de l’Entreprise un lieu où  chacun peut s’épanouir et se développer.

  • Une vingtaine de startups adhérentes à ce jour.
  • 130 startups vont intégrer le collectif français en 2018

Objectif 2018 :

  • Passage à l’international avec des collectifs Happpytech qui se montent à Bruxelles, Berlin, Helsinki, Londres, Montréal…
  • Summit Happytech en 2018
  • Un évènement avec le gouvernement qui soutient les initiatives du collectif

samuel metias.pngNon, le baby-foot ou le yoga ne suffisent plus à redresser le moral des salariés. Mettre en place des actions concrètes et surtout durables pour améliorer significativement la qualité de vie au travail et fédérer les collaborateurs autour d’une culture forte d’entreprise. 

Conseil 1 :Donner de l’importance aux relations entre collaborateurs.

Quand on interroge les personnes sur ce qui apporte du bien-être, 80% répondent les relations entre les individus. Pourquoi les relations ? Dans nombre d’entreprises qui refont leurs locaux par exemple avec du mobilier neuf et en y intégrant un baby-foot dans la cafétéria, le problème de ce dernier reste toujours qu’il n’y a personne pour jouer. Insuffler la bonne ambiance entre collaborateurs bienveillants entre eux permettra non seulement de les rassembler autour du baby-foot mais ils s’y rencontreront, échangeront et créeront du lien. 

Conseil n°2: Utiliser le digital comme outil pour aider les salariés dans leur quotidien et former les moins expérimentés à l’utilisation de ces technologies.

J’ai une double casquette. Je suis à la fois business marketing manager chez Microsoft et Maire adjoint dans ma ville. J’ai constaté le grand écart entre une administration et une entreprise américaine telle que Microsoft qui adopte facilement les nouvelles technologies. Le digital et l’intelligence artificielle peuvent permettre de retisser des liens entre collaborateurs et de les rassembler autour d’une culture forte d’entreprise.

Conseil 3: Prendre le temps de prendre soin de soi et de sa santé !

Donner la possibilité à mes collaborateurs de recevoir des conseils santé pour améliorer leur condition physique. L’idée étant de ne plus prendre de mauvaises habitudes. Douleurs dans le dos, yeux rouges, les mauvaises postures et habitudes ont souvent des conséquences néfastes à long-terme sur l’efficacité des salariés. 

Conseil 4 : L’optimisation du temps et la gestion de son bien-être

Essayer de mieux s’organiser dans son travail grâce aux nouvelles technologies par exemple pour l’organisation de réunions et de rendez-vous. Des services de cordonnerie, co-voiturage, alimentation, garde d’enfants, pressing, services à domicile… sont autant de services que nous pouvons mettre en place et qui faciliteront le quotidien des salariés et collaborateurs qui n’auront plus l’impression de manquer de temps, de courir entre le boulot et la maison.

Conseil 5: Faire confiance à ses collaborateurs !

Favoriser un management horizontal où chacun à une place importante. Tous les points de vue sont à prendre en compte dès lors que l’on considère que chacun fait son œuvre pour accroître l’entreprise. Car un salarié heureux, sera moins absent et donc plus fidèle et plus productif. Le télétravail, l’aménagement des horaires plus flexibles seront proposées plus largement à nos collaborateurs en 2018 !

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MICHELLE JEAN-BAPTISTE: « Comment respecter ses bonnes résolutions »

michelle jean baptiste.jpgAvocate de formation: Michelle Jean-Baptiste est auteure, conférencière, mentor d’entrepreneurs et chroniqueuse radio. Elle a fondé MJB Consulting – top & win : cabinet de conseil en business development et création d’entreprise

Elle a notamment publié de « Mes bonnes résolutions en action, éditions Fortuna, paru en 2015 et de « Libérez vous de la pression au travail » 2016, éditions Fortuna

Bien choisir ses résolutions

« Souvent, on ne tient pas ses bonnes résolutions parce qu’elles ne nous correspondent pas, elles sont induites par l’extérieur, par des diktats sociaux », analyse Michelle Jean-Baptiste « La première étape, c’est de bien les choisir », préconise-t-elle. Etre heureux, reprendre le sport, maigrir, rien de cela ne constitue une bonne résolution.

« On a tendance à formuler des souhaits, des contrefaçons de résolutions, trop floues, avertit Michelle Jean-Baptiste. Or il faut se fixer des objectifs clairs et précis ». Pour y parvenir, il faut penser « S.M.A.R.T. : simple, mesurable, ambitieux, réaliste et temporel », précise l’auteure. Inutile donc de prendre un million de bonnes résolutions vouées à l’échec, le monde appartient à ceux qui en prennent avec parcimonie. « Pas plus de trois, qu’on place sur un podium. Celle qu’on fera en premier, puis l’autre que l’on commencera ensuite et la dernière. Sinon on ne tient pas », prévient-elle.

« Ne dites pas « il faut », « je dois, « ne », « pas », « jamais ». Dites « j’ai envie de », « je vais.. faire telle ou telle chose », « oui, c’est possible ».

Se fixer des objectifs réalistesmichelle jean baptiste resolutions.png

Rentrer à nouveau dans le jean de ses 20 ans ou se transformer en marathonien quand on prend la voiture pour aller acheter sa baguette, ça demande du temps. Pour tenir ses bonnes résolutions, « il faut se fixer des objectifs réalistes et accepter qu’on n’y parviendra pas en quelques jours, recommande Michelle Jean-Baptiste. On ne doit pas décider qu’on va devenir un grand athlète, mais qu’on va aller à la piscine tous les lundis par exemple ».

Il faut aussi arrêter de vouloir tout, tout de suite. Non, ce n’est pas possible de perdre 12 kilos en trois semaines ni de courir 10 kilomètres d’un coup quand on s’initie au running. « Nous prenons de bonnes résolutions pour aller de l’avant et nous épanouir. Il ne faut pas que ce soit un chemin de croix. Si c’est trop dur, on ne tient pas », explique-t-elle.

Saviez-vous que: « Un pilote d’avion vole pendant 99% en dehors de sa trajectoire pour s’adapter au vent et aux intempéries »: il n’existe aucun parcours sans obstacles.

Déculpabiliser et se féliciter

Craquer sur le plateau de fromages, manquer une séance de sport ou fumer une cigarette : personne n’est à l’abri d’un (ou plusieurs) écart(s) en cours de route. De quoi faire grimper le stress et dégringoler son estime de soi. Le mot d’ordre : ne pas culpabiliser. « On a trop tendance à se focaliser sur ce qui ne va pas, à se comparer aux autres, mais c’est contre-productif de se flageller. Après tout c’est en tombant qu’on apprend à marcher », rappelle Michelle Jean-Baptiste.

Et puisque le chemin qu’on parcourt compte tout autant que le résultat, il ne faut pas oublier de « se féliciter à chaque fois qu’on accomplit une étape dans ses bonnes résolutions, apprécier ses progrès », conseille la spécialiste. Vous n’avez fait que deux tours du lac au lieu de dix ? Félicitez-vous d’en avoir fait un de plus que la fois précédente ! (extrait du site de Michelle Jean-Baptiste)

André Agassi a dit: « c’est à l’âge de 10 ans que j’ai gagné Wimbledon pour la première fois… dans ma tête ! »

PATRICE RAMNOUT: « Chez Puissance 5, on est heureux »
  • Activité: nettoyage
  • Siège social: Asnières
  • Création en 1997
  • CA: 60 millions
  • Effectif: 3700

patrice ramnout.jpegNotre Groupe se consacre à la Propreté. Notre métier exige réactivité et proximité, nous avons donc choisi d’être exclusivement Franciliens. Soutenue successivement par ESFIN Participations (1997-2002), puis le Fonds MI4 (2007-2014), le groupe a intégré 15 entreprises, regroupées en 3 sites représentant en 2015 un acteur majeur du marché Parisien de la propreté.

En 2016, Puissance 5 a pris des mesures pour améliorer le bonheur et surtout la santé de ses salariés 

Introduction du sport dans l’entreprise

Mise en place avec des kiné osthéopathes d’une politique systématique de lutte contre les troubles musculo-squelettiques

“Les troubles musculo-squelettiques représentent la majorité des affections dans nos métiers. La lutte contre les TMS et les coûts en résultant est une obligation autant morale que financière…  Nous avons choisi d’aller directement sur les chantiers, puisque l’environnement de travail est primordial. En liaison avec l’exploitation et le CHSCT, nous établissons des plannings de visite, et rédigeons chaque mois un rapport préconisant des mesures correctives et préventives.” Rose Dony, Responsable communication.

• Partenariat avec l’U5S (« Ultimate Five Student ») : tournoi de foot entre écoles supérieures 

• Partenariat avec le Challenge Ecricome de Kedge Business School : compétition sportive entre écoles de commerce

Distribution de corbeilles de fruits bio dans nos trois agences toutes les semaines pour encourager la consommation de produits sains. 

Mise en place de séances de sport sur mesure avec l’appui de notre consultant et partenaire Desport Conseil. L’enjeu était de convaincre nos salariés à se remettre au sport, c’est pour l’instant mission accomplie ! 

Bilans de santé complets offerts aux salariés en agence (ce qui représente environ 80 salariés) en partenariat avec l’Hôpital Américain de Paris. 

Ostéopathe à disposition de l’ensemble des collaborateurs, présent sur chantiers et dans les bureaux au moins une fois par mois ou sur demande. 

Projet LOL : c’est un shooting photo qui met en lumière le rire, un de nos principes le plus fort. Proposé aux salariés dans le but d’offrir un moment de « lâché-prise », de faire vivre l’entreprise autrement et de garder un souvenir marquant. 

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EN 2017

Création d’un service médical interne, axé sur la prévention et le bien-être; intégration du dépistage dentaire et du suivi kiné-osthéo.

L’objectif n’est pas de faire des économies, mais d’avoir un véritable service de santé efficace, ayant des répercussions favorables sur l’absentéisme, le taux de TMS, le bien-être, etc. 

  • Le service médical sera opérationnel dès le 15 janvier. Le médecin, son assistante son infirmière et l’assistante sociale sont en place
  • Le cabinet d’ostéopathie fonctionne déjà
  • Le cabinet dentaire, compte-tenu des délais de livraison et d’installation de la radio panoramique, ne sera pas prêt avant le second semestre.

 

Etes-vous assez ambitieux? Réponse avec Evelyne Platnic-Cohen et Sandra Legrand! C’était au Business Club (podcast)

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Logo-BFMBusiness-sans-contourAu Business Club de France – Uniquement sur BFM Radio! 

→ Diffusion : samedi 8/10/2016 à 7h | dimanche 9/10/2016 à 16h

TALK 1 & 2:  « Et si l’ambition était un joli défaut? », le dernier ouvrage d’Evelyne Platnic-Cohen et Sandra Legrand

TALK 3: Scentys crée les signatures olfactives des grands magasins et des Peugeot 3008 et 5008

TALK 4: Le rendez-vous du Médiateur des Entreprises, avec Pierre Pelouzet

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TALK 1 & 2 : EVELYNE PLATNIC-COHEN et SANDRA LEGRAND

Ecouter, réécouter et télécharger cette interview:

image004.png#AMBITION – Et si l’ambition était un joli défaut?

Par Sandra Le Grand et Evelyne Platnic-Cohen

Editions Télémaque

Paru le 22 septembre

« Un sondage OpinionWay réalisé en janvier 2016 révèle que 37% des Français espèrent créer ou reprendre une entreprise, soit 19 millions de personnes. Et le pourcentage grimpe même à 55% chez les 18-34 ans.

Mais: on estime à seulement 500 000 le nombre de passages à l’acte par an. Beaucoup restent donc scotchés au stade du fantasme. Appelons un chat un chat, c’est le plus souvent le signe d’un manque d’ambition » selon les deux auteures.

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L’ambition serait-elle le trait de caractère indispensable à tous entrepreneurs ?

Alors qu’on regarde souvent d’un mauvais œil celles et ceux qui en font preuve, Évelyne Platnic-Cohen et Sandra Le Grand ont voulu montrer combien l’ambition pouvait être un moteur, un élan, voire l’ingrédient essentiel à l’épanouissement des projets de chacun.

À l’aide d’exemples vécus et de conseils recueillis auprès de personnalités qu’elles ont rencontrées telles que Mohed Altrad, Frederic Mazela (Blablacar), Christian ETCHEBEST, Chef cuisinier, notre duo dynamique dresse le portrait inattendu d’un trait de caractère qui est peut-être finalement le plus joli des défauts !

Pour justifier l’écriture de cet ouvrage, les auteures expliquent que « très peu de choses ont été rédigées à propos de l’ambition » dans le développement personnel ou la réussite professionnelle et tentent ainsi de détourner les clichés autour de ce désir de réussite.

CITATIONS « AMBITIEUSES » EXTRAITES DU LIVRE

« Le succès c’est d’aller d’échec en échec sans jamais perdre son enthousiasme » – Winston Churchill

« Je ne perds jamais – soit je gagne soit j’apprends » – Nelson Mandela

« La chance est un talent » – Napoléon

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DANS CHEF D’ENTREPRISE – 22/9/2016

L’ambition, le moteur de deux dirigeantes de PME

Non, l’ambition n’est pas un vilain défaut. Au contraire, c’est, selon Sandra Legrand et Evelyne Platnic-Cohen, un puissant moteur de réussite. Dans « #Ambition », les dirigeantes évoquent leur vécu et restituent des conseils de leurs pairs encourager à n’exiger que le meilleur. Extraits choisis.

Le corollaire de l’ambition, la vision, le vécu d’Evelyne Platnic-Cohen

Pas d’ambition sans rêve et pas de rêve sans visualisation. Personnellement, j’ai toujours eu besoin de me projeter dans le futur en imaginant très concrètement le succès de mon entreprise. Je ne parle pas de tableaux de PowerPoint montrant des courbes de croissance à deux chiffres, mais plutôt de moments de vie radieux symbolisant ma réussite professionnelle. Cela peut par exemple être l’instant où je suis sur une immense scène en train de recevoir le prix de l’entrepreneur de l’année E Y. Ou, encore mieux, l’inauguration en grande pompe du 500e centre Booster Academy dans le monde. Puisqu’il se trouve à Manhattan sur Madison Avenue, je m’apprête à accorder une interview au New York Times afin d’expliquer comment je suis parvenue à devenir le Wall Street Institute du coaching commercial. Bref, à chacun de dessiner dans sa tête son propre château en Espagne.

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« On a tous un rôle modèle-inspirant », le vécu de Sandra Legrand

« De caissière chez Mc Do à hôtesse Peugeot pour le Tour de France, j’ai fait des tas de petits jobs quand j’étais jeune. Au delà de m’aider à financer mes études, cela a surtout créé chez moi un déclic que je n’ai jamais oublié. En observant la directrice de l’agence d’hôtesses qui m’employait de temps à autre, je me suis tout à coup vu à sa place. La quarantaine rayonnante de bien-être, maman de trois enfants magnifiques, à la tête d’une entreprise prospère, bienveillante envers ses salariés, appréciée de son entourage… Dès le début de ma carrière, c’est cette image de business woman accomplie sur tous les plans qui m’a poussée à travailler 3 piliers en parallèle: le réseau (connecter, rencontrer, échanger…), l’expérience professionnelle multiple (commercial, management , marketing, formation au sein de Coca-Cola) et la générosité (donner pour recevoir, proposer ses services, être loyal dans ses collaborations).

Bien entendu, la décision de quitter un emploi confortable au sein d’une multinationale pour monter son entreprise est tout à fait raccord avec la quadra que j’avais visualisée du haut de mes 20 ans… »

La méthode des petits pas

Elle nous prodigue deux enseignements fondamentaux en rapport avec l’ambition :

1) Quelle que soit la hauteur de la montagne, ce n’est qu’en acceptant de mettre patiemment un pied devant l’autre que vous parviendrez tout en haut.

2) Lorsqu’un sommet vous semble inatteignable, focalisez-vous sur le prochain refuge à quelques heures de marche. […]

Cette démarche graduelle bénéficie en outre d’un incomparable avantage: elle peut être initiée à tout moment, par n’importe qui, quel que soit l’objectif. Bref, un véritable antidote contre les croyances limitantes du type « c’est beaucoup trop gros », « j’adorerais, mais ce n’est pas pour moi », « rien que de penser à l’ampleur de la tâche, j’en ai le vertige »

Toutefois, gare à ne pas se méprendre sur la mise en pratique de la méthode elle-même. Pour mieux comprendre, enfilons les chaussures à pointes d’un jeune sprinter, venant de décrocher le record du 100 m au sein de sa ligue départementale d’athlétisme. La théorie des petits pas équivaut rarement à viser d’emblée la première place régionale. (…) Le remarquable 11’’71 de notre futur champion laisse au moins espérer un 11’’50 d’ici la fin de l’année. Quant à la barre symbolique des 11 secondes, gardons-la en tête pour plus tard. Ainsi fonctionne ce principe vertueux consistant à toujours prétendre à un peu mieux que la situation présente. Quelques dixièmes de secondes pour l’athlète ou quelques dixièmes de points de marché pour l’entrepreneur, à chacun de définir la bonne longueur du petit pas qui l’aidera à se rapprocher de son ambition ultime.

Cela étant précisé, c’est bien plus souvent le danger du piétinement qui guette les adeptes de la méthode. Autrement dit, attention à ne pas vous focaliser davantage sur le terme « petits » que sur le terme « pas »… En d’autres termes, cette démarche n’est en aucun cas un encouragement à modérer son ambition, mais bien à la répartir dans le temps afin de faciliter son balisage.

⇒ L’AMBITION SELON EVELYNE PLATNIC-COHEN 

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⇒ L’AMBITION SELON SANDRA LE GRAND

DANS L’EXPRESS – septembre 2015

« L’ambition, ça se travaille »

En 2000, Sandra Le Grand, mère de deux jeunes enfants, lâche son job chez Coca-Cola pour créer son entreprise. Quinze ans plus tard, Kalidea emploie près de 200 collaborateurs et affiche 70 millions d’euros de chiffre d’affaires. Une croissance menée tambour battant. Autant dire que la vice-présidente de l’association CroissancePlus parle d’expérience.

Toute entreprise a-t-elle vocation à grandir ?

Sandra Le Grand : C’est d’abord la décision du chef d’entreprise. Cela dépend de son ambition et de sa volonté. Certains entrepreneurs n’ont pas envie d’embaucher ; ils veulent simplement travailler en free-lance, être indépendant, exercer en libéral… Leur démarche est tout à fait légitime. Et puis, il y a ceux qui rêvent de faire de leur entreprise un leader sur le marché national et/ou international. Dans ce cas, il faut s’en donner les moyens financiers, humains et stratégiques, sans quoi cela ne marchera pas !

Il se crée beaucoup d’entreprises en France chaque année, mais seule une infime minorité dépassera, à terme, les 50 salariés. Pourquoi ?

C’est très bien d’avoir un vivier de plus de 500 000 nouveaux entrepreneurs tous les ans. Cela témoigne d’une belle énergie d’entreprendre en France, notamment chez les jeunes qui se lancent, avant même d’avoir fini leurs études. De nombreuses start-ups sont créées dans notre pays, mais la question est de savoir : combien d’entre elles deviendront de futurs Google, de futurs Amazon ? Certes, nous avons Criteo, Vente-privee. com, BlaBlaCar, Deezer… mais il en faudrait davantage! En France, créer son entreprise est simple, mais il nous manque un écosystème qui encourage vraiment la croissance.

Quels sont les principaux obstacles ?

Nous souffrons d’abord d’une aversion à la prise de risques. On devrait davantage s’inspirer des entrepreneurs qui réussissent, qui sont heureux de vivre leur aventure. Cette inspiration, elle peut se trouver dans des associations comme CroissancePlus, Réseau Entreprendre ou encore 100000 Entrepreneurs, et à travers des trophées qui récompensent les parcours d’entrepreneurs. S’engager dans des réseaux permet aussi de sortir de la solitude du dirigeant, de se comparer, de partager des expériences et de progresser. Ensuite, nous manquons d’un écosystème qui facilite l’accès aux financements et aux différentes aides. En France, avant de vous financer, on vous demande : « Quand votre projet sera-t-il rentable ? » Aux Etats-Unis, on veut surtout savoir si c’est un Onebillion dollars business. Là-bas, on vise d’emblée la taille critique, peu importe quand vous deviendrez rentable. C’est pour cela qu’ils ont Google, Facebook, Uber, Airbnb…

Pourtant, les financements existent dans notre pays…

Les investisseurs en capital ne s’engagent que pour des périodes très courtes, allant de cinq à six ans : or nous avons besoin d’un capital plus « patient », qui donne à chaque projet la chance de trouver son marché. Les banques françaises hésitent parfois à financer des projets ambitieux, surtout s’ils ne sont pas rapidement rentables. Elles devraient sortir de leur grille d’analyse du risque strictement comptable pour adopter une vision globale de l’entreprise, de ses perspectives ; être davantage dans une attitude partenariale à l’égard des créateurs. Certes, en complément des banques, il existe Bpifrance, un organisme public utile qui offre toute une palette de cofinancements et de garanties, mais dont la doctrine en matière d’investissement en fonds propres mériterait d’être vraiment clarifiée.

Le crowdfunding pourrait-il à terme remplacer le crédit bancaire ?

Je ne crois pas que les entreprises pourront se passer totalement des banques. Mais le crowdfunding est un sas utile. Au même titre qu’Uber, BlaBlaCar ou Airbnb, dans leurs domaines respectifs, les plateformes de financement participatif secouent les positions acquises et obligent les acteurs à se réinventer, à faire mieux. Nous avons besoin de ces trublions ! La sharing economy est en train de faire tomber des murs.

Les mesures annoncées par le gouvernement pour limiter les pesanteurs administratives, les contraintes sociales et fiscales vous satisfont-elles ?

Notre droit du travail est, en effet, très complexe. L’entrepreneur devrait avoir auprès de lui en permanence deux ou trois spécialistes pour connaître toutes ses obligations et pour s’y retrouver dans les subtilités des lois. Arrêtons l’inflation législative et l’instabilité réglementaire ! Quelle est la priorité pour un entrepreneur ? Faire son métier et aller chercher du business, ou bien se tenir informé de la profusion de textes et de lois? Les politiques continuent pourtant de complexifier notre environnement. Un exemple : l’obligation d’informer ses salariés, lors d’une cession, prévue dans la loi Hamon, a gelé beaucoup d’opérations de vente d’entreprises… En parallèle, le gouvernement a pris des demi-mesures encourageantes en faveur des TPE-PME pour débloquer l’emploi. La création du Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) représente un pas en avant, même s’il eût été plus simple de baisser directement les charges sur les salaires…

Qu’est-ce qui vous paraît primordial pour réussir la croissance de son entreprise?

Le facteur humain. Il faut savoir attirer et fidéliser les talents, s’entourer avec soin, motiver ses collaborateurs pour qu’ils s’impliquent dans le développement de l’entreprise. Et l’un des meilleurs leviers pour y parvenir est l’actionnariat salarié qui permet de partager les fruits de la croissance. A condition que la fiscalité soit incitative et non confiscatoire. Lorsque l’on dirige une entreprise de croissance, il faut aussi savoir se remettre en question en permanence. Il faut grandir tout en gardant l’agilité d’une start-up, pour éviter de se scléroser, de devenir prisonnier des procédures et d’un excès d’organisation.

Est-ce plus difficile pour une femme dirigeante de faire croître son entreprise?

Je ne le crois pas. Les femmes chefs d’entreprise ont beaucoup d’atouts mais leur principal frein est culturel : elles ont un rapport au risque différent de celui des hommes. Un dirigeant masculin, même s’il n’a pas toutes les cartes en main, aura moins peur de foncer.

Alors que nous, les femmes, avons besoin de cocher toutes les cases, avant de nous lancer pour nous rassurer sur nos chances de réussite… Nous nous comportons en « bonnes élèves » de la classe ! D’ailleurs, nos entreprises sont généralement plutôt bien gérées. Les femmes doivent donc faire des progrès en matière d’ambition et se désinhiber sur ce sujet. L’ambition, ça se travaille ! Il ne faut pas avoir peur d’aller chercher des financements et de faire de la croissance externe. Quand j’ai créé Canalce, j’ai pris l’initiative de rencontrer 70 business angels que je ne connaissais pas. Puis j’ai réalisé une dizaine d’acquisitions pour me développer. La croissance est dans l’ADN de mon entreprise. Les femmes doivent aussi accepter de passer du temps dans les réseaux sans culpabiliser… .. La culpabilité est un obstacle. Il faut s’organiser, déléguer,s’entourer. C’est primordial.

⇒ EXERCICES PRATIQUES EXTRAITS DU LIVRE

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⇒ L’ACTUALITÉ DES DEUX AUTEURES

EVELYNE PLATNIC-COHEN / BOOSTER ACADEMY

  • Activité: Cabinet de conseil en efficacité commerciale
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SANDRA LE GRAND

DANS LES ÉCHOS – AVRIL 2016

La fondatrice de Kalidea (ex-CanalCE) et ses actionnaires ont vendu la PME au groupe Up (ex-Chèque déjeuner). Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé. Sandra Le Grand accompagnera ce rachat.

L’aventure avait démarré en 2000, « from scratch »… A l’âge de 34 ans, après quelques années chez Coca-Cola, Sandra Le Grand avait fondé CanalCE, une société de services pour les comités d’entreprise, devenue Kalidea en 2011. L’aventure ne prend pas fin mais la PME de 160 personnes et 70 millions d’euros de chiffre d’affaires est aujourd’hui cédée au groupe Up, l’émetteur de Chèque Déjeuner. L’opération permettra au groupe Up de renforcer son offre auprès des CE : billetterie de loisirs et culture, gestion numérique… les synergies entre les deux entreprises sont nombreuses. Up compte déjà 17.000 clients CE pour ses cartes et chèques cadeaux, alors que Kalidea en compte 4.000 clients.

Entretien avec Sandra Le Grand.

Pourquoi cédez-vous Kalidea ?

En 16 ans, Kalidea s’est beaucoup développé notamment par croissance externe. Nous avons racheté 13 sociétés. Pour l’équipe et les produits, pour donner une nouvelle dimension à l’entreprise, il est intéressant de se rapprocher d’un industriel. Les CE sont en demande d’une offre plus large, plus globale. Nous avons la billetterie et les technologies de gestion, Up est très développé sur les chèques cadeaux, et les chèques services. Ce rapprochement a du sens pour fidéliser nos clients. Et puis, au-delà de cette complémentarité, nous sommes en phase sur les valeurs.

Vous êtes la fondatrice de Kalidea. La décision de vendre a-t-elle été difficile ?

Difficile, non. Je m’y prépare depuis quelques mois déjà. C’est une volonté de ma part de franchir une nouvelle étape. J’ai fait le choix dès le début de la croissance et même de l’accélération. Dès 2000, d’ouvrir le capital à l’amorçage, puis à des fonds d’investissement en 2007. L’entrepreneur qui fait le choix de la croissance doit se préparer à ce genre d’étape tous les 5 à 7 ans. Cela aurait pu être l’entrée de nouveaux fonds d’investissement, une introduction en bourse… c’est un rachat.

Allez-vous intégrer le groupe Up ?

J’avais déjà pris un peu de recul par rapport à la gestion quotidienne de Kalidea. L’idée, c’est d’accompagner l’intégration des équipes au sein de Up, de mettre en place les synergies et la stratégie, notamment commerciale. Certes, ce n’est plus ma boîte mais je pense qu’il y a encore plein de choses à faire. Le groupe Up m’attire par ses valeurs, ses produits, son développement à l’international. Alors oui, pourquoi pas un avenir personnel chez Up.

Vous êtes très impliqué dans l’écosystème entrepreneurial et vice-présidente de Croissance Plus, après ce rachat deviendrez-vous aussi une « business angel » ?

J’accompagne déjà des entrepreneurs. J’étais impliqué au sein de réseau Entreprendre, je le suis moins aujourd’hui. Je m’investis à l’Institut du Mentorat. Je siège dans deux conseils d’administration, ceux de Surys (anciennement Hologram Industries) et Hi-media… Je fais plein de choses c’est vrai et je continuerai. Mais je ne me vois pas recréer une grosse entreprise demain, et pas non plus être une « business angel » très active. Il n’empêche que je reste connectée à l’écosystème des entrepreneurs, ouverte à toute opportunité qui s’offrira à moi, et à l’écoute mes envies.