battement
[FOCUS DE LA SEMAINE] – Pas de Blue Monday au Business Club! On mesure le bonheur avec la startup Heart Never Lies (podcast)
Dans le prochain Business Club de France :
Samedi 13/1/18 à 7h – Dimanche 14/1/18 à 15h
⇒ Uniquement sur BFM Business Radio
⇒ PREMIÈRE PARTIE
TALK 1: X-TEND, la valise extensible et connectée révolutionne le monde du voyage
LE FOCUS DE LA SEMAINE : Heart Never Lies (HNL): les battements du coeur au service d’une meilleure expérience client
TALK 2 : SENDOBOX, des colis isothermes ultra-résistants
⇒ DEUXIÈME PARTIE: CRÉER, REPRENDRE, DÉVELOPPER
- Les premiers pas dans l’entrepreneuriat de Sandra Legrand
- Les conseils de l’expert, avec Thierry Garot, Responsable de l’activité financement professionnel de Meilleurtaux.com
⇒ LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR DES ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet
___________________________________________________________________________
LE FOCUS DE LA SEMAINE: HEART NEVER LIES, avec Antoine Deswarte, fondateur
(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:
Le 3ème lundi du mois de janvier est communément baptisé « Blue Monday », car il s’agirait du jour le plus déprimant de l’année. Au Business Club, on va plutôt parler de bonheur, avec la startup Heart Never Lies, qui analyse les battements du coeur pour qualifier une bonne ou une mauvaise expérience client.
« Heart Never Lies » : le pari d’une startup lilloise pour mesurer les émotions
Le postulat de départ d’Heart Never Lies est scientifique : on peut mesurer le bonheur, le bien-être ou la joie à travers les battements du cœur.
Capturer les émotions humaines pour mieux orienter le contenu des marques, des producteurs de publicité ou des lobbies ? La startup lilloise Heart Never Lies (le Cœur ne ment jamais), pépite de l’incubateur Eurasanté, ambitionne de devenir un leader sur ce segment de la « nouvelle technologie émotionnelle ».
L’entreprise s’apprête à réaliser une deuxième levée de fonds de près d’un million d’euros. L’étape supérieure de son développement nécessite en effet un gros budget de recherche. Le but, c’est d’extraire « la variabilité cardiaque due aux éléments extérieurs comme mastiquer, parler, bouger », mais aussi de créer un « degré HNL, destiné à devenir un standard international », résume Antoine Deswarte, dirigeant de la société FIPSICO.
« Nous avons mis au point le système le plus précis permettant de mesurer l’intensité émotionnelle, en analysant le réflexe du système nerveux autonome », explique Antoine Deswarte.
L’intérêt du réflexe étant de ne pouvoir mentir, contrairement à d’autres analyses comme le face coding (analyse des muscles du visage), les études d’opinion (se basant sur du déclaratif) ou la dilatation des pupilles (posant des problèmes avec le changement de lumières).
La technologie HNL arrive aujourd’hui à établir si une publicité est globalement plus impactante qu’une autre. L’objectif est d’aller encore plus loin dans la précision, avec pourquoi pas, « un mapping des passages agréables ou anxiogènes par exemple », que ce soit pour une publicité ou une vidéo de formation par exemple.
Le premier marché cible de la startup a tout de suite été l’audiovisuel ou comment tester les émotions positives que créent les publicités à la télévision, les bandes-annonces ou les pilotes de films.
« Notre technologie peut aussi s’appliquer à des contenus de formation, à des présentations de produits dans les magasins, à la parfumerie, à l’agroalimentaire, à la production de musique, bref tout ce qui nécessite la sensation d’un bénéfice du produit ou du service… Ça va être énorme ! », entrevoit Antoine Deswarte.
Le business model d’HNL : équiper les cabinets d’études ou les grosses entreprises qui ont des services d’études marketing internalisées. Le « HNL expert » est non seulement formé à l’outil et à la mise en place des capteurs, mais il paie une licence en fonction du nombre de personnes testées, le nombre d’études étant illimité. (…)
Même les participants aux sondages et enquêtes d’opinion s’y retrouvent :
« Les volontaires sont extrêmement contents de m’avoir rien à déclarer, à faire des choix : il suffit de regarder, d’écouter, de lire plutôt que d’avoir mesurer », raconte Antoine Deswarte.
Dernièrement, l’entreprise de sondages et d’opinion IPSOS a utilisé la technologie HNL pour étudier des discours des candidats Theresa May et Jeremy Corbyn lors des législatives britanniques, en plus de leurs techniques habituelles. Auparavant, c’est le constructeur automobile PSA qui avait fait appel à HNL pour évaluer ses nouveaux équipements dans des simulateurs de conduite. Outre-Atlantique, des producteurs de séries télé et cinéma se sont montrés intéressés pour pouvoir tester des bandes-annonces sur le public avant de financer le projet. (…) (La Tribune)
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.