CES

[LUNDI BONHEUR] – 2018, année de la réussite!

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Excellente année à toutes et tous!

En 2018, la newsletter du bonheur revient en force, avec plus de bonnes nouvelles que jamais!

Vacances2.jpgPLUS DE VACANCES EN 2018 !

Eh oui, bonne nouvelle: les jours fériés sont très bien placés en 2018 : à vous les ponts à rallonge! Comment faire? Suivez le guide

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ces-2018-las-vegas.jpgCOCORICO: Plus de 365 entreprises françaises au CES de Las Vegas

2ème pays le plus représenté à la grand messe mondiale de l’électronique, la France prouve sa puissance en matière d’innovation. L’événement a lieu du 9 au 12 janvier.

(Ré)écoutez et téléchargez notre émission spéciale CES 2018:

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2,3 MILLIARDS € LEVÉS PAR NOS STARTUPS EN 2017

Levée de fonds.jpgRecord battu: 2 milliards en 2016! Preuve que nos investisseurs croient en l’avenir et la perennité des entreprises françaises. Le ticket moyen est de 3,3 millions €.

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LA CONFIANCE DES DIRIGEANTS AU PLUS HAUT

confiance-et-cooperation.jpgSelon un communiqué du cabinet Markit publié ce mardi 2 janvier, la croissance du secteur manufacturier a atteint son plus haut niveau depuis 17 ans! L’industrie française se porte de mieux en mieux, et ça devrait durer, selon les spécialistes.

Une bonne nouvelle confirmée par le baromètre Hiscox publié fin décembre. Près de deux tiers des entrepreneurs français interrogés ont constaté une croissance de leurs revenus.

BRAVO, VOUS AVEZ PRIS DE BONNES RÉSOLUTIONS…

New year, new me? C’est ce que vous souhaitez pour 2018 selon cette infographie. Perdre du poids, faire plus de sport, positiver: sur ce point, on est là pour vous aider!

bonnes resolutions 2018.jpg

… ET ON VOUS AIDE À LES TENIR… OU PAS! 

Car attention, il y a de mauvaises résolutions! Pour faire la différence , au Business Club de France, on a invité des experts qui vous guideront sur le chemin de la réussite, de l’ambition et du bonheur au travail. Beau programme!

L’essentiel de l’émission ici

Podcast

LA FRANCE, PAYS DU COEUR

En France, plus de 16 millions d’emojis sont envoyés chaque mois. Cette carte amusante montre quel emoji est le plus utilisé dans les pays du monde. La France a le palmarès de l’amour: le coeur est notre emoji préféré.

emojis dans le monde.png

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[ÉMISSION SPÉCIALE] – 3 formidables pépites françaises au CES de Las Vegas. C’était au Business Club (podcast)

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1ÈRE ÉMISSION DE 2018 ! EXCELLENTE ANNÉE À TOUS! 
Dans le prochain Business Club de France : 
Samedi 6/01/18 à 7h – Dimanche 7/01/18 à 15h

⇒ Uniquement sur BFM Business Radio 

 

ces 2018 las vegas

 

ÉMISSION SPÉCIALE à l’approche du CES de Las Vegas

NOS INVITÉS: 

  • Frédéric Metge, CEO de COSMO CONNECTED
  • Erik Huneker, cofondateur de DIABELOOP
  • Tristan Rousselle, président d’ARYBALLE
  • Olivier Ezratty, auteur du Rapport annuel du CES, consultant et bloggeur nouvelles technologies

⇒ (Ré)écouter et télécharger cette émission:

LE CES en 2017
  • En 2017, le salon a fêté ses 50 ans (création en 1967)
  • 4000 entreprises présentes
  • 81% des pays dans le monde représentés
  • 184 000 participants
  • 230 000 m2 de surface d’exposition
LA FRANCE AU CES 2018

Olivier Ezratty: « La présence française au CES de Las Vegas était très modeste jusqu’en 2013, située entre 16 et 54 exposants. C’est en 2014 qu’elle a commencé à se développer significativement, à la fois en valeur absolue et comparativement aux autres pays. Ce phénomène est explicable par au moins trois facteurs : le développement de l’écosystème des startups en général, des startups dans les objets connectés en particulier, et l’aspect fédérateur de l’initiative de la French Tech lancée en janvier 2014 par Fleur Pellerin. S’y ajoutent les initiatives locales des régions qui ont presque toutes créé leur délégation de startups pour le CES pour valoriser leur écosystème local ».

  • La France sera la 2ème présence mondiale au CES, derrière les USA
  • Avec plus de 365 entreprises et structures exposantes 
  • L’île de France est bien sûr la région la plus représentée, mais celle de Grenoble, baptisée French Tech in the Alps arrivent en 3ème position, après Aix-Marseille (sur 20 régions)
    source: French Tech

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RETOUR SUR L’HISTOIRE DU CES

Le CES de Las Vegas, 50 ans d’innovation

Le Consumer Electric Show (CES) de Las Vegas souffle cette année sa 50ème bougie. L’événement est aujourd’hui un rendez-vous incontournable pour l’ensemble des acteurs de la Tech internationale. Si le salon attirera près de 4 000 exposants et 180 000 visiteurs cette année, ils n’étaient que 117 exposants pour 17 000 visiteurs à sa création en 1967.

Le magnétoscope, l’acte fondateur du CES en 1970

Depuis son lancement, le CES a été le théâtre de plusieurs innovations majeures. En 1970, le magnétoscope a ainsi été présenté pour la première fois à l’occasion du salon américain, révolutionnant la manière de consommer la vidéo dans les foyers du monde entier. Quatre ans plus tard, le lecteur disque laser, l’ancêtre du DVD, a été l’attraction principale du salon.

Plus proche de nous, la décennie des années 1990 a été marquée par l’arrivée des DVD (1995), de la télévision HD (1998) et des PC fixes. Ces innovations sont encore d’actualité dans les foyers du monde entier.(…)

X-Box, Blu-ray, télévision 3D… Le nouveau millénaire débute en trombe

CES TVA partir des années 2000, l’univers de la Tech a connu une accélération fulgurante avec pléthores d’innovations. La télévision plasma et la X-Box (2001), le format Blu-Ray (2003), la télévision via Internet (2005), la télévision à diode électroluminescente organique (2008), la télévision 3D (2009), les drones ou encore les imprimantes 3D ont marqué l’entrée dans le nouveau millénaire au CES. (Frenchweb)

Les retombées du CES

Selon une étude de la French Tech, les startups exposantes au CES en janvier 2016 ont été interrogées sur leur participation: 115 réponses ont permis de mettre en lumière que 95% d’entre elles en dressaient un bilan positif 74% affirmaient qu’elles  recommanderaient à d’autres startups de participer. Leur principales motivations étaient d’établir des relations presse (76%), de rencontrer des distributeurs (57 %) et de sonder le marché (57%). Les conseils de l’étude French Accelerator début 2017.

Se pose la question de l’implantation aux Etats-Unis qui est souvent un prérequis pour un investisseur américain, une composante trop souvent négligée.

S’implanter aux Etats-Unis nécessite une grande préparation et demande des moyens conséquents. En cause : la taille du territoire, 17 fois plus grand que la France, mais aussi la nécessaire adaptation de la marque, des produits et/ou services.

anglais lecon.pngET SURTOUT… apprivoisez l’enthousiasme américain :

→ “I want it!” se traduit par “I’ll buy it if it’s not expensive”,

“Great” veut dire “not too bad”,

“Marvelous”, entendre “a little strange”,

“Interesting”, comprenez “this stuff is plain bullshit!” (Business France Tech)

OLIVIER EZRATTY

  • Auteur du rapport du CES de Las Vegas, publié fin janvier de chaque année
  • Egalement auteur du guide annuel des startups 2017, téléchargé plus de 35 000 fois

olivier ezratty.jpegOlivier Ezratty conseille les entreprises dans l’élaboration de leurs business plans, stratégies produits et marketing, avec une focalisation sur les innovations technologiques du numérique.

Il a réalisé depuis 2005 des missions diverses d’accompagnement stratégique et de conférences dans différents secteurs tels que la télévision (TF1, RTS-SSR, SES Astra, TDF, Euro Media Group, Netgem), les télécoms (Bouygues Télécom, Orange, SFR, Alcatel-Lucent), les produits grand public (LG Electronics, groupe Seb, L’Oréal, Alt Group), l’industrie (Schneider Electric), la finance et l’assurance (Crédit Agricole, BPCE, Natixis, Crédit Mutuel-CIC, Société Générale, Groupama).

DIABELOOP – Erik Huneker, cofondateur
  • Activité: développement d’un « pancréas artificiel »
  • Date de création: 2015
  • Lieu: Grenoble
  • CA: début d’activité
  • Effectif: 18

Quand les objets se connectent au corps humain

diabeloop.jpgLa société développe un « pancréas artificiel » qui doit être commercialisé courant 2018. Destinée aux patients atteints de diabète de type 1, la technologie de Diabeloop repose sur une pompe à insuline sous forme de patch et un capteur de glycémie connecté. Un algorithme automatise la délivrance de la dose d’insuline adéquate.

On s’imagine une réplique d’organe, implantée aux patients lors d’une longue opération. Il n’en est rien. Le pancréas artificiel c’est… une micropompe de 32 g fixée sur le bras, le ventre, ou le haut de la fesse, un capteur et un smartphone ! «Voilà, c’est tout, et tout cela assure la même fonction que l’organe vital qu’est le pancréas», note le docteur Guillaume Charpentier, président du Centre d’études et de recherches pour l’intensification du traitement du diabète (CERITD), très en pointe sur le projet.

Située dans l’abdomen, cette glande en forme de patate douce produit notamment l’insuline, hormone indispensable pour réguler le taux de sucre dans l’organisme. Alors, Diabeloop, l’appareil mimant l’organe défaillant, pourrait être une véritable révolution pour les personnes diabétiques de type 1 (celles dont le pancréas ne fabrique pas l’insuline), soit près de 200 000 personnes en France. (Le Parisien)

L’ACTUALITÉ DE DIABELOOP

  • La start-up a levé 13,5 millions d’euros en juillet.

Air Liquide via Aliad, son pôle capital-risque, Supernova Invest, Sofimac Partners, Kréaxi, le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes capital et Crédit Agricole des Savoie capital, ont participé à l’augmentation de capital. Le Centre d’études et de recherches pour l’intensification du traitement du diabète (CERITD), actionnaire historique, et le management de Diabeloop ont également souscrit à cette augmentation de capital de 7,5 millions d’euros. La société a obtenu des financements complémentaires auprès de Bpifrance, du Crédit Agricole Sud Rhône Alpes et de la Banque Populaire Auvergne Rhône-Alpes. (Le Dauphiné)

  • Diabeloop a exposé sa solution au public pour la première fois à l’occasion du CES Unveiled de Paris (fin octobre).
  • Diabeloop a reçu le feu vert de l’ANSM, le gendarme du médicament, pour lancer une étude clinique incluant 60 patients adultes dans 12 hôpitaux, en vue d’obtenir le marquage CE de leur pancréas artificiel né en 2011. Si les études se passent bien, une commercialisation pourrait avoir lieu début 2018.
  • La soumission du dossier de marquage CE est prévue très rapidement, avec une réponse favorable attendue dans les 6 mois.

LES OBJECTIFS DE DIABELOOP

« L’événement de Las Vegas lui sera utile pour « connaître le chemin réglementaire pour pouvoir aller aux Etats-Unis d’ici deux à trois ans » car « un ‘device médical’ doit être approuvé par la FDA [Food and Drug Administration] », explique Marc Julien, co-CEO de Diabeloop ». (Le Parisien)

Avec cette levée de fonds, le projet Diabeloop dispose désormais de partenaires financiers de qualité qui nous permettent d’envisager avec sérénité la mise sur le marché du pancréas artificiel dès l’an prochain. Notre effectif, aujourd’hui de 18 salariés, devrait rapidement évoluer dans les prochains mois. » (Le Dauphiné)

COSMO CONNECTED, Frédéric Metge, CEO
  • Activité: Conception d’un feu de stop connecté pour 2 roues
  • Date de création: 2015
  • Lieu: Paris
  • CA: l’activité vient d’être lancée
  • Effectif: une dizaine
  • Brevet déposé dans 151 pays

Cosmo Connected veut améliorer la sécurité des conducteurs de deux-roues

feu-stop-connecte-cosmo-connected.jpgLE PRODUIT

Il s’agit d’un feu de stop à fixer sur un casque de moto. L’objet est composé de douze diodes LED rouges et d’un aimant qui permet de le fixer au casque. Le tout pèse 150 grammes et peut tenir sur n’importe quel casque. Dès que le motard freine, les LEDs s’allument en même temps que les feux de freinage de la moto. Cosmo permet ainsi aux deux roues d’être plus visibles notamment pour les véhicules surélevés tels que les bus, les camions et certains 4×4.

Cosmo Connected a, en outre, peaufiné son système d’appel de secours (e-call) en cas d’accident. Il a noué un partenariat avec Intermutuel Assistance qui prend en charge ce volet. En cas d’incident (brusque coup d’arrêt, choc….) enregistré par les capteurs du module Cosmo Connected, une alerte est envoyée. Le service d’assistance effectue alors une série de contrôles (dont l’envoi d’un SMS) et si nécessaire, il alerte à son tour les secours, le tout en moins de trois minutes. Il peut aussi enclencher une procédure pour prévenir un proche. 

En vente à 119 euros 

« Cosmo n’est pas seulement un gadget connecté, mais un outil puissant conçu pour sauver des vies », assure Romain Afflelou, président de la société.

L’ACTUALITÉ DE COSMO CONNECTED

  • 3 prix au CES 2018, remis au CES unveiled en octobre pour leur nouveau produit concernant les vélos et vélos électriques qui va être présenté au CES et sortir en mai 2018.
    • Catégories:
      • Smart Vehicle and Self-Driving Technology
      • Wearable Technologies
      • Tech for a better world.
  • Avril 2017 – Levée de fonds d’1,5 million d’euros, auprès du groupe Mobivia (Norauto, Midas…), de Pole Capital, fonds spécialisé dans la mobilité, ou encore de business angels, à l’image de Steve et ry Jean-Émile Rosenblum, les fondateurs de Pixmania et de The Kase.
    Levée de fonds sur Kickstarter en 2016 : 100 000 € pour lancer la production
  • Depuis octobre, le Cosmo est disponible auprès des 3500 moto-écoles du Code Rousseau (éditeur du Code de la route), chez Motoblouz.com, spécialisé dans les accessoires pour moto et bientôt chez Midas et Norauto. Le groupe Mobivia qui détient ces deux dernières enseignes, est d’ailleurs entré au capital de Cosmo Connected.
  • La start-up va aussi recruter quelques personnes.

LES OBJECTIFS

Les 10 salariés de Cosmo Connected (basés à Paris) travaillent à la commercialisation de l’objet dans d’autres pays européens, aux Etats-Unis et en Chine. (L’Usine Digitale)

La start-up réfléchit également à différentes déclinaisons du module, notamment pour les skieurs ou encore les livreurs à vélo.

ARYBALLE – Tristan Rousselle, PDG
  • Activité: conception d’un nez électronique
  • Date de création: 2014
  • Lieu: Grenoble
  • CA: L’entreprise a dégagé un CA de 350 k€ en 2017 grâce à des partenariats industriels, ainsi que via la location ou la vente de la 3ème génération de prototype.
  • Prévision CA de 1,5 M€ en 2018.
  • Effectif: une vingtaine
  • 3 brevets en cours de dépôt

Qu’est-ce-qu’un aryballe?

L’aryballe (en grec ancien : αρυβάλλος, aryballos, la racine de ce mot est αρυω qui signifie « puiser ») est un vase grec antique utilisé pour stocker de l’huile parfumée destinée aux soins du corps.

LE PRODUIT

L’odorat artificiel booste les entreprises

Une nouvelle génération de biocapteurs fait son apparition pour analyser les odeurs. Aryballe Technologies présente son NeOse au CES de Las Vegas 2018.

Il ne suffit pas de savoir reconnaître une odeur dans une palette de fragrances pour prétendre avoir du nez. Pour apprendre aux machines à mimer la subtilité de l’odorat humain, les ingénieurs doivent parvenir à reproduire notre processus neurobiologique complexe qui permet aux nez les plus sensibles de distinguer jusqu’à 1.000 milliards de combinaisons chimiques odorantes, selon une étude parue dans la revue « Science ».

Pour distinguer les molécules volatiles qui composent la partition des senteurs, l’organisme a tapissé le fond de la cavité nasale de plusieurs centaines de récepteurs qui réagissent à leur contact.

En analysant lesquels de ces récepteurs s’allument, notre cerveau peut alors dresser des cartes olfactives et les utiliser comme des QR Code en associant chacune d’elles à une représentation mentale.

On comprend pourquoi les ingénieurs peinent à copier ce fonctionnement. « L’odeur est malléable. Sa perception est très subjective et évolue en fonction de nos expériences et de notre culture », résume Tristan Rousselle.

aryballe neose.jpg

Les nez électroniques classiques

Depuis les années 1990, les grands groupes de l’alimentaire ou de la cosmétique utilisent des nez électroniques pour le contrôle qualité des matières premières et des produits finis, ou les tests de produits cosmétiques, en remplacement des hommes employés à flairer les aisselles.

renifleuse-ou-renifleur-d-aisselles-3669079.jpgMais ces capteurs butent sur un plafond de verre technologique : un processus d’analyse cher et cantonné à une base de données d’odeurs précises et non modifiables.

Le nouveau nez digital d’Aryballe, NeOsePro

Après 4 millions d’euros investis en recherche, Aryballe a donc mis au point un nez digital qui a la particularité d’être équipé de biocapteurs et non de puces. Ces biocapteurs sont inspirés des récepteurs olfactifs du nez humain.

Le nez digital d’Aryballe possède 60 capteurs vs 8 pour celui des concurrents. Ces biocapteurs sont montés sur une plaque de verre de 1 centimètre carré recouverte d’or. L’objet se présente sous la forme d’un petit boîtier (terminal portatif alors que les nez électroniques étaient jusqu’ici assez volumineux) (15 cm de haut, 5 cm de large). Le NeOse est donc moins cher, plus petit, plus rapide. Sa base de données s’enrichit au fil des odeurs analysées (personnalisation par l’entreprise qui l’utilise au lieu d’une base de données figée)

LES CLIENTS d’ARYBALLE (pour l’instant des prototypes sont vendus ou loués)

L’industrie des arômes et fragrances, dans l’agroalimentaire, dans les emballages à destination des industries agroalimentaires ou cosmétiques.

LEVÉE DE FONDS

  • Décembre 2016 – Aryballe Technologies a levé 3,1 millions d’euros, principalement auprès de CEA Investissement, d’Innovacom et du groupe japonais Asahi Kasei.

L’ACTUALITÉ D’ARYBALLE

  • La première version commerciale de son NeOse sera présentée au prochain CES de Las Vegas.
  • Mise sur le marché 1er trimestre 2018
  • Une dizaine de prototyes vendus en 2015/2016

LES OBJECTIFS D’ARYBALLE

Une myriade d’applications

Les applications imaginées par l’entreprise sont d’abord professionnelles, le temps pour elle de trouver le moyen de réduire le coût de l’appareil (environ 10.000 euros) : dans les stations d’épuration et les usines pétrochimiques pour dépister les nuisances olfactives, dans les bâtiments publics pour analyser la propreté des sanitaires, au coin des rues pour traquer la pollution urbaine, dans l’industrie agroalimentaire pour contrôler la fraîcheur des matières premières ; dans la cosmétique pour déterminer l’efficacité d’un déodorant, dans la sécurité civile pour rechercher des personnes ensevelies, ou encore aux frontières pour détecter la présence d’explosifs, de produits dangereux ou illicites. (Les Echos)

Aryballe Technologies planche également avec le CNRS et l’université Joseph-Fournier pour remplacer de manière électronique la capacité olfactive des chiens qui guident les aveugles, ce qui pourrait un jour être incorporé à leur canne blanche. La start-up pourrait enfin épauler les malades atteints de dysosmie. Cette perte partielle de l’odorat touche de 1 à 2 % de la population, jusqu’à une personne sur six chez les personnes âgées. Une innovation qui pourrait être utile pour détecter une fuite de gaz avant une explosion. (Psychostrategy)

A terme, c’est dans la maison que le nez artificiel fera son nid, en particulier dans la cuisine : pour stopper la cuisson du four ou du thermo-cuiseur au juste moment, pour mettre la hotte en marche avant que les odeurs de graisse n’envahissent la pièce, ou pour repérer les denrées proches de leur limite de péremption dans un frigo.

Un marché de plus de 100 millions de capteurs par an se profile pour Aryballe et ses plus sérieux concurrents, le japonais MJI Robotics ou l’américain Aromyx Corp.

EN CHIFFRES

  • 1 trillion (1.000 milliards)
    Le nombre de combinaisons odorantes que serait capable de détecter le nez humain selon une équipe de l’Université Rockefeller de New York.
  • 5 millions
    Le nombre de cellules olfactives présentes dans la cavité nasale de l’homme. Le chien en possède 200 millions. (Les Echos)

 

Lundi, le jour du bonheur! 18 décembre

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LE CA DES TPE-PME EN HAUSSE…

Les chefs d’entreprise retrouvent la confiance! Le CA des TPE-PME est en hausse de 2,5% au 3ème trimestre 2017, selon le baromètre « Image PME » de l’Ordre des experts-comptables. Et les montant des investissements ont augmenté de 5,3%.

… ET LES DÉFAILLANCES D’ENTREPRISES EN BAISSE !

demandes-financement.jpgA fin novembre 2017, et sur 12 mois glissants, la baisse du nombre de défaillances d’entreprises se confirme, passant de 58 167 à 53 186 entités, soit un retrait de presque 8,6 % sur un an (– 7,7 % à fin septembre 2017).

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embauche.jpgLES EMBAUCHES EN CROISSANCE

Selon l’Insee, la création d’emplois salariés augmente continuellement depuis 1 an. 44.500 postes (+0,2%) ont été créés au troisième trimestre 2017, alors que l’organisme de statistiques public n’en prévoyait que 20.000 !

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ET LE MORAL DES DIRIGEANTS AU BEAU FIXE!

Les chefs d’entreprise français n’ont jamais été aussi nombreux à envisager l’avenir sereinement : 30% considèrent que leur entreprise sera en croissance dans les 6 mois à venir. C’est 12 points de plus que l’année dernière, selon le baromètre de l’Observatoire Social de l’Entreprise initié par le CESI en partenariat avec Ipsos et Le Figaro Economie. Il s’agit du plus haut niveau jamais observé depuis la mise en place de l’Observatoire il y a neuf ans. L’optimisme des salariés est également au plus haut : 37% d’entre eux anticipent une hausse d’activité de leur entreprise.

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PRÈS DE 2 MILLIARDS € LEVÉS PAR LES STARTUPS EN 2017

levee-de-fonds-760x460.jpgSelon Capital Finance, les levées de fonds de nos jeunes entreprises s’élèvent à 1.622 milliards d’euros soit une hausse de 10 % par rapport à l’an dernier. Le ticket moyen s’élève à 6,43 millions € contre 5,61 millions l’année dernière. Quand on vous dit que la France a le moral! 

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NOS PME CHAMPIONNES DE L’INNOVATION

innovation.jpeg+ 1,3% de brevets déposés cette année par les PME et + 5% par les ETI, selon l’étude « Entreprises privées déposantes de brevets » publiée par l’Institut national de la propriété industrielle montre que les PME et les ETI déposent de plus en plus de brevets : +1,3 % pour les PME, + 5 % pour les ETI en 2016. Les entreprises de 10 à 49 salariés sont notamment en forte progression : +14 % par rapport à 2015.

DES LIVRES GRATUITS EN BULGARIE

Une magnifique bibliothèque de rue tout en bois proposant 1500 livres en libre-service. Ca se passe à Varma, en Bulgarie! Prenons-en de la graine!

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370 ENTREPRISES FRANÇAISES AU CES, c’est près de 45% de plus que l’année dernière!

ces 2018 las vegasLe CES (Consumer Electronics Show), grand messe annuelle des innovations techno, aura lieu à Las Vegas du 9 au 12 janvier. La France y sera la 3ème présence mondiale. Quand on pense qu’en 2013, il n’y avait que 54 exposants français, on a la preuve que nos technologies rayonnent de plus en plus sur la planète!

Restez à l’écoute: bientôt l’émission spéciale CES 2018 au Business Club de France

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LE CRÉDIT D’IMPÔT RECHERCHE BÉNÉFICIE À 93% DE PME

pme.jpgOn peut penser que le CIR bénéficie surtout aux grands groupes. Mais selon le dernier baromètre Acies Consulting, 93% des entreprises bénéficiaires du crédit d’impôt recherche sont des PME. C’est une hausse de 2%!

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LE CALISSONS D’AIX PLUS FORT QUE LE CALISSON CHINOIS

calissons.jpgEncore heureux! Même les calissons d’Aix subissent l’offensive du « Made in China »! Mais cette semaine, les autorités chinoises ont officiellement rejeté le dépôt de la marque CALISSON D’AIX sur leur sol, au motif que le CALISSONS D’AIX est une spécialité française faisant partie du patrimoine national français. Ouf! 

 

Emission spéciale CES Las Vegas avec La Poste, Air Serenity, Sensor Wake, 10-Vins, Visiomed. C’était au Business Club! (podcast)

Publié le Mis à jour le

BFM-BU-RADIOINEDIT : Dans le Business Club de France | Uniquement sur BFM Business Radio

→ Diffusion exceptionnelle vendredi 1er janvier 2016 à 17h

Diffusion (rediffusion) : samedi 2/01/2016 à 7h | dimanche 3/01/2016 à 15h

EMISSION SPÉCIALE CES – Las Vegas – 2016

Le célèbre salon de l’innovation technologique aura lieu
du 6 au 9 janvier à Las Vegas

Pour écouter, réécouter et télécharger cette émission:

NOS INVITÉS

  • Denis Weiss, Directeur du Hub Numérique de la Poste
  • Matthieu Coutière, président d’Air Serenity
  • Guillaume Rolland, fondateur de Sensor Wake
  • Thibaut Jarrousse, cofondateur de 10-Vins
  • Eric Sebban, PDG de Visiomed

CES3Cette année, au moins 210 entreprises françaises seront présentes, record battu. C’est un peu moins que les Etats-Unis mais beaucoup plus que tous les autres pays européens, et de loin. Business France a sélectionné 22 entreprises pour faire partie de sa « French Tech ». De son côté, la délégation de La Poste compte 15 entreprises, 4 industriels… et des facteurs!

LU SUR LA TRIBUNE – Le gouvernement met les petits plats dans les grands pour que les startups françaises triomphent au CES 2016, qui se tiendra du 6 au 9 janvier à Las Vegas. L’enjeu : continuer à détruire les clichés tenaces sur la France et s’imposer comme un pays à la pointe de l’innovation auprès des médias et des investisseurs du monde entier.

John Chambers, le patron de Cisco, le disait lui-même début octobre : « La France, c’est l’avenir. Il y a une génération de startups françaises qui vont transformer profondément nos modes de vie. » Venant d’un ancien détracteur des rigidités hexagonales, le compliment n’est pas passé inaperçu.

Depuis trois ans, le gouvernement travaille donc d’arrache-pied pour que la France fasse bonne figure au CES. Avec succès, d’ailleurs. En 2013, seules 15 startups françaises avaient fait le déplacement. Elles étaient 35 en 2014, et 160 en 2015. La France s’était imposée comme le deuxième pays le plus représenté au monde derrière les Etats-Unis. Mieux : la French Tech ne s’était pas contentée de faire de la figuration. Au total, l’Hexagone était reparti avec 23 prix et des articles élogieux dans la presse américaine et mondiale, y compris venant de journaux qui se prêtent d’ordinaire avec délice à l’art du « french bashing ».(…)

Selon plusieurs membres de la Mission French Tech et de Business France, le CES 2015 a beaucoup aidé à l’explosion des investissements en France constaté depuis le début de l’année. « Des fonds chinois ont manifesté leur intérêt pour la France après l’édition de l’an dernier », indique Eric Morand. « L’effet CES » aurait aussi pesé dans la décision de Cisco d’investir 200 millions de dollars en France. Bis repetita cette année ? (lire l’article intégral sur La Tribune)

>> LA DÉLÉGATION DE LA POSTE, avec Denis Weiss, Directeur du Hub Numérique

frenchioTLaPoste15 START-UP…

La Poste va d’abord offrir le voyage à 15 start-up spécialistes de l’internet des objets qu’elle a repéré ces derniers mois dans cinq régions : Ile de France, Aquitaine, Pays de la Loire, Nord Pas de Calais et Languedoc-Roussilon. « Nous en avons d’abord sélectionné 100, dans les domaines de l’habitat, la e-santé, le bien-être, la silver economy, l’énergie, puis réduit la liste à 33 jeunes pousses que nous avons intégrées à un programme d’accélération de business, avec un accompagnement par des experts. Puis, sur ces 33, 15, en hyper-accélération, vont venir avec nous à Vegas » détaille Muriel Barnéoud, PDG de Docapost et porte-parole de la Branche Numérique de La Poste. Ces pépites de l’internet des objets monteront des produits et services qui auront vocation à intégrer le futur Hub numérique de La Poste, dont les versions pro et grand public seront présentées à l’occasion du CES. Ces start-up seront également coachées avant, pendant et après l’événement.

…4 GRANDS COMPTES…

La Poste emmènera aussi quatre grands comptes français : Legrand, Malakoff-Médéric, BNP Paribas Real Estate et les opticiens Atol. Pour démontrer que la « vieille économie, celle des industriels et du service, a une carte à jouer en renouvelant son business model, grâce à la technologie et aux objets connectés », explique Muriel Barnéoud. Chacun présentera un cas d’usage innovant sur le stand de La Poste.

… ET DES FACTEURS

stand la poste CES
Le stand de La Poste au CES 2015. Cette année il occupera 260 m2 !

Derniers invités surprises de la délégation de La Poste aux CES : des facteurs ! « Dans notre future proposition de valeur, il y a aura du service, et de l’humain. Et la meilleure façon de le prouver est d’emmener des facteurs, qui ont émis des idées et des projets dans le programme Facteo de digitalisation du métier. On les a sélectionnés en interne de la même manière qu’on a choisi les start-up en externe », explique la porte parole de la branche numérique de La Poste.

Celle-ci veut faire de cette présence au CES un temps fort de son programme French IOT. Une démarche qu’elle compte mener dans la durée. Cette présence française « ne peut pas être un feu de paille » prévient Muriel Barnéoud. « On travaille à l’industrialisation de la démarche : comment soutenir les lauréats, les accompagner, tout en se renouvelant et en accompagnant de nouveaux acteurs ». Rendez-vous en 2017, donc. (source: L’Usine Digitale)

LU SUR LA TRIBUNE – Pourquoi La Poste fonce tous azimuts dans l’Internet des objets

Présente en force au CES de Las Vegas qui se tiendra début janvier, La Poste en profitera pour dévoiler son futur Hub numérique. Une nouvelle brique dans sa stratégie visant à fédérer autour d’elle la filière française de l’Internet des objets pour trouver des relais de croissance (…).

la-poste1« La révolution numérique nous oblige à réinventer notre métier historique, qui est de fournir des services de proximité. Mais ces services deviennent de plus en plus digitalisés. L’idée est que La Poste, forte de sa légitimité et de la confiance de ses utilisateurs, devienne un opérateur majeur des échanges physiques et numériques. Nous y arriverons en fédérant l’écosystème des objets connectés pour fournir de nouvelles solutions de proximité à la population » explique David de Amorim, le directeur Innovation de Docapost, une filiale rattachée à la Branche Numérique du groupe.

Une plateforme dans le cloud pour gérer les objets connectés

L’entreprise profitera du CES pour dévoiler la version particulier et professionnelle de son « Hub numérique ». Il s’agit d’une plateforme dans le nuage informatique [le cloud, NDLR], qui vise réunir les données issues des objets connectés du quotidien. L’objectif : « réintroduire du matériel dans l’Internet des objets », notamment en associant un service de proximité à un objet connecté.

Cette plateforme permettra par exemple de combiner le système d’alarme d’une personne âgée avec son thermostat et son bracelet connecté. « En cas d’activité anormale et inquiétante, le système demandera à un facteur de passer chez elle pour vérifier que tout va bien », explique David de Amorim.

Six facteurs feront le déplacement au CES pour présenter ces nouvelles solutions. Ils incarnent le changement à l’œuvre chez La Poste, qui ambitionne de réinventer le métier avec son système Facteo. Désormais, 93% des 90.000 postiers de France sont équipés de smartphones pour gérer leur tournée plus efficacement (et ainsi, gagner du temps) ou encore recueillir la signature des clients lors de la livraison de recommandés et de colis.

Compenser les difficultés des activités traditionnelles

Ces derniers mois, La Poste a multiplié les initiatives, dans la droite lignée de la stratégie numérique exposée par le PDG Philippe Wahl et la directrice générale adjointe Nathalie Collin, début octobre. Portefeuille électronique sécurisé, coffre-fort numérique pour gérer les documents personnels dématérialisés…

Pour l’heure, ces initiatives restent largement méconnues. Mais le groupe mise sur le besoin de plateformes de confiance pour gérer sa vie numérique pour se faire une place entre les fournisseurs d’objets et services connectés d’une part, et les consommateurs finaux de l’autre.

Un relais de croissance à ne pas négliger dans un contexte difficile. La banque, l’autre activité phare du groupe, se voit aussi chahutée par la révolution digitale. Du côté de son cœur de métier, à savoir la logistique et le courrier, les perspectives ne sont pas radieuses. De nombreux bureaux de poste ont fermé ces dernières années. Et pour cause : le volume de courriers en 2018 aura fondu de moitié par rapport à celui de 2008.

>> VISIOMED, avec Eric Sebban, PDG

Date de création: 2009

CA: 13,32

Le thermoflahs, inventé par Eric Sebban, pdg de Visiomed
Le thermoflash, inventé par Eric Sebban, pdg de Visiomed

Fondée en 2009, Visiomed est un spécialiste français de l’électronique médical. Son fondateur, Eric Sebban, est notamment l’inventeur en 2007 du thermomètre médical à infrarouge sans contact, le ThermoFlash®, qui s’est imposé comme un dispositif médical de référence dans la prise de température ultra-rapide (28 millisecondes). 

L’entreprise développe depuis 2009 des produits électroniques à usage médical comme des thermomètres sans contact ou des pèses-personnes connectés et «intelligents». Ceux-ci sont essentiellement commercialisés auprès des pharmacies et des hôpitaux.

Visiomed s’est introduite en Bourse sur le marché Alternext en 2011 et a été autorisée par la Food & Drug Administration (FDA). Avec cette autorisation, Visiomed va pouvoir proposer sa gamme «BewellConnect», dédiée aux objets connectés du quotidien qu’elle a lancée en 2014. La société emploie aujourd’hui 105 personnes et a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 13 millions d’euros en 2014. (source: Frenchweb)

LU SUR FRENCHWEB – Le Français Visiomed se rapproche de son rêve américain

Adoubé par les autorités américaines, la FDA (Food & Drug Administration), Visiomed, le spécialiste français de l’électronique médicale, a dévoilé ses intentions de conquêtes du marché états-unien. La société qui s’était introduite en Bourse sur le marché Alternext en 2011 à un prix de 8 euros par action, a vu son cours s’envoler à plus de 30% à l’annonce de l’agrément mardi 27 octobre. Sa valorisation atteindrait plus de 33 millions d’euros, d’après le cours de la journée.

Avec cette autorisation, Visiomed va pouvoir proposer sa gamme «BewellConnect», dédiée aux objets connectés du quotidien («MyThermo, MyTensio, MyGluco ou encore MyCoach») qu’elle a lancée en 2014. Visiomed est aussi le concepteur depuis 2007 du «ThermoFlash», un thermomètre sans contact qui avait séduit l’Organisation mondiale de la Santé et des Armées, dont l’armée américaine, notamment dans les zones du virus Ebola.

Comme de nombreuses entreprises de l’e-santé dont les besoins en financements sont importants, Visiomed est allée par trois fois chercher de nouveaux fonds depuis 2012, notamment pour financer sa R&D. En janvier, il levait 5,9 millions d’euros sur le marché Alternext. Il dispose aussi d’une antenne opérationnelle à Boston qui gère la commercialisation de ses produits.

Il doit en tout cas affronter la concurrence de sociétés américaines, plus rapides dans leur capacité à obtenir des financements. Outre-Atlantique, les autres acteurs qui se positionnent sur les objets de la santé connectée sont Consort Medical, Mauna Kea Technologies, Prims Medical, ou encore Patient Home Monitoring Corp.

«Les Américains pensent d’abord à guérir plutôt qu’a tomber malade», a commenté Eric Sebban sur BFMBusiness suite à ses performances en Bourse. Dans la matinée du mardi 27 octobre, le titre Visiomed progressait de 33,46%, atteignant en milieu de journée un cours à plus de 6 euros l’action.

La société emploie aujourd’hui 105 personnes. Positionnée sur le marché de la santé et de la médecine, la société précisait à Frenchweb recruter aujourd’hui plus de profils numériques que médicaux. Elle a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 13 millions d’euros sur 2014.

LU SUR FRENCHWEB – Le Français Visiomed rachète Technosens pour se positionner sur la «silver économie»

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La box connectée, E-Lio

Nouvelle acquisition pour Visiomed. Le spécialiste français de l’électronique médicale vient d’acquérir la société grenobloise Technosens qui développe des solutions numériques pour les personnes âgées à domicile. Le montant de l’opération porte sur 1,5 million d’euros, dont 900 000 euros sous forme de reprise de dettes. Créée en 2009 par Thierry Chevalier, Technosens développe notamment e-lio, une box connectée à un écran de télévision qui permet aux personnes âgées habitant leur domicile ou logeant dans un établissement, d’être connectés aux professionnels de santé ou à leur famille. Tous disposent d’une plateforme dédiée pour entrer en relation avec la personne.

Pour faciliter son utilisation, e-lio repose sur une télécommande dotée de trois boutons seulement. Plusieurs services sont disponibles, de la visiophonie illimitée, en passant par le partage de photos ou même d’agendas. Technosens, qui revendique un parc de 2 000 box installées, travaille déjà à la seconde version d’e-lio.

«Grace à cette acquisition, nous allons créer la maison de santé connectée intelligente de demain, en intégrant e-lio à notre plateforme d’objets connectés BewellConnect (une gamme de dispositifs médicaux connectés, ndlr) et aux services d’abonnements BewellCheck-up», déclare Eric Sebban, le fondateur et PDG de Visiomed. «Ce nouveau segment vient compléter notre offre et en renforcer l’attractivité transversale en accédant au gigantesque marché de la silver economie avec des services inédits», ajoute-t-il. La silver économie correspond au développement de solutions pour les seniors et «peut entraîner 300 000 créations d’emplois dans le secteur de l’aide à domicile d’ici 2020», selon une étude de la DARES (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques), citée dans un rapport du Commissariat général à la stratégie et à la prospective publié en 2013.

>> AIR SERENITY, avec Matthieu Coutière, président

Actuellement, en France, on compte 20 millions de personnes allergiques. Sur ces 20 millions, trois quarts sont victimes d’une allergie respiratoire. Chaque année, les 6 polluants principaux présents dans l’air des espaces confinés affectent de plus en plus de monde et engendrent des milliers de morts. La technologie Air Serenity consiste à filtrer l’air en plusieurs étapes. Tout d’abord, les allergènes sont filtrés (particules fines, poils d’animaux, acariens, etc.). Ensuite, les polluants chimiques sont retenus. Enfin, un plasma froid est utilisé pour compacter et retenir les résidus des allergènes et polluants à l’intérieur de la cartouche afin d’empêcher leur rejet en cas de grosse chaleur ou de forte humidité. Concrètement, LiV permet de purifier une surface de 50m² en consommant très peu d’électricité et en se faisant discret.

« Il faut le savoir, la plupart des purificateurs d’air fonctionnent comme des carafes filtrantes. Les polluants s’accumulent dans le filtre mais ne sont jamais détruits. Air Serenity, lui, a breveté une technique utilisant du plasma pour exterminer les bactéries, les virus, les particules fines, et même les composants chimiques les plus volatils… Ceux généralement oubliés par les concurrents.

On le rappelle, nous passons 80 % de notre temps dans des espaces clos où la pollution est cinq à vingt fois supérieure à celle de l’extérieur, à cause d’une aération insuffisante.

Liv, le purificateur d'Air Serenity
Liv, le purificateur d’Air Serenity

Le purificateur d’Air Serenity ne sera commercialisé que l’année prochaine. Il sera cher, 1000 €, de quoi se demander s’il n’est pas plus intéressant de simplement aérer. Mais ce n’est pas toujours possible. En hiver, il fait froid, il pleut. Au printemps, il y a les pollens, du vent, du bruit. Sans oublier les pièces sans fenêtres ou sans aération. A terme, d’ailleurs, cette technologie plasma pourra être intégrée aux climatisations et à des ventilations existantes comme les VMC.

Air Serenity est plutôt confiant. Son premier prototype vient de sortir après 3 ans de R&D. Le CV de son fondateur, Joseph Youssef, est plutôt éloquent. Il est docteur en physique Chimie, il a travaillé dans la purification d’air chez Renault. Le Laboratoire de Physique des Plasmas de l’école polytechnique est partenaire de la société. Air Liquide les a incubés… Bref, si ça ne marche pas, beaucoup de gens se seront lourdement trompés ». (article intégral sur Europe 1)

>> 10-VINS, avec Thibaut Jarrousse, cofondateur

LE « NESPRESSO DU VIN »

10-Vins a inventé une machine inédite qui aère et met à température le vin en fonction de sa nature et de sa maturité! Il suffit d’insérer un flacon-tube de vin au verre 10-Vins au sommet de la machine pour que celle-ci règle, en 30 secondes, la température et le niveau de carafage du vin selon ses caractéristiques avant que le breuvage ne soit servi au verre dans les meilleures conditions. La machine D-vine est disponible au prix de 499 euros. Elle est également proposée avec un Starter Pack contenant 6 flacons, 2 verres et 1 accessoire, au prix de 549 euros.

10-Vins est fondée en 2012 par un trio d’amis partageant la même passion du vin : Thibaut Jarrousse, Jérôme Pasquet et Luis Da Silva. La même année, la jeune entreprise lance un site de vente en ligne de vin au verre avant de lancer l’offre « web-dégustation » et de finaliser une levée de fonds de 200 000 euros en 2013.L’année suivante, la jeune pousse nantaise récolte 500 000 euros suite à un nouveau tour de table et inaugure son Concept Store. En 2015, 10-Vins boucle sa troisième levée de fonds en récoltant 800 000 euros. Cet apport en capital vient soutenir l’industrialisation de la D-Vine, l’innovation majeure de l’entreprise.

Avec la commercialisation de D-Vine, 10-Vins table sur un chiffre d’affaires de 400 000 euros à la clôture de l’année 2015. De plus, l’entreprise commence à s’internationaliser en pénétrant le marché belge et le marché anglais.

DANS LES ECHOS – Le principe de D-Vine ? Un flacon de 10 centilitres s’insère dans la machine qui lit la puce RFID et acclimate instantanément le vin. « On a tendance par exemple à boire les vins blancs trop frais, or ils se révèlent entre 10 et 14°C », note Thibaut Jarrousse, cofondateur et président de 10-Vins. La puce permet, sans application, d’être lue par un smartphone ou une tablette, pour obtenir des information et des vidéos sur le chais d’origine. Autre avantage, il est possible de consommer le vin au verre, sans avoir à ouvrir une bouteille. L’hôte peut proposer une carte d’une trentaine de vins à domicile. Pour les cinq ans de R&D nécessaires, les fondateurs de 10-Vins se sont appuyés sur les compétences d’ADMI en ingénierie, de Naonext en électronique, de l’embouteilleur Wit et de l’Ecole centrale de Nantes pour la validation du modèle thermique.

>> SENSOR WAKE, avec Guillaume Rolland, fondateur

DANS DÉCIDEURS EN RÉGION – Le Nantais Guillaume Rolland a eu une idée aussi simple qu’efficace : développer un réveil olfactif qui fait se lever du bon pied en chatouillant l’odorat plutôt qu’en agressant l’ouïe. Le SensorWake imaginé par le jeune inventeur bénéficie d’un incroyable engouement et vient de lever près de 200 000 € sur la plateforme de financement participatif Kickstarter.

Guillaume Rolland est un talent précoce. À 13 ans, il déposait son premier brevet pour une machine à infuser le thé. À 18 ans, il est devenu le plus jeune porteur de projet de l’histoire du site américain Kickstarter, la référence du crowdfunding pour des projets high tech. La dernière invention du jeune Nantais, le réveil olfactif SensorWake, est lancé vers un succès international. La campagne de financement participatif avec pré-commandes a permis de quasiment quadrupler l’objectif de base en récoltant 192 453 € !

Il faut dire que Guillaume Rolland a bénéficié d’un buzz incroyable, devenant notamment le premier Français sélectionné pour le Google Science Fair. En un an, son projet est ainsi passé du garage de ses parents à la scène de l’un des plus grands événements mondiaux sur l’innovation, étant retenu par Google dans les 15 inventions « qui peuvent changer le monde ».

Le SensorWake fonctionne avec des capsules dans lesquelles sont contenues les odeurs, et il y en a déjà pour tous les goûts : expresso, jus d’orange frais, croissant chaud, bacon, sucette à la fraise, gingembre, menthe poivrée, pelouse fraîchement coupée… et même dollar, car quoi qu’en dise l’adage, l’argent a une odeur ! Chaque capsule est 100 % recyclable, dispose d’une puce RFID afin d’être reconnue par le réveil et permet de se réveiller 40 fois. Le prix de lancement devrait être de 9 $.

Des tests menés auprès de 100 consommateurs ont prouvé que le SensorWake était efficace pour réveiller 99 % des personnes en moins de deux minutes et de manière agréable. Et pour ceux qui ont le nez bouché ou trop enfoui sous la couette, une alarme sonore se met en route au bout de trois minutes. Guillaume Rolland l’affirme : « Au XXIe siècle, tout le monde devrait avoir le droit de se réveiller heureux, relaxé et de bonne humeur ! »

CES de Las Vegas: 2 mois après, le bilan! C’est dans le Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

Business Club de France | BFM Business Radio

Diffusé samedi 21/02/2015 à 7h et dimanche 22/02/2015 à 15h

Dossier Spécial : Bilan du CES de Las Vegas

NOS INVITÉS

  • Richard Ollier, président cofondateur de GIROPTIC

  • Stanislas Vandier, directeur général de CITIZEN SCIENCES

  • Nils Audouin, vice-président Marketing de KUBB

  • Thibaud Dumas, cofondateur de MY BRAIN TECHNOLOGIES

Talk 4 : Le rendez-vous du médiateur inter-entreprise

Pour écouter, réécouter ou télécharger cette spéciale CES 2015 : 

Partie 1

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20150221_club_0.mp3]

Partie 2

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20150221_club_1.mp3]

Partie 3

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20150221_club_2.mp3]

LE CES 2015

logoCESC’était du 6 au 9 janvier à Las Vegas! Pendant 3 jours, le monde de la techno a eu les yeux braqués sur les innombrables inventions qui y sont dévoilées. Le CES, c’est 100 000 visiteurs, plus de 6 000 média présents. Et, cocorico: la France y est le 2ème pays le plus représenté ! Une présence record cette année: 120 entreprises françaises en tout, contre seulement 15 en 2013. Plusieurs d’entre elles ont vu leurs innovations primées, entre autres Giroptic et Cityzen Sciences.

Le CES est l’occasion pour les startups de la « French Tech » de faire connaître leurs produits, mais aussi bien sûr de trouver distributeurs, partenaires, nouveaux marchés. 2 mois après, faisons le bilan des retombées de l’événement pour 4 d’entre elles:

  • GIROPTIC

Activité: conception de caméra 360°

Date de création: 2008

Lieu: Lille Euratechnologies

Effectif: 17

Richard Ollier, président de Giroptic
Richard Ollier, président de Giroptic

Giroptic a mis au point une des seules caméras 360° du marché, une innovation française qui a séduit les US. Preuve en est: le succès de la campagne Kickstarter, la plus grande campagne de préventes réalisée par un entrepreneur français sur cette plateforme de crowdfunding américaine.

Leur présence au CES a dopé les ventes. Les premières caméras sont livrées ce mois-ci aux Etats-Unis, et il est possible de commander en ligne sur le site de Giroptic.

LA 360 CAM

« Derrière un gabarit très compact, la 360cam de Giroptic est une des caméras les plus innovantes du marché. La vision à 360 degrés est rendue possible grâce aux trois objectifs de 185°. Elle pourra donc surveiller parfaitement votre domicile ou filmer des scènes dans leur intégralité. Un port USB se charge des transferts et de la recharge. Pour le stockage, vous pourrez insérer une carte microSD de 64 Go maximum. La batterie assure une heure d’endurance. Le Wifi est de la partie pour le streaming vidéo ou la commande à distance. Notez qu’une panoplie d’accessoires est disponible pour notamment emporter la caméra sous l’eau. Côté prix, comptez 499 dollars » (plus d’infos: L’express)

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  • CITYZEN SCIENCES

Activité: spécialiste des textiles connectés

Date de création: 2008

Lieu: Lyon et Brest

CA: Objectif: 4 millions en 2017

Effectif: 50

Stanislas Vandier, directeur général de Cityzen Sciences
Stanislas Vandier, directeur général de Cityzen Sciences

Cityzen Sciences s’était déjà fait remarquer l’an dernier au CES avec son « D-shirt » (Digital shirt), son t-shirt connecté permettant aux sportifs de suivre leurs performances – vitesse, distance parcourue, rythme cardiaque – sur leur smartphone. Cette année à Las Vegas, la startup lyonnaise spécialiste des textiles connectés en a présenté une nouvelle version améliorée, incorporant d’autres capteurs (GPS plus précis, accéléromètre 9 axes), récompensée d’un prix dans deux catégories des CES Innovation Awards (« wearable technologies » et « fitness, sports, biotech »).

Cityzen Sciences a aussi dévoilé un cuissard connecté, équipé de la même technologie Smoozi de minicapteurs intégrés dans le tissu, destiné à aider les cyclistes à suivre leurs performances, y compris leur cadence de pédalage et leur temps en danseuse. Un petit boîtier à placer entre les omoplates transmet les informations en Bluetooth au smartphone. Pas de prix de vente annoncé à ce stade.

« 2014 fut un réel tremplin dans le développement de leur technologie. En 2015, des milliers de sportifs amateurs et professionnels vont pouvoir connaitre leurs performances et suivre les réactions de leur corps en direct grâce à ces produits. Nous travaillons déjà sur d’autres projets qui nous permettrons de proposer notre savoir-faire unique dans d’autres secteurs », indique Jean Luc Errant, le président de Cityzen Sciences.

Accord avec le japonais Asics et levée de fonds géante

La startup installée à Lyon a en effet le vent en poupe. Elle a signé à l’automne un accord avec la marque d’équipements de sport japonaise Asics visant à développer et commercialiser un maillot connecté. Cityzen Corp, qui chapeaute aussi l’entité Cityzen Data, spécialisée dans la collecte et l’analyse des données massives produites par les capteurs de ces vêtements intelligents, « étudie l’opportunité d’une levée de fonds, pour un montant souhaité de 100 millions d’euros. » Un montant colossal sachant que les 100 millions de dollars du site de covoiturage BlaBlaCar cet été constituaient un record pour une startup française. La jeune pousse toulousaine Sigfox espère aussi boucler sous peu un tour de table d’une même ampleur.

Citée comme « l’une des pépites du CES 2015 » par Axelle Lemaire, la secrétaire d’Etat au Numérique, Cityzen Sciences espère avec un tel financement pouvoir « saisir de nouveaux marchés stratégiques, dans des industries exprimant le besoin d’obtenir et de mesurer des données, que ce soit dans l’univers du sport, de la santé mais également de la sécurité des personnes. » La jeune entreprise ambitionne de s’imposer « dans les 24 prochains mois parmi les leaders dans l’analyse du Big Data et dans l’univers connecté. »(Plus d’infos: La Tribune)

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  • KUBB
Nils Audouin, VP Marketing de Kubb
Nils Audouin, VP Marketing de Kubb

Activité: conception et fabrication d’ordinateurs

Date de création: 2012

Lieu: Toulouse

Effectif: 10 associés

Kubb, l’ordinateur toulousain qui pourrait faire de l’ombre à Apple

kubbJusqu’à présent, un PC c’était un écran, une souris et surtout « une tour moche, encombrante et bruyante », selon les mots de Jean-Christophe Agobert. Heureusement, la miniaturisation fait aujourd’hui des miracles et cet ingénieur toulousain en a profité pour concrétiser son projet : faire de l’ordinateur un véritable objet de décoration.

« J’ai voulu trouver un compromis entre l’univers de la mode, du design et de l’informatique », indique ce passionné de hardware. De là est donc né une unité centrale d’un nouveau genre baptisée Kubb : « un concentré de technologies modernes avec une grande capacité » tenant dans un cube de 12 centimètres de côté, compatible avec tous les périphériques existants et peu énergivore. Voilà pour le côté technique.

Niveau design, Kubb se distingue par sa taille, donc, mais aussi par sa personnalisation. Libre à l’utilisateur de choisir la coque : « Nous proposons une gamme de coloris basiques mais également des peintures plus spécifiques comme le ‘vintage' », souligne Jean-Christophe Agobert. Ceux qui préféreront investir dans la « haute couture » (bois, plaqué or…) seront sans doute ravis d’apprendre que l’interchangeabilité opère dans les deux sens. Il sera en effet possible de suivre l’évolution de la technologie en changeant de Kubb mais en gardant la coque.

Au-delà de ces caractéristiques attrayantes, Kubb peut en outre se targuer d’être un produit « made in Midi-Pyrénées », à une exception près : la carte mère, fournie par Intel. Pour le reste, Jean-Christophe Agobert et ses associés – tous « des anciens et actuels acteurs économiques de la région » – ont privilégié des entreprises locales, que ce soit pour la découpe laser (Mecalaser à Revel), la soudure (SG Soudure à Castelginest) ou encore la peinture (El Guapo à Toulouse).

« Aujourd’hui, il est tout à fait possible d’appliquer le savoir-faire français à l’univers informatique », insiste Jean-Christophe Agobert qui entend bien s’attaquer au marché international (Etats-Unis et Japon en tête) depuis Toulouse. En attendant, la Ville rose sera la première servie. (Plus d’infos: Metronews)

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  • MY BRAIN TECHNOLOGIES

Activité: conception de Melomind, casque antistress

Date de création: 2012

Lieu: Paris

CA: commercialisation prévue septembre 2015

Effectif: 8  personnes, 5 embauches supplémentaires prévues en 2015

Thibaud Dumas, cofondateur de MyBrain Tech
Thibaud Dumas, cofondateur de MyBrain Tech

myBrain Technologies, un casque connecté pour en finir avec le stress

La start-up parisienne myBrain Technologies combat le stress grâce aux avancées de la recherche dans le domaine de l’électro-encéphalographie – ou EEG – . Avec ses capteurs, le casque de myBrain Technologies capte en temps réel – à l’échelle de la micro-seconde – les microvolts émis par le cerveau. L’application associée analyse les zones du cerveau activées, mesure le niveau de stress et renvoie dans les écouteurs du casque une musique apaisante adaptée. 

FrenchWeb : Comment avez-vous eu l’idée de créer myBrain Technologies ?

Thibaud Dumas: Nous sommes deux chercheurs qui avons voulu mettre les avancées des neuro-sciences à la portée du grand public. Nous nous sommes rencontrés en 2006 alors que nous faisions chacun notre thèse à l’ICM – l’I  – à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière à Paris. L’idée a pris forme lentement dans nos esprits jusqu’en 2013, où nous nous sommes vraiment lancé dans le développement de notre concept. Nous avons adapté la technologie médicale de l’électro-encéphalographie dans un dispositif hardware et software, avec un casque et une application mobile associée, disponible gratuitement sous iOS et Android.

Qui sont vos clients ?

Notre premier produit permet grâce à la relaxation de lutter contre le stress de l’utilisateur. A terme, notre technologie permet aussi de combattre les troubles de l’attention, l’hyperactivité ou les troubles du sommeil par exemple. C’est un dispositif à la fois préventif et curatif. Nous sommes actuellement en négociations avec des acteurs BtoB, et nous avons prévu de lancer la commercialisation de notre produit auprès du grand public courant 2015.

Quel est votre modèle économique ?

Nos concurrents commercialisent leurs casques EEG connectés entre 200 et 500 dollars, nous nous positionnerons donc dans la même gamme de prix.

Qui sont vos concurrents et comment faites-vous la différence ?

Nos principaux concurrents sont américains comme Emotiv et Neurosky, ou canadiens comme Interaxon. Ce sont des entreprises qui développent une technologie d’EEG pour le grand public dans une dynamique de neurogaming. Nos visées sont très différentes, puisque myBrain Technologies se positionne sur la santé et le bien-être. Il existe aussi un écart technique avec nos concurrents, qui mesurent également les mouvements musculaires au niveau du front pour analyser les réactions de l’utilisateur dans un contexte de gaming, alors que myBrain Technologie ne mesure que le champ électrique du cerveau. (En savoir plus sur Frenchweb)

Technologie, service à la personne, silver économie : c’était le dossier du Business Club ! (podcast video)

Publié le Mis à jour le

Dans le prochain Business Club de France sur BFM Business Radio

Diffusion jeudi 20/3/14 à 21h | samedi 22/3/14 à 7h | dimanche 23/3/14 à 15h

Au sommaire :

Talk 1 : Xooloo vous offre des solutions internet sécurisées pour les enfants

Talk 2 : Bookeen : fabricant français de livres électroniques

Talk 3 : Le pilulier électronique de Medissimo (reportage) et le dossier sur la silver économie et le marché des services à la personne

TALK 3 & 4 : DOSSIER : les services à la personne
avec hervé Sauzay, fondateur du salon des seniors et Julien Viaud cofondateur de Speaking Agency

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission en intégralité, version audio:

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20140321_club_0.mp3]

Désormais nous nous rendons chaque semaine dans une entreprise pour y réaliser un reportage. cette semaine nous sommes à Poissy chez Medissimo qui a mis au point le premier pilulier électronique. En Attendant de découvrir ce reportage en vidéo et audio, retrouvez ici le sujet Medissimo, entreprise primée lors CES de Las Vegas.

A l’issue de ce reportage, nous nous intéressons avec nos invités aux services à la personne et comment les technologies qui au delà des services qu’elles peuvent apporter, sont aussi génératrice de nouveaux business.

Visionnez le reportage sur Medissimo:

Pour le marché des seniors, baptisé Silver Economie : « en France, on a des idées mais on n’a pas de distributeur » nous a confié Hervé Sauzay qui regrette cette situation.

Silver économie : les seniors sont aussi un marché pour la filière IT

En 30 ans, le nombre de personnes âgées de plus de 60 ans devrait croître de 80% en France. D’après le rapport du Commissariat général à la stratégie et à la prospective sur la « silver économie », il s’agit là d’une opportunité pour le secteur des technologies avancées (domotique, robotique, m-health…).

Visionnez la 1ère partie du dossier Silver Economy et marché des services à la personne:

Le marché des produits et services à l’attention du troisième âge, des fringants retraités aux personnes dépendantes, offre de nouvelles opportunités à la filière IT. En témoigne le rapport de 112 pages sur la « silver économie » réalisé par le Commissariat général à la stratégie et à la prospective (CGSP) et remis ce jeudi 5 décembre à la ministre Michèle Delaunay.

Entre 2005 et 2035, le nombre de personnes âgées de plus de 60 ans en France devrait croître de 80%. Un Français sur trois ferait alors partie de cette population vieillissante. Cette mutation démographique peut-elle être source de croissance pour l’économie française ?

Un marché à gros potentiel… mais complexe

 » Notre objectif, dans la silver valley, est de développer des entreprises dont les offres vont au-delà des réponses à la perte d’autonomie, précise Benjamin Zimmer, responsable développement et innovation chez Soliage. Car le marché est beaucoup plus vaste. Le senior actif, puis fragile, puis dépendant, n’a pas les mêmes besoins.  »
Reste que trouver la bonne idée de business n’est pas chose facile. « Beaucoup de jeunes entrepreneurs se lancent sans démontrer que leur produit est véritablement utilisable par des seniors, constate Benjamin Zimmer. L’une de nos missions est de les mettre en relation avec de potentiels clients, de les coacher, de leur expliquer la complexité de ce marché. » Un marché bien particulier en effet.
« C’est une chose de constituer une technologie, un produit, une autre de réussir à créer un service et de le déployer sur le terrain à grande échelle », note d’abord Laurent Le Vasseur, DG de Bluelinea. Source : l’Entreprise.fr

D’après l’étude de Nielsen dans 60 pays, les seniors ne sont pas suffisamment pris en compte par les distributeurs, marques et fournisseurs. L’Amérique du Nord, l’Asie-Pacifique et le Moyen-Orient/Afrique sont plus en avance que l’Europe et l’Amérique Latine.

Nielsen a mené dans 60 pays, sur plus de 30 000 personnes une étude sur les 65 ans et plus. Selon cette enquête mondiale de Nielsen sur le vieillissement des consommateurs, plus de la moitié des consommateurs mondiaux (51%) affirment ne pas voir de publicité qui s’adresse aux consommateurs plus âgés, et la moitié disent qu’il est difficile de trouver des étiquettes faciles à lire.

Le salon des seniors 2014 du 3 au 6 avril 2014 – Portes de Versailles à Paris. 

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Résumé du salon 2013

Le Salon des Seniors a accueilli en 2013 plus de 44 582 visiteurs. Le grand rendez vous de la silver economie a rassemblé 300 exposants dans 10 villages

Mais à quel âge est-on senior ? 

  • À 70 ans pour les professionnels de santé parce que c’est  à 73 ans en moyenne que survient le premier accident de santé sérieux.
  • A 60 ou 65 ans pour les pouvoirs publics, état et collectivités locales, qui placent à ces âges-là, le seuil d’accès à certaines prestations sociales.
  • Mais c’est à 50 ans  pour les professionnels du marketing car c’est à partir de cet âge-là que surviennent des changements de vie qui modifient les comportements de consommation.

10 à 15 ans d’écart entre l’âge ressenti et l’âge réel

Il y a 3 notions de l’âge :

  • L’âge réel : c’est l’âge physiologique, celui de l’état civil
  • L’âge social : c’est l’âge que les autres nous donnent
  • L’âge ressenti : c’est l’âge psychologique, celui que nous avons l’impression d’avoir

C’est l’âge ressenti qui va déterminer les  comportements de consommation, car il structure les envies, les besoins, les choix.
L’écart entre l’âge réel et l’âge ressenti est mesuré chaque année par l’étude SIMM de KANTAR MEDIA. Il évolue avec l’âge pour atteindre 19 ans à 65 ans.  

Speaking Agency

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imgres-1L’idée de fonder Speaking-agency est venue à Antoine Gentil (à droite) alors qu’il rentrait des Etats-Unis après une longue expatriation en famille. S’apercevant de la maîtrise de l’anglais et de l’accent plus que « perfect » de ses petites soeurs, il réalise l’effet « booster » de l’immersion totale dans le processus d’apprentissage d’une langue étrangère chez un jeune enfant. Dix ans plus tard, Antoine Gentil et Julien Viaud, jeunes diplômés, s’associent avec une experte en acquisition du langage, Maria Kihlsted (chercheur en psycholinguistique au CNRS), afin d’élaborer un savoir-faire pédagogique, et créent Speaking-agency en 2009.

Au départ, l’agence proposait uniquement des offres de garde d’enfants, effectuées par des « baby speakers de langue maternelle » (anglais, allemand, mais aussi arabe et chinois) qui, comme des nounous, gardent les enfants, viennent les récupérer à l’école, leur font faire des activités et des sorties – la seule différence étant qu’elles leur parlent dans leur langue maternelle. L’offre est complétée à partir de Novembre 2012 avec Kid et Teen-speaking, des ateliers et cours linguistiques.

Si du fait d’erreurs stratégiques, les performances financières des entreprises de services à la personne se sont sensiblement dégradées ces dernières années, selon une enquête du cabinet Xerfi-Precepta, Speaking Agency a su tirer son épingle du jeu en élargissant son offre de services. 

→Le numérique au service à la personne 

5 propositions concrètes des entreprises des Services Numériques à la Personne – extraites du livre blanc sur les Services Numériques à la Personne, par le Syntec Numérique

Proposition 1 : pour une intégration des métiers des SNP dans les stratégies globales et les politiques sociales de l’état

On a pu le lire dans les pages précédentes, les acteurs des SNP jouent un rôle déterminant dans la mise en œuvre et l’accompagnement au quotidien du numérique et des services sur lesquels ils s’appuient : école numérique, personnes âgées à domicile, dématérialisation des relations citoyennes, domotique, auto-entreprenariat et télétravail… Voilà pourquoi les entreprises des SNP souhaitent voir le volet « formation des utilisateurs, aide au dépannage et assistance » systématiquement associé aux grands projets de modernisation ainsi qu’aux politiques sociales s’appuyant sur le numérique.

Proposition 2 : pour une actualisation du cadre juridique et fiscal

Essentielle mais très limitative, la loi Borloo date de plus de 6 ans : une « très longue » période pour les technologies de l’information qui évoluent tous les 18 mois ! En ne prenant en compte que le seul périmètre de l’ordinateur, ses périphériques et Internet, la loi conduit à des services rendus bien trop partiels. La mobilité, les tablettes, les smartphones, la TV connectée, les capteurs domotiques, les compteurs électriques intelligents sont le numérique d’aujourd’hui et de demain, par lesquels de nombreuses applications grand public vont émerger. Les utilisateurs doivent pouvoir faire appel aux acteurs des SNP pour ces appareils et systèmes, tout en profitant de la réduction d’impôt. Il faut donc actualiser rapidement le périmètre de la loi en l’accompagnant d’une réflexion plus globale sur la solvabilité des publics concernés et les contreparties à la participation des SNP à la mise en œuvre des politiques publiques.

 Proposition 3 : pour une structuration de la filière

Dès lors qu’est reconnue la place essentielle des SNP dans la modernisation du pays, il semble logique de faire en sorte que la filière des acteurs des SNP soit créée et organisée. Et en particulier sur les plans des formations initiale et continue, de l’emploi et des statuts afférents auprès des organismes sociaux.

Proposition 4 : pour l’élaboration et la délivrance d’un certificat de qualité, au-delà du dossier d’agrément

Partant actuellement d’une démarche déclarative, l’agrément permettant aux acteurs des SNP de se prévaloir de la loi Borloo devrait être rapidement renforcé, sinon enrichi, afin que les 3200 acteurs puissent aligner leurs engagements clients, homogénéiser leurs processus et, in fine, «industrialiser» le métier. Un certificat de qualité devrait être élaboré et délivré annuellement sous conditions par un organisme tiers. De même, des labels sectoriels devraient être créés afin de s’assurer des compétences spécifiques et de la qualité des services délivrés par les acteurs des SNP dans les différents domaines d’intervention : santé, éducation, domotique, etc.

 Proposition 5 : pour la création de champions nationaux et internationaux

Dans un marché en forte croissance, les salariés sont à la recherche et notre économie a besoin d’emplois pérennes, de qualité, et non délocalisables. Les Services Numériques à la Personne peuvent créer et maintenir une partie de ces emplois. Pour cela, il faut les aider à devenir des champions nationaux, voire internationaux, en leur réservant une partie des appels d’offres de l’administration concernant le numérique.

La brosse à dents connectée de Kolibree ! C’était dans le Business Club ! (podcast)

Publié le Mis à jour le

C’était dans le Business Club de France sur BFM Business Radio

Diffusion jeudi 13/3/14 à 21h | samedi 15/3/14 à 7h | dimanche 16/3/14 à 15h

Au sommaire :

TALK 1 : KOLIBREE lance la première brosse à dents connectée

TALK 2 : LIBERTY & CO : les cadeaux d’affaires sont bons pour le business

NOUVEAU TALK 3 et TALK 4 : Reportage dans les locaux de BazarChic suivi d’un débat sur l’avenir du e-commerce

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission:
TALK 1 : KOLIBREE avec Thomas Serval

Thomas Serval est « serial entrepreneur »

  • Président cofondateur de Kolibree (créé en 2013)
  • Président fondateur de Flaminem (big data et assurance) (2013)
  • Président cofondateur de Radioline (créé en 2005)
  • Président fondateur de Baracoda (créé en 2001)
  • Président d’Aleph1, incubateur pour startup high tech à Paris (vient d’être lancé – 2014)
  • Membre du bureau du Comité Richelieu
  • Administrateur de Pacte PME

Il est aujourd’hui à la tête de à la tête Aleph1, « un accélérateur dédié aux objets communicants et au big data » dans lequel on retrouve Kolibree (dirigée par Loïc Cessot), une start-up qui développe une brosse à dents connectée présentée au CES 2014. Il est titulaire de plus de 15 brevets.

KolibreeKolibree va lancer son premier objet connecté : la brosse à dents

La brosse à dents Kolibree, reliée à une application dédiée, surveille de nombreux paramètres. Un capteur calcule la quantité de tartre après chaque brossage, indique à l’utilisateur si des zones ont été oubliées ou mal brossées…

Des modèles mathématiques permettent de repérer sa position dans la bouche, de mémoriser les dents brossées et pendant combien de temps. Elle est aussi capable de détecter la pression du brossage qui, si elle est trop forte, abîme les gencives. Ces données sont analysées par une application pour Smartphone qui les visualise de façon ludique. « Une interface de programmation (API) permettra même à n’importe quel développeur de proposer des jeux autour de notre produit », annonce Thomas Serval dans les Echos.

Le saviez-vous ? 

  • Un enfant sur deux n’aime pas se laver les dents car le brossage est un moment ennuyeux.
  • Environ 30% seulement de la surface des dents sont correctement nettoyés lors d’un brossage classique.
  • Les français se lavent en moyenne 1,5 fois les dents par jour.* Les français ont dépensé en 2012 en moyenne plus de 150 euros en soins dentaires.

Ces chiffres ont été évalués à partir d’un sondage d’une population de 200 personnes interrogées en 2013 par Kolibree

Et maintenant ?  

Cette brosse a été une au CES de Las Vegas 2014,  Kolibree devenant le chouchou des médias internationaux.

Reste maintenant à lancer ce produit sur le marché. Prix estimé entre 120 et 160 euros. Pour financer sa production, Kolibree lance une campagne de financement participatif  www.kolibree.com

Objectif : lancer la commercialisation de cette  brosse à dents fin 2014 !

CES Las Vegas : Les entreprises françaises très présentes et brillantes ! C’était dans le Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

C’était dans le Business Club de France sur BFM Business Radio

Diffusion jeudi 16/1/14 à 21h |samedi 18/1/14 à 7h | dimanche 19/1/14 à 15h

Parties 1 & 2 : Innovations « made in france » au CES de Las Vegas

Partie 3 : « Comment être un bon manager ? »

Partie 4 : Blanc des Vosges : lingerie de lit  made in france depuis 170 ans

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission:

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20140116_club_0.mp3]

Partie 1 & 2 : De retour du CES de Las Vegas avec Caroline  Blochet (Medissimo) et Luc Bretones (Orange)

ces2014Le CES de Las Vegas, c’est le plus grand rendez-vous high-tech du monde. Les entreprises du secteur, grandes et petites, dévoilent leurs nouveautés qui sortiront tout au long de l’année. 

Quoi de neuf cette année ?

1) Smartphones, tablettes et ordinateurs
C’est du classique. Il y a avait pas mal de produits hybrides, moitié ordinateurs et moitié tablettes ou télé.

2) Côté télé

Le plus grands écrans de télé ultra HD (4K) du monde : plus de 110″ soit 2m65 de diagonale. Du jamais vu.

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3) Voiture connectée
La voiture devient le nouvel espace connecté par excellence. Exemple : Audi a annoncé un partenariat avec Google pour installer Android à bord de ses véhicules afin de développer toutes sortes d’applications dans le futur, comme par exemple ce  calculateur de vitesse qui pourrait vous permettre de passer tous les feux au vert ! Autrement-dit de suivre « l’onde verte »

4) Objets connectés
C’est le secteur qui monte qui monte avec des objets connectés pour la vie quotidienne comme les désormais classiques bracelets ou encore une brosse à dents « intelligente ». De son côté, le français Parrot lance de nouveaux mini drônes roulants pilotés par smartphones ou tablettes.

5) Vêtements connectés
Suite logique des objets usuels, les vêtements et les accessoires connectés font également leur apparition avec même, cette année, un espace dédié au  » prêt à porter high-tech  » ( » fashionware « ).

june-ces-2014 Bracelet connecté

Le résumé (en image et en anglais)

Forte présence française

– Withings – Parrot – Sculpteo –  Sen.se – Medissimo. Ces deux dernières ont décroché des prix dans le cadre du concours annuel de start -ups. La ministre de l’économie numérique Fleur Pellerin a fait le déplacement pour soutenir cette french touch innovante.

→Caroline Blochet, notre invitée, a présentée son pilulier électronique.

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