CIR

Lundi, le jour du bonheur! 18 décembre

Publié le Mis à jour le

LE CA DES TPE-PME EN HAUSSE…

Les chefs d’entreprise retrouvent la confiance! Le CA des TPE-PME est en hausse de 2,5% au 3ème trimestre 2017, selon le baromètre « Image PME » de l’Ordre des experts-comptables. Et les montant des investissements ont augmenté de 5,3%.

… ET LES DÉFAILLANCES D’ENTREPRISES EN BAISSE !

demandes-financement.jpgA fin novembre 2017, et sur 12 mois glissants, la baisse du nombre de défaillances d’entreprises se confirme, passant de 58 167 à 53 186 entités, soit un retrait de presque 8,6 % sur un an (– 7,7 % à fin septembre 2017).

xxxxx

 

xxxxxx

embauche.jpgLES EMBAUCHES EN CROISSANCE

Selon l’Insee, la création d’emplois salariés augmente continuellement depuis 1 an. 44.500 postes (+0,2%) ont été créés au troisième trimestre 2017, alors que l’organisme de statistiques public n’en prévoyait que 20.000 !

xxxxx

xxxxx

ET LE MORAL DES DIRIGEANTS AU BEAU FIXE!

Les chefs d’entreprise français n’ont jamais été aussi nombreux à envisager l’avenir sereinement : 30% considèrent que leur entreprise sera en croissance dans les 6 mois à venir. C’est 12 points de plus que l’année dernière, selon le baromètre de l’Observatoire Social de l’Entreprise initié par le CESI en partenariat avec Ipsos et Le Figaro Economie. Il s’agit du plus haut niveau jamais observé depuis la mise en place de l’Observatoire il y a neuf ans. L’optimisme des salariés est également au plus haut : 37% d’entre eux anticipent une hausse d’activité de leur entreprise.

xxxxx

PRÈS DE 2 MILLIARDS € LEVÉS PAR LES STARTUPS EN 2017

levee-de-fonds-760x460.jpgSelon Capital Finance, les levées de fonds de nos jeunes entreprises s’élèvent à 1.622 milliards d’euros soit une hausse de 10 % par rapport à l’an dernier. Le ticket moyen s’élève à 6,43 millions € contre 5,61 millions l’année dernière. Quand on vous dit que la France a le moral! 

xxxxxxxx

 xxxxx

 

NOS PME CHAMPIONNES DE L’INNOVATION

innovation.jpeg+ 1,3% de brevets déposés cette année par les PME et + 5% par les ETI, selon l’étude « Entreprises privées déposantes de brevets » publiée par l’Institut national de la propriété industrielle montre que les PME et les ETI déposent de plus en plus de brevets : +1,3 % pour les PME, + 5 % pour les ETI en 2016. Les entreprises de 10 à 49 salariés sont notamment en forte progression : +14 % par rapport à 2015.

DES LIVRES GRATUITS EN BULGARIE

Une magnifique bibliothèque de rue tout en bois proposant 1500 livres en libre-service. Ca se passe à Varma, en Bulgarie! Prenons-en de la graine!

bibliotheque bulgarie.jpg

370 ENTREPRISES FRANÇAISES AU CES, c’est près de 45% de plus que l’année dernière!

ces 2018 las vegasLe CES (Consumer Electronics Show), grand messe annuelle des innovations techno, aura lieu à Las Vegas du 9 au 12 janvier. La France y sera la 3ème présence mondiale. Quand on pense qu’en 2013, il n’y avait que 54 exposants français, on a la preuve que nos technologies rayonnent de plus en plus sur la planète!

Restez à l’écoute: bientôt l’émission spéciale CES 2018 au Business Club de France

xxxx

LE CRÉDIT D’IMPÔT RECHERCHE BÉNÉFICIE À 93% DE PME

pme.jpgOn peut penser que le CIR bénéficie surtout aux grands groupes. Mais selon le dernier baromètre Acies Consulting, 93% des entreprises bénéficiaires du crédit d’impôt recherche sont des PME. C’est une hausse de 2%!

xxxx

xxxx

xxxx

xxx

xxx

LE CALISSONS D’AIX PLUS FORT QUE LE CALISSON CHINOIS

calissons.jpgEncore heureux! Même les calissons d’Aix subissent l’offensive du « Made in China »! Mais cette semaine, les autorités chinoises ont officiellement rejeté le dépôt de la marque CALISSON D’AIX sur leur sol, au motif que le CALISSONS D’AIX est une spécialité française faisant partie du patrimoine national français. Ouf! 

 

Publicité

Les « événementielles de l’été 2017 » : les pépites du Moovjee avec Percko, Seed-Up, l’Atelier Florian Leroy et EBS Isolation. C’est au Business Club

Publié le Mis à jour le

logoprixmoovjeeLogo-BFMBusiness-sans-contourREDIFFUSION Au Business Club de France

Uniquement sur BFM Radio! 

 

Diffusion samedi 12/08 à 7h et dimanche 13/08 à 14 h

→ Première diffusion : samedi 15/4/2017 à 7h | dimanche 16/4/2017 à 14h

Emission spéciale PRIX MOOVJEE 2017

NOS INVITÉS:

  • Dominique Restino, président du Moovjee, de la CCI de Paris, président fondateur d’Expertive
  • Edouard Barthès, président d’EBS Isolation
  • Alexis Ucko, Co-fondateur de Percko
  • Paul Poupet, Co-fondateur de Seed-Up
  • Florian Leroy, Fondateur de l’Atelier Florian Leroy
  • Pierre Pelouzet, Médiateur des Entreprises

(Ré)écouter et télécharger cette émission:

Le Prix Moovjee (Mouvement pour les jeunes et les étudiants entrepreneurs), grand concours national, récompense chaque année des jeunes entrepreneurs, des porteurs de projet et des auto-entrepreneurs de 18 à 26 ans (30 ans pour les doctorants). Les prix de cette 8ème édition ont été remis au Trianon mercredi 29 mars.

L’édition 2017 en chiffres

  • Plus de 1 100 demandes d’accès aux dossiers de candidatures ;
  • Près de 20% des candidatures en plus par rapport à 2016 ;
  • 316 candidatures validées, dont 125 Entrepreneurs et 191 Porteurs de projet ou auto-entrepreneurs ;
  • Un jury composé de 120 personnalités impliquées dans l’entrepreneuriat jeune
  • 6 jeunes entrepreneurs et 4 porteurs de projet lauréats ;
  • Des candidats qui ont déjà créé 109 emplois et généré plus de 4 millions de chiffre d’affaires en 2016

Les dotations

Une dotation qui s’élève à 150 000 euros

  • 25 000 euros en numéraire à partager entre les lauréats ;
  • L’accompagnement du Moovjee : programme de mentorat du Moovjee, pool d’experts métier bénévoles, visibilité média, oppotunité business ;
  • La participation des finalistes et des lauréats aux « Journées des entrepreneurs de demain », un séminaire accélérateur de 2 jours ;
  • Des produits et des services offerts par les partenaires du Prix Moovjee 2017.

Le Moovjee, qu’est-ce-que c’est ?

Le Moovjee, Mouvement pour les jeunes et les étudiants entrepreneurs, association loi 1901, a été créé en 2009 et a pour mission d’amener les jeunes à considérer la création et la reprise d’entreprise pendant ou à la sortie de leur formation (du CAP au Bac+5) comme une véritable option de vie professionnelle

Le PARCOURS de DOMINIQUE RESTINO

Sa première fois

La première aventure entrepreneuriale de Dominique Restino remonte à ses… 15 ans ! « Je revendais les cravates de mon père, confie-t-il. Avec les moyens du bord, je savais m’occuper et me challenger. » Un business d’adolescent déjà révélateur de la personnalité en devenir de l’entrepreneur. « J’ai toujours senti cette fibre. Et je demeure fasciné face à des jeunes partageant cet engouement pour la création. À cette différence qu’ils peuvent, aujourd’hui, surfer sur les nouvelles technologies pour inventer des business toujours plus innovants. »

« Je suis parti de rien, mais j’ai appris grâce aux rencontres. » Des rencontres qui le mènent, à tout juste 17 ans, à Paris où, 150 ans euros en poche, il se consacre d’abord à sa passion, le théâtre, avant de devenir, deux ans plus tard, consultant RH. (source: Chef d’entreprise magazine)

Diplômé de l’Executive MBA d’HEC, Dominique Restino a commencé son parcours professionnel en tant que consultant en recrutement et RH chez IFOPS de 1981 à 1984. Il enrichit son expérience en 1984 en tant qu’ingénieur commercial et spécialiste produit chez Rank Xerox.

En 1986, à l’âge de 24 ans, Dominique Restino crée son entreprise. Co-fondateur de Effectif, groupe d’agences de recrutement spécialisé qui compte plus de 100 salariés et 1 200 personnes en mission, il en est le président directeur général jusqu’en 2006 lorsqu’il revend son entreprise. En 2008, il fonde la société Executive capital, conseil en stratégie de développement. Depuis 2011, il est président fondateur d’Expertive, cabinet de recrutement spécialisé.

Président fondateur du MoovJee (Mouvement pour les jeunes et les étudiants entrepreneurs) créé en 2009, il devient en 2014 président de l’Agence Pour la Création d’Entreprise qu’il transforme en Agence France Entrepreneur

Il est président de la CCI île de France depuis novembre 2016

LE POINT DE VUE DE DOMINIQUE RESTINO SUR LES JEUNES ET L’ENTREPRISE

Dominique Restino : «la nouvelle génération entend trouver une activité qui a du sens»

Associations, institutions publiques, entreprises, écoles, nous devons agir de concert pour offrir à nos jeunes un horizon optimiste car la première ressource d’un pays c’est sa jeune génération. Au-delà de l’enjeu de la formation, il faut libérer le travail, c’est-à-dire envisager un échange d’expertise via des formes diverses de contrat. Et pour ce faire il faut permettre à tous ceux qui le souhaitent de se mettre à son compte tout en fournissant une protection aux aléas économiques qui sont inhérents au statut de travailleur indépendant.

Les jeunes nous confirment leur engouement pour la création et la reprise d’entreprise. Le dernier baromètre du Moovjee (Mouvement des jeunes entrepreneurs étudiants) montre que 34 % d’entre eux entendent créer leur entreprise, et 2/3 imaginent franchir le pas avant 30 ans ! Si la recherche d’une stabilité reste prégnante, la nouvelle génération entend trouver une activité qui a du sens, seul moyen pour eux de s’accomplir pleinement. Alors certes, le travail restera «comme avant» mais la forme des contrats devra être retravaillée afin de donner un souffle différent aux carrières et laisser sa chance à chacun. Dans cette lignée, le service civique qui lie par contrat une association et un jeune pourrait lui aussi évoluer pour constituer un véhicule efficace visant à soutenir les jeunes qui envisagent la création ou la reprise d’entreprise. (source: Libération)

⇒ PIERRE PELOUZET, Médiateur des Entreprises intervient sur l’importance des brevets et sur les aides comme le CIR. Sur ce dernier point, la Médiation des Entreprises a publié une liste des acteurs de conseil agréés.

LES JEUNES ET L’ENTREPRENEURIAT

L’avenir, les jeunes le voient dans l’entrepreneuriat

Six jeunes sur dix déclarent vouloir créer leur entreprise un jour, selon un sondage mené par OpinionWay et révélé le 24 janvier. C’est deux fois plus que la moyenne nationale. Décryptage de ce retournement de tendance.

La jeune génération se désintéresse du CDI. Du moins, c’est ce que déclarent 26 % des jeunes français âgés de moins de 30 ans, selon un sondage OpinionWay rendu public le 24 janvier dernier. Cet emblème de la sécurité du travail ne semble plus autant attirer, en partie parce qu’il apparaît comme de plus en plus inaccessible pour 87 % des interrogés. Au contraire, les jeunes privilégient l’épanouissement au travail (44 %), la rémunération (45 %) et un juste équilibre entre la vie privée et professionnelle (39 %). Des arguments que beaucoup espèrent trouver dans l’entrepreneuriat.

Créer son propre emploi

Fortement touchés par le chômage – 25,1 % des jeunes selon l’Insee au troisième trimestre 2016 – les jeunes Français envisagent en effet de plus en plus de se tourner vers la création d’entreprise. En 2017, ils sont 60 % à déclarer vouloir créer leur entreprise, contre 55 % en 2016 et contre 30 % des Français en général. (…)

Ce qui ne signifie pour autant pas que les jeunes se désintéressent totalement d’une certaine forme de sécurité. 81 % d’entre eux souhaitent par exemple qu’une indemnisation des indépendants en cas de perte subite d’activité soit mise en place, ainsi qu’une convergence de la protection sociale avec celle des salariés. « Il est urgent de donner aux entrepreneurs de nouvelles protections et de sortir de la discrimination entre salariés et travailleurs indépendants sur laquelle repose notre modèle de protection sociale en enclenchant une véritable convergence des protections », a notamment déclaré François Hurel, président de l’Union des Auto-entrepreneurs (UAE). « Cela passe d’abord par la mise en place d’amortisseurs sociaux ouverts aux indépendants et notamment une allocation perte subite d’activité qui serait financée conjointement avec les donneurs d’ordre. La puissance de l’économie collaborative nous invite également à repenser le modèle du travail vers plus de souplesse et d’innovation et à reformuler la question de la requalification ». (Les Echos)

LES LAURÉATS DU PRIX MOOVJEE
  • Grand Prix Moovjee

Alexis Ucko, Co-fondateur de Percko

25 ans, diplômé de l’Ecole Polytechnique de Lausanne et titulaire d’un master spécialisé de Centrale et l’ESSEC

Développé pendant un an avec des chercheurs sur le système musculo-squelettique, Percko est un sous-vêtement intelligent qui redonne l’habitude de se tenir droit aux individus souffrant de maux de dos.

  • Créée le 13 novembre 2014
  • Basée à Paris (75)
  • 1 million d’euros de chiffre d’affaires en 2016

Un tee-shirt contre le mal de dos

Tenez-vous droit ! C’est le meilleur conseil que nous puissions vous donner pour soulager votre colonne vertébrale. Alors, si vous avez tendance à adopter une mauvaise posture, Percko va vous rappeler à l’ordre.

Pour bien comprendre d’où peuvent provenir certains maux de dos, une petite révision d’anatomie s’impose. Le rachis est organisé selon un modèle dit segmentaire, qui lui permet de remplir sa fonction d’équilibration. On dit que l’on adopte une mauvaise posture, au sens mécanique, quand il apparaît un déplacement vers l’avant du bloc supérieur par rapport au bloc inférieur. Du coup, son maintien créé des contraintes qui sont à l’origine de raideurs musculaires, pouvant générer des douleurs surtout au niveau des trapèzes et des lombaires.

Se tenir droit est donc la solution pour éviter bien des mots. Pourtant, nombre d’entre nous a tendance à négliger cette règle de base et c’est pour cela qu’une jeune pousse française a décidé de nous donner un coup de main en nous proposant une solution originale et innovante: une seconde peau sous forme de tee-shirt baptisé Percko et censé nous faire adopter la bonne posture en nous avertissant au moindre avachissement.

Les tenseurs dans le dos doivent vous aider à vous redresser.

Alors, quand on passe un Percko, on a l’impression d’enfiler un tee-shirt trop petit. Il faut s’employer pour passer d’abord la tête, un bras puis l’autre, tirer plusieurs fois dessus pour le faire descendre sur les hanches. Une fois en place, il vous mettra ou non à votre avantage tellement il est ajusté. On a l’impression d’être gainé. Heureusement, au bout de quelques minutes, il se fait oublier même s’il a tendance à remonter au fil de la journée. Mais quel est le secret de ce sous-vêtement et peut-on lui faire confiance?

Ses créateurs, Quentin Perraudeau et Alexis Ucko, tous deux ingénieurs, mettent en tout cas en avant le fait que ce produit, qui a été développé avec chercheurs spécialistes du système musculosquelettique, a fait l’objet d’un brevet international et validé cliniquement. Ils expliquent que le tee-shirt est conçu pour ramener le bloc thoracique au-dessus du bassin, que l’on soit debout ou assis. Il crée ainsi une inclinaison vers l’avant du bassin entraînant par là même une augmentation de la lordose lombaire, communément appelée aussi chute de reins, et une diminution de la cyphose thoracique. Bref, un maintien de mannequin, un équilibre amélioré et une fatigue musculaire diminuée. «Si les individus adoptaient une posture idéale, 80% de leurs problèmes seraient alors résolus.» concluent-ils

Tenseurs

Pour arriver à ce résultat, Percko utilise un textile spécial garni de tenseurs visant à garantir l’efficacité du maintien. Le tee-shirt est constitué d’une partie thoracique réalisée dans une matière peu déformable verticalement qui englobe la cage thoracique et le rachis thoracique et est maintenue par des tenseurs au niveau des côtes et dans le dos. La partie abdominale est, quant à elle, réalisée en matière très extensible dans les deux directions favorisant le confort. enfin, la ceinture permet le maintien du maillot de corps en zone pelvienne.

Pour se persuader de son intérêt, il suffit de savoir que la lombalgie est une affection courante, en constante augmentation, qui touche environ 70 % de la population française, responsable d’environ 6 millions de consultations par an en France, et représente la première cause d’invalidité au travail chez les personnes de moins de 45 ans. Elle est devenue la première cause d’arrêt de travail et de maladie professionnelle, et est à l’origine d’environ un quart des accidents de travail. Il s’agit donc d’un véritable problème de santé publique, mais également économique.

Afin de financer sa première production, Percko avait lancé, en septembre 2015, une campagne sur Kickstarter avec pour objectif de recueillir 30 000 euros en un mois. L’objectif a été atteint en 7 heures. Au final, la jeune société a empoché 385 361 euros, de quoi vendre 5 000 Percko dans 90 pays du monde. 20 entreprises leurs font déjà confiance. Alors, à l’heure de la surconsommation de produits connectés, ce genre de solution santé, sans prise USB ni smartphone, mérite notre intêret.

Prix: 129 euros. (source: Le Figaro)

  • Coup de Cœur du Jury

Paul Poupet, Co-fondateur de Seed-Up

24 ans, diplômé de CentraleSupélec et étudiant-entrepreneur au « PEPITE PEIPS »

Seed-Up est une hacker-house, une « villa 3.0 » où cohabitent développeurs, designers et business-développeurs avec un objectif commun : innover. Cette vision permet une réelle émulation, grâce à la motivation, les compétences et les savoir-faire cumulés de chacun.

  • Créée le 31 mars 2016
  • Basée à Châtenay-Malabry (92)
  • 400 000 euros de chiffre d’affaires en 2016

Seed-Up, ou comment vivre et travailler dans la même maison

Mi-incubateur, mi-coloc de geeks, Seed-Up est la première hacker house de France. Ses 10 habitants travaillent sur des projets de startups et partagent aussi leur vaisselle sale entre bonne humeur et innovation.

Des poules accueillent les nouveaux arrivants dans le jardin, une montagne de chaussures traîne dans l’entrée et des ordinateurs sont éparpillés entre le salon, les chambres et la salle à manger. Rien ne laisse penser que cette maison dans la banlieue sud de Paris abrite une entreprise et dix jeunes férus de technologie.

Pourtant, c’est bien ici que s’est installée Seed-Up, la première hacker house en France. Lancée par Paul Poupet et Benjamin Poilvé en novembre 2015, la startup abrite quatre projets technologiques. Plus qu’un incubateur, Seed-Up chouchoute les dix codeurs, designers et business developers qui vivent tous ensemble… dans les locaux de la société. Un nouveau modèle d’organisation du travail tout droit venu des États-Unis.

4 projets de startups et des clients externes

Installée sur une grande table en bois dans un salon lumineux, l’équipe de Seed-Up est en ébullition depuis 10 heures ce matin. “Nous devons terminer quatre missions avant la fin de la semaine”, lance Paul Poupet, le confondateur de la startup, téléphone à la main.

Seed-Up, c’est d’abord quatre projets internes de startups : Be the Sound, un service de synchronisation et de partage de musiques, Hawker, une application qui permet de récupérer une version audio de n’importe quel article de presse, Elo, un jeu vidéo éducatif et un algorithme d’aide à la décision pour les coachs sportifs, Carter…. “Chaque projet est chapeauté par un project manager qui détient 25% des parts de la société, le reste appartient à Seed-Up”, explique Paul. “Et comme les projets sont liés financièrement, ils ne sont pas en compétition”.

Et pour remplir la marmite, les dix collaborateurs âgés de 19 à 27 ans travaillent aussi de temps en temps sur des projets externes pour de grandes entreprises. De quoi faire tourner la maison, payer le loyer, les courses et les salaires de l’équipe.

Une mise en commun des compétences

Jongler entre les projets internes et externes, c’est aussi un moyen de ne pas s’ennuyer pour ces jeunes startuppers. Les habitants de la colocation choisissent le projet sur lequel travailler en fonction de leurs compétences et de l’état d’avancement des projets. Face à un écran noir rempli de lignes de codes blanches, vertes et rouges, Robin est en train de créer le site mobile d’une marque de vêtements. Le développeur génie de l’équipe a 21 ans et sort de l’Ecole 42. “Là je travaille sur un projet externe, mais la plupart du temps, je bosse avec Benjamin sur Be the sound. Et quand il faut je vais aider ceux qui en ont besoin sur d’autres projets !”, se plaît à raconter le jeune homme aux cheveux longs et à la barbe naissante.

“J’étais coincé sur un logiciel de design, et au lieu de trimer pendant quatre heures, Robin est venu m’aider et cela lui a pris 10 minutes. Un gain de temps fou !”, s’enthousiasme Edouard, project manager de Hawker.

La mutualisation des compétences de l’équipe… C’est une des raisons pour lesquelles Edouard passe la plupart de ses journées dans la maison. Il n’est pas salarié de Seed-Up, mais a des parts dans Hawker. Tout droit sorti de Centrale et après avoir travaillé dans le milieu bancaire, Edouard aide aussi les autres habitants à maîtriser Excel et Powerpoint.

“Chaque personne que nous avons recrutée excelle dans son domaine d’expertise et donne son avis. On discute chaque décision, rien ne s’impose”, explique Paul le cofondateur. Une manière de dire qu’il n’y a pas de hiérarchie dans l’équipe et que chacun s’exprime en fonction de ses compétences et de sa légitimité.

Liberté et créativité

C’est après une mauvaise expérience de stage dans la banque que Paul a eu l’idée de lancer Seed-Up. “Il fallait toujours demander des autorisations pour mettre en place une toute petite innovation… Tout cela par mails avec dix personnes en copie !”, se souvient le jeune homme de 24 ans.

La responsabilisation de chacun permet une liberté d’innovation et une meilleure implication des salariés de Seed-Up. “Si tu balances une idée à table, tu sais que ça ne va pas rester en l’air”, s’enthousiasme Hamid, en stage comme designer-développeur.

“Je voulais travailler dans une startup et je suis fan de la série Silicon Valley… L’idée de Seed-Up m’a tout de suite séduit et je ne suis pas déçu, ici on nous écoute”, confie le jeune homme qui avait passé d’autres entretiens dans des startups parisiennes sans être convaincu.

Elisa a été recrutée comme chargée de communication chez Seed-Up il y a un mois. Après un entretien par téléphone et un week-end passé dans la maison, elle a tout de suite été conquise par le principe : “J’ai mes propres missions. J’ai tout de suite dû prendre des initiatives et être autonome et créative”. Et la jeune fille n’a pas de comptes à rendre sur ses pauses clopes, “ici tout marche par deadlines”. A chacun de s’organiser comme il le souhaite… “sans abuser, non plus”, lance Paul, goguenard, à l’attention des lève-tards de la bande, avant de se faire vite rembarrer.

Un vivre-ensemble stimulant

“Le fait d’habiter ensemble change tout !”, s’enthousiasme le cofondateur de Seed-up. “Nous sommes plus que des collègues, une réelle amitié s’est développée”, se réjouit-il en évoquant les soirées dans le jardin ou dans le salon rempli de coussins à regarder des films.

Les lieux de travail ne manquent pas dans la maison de deux étages. Réunion dans la grande chambre à l’étage ou dans le jardin au soleil au milieu des poules… Tout dépend de l’humeur du jour. Au rez-de-chaussée, le passionné de technologies hardware, Benjamin, a même installé son propre atelier.

Entre boulot et vie quotidienne, la limite est fine. Seule fille de l’équipe, Elisa s’est acclimatée à cette ambiance de travail un peu spéciale : “Au début, je ne comprenais rien à leur conversation de geeks”, s’amuse celle qui partage maintenant des parties endiablées de jeux vidéo pendant les pauses. “Malgré nos moments de détente, on travaille efficacement dans une bonne entente”, analyse la jeune femme. A condition de se dire les choses franchement… et avec humour.

(…) Paul ne veut pas recruter plus de 12 personnes dans la maison : “Au-dessus, on serait trop gros et on aurait besoin d’une hiérarchie. On pense plutôt à répliquer le modèle avec de nouvelles maisons”. Et de nouveaux projets de startups.

Le but est d’amener chaque projet jusqu’à une première levée de fonds, pour se détacher au fur et à mesure de Seed-Up”, explique le cofondateur. Les collaborateurs qui se sont investis sur le projet auront alors le choix, soit ils restent chez Seed-Up, soit ils partent continuer cette aventure particulière. “Nous voulons de toute façon rester une équipe jeune et se renouveler  régulièrement”, affirme Paul. Car chez Seed-Up, l’essentiel est de continuer à innover. (source: Les Echos)

  • Prix Spécial du Jury

Florian Leroy, Fondateur de l’Atelier Florian Leroy

24 ans, titulaire d’un CAP au CFA d’Ameublement La Bonne Graine de Paris

Florian Leroy, artisan ébéniste, est spécialisé dans la conservation et la restauration des meubles. Son savoir-faire s’étend de l’intervention sur le bois, la serrurerie, la marbrerie, l’écaille de tortue, l’ivoire et le cuivre, jusqu’à la gainerie et la tapisserie d’ameublement. Il a été compagnon du devoir.

Bénédicte Sanson me dit qu’il a fait l’unanimité lors du Jury, il s’exprime avec passion sur son métier qu’il souhaite développer, il veut embaucher et cherchait un concours pour avoir du soutien (financier et mentorat).

  • Auto-entrepreneur depuis février 2014
  • Création envisagée le 31 mai 2017
  • Basée à Croix (59)

La voix du Nord 2015 – Hem : à 23 ans, Florian Leroy a décidé de se lancer dans « un métier en voie de disparition »

Le Hémois Florian Leroy vient de s’installer en tant qu’artisan ébéniste. Ce jeune homme de 23 ans nous a ouvert les portes de son atelier, basé à Croix. Il confie sa passion pour ce métier d’art au savoir-faire ancestral.

Dans un garage aménagé, au milieu des scies, des planches de bois et des pinceaux, Florian Leroy choisit minutieusement le bois qu’il va utiliser pour restaurer ses futurs meubles. «  Parfois, je sélectionne les bois d’un point de vue esthétique. On peut faire aussi d’autres associations selon les coloris mais également selon la texture.  » Le métier d’ébéniste requiert un grand savoir-faire, qui se travaille quotidiennement. «  Ce qui est passionnant dans ce métier, c’est qu’on peut toujours s’améliorer. Il suffit d’être curieux.  »

Intéressé par les maths et l’histoire, Florian Leroy, 23 ans, passera d’abord par un CAP d’ébénisterie pour ensuite travailler en tant qu’apprenti en Alsace. «  J’ai hésité entre peintre et ébéniste, confie-t-il. En fait, j’aimais bien l’idée de travailler un métier en voie de disparition. Je ne compte plus les fois où j’ai entendu dire que le métier d’ébéniste était mort. Du coup, j’avais envie de me lancer ce défi, de prouver que c’est un métier utile.  »

Sensibilité

C’est une profession où l’on sait que finalement, tout se transforme. Chaque meuble est traité avec le même respect. «  C’est un métier où l’on a beaucoup de sensibilité, poursuit le jeune artisan. Lorsque j’ai une pièce de bois dans les mains, c’est à moi d’apporter ma touche, ma conception de ce morceau de bois. D’une manière générale, je pense qu’un bon ébéniste doit avoir un respect du patrimoine, de la matière qu’il travaille.  »

Ses projets ? Reconstituer des commodes, des escaliers ou des armoires… Ses journées sont bien remplies. Mais il caresse un rêve : «  Ce serait beau d’avoir le col bleu-blanc-rouge de Meilleur Ouvrier de France  », glisse-t-il. Un autre de ces défis que Florian Leroy aime tant. (La voix du Nord)

  • Lauréat 2016 –  Grand Prix

Edouard Barthès, président d’EBS Isolation

Le groupe EBS est une éco-entreprise créatrice d’économies d’énergie avec une double expertise : l’audit énergétique et l’étude de financement d’une part, la réalisation des travaux d’économies d’énergie d’autre part.

ACTUALITÉ

  • Depuis Mars 2016  nous avons créé plusieurs agences :  Villepinte, Lille, Lyon, Le mans, Metz et Narbonne.
  • Nous sommes passés de 55 à 100 collaborateurs avec pour objectif 19 M€ de CA en 2017.
  • CA 2016 : 15 millions €
  • Nous accompagnons également Leroy Merlin depuis septembre 2016 dans leur offre d’isolation de comble à 1€ pour leurs clients et nous avons déjà réalisé 3000 chantiers.
  • Grace au Moovjee j’ai pu bénéficier de visibilité médiatique et surtout de la mise en place du programme de mentorat avec Bernard BOURIGEAUD fondateur d’Atos solution (55000 salariés, 11MDS € CA)

EBS, la start-up de l’économie d’énergie

À seulement 24 ans, l’audacieux Edouard Barthès crée EBS Isolation, une éco entreprise créatrice d’économies d’énergie.

Edouard Barthès décrit ce projet comme un véritable coup de coeur mais précise que, « pour autant, il a été mûrement réfléchi en amont. Je souhaitais m’engager et aider les énergéticiens à atteindre leurs obligations. Il était également question de permettre aux établissements de santé de rénover une partie de leur parc immobilier sans impact financier, en réalisant des économies d’énergie s’élevant à 15% en moyenne en fonction du type de travaux réalisés.»

La volonté d’entreprendre

Edouard Barthès aurait pu privilégier un poste de cadre dirigeant dans une grosse structure mais il préfère se lancer dans une aventure entrepreneuriale plus proche de ses affinités et de sa personnalité.

Le jeune fondateur d’EBS déclare sur un ton enjoué : « J’aime la liberté et la créativité. J’apprécie de pouvoir faire comme bon me semble en définissant une orientation et en prenant les décisions qui permettront de tendre vers l’objectif. Je n’ai pas souhaité intégrer un grand groupe car je trouve que les choses y sont trop figées.»

Le groupe EBS est créateur d’économies d’énergie, il agrège des compétences dans le domaine des performances énergétiques. L’efficacité énergétique est un domaine large et varié. Son champ d’application comprend communément l’analyse des consommations énergétiques des bâtiments, les actes d’isolation de ceux-ci ainsi que l’étude singulière des moyens de financement dont bénéficient les projets générateurs d’économies d’énergie. Le groupe EBS innove et propose une approche exclusive.

En regroupant les experts de chaque discipline de la performance énergétique sous une seule et même enseigne, le groupe EBS fait bénéficier de la synergie de cette mise en relation et des offres novatrices nées de cette collaboration. Aujourd’hui, le groupe est composé de deux sociétés.

Certificats d’Économies d’Énergie

D’un côté, EBS Energie qui propose des certificats d’Économies d’Énergie, des offres de financements, des audits énergétiques et l’optimisation d’achat énergie. De l’autre, EBS Isolation positionnée sur le calorifugeage, l’isolation de combles et l’isolation de planchers.

EBS Energie travaille avec des structures industrielles, notamment sur des questions de récupération de chaleur sur les groupes de production de froid et EBS Isolation intervient quant à elle dans le secteur hôtelier à travers le groupe Accor et est intervenu sur 178 hôtels Formule 1 en France et conduit actuellement une mission pour les hôtels IBIS. EBS est aussi très présent dans le secteur de la santé avec déjà 1000 établissements à son actif.(…)

Edouard Barthès a souhaité implanter un siège social fort à Castres (81) en regroupant sur le site toutes les compétences de management et de direction afin d’avoir une réelle proximité avec elles. Une dizaine de commerciaux repartis sur l’ensemble de la France avec un découpage en régions axé sur les villes clés (Lille, Marseille, Lyon, Bordeaux, Nantes etc…). (source: Entreprendre)

Mentorat : le fondateur d’Atos Origin aide un start-upper du Moovjee

Le mentorat, partage d’expérience avec un chef d’entreprise expérimenté, permet de vaincre ses peurs et fait grandir. Exemples avec Edouard Barthès, créateur d’EBS Isolation, Grand Prix du Moovjee en 2016, parrainé par Bernard Bourigeaud, fondateur d’Atos Origin, et, en vidéo, Anne-Marie Gabelica, fondatrice d’oOlution.

EBS Isolation doit gérer une croissance rapide

Pour l’entrepreneur de 26 ans, c’est l’occasion de faire son entrée dans la cour des grands. « Je vais pouvoir m’adresser à quelqu’un qui parle la même langue que moi », se réjouit-il. Mais Edouard Barthès n’a rien d’un débutant : EBS Isolation est sa deuxième start-up. Après un premier échec fondateur déjà dans le secteur des économies d’énergie, il lance en 2014 un nouveau concept : capter les contributions obligatoires versées par les fournisseurs d’énergies pour ensuite effectuer des diagnostics et des travaux d’isolation, de chauffage et d’éclairage. L’idée est de réduire la consommation d’énergie de bâtiments industriels et tertiaires gratuitement, selon le principe du « pollueur-payeur ».

Trois pistes pour développer son entreprise sans dépérir

Pour cette deuxième aventure, pas question de se tromper, surtout quand tous les voyants sont au vert ! La jeune pousse a travaillé avec près d’un millier d’établissements de santé partout en France et près de 200 hôtels du groupe Accor­Hotels. Et pour faire face à tant de succès, « nous sommes passés à 30 personnes en un mois et demi, se félicite le dirigeant.

Pas toujours évident de grandir vite. « Il va devoir apprendre à gérer l’humain, qui constitue une grosse partie du travail de l’entrepreneur », assure Bernard Bourigeaud. « Car plus la société accélère, plus elle est fragile, souligne Dominique Restino. Pour suivre la cadence, il faut être bien encadré, sinon ça peut vite dégringoler. »

Pour Edouard Barthès, le plus difficile reste l’incertitude : avancer sans avoir une vision claire du futur. « Je me demande souvent où je vais et si j’ai pris la bonne décision », confie-t-il. Il faut apprendre à apprivoiser ses craintes. Et si le mentor n’emploie aucune solution miracle, les échanges créent une zone de confort pour lever les freins. « La peur induit souvent en erreur », assure Dominique Restino. Tout au long des rencontres, « le binôme travaille sur le savoir-être de l’entrepreneur, poursuit-il. C’est un peu comme les parents qui accompagnent leurs enfants, sauf que cette fois la relation est neutre. » Les échanges poussent l’entrepreneur dans ses retranchements, pour l’amener à élargir le champ des possibles. Mais « toutes les décisions émaneront toujours de lui », prévient le fondateur d’Atos. Et ce, même si même si le mentor et son poulain ne tombent pas d’accord.

Au mentor, l’entrepreneur confie ce que qu’il ne dit ni à ses parents, ni au comptable, ni à sa moitié. Il peut lui parler de choses confidentielles, sans aucun tabou. « Voilà pourquoi, il doit y avoir un vrai “match” entre eux », souligne le fondateur du Moovjee. Le mentor peut aussi le conseiller sur sa vie sentimentale… parce qu’on ne finit pas d’être chef d’entreprise le soir à 18 heures. (Les Echos)

LES AUTRES LAURÉATS 2017

  • Prix Rétis – Ex aequo

Arnaud Lenglet, Co-fondateur de Panda Guide

26 ans, diplômé en information et communication à SUPINFO

Panda Guide est un compagnon virtuel dédié à l’autonomie des personnes déficientes visuelles (DV). Cette innovation se présente sous la forme d’une application iPhone, couplée à un casque audio-vidéo intelligent.

Créée le 27 février 2017, basée à Cergy (95)

http://pandaguidesme.com

  • Prix Rétis – Ex aequo

Paola Ceccato, Co-fondatrice de Oïkos Sphère

26 ans, diplômée de l’Institut Polytechnique de Grenoble

Oïkos Sphère s’adresse à tous ceux qui souhaitent revitaliser les sols et protéger les cultures, à travers un réseau de coopératives dynamiques et locales qui conçoivent, produisent et distribuent une solution concentrée en micro-organismes, naturellement adaptée aux besoins de la région.

Création envisagée en mars 2017, basée à Lyon (69)

http://oikos-sphere.my.slocus.org

  • Mention Community Entrepreneur

Raphaël Maisonnier, Co-fondateur de OuiSpoon

24 ans, diplômé en entrepreneuriat à l’ESCP Europe

OuiSpoon est la première plateforme collaborative d’activités entre collègues. Dans une entreprise dotée de OuiSpoon, chaque employé peut créer une activité ou rejoindre une activité créée par ses collègues tels que des repas, des afterworks, des séances de sport, des ateliers etc.

Créée le 3 juillet 2016, basée à Paris (75)

Aucun chiffre d’affaires en 2016

https://www.ouispoon.fr/fr

  • Mention Etudiant Entrepreneur

Lucie Jamen, Co-fondatrice de Kissala

26 ans, étudiante en sciences de l’Ecole Centrale de Lille et étudiante-entrepreneur au PEPITE BEELYS

Création d’une gamme de mélanges d’épices et d’herbes aromatiques spécifiquement élaborés pour créer un effet (boost, antioxydant et digestion) en fonction de la richesse nutritionnelle des ingrédients.

Création envisagée en mars 2017, basée à Lyon (69)

https://www.facebook.com/kissalaspices

  • Mention Engagement Citoyen

Julien Le, Co-fondateur de Liberty Rider

22 ans, diplômé d’une licence en développement d’activité et en gestion de centre de profit à l’IFAG de Toulouse.

Cette application mobile détecte les chutes à moto grâce à un algorithme. En cas de chute, si elle reste sans réponse du motard, elle alerte automatiquement les secours. Chaque utilisateur peut également choisir de partager son trajet avec ses proches pour en assurer un suivi en temps réel.

Jeunes, créez votre entreprise !

Un ouvrage paru en 2016, toujours d’actualité bien sûr!

jeunes créez votre entrepriseDominique Restino, Bénédicte Sanson et Vincent Redrado ont écrit ce guide pour « bien démarrer et pour durer ». Entreprendre est une très belle aventure professionnelle. Mais ce n’est pas facile non plus ! Vous en avez envie ? Préparez-vous :

  • C’est quoi être un entrepreneur ?
  • Comment vous tester avec de vous lancer ?
  • Comment trouver la bonne idée et la bonne équipe ?
  • Qui peut vous soutenir dans l’aventure ?
  • Qu’est-ce qui vous attend, un fois lancé ?

Autant de questions et de réponses que vous trouverez dans ce guide !

La licorne de demain sera française

Publié le Mis à jour le

Tribune d’expert, signée Fabrice Clément, CEO et Fondateur de GOWEEZ

licorne-star-up.jpgEn France, les start-up ont tout pour se lancer : l’État met à disposition des moyens colossaux et un nombre impressionnant d’infrastructures pour stimuler l’entrepreneuriat. Pourtant, les licornes hexagonales, ces start-up valorisées à plus d’un milliard de dollars en moins de dix ans, peuvent se compter sur les doigts d’une seule main. Sur les 196 membres du très prisé « club des licornes » recensés par CBInsight, seul quatre noms français apparaissent : Blablacar, Critéo, Venteprivée.com et OVH. La France donne naissance à beaucoup de start-up, mais sa fertilité reste très modeste lorsqu’il est question de faire émerger des licornes de son girond … jusqu’à aujourd’hui. Demain, tout aura changé.

Beaucoup de moyens, peu de résultats

En France, le montant moyen des subventions reçues par les start-up lors de leur lancement est de 200 000 euros. L’État joue un rôle primordial dans cette course à l’innovation. Ainsi, nombreuses sont ces jeunes pousses à bénéficier du crédit impôt recherche (90 %), du statut « Jeune Entreprise Innovante » (80 %), et d’un l’accompagnement personnalisé par des pépinières ou des incubateurs (76 %). L’écosystème entrepreneurial a clairement atteint son stade de maturité en termes de moyens.

Néanmoins, si elle est très favorable à la création de start-up, la France peine à assurer le service après-vente. Ainsi, une fois lancées, ces entreprises s’efforcent de trouver des financements pour se développer, croître et s’internationaliser … sans grand succés. La faute à un marché qui manque de fonds ? Oui. Mais c’est surtout la confiance qui fait défaut. Sans investisseur, pas de déploiement.

La France, nouvel eldorado des start-up ?

Si l’Hexagone met tout en œuvre pour propulser ses start-up, elles restent néanmoins cantonnées à un statut national. Malgré une belle place de numéro 2 européen, la France est encore à la traîne. Pourtant, le pays affiche une ambition claire : devenir une « scale-up nation » d’ici 2018. Tous les voyants sont au vert : Facebook s’installe à Paris, l’école 42 rayonne outre-Atlantique, les start-up sont davantage excubées qu’incubées. En somme, les grands patrons ont compris l’intérêt de former les nouvelles générations en créant des infrastructures à leur image. Ainsi, si l’écosystème start-up reste marqué par ses difficultés à s’internationaliser, il a tiré les enseignements de ses échecs et laboure, depuis quelques années, une terre qui s’avère de plus en plus féconde.

Au premier trimestre 2017, plus de 50% des fonds investis dans la « French Tech » étaient étrangers. Un record européen qui souligne la stabilité du marché tricolore. L’état d’esprit entrepreneurial s’ouvre de plus en plus à l’international, et le coup de foudre est réciproque : les qualités de management et d’innovation françaises attirent les capitaux venus d’ailleurs. Malgré des résultats encore voilés, la France a aujourd’hui toutes les cartes en main pour s’élever au rang de « start-up nation ».

« Think Global »

Il y a quelques années, les start-up françaises peinaient à susciter des levées de fonds supérieures à dix millions de dollars. Pourtant, sur la seule année 2016, neuf d’entre elles ont atteint au moins 30 millions de dollars. La pépite OVH a culminé à 251 millions, et Sigfox, licorne en devenir, à 156. Une dynamique très positive qui permet désormais à la France de talonner sa voisine britannique, actuel leader européen dans la course aux start-up. Pourtant, si les levées de fonds sont stratosphériques en Grande Bretagne, les business angelsinvestissent plus de capitaux dans un nombre réduit de structures là où il se permettent, en France, de diversifier leurs poulains. Malgré un soutien financier moins spectaculaire, ils permettent ainsi au marché de se fluidifier en donnant leur chance à davantage d’idées. Un pas vers la réussite que ces entreprises françaises doivent capitaliser en pensant « monde », alors qu’elles pensent encore trop « France » et « Europe » aujourd’hui. Il est temps que l’Hexagone se mette au célèbre adage entrepreneurial : « Think Global », conditionsine qua non de son accession au trône européen et de la mondialisation de ses start-up.

Aujourd’hui, les jeunes entreprises françaises parviennent à soulever des sommes record pour se développer. Elles ont toutes les cartes en main pour conquérir le monde avec leurs idées, leurs capacités, leurs ambitions et disposent de moyens mis à leur disposition. Tout est là pour que leur force économique rayonne et leur permette de se pérenniser en devenant des ETI. Menée par les générations Y et Z qui ont déjà compris les codes de demain, la France est prête à s’imposer comme leader européen.

Arnaque au crédit impôt recherche : une liste pour guider les patrons

Publié le Mis à jour le

logo-mediateur-entreprisesLors de notre rendez-vous hebdomadaire avec le Médiateur des Entreprises, Pierre Pelouzet, nous abordons régulièrement la problématique du Crédit Impôt Recherche (CIR), dispositif auquel les entreprises ont parfois des difficultés à accéder. Le Parisien revient sur le sujet, voici un extrait de l’article.

⇒ Retrouvez ici les podcasts du Rendez-vous du Médiateur au Business Club de France

« Pour éviter les abus de certains cabinets de conseil indélicats, le médiateur des entreprises a labellisé une trentaine d’organismes auxquels les PME peuvent s’adresser.

Il espérait bien arrondir les fins de mois, faciliter un peu ses investissements, booster sa compétitivité. Voilà pourquoi, il y a deux ans, Jean* a fait appel à un cabinet de conseil pour l’aider à obtenir le sésame de toutes les entreprises qui misent aujourd’hui en France sur la recherche : le crédit impôt recherche (CIR). Il faut dire que cette manne, financée par l’Etat à hauteur de près de 6 Mds€ par an et calculée sur les dépenses de recherche au sein d’une entreprise, est du pain bénit.

⇒ La liste des acteurs de conseil en CIR et CII référencés est ici 

Sauf que le dossier et les nombreuses fiches techniques à renseigner pour le décrocher sont extrêmement fastidieux pour un petit patron. Alors, comme la grande majorité des TPE-PME candidates au CIR, le patron de cette entreprise de biotechnologie, installée à Lille (Nord), a confié cette mission à un cabinet spécialisé, qui facture son expertise à 10 % du CIR perçu. Bingo ! Plus de 150 000 € décrochés pour la PME. Environ 15 000 € pour le cabinet. Mais un an plus tard, le fisc a mis son nez dans le dossier. Le cabinet de conseil avait tout simplement plagié des documents scientifiques qui n’avaient rien à voir avec le travail de Jean pour enrichir le dossier. Evidemment, l’administration fiscale s’en est aperçue. Et le patron a dû rembourser son CIR, pas forcément au meilleur moment. (…)

Lire ici l’article intégral 

Quand l’accès au Crédit Impôt Recherche vire au cauchemar… C’est dans le Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

Business Club de France | Exclusivement sur BFM Business Radio

Diffusé samedi 13/12/14 à 7 et dimanche 14/12/14 à 15h

Talks 1 ET 2: Trois champions de l’export : QUIMDIS, ACTIA AUTOMOTIVE et PARMENTINE, lauréats du Palmarès MOCI (Moniteur du Commerce International)

Talk 3 : JOUÉCLUB réalise plus de la moitié de son CA à Noël! 

Talk 4 : Le rendez-vous du médiateur inter-entreprises

Talk 4 : Le rendez-vous du médiateur inter-entreprises : Pierre Pelouzet 

Pour écouter, réécouter ou télécharger le talk 4 :

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20141213_club_3.mp3]

« Vous êtes chef d’entreprise et vous rencontrez des difficultés contractuelles avec un client, un fournisseur, une administration, une banque ?

Dans l’émission Business Club de France sur BFM Business Radio, la Médiation Inter-entreprises répondra chaque semaine aux questions des entrepreneurs, quel que soit leur secteur d’activité.

Pierre Pelouzet
Pierre Pelouzet

Problème de délais de paiement, de propriété intellectuelle, de crédit impôt recherche, rupture de contrat abusive, modalités de commande/livraison, racket au CICE… Pierre PELOUZET, le Médiateur national, mettra tout en œuvre avec ses équipes pour vous aider, partout en France.

Racontez-nous vos expériences d’entrepreneurs et témoignez dans l’émission Business Club de France sur BFM Business Radio.

Qu’il s’agisse de difficultés contractuelles ou de belles expériences que vous avez vécues en tant qu’entrepreneur, écrivez-nous  à mediateur.inter-entreprises@finances.gouv.fr, nous garantissons la confidentialité et l’anonymat de vos témoignages.

barremie

Cette semaine, Jean-Marc Barki, président de Sealock (leader des colles industrielles basé dans le Pas-de-Calais), témoigne de sa difficulté à accéder au CIR (Crédit Impôt Recherche): formalités longues et complexes, aide des experts fiscaux manquant d’efficacité. Comment faire pour que l’accès au CIR ne devienne pas un véritable parcours du combattant?

« Je veux parler au médiateur inter-entreprises ! » Cette semaine : une PME en plein contrôle fiscal. C’est dans le Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

Dans le Business Club de France sur BFM Business Radio

Diffusion : samedi 27 septembre 2014 à 7h et dimanche 28 septembre 2014 à 15h

Au sommaire :

Talk 1 | Place d’échanges : La première bourse régionale dédiée aux PME a ouvert à Lyon

Talk 2 | La Compagne Française des Crayons : Dernier fabricant de crayons de papier en France

Talk 3 | Reportage chez Aldebaran pour vous présenter des robots de compagnie (utiles ! ) suivi d’un débat avec JH. Ripoteau, Pdt de Fanuc France pour parler des robots industriels. La France est en retard

Talk 4 | Parole de  Médiateur avec P. Pelouzet, médiateur national inter-entreprises

Pour écouter, réécouter ou télécharger toute l’émission :

→TALK 4 : Pierre Pelouzet, Médiateur Inter-Entreprises s’intéresse à une PME, en plien contrôle fiscale à cause du Crédit Impôt Recherche

logo-mediateur-industrielC’est le nouveau rendez-vous du Business Club de France. Chaque semaine Pierre Pelouzet, Médiateur National Inter-Entreprises s’engage, avec ses équipes, à trouver une solution aux problèmes que peuvent rencontrer les entrepreneurs. Ces derniers sont invités à témoigner (anonymement ou non) dans l’émission. Cette semaine, notre entrepreneur ne veut pas d’anonymat. Thierry Bilger (TC Partners) subit un contrôle fiscal lié au Crédit Impôt Recherche. Comment faire dans une telle situation ? Réponse dans l’émission. 

Si vous aussi vous rencontrez, n’hésitez pas à nous contacter ICI