cop21
Canibal offre une 2ème vie aux gobelets plastique. C’était au Business Club (podcast)
Au Business Club de France | Uniquement sur BFM Business Radio
Diffusion samedi 28/11/2015 à 7h | dimanche 29/11/2015 à 15h
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Talk 1 : DOCTOLIB : croissance fulgurante et 23 millions € levés en 2 ans!
Talk 2: LE LYNX, 20 000 devis réalisés par jour!
Talk 3 : CANIBAL invente le recyclage-plaisir
Talk 4 : Le rendez-vous du médiateur interentreprises. Avec Pierre Pelouzet
Talk 3: Canibal, avec Benoît Paget, cofondateur
Ecouter, réécouter et télécharger cette interview:
Depuis 2011, Canibal s’est lancé le pari de recycler des déchets universels et perçus comme très polluants, les canettes, gobelets, et bouteilles plastiques, pour inciter les citoyens au geste de tri, et valoriser l’engagement environnemental de ses clients. Un défi : faire d’un geste utile un geste plaisir!
L’utilisateur dépose son emballage boisson dans la borne qui dispose d’un brevet au niveau mondial et déclenche ainsi une expérience digitale et interactive (quizz original, jeu avec loterie…). Les gains s’expriment en bons cadeaux, de réductions ou encore sous forme de dons à des associations.
>> ACTUALITÉ: 20 octobre 2015 – Levée de fonds 2 millions € auprès de Financière Fonds Privés
OBJECTIFS:
- atteindre 300 machines installées avant fin 2016
- exporter le concept : en moyenne, les pays de l’Union Européenne recyclent seulement 39% de leurs déchets. Aux Etats-Unis, le nombre d’emballages progresse, alors que leur recyclage ne dépasse pas 51%.En vue aussi: le Brésil, à l’occasion des Jeux Olympiques d’été à Rio en 2016.Cette levée de fonds, dont le montant pourrait d’ailleurs être portée à 3 M€ avant la fin de l’année, s’inscrit dans un plan de financement dont le montant total atteint 9 M€ à ce jour.
CHIFFRES CLÉS
Date de création: 2009
Lieu: Gennevilliers
CA: 400 000€ en 2014 – 1,2 million prévu cette année
Effectif: 17
- 120 machines sont déjà installées et 40 tonnes ont ainsi été recyclées en 2014Nous sommes actuellement présents dans des sièges sociaux (L’Oréal, Pepsi, EDF, SNCF, Caisse des Dépôts, Henkel, ..), des lieux publics (gares, centres commerciaux, universités,…) et sur des évènements dédiés (festivals, Universités d’Eté du MEDEF, Grande Braderie de Lille…) mais nous avons réellement la volonté que Canibal devienne LE moyen de fédérer et de sensibiliser autour de l’environnement durable en faisant vivre à l’utilisateur une expérience originale et ludique.
- Canibal a même inventé un éco-matériau unique au monde fabriqué à base des gobelets plastiques : Le Caniplac. L’entreprise est la seule à organiser le recyclage des gobelets plastique.
Revendu 600 euros la tonne, le polyéthylène des bouteilles sert à produire de nouvelles bouteilles. De leur côté les cannettes, broyées, deviennent des paillettes d’acier et d’aluminium dont la valeur s’élève respectivement à 100 euros et 1.000 euros la tonne. Mais seule la société Canibal, qui emploie 17 personnes, travaille à valoriser les gobelets en plastique, recueillis par son collecteur à ordures.
Bientôt les 20 tonnes – ou 5 millions de gobelets en plastique – récoltées l’an dernier seront recyclées en « caniplaques », un éco-matériau à l’aspect volontairement brut, permettant de fabriquer mobilier de bureau, revêtement de sols ou objets usuels: pot à crayons, poubelle. « Quand vous mettez un gobelet dans une machine Canibal, il redevient un produit fini », se félicite M. Paget.Mais une batterie de tests sont encore nécessaires avant une plus large diffusion. (article intégral dans Le Parisien)
- Canibal a reçu dix distinctions de renom depuis son lancement fin 2010.
- Entièrement « Made in France », le collecteur de Canibal est fabriquée par un cluster de PME et assemblée par la filiale française du japonais Toshiba, à Dieppe.
LU DANS LES ÉCHOS – Canibal lève 2 millions d’euros pour dévorer bouteilles et gobelets
En 2002, des étudiants lyonnais inventaient le concept du recyclage ludique, qui consiste à gratifier le consommateur rapportant sa canette vide à la borne de recyclage. Baptisée « Canibal », l’entreprise, passée dans le giron du géant Derichebourg, puis rachetée en 2009 par deux entrepreneurs, Benoît Paget et Stéphane Marrapodi, voit désormais les choses en grand. Elle a déjà installé 120 appareils de recyclage et vient de lever 2 millions d’euros par l’intermédiaire de Financière Fonds Privés, qui s’ajoutent aux 7 millions précédemment réunis. Canibal doit financer sa croissance, puisqu’elle va faire fabriquer à ses sous-traitants français cent nouvelles bornes. « Nous atteindrons la rentabilité à partir de 300 machines installées, soit à la mi-2016 », prévoit Benoît Paget, président de Canibal, dont le concept a évalué.
La borne qui ne traitait que les canettes récupère désormais les gobelets et les bouteilles plastique, qui sont d’abord triés puis broyés. Ces déchets sont ensuite valorisés sans passer par des centres de recyclage. Cette machine est aussi dotée d’un écran tactile permettant d’afficher un message ou une animation, selon le souhait des clients comme L’Oréal, Pepsi, EDF, SNCF, Henkel… ou de lieux publics tels les gares, centres commerciaux, universités…. « En prenant en compte l’énergie liée à la fabrication et à la consommation de la machine, chaque tonne de déchets triée permet d’économiser l’équivalent de 3 tonnes de CO2 », assure Benoît Paget.
LU SUR LE FIGARO – LE « CANIPLAC »
Et si vos meubles étaient fabriqués avec des gobelets à café recyclés?
La PME française Canibal, qui installe des collecteurs de gobelets à café ou à eau dans des entreprises et lieux publics, vient de faire breveter son concept Caniplac, un matériau créé à partir de ces déchets recyclés. Elle vise une commercialisation à grande échelle en 2016.
«Aujourd’hui, les gobelets en plastique sont compliqués à recycler. Il n’existe pas de consigne de tri pour ce matériau qui, du coup, n’est pas collecté à la source et passe à la trappe du recyclage», souligne Benoît Paget, président de Canibal. «Au mieux, ces déchets sont incinérés, au pire, ils sont enfouis.» L’enjeu est de taille: plus de 4 milliards de gobelets sont consommés chaque année en France, soit près de 30.000 tonnes, selon la société. «Dans la mesure où nos collecteurs compactent et trient les gobelets en plastique à la source, il nous fallait trouver une solution pour les réutiliser entièrement. Nous avons donc décidé d’inventer notre propre filière.»
La production de Caniplac a démarré au mois de février. Ce nouvel écomatériau – qui vient d’être breveté – pourra servir, par exemple, à fabriquer du mobilier, du revêtement de sol ou une cloison. Le plastique des gobelets est fondu et mélangé avec des matières minérales pour produire des plaques de contreplaqué. Il est composé à 70% de gobelets mélangés, 25% de charges minérales et 5% d’autres matières pour le rendu esthétique (coloration, etc…). Selon Canibal, une tonne de gobelets recyclés permet de produire environ 300 mètres carrés de plaques Caniplac. Benoît Paget estime qu’une commercialisation à grande échelle sera possible dès 2016. «Pourquoi pas envisager, par exemple, de voir des dalles en Caniplac proposées dans les rayons des magasins Leroy-Merlin ou Bricorama.»
[COP21] – Les cleantech en vedette au Business Club
A l’approche de la COP21, les startups de l’économie verte font parler d’elles. Au BUSINESS CLUB DE FRANCE, on les met en valeur toute l’année! Retrouvez les interviews des cleantech que nous avons invitées au cours des derniers mois:
ECHY
L’éclairage hybride ECHY est une combinaison de deux systèmes d’éclairage : un éclairage “naturel” et un éclairage électrique LED. ECHY innove en ce qu’il capte la lumière du soleil et l’amène à l’intérieur des bâtiments grâce à de la fibre optique. La lumière transmise possède des qualités que n’a pas la lumière artificielle. Les utilisateurs d’ECHY ressentent le confort induit par une exposition à la lumière du soleil.
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CRYO PUR
CRYO PUR est spécialisé dans la conception, la fabrication et l’installation de systèmes d’épuration cryogénique du biogaz et de liquéfaction du biométhane, pour produire du biocarburant et du biocombustible. Pour vulgariser à l’extrême, on peut faire le parallèle avec le film « Retour vers le futur », où le « Doc » alimentait son bolide avec des déchets! La technologie Cryo Pur permet d’élaborer un carburant à partir de méthane issu de déchets organiques. Cette technologie est protégée par 7 brevets mondiaux.
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PRAGMA INDUSTRIES
Basée à Biarritz, Pragma Industries est spécialisée dans la fabrication industrielle de piles à combustible. Un savoir-faire qui a trouvé récemment une nouvelle application inédite: le vélo électrique à hydrogène!
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ZETA PELLET
La PME antiboise ZETA Pellet, spécialiste de la transformation des déchets végétaux, élabore des combustibles solides, uniques en France, permettant d’alimenter les chaudières biomasse. Objectif pour la PME : proposer une énergie alternative vertueuse et 60 % moins chère que les combustibles fossiles.
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DÉINOVE
Déinove change la donne dans le domaine de la chimie du végétal en concevant et développant de nouveaux standards de bioproduction fondés sur une bactéries aux potentiels encore inexploités appelée déinocoque, organisme vivant le plus vieux sur terre : il est âgé de 4 milliards d’années.
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WHYLOT
Contrairement aux moteurs électriques classiques, les moteurs synchrones fabriqués par Whylot, également appelés moteurs à aimants, sont très économes en énergie.
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HYDRELIS
Créée en 2011, la société Hydrelis a mis au point le premier disjoncteur d’eau qui détecte et stoppe automatiquement les fuites. L’appareil fonctionne comme un simple disjoncteur électrique. Ilmesure les consommations en temps réel et coupe automatiquement l’eau en cas d’anomalie de débit. Ce système autonome prévient des dégâts, assure la tranquillité des personnes et favorise une gestion vertueuse de l’eau.
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SUNPARTNER
Sunpartner, avec sa filiale WYSIPS (What You See Is Photovoltaic Surface) est à l’origine d’une grande première mondiale : un panneau solaire “nouvelle génération” souple et transparent. Installé dans un smartphone, ce panneau permet l’avènement du téléphone portable solaire.
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DRIVY
Lancé en décembre 2010 avec un premier apport de 2 millions d’euros, Drivy permet aux propriétaires de réduire leur budget automobile d’environ 1.000 euros par an, en mettant leur véhicule sur le marché de la location de proximité pour un coût moyen de 28 euros par jour, soit 30 % de moins que les réseaux traditionnels.
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GREENPRIZ
Saviez-vous qu’une lampe de bureau consommant 70W continue à consommer 30W une fois éteinte?Greenpriz permet de supprimer cette consommation résiduelle. Ses solutions s’attaquent au matériel en veille mais aussi au matériel non utilisé, mais qui reste branché et consomme encore de l’électricité. Une consommation faible mais qui sur une entreprise ou une collectivité, conduit à de fortes économies d’énergie.
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CASTALIE
Castalie propose aux hôtels, restaurants et entreprises une alternative durable aux eaux minérales en bouteilles, plates ou pétillantes. Castalie affine l’eau du réseau directement sur le lieu de consommation. Les équipements Castalie produisent une eau plate ou gazeuse et ajustent à la demande du restaurateur, de l’entreprise ou de la collectivité, la température et la finesse de son pétillement. C’est également une eau moins chère, Castalie permet de baisser le prix de revient à la bouteille, de simplifier la logistique et de limiter les frais de stockage.
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B.E. GREEN
B.E. green est une entreprise de transports « verts », possédant un parc de minibus et bus électriques de 27 véhicules (de 22 à 49 places) et exploitant désormais les Bluebus de Bolloré. L’opérateur est notamment le premier exploitant privé à opérer une ligne de transport public électrique avec la traverse Brancion-Commerce pour le compte de la Mairie de Paris.
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