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Emission spéciale à Toulouse: les TPE/PME et le digital, avec Ubiflow, Digitaleo, Shop Application, Médiaveille. C’était au Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

BFM-BU-RADIODans le Business Club de France | Uniquement sur BFM Business Radio

→ Diffusion : samedi 19/03/2016 à 7h | dimanche 20/03/2016 à 15h

ÉMISSION SPÉCIALE « Les TPE/PME et le DIGITAL », enregistrée à TOULOUSE lors de
LA TOURNÉE DES COMMERCES

TALK 1 & 2 & 3 : PÉPITES de la région toulousaine: Graine de Pastel / BC Bio / Coovia

Talk 4 : LES TPE/PME et le digital: quelles solutions? Avec Ubiflow / Digitaleo / Shop Application / Médiaveille

TALK 4: François Cormier, directeur marketing d’UBIFLOW – Jocelyn Denis, président de DIGITALEO – Olivier Méril, président de MEDIAVEILLE – David Noblecourt, fondateur de SHOP APPLICATION

Pour écouter, réécouter et télécharger cette 2ème partie:

LA TOURNÉE DES COMMERCES est une série d’événements organisés par 4 entreprises bretonnes, associées pour bâtir une tournée nationale d’évangélisation du numérique auprès du monde du commerce (Tpe, Pme, Enseignes). Elles ciblent plusieurs grandes villes françaises, avec à chaque fois un évènement dans le cœur commercial de ces villes. 

Lancement: 1ère étape le jeudi 17 mars à Toulouse

L’objectif: « Les clés pour décrypter le consommateur connecté »

  • Aller à la rencontrer des commerçants pour mieux comprendre leur besoin du quotidien
  • Expliquer les mutations du comportement des consommateurs d’aujourd’hui et de demain
  • Mieux cerner les véritables enjeux des commerçants
  • Démystifier le Digital
  • Apporter des solutions simples et accessibles

QUI SONT LES 4 PARTENAIRES? 

logo ubiflow>> UBIFLOW, avec François Cormier, Directeur Marketing
  • Activité: solutions de multidiffusion d’annonces sur internet (immobilier, automobile, emploi) et d’amélioration de référencement local pour les commerçants de proximité
  • Lieu: Betton, près de Rennes (35)
  • Date de création: 2001
  • Croissance moyenne de 30% par an
  • Effectif: 40
  • Selon Ubiflow, ses clients gagnent jusqu’à 67 jours par an avec la multidiffusion.

  • 80% des clients Ubiflow déclarent obtenir plus de contacts avec la multidiffusion.

Référencement local: Il s’agit du référencement non pas du site internet du client, mais du point de vente lui-même (par ex je cherche un concessionnaire auto, l’adresse du client arrivera dans les premiers résultats de recherche). Le principe : inscrire les coordonnées du commerçant de façon exacte et exhaustive, images, descriptions sur le plus d’annuaires possibles (Google, Yelp, Le bon coin, etc).

LU SUR LE BLOG IMMOBILIER 2.0 – 90% DES ACHETEURS RECHERCHENT SUR INTERNET AVANT DE CONCRÉTISER LEUR ACHAT. Les annonceurs doivent alors être présents sur un grand nombre de sites et portails afin d’être vus et choisis en premiers, ce qui les fait évoluer dans un environnement complexe et hétérogène.

« Le commerce de proximité va plus évoluer dans les 5 prochaines années que dans les 50 dernières ». Une évolution à laquelle il faut s’attendre et qui ne sera pas forcément technologique est l’évolution du commerce de proximité. M. Krier nous cite l’exemple du groupe Beaumanoir, qui est passé d’une activité de distribution dans le prêt-à-porter à une activité de conseils et de services aux enseignes de distribution de textiles.

Les agences immobilières n’auront peut-être plus exactement le même métier dans cinq ans et elles doivent se questionner sur comment elles pourraient augmenter leur valeur ajoutée et agrandir leur offre de service. Selon Antoine Krier, les agences qui prendront le parti de rester sur leur ancienne offre de service vont voir leurs honoraires s’abaisser pour correspondre aux attentes des clients. Alors que les agences qui choisiront d’élargir leur offre, quitte à se diversifier, pourront maintenir des honoraires plus élevés du fait de leurs services améliorés.

LU SUR DÉCIDEURS EN RÉGION – Mai 2015 – Ubiflow démarre la commercialisation de son offre en Europe

Ubiflow vient de concrétiser ses premiers contrats commerciaux en Europe. «Nous avons démarré la prospection en 2014 et venons d’enregistrer plusieurs contrats en Espagne. Nous prospectons les pays limitrophes de la France et explorons aussi le marché des pays émergents », indique Antoine Krier, le président d’Ubliflow. La PME recrute actuellement des profils avec une culture espagnole. « L’objectif est de recruter un country-manager par pays ciblé. Nous n’avons pas encore défini s’il opérera, à terme, depuis Betton ou à l’échelle locale. »

Une activité en croissance

Dans son portefeuille de clients, Ubiflow compte des commerçants indépendants et des réseaux d’enseignes. « Nous venons par exemple de signer les enseignes Del Arte, B&B, Yves rocher ou Orpi. Nous allons bientôt atteindre le cap du 15 000e annonceur qui utilise nos solutions. Ils sont issus de tous les secteurs, dont l’immobilier et l’automobile, nos cibles historiques».

En 2013, la PME avait investi 1 M€ dans le développement d’une nouvelle offre : sefaireconnaître.com“, permettant d’apparaître en tête des annuaires web généralistes ou spécialisés. « Nous avons continué à faire évoluer nos solutions. Fin 2014, nous avons lancé une offre dédiée à la multidiffusion d’annonces de recrutements. Là, nous ciblons plutôt les grandes et les moyennes entreprises. » Discret sur les chiffres de son entreprise, Antoine Krier mentionne une activité en croissance de 30 %. Le dirigeant entend poursuivre le développement de sa société sans ouvrir son capital.

Des recrutements

Ubliflow emploie une quarantaine de salariés, contre 31 en 2013. « Nous sommes actuellement sur le rythme d’un recrutement par mois. Des embauches sont prévues sur tous les pôles : R&D, commercial, service-client, marketing et administratif. » En 2013, la PME s’était installée dans un château de 2 000 m2 au coeur d’un parc de 2 hectares à Betton. En plus de ses locaux (l’Ubiplex – 800 m2), elle avait ouvert un espace de co-working privé (le Rocketspace – 300 m2) d’une trentaine de places. « Nous avons actuellement 19 co-workeurs. Ce sont des indépendants, des télétravailleurs ou des petites entreprises du numérique, mais aussi de la finance ou du développement durable », se félicite Antoine Krier.

>> DIGITALEO – avec Jocelyn Denis, président 

digitaleoDigitaleo est une solution complète pour piloter votre marketing. Communiquez et gardez le contact pendant tout le cycle de vie de votre client. Collectez les données de votre clientèle en installant une borne interactive en magasin. Communiquez simplement avec des emailings marketing, des SMS ou encore du push vocal. Fidélisez ensuite votre clientèle avec l’automatisation de votre marketing multicanal et faites de vos clients les ambassadeurs de votre marque.

  • Lieu: Rennes
  • Date de création: 2004
  • Effectif: 60

LU SUR LE JOURNAL DU NET – AVRIL 2015 – Marketing en mode SaaS : le Français Digitaleo lève 4 millions d’euros

L’éditeur d’outil de gestion marketing orienté point de vente entend notamment se déployer en Europe, mais aussi renforcer son offre via des acquisitions ciblées.

Editeur français de solutions de gestion marketing à destination des points de vente, Digitaleo lève 4 millions d’euros auprès d’ISAI Gestion, Go Capital et de plusieurs acteurs de la distribution et du marketing digital. La société entend exploiter cet apport pour se développer à l’international, notamment en Europe, et enrichir sa technologie via une stratégie de croissance externe ciblée.

Digitaleo articule son offre autour d’une solution de gestion du marketing relationnel dessinée pour les enseignes et points de vente. Gestion de site web, communication par SMS, programme de fidélité… L’application de Digitaleo collecte et analyse les données clients pour orchestrer au mieux les campagnes en termes de ciblage.

« Digitaleo a commencé à exécuter son plan de conquête européenne, en créant, à Rennes, un ‘hub’ commercial multilingue. De plus, pour élargir son offre, Digitaleo a fait l’acquisition de la société Imaginative qui édite la plateforme de création de sites web pour commerçants myebox.fr« , indique la société dans son communiqué. (ndlr: à partir de 30€/mois)

logo-mediaveille>> MEDIAVEILLE – avec Olivier Méril, président

  • Activité: agence conseil en stratégie web (référencement, webmarketing, analytics, réseaux sociaux, web design, veille stratégique)
  • Lieu: Rennes (et Paris, Nantes, Strasbourg, Toulouse)
  • Date de création: 1999
  • CA: 9 millions € + de 800% de croissance sur les 5 dernières années
  • Effectif: une cinquantaine

Médiaveille fait partie de MV Group. MV Group est la holding fondée par Olivier Méril lors du rachat de Mediaveille en 2009. La structure porte par exemple la société Mediaveille, le technocentre d’expertise digitale MV Labs (centre de formation digitale et portail de décoration Nostrodomus) ou l’incubateur-accélérateur MV Cube.

Les tendances en marketing digital aujourd’hui selon lui:

  • le marketing programmatique (le big data)
  • le mobile
  • la voiture connectée
  • la TV connectée

>> autant de devices sur lesquels on pourra diffuser de la pub hyper ciblée

LU SUR LE SITE RENNES ATALANTE – Septembre 2015 – Mediaveille, à la conquête des régions avec 2 nouvelles agences

Une levée de fonds finalisée

Une levée de fonds de 1,5 million d’euros vient d’être bouclée auprès des banques garantissant à la fois la totale indépendance de l’entreprise et permettant d’accompagner sa croissance.

Ouvertures de 2 nouvelles agences en région

Le fort déploiement de ces dernières années a augmenté le nombre de clients en régions. Pour mieux les accompagner et se rapprocher d’eux, Mediaveille a ouvert 2 nouvelles agences : le 1er septembre (2015) à Toulouse pour couvrir le Sud-Ouest et le 1er novembre à Strasbourg pour l’Est de la France. Avec désormais un réseau de 5 agences en France (Rennes, Nantes, Paris, Toulouse et Strasbourg), Mediaveille étend sa couverture nationale et compte bien poursuivre son développement en accompagnant les entreprises et collectivités à créer de la croissance grâce au digital.

Médiaveille a lancé un accélérateur en 2014: MV Cube

Olivier Méril, dirigeant de Mediaveille a souhaité « renvoyer l’ascenseur» de tous les coups de pouce qu’il a pu recevoir depuis son choix entrepreneurial en 2009. Aujourd’hui, mieux armé avec des sociétés en croissance et disposant d’un réseau établi, il a choisi de faire profiter les jeunes entrepreneurs de ses nouveaux locaux vastes pour se tourner vers et fédérer un comité de sélection partageant son expérience autour de ce projet d’innovation numérique.

Mettre en lumière des start-ups prometteuses

Lors de la dernière session de pitch, le comité de sélection de MV Cube a sélectionné deux start-ups à fort potentiel. Le leitmotiv de MV Cube est de faciliter le développement de ces jeunes entreprises et de donner envie à d’autres de se lancer pour innover.

L’accélérateur offre des conditions de travail optimales aux start-ups qui l’intègrent, en effet les locaux MV Labs de Mediaveille à Rennes (35) sont mis à disposition sans contrepartie financière (ni loyer, ni participation au capital). Pour cette nouvelle session, la startup Dareboost ayant déjà ses propres locaux a laissé sa place à Defineed, l’une des cinq start-ups candidates à l’intégration de l’accélérateur.

Ce n’est donc pas deux mais trois start-ups de plus qui bénéficieront de l’accompagnement du comité de sélection de MV Cube, qui met à disposition son expérience, de la valeur ajoutée sur des compétences clés (gestion, développement commercial, expertise digitale, finance, accompagnement stratégique…) et son carnet d’adresses tout au long de ces 6 mois.

>> SHOP APPLICATION – avec David Noblecourt, fondateur

logo-shop-application-2.jpgDe nombreuses prestations sont développées par Shop Application :

  • La création de site Ecommerce ou Boutique en ligne
  • La création de site vitrine pour présenter les activités professionnelles de votre entreprise
  • Un logiciel de caisse accessible via une simple connexion web
  • Des interfaces tactiles d’aide à la vente pour tablettes en magasin
  • L’affichage dynamique pour gérer à distance la communication sur écrans dans un ou plusieurs magasins. Adaptable à tous types d’écrans (TV grands écrans, tablettes…). Diffuser du contenu intéractif, vidéo, diaporama, publicité pour retenir l’attention de votre audience.

LES CHIFFRES CLÉS DE SHOP APPLICATION

  • Lieu: Brest
  • Date de création: 2004
  • Effectif: 25
  • Plus de 4500 sites créés depuis la création de l’entreprise
  • 1 million d’€ de transaction par jour avec ses sites e-commerce et 190 € de panier moyen, ce qui est au-dessus de la moyenne nationale à 81 €.

LU SUR COTEBREST – « En 2004, j’ai créé ma première boutique en ligne pour une parapharmacie. Quinze jours après, une autre. En 2006, avec une centaine de sites à mon actif, il fallait embaucher… Cette année-là, j’ai passé toutes mes nuits à développer ma propre solution, qui est aujourd’hui la plus complète sur le marché. » Sa formule n’est pas secrète : grâce à un système d’abonnement, il permet à ses clients de bénéficier des dernières évolutions technologiques sans avoir à refaire entièrement leur site tous les cinq ans. Du clés en main évolutif en somme. « Nous élaborons 150 nouvelles fonctionnalités par an », précise David Noblecourt.

Et pas uniquement pour des sites web. Bornes tactiles en magasin, tablettes pour les commerciaux, logiciels d’encaissement… les supports sont multiples. « Le tout est contrôlable à distance via un navigateur internet. C’est l’un de nos atouts. Nous sommes proactifs dans un métier qui change tous les 18 mois. Le marché français est très spécifique et très compétitif. Là où un site coûtera 50 000 euros au Japon, il en coûte 1 000 ici. » Il faut donc en vendre beaucoup pour être rentable.

Quand on demande au chef d’entreprise pourquoi il est resté à Brest, loin des réseaux parisiens, sa réponse est formelle : « 15 % de notre clientèle est étrangère. L’éloignement n’est pas un handicap. Et ici les salariés sont fidèles, ils sont carrés si vous l’êtes en retour. De plus, la concurrence est moins rude, ce qui laisse le temps de se développer sereinement. »

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Emission spéciale à Toulouse: les TPE/PME et le digital, avec Graine de Pastel, BC Bio, Coovia. C’était au Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

BFM-BU-RADIODans le Business Club de France | Uniquement sur BFM Business Radio

→ Diffusion : samedi 19/03/2016 à 7h | dimanche 20/03/2016 à 15h

ÉMISSION SPÉCIALE « Les TPE/PME et le DIGITAL »
enregistrée à TOULOUSE à l’occasion du lancement de
LA TOURNÉE DES COMMERCES

TALK 1 & 2 & 3 : PÉPITES de la région toulousaine: Graine de Pastel / BC Bio / Coovia

Talk 4 : LES TPE/PME et le digital: quelles solutions? Avec Ubiflex / Digitaleo / Shop Application / Médiaveille

TALK 1 & 2 & 3 : Graine de Pastel, avec Carole Garcia, cofondatrice / BC Bio, avec Cyril Baland, président / Coovia, avec David Larcher, PDG

Pour écouter, réécouter et télécharger cette 1ère partie:

logo graine de pastel>> GRAINE DE PASTEL, avec Carole Garcia, cofondatrice

Fondée en 2003, Graine de Pastel conçoit et commercialise des produits de beauté à base de pastel, plante riche en oméga 3, très présente dans la région de Toulouse.

LES CHIFFRES CLÉS DE GRAINE DE PASTEL

  • CA: 2 millions (+50% de croissance) (15% à l’export – 15% en R & D)
  • Effectif: 16
  • Une cinquantaine de produits commercialisés
  • 5 boutiques en propre + 2 corners (Galeries Lafayette de Toulouse et Duty free) + ouverture d’une boutique à Lille le 14/3.
    Un rythme soutenu d’ouverture, de 10 boutiques par an, en propre ou en franchise.
  • Produits commercialisés en France, Corée, Taiwan, USA, Iran
  • Boutiques en France et Iran (ouverture début Mars 2016)
  • 1 nouveau brevet déposé en 2015. D’autres à venir en 2016. Objectif : être les experts du végétal pastel dans le monde.
  • OBJECTIF:
    • Cap sur l’Asie et le Moyen-Orient : Japon/ Emirats/ Arabie saoudite
    • 6 millions € CA en 2018 et 50% à l’export

Le saviez-vous? Le pastel est une plante tinctoriale, c’était le bleu des rois de France, mais c’est aussi une plante médicinale, aux propriétés anti-âge (oméga 3, 6 et 9).

pastel
Le saviez-vous? Le pastel est une plante tinctoriale, c’était le bleu des rois de France. Mais c’est aussi une plante médicinale, aux propriétés anti-âge (oméga 3, 6 et 9)

 

SUR LE SITE DE L’INSTITUT SAGE – Décembre 2015 – Carole Garcia, vous avez fondé, en 2003 à Toulouse, avec Nathalie Juin Graine de Pastel, une PME de cosmétique. Quelle est son histoire ?

graine de pastelCarole Garcia : Son histoire est fortement liée à la plante pastel, véritable patrimoine du triangle d’or du midi toulousain. C’est ici, entre Toulouse, Albi et Carcassonne que cette plante s’est épanouie depuis la renaissance. Dans les années 1990, alors qu’une coopérative agricole locale relance sa culture alors abandonnée, les chercheurs de l’École Nationale Supérieure de Chimie de Toulouse, découvrent que la graine de pastel renferme 30% d’une huile particulièrement riche en acides gras essentiels polyinsaturés, les fameux Oméga 3, 6 et 9, aux propriétés démontrées sur l’amélioration de la structure de l’épiderme. À cette époque, Nathalie Juin et moi travaillions pour l’industrie pharmaceutique et suivions cette incroyable découverte de près. Ensuite, au début des années 2000, nous avons décidé de nous lancer. En 2003, nous cofondons la marque de cosmétiques Graine de Pastel exclusivement consacrée à l’huile de pastel, obtenue par pression à froid des graines. Nous poursuivons dès lors la recherche fondamentale sur la plante, notamment avec l’Institut Polytechnique de Toulouse pour démontrer ses bienfaits.

Institut Sage : Concrètement, comment s’est traduite cette alliance ?

Carole Garcia : Notamment par la mise sur le marché d’une ligne visage anti-âge en 2013, qui a nécessité trois années de développement, et a abouti à un dépôt de brevet à l’Inpi qui couvre l’extraction des protéines de pastel et leur action anti-âge. Misant sur une démarche de développement durable, avec une attention particulière à la production locale, aux formules écologiques ou biologiques, la société commercialise aujourd’hui une cinquantaine de produits sous la marque Graine de Pastel.(…)

Institut Sage : Vous avez décidé en 2014 de passer à la vitesse supérieure : vous avez levé des fonds, via des business angels. Quels sont vos objectifs aujourd’hui ?

Carole Garcia : Nous souhaitons investir dans l’innovation, de façon à pouvoir doubler notre portefeuille produits dans les trois prochaines années. Notre ambition vise à développer également notre réseau physique en France. Nous avons actuellement cinq boutiques en propre, et nous sommes sur le point d’accueillir des franchisés à un rythme de sept ouvertures de boutiques par an. Le ticket d’entrée est de 80 000 euros, auxquels s’ajoute un droit au bail de 100 000 euros. Nous tablons sur un chiffre d’affaires annuel de 200 000 euros par entité. Notre troisième axe de développement est l’international avec la création d’une véritable équipe dédiée. Nous visons surtout les marchés asiatiques et américains, ainsi que ceux du Moyen-Orient. L’international fait clairement partie de nos relais de croissance. Nous souhaitons réaliser la moitié de notre chiffre d’affaires à l’export en 2018, contre moins du quart aujourd’hui. Enfin, nous venons tout juste d’ouvrir un spa dans un palace toulousain, La Cours des Consuls Palace. Un autre grand défi.

DANS LA DÉPÊCHE – Septembre 2015 – Graine de pastel vendra ses produits de beauté aux Iraniennes

graine de pastel boutique.jpgNous avons signé avec un partenaire iranien, un des distributeurs de cosmétiques les plus établis, un partenaire très solide. (…) Cela se concrétisera en novembre (2015) avec l’ouverture d’une boutique Graine de pastel en Iran sur une île au sud du pays, Kish Island, une zone franche. Ce sera la première boutique à l’étranger. C’est symbolique et étonnant. Je n’aurais pas imaginé ça, il y a douze ans en créant la marque. Les Iraniennes consommeraient plus de maquillage que les Françaises. Cela se vérifie dans la rue. Sur les soins du visage, elles s’y intéressent aussi de plus en plus.

>> BC BIO, avec Cyril Baland, président

BC BIO fabrique des produits frais bio (pizzas, tartes, nems, viennoiseries, pâtes feuilletées) dont une gamme sans gluten, et « vegan »: sans gluten, sans lactose, sans produits d’origine animale. Créée en 2011, l’entreprise fondée par Cyril Baland et son épouse est située à Auch dans le Gers, et compte aujourd’hui 45 salariés, pour un CA de 3,5 millions € (+20%). 

Elle exporte ses produits en Belgique, en Hollande, en Italie et en Espagne sous les marques Les p’tits chefs du bio (Alice et bio en grandes surfaces). Elle est présente dans 1500 magasins bio en France.

Les p’tits chefs du bio c’est 4000 pizzas vendues chaque jour et 1500 nems!

LES ACTUALITÉS/OBJECTIFS DE BC BIO

  • Recrutements: 10 à 12 d’ici fin 2016 (liés à la nouvelle gamme sans gluten)
  • 2016 marque le lancement à partir du mois de mars d’une gamme de pizzas bio sans gluten, sans lactose et sans matières premières d’origine animale pour laquelle BC Bio reçoit déjà des appels de toute la France et «de l’export aussi», Allemagne, Italie, Pays-Bas…
  • Agrandissement de l’usine: 2 millions € investis
  • Projet d’expansion en Europe du Nord

DANS TOULECO – Février 2016 – BC Bio : le succès gersois du gluten free

Ptits-Chefs-du-Bio-3L’entreprise gersoise BC Bio se lance dans le marché du sans gluten. La société estime les perspectives du bio sans gluten à 200.000 euros de chiffres d’affaires d’ici 2016. Puis à un million d’euros pour 2018. Des projections qui s’appuient sur la réussite fulgurante de BC Bio, et sur la progression importante du marché du sans gluten, dans toute l’Europe. Aujourd’hui, explique Cyril Baland, président de la société, la moitié des produits bio aux Etats-Unis est sans gluten. « Il est estimé à près de 6 milliards dollars. C’est un marché en pleine croissance, où la France est très en retard. Mais on estime à 10 millions les Français qui ne mangent pas de gluten. C’est un marché d’avenir où l’offre est pauvre. Nous avons la capacité à répondre à la demande. »

BC Bio compte donc bien apporter sa pierre à l’édifice. Dans ce projet elle a bénéficié de l’accompagnement du CRITT Agro Alimentaire d’Auch et du soutien financier de BPI France. Soit une enveloppe de 200.000 euros, pour prendre le chemin du sans gluten. Avec la création d’un atelier dédié dans les locaux de l’entreprise. Un parcours qui croise celui du gersois Nicolas Meuliet de Biogascogne, qui sur ses 2000 hectares consacrés au bio, dédie des silos à du 100% sans gluten. C’est là que BC BIO achète sa matière première. « Nous voulons créer une filière sans gluten. Elle garantira au consommateur la traçabilité du produit. » Une approche durable qui a séduit Midinnov : BC Bio est le lauréat coup de coeur du concours Innovation 2016.

Les 4000 pizzas vendues chaque jour, les 1500 nems, les pâtes feuilletées, les viennoiseries de BC Bio sont packagées dans la même zone d’activité, l’AgroParc de la CCI du Gers à Auch. La marque Les P’tits Chefs du Bio génère aujourd’hui 3,5 millions d’euros de CA. Créée en 2011, accompagnée par Gers Développement, la société est passée de trois salariés à 45. Elle projette grâce au marché spécifique du sans gluten une dizaine d’emplois supplémentaires pour fin 2016. Elle peut se voir grandir, dans ce marché en pleine expansion. Mais elle souhaite également s’implanter dans le Vegan, en demandant la certification. Autant de projets de développement qui prendront place dans une usine qui s’agrandit au fur et à mesure de l’accroissement de l’activité. BC Bio gagne 700 mètres carrés en 2016. Elle investit deux millions d’euros dans l’immobilier et le matériel. Et dans la R&D, pour continuer à innover. Déjà présente en Belgique, elle prévoit de poursuivre son exportation sans gluten en Europe du Nord.

>> COOVIA, avec David Larcher, PDG

COOVIA est une plateforme de covoiturage pour trajets courts. L’entreprise est souvent surnommée « le BlaBlaCar des trajets réguliers ». Créée en 2013 à  Sainte Foy de Peyrolières (31), elle emploie aujourd’hui 5 personnes. 

Sa devise: « On a tous un transport en commun »

LES CHIFFRES CLÉS DE COOVIA

  • 1200 trajets effectués par jour
  • 5000 utilisateurs
  • 2500 lignes de covoiturage
  • Collectivités et entreprises utilisatrices: Sicoval, ATR, Actia Automotive, promoteur immobilier GA, Toulouse Métropole et bientôt Airbus
  •  Exemple de tarif: pour un trajet Ramonville-Colomiers (environ 20 km), un passager peut gagner 45 minutes par trajet en passant d’un déplacement en trajet en commun de d’1h17 à un covoiturage direct de 32 minutes. Le conducteur quant à lui gagne 1.80€ par passager pour le trajet.

L’ACTUALITÉ / LES OBJECTIFS

  • Coovia est actuellement sur une levée de fond d’un million d’euros que nous souhaitons finaliser dans les prochains mois
  • Objectif: se développer à Toulouse, puis sur d’autres grandes villes Françaises.

coovia

SUR MIDINNOV – Du co-voiturage pour des trajets courts, et que l’on peut mixer avec des bus ou du vélib’. C’est le concept de mobilité proposé par Coovia, qui a été promu dans la catégorie Société du concours des Inn’Ovations.

Coovia, souvent surnommé le Bla-bla-car toulousain, poursuit le déploiement de ses technologies. Son principe : transformer les voitures en «transport en commun ». Déployé autour de l’agglomération toulousaine, le dispositif Coovia fait chaque jour plusieurs dizaines de nouveaux émules qui acceptent de faire du covoiturage moyennant un partage des frais. « Dans la Ville rose, nous avons ainsi 2 500 lignes Coovia de covoiturages auxquelles s’ajoutent la centaine de lignes de bus de transport en commun », présente David Larcher, fondateur de Coovia. Le principe est simple : grâce aux lignes de covoiturage, les utilisateurs peuvent, via une application mobile (iPhone et Android) et un site Internet, gagner du temps sur leurs trajets quotidiens. Le trajet sur Coovia est payant. Comptez 1,50 euros pour un déplacement jusqu’à 15 kilomètres pour le conducteur. La start-up toulousaine se rémunère via une commission de 10% sur les transactions.

Mais pour David Larcher, qui revendique 5 000 utilisateurs sur la région toulousaine, les avantages utilisateurs sont multiples : « Le budget voiture est le deuxième poste de dépenses des Français. En prenant moins leur voiture, les Français peuvent avoir une meilleure qualité de vie tout en économisant l’équivalent d’un mois de salaire par an. Et du côté des entreprises, les trajets Coovia peuvent entrer dans les actions de RSE. » Car les sociétés peuvent également créer leur propre réseau Coovia à l’attention de leurs salariés. C’est la grande originalité du concept, qui a déjà séduit Airbus et ATR. D’autres s’apprêtent à tenter l’expérience, comme Actia Group et le promoteur immobilier GA. De même, les collectivités s’y intéressent, à commencer par le Sicoval qui le met en place à travers son « Territoire d’EXpérimentation » ou encore Toulouse Métropole, qui envisage de mettre en place le réseau à l’échelle de l’agglomération dans le cadre de sa démarche Smart City. De quoi augurer une nouvelle révolution des transports de ce côté-ci de la Garonne. « Si tout fonctionne, nous transposerons à d’autres villes, évidemment », promet David Larcher.

DANS LA DÉPÊCHE INTERVIEW DE DAVID LARCHER

David, comment est née l’idée ?

Jusqu’en 2012, je travaillais chez Airbus et pour aller au travail j’avais le choix entre ma voiture et ma voiture ! Et je ne vous parle pas des bouchons. J’ai donc transposé l’idée du covoiturage longue distance sur des trajets quotidiens.

Comment cela fonctionne ?

Les conducteurs proposent leur trajet qui devient une ligne de covoiturage, à l’instar d’une ligne de bus. De leur côté, les passagers rentrent des informations identiques sur le parcours souhaité. Le site croise les données et leur fait des propositions couplant les offres de covoiturage à celles des transports en commun. Nous créons des lignes définies par les conducteurs et les utilisateurs vont pouvoir utiliser ces lignes comme des transports en commun. Elles vont être intégrées au réseau de transport de la ville et on peut combiner les moyens entre eux : covoiturage, métro, bus, vélo. (…)

Prochaine étape ?

Atteindre les 10 000 utilisateurs et étoffer encore notre maillage. Nous travaillons aussi beaucoup en direction des entreprises via un abonnement en créant pour eux un réseau de transport collaboratif.