entrepreneuriat
[ENTREPRENDRE] – Les 1ers pas dans l’entrepreneuriat de Luc Boisnard de Ouest Acro / Les Conseils d’expert de Romain Soubeyran, DG de l’INPI. (podcast)
Dans le prochain Business Club de France :
Samedi 7/4/18 à 7h – Dimanche 8/4/18 à 15h
⇒ Uniquement sur BFM Business Radio
⇒ PREMIÈRE PARTIE
TALK 1: PROPHESEE : une levée de 19M$ pour équiper la voiture autonome et conquérir les USA
TALK 2 : OCTOPUS ROBOTS a inventé le robot de décontamination de poulaillers industriels
⇒ DEUXIÈME PARTIE: CRÉER, REPRENDRE, DÉVELOPPER
- Les premiers pas dans l’entrepreneuriat de Luc Boisnard, 1er chef d’entreprise à avoir gravi l’Everest
- Les conseils d’expert de Romain Soubeyran, directeur général de l’INPI (2ème partie)
⇒ LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR DES ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet
⇒ LES PREMIERS PAS DANS L’ENTREPRENEURIAT de Luc Boisnard, fondateur de Ouest Acro
(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:
Passionné d’activités de pleine nature (canoë-kayak, escalade, alpinisme), Luc Boisnard fonde, à 22 ans, l’entreprise Ouest Acro, spécialisée dans les travaux d’accès difficiles sur cordes – une méthode d’intervention très faiblement émettrice de gaz à effet de serre. Les compagnons sont des alpinistes urbains et industriels. Il devient vite une référence en matière d’entreprise eco-friendly. Pour lui, l’entreprise a un véritable rôle sociétal à jouer. Elle doit devenir un modèle d’épanouissement et de développement personnel. Luc sait s’engager au service de nobles causes. Actif au sein d’associations sportives et de fondations artistiques et culturelles, il possède une face cachée tout comme l’Everest dont il a fait l’ascension. Dirigeant atypique, conférencier, auteur, poète, c’est aussi un explorateur social : il interagit en permanence avec les autres, en les incitant à aller au bout de leurs rêves.
⇒ LES CONSEILS D’EXPERT de Romain Soubeyran, directeur général de l’INPI
(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:
Dans cette 2ème partie de notre dossier sur les conseils d’expert en matière de protection intellectuelle et industrielle, Romain Soubeyran nous explique les étapes pratiques du dépôt de brevet.
Pour en savoir plus, consultez également la webapp de l’INPI
[ENTREPRENDRE] – Les premiers pas de F. Granotier de Lucibel / Les conseils de Thierry Garot de Meilleurtaux.com (podcast)
Dans le prochain Business Club de France :
Samedi 20/1/18 à 7h – Dimanche 21/1/18 à 15h
⇒ Uniquement sur BFM Business Radio
⇒ PREMIÈRE PARTIE
LE FOCUS DE LA SEMAINE : SALON DE LA LINGERIE: Tendances et chiffres clés
TALK 2 : Le robot multimédia de KEECKER obéit au doigt et à l’oeil
⇒ DEUXIÈME PARTIE: CRÉER, REPRENDRE, DÉVELOPPER
- Les premiers pas dans l’entrepreneuriat de Frédéric Granotier de LUCIBEL
- Les conseils de l’expert, avec Thierry Garot, Responsable de l’activité Financement Professionnel de Meilleurtaux.com (2ème partie)
⇒ LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR DES ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet
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LES PREMIERS PAS DE FRÉDÉRIC GRANOTIER, DE LUCIBEL
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« Je suis entré en septembre 1991 chez Ernst & Young comme auditeur financier. En parallèle, durant mes premières années chez E&Y, j’ai préparé un diplôme d’expertise comptable. Je suis resté en totalité 9 ans chez Ernst & Young, en France et aux États-Unis, à Kansas City. Cela m’a vraiment décomplexé vis à vis de l’entrepreneuriat.
« J’ai cofondé Poweo en 2002 et codirigé l’entreprise jusqu’en 2009. L’idée de Lucibel est née de mon expérience chez Poweo : je voulais passer de la production à la réduction de consommation d’énergie. Et l’éclairage est un levier puissant pour faire baisser la consommation d’électricité.
Lucibel, c’est la concrétisation d’un souhait : créer une entreprise qui se positionne dans le cercle vertueux de l’efficacité énergétique et de l’innovation. C’est dans cette optique que nous avons « cassé notre tirelire» pour créer l’entreprise, avant de faire appel à de l’investissement en capital.(Blog de Laurenthausermann.com)
LES CONSEILS D’EXPERTS DE THIERRY GAROT DE MEILLEURTAUX.COM
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Dans ce 2ème volet (première partie ici), nous abordons le financement de démarrage. Quelles sont les solutions? Comment faire si on n’a pas d’apport personnel?
Thierry Garot conseille déjà de préparer son dossier méticuleusement avant de le présenter à une banque pour aller chercher un financement. On peut se faire accompagner par la CCI ou par la Chambre des Métiers dans cette tâche. L’apport personnel rassure le banquier. Et quand on ne dispose pas de cet apport personnel, qui est le sésame pour obtenir un financement bancaire, on peut faire appel entre autres au « love money », ou bien se tourner vers Réseau Entreprendre ou Initiative France (qui octroient des prêts).
Le crowdfunding est aussi une solution pour la prévente de produits et pour tester un marcher, ou encore réunir la somme nécessaire pour fabriquer un prototype.
[ENTREPRENDRE] – Les 1ers pas dans l’entrepreneuriat de Sandra Legrand / Les conseils de Thierry Garot, de Meilleur Taux. C’était au Business Club (podcast)
Dans le prochain Business Club de France :
Samedi 13/1/18 à 7h – Dimanche 14/1/18 à 15h
⇒ Uniquement sur BFM Business Radio
⇒ PREMIÈRE PARTIE
TALK 1: X-TEND, la valise extensible et connectée révolutionne le monde du voyage
LE FOCUS DE LA SEMAINE : Heart Never Lies (HNL): les battements du coeur au service d’une meilleure expérience client
TALK 2 : SENDOBOX, pour envoyer des produits frais dans le monde entier
⇒ DEUXIÈME PARTIE: CRÉER, REPRENDRE, DÉVELOPPER
- Les premiers pas dans l’entrepreneuriat de Sandra Legrand
- Les conseils de l’expert, avec Thierry Garot, Responsable de l’activité financement professionnel de Meilleurtaux.com
⇒ LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR DES ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet
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ENTREPRENDRE
⇒ LES PREMIERS PAS de SANDRA LEGRAND, fondatrice de Kalidea, Yapuka.org, marraine de 100 000 Entrepreneurs, mentor d’entrepreneurs, membre des conseils d’administration de Surys, Hi-Media, Axa France.
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Si Sandra devait élaborer la recette de son succès, la liste des ingrédients commencerait par l’envie, la passion. « Créer et développer une entreprise demande en effet quelques sacrifices, des prises de décisions qui parfois nous pèsent. Cela impacte une large part de la vie : sans passion, c’est donc très difficile. » Deuxième ingrédient clé ?
Le pragmatisme. «Certains chefs d’entreprise foncent tête baissée, et se démènent tellement qu’au bout de deux ans, ils n’ont plus aucune énergie. Il faut savoir être pragmatique, déléguer. » Sandra Le Grand a en effet très vite su déléguer des responsabilités au sein de Canal CE, qui a connu une croissance rapide pas évidente à gérer. Elle avoue toutefois avoir besoin de garder le contrôle, en consultant ainsi plus de 250 mails par jour, dont une centaine liée à la vie de son entreprise.
Troisième ingrédient : le réseau. Non pas le réseau des biens-nés, mais celui que l’on se forge au fil des ans. Sandra avoue consacrer à ce réseau environ 20 % de son temps. « Savoir s’entourer est capital, confie la chef d’entreprise. Avoir le bon partenaire, le bon conseiller, le bon banquier permet d’aller plus vite. Il faut savoir se faire aider sur ses lacunes. Par exemple, j’étais davantage spécialisée en marketing et moins en gestion, et j’ai donc recruté très vite les personnes qui pouvaient compenser mes points faibles. » (Les Echos)
⇒ LES CONSEILS DE L’EXPERT: THIERRY GAROT, Responsable de l’activité financement professionnel de Meilleurtaux.com
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Thierry Garot nous éclaire sur les formes de financement des entreprises. Pourrait-on se passer d’une banque en cas de besoin de trésorerie?
Il existe effectivement des solutions aux retards de paiement: se financer soi-même avec ses propres factures. Plus précisément, explique T. Garrot, « J’ai besoin de 20 000 €, correspondant aux encours des clients qui n’ont pas payé. Je peux être mis en contact avec un partenaire financeur ». C’est le rôle intermédiaire de Meilleur Taux, 1er comparateur de solutions de financement. Le partenaire financeur finance l’encours avec un taux d’intérêt de 2,5% environ (versus 13% pour un découvert bancaire). « Ca permet d’avoir du cash tout de suite. On va ainsi améliorer la cotation de l’entreprise auprès de la Banque de France et aussi auprès de son banquier, on redevient bankable ». Le tout en 72h! Il n’y a pas de montant minimum.
[ENTREPRENDRE] – Quel statut juridique pour créer à plusieurs?
C’est l’une des premières questions qu’on se pose avant de créer une entreprise: quel statut choisir? L’AFE a publié une infographie démystifiant la création d’une société à plusieurs:
[ENTREPRENDRE] – Les premiers pas: Végétalement Provence / Les conseils de l’expert: Hubert Fabre, notaire. C’était au Business Club (podcast)
Dans le prochain Business Club de France :
Samedi 18/11/17 à 7h – Dimanche 19/11/17 à 15h
⇒ Uniquement sur BFM Business Radio
⇒ PREMIÈRE PARTIE
TALK 1: BERGAMOTTE: 600 commandes partent de ses ateliers chaque jour!
LE FOCUS DE LA SEMAINE avec Etienne Giros, président délégué du CIAN (Conseil Français des Investisseurs en Afrique)
TALK 2 : THG, la robinetterie de luxe à la française
⇒ DEUXIÈME PARTIE: CRÉER, REPRENDRE, DÉVELOPPER
- Les premiers dans l’entrepreneuriat de Jean-Marc Delabre et Vincent Faraco, fondateurs de Végétalement Provence
- Les conseils de l’expert sur les étapes de la création d’entreprise, avec Hubert Fabre, de l’Institut Notarial de l’entreprise et des sociétés
⇒ LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR DES ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet
C’est la semaine mondiale de l’entreprenariat! Dans le Business Club de France, on vous donne tous les conseils pour créer, reprendre, développer votre business.
⇒ LES PREMIERS PAS DE Jean-Marc Delabre et Vincent Faraco, de VÉGÉTALEMENT PROVENCE
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Cette entreprise est une belle histoire : deux cadres sup au chômage et désargentés car en fin de droits, qui créent la société de leur rêve dans un garage parisien. L’association de deux personnalités que tout sépare et qui vont apprendre à surmonter ensemble leurs particularités pour construire des belles valeurs et du bon sens. Sans doute aussi cette entreprise est une belle leçon de vie : ne pas croire aux fatalités car la phrase qui a précédé chacun de nos pas c’était « ce n’est pas possible ».
Jean-Marc : J’ai passé trente ans dans l’industrie des cosmétiques, chez Sebastian International, une marque américaine proposant des produits de niche, exclusivement à destination des salons de coiffure. J’ai commencé en tant que représentant, avant de devenir chef des ventes puis directeur des ventes et enfin directeur général. J’ai piloté le développement de la marque sur le marché français jusqu’à ce qu’elle devienne leader en dix ans. Elle a ensuite été rachetée par le groupe Wella, ce qui m’a permis de cumuler les fonctions de directeur général et membre du comité de direction de Wella France. J’ai quitté le groupe lorsqu’il a été cédé à Procter & Gamble, avant d’être chassé pour devenir directeur général d’un réseau de franchises de salons : Hair Club, une institution dans la profession en termes de réseaux de salon. Puis en 2005, j’ai rencontré Vincent.
Vincent : De mon côté, j’ai tout d’abord démarré ma carrière à l’étranger en officiant dans la diplomatie internationale au sein du Consulat général de France de San Francisco aux USA, avant de rejoindre le numéro 2 mondial de l’agroalimentaire, la société américaine Kraft Foods international, à l’époque une filiale du groupe Phillip Morris, N°1 mondial du tabac. J’ai commencé en tant que commercial avant de terminer compte-clef au siège parisien. Suite à cela, j’ai intégré le monde du luxe en tant que directeur commercial international d’une maison horlogère. Les conséquences des événements du 11 septembre m’ont contraint à réorienter ma carrière. J’ai ensuite décidé d’investir dans un laboratoire cosmétique spécialisé dans des créations à destination des professionnels de la beauté. Cela m’a permis de mieux appréhender cette industrie et de rencontrer mon futur associé Jean-Marc.
⇒ LES CONSEILS DE L’EXPERT, avec Hubert Fabre, notaire chez VXL notaires à Paris et membre de l’Institut notarial de l’entreprise et des sociétés
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LA REPRISE D’ENTREPRISE
Avant tout achat, il faut pouvoir être en mesure de déterminer ce que l’on veut ou va acheter. Pour cela, dans le cas du rachat projeté d’une société, au-delà de l’analyse stratégique du marché, du positionnement de la société et de ses perspectives d’avenir, il faut opérer un double audit :
1 – l’actif : ce qui doit conduire à rechercher une valeur pour les postes d’actif (un par un) pour laquelle il faudra s’appuyer sur des experts
- notaires pour les biens immobiliers,
- fournisseurs pour les marchandises et le stock,
- professionnels du chiffre pour les commandes comptabilisées,
2 – et au-delà de la simple recherche d’une valeur pour les postes d’actif, il faut aussi pouvoir appréhender la valeur du passif, vérifier l’exhaustivité de celui figurant dans les comptes sociaux, l’exactitude des provisions déjà comptabilisées pour risques et charges. Là encore, c’est le rôle des experts.
Par ailleurs, l’intervention d’un notaire assurera que la formalité d’enregistrement sera accomplie (cela fait partie des obligations légales des notaires de veiller à la validité et à l’opposabilité des actes qu’il reçoit); elle permet également aux parties de disposer d’une information complète, en particulier sur les incidences fiscales, familiales et patrimoniales de l’opération.
⇒ Sur le site de l’Institut notarial de l’Entreprise et des Sociétés, faites ce petit test pour avoir immédiatement un avis motivé sur vos chances de réussir une reprise d’entreprise.
Semaine mondiale de l’entrepreneuriat: la reprise est là!
La semaine mondiale de l’entreprenariat est célébrée depuis ce lundi 13 novembre. Ces sept jours sont consacrés à encourager l’esprit d’entreprise à travers 160 pays.
Hiscox publie la 9ème édition de son étude ADN de l’Entrepreneur 2017 qui dresse un bilan plutôt optimiste de l’entrepreneuriat.
A RETENIR:
- La reprise est là ! En France, 56% se disent optimistes pour l’année à venir, contre 41% l’an dernier.
- Les embauches au rendez-vous. 28% des entreprises françaises pensent recruter de nouvelles personnes cette année, soit 7% de plus qu’en 2016.
- Une confiance renouvelée dans la classe politique. Le changement d’opinion le plus marqué envers la politique a été observé en France, où 23% des participants s’accordent désormais à penser que les politiques publiques soutiennent les entrepreneurs (contre 14% il y a un an).
Quel type d’entrepreneur êtes-vous?
Hiscox vient de publier les résultats de la 9ème édition de l’étude ADN de l’Entrepreneur 2017 menée auprès de 4000 TPE et PME. Celle-ci dresse un bilan relativement optimiste de l’entrepreneuriat et montre un regain de croissance et d’optimisme dans les petites entreprises. Près de deux tiers des répondants ayant constaté une croissance de leurs revenus, la bonne santé des PME semble être avant tout portée par le dynamisme de la génération Millenials.
Voici les principaux enseignements de cette étude :
- La reprise est là ! Après quelques années compliquées, la reprise semble bel et bien confirmée en Europe, 62% des entreprises ont constaté une croissance de revenus en France. Par ailleurs, 71% des entrepreneurs interrogés déclarent une augmentation de nouveaux clients en 2017.
- Des Millenials optimistes et qui prospèrent : contrairement à leurs ainés, la moitié des moins de 30 ans et 46% des entrepreneurs âgés entre 30 et 39 ans déclarent se sentir mieux qu’il y a un an dans leur travail.
- Moins d’heures de travail mais moins de congés : chiffre assez surprenant, les dirigeants et managers de PME déclarent travailler légèrement moins que l’année dernière. Sur l’ensemble des marchés, la moyenne hebdomadaire est de moins de 41 heures contre plus de 42 en 2016. Paradoxalement, les personnes interrogées déclarent avoir pris moins de congés que l’année dernière (21,7 jours en 2017 vs 23,8 jours en 2016).
[CHRONIQUE] – LES PREMIERS PAS de 3D Ceram, spécialiste de l’impression céramique 3D / ENTREPRENDRE, JE ME LANCE: les conseils de Bruno Le Besnerais, du Conseil de l’Ordre des Experts Comptables. C’était au Business Club (podcast)
Au Business Club de France
Uniquement sur BFM Radio!
→ Diffusion : samedi 21 octobre 2017 à 7h et dimanche 22 octobre à 15h
TALK 1: SENDINBLUE veut devenir le leader du marketing digital des PME en France
LE FOCUS DE LA SEMAINE : EASYVERIF contrôle sur place la véracité des petites annonces… et part bientôt pour un tour de monde de reconstruction des villages sinistrés!
TALK 2: WANDERCRAFT a levé 15 millions € pour bientôt permettre aux handicapés de remarcher
[CHRONIQUE] – LES PREMIERS PAS de… 3D Ceram / ENTREPRENDRE, JE ME LANCE: les conseils de Bruno Le Besnerais, du Conseil de l’Ordre des Experts Comptables
TALK 4: LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR des ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet
⇒ LES PREMIERS PAS DE… 3D CERAM
Avec Richard Gaignon, cofondateur
(Ré)écouter et télécharger cette interview:

3D-Ceram possède un savoir-faire technologique unique d’impression 3D céramique, en Europe et à l’International. L’entreprise utilise de la technologie stéréolithographie (SLA), inventée en 1984 et plus ancienne technique d’impression 3D.
Cette technologie permet de réaliser des pièces par couches successives grâce à un laser qui polymérise une pâte pour partie en céramique. Cela permet de produire un modèle unique ou de petites séries.
Au début des années 2000, Christophe Chaput, cofondateur de 3D-Ceram quitte la recherche pour tenter l’aventure de l’entrepreneuriat. «Je pressentais que le numérique allait bouleverser les pratiques, simplifier les process et rendre possible l’impossible, comme usiner du sur-mesure.» Avec son associé, il se lance un défi : construire la première imprimante 3D céramique et créer, pour un chirurgien maxillo-facial de Limoges, des prothèses crâniennes imprimées en céramique à partir d’un scan du crâne de ses patients. Douze ans après sa première implantation, la biocéramique de 3D Ceram a fait passer le taux de rejet de ce genre d’implants de 20 à 0 %.
«Il y a vingt ans, on pensait que la démocratisation de process moins coûteux pourrait augmenter la part des céramiques dans l’industrie et viendrait en complément du plastique ou du métal. Aujourd’hui, on constate que les technos développées à Limoges sont aussi créatrices de marchés sur lesquels la céramique constitue le produit le plus performant», résume Christophe Chaput.
⇒ ENTREPRENDRE, JE ME LANCE
LES CONSEILS DE BRUNO LE BESNERAIS, Président du Comité création et entreprises innovantes du Conseil supérieur de l’ordre des experts-comptables
(Ré)écouter et télécharger cette interview:
Le choix d’un expert-comptable au moment de la création d’entreprise est une étape importante.
- Comment choisir son expert-comptable ? Que se passe-t-il lors du premier rendez-vous ?
- Qu’apporte un expert comptable à un entrepreneur en phase de création ?
- Quels sont les domaines d’intervention d’un expert-comptable ?
- Combien coûte un expert-comptable ?
- Comment le choisir ?
Un expert-comptable : pour quoi faire ?
Un chef d’entreprise peut tenir lui-même sa comptabilité, ou embaucher un comptable. Il peut aussi choisir d’externaliser cette mission, et bien d’autres, à un expert-comptable.
Un expert-comptable est un généraliste de votre entreprise, véritable simplificateur de complexité administrative.
Il est le seul professionnel à pouvoir :
- tenir, surveiller et arrêter votre comptabilité ;
- la réviser et l’apprécier ;
- attester de sa régularité et de sa sincérité.
La comptabilité n’est pas son seul domaine d’intervention, il peut également vous accompagner sur les sujets suivants :
- aide au financement ;
- évaluation d’entreprises ;
- mise en place d’outils de gestion, secrétariat juridique ;
- établissement des bulletins de paie ;
- missions légales auprès des comités d’entreprise ;
- conseil à l’export ;
- établissement des déclarations fiscales et assistance en cas de contrôle fiscal ;
- réorganisation administrative (informatique, gestion du personnel, recrutement)…
L’expert-comptable intervient ainsi en appui à chaque étape de la vie de votre entreprise et dans tous les secteurs de l’économie : entreprises, associations, secteur public, secteur agricole, particuliers…
Plus d’infos sur le site du Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts-Comptables
Vive la 3ème révolution industrielle! Emission spéciale avec Erik Orsenna, Grégoire Sentilhes, Philippe Vasseur, Pierre Pelouzet. C’était au Business Club (podcast)
Au Business Club de France
Uniquement sur BFM Radio!
→ Diffusion : samedi 25/2/2017 à 7h | dimanche 26/2/2017 à 14h
VIVE LA 3ÈME RÉVOLUTION INDUSTRIELLE!
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NOS INVITÉS:
- GRÉGOIRE SENTILHES, président de Nextstage
- ERIK ORSENNA, écrivain, économiste, conseiller d’état honoraire, entrepreneur
- PHILIPPE VASSEUR, Commissaire spécial à la revitalisation et à la réindustrialisation des Hauts de France.
- PIERRE PELOUZET, Médiateur des Entreprises
Ecouter, réécouter et télécharger cette émission:
La 3ème révolution industrielle est en marche! Définie par l’économiste américain Jeremy Rifkin, elle va bouleverser l’économie, le travail, la consommation, la communication. Grégoire Sentilhes analyse cette révolution dans son dernier ouvrage, préfacé par Erik Orsenna. Tous deux présents sur ce plateau exceptionnel, ils apportent leur vision résolument optimiste, aux côtés de Philippe Vasseur, Commissaire spécial à la revitalisation et à la réindustrialisation des Hauts de France, première région à avoir lancé la 3ème révolution industrielle selon les principes de J. Rifkin. Pierre Pelouzet, médiateur des entreprises, insiste sur la notion de confiance dans le milieu des affaires.
⇒ VIVE LA 3ÈME RÉVOLUTION INDUSTRIELLE, « Tous entrepreneurs de nos destins », par GRÉGOIRE SENTILHES – préfacé par ERIK ORSENNA
Editions: NextStage / Sortie: 12 janvier 2017
« Soyez l’entrepreneur de votre vie. Le XXIe siècle y est favorable comme jamais…
Les nouveaux géants que sont Apple, Google, Facebook, Amazon, Microsoft ne sont que la part émergée de l’iceberg. Hier inconnues, ces cinq sociétés-là dominent le monde. Mais le mouvement est général. C’est SAP en Allemagne, Alibaba, WeChat, Baidu en Chine… La 3e révolution industrielle est en marche : c’est une révolution de la connaissance.
Les avancées technologiques quelle génère ouvrent des portes à toutes les innovations, à toutes les transformations, de toute importance et en tous domaines. De cette dynamique, l’entrepreneur est le moteur, le coeur. L’arbre qui fait la forêt. La force vitale qui se nourrit du sol, s’ancre dans les territoires et mobilise toutes les énergies pour monter vers la lumière.
Et l’entrepreneur, ne le cherchez pas : c’est vous !

QU’EST-CE-QUE LA 3ÈME RÉVOLUTION INDUSTRIELLE selon G. Sentilhes? Une révolution industrielle se produit lorsqu’il y a l’émergence d’un nouveau moyen de communication et d’une nouvelle source de production d’énergie, qui débouche sur une nouvelle organisation de la société.
- 1ère révolution industrielle : de l’invention de l’imprimerie jusqu’à machine à vapeur (jusqu’en 1850 – durée 400 ans)
- 2ème révolution industrielle : émergence des média de masse + pétrole + électricité = industrialisation des biens de consommation puis des services avec l’informatique
- A partir des années 1995, émergence de l’internet: zéro utilisateur en 1995 sur Internet, puis 1 milliard en 2010, puis 6 milliards en 2015 et 40 milliards d’objets connectés en 2020. Et en même temps l’énergie change de nature, c’est de moins en moins un produit (avec l’évolution des cours du pétrole) et de plus en plus un service: c’est qqch qu’on stocke, qu’on partage et qu’on peut produire soi même, donc qui devient totalement décentralisé.
Quand on combine ces évolutions ça donne une nouvelle chaîne de valeur ajoutée.
Le saviez-vous? « Entrepreneur » est un mot français qui date de 1422.
LES 4 GRANDES TENDANCES DE FOND
- L’économie drivée par la valeur de nos émotions
Elle est nourrie par la qualité de l’expérience client: avec Apple, L’Oréal, Chanel, Ferrari, par exemple, l’émotion est un catalyseur clé de nos décisions. Pourquoi nos émotions sont-elles plus importantes maintenant qu’avant? Dans les sociétés occidentales, nous n’avons jamais eu autant de temps libre. Egalement: nous n’avons jamais eu autant accès aux informations. A terme, c’est la fin d’un monde où on produisait des biens en s’appuyant presque exclusivement sur l’exploitation des ressources naturelles. Le temps libre et Internet créent le marché de l’économie de la connaissance et mettent au centre la culture, des loisirs, la valeur de nos émotions et la qualité de nos expériences.
- L’économie du partage et à la demande
Joseph Proudhon, théoricien du socialisme libertaire, a dit en 1840 « la propriété c’est le vol ». De plus en plus aujourd’hui il s’agit de mettre à disposition du client une solution ou un service incorporant ou non un bien, pour une durée déterminée ou indéterminée, au travers d’une plateforme s’appuyant sur les technologies de l’information.
D’où l’importance d’avoir à sa disposition des communautés d’utilisateurs potentiels. Apple envisage ainsi lui-même de devenir opérateur télécom. Il faut faciliter la manière dont le client s’empare de l’offre, rapidement et à un coût faible.
- L’économie industrielle
Les industriels du XXIème siècle qui réussissent ne sont plus ceux qui se contentent de fabriquer des produits, mais ceux qui incorporent de l’intelligence en amont, par exemple avec les robots ou l’impression 3D, et en aval avec l’internet des objets. Non seulement la conception et la fabrication de la machine deviennent intelligentes, mais la machine elle-même le devient et se substitue à l’homme pour les tâches répétitives. En aval, l’internet des objets permet aux industriels de capitaliser du savoir à partir de la courbe d’expérience et d’utilisation de leur produit, et d’offrir ainsi un service à valeur ajoutée. Il y aura en 2020 quarante milliards d’objets connectés – et sans doute 10 fois plus en 2030!
- L’économie positive
Compte tenu des évolutions économiques et démographiques, le développement de nos activités abîme la planète. Il faut diminuer les émission de CO2. C’est dans le « consommer moins » que se situe une grande partie de notre croissance économique. Celle-ci est de moins en moins fondée sur l’exploitation des ressources naturelles, et de plus en plus sur l’économie de la connaissance. Exemple d’entreprise: Greenflex (optimisation de la performance environnementale des entreprises). L’entreprise a fait faire 60 millions d’économies par an à la SNCF sur ses factures énergétiques (les conducteurs avaient tendance à conduire leur motrice de façon « émotionnelle », comme un ado conduirait une moto. On leur a appris à conduire moins à l’adrénaline). Greenflex réalise près de 200 millions de CA et est rentable depuis sa création.
Pour faire émerger les « GAFA » françaises (plateformes), il faut:
- investir l’épargne dans l’économie réelle (on a une épargne considérable)
- il faut penser grand : c’est une question d’éducation
- il faut un arbitrage entre la logique du long terme et la fiscalité. Elle est assise sur le travail et détruit la logique du capital qui a du sens lorsqu’il est investi à long terme.
LES INGRÉDIENTS DE L’ENTREPRENEURIAT
- La bonne intuition – « La seule bonne idée relève souvent du mythe. La plupart des entrepreneurs se contentent d’adapter par petites avancées technologiques ou organisationnelles et d’intégrer des solutions pour faire émerger des process innovants. Voilà ce qui permet de bâtir des univers qui créent durablement de la valeur »
- L’énergie – L’énergie de trouver des financements, de recruter, de fédérer les équipes, de transformer la vision en produit, service, de convaincre les clients et les distributeurs.
- L’équipe – Le système éducatif français est peu conçu aujourd’hui pour cultiver la valeur du travail en équipe et le respect du travail de l’autre. A une logique de déploiement de l’énergie entrepreneuriale, on préfère toujours celle de la compétition individuelle. Il s’agit de battre l’autre.
- L’obstination – Tous les systèmes vivants connaissent le tâtonnement, l’échec avant la réussite. Et c’est normal car l’échec fait partie intégrante de la vie. C’est peut-être seulement au bout de deux ou trois boutures que la graine prend. Parmi les centaines d’investissements que nous avons faits, nous avons vu des entrepreneurs végéter un an, deux ans, échouer, pour démarrer enfin vraiment.
- La valeur de l’échec – Une des vraies lacunes du système français est l’absence de droit à l’erreur. Aux Etats-Unis, un entrepreneur est riche de ses expériences et de ses cicatrices. Un homme qui vient voir un investisseurs sans montrer de cicatrices liées à des échecs apparaît comme un débutant ou un menteur.
ATTENTION À NE PAS JURER QUE PAR LES STARTUPS
- Parce que la France n’est pas une Californie qui s’ignore. On n’a pas les universités californiennes qui attirent les meilleurs étudiants et entrepreneurs du monde entier. Mais aussi: on n’a pas autant de venture capitals, dont les moyens sur la Silicon Valley dépassent souvent le milliard de dollars (aucun fonds de capital-risque en Europe n’atteint cette taille).
- Parce qu’on manque de bon sens en concentrant nos efforts sur les startups alors que les PME ne demandent qu’à grandir (exemple de l’Allemagne et de son Mittelstand). Pour cela, il faut les aider à innover, à se développer à l’international et à acquérir leurs concurrents.
Notre pays a commis une erreur stratégique en ne croyant pas assez aux ETI. La France souffre parce qu’elle a de très grands groupes mais qu’en dessous le vide est béant. Nous n’avons que 4600 ETI, contre 8500 en Italie, 10 000 en Grande-Bretagne et 12500 en Allemagne. Une PME qui devient une ETI crée en moyenne 250 emplois supplémentaires.
PARCOURS DE GRÉGOIRE SENTILHES
Grégoire Sentilhes est un serial entrepreneur-investisseur de long terme dans les ETI de demain. Il est le co-fondateur du G20 des Entrepreneurs et de Citizen Entrepreneurs. Il a été l’un des pionniers de l’internet : co fondateur et président de Screaming media à New York. Il a commencé aux Etats-Unis et est revenu en France suite au 11 septembre 2001.
NEXTSTAGE
- Société de capital investissement
- Spécialiste de l’accompagnement à long terme des entreprises de taille moyenne
- Valorisation : 143 millions €
- 45,6 millions investis à travers un portefeuille de 8 sociétés
- entré en bourse le 20 décembre 2016
- Montant de la levée de fonds: 27,2 millions €
- Secteurs d’investissement privilégiés:
- Economie du partage
- Internet industriel
- Economie positive
⇒ ERIK ORSENNA, écrivain, économiste, conseiller d’état honoraire, entrepreneur

« Un beau jour, Jacques Attali, mon grand frère, m’a proposé de rejoindre une petite entreprise qui avait pour objet de lancer en France le premier livre électronique. Formidable aventure de Cytale, soldée par une faillite. Mais le virus de l’entrepreneuriat était entré en moi. Il n’en est plus sorti. Depuis, j’écris chaque matin trois heures, mais beaucoup du reste de mes journées est occupé par des entreprises où j’interviens comme conseil ou comme (minuscule) actionnaire ».
« Oui, nous vivons une époque de bouleversements technologiques profonds. Mais ils ouvrent des portes, comme jamais, à toutes les initiatives. Regardez le marché de l’énergie. Aucun, il y a encore dix ans, n’était plus verrouillé: monopoles, centrales énormes, charbon, gaz ou nucléaire obligent… »
« Le numérique a tout bouleversé, la miniaturisation réduit les contraintes chaque jour davantage. L’expérience que nous menons chez Greenflex (pour résumer: efficience énergétique et environnementale) me réjouit tous les jours. Elle apporte la preuve qu’on peut être utile (à la planète) et profitable. Quelque chose me dit d’ailleurs, incorrigible optimiste, que bientôt seules les entreprises utiles, vraiment utiles, seront profitables ».
Soyons entrepreneurs de nous-mêmes. Et permettons au maximum de s’épanouir dans ce déploiement.
Aimons les entrepreneurs plutôt que de les désespérer !
On connaît l’écrivain académicien. On sait moins qu’Erik Orsenna, docteur en économie, fut professeur spécialiste des matières premières pendant onze ans et conseiller culturel à l’Elysée sous François Mitterrand. L’entreprise est un nouveau terrain d’évidente curiosité pour cette personnalité multiple et ce travailleur acharné.
L’Expansion. Depuis quand remonte votre intérêt pour les entreprises ?
Erik Orsenna. « Depuis toujours. Les questions de l’emploi et de l’équipe m’ont toujours frappé. Sans l’entreprise, il n’y a pas d’emploi. Et puis, j’avais une nostalgie, comme un regret vis-à-vis d’elle et je voulais à mon tour participer à une équipe au service d’un projet. J’ai pris ma retraite anticipée du Conseil d’Etat il y a cinq ans, et après une vie occupée par le service public, c’était le moment d’entrer dans ce monde-là. J’ai eu une première expérience avec une société de livres électroniques montée avec Jacques Attali. Je suis aujourd’hui présent dans l’univers des entreprises à divers titres, administrateur de Carbios [valorisation des déchets plastiques], membre du conseil de surveillance de Greenflex [services en développement durable], associé et conseiller de l’agence Les Rois Mages [conseil en communication].
Quel rôle doivent jouer les TPE/PME dans le tissu économique et social ?
*Il faut rompre avec ce que René Ricol appelle « l’univers hostile », dont les entrepreneurs souffrent et qui les laisse à bout de souffle. Il faut arrêter de les désespérer et leur dire que nous les aimons ! Avant de vouloir faire une fortune éventuelle, voire hypothétique, c’est eux qui créent le gros des bataillons de l’emploi. Ils ont aussi besoin de continuité : c’est insensé de voir que dans un monde si instable, l’Etat est le plus grand producteur d’instabilité réglementaire, fiscale…
Que manque-t-il aux entreprises françaises pour s’épanouir ?
Ce qui me frappe, c’est que beaucoup de Français ont envie d’aimer l’entreprise. Si beaucoup de jeunes veulent créer la leur plutôt que d’en intégrer une, c’est souvent par peur d’être confrontés à l’incertitude de l’emploi, à l’idée qu’ils seront pressurisés, baladés de stages en CDD avant d’être jetés. La première chose qui manque, c’est donc l’accueil. Une entreprise doit montrer qu’on peut y être heureux. Deuxième point à résoudre, faire grandir les entreprises face aux questions de transmission, de fiscalité, de financement, pour générer une nouvelle vague d’ETI qui façonnera l’imaginaire et l’optimisme français. (NDLR: ça rejoint le propos de G. Sentilhes) Troisième élément, les grandes entreprises captent la croissance mondiale, mais n’investissent pas suffisamment en France. Les PME ne doivent pas être des intérimaires à moindre coût écrasés par les puissantes, mais des partenaires de croissance.
BIOGRAPHIE d’ERIK ORSENNA
Né à Paris, le 22 mars 1947 (de son vrai nom Érik Arnoult), d’une famille où l’on trouve des banquiers saumurois, des paysans luxembourgeois et une papetière cubaine. Après des études de philosophie et de sciences politiques, il choisit l’économie. De retour d’Angleterre (London School of Economics), il publie son premier roman en même temps qu’il devient docteur d’État. Raymond Barre préside son jury. Orsenna est un pseudonyme, le nom de la vieille ville du Rivage des Syrtes, de Julien Gracq.
Suivent onze années de recherche et d’enseignement dans le domaine de la finance internationale et de l’économie du développement (Université de Paris I, École normale supérieure).
En 1981, Jean-Pierre Cot, ministre de la Coopération, l’appelle à son cabinet. Il s’y occupera des matières premières et des négociations multilatérales. Deux ans plus tard, il rejoint l’Élysée en tant que conseiller culturel de François Mitterrand (et rédacteur des ébauches de ses discours subalternes). Dans les années 1990, auprès de Roland Dumas, ministre des Affaires étrangères, il traitera de la démocratisation en Afrique et des relations entre l’Europe du Sud et le Maghreb.
Entre-temps, il a quitté l’Université pour entrer, en décembre 1985, au Conseil d’État. Aujourd’hui conseiller d’État honoraire, il est revenu à des activités d’économiste et d’entrepreneur.
Parallèlement, il écrit notamment des romans, dont La Vie comme à Lausanne, prix Roger Nimier 1978, L’Exposition coloniale, prix Goncourt 1988, Madame Bâ (2003). Ses contes, dont La grammaire est une chanson douce (2001), traitent de la langue française. D’autres livres abordent des sujets plus scientifiques (Portrait du Gulf Stream, 2004) ou économiques (Voyage aux pays du coton, 2006 ; L’Avenir de l’eau, 2008 ; Sur la route du papier, 2012). Il a longtemps présidé le Centre de la mer (Corderie royale, à Rochefort). Depuis mars 2016, il est ambassadeur de l’Institut Pasteur. Élu à l’Académie française, le 28 mai 1998, au fauteuil de Jacques-Yves Cousteau (17e fauteuil).
⇒ LA 3ÈME RÉVOLUTION INDUSTRIELLE SELON JEREMY RIFKIN
L’expression Troisième Révolution industrielle, popularisée par Jeremy Rifkin depuis 2006, désigne une nouvelle révolution industrielle et économique qui se distinguerait des secteurs d’activité classiques de la production et aurait démarré à la fin du xxe siècle avec le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication.
LES 5 PILIERS (source: Transition Energétique.org)
Le premier pilier est le passage aux énergies renouvelables. Mais comment collecter ces énergies ? La logique a d’abord été de créer des parcs solaires géants dans les régions ensoleillées et des fermes éoliennes là ou le vent souffle constamment. Si cette démarche est nécessaire, elle ne suffit pas à couvrir nos besoins. Contrairement au charbon ou au pétrole, les énergies renouvelables se trouvent partout et à l’infini. Pourquoi alors mettre en place un système de collecte centralisé ?
C’est le pilier numéro deux : il faut transformer chaque bâtiment en micro-centrale électrique. Chaque maison, chaque immeuble doit collecter, sur site, le soleil sur son toit, le vent sur ses murs, transformer ses ordures en biomasse, exploiter la chaleur géothermique sous ses fondations.
Le troisième pilier est le plus complexe à maîtriser, il s’agit du stockage de l’énergie. La technologie de l’hydrogène est, à ce jour, la plus prometteuse. Il faut ensuite trouver le moyen de distribuer l’ensemble de l’énergie produite par ces millions de bâtiments.
Le quatrième pilier est fondamentalement coopératif. Il s’appuie sur la transformation du réseau électrique en un Internet de l’énergie où chacun pourra vendre et acheter son électricité.
Enfin, le dernier pilier concerne le transport, avec le déploiement de véhicules propres, électriques ou à hydrogène, branchables sur le réseau. Ces cinq piliers doivent être mis en place simultanément, sinon leurs fondations ne tiendront pas.
⇒ DANS LES HAUTS DE FRANCE: rev3 – avec PHILIPPE VASSEUR

Le 25 octobre 2013, à l’occasion du World Forum Lille, la Chambre de commerce et d’industrie de région Nord de France et le Conseil régional Nord-Pas de Calais ont présenté officiellement leur projet stratégique de Troisième révolution industrielle en Nord-Pas de Calais, élaboré en collaboration avec Jeremy Rifkin. Le projet a été impulsé par Philippe Vasseur.
DANS LES ÉCHOS – novembre 2016
La troisième révolution industrielle, sobre et technologique, dans les Hauts-de-France
Développement durable, transition énergétique, internet des objets, imprimantes 3D… La région Hauts-de-France a fait le pari de la troisième révolution industrielle il y a trois ans. Le temps est venu des premiers dividendes.
Xavier Bertrand était en Chine du 19 au 22 octobre, accompagné de l’économiste Jeremy Rifkin à qui la région Nord avait confié une mission il y a deux ans. L’objectif de ce voyage en Chine du président de la région Hauts-de-France est de présenter l’action concrète issue de ce rapport : la politique structurante de la troisième révolution industrielle adoptée pour la première fois au monde à l’échelle d’une région, comme nouveau levier de développement. Et si possible ramener plusieurs investisseurs chinois dans ses filets. Le projet, adopté sous l’impulsion de Philippe Vasseur, alors président de la CCI de région, et Daniel Percheron, alors président PS de la région, est désormais devenu une réalité, pleinement endossée par la nouvelle majorité et élargie aux Hauts-de-France. « On n’est plus dans l’idée, on est dans la réalité », se réjouit Xavier Bertrand.
Economie circulaire : les entreprises entrent dans la ronde
Après une mise en route lente autour d’un concept parfois complexe à vulgariser, dont le mariage d’Internet et des énergies renouvelables, la dynamique s’accélère incontestablement. Rebaptisée Rev3, la démarche a généré plus de 700 initiatives extrêmement diverses. Certaines sont structurantes comme le programme Méthania qui vise à multiplier les unités de biométhanisation pour faire de la région le leader européen en matière de biométhane injecté, ou encore le pôle de chimie verte et des matériaux agrosourcés pour nourrir l’éco-conception et construire l’après-pétrole. La construction passive est aussi un enjeu majeur dans une région de 6 millions d’habitants dont deux tiers des logements datent d’avant 1975. Les Hauts-de-France revendiquent déjà une position de leader sur ce thème, au même niveau que l’Île-de-France. C’est encore le programme So Mel, so connected qui vise à faire de la métropole lilloise un territoire d’expérimentation grandeur nature des réseaux électriques intelligents, bardés de capteurs capables notamment de gérer en douceur les intermittences des énergies renouvelables.
Laboratoire de l’économie circulaire
Rev3, ce sont aussi des centaines d’initiatives à l’échelle d’entreprises, de collectivités, d’associations et d’universités, dont la densité commence à donner une véritable impression d’ensemble. On y trouve aussi bien des fabricants d’imprimante 3D, capables de produire à coût très bas des prothèses, comme Dagoma à Roubaix , ou des montures de lunettes, comme Aoyama Optical à Villeneuve d’Ascq. L’économie circulaire y a aussi toute sa part comme l’implantation de Hainaut Plast Industry à Cambrai : l’industriel y recyclera les couches de polymères dans une unité unique en Europe. Les granules produits finiront en tuyaux d’arrosage, en dalles ou en moquette. Dans un autre univers, le fabricant de billards haut de gamme Toulet, à Bondues , se lance dans la création d’un billard en bois entièrement recyclé.
L’avenir de l’aluminium se lit dans le marc de café
Derrière l’impulsion de départ donnée par la Région et la CCI Nord de France, les entreprises s’approprient désormais la démarche, sans même parfois se revendiquer de Rev3. « Dans le Nord, vous avez plein d’entrepreneurs qui sont des taiseux, qui ne se font pas mousser mais qui font le boulot en cherchant des solutions durables », analyse Emmanuel Druon, dirigeant du fabricant d’enveloppes Pocheco, à Forest-sur-Marque . En vingt ans, ce militant de « l’écolonomie » a transformé son entreprise de 125 salariés en véritable laboratoire de la production sobre et durable, ses pratiques lui ont permis d’économiser 15 millions d’euros, et fait d’ailleurs l’objet d’un passage remarqué dans le film Demain. Pour lui la région peut devenir, sur ses propres forces, une « vallée de l’écolonomie ».
Elle peut d’ailleurs compter aussi sur des outils financiers spécifiques mis en oeuvre pour accompagner toute la démarche. Parmi eux, un livret d’épargne populaire dédié à la troisième révolution industrielle (ce qui rejoint le propos de G. Sentilhes – et Erik Orsenna, voir plus bas – sur la nécessité d’utiliser l’épargne pour financer les entreprises), et qui a déjà collecté 15 millions d’euros en dix-huit mois, mais aussi un fonds d’investissement unique en France, doté de 40 millions , qui a vocation à prendre des participations dans des entreprises engagées dans la Rev3. De quoi alimenter une boucle vertueuse.
DANS LE JOURNAL DES ENTREPRISES – juin 2016
Hauts-de-France. La région attire les grandes entreprises et les ETI
Les Hauts-de-France ont la particularité d’être la région de province dans laquelle les emplois dépendent le plus de grandes entreprises : 330.000 ETP (soit 31 %) sont concernés. Une tendance particulièrement accrue dans le département du Nord, où 35 % des salariés travaillent pour le compte d’une grande entreprise.(…)
2e région pour la présence des ETI
Dans la région Hauts-de-France, les ETI emploient 25 % des salariés en ETP : selon l’Insee, c’est deux points de plus qu’à l’échelle nationale. La région se classe ainsi 2e, derrière Pays de la Loire, pour la part de salariés au sein des ETI. Sur les 5.200 ETI françaises, 1.900 sont ainsi implantées dans la région. Et on les retrouve particulièrement dans les trois départements picards, où les ETI emploient tout de même 27 % des salariés. Six emplois sur dix dépendant d’une ETI sont concentrés dans deux secteurs : l’industrie manufacturière (40 %) et le commerce (20 %). L’industrie manufacturière est plus présente de trois points qu’en France de province. Enfin, les ETI internationales sont davantage représentées dans la région qu’ailleurs en France : 31 % d’entre elles sont à capitaux étrangers, soit cinq points de plus qu’au niveau national.
PARCOURS DE PHILIPPE VASSEUR
Il fut notamment rédacteur en chef des « Echos » sept ans après y être entré comme stagiaire, son diplôme de l’ESJ de Lille en poche. Il est aussi l’inventeur des pages saumon du « Figaro ». Après vingt ans de presse et une interview marquante de Giscard pour TF1, il entre en politique. Il sera élu à cinq reprises ( « jamais battu à aucune élection « , souligne-t-il, non sans une pointe de fierté), quatre fois député du Pas-de-Calais et une fois maire de Saint-Pol-sur-Ternoise, puis ministre (de l’agriculture de J. Chirac), avant de quitter la scène politique en 2000.
CHIFFRES CLÉS HAUTS DE FRANCE
Démographie
- 6 006 853 habitants (données 2015 – soit 10 000 habitants de plus qu’en 2014 selon l’Insee, grâce à l’augmentation de l’espérance de vie)
- environ 10 % de la population nationale
- 3ème région la plus peuplée de France
- 1ère région pour la jeunesse de sa population (France métropolitaine)
Économie
- PIB régional : 153 milliards d’euros (4ème PIB régional)
- 7,3 % du PIB de la France
- 3ème région pour les investissements internationaux
- 4ème région exportatrice
- Fort entrepreneuriat familial : Auchan (Famille Mulliez), Roquette (Famille Roquette), Bonduelle (Famille Bonduelle), Lyreco (Famille Gaspard), Lesaffre (Famille Lesaffre), Paul (Famille Holder)
⇒ PIERRE PELOUZET

Dans la Tribune: « La confiance reste le chaînon manquant de la reprise. Tant que les chefs d’entreprises n’auront pas véritablement foi en l’avenir, ils préfèreront conserver une attitude attentiste, en retardant leurs investissements et les embauches« , explique Pierre Pelouzet, le médiateur national des entreprises.
Loin des débats en cours, Pierre Pelouzet insiste sur le rôle de la médiation. « La vocation de ce dispositif est justement de restaurer ce climat de confiance entre tous les acteurs de l’économie, publics et privés« , poursuit Pierre Pelouzet en vantant l’utilité de la charte des Relations fournisseurs responsables et du label Relations fournisseurs responsables.
La peur du gendarme, symbolisé par le durcissement des sanctions contre les retards de paiement, est-il efficace ? « La loi ne peut pas tout régler. Il faut remettre de l’humain dans les relations inter-entreprises si l’on veut aboutir à des résultats. Les résultats de la médiation témoignent des avantages du dialogue. Après une séance de ‘purge’ au cours de laquelle les parties soldent parfois avec violence leurs différends, les échanges sont très constructifs. La nécessité d’organiser une nouvelle médiation est rarissime« , observe-t-il. De fait, pour la première fois depuis 2008 et l’entrée en vigueur d’une réglementation des délais de paiement par la Loi de modernisation de l’économie, les retards de paiement reculent. Actuellement, ils ne s’élèvent plus « qu’à » 12,7 jours contre 13, 7 jours au quatrième trimestre, ce qui situe la France au niveau de la moyenne européenne. « C’est encourageant. Je rappelle qu’un jour de retard dans le paiement d’une facture représente un trou d’un milliard pour la trésorerie des entreprises« , précise Pierre Pelouzet. Pour mémoire, les retards de paiement expliqueraient 25% des sinistres d’entreprises, soit 15.000 défaillances chaque année.
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