états-unis
X-TEND, la 1ère valise extensible. C’est dans le Business Club (podcast)
Au Business Club de France
Uniquement sur BFM Radio
→ Diffusion : samedi 17/6/2017 à 7h | dimanche 18/6/2017 à 14h
TALK 1: ARELIS conquiert l’univers : Cap Vert, Indonésie, Côte d’Ivoire, Maroc, Russie, Israël et maintenant la planète Mars!
TALK 2: MOONCARD, la carte de paiement qui digitalise la comptabilité
TALK 3 : X-TEND : le serial inventeur Jérôme Tricault a encore frappé!
TALK 4: Le rendez-vous du Médiateur des Entreprises, avec Pierre Pelouzet
TALK 3 : X-TEND, avec Jérôme Tricault, président
SA NOUVELLE ENTREPRISE : X-TEND
Siège social: Langoiran (33)
C’est le même principe que le Magic Bed. « Quand y’a une contrainte dans la vie j’essaie de trouver une solution »
Ca répond à la question: est-ce que je prends seulement une valise cabine ou bien est-ce que j’enregistre un bagage (surcoût souvent + temps d’attente à l’aéroport pour l’enregister et le récuperer). Inconvénient de la valise cabine: chemises froisées, chaussures écrasées, on est obligé de se limiter.
- On appuie sur un bouton et la valise prend 40% de plus de contenance. A l’aller on l’enregistre en bagage cabine. A l’inverse, au retour, quand on veut rapporter des souvenirs, on l’agrandit et elle passe en soute.
- Il y a une prise USB avec batterie qui permet de recharger laptop ou téléphone 10 fois
- Les roues tout terrain ne font pas de bruit
- Poids: 3,8 kg
X-Tend a eu le prix de la valise 2017 au salon du bagage à Las Vegas. « J’arrive en petit trublion face à Samsonite et Delsey, avec une valise disruptive ».
Augustin Paluel-Marmont intervient dans le projet en tant que conseiller
Le 1er prototype a été réalisé en août 2016
FINANCEMENT
200 000 € ont été dépensés pour concevoir le prototype.
FINANCEMENT PARTICIPATIF sur Kickstarter lancé le 17 mai – 3 jours plus tard ils étaient déjà à la moitié de l’objectif. Aujourd’hui: 55 000€, objectif de 50 000€ dépassé, l’opération s’arrête le 14 juin
La production industrielle commence cet été. La partie électronique est faite en France, le design à San Francisco, la fabrication en Chine.
Une levée de fonds est à venir (environ 1M€)
LE PARCOURS DE JÉRÔME TRICAULT
« Ce qui m’intéresse, c’est entreprendre et créer »
Serial entrepreneur : il a créé 5 entreprises. Il est aussi fondateur de Parfum des Oliviers en 2006 et d’Audirep, société d’études marketing, en 1996, vendue pour créer Parfum des Oliviers. Audirep avait alors 37 collaborateurs et faisait 5 millions de CA.
Jerôme Tricault le reconnaît : « je suis entreprenant, je fonce, je n’ai pas peur du risque ». 15 années passées dans le marketing et les enquêtes de marché, lui ont appris qu’il y avait un moment adéquat pour lancer un produit. « A force d’accompagner les directeurs marketing dans la création d’un produit puis dans la décision du lancement au bon moment, j’ai eu envie de sortir de cet exercice intellectuel pour aller vers le produit »
Jérôme Tricault a vécu aux Etats-Unis et vient de revenir en France pour créer X-Tend.
Son rêve actuel: prendre plus de temps avec sa famille.
ENTREPRENDRE AUX ETATS-UNIS
Inventeur du Magicbed, un lit pour bébé qui se plie et se déplie en un clin d’œil, Jérôme Tricault est le premier surpris lorsqu’il apprend que les Etats-Unis lui délivrent un visa 01, réservé aux «talents exceptionnels». Prudents tout de même, Jérôme, son associé, Emmanuel Sordoillet, et leurs épouses, vont à San Francisco repérer les lieux. Coup de foudre : deux mois plus tard, les familles au complet – soit sept enfants en tout – arrivent à Sausalito. «Ils n’étaient pas chauds au départ, mais, aujourd’hui, seul l’un d’eux veut encore rentrer.»
Dans leurs valises, Jérôme et Emmanuel emportent Pictyear une appli pour iPhone qui crée des albums photo collaboratifs, sur laquelle ils travaillent depuis six mois. «Cela m’intéressait davantage que d’aller vendre Magicbed», raconte Jérôme. Le lit magique leur a toutefois permis de démarrer leur affaire. Dès septembre 2014, ils embauchent des développeurs et démarchent les grands de la Silicon Valley. «Ici, créer un business est un sport.» Début janvier, les deux compères lèvent 1 million de dollars et, en mai, Pictyear est en une des «App Stores» européens.
Son conseil
«Prévoyez des fonds. Dans la Silicon Valley, il faut avancer six mois de loyer pour un logement. Et soyez patients. Pour les enfants, les débuts ont été difficiles. Puis un déclic s’est produit.» (Capital)
Miliboo s’envole à l’international. C’était prochain Business Club (podcast)
Au Business Club de France
Uniquement sur BFM Radio
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→ Diffusion : samedi 10/6/2017 à 7h | dimanche 11/6/2017 à 14h
TALK 1: MILIBOO, entreprise de mobilier « très technologique »
TALK 2: AB TASTY veut devenir la « colonne vertébrale » de l’optimisation en ligne
TALK 3 : JULIE DESK : 300 patrons d’ETI l’ont déjà adoptée!
TALK 4: Le rendez-vous du Médiateur des Entreprises, avec Pierre Pelouzet
TALK 2: MILIBOO, avec Guillaume Lachenal, président fondateur
(Ré)écouter et télécharger cette interview : [audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20170610_club_0.mp3]
Depuis son origine, Miliboo maitrise l’ensemble de la chaîne de valeur, du design à la vente en passant par la fabrication et le stockage. C’est l’une des rares enseignes à n’avoir aucun intermédiaire, ni de distributeur.
Avec sa Milibootik ouverte en 2014 au plein cœur de Paris, Miliboo révolutionne les tendances d’achats avec sa première boutique de mobilier connecté au monde. La Milibootik invite ses clients à imaginer leur intérieur en 3D notamment grâce à son partenariat avec HomeByMe qui lui permet de s’immerger complétement dans la création pour consulter son espace sur sa tablette et la partager sur ses réseaux sociaux.
« Miliboo est avant tout une entreprise très technologique », Guillaume Lachenal, CEO
Pour ne pas se laisser manger par ses concurrents (des pure players et des mastodontes du meuble), l’e-marchand mise sur la technologie. Dernière initiative en date : un partenariat avec Dassault Systèmes pour proposer à ses clients une expérience en réalité virtuelle.
Guillaume Lachenal : Lorsque nous avonss lancé Miliboo il y a dix ans, il n’y avait que deux ou trois petits acteurs, des microsociétés comme nous. Tous les grands mastodontes du meuble ne croyaient pas au e-commerce.
LES CHIFFRES CLÉS DE MILIBOO
- Activité: pure-player du mobilier contemporain
- Date de création: 2007
- Lieu: Chavanod (74) avec un entrepôt de stockage à Fos-sur-Mer (13)
- CA: 15,4 M€ – En 2016: 14,2 M€, en hausse de 38% sur un an: Miliboo double son chiffre d’affaires tous les deux ans
- Effectif: 50
-
Plus de 2 500 références commercialisées en marque propre. Les meubles sont conçus en France et fabriqués en Asie ou en Europe de l’Est.
-
Plus de 101 000 produits livrés
COMMENT VOUS DIFFÉRENCIEZ-VOUS ?
G. L. : L’immense différence, c’est que nous avons fait le choix de stocker tous nos produits (environ 2300 références, ndlr). C’est très lourd au niveau logistique mais cela nous permet d’expédier une commande le jour-même, si le produit est acheté avant 15h. Nous avons dû réinventer la façon dont les meubles étaient fabriqués et nous sommes allés jusqu’à fabriquer nos propres machines de production. (L’Usine Digitale)
CLIENTS
- Miliboo compte plus de 190 000 clients
- 6,1 millions de visiteurs uniques en 2016
CROISSANCE
- Miliboo a doublé son chiffre d’affaires tous les 2 ans sur les 5 dernières années, uniquement par croissance organique.
- L’essentiel du chiffre d’affaires (85%) est réalisé par le biais du site Internet décliné en plusieurs langues.
INTERNATIONAL
- 85% de son activité dans l’Hexagone et couvre déjà 7 autres pays européens (Espagne, Italie, Allemagne, Grande-Bretagne, Suisse, Belgique et Luxembourg).
DISTRIBUTION
- Miliboo, utilise aussi de manière sélective des places de marché (comme La Redoute ou Rue du Commerce), essentiellement dans le but d’accroître sa notoriété (les produits étant commercialisés exclusivement sous marque Miliboo).
ACTUALITÉ
- Miliboo fête ses 10 ans
- Miliboo a lancé EKKO, le premier miroir connecté, conçu comme une plateforme multimédia interactive. Ce produit a reçu le prix « Innovation Award » au CES de Las Vegas. Désormais, Miliboo s’associe à Boulanger pour distribuer EKKO.
Le miroir connecté doit permettre de remplacer l’utilisation de notre smartphone qui n’a rien à faire dans une salle de bains. L’utilisateur peut accéder à de l’information, se connecter à son compte Facebook, écouter la radio ou encore visualiser des tutos de maquillage.
Pour ça, pas besoin de cliquer avec ses doigts plein de savon. Des capteurs disposés sur les côtés servent de télécommande. “C’était un challenge parce qu’on voulait un objet beau et surtout accessible, or il y a un paquet impressionnant de technologie à l’intérieur“, reconnaît Guillaume Lachenal qui annonce un prix de vente à 399 dollars.
Le miroir connecté sera commercialisé à partir de mai. Nous ne nous attendions pas à rencontrer un tel succès. Je ne peux pas vous dévoiler le nombre de précommandes mais nous en avons enregistrées suffisamment pour devoir repenser notre capacité de production afin d’apporter plus d’agilité dans le circuit d’approvisionnement. Les sous-ensembles seront fabriqués à l’étranger mais l’intégration se fera en France pour que nous puissions être agiles et travailler avec des niveaux de stocks bas.
- Nous travaillons aussi sur un canapé dont l’accoudoir est entièrement tactile pour pouvoir contrôler la télévision, la musique. Nous avons déployé une démonstration dans notre boutique parisienne pour recueillir les avis de nos clients.
- La marque emblématique de l’ameublement s’exporte aujourd’hui à l’international et ouvrira une deuxième boutique connectée à Lyon au mois de Juin.
Miliboo réalise la majeure partie de son activité dans l’Hexagone et couvre déjà plusieurs pays en Europe qui représentent plus de 15% de son activité.
Aujourd’hui la marque poursuit activement son développement à l’international annonçant son lancement commercial en Allemagne pour faire découvrir sa gamme de produit et son expérience shopping connecté.
La marque compte poursuivre un développement rapide dans les pays d’Europe où ils sont déjà présents, avec notamment le maintien d’une pression marketing en France et un renforcement de la présence en Espagne et en Italie. Miliboo veut démarrer ses ventes au Royaume-Unis, le plus vaste marché européen, mais aussi lancer en « test » son aventure au Etats-Unis via des places de marché afin de limiter les investissements.
Pourtant, reconnaît G. Lachenal, pour s’implanter aux Etats-Unis, il faut arriver armé. “La concurrence en ligne est très importante, les prix sont cassés et le rôle du service client est bien plus important qu’en France. Ici, les clients peuvent commander plusieurs meubles et les renvoyer sans frais, sans aucune raison. Ce ne sont pas du tout les mêmes habitudes de consommation“.
Lu dans la presse mais ne figure pas dans le DP??? — > Pari tenu: depuis septembre dernier, Miliboo Corp est installé à New York, et dispose d’un entrepôt à Atlanta. “Pour le moment, c’est un petit investissement pour mesurer l’appétence du marché“, explique Guillaume Lachenal.
L’entreprise a déjà passé des accords de distribution avec des plateformes de vente incontournables: Amazon, Etsy et Hayneedle. Les meubles sont les mêmes qu’en Europe et n’ont subi aucune transformation pour le marché américain: “Nos produits sont originaux, on ne les trouve nulle part ailleurs“, précise Guillaume Lachenal. (Frenchmorning)
- 31 mai 2017 – Miliboo s’envolait de plus de 30% mercredi après-midi (+32,2% à 3,45 euros à 15h15) dans des volumes historiquement élevés, avec déjà 145 000 titres échangés, soit 3% du capital du spécialiste du mobilier contemporain sur Internet. (Tradingsat)
MARCHÉ ET OBJECTIFS
Sur un marché de vente de meubles sur Internet de 1,7 milliard d’euros en 2014 en France, Miliboo fait figure encore de petit acteur face à Delamaison (45 millions d’euros de chiffres d’affaires en 2013), Made in Design (20 millions d’euros en 2013), Vente-unique (57 millions d’euros en 2014), Made (60 millions en 2014) ou Home 24 (160 millions d’euros en 2014). Mais l’ambition de Guillaume Lachenal est de devenir le leader européen dans 5 à 10 ans.
MARCO VASCO cherche un explorateur et des ambassadeurs. C’était au Business Club (podcast)
Au Business Club de France
Uniquement sur BFM Radio!
→ Diffusion : samedi 22/4/2017 à 7h | dimanche 23/4/2017 à 14h
TALK 1: ZOO DE BEAUVAL: un excellent bilan 2016 et un bébé panda à venir?
TALK 2 : ENTOMO FARM cherche 500 000 € sur Sowefund
TALK 3: MARCO VASCO lance Prestige Voyages
TALK 4: Le rendez-vous du Médiateur des Entreprises, avec Pierre Pelouzet
TALK 3: MARCO VASCO, avec Geoffroy de Becdelièvre, PDG fondateur
(Ré)écouter et télécharger cette interview:
>> L’ACTUALITÉ DE MARCO VASCO
Marco Vasco à la conquête d’apporteurs d’affaires
Le spécialiste des voyages sur mesure lance une campagne de recrutement d’ambassadeurs capables de lui générer de nouvelles ventes.
Marco Vasco cherche des ambassadeurs pour élargir sa clientèle, à l’image notamment de Thomas Cook. Ces ambassadeurs auront pour mission de promouvoir la marque auprès de leurs proches. « Il ne s’agit pas d’agents de voyages à domicile, un concept qui peut difficilement s’appliquer aux voyages sur mesure, explique Geoffroy de Becdelièvre, PDG fondateur du TO. Nous comptons sur nos futurs apporteurs d’affaires pour mobiliser leur réseau. Après avoir étudié des systèmes équivalents dans d’autres secteurs, nous visons par exemple des enfants de voyageurs clients et des commerçants« .
(…) Ils devront « partager leur passion du voyage », pour devenir des porte-parole auprès de leur entourage. Avec à la clé un gain potentiel de 300 euros par nouveau client recruté (et une réduction de 500€ sur le voyage réservé). (source: L’écho touristique)
- Non, ce n’est pas une blague… L’agence de voyages personnalisés Marco Vasco recherche activement un “explorateur à la recherche de nouveaux défis”.
Vous parlez anglais, vous maîtrisez les outils audiovisuels et les réseaux sociaux, et surtout vous avez la bougeotte ? Alors vous êtes peut-être le candidat idéal pour Marco Vasco ! Cette agence en ligne créée en 2007, qui propose des voyages 100% personnalisés, vient de publier une offre pour recruter un “envoyé spécial” en CDD.
Sa mission ? Parcourir le monde pendant 12 mois (payé au SMIC + frais de voyage remboursés) et filmer son aventure. Il/elle devra ensuite savoir utiliser des logiciels de montage pour réaliser des vidéos sur son périple, tout en alimentant les réseaux sociaux (#influenceur).
Aucune condition de diplôme, il faut juste avoir un passeport biométrique à jour pour pouvoir décoller rapidement. Vous avez jusqu’au 15 avril pour postuler sur le site de l’entreprise. Rien de bien compliqué : un CV, une photo, une lettre de motivation, quelques infos sur vous… sans oublier une vidéo, “fortement recommandée”.
Un jury sélectionnera ensuite les 10 finalistes, dont les profils seront soumis au vote du public début mai. L’heureux.se élu.e rejoindra début juin les 230 salariés de Marco Vasco pour préparer immédiatement son premier voyage. (source: Les Echos)
- MARCO VASCO mise sur le service:
Janvier 2017: Lancement du site Prestige Voyages
Déjà 1,2 million de CA pour ce seul site.
Une équipe de 15 créateurs de voyages sont entièrement dévoués à cette toute jeune marque, qui comprend un service de conciergerie.
L’hébergement se compose d’établissements 4 et 5 étoiles. « Prestige Voyages couvre 36 destinations dès son lancement : Etats-Unis, Japon, Inde, Vietnam, Sri Lanka, Cambodge, Botswana, Pérou, Costa Rica, Panama, Chili, Polynésie… et compte bien grandir encore ! »
- Fin 2016: Marco Vasco lance un service de conciergerie
Pour enrichir l’expérience voyage, avant, pendant, après, Marco Vasco met en place un service dédié, en option et à la carte.
C’est donc avec « l’ambition d’offrir une nouvelle manière de voyager » que le TO en ligne lance son nouveau service « La Conciergerie » avec une vingtaine de prestations (allant de 10 à 345 euros) avant, pendant, après.
Avant le départ, ceux qui ont peur en avion pourront ainsi faire un stage AntiStress avec AviaSim, spécialiste de la simulation de vol en France. Marco Vasco propose aussi « des packs connectique », une trousse de santé destinée aux premiers soins, un service de VTC et de livraison de devises, ainsi que de délivrance de visas.
Pendant le séjour, le voyagiste propose la possibilité de bénéficier d’un kit wifi pour rester connecté avec ses proches. Et grâce à son réseau de partenaires locaux, il met à disposition à destination un service de conciergerie et d’assistance sur place 24h/7. Les clients peuvent le contacter à tout moment pour tout type de demande.
Prise en charge du linge sale et du chat
Par ailleurs, avec BnBees (spécialisé dans la gestion de logements en location courte durée), les clients peuvent pendant leur absence louer leur domicile. Ils peuvent également bénéficier d’un service de gardiennage et de soins pour leurs animaux ou leurs plantes vertes.
Et pour un retour serein, Marco Vasco propose la prise en charge du pressing pour dispenser de la corvée du linge sale. Deux « expertes » sérénité, Laurie et Rosalie, animeront La Conciergerie, spécialement « formée au bien-être des clients ». (source: L’Echo touristique)
LES CHIFFRES CLÉS DE MARCO VASCO
- Activité: spécialiste du voyage sur mesure
- Lieu: Paris
- Date de création: 2007
- CA: 70 millions€ (croissance de 2%)
- Effectif: 250 environ
- 84 destinations
- 25 000 clients
- Dépense moyenne de 3 250 euros par personne
- Séjours de 14 jours en moyenne
- Marco Vasco est à la 25ème place du classement des « 500 surdoués de la croissance » par Les Echos
> L’HISTOIRE DE MARCO VASCO
Dans un marché des tour- opérateurs en toute petite forme, Geoffroy de Becdelièvre a décidé de prendre le contre-pied en faisant le pari de la vente en ligne et du voyage sur mesure avec son agence de voyages en ligne, lancée en 2007. Né pratiquement avec un « Guide du Routard » et un sac à dos, Geoffroy de Becdelièvre est un baroudeur passionné d’Asie qui, dès qu’il a eu 18 ans, est parti très tôt à la conquête de la planète.
C’est à Shanghaï (Chine) où il a vécu 4 ans que tout a commencé : « J’avais quitté sans regret mon job d’auditeur dans une multinationale pour suivre ma femme nommée en Chine. J’y ai fait mes premiers pas d’entrepreneur en créant une société qui aidait les entreprises françaises à s’implanter en Asie et à découvrir la région. Quand nous sommes rentrés en France en 2007, pas question de rejoindre un grand groupe, alors j’ai lancé une entreprise dédiée au voyage. » Dans les mois qui suivent son retour dans l’hexagone, il créé Planetveo, une agence qui s’adresse aux riches touristes chinois qui souhaitent visiter l’Europe. Mais très vite, Geoffroy de Becdelièvre change son fusil d’épaule pour se positionner sur le créneau des vacances personnalisées haut de gamme. En 2014, il rebaptise son agence Marco Vasco, un clin d’œil aux deux grands navigateurs Marco Polo et Vasco de Gama. « Mon objectif était de réconcillier le monde des beaux voyages sur mesure vendus en boutique et celui des vacances bon marché qu’on trouve sur Internet, explique-t-il. Notre chance, c’est que Voyageurs du monde, un des leaders du haut de gamme, ne croyait pas au web. »
130 conseillers voyage pour un service haut de gamme
En août 2008, le premier voyage est vendu au Vietnam. Très vite, le concept séduit une clientèle aisée, comme des dirigeants d’entreprise aux revenus confortable mais qui manquent de temps. Le panier moyen est de 8 500 € pour trois personnes. « L’idée est de leur organiser de A à Z un voyage exceptionnel, mais un voyage unique et sans imprévus, indique le président de l’agence. Notre force, notre savoir-faire, ce sont nos conseillers car ils sont de vrais spécialistes d’un pays. Ils parlent la langue, y ont vécu ou y ont fait de nombreux séjours, insiste Geoffrey de Becdelièvre. Ce qui leur permet de proposer les meilleurs conseils et les meilleurs services à nos clients et grâce à Internet, d’être là durant leur séjour. »
(…) Geoffroy de Becdelièvre réalise plusieurs levées de fonds, dont la dernière a atteint 16 millions d’euros auprès de trois fonds qui détiennent aujourd’hui près de 75 % du capital. « Les investisseurs nous ont toujours suivis car notre modèle économique est solide. Il s’appuie notamment sur la désintermédiation car nous avons tout de suite fait le pari du contact direct avec les clients », précise Geoffroy de Becdelièvre. (source: Le Parisien)
Bien choisir son nom… ou en changer
A ses débuts, l’entreprise de Geoffroy de Becdelièvre s’appelait PlanetVeo. Mais peu à peu, l’entrepreneur se rend compte que la clientèle, les médias, les contacts ne retenaient pas ce nom, ou l’orthographiaient mal. « Nous avons tenté de trouver des alternatives en interne, mais c’est finalement un vrai métier, surtout que c’est très délicat quand l’entreprise existe déjà depuis plusieurs années, explique le chef d’entreprise. Marco Vasco est très évocateur de voyage, très différent des concurrents et fonctionne très bien à l’étranger. » Un nom trouvé par une agence spécialisée dans le naming. (source: point-fort.com)
>> LA STRATÉGIE
Le voyagiste Marco Vasco exploite mieux ses données clients
L’utilisation plus rapide des données récoltées auprès des clients du voyagiste de luxe enrichit les contenus du site et bientôt de l’application.
Entre les données issues du service relations-clients, celles remontées des applications ou du site Marco Vasco, l’exploitation de la data tourne vite au cauchemar pour ce pure player du voyage de luxe en ligne. Pour y voir plus clair, Mathieu Bouchara, le directeur marketing, a chargé ContentSquare d’interfacer l’ensemble des informations accumulées. Avec un but précis : améliorer le taux de conversion des visiteurs du site et faciliter l’acquisition de nouveaux clients en faisant en sorte que la visite débouche plus vite sur une demande de devis de voyage, justifiant le rappel du client par un conseiller.
Seuil fatidique de conversion
Classiquement très faible sur le Web (tous type d’achats en ligne), ce taux est encore plus bas dans le voyage. Avec ContentSquare, Marco Vasco traite plus vite l’ensemble des données récoltées auprès de la clientèle et enrichit le contenu de son site. « Nous avons atteint le seuil fatidique des 3 % de taux de conversion, ce qui devrait se traduire par plusieurs centaines de milliers d’euros économisés sur l’année « , estime Mathieu Bouchara. Le partage plus rapide de l’info se traduit aussi par l’amélioration de la fidélisation et du parrainage, « qui est de l’ordre de 20 % « .
Le site a notamment mis en place un carnet de voyages mobile adressé aux clients, qui le nourriront à leur tour. « Nous les invitons en temps réel à donner leurs avis sur les hôtels, les itinéraires et les visites que nous leur avons suggérés. L’utilisation plus fluide de ces données améliore en permanence la qualité du site ». (source: Les Echos)
Le recrutement, un process qui évolue, avec Geoffroy de Becdelièvre, de Marco Vasco
En 2008, lorsque Geoffroy de Becdelièvre lance Marco Vasco, une agence de voyage haut de gamme de 250 salariés, il vient de passer quatre ans à Shangaï. Il se souviendra longtemps de son premier entretien d’embauche : « La première candidate que je vois me demande les 35 heures, les tickets-restaurants, la mutuelle, trois paires de lunettes par an, un aller-retour pour aller voir sa mère… »
Recruter au début de son aventure, c’est se débrouiller avec les moyens du bord. Mais, selon Geoffroy de Becdelièvre, engager quelqu’un n’est finalement jamais simple. A chaque phase de l’entreprise ses problématiques. Ses conseils pour éviter de tomber dans les pièges récurrents.
# 1 Au début, vendez votre idée à fond
« Quand on démarre, on n’a pas les moyens. C’est le système D. On reçoit les personnes dans un café, on taxe les bureaux à un copain, on fait semblant d’être une boîte, d’exister. Il faut vendre son idée à fond, avec les moyens du bord. »
# 2 Ne faites pas de compromis
« Quand le business commence à prendre, c’est souvent le moment où l’on fait le plus d’erreurs. On recrute une sorte de mid-management qui ne fait pas toujours l’affaire. Je me suis séparé de quelques personnes que j’ai recrutées dans cette deuxième phase. »
# 3 Recrutez les meilleurs à chaque poste
« Quand on devient une vraie boîte de 250 salariés comme c’est le cas de Marco Vasco, la priorité est d’avoir un comité de direction de première division et les meilleurs joueurs dans chaque domaine. En tant que chef d’entreprise, c’est notre rôle. Nous ne sommes pas des joueurs, nous sommes des entraineurs. Nous faisons la sélection et nous les motivons pour qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes sur le terrain. » (source: Les Echos)
VESTIAIRE COLLECTIVE veut devenir le leader mondial du marché du luxe d’occasion. C’était au Business Club (podcast)
Au Business Club de France
Uniquement sur BFM Radio!
→ Diffusion : samedi 1/4/2017 à 7h | dimanche 2/4/2017 à 14h
TALK 1: POPCHEF rachète son concurrent HappyMiam
TALK 2: VESTIAIRE COLLECTIVE : 58 millions € pour conquérir le monde
TALK 3 : STERN GRAVEUR remis au goût du jour par une jeune entrepreneure
TALK 4: Le rendez-vous du Médiateur des Entreprises, avec Pierre Pelouzet
TALK 2: VESTIAIRE COLLECTIVE, avec Sébastien Fabre, fondateur et CEO
(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:
Leader européen de la vente de vêtements et d’accessoires de luxe et de mode d’occasion en ligne, Vestiaire Collective est né en 2009 à Paris. L’entreprise réalise aujourd’hui 100 millions de volume d’affaires en 2016 (78 millions en 2015) – 60% de croissance en 4 ans – 65% de son chiffre d’affaires hors de France. Elle emploie 240 salariés et a des bureaux à Londres, New York, Milan et Berlin.
LES CHIFFRES CLÉS DE VESTIAIRE COLLECTIVE
- Plus de 6 millions de membres, dans 48 pays
- 30 000 nouveaux articles proposés chaque semaine
- 3200 pièces chaque jour à la vente une sélection
- Près des deux tiers des transactions de la plateforme s’effectuent de manière transfrontalière entre acheteurs et vendeurs de pays différents.
- Panier moyen = 400€
- Modèle économique: 25% de commission sur chaque vente
L’ACTUALITÉ DE VESTIAIRE COLLECTIVE
- 25 janvier 2017 – Vestiaire Collective lève 58 millions d’euros pour accélérer son expansion internationale
Ce tour de table a été mené par un nouvel investisseur, Vitruvian Partners, un fonds britannique qui réalise son premier investissement en France dans le cadre de son intérêt croissant pour les entreprises innovantes tricolores. Eurazeo et Idinvest Partners, actionnaires historiques, ont également participé à ce tour de table, réaffirmant ainsi leur soutien.
Depuis sa création en octobre 2009, Vestiaire Collective aura ainsi levé 116 millions d’euros (auprès de Zadig & Voltaire, Ventech, Balderton Capital, Condé Nast International, Idinvest Partners, Eurazeo and Vitruvian Partners).
Le succès de Vestiaire Collective repose sur un contrôle qualité qui la rend unique : elle est la seule plateforme CtoC sur laquelle 100% des articles vendus sont physiquement vérifiés par une équipe d’experts.
Vestiaire Collective a connu une croissance forte et continue sur les quatre dernières années. L’apport de nouveaux capitaux va permettre d’accélérer encore cette croissance, de renforcer la présence de l’entreprise aux Etats-Unis afin d’y construire une position de leader équivalente à celle acquise en Europe et de partir à la conquête de l’Asie-Pacifique, une zone géographique clairement identifiée comme à fort potentiel pour le modèle Vestiaire Collective.
L’internationalisation de Vestiaire Collective s’appuie sur le solide leadership établi en Europe. En effet, la plateforme est aujourd’hui numéro 1 de son secteur sur les cinq premiers marchés européens (la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie), et fortement présente dans les pays nordiques.
SUR L’INTERNATIONALISATION
Olivier Marcheteau : « Vestiaire Collective accélère aux Etats-Unis »
« On est leader dans chacun des grands pays européens où on est implanté, explique Olivier Marcheteau. On va désormais financer l’accélération de notre croissance aux Etats-Unis, où nous avons aujourd’hui pas loin d’un million de membres et une vingtaine de personnes sur place. On se développe très vite et on est les seuls à avoir un positionnement très mode et luxe sur ce marché américain du e-commerce qui est le plus gros et le plus concurrentiel»
Vestiaire Collective veut aussi mettre le cap vers l’Asie. « On se rend compte qu’on a une demande forte en Asie et on veut être les premiers à activer les trois géographies du luxe et de la mode que sont l’Europe, les Etats-Unis et l’Asie, reprend Olivier Marcheteau. En Asie Pacifique, on va se concentrer sur l’Australie, Hong Kong et Singapour au deuxième semestre 2017. On va installer une équipe probablement à Hong Kong pour démarrer sur ces pays qui sont culturellement les plus simples à appréhender et ensuite on s’étendra à d’autres pays dans la région»
L’Asie en ligne de mire
La Chine est une cible à long terme pour Vestiaire Collective. « A court terme, on pense que d’autres pays offrent des opportunités. Comme la Corée, qui est un gros pays en termes de consommation de luxe, ou le Japon avec sa culture du vintage qui le rend très pertinent sur le marché du luxe d’occasion. »
(…) Sur chaque transaction, Vestiaire Collective prélève une commission de l’ordre de 25 % auprès des vendeurs. « Le site Vestiaire Collective est très communautaire : on peut y suivre le vestiaire des gens dont on aime le style. Il génère environ 10 millions d’interactions sociales tous les mois », mentionne son directeur général.
L’an dernier, le site « a dépassé très largement les 100 millions de volume d’affaires au niveau mondial avec une croissance plus de + 60 % depuis quatre ans », déclare Olivier Marcheteau. Il est rentable en France (depuis 2015), mais pas globalement. « Nous sommes encore en phase d’investissement. Quand on se lance dans un pays, on a un travail d’adaptation de l’offre à faire et un travail de construction de notoriété. Donc on investit dans le marketing pour construire une base de clients. L’Europe sera rentable prochainement. Et c’est depuis cette forte position en Europe que l’on veut attaquer encore plus fort les Etats-Unis et prendre une position de leader en Asie. » (source: Les Echos)
Challenges. L’anglais Vitruvian Partners vient d’entrer à votre capital. Un signe que la France attire de plus en plus les fonds étrangers ?
Olivier Marcheteau. La perception sur la French Tech change. Le travail de fond mené par les pouvoirs publics, les fonds français et une génération d’entrepreneurs aux ambitions internationales porte ses fruits sur notre attractivité. Il y a aussi eu des success stories très visibles, comme Meetic, Criteo ou Talend. (source: Challenges)
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