giroptic
EuraTechnologies, la machine à emplois! C’était au Business Club (podcast)
Dans le Business Club de France | Uniquement sur BFM Business Radio
→ Diffusion : samedi 9/01/2016 à 7h | dimanche 10/01/2016 à 15h
Talk 1 & 2 : EURATECHNOLOGIES, 3ème accélérateur en Europe, 1er en France!
Talk 3 : MILIBOO, marque de meubles sur Internet, est entrée en bourse
Talk 4: Le rendez-vous du médiateur des entreprises, avec Pierre Pelouzet
Talk 1 & 2 : EURATECHNOLOGIES, avec Raouti Chehih, directeur – Richard Ollier, président de GIROPTIC et Thibault Carlier, cofondateur de CRITIZR
Ecouter, réécouter et télécharger cette interview:
Créé en 2009, EuraTechnologies vient d’être classé 3e accélérateur le plus important en Europe, et le 1er en France ! En cinq années d’existence, EuraTechnologies a en effet réussi à s’imposer comme le fer de lance de l’économie numérique française avec la création de 3 500 emplois et la mise en place d’un réseau dense à l’échelle internationale (bureaux et partenaires à San Francisco, Dubaï, Shanghai, New-York, Belo Horizonte), dans une région touchée par deux crises industrielles majeures (industrie minière puis textile).
Toute une filière se structure durablement avec la création d’emplois pérennes (environ 300/an) au sein d’EuraTechnologies.
En parallèle, EuraTechnologies a permis à des entreprises comme GIROPTIC, CRITIZR, XBRAIN SOFT, ADICTIZ, LECOMPARATEURASSURANCE.COM, FITIZZY, STEREOGRAPH, VISIOTALENT, VEKIA… de voir le jour mais surtout de prendre leur envol en France et à l’international.
Chiffres clés
• Plus de 100 millions d’euros levés depuis 2009 par les start-ups
• 250 projets accompagnés
• 145 sociétés hébergées
• 3 500 salariés
• plus de 500 événements en 2015
2 PÉPITES D’EURATECHNOLOGIES
GIROPTIC
Créée en 2008, la startup lilloise Giroptic a développé la première caméra au monde qui prend des photos et vidéos en haute définition, à 360°. En temps réel, les images et vidéos peuvent être uploadées sur Youtube, ou vues en live, sans aucune action de la part de l’utilisateur. Avec l’objectif initial de fournir des solutions de prises de vues panoramiques pour les agents immobiliers, Giroptic a évolué pour finalement offrir tout son savoir-faire technologique au grand public et permettre aux utilisateurs de créer de véritables scènes immersives que l’on peut regarder sous n’importe quel angle et avec n’importe quel focus.
Une technologie disruptive qui séduit puisque la jeune pousse annonce une levée de fonds de 4,5 millions de dollars (décembre 2015) auprès des fonds d’investissement Partech Ventures, 360 Capital Partners, SOSV et Finorpa ainsi que de business angels comme Pascal Cagni (fondateur et CEO de C4 Ventures), Oleg Tscheltzoff (fondateur de Fotolia) ou encore l’artiste Aloe Blacc. Mais la startup a également mené une campagne de crowdfunding sur Kickstarter en 2014, qui lui a permis de lever un peu moins d’1,5 million de dollars. Au final, Giroptic a donc levé 6 millions de dollars.
CRITIZR
Critizr est une plate-forme spécialisée dans la relation clients : les consommateurs peuvent en effet, via une application mobile ou par l’intermédiaire de sites web, faire part de leur avis directement au directeur du magasin. Créée en 2012, l’entreprise vient de lever 2,5 millions d’euros (décembre 2015) auprès de deux fonds d’investissement spécialisés dans les nouvelles technologies, l’allemand Point Nine capital et le russe Runa capital.
LES OBJECTIFS
2016 verra le démarrage des travaux sur le bâtiment Place pour 3 000 m2 (Inria Tech et CITC) et l’accueil du CEA. Le chantier de Lomme3 pour 5 000 m2 sera lancé vers le milieu d’année ». Fin 2017, de 35 000 à 45 000 m2 supplémentaires (contre 55 000 m2 aujourd’hui) feront leur apparition. L’idée est de faire de 2016 une année « de levier » qui propulsera le site vers son rythme de croisière avec 500 entreprises et plus de 6 000 salariés.
500 événements par an, 94 000 visiteurs en quatre ans, 25 délégations issues de 45 pays qui analysent ce qui se fait à Lille…
Euratechnologies est bien plus qu’un parc numérique, certainement pas un hôtel d’entreprises, un lieu qui vit par lui-même. « C’est un tout », glisse Pierre de Saintignon qui y perçoit, jetant un regard sur le 5e étage, un potentiel fabuleux… culturel ou ludique. « Nous prévoyons d’y construire un bar à jazz, avec ascenseur en verre, qui accueillera les plus grands groupes et qui sera ouvert 24h/24 ». Ce club complétera une offre qui se résume, pour le moment, à six restaurants ou services de restauration sur place. Un chapiteau « pouvant abriter jusqu’à 10 000 personnes » est à l’étude. Et de rêver : « Un jour, la convention mondiale d’IBM se passera ici ». La création d’une salle de sport et d’un parking silo étant évoquées dans les deux ans. (article complet dans La voix du Nord)
ACTUALITÉ
>> Décembre 2015: Leroy Merlin ouvre le plus grand atelier collaboratif d’Europe à EuraTechnologies
Une pièce métallique à prototyper, une maquette à réaliser, ou tout simplement un vélo à réparer… Le concept TechShop, né aux États-Unis dans la Silicon Valley en 2006, et importé par Leroy Merlin, c’est un atelier collaboratif où l’on peut louer, le temps d’une journée, d’une semaine ou d’un mois des machines semi-industrielles, pour réaliser ses rêves.
« Nous allons créer le plus grand maker space (espace de fabrication) d’Europe, explique Pascal Malfoy, directeur général délégué de Leroy Merlin. On y trouvera un parc de 150 machines, allant de la découpe laser à l’imprimante 3D, mais aussi des ateliers bois, textile, métal, des suites logicielles de conception et de design, des espaces de co-working. »
« Cela va compléter l’offre de l’écosystème innovant d’EuraTechnologies, en donnant à tout un chacun, start-up, entreprises, étudiants, habitants, l’occasion de donner forme à tous ses projets », s’enthousiasme Pierre de Saintignon, président d’EuraTechnologies. (article complet dans La voix du Nord)
>> Avril 2016: L’Inria de Lille installe des troupes dans Euratechnologies pour apprendre à entreprendre
Le centre de recherche Inria expérimente à Lille sa nouvelle plate-forme dédiée aux transferts de ses technologies vers les entreprises. Baptisée InriaTech, celle-ci est intégrée dans les locaux du pôle Euratechnologies et permettra à Inria Lille de stimuler ses activités de R&D et de création de start-up.
Pour réaliser un contrat de R&D avec une entreprise, le centre Inria Lille a la plupart du temps besoin de recruter un ingénieur. Ce qui allonge de manière significative la concrétisation de celui-ci : 2 mois de négociation avec la société, 3 mois de recrutement de l’ingénieur et 2 mois pour sa formation aux technologies de Inria Lille. C’est sur ces deux derniers points que InriaTech va jouer son rôle « d’accélérateur », le temps de négociation avec l’entreprise ne pouvant être réduit. Au lieu de recruter selon les besoins, l’idée est de disposer d’ingénieurs formés qui pourront être rapidement placés sur des contrats avec les entreprises de la région.
A terme, Inria Lille espère accueillir 20 à 30 personnes sur sa plateforme. « Nous avons un besoin énorme d’ingénieurs spécialisés en Big Data car la demande est forte », commente le directeur Inria Lille. Cette demande l’est également en Cloud Computing, en Internet des objets et en robotique. « On dit toujours que le coeur d’activité du Nord-Pas-de-Calais est le ferroviaire. Mais ce secteur comprend 17 000 emplois alors que le numérique 30 000 ! L’objectif de la French Tech est de passer à 60000 emplois dans le numérique en 5 ans. »
Les membres de InriaTech participeront aux différents événements organisés par le pôle d’activités, recevront des formations à l’entreprenariat et seront au contact d’entrepreneurs qui ont déjà développé leur start-up. Toutes les conditions seront réunies pour que ces ingénieurs soient amenés à concevoir et développer – en parallèle de leur première mission – leur propre projet de création de start-up.
French Tech : le pôle EuraTechnologies a fait ses preuves
(…) « Les projets sont incubés durant dix-huit mois avec obligation de se requalifier tous les trois mois pour pouvoir rester », explique Raouti Chehih, directeur d’EuraTechnologies. Quant à l’accélérateur, qui vise des entreprises ayant moins de 5 ans, il en a déjà hébergé soixante depuis cinq ans.
Ont ainsi émergé, de l’un et/ou de l’autre, des pépites telles que Stereograph (solutions 3D pour l’architecture, 23 salariés), Giroptic (caméra vidéo 360 degrés, 24 salariés, 1,4 million d’euros levés sur Kickstarter au printemps), Adictiz (Paf le Chien, 20 salariés) ou encore Vekia (logiciels de gestion prévisionnelle, 38 salariés, qui vient de lever 2,4 millions d’euros).
Ces success-stories devenues références sont un facteur d’attractivité pour EuraTechnologies, qui a su créer son propre écosystème. Ce pôle d’excellence choisit ainsi soigneusement les entreprises hébergées, veillant à ce qu’elles soient en synergie entre elles et qu’il n’y ait pas de doublon. On y compte aujourd’hui plus de 140 entreprises pour 3.500 emplois, avec des locomotives aussi prestigieuses que Cisco, IBM, Capgemini, Microsoft ou Tata, qui donnent de leur temps aux jeunes pousses, ainsi que d’autres grandes entreprises présentes en région, comme OVH.
Sur un an, « une vingtaine de millions d’euros ont été levés »
L’incubateur apporte par ailleurs toute une palette de services d’accompagnement, mobilisant tous les acteurs et proposant des ressources extérieures : juridique, RH, développement commercial, aide technologique, soutiens financiers (« business angels » ou fonds régionaux) — car l’incubateur n’entre jamais au capital. « Sur les douze derniers mois, une vingtaine de millions d’euros ont ainsi été levés par des entreprises d’EuraTechnologies », se félicite Raouti Chehih.
C’est d’ailleurs l’écosystème créé par EuraTechnologies et cette capacité à se fédérer autour d’un totem qui a servi de modèle au label French Tech. « Nous étions en fait à un stade de maturité suffisamment avancé, mais ce label a permis d’aller au-delà, en fédérant tous les territoires de notre région – avec Valenciennes (et ses Rives créatives de l’Escaut), Lens (le pôle numérique culturel autour du Louvre Lens), Calais (l’accélérateur numérique Tektos), Roubaix-Tourcoing (La Plaine Images et, bientôt, Blanchemaille) –, ce qui va nous faire entrer dans le réseau national et nous situer au niveau mondial », ajoute-t-il. (article complet sur Les Echos)
Blanchemaille : EuraTechnologies ouvre une déclinaison e-commerce à Roubaix
Les pouvoirs publics ont inauguré le futur coeur de Blanchemaille, antenne d’EuraTechnologies qui fédérera bientôt tout un écosystème autour de 50 start-up e-commerce.
Ce 25 novembre était inauguré à Roubaix le lieu totem de Blanchemaille, déclinaison e-commerce du plus gros incubateur de France, le Lillois Euratechnologies. Installé dans d’anciens locaux de La Redoute, qui possède toujours le bâtiment, Blanchemaille accueillera sur 2 000 mètres carrés un incubateur, un accélérateur et un hôtel d’entreprises.
Adoptant le même modèle qu’EuraTechnologies, il comptera également pour partenaires des écoles, des laboratoires, des investisseurs et des entreprises. Outre La Redoute, Showroomprivé, OVH, Cylande et Altima sont déjà annoncés.
« L’e-commerce est un vrai enjeu pour le territoire, souligne Raouti Chehih, directeur général d’Euratechnologies. De notre côté, nous souhaitons nous diversifier sur plusieurs verticales dans la région. Et ce projet est la suite de logique de nos activités dans l’e-commerce. Mais Blanchemaille va aussi permettre à ce territoire de ne pas perdre son avantage historique sur l’e-commerce. Jusqu’ici, entre Euratechnologies et La Plaine Images, il restait quelque chose à faire sur ce secteur. D’où l’idée d’un lieu d’accompagnement des initiatives et des créations d’entreprises d’e-commerce dans la région. »
« Nous allons suivre le même schéma qu’à Lille, explique Raouti Chehih. Nous allons d’abord accueillir 50 entreprises, mais d’autres pourront s’implanter tout autour. Nous organiserons aussi une vingtaine d’événements par an, pour diffuser le savoir-faire et les réussites en matière d’e-commerce. Et nous chercherons l’équilibre financier en développant et en commercialisant des services d’accompagnement, pour à terme ne plus dépendre de financements publics. Quand nous aurons réussi cela, nous pourrons nous étendre tout autour de Blanchemaille, il y a de la place. »
Les premiers occupants prendront possession des lieux fin janvier 2016. Euratechnologies rentre actuellement en phase de sélection des start-up et s’apprête à lancer son appel à candidatures. Une première jeune pousse a déjà été sélectionnée : Izyloc, site de petites annonces de logement étudiant. (article complet sur Le Journal du Net)
Giroptic, inventeur de la caméra 360°, lève 4,5 millions de $

Giroptic annonce une première levée de fonds de 4,5 millions de dollars auprès de Partech Ventures, Finorpa son investisseur historique, et d’autres investisseurs comme le chanteur Aloe Blacc pour accélérer son développement à l’international.
La startup lilloise a mis au point une des seules caméras 360° du marché, une innovation française qui a séduit les US.
« En temps réel, les images et vidéos peuvent être uploadées sur Youtube, ou vues en live, sans aucune action de la part de l’utilisateur. Avec l’objectif initial de fournir des solutions de prises de vues panoramiques pour les agents immobiliers, Giroptic a évolué pour finalement offrir tout son savoir-faire technologique au grand public et permettre aux utilisateurs de créer de véritables scènes immersives que l’on peut regarder sous n’importe quel angle et avec n’importe quel focus.
Une technologie disruptive qui séduit puisque la jeune pousse annonce une levée de fonds de 4,5 millions d’euros auprès des fonds d’investissement Partech Ventures, 360 Capital Partners, SOSV et Finorpa ainsi que de business angels comme Pascal Cagni (fondateur et CEO de C4 Ventures), Oleg Tscheltzoff (fondateur de Fotolia) ou encore l’artiste Aloe Blacc. Mais la startup a également mené une campagne de crowdfunding sur Kickstarter en 2014, qui lui a permis de lever un peu moins d’1,5 million de dollars. Au final, Giroptic a donc levé 6 millions de dollars. » (article intégral sur Maddyness)
CES de Las Vegas: 2 mois après, le bilan! C’est dans le Business Club (podcast)
Business Club de France | BFM Business Radio
Diffusé samedi 21/02/2015 à 7h et dimanche 22/02/2015 à 15h
Dossier Spécial : Bilan du CES de Las Vegas
NOS INVITÉS
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Richard Ollier, président cofondateur de GIROPTIC
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Stanislas Vandier, directeur général de CITIZEN SCIENCES
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Nils Audouin, vice-président Marketing de KUBB
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Thibaud Dumas, cofondateur de MY BRAIN TECHNOLOGIES
Talk 4 : Le rendez-vous du médiateur inter-entreprise
Pour écouter, réécouter ou télécharger cette spéciale CES 2015 :
Partie 1
[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20150221_club_0.mp3]Partie 2
[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20150221_club_1.mp3]Partie 3
[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20150221_club_2.mp3]LE CES 2015
C’était du 6 au 9 janvier à Las Vegas! Pendant 3 jours, le monde de la techno a eu les yeux braqués sur les innombrables inventions qui y sont dévoilées. Le CES, c’est 100 000 visiteurs, plus de 6 000 média présents. Et, cocorico: la France y est le 2ème pays le plus représenté ! Une présence record cette année: 120 entreprises françaises en tout, contre seulement 15 en 2013. Plusieurs d’entre elles ont vu leurs innovations primées, entre autres Giroptic et Cityzen Sciences.
Le CES est l’occasion pour les startups de la « French Tech » de faire connaître leurs produits, mais aussi bien sûr de trouver distributeurs, partenaires, nouveaux marchés. 2 mois après, faisons le bilan des retombées de l’événement pour 4 d’entre elles:
- GIROPTIC
Activité: conception de caméra 360°
Date de création: 2008
Lieu: Lille Euratechnologies
Effectif: 17

Giroptic a mis au point une des seules caméras 360° du marché, une innovation française qui a séduit les US. Preuve en est: le succès de la campagne Kickstarter, la plus grande campagne de préventes réalisée par un entrepreneur français sur cette plateforme de crowdfunding américaine.
Leur présence au CES a dopé les ventes. Les premières caméras sont livrées ce mois-ci aux Etats-Unis, et il est possible de commander en ligne sur le site de Giroptic.
LA 360 CAM
« Derrière un gabarit très compact, la 360cam de Giroptic est une des caméras les plus innovantes du marché. La vision à 360 degrés est rendue possible grâce aux trois objectifs de 185°. Elle pourra donc surveiller parfaitement votre domicile ou filmer des scènes dans leur intégralité. Un port USB se charge des transferts et de la recharge. Pour le stockage, vous pourrez insérer une carte microSD de 64 Go maximum. La batterie assure une heure d’endurance. Le Wifi est de la partie pour le streaming vidéo ou la commande à distance. Notez qu’une panoplie d’accessoires est disponible pour notamment emporter la caméra sous l’eau. Côté prix, comptez 499 dollars » (plus d’infos: L’express)
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- CITYZEN SCIENCES
Activité: spécialiste des textiles connectés
Date de création: 2008
Lieu: Lyon et Brest
CA: Objectif: 4 millions en 2017
Effectif: 50

Cityzen Sciences s’était déjà fait remarquer l’an dernier au CES avec son « D-shirt » (Digital shirt), son t-shirt connecté permettant aux sportifs de suivre leurs performances – vitesse, distance parcourue, rythme cardiaque – sur leur smartphone. Cette année à Las Vegas, la startup lyonnaise spécialiste des textiles connectés en a présenté une nouvelle version améliorée, incorporant d’autres capteurs (GPS plus précis, accéléromètre 9 axes), récompensée d’un prix dans deux catégories des CES Innovation Awards (« wearable technologies » et « fitness, sports, biotech »).
Cityzen Sciences a aussi dévoilé un cuissard connecté, équipé de la même technologie Smoozi de minicapteurs intégrés dans le tissu, destiné à aider les cyclistes à suivre leurs performances, y compris leur cadence de pédalage et leur temps en danseuse. Un petit boîtier à placer entre les omoplates transmet les informations en Bluetooth au smartphone. Pas de prix de vente annoncé à ce stade.
« 2014 fut un réel tremplin dans le développement de leur technologie. En 2015, des milliers de sportifs amateurs et professionnels vont pouvoir connaitre leurs performances et suivre les réactions de leur corps en direct grâce à ces produits. Nous travaillons déjà sur d’autres projets qui nous permettrons de proposer notre savoir-faire unique dans d’autres secteurs », indique Jean Luc Errant, le président de Cityzen Sciences.
Accord avec le japonais Asics et levée de fonds géante
La startup installée à Lyon a en effet le vent en poupe. Elle a signé à l’automne un accord avec la marque d’équipements de sport japonaise Asics visant à développer et commercialiser un maillot connecté. Cityzen Corp, qui chapeaute aussi l’entité Cityzen Data, spécialisée dans la collecte et l’analyse des données massives produites par les capteurs de ces vêtements intelligents, « étudie l’opportunité d’une levée de fonds, pour un montant souhaité de 100 millions d’euros. » Un montant colossal sachant que les 100 millions de dollars du site de covoiturage BlaBlaCar cet été constituaient un record pour une startup française. La jeune pousse toulousaine Sigfox espère aussi boucler sous peu un tour de table d’une même ampleur.
Citée comme « l’une des pépites du CES 2015 » par Axelle Lemaire, la secrétaire d’Etat au Numérique, Cityzen Sciences espère avec un tel financement pouvoir « saisir de nouveaux marchés stratégiques, dans des industries exprimant le besoin d’obtenir et de mesurer des données, que ce soit dans l’univers du sport, de la santé mais également de la sécurité des personnes. » La jeune entreprise ambitionne de s’imposer « dans les 24 prochains mois parmi les leaders dans l’analyse du Big Data et dans l’univers connecté. »(Plus d’infos: La Tribune)
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- KUBB

Activité: conception et fabrication d’ordinateurs
Date de création: 2012
Lieu: Toulouse
Effectif: 10 associés
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Kubb, l’ordinateur toulousain qui pourrait faire de l’ombre à Apple
Jusqu’à présent, un PC c’était un écran, une souris et surtout « une tour moche, encombrante et bruyante », selon les mots de Jean-Christophe Agobert. Heureusement, la miniaturisation fait aujourd’hui des miracles et cet ingénieur toulousain en a profité pour concrétiser son projet : faire de l’ordinateur un véritable objet de décoration.
« J’ai voulu trouver un compromis entre l’univers de la mode, du design et de l’informatique », indique ce passionné de hardware. De là est donc né une unité centrale d’un nouveau genre baptisée Kubb : « un concentré de technologies modernes avec une grande capacité » tenant dans un cube de 12 centimètres de côté, compatible avec tous les périphériques existants et peu énergivore. Voilà pour le côté technique.
Niveau design, Kubb se distingue par sa taille, donc, mais aussi par sa personnalisation. Libre à l’utilisateur de choisir la coque : « Nous proposons une gamme de coloris basiques mais également des peintures plus spécifiques comme le ‘vintage' », souligne Jean-Christophe Agobert. Ceux qui préféreront investir dans la « haute couture » (bois, plaqué or…) seront sans doute ravis d’apprendre que l’interchangeabilité opère dans les deux sens. Il sera en effet possible de suivre l’évolution de la technologie en changeant de Kubb mais en gardant la coque.
Au-delà de ces caractéristiques attrayantes, Kubb peut en outre se targuer d’être un produit « made in Midi-Pyrénées », à une exception près : la carte mère, fournie par Intel. Pour le reste, Jean-Christophe Agobert et ses associés – tous « des anciens et actuels acteurs économiques de la région » – ont privilégié des entreprises locales, que ce soit pour la découpe laser (Mecalaser à Revel), la soudure (SG Soudure à Castelginest) ou encore la peinture (El Guapo à Toulouse).
« Aujourd’hui, il est tout à fait possible d’appliquer le savoir-faire français à l’univers informatique », insiste Jean-Christophe Agobert qui entend bien s’attaquer au marché international (Etats-Unis et Japon en tête) depuis Toulouse. En attendant, la Ville rose sera la première servie. (Plus d’infos: Metronews)
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- MY BRAIN TECHNOLOGIES
Activité: conception de Melomind, casque antistress
Date de création: 2012
Lieu: Paris
CA: commercialisation prévue septembre 2015
Effectif: 8 personnes, 5 embauches supplémentaires prévues en 2015

myBrain Technologies, un casque connecté pour en finir avec le stress
La start-up parisienne myBrain Technologies combat le stress grâce aux avancées de la recherche dans le domaine de l’électro-encéphalographie – ou EEG – . Avec ses capteurs, le casque de myBrain Technologies capte en temps réel – à l’échelle de la micro-seconde – les microvolts émis par le cerveau. L’application associée analyse les zones du cerveau activées, mesure le niveau de stress et renvoie dans les écouteurs du casque une musique apaisante adaptée.
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FrenchWeb : Comment avez-vous eu l’idée de créer myBrain Technologies ?
Thibaud Dumas: Nous sommes deux chercheurs qui avons voulu mettre les avancées des neuro-sciences à la portée du grand public. Nous nous sommes rencontrés en 2006 alors que nous faisions chacun notre thèse à l’ICM – l’I – à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière à Paris. L’idée a pris forme lentement dans nos esprits jusqu’en 2013, où nous nous sommes vraiment lancé dans le développement de notre concept. Nous avons adapté la technologie médicale de l’électro-encéphalographie dans un dispositif hardware et software, avec un casque et une application mobile associée, disponible gratuitement sous iOS et Android.
Qui sont vos clients ?
Notre premier produit permet grâce à la relaxation de lutter contre le stress de l’utilisateur. A terme, notre technologie permet aussi de combattre les troubles de l’attention, l’hyperactivité ou les troubles du sommeil par exemple. C’est un dispositif à la fois préventif et curatif. Nous sommes actuellement en négociations avec des acteurs BtoB, et nous avons prévu de lancer la commercialisation de notre produit auprès du grand public courant 2015.
Quel est votre modèle économique ?
Nos concurrents commercialisent leurs casques EEG connectés entre 200 et 500 dollars, nous nous positionnerons donc dans la même gamme de prix.
Qui sont vos concurrents et comment faites-vous la différence ?
Nos principaux concurrents sont américains comme Emotiv et Neurosky, ou canadiens comme Interaxon. Ce sont des entreprises qui développent une technologie d’EEG pour le grand public dans une dynamique de neurogaming. Nos visées sont très différentes, puisque myBrain Technologies se positionne sur la santé et le bien-être. Il existe aussi un écart technique avec nos concurrents, qui mesurent également les mouvements musculaires au niveau du front pour analyser les réactions de l’utilisateur dans un contexte de gaming, alors que myBrain Technologie ne mesure que le champ électrique du cerveau. (En savoir plus sur Frenchweb)
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