guillaume rolland
Emission spéciale enregistrée au SALON DES ENTREPRENEURS de Paris. C’est au prochain Business Club (podcast)
C’était au Business Club de France :
Samedi 10/2/18 à 7h – Dimanche 11/2/18 à 15h
⇒ Uniquement sur BFM Business Radio
ÉMISSION SPÉCIALE ENREGISTRÉE
au SALON DES ENTREPRENEURS
« ENTREPRENEUR UN JOUR, ENTREPRENEUR TOUJOURS »
(Ré)écoutez et téléchargez cette émission:
NOS INVITÉS:
- Fred Potter, président fondateur de NETATMO
- Mickaël Aubertin, fondateur de GOOD GOÛT
- Guillaume Rolland, président fondateur de SENSORWAKE
- Pierre Pelouzet, MÉDIATEUR DES ENTREPRISES
LE SALON DES ENTREPRENEURS EN CHIFFRES
- Le salon fête son 25ème anniversaire
- Plus d’1 million d’entrepreneurs ont été accueillis depuis la création
EN 2018
- 65 000 entrepreneurs attendus
- 400 partenaires et exposants
- 200 conférences et workshops
LE BILAN 2017
- En tout 64 000 entrepreneurs, startups et dirigeants
- 58% de créations d’entreprises donc 29% de startups avec des projets innovants
- Echéance du projet: 39% à moins de 6 mois
- 42% de dirigeants d’entreprises, principalement TPE et PME
NETATMO, avec Fred Potter, président fondateur
L’OBJECTIF DE NETATMO
LE BUT: rendre les foyers intelligents, grâce à des objets reliés au téléphone et placés dans toutes les pièces: caméras, thermostats, stations météo et, bientôt, interrupteurs électriques (avec le spécialiste Legrand) ou volets électriques (avec Velux).
« A ce jour, seulement 2,5% des maisons en Europe sont ‘intelligentes’, souligne le fondateur de Netatmo. Il reste donc beaucoup à faire et nous avançons à la vitesse d’un Diesel. » Nous sommes encore très loin d’avoir connecté tous les objets de nos maisons. Il y a encore des dizaines de catégories de produits à connecter dans la maison comme les interphones, les sonnettes, les verrous…. Par ailleurs, les infrastructures du bâtiment ne sont encore que peu connectées. (source: Journal du geek)
« Nous permettons de réaliser 37% d’économie sur une facture annuelle de gaz en France de l’ordre de 800 euros », ajoute-t-il. (L’Expansion)
LES PRODUITS NETATMO
- Station météo connectée
- Thermostat connecté
- Vanne connectée pour radiateur (s’adaptent sur tous les radiateurs)
- Caméra de surveillance extérieure connectée à reconnaissance faciale
- Détecteurs de fumée
UNE NOUVEAUTÉ EN PARTENARIAT AVEC LE GROUPE MULLER
Le module Intuitiv, avec le groupe Muller, vanne va être directement intégrée aux radiateurs électriques des marques du groupe (Airélec, Noirot, Convectair). Le groupe Muller est un industriel des équipements thermiques. Les deux sociétés ont imaginé le système ensemble.
2 innovation awards au CES (c’est le 6ème CES pour Netatmo)
Le module sera vendu à partir de mai
FONCTIONNEMENT: Fruit de 18 mois de recherche, cet appareil embarque les mêmes fonctionnalités que le thermostat développé trois ans plus tôt : commande à distance (smartphone), prévision météo, programmation de scénarios, capteur de présence, système « apprenant ». La technologie rend la régulation du chauffage pièce par pièce « intelligente « . L’utilisateur peut paramétrer des scénarios d’interfonctionnement entre les équipements. Par exemple, lorsque les habitants quittent leur domicile, les radiateurs passent en mode « absent », pendant que la caméra de surveillance s’active, les volets se ferment et l’éclairage s’éteint.
LES PRODUITS DÉJÀ DÉVELOPPÉS EN PARTENARIAT
Ces produits intègrent les modules Netatmo dans leurs appareils:
- Les prises et les interrupteurs avec Legrand
- Les fenêtres de toit avec Velux
- Les chaudières Saulnier & Duval
LA STRATÉGIE DE PARTENARIATS AVEC DES GRANDS GROUPES
Legrand est l’un des actionnaires qui avait souscrit à la levée de fonds de 30 millions d’euros réalisée par la jeune pousse en 2015 . Fred Potter entend poursuivre sa stratégie d’alliance entre professionnels. « Notre objectif à terme est de réaliser 50 % de notre chiffre d’affaires avec des produits conçus en partenariat », assure-t-il sans vouloir préciser le montant de ces revenus actuels.
La start-up française poursuit sa stratégie orientée vers des partenariats avec des grands groupes, leaders dans leurs domaines. Elle bénéficie ainsi de leur réseau de distribution auprès des particuliers mais aussi (et surtout) auprès des professionnels. Netatmo veut s’imposer dans tous les domaines de l’appareillage électrique connecté pour la maison.
Selon Fred Potter, l’industrie des objets connectés de la maison est même vouée à disparaître pour se fondre dans l’industrie du bâtiment : « Peut-être qu’un jour, nous ne viendrons plus au CES mais qu’on ira à Batimat ou à la foire de Milan ». (Les Echos)
PILOTER SA MAISON À DISTANCE SUR MESSENGER
«Le contrôle vocal c’est bien. Mais dans de nombreux cas, envoyer un message texte, c’est encore mieux.» Fort de cette constatation, Fred Potter, PDG et fondateur de Netatmo, ajoute une nouvelle fonctionnalité à son application destinée à piloter les objets connectés du domicile. «Maison, augmente la température»…. Voici un des messages qui pourront être saisis sur Messenger, le service de messagerie mobile de Facebook, pour piloter à distance sa maison connectée. Les produits Netatmo sont déjà compatibles avec les principaux assistants vocaux: Alexa, Siri et Google Home. (Le Figaro)
LE PARCOURS DE FRED POTTER
En 1995, tout juste bardé de son doctorat en micro-électronique, cet ingénieur de Telecom ParisTech rejoint Kaptech, un opérateur télécom. Quatre ans plus tard, il quitte son poste de directeur technique avec une demi-douzaine de collègues pour monter Cirpack, une spin-off dédiée à la VoIP, qui comptera parmi ses clients IBM, puis Free. En 2008, Cirpack est racheté par Technicolor. C’est là qu’il rencontre Eric Carreel avec lequel il cofonde Withings en 2009 (revendu à Nokia en 2016).
Deux ans plus tard, il reprend son indépendance et fonde sa troisième startup, Netatmo, récompensée au Consumer Electronic Show (CES) en 2012 pour sa station météo connectée capable de mesurer la qualité de l’air, intérieure et extérieure.
C’est lors de la création de Netatmo qu’il a troqué son prénom Frédéric pour le diminutif Fred, « plus universel et plus facile à épeler » (Alliancy)
GOOD GOÛT, Mickaël Aubertin, fondateur
Good Goût est une marque d’ aliments 100% bio pour bébés. Née en 2010 sous l’inspiration d’un papa et d’une maman exigeants et passionnés par les bonnes choses sur un constat simple : « les petits pots, c’est très pratique mais on n’en mangerait pas pour soi-même, et donc c’est culpabilisant d’en donner à ses petits !». Nous avons alors dit au revoir à nos employeurs respectifs (McKinsey et Publicis) et vendu nos appartements pour tenter l’aventure entrepreneuriale.
Notre défi : « remettre du goût dans l’assiette de nos bébés ! ». Entourés d’un Chef de talent et d’une équipe de professionnels de la nutrition, nous leur avons mijoté des petits plats équilibrés.
LES CHIFFRES CLÉS DE GOOD GOÛT
- Activité: fabrication de plats bio pour bébés
- Date de création: 2010
- Siège social: Paris
- CA: Nous travaillons avec une vingtaine de pays. Notre chiffre d’affaires a atteint 13 millions d’euros en 2017 (100% de croissance) et nous ambitionnons entre 18 et 20 millions cette année.
- Effectif: une trentaine
- 60 produits
Comment avez-vous percé dans la grande distribution ?
J’ai parcouru 25 000 kilomètres en France pour aller voir 750 magasins bio. La mayonnaise a pris. De fil en aiguille, nous avons été référencés dans les enseignes nationales. Aujourd’hui, nous sommes présents chez quasiment tous les distributeurs, les réseaux spécialistes bio et les pure players du bio. Nous sommes rentables depuis le deuxième exercice. Et nous sommes fiers d’être l’entreprise qui grandit le plus rapidement dans l’agroalimentaire français !
Comment allez-vous atteindre 20 millions de chiffre d’affaires ?
Nous développons le réseau de distributeurs. Et cette année, nous ajoutons 25 produits aux 60 déjà existants, avec un lancement majeur : une gamme pour les 3-10 ans. Seuls 8% des foyers ont des bébés âgés de 0 à 3 ans. Notre clientèle est fidèle, mais sur une courte durée. Or, nous avons réalisé que des grands enfants mangeaient nos produits. Nous avons donc décidé de lancer Good Goût Kids, composée de gourdes, biscuits et barres céréales. Mais l’ambition dans dix ans, c’est une gamme complète. (Challenges)
SENSORWAKE, Guillaume Rolland, président fondateur
Lauréat 2017 du concours Moteur de réussite, organisé par Google pour mettre en exergue et accompagner les initiatives françaises les plus prometteuses. Sensorwake a notamment été sélectionné par Google parmi les 15 innovations « qui peuvent changer le monde »
La start-up a également reçu le prix d’innovation 2016 du CES de Las Vegas pour son réveil olfactif et récemment le prix d’innovation du CES 2017 pour Oria.
Aujourd’hui Sensorwake fait partie du mouvement « Moteur de Réussites » lancé par Google et mettant en avant les plus belles réussites entrepreneuriales françaises.
LE PARCOURS DE GUILLAUME ROLLAND
Guillaume Rolland est un talent précoce. À 13 ans, il déposait son premier brevet pour une machine à infuser le thé. À 18 ans, il est devenu le plus jeune porteur de projet de l’histoire du site américain Kickstarter, la référence du crowdfunding pour des projets high tech. Sa 1ère levée de fonds pour le réveil olfactif sur Kickstarter a réuni 200 000 € (objectif de base multiplié par 4). L’histoire du réveil olfactif a commencé dans le garage de ses parents. Il a décidé de se lancer dans cette aventure entrepreneuriale après avoir été repéré par Google grâce à son idée de réveil aromatique lors du Google Science Fair, un concours d’invention destiné aux 13-18 ans. (La Tribune)
L’ACTUALITÉ DE SENSORWAKE
mai 2017 – LEVÉE DE FONDS DE 1,6 millions € auprès du fonds d’entrepreneurs Fa dièse, de BNP Paribas développement, du gestionnaire de fonds Siparex dédié au fonds Pays de la Loire Participations, et le géant de l’industrie de la parfumerie Givaudan, partenaire de Sensorwake depuis deux ans
LES PRODUITS
>> LE RÉVEIL OLFACTIF (le « Sensorwake »)
20.000 appareils vendus. A la FNAC, Darty, Boulanger, Louis Pion, Les Galeries Lafayette, le Printemps … Vendu également au Japon
Le SensorWake fonctionne avec des capsules dans lesquelles sont contenues les odeurs, et il y en a déjà pour tous les goûts : expresso, jus d’orange frais, croissant chaud, bacon, sucette à la fraise, gingembre, menthe poivrée, pelouse fraîchement coupée… Chaque capsule est 100 % recyclable, dispose d’une puce RFID afin d’être reconnue par le réveil et permet de se réveiller 40 fois.
Des tests menés auprès de 100 consommateurs ont prouvé que le SensorWake était efficace pour réveiller 99 % des personnes en moins de deux minutes et de manière agréable. Et pour ceux qui ont le nez bouché ou trop enfoui sous la couette, une alarme sonore se met en route au bout de trois minutes. Guillaume Rolland l’affirme : « Au XXIe siècle, tout le monde devrait avoir le droit de se réveiller heureux, relaxé et de bonne humeur ! ». (Décideurs en région)
Prix: 99 €
>> ORIA
Prix: 149€
Fabrication en France (par le sous-traitant vendéen S20 Industries).
Cet objet connecté de 16 centimètres de hauteur est un diffuseur de parfum. Il se pose sur la table de nuit et contient deux capsules odorantes qui permettent respectivement de faciliter l’endormissement et d’améliorer la qualité du sommeil (longueur et profondeur) de son utilisateur. La première diffuse ses effluves parfumés au moment du coucher et la seconde de manière cyclique, pendant toute la nuit.
Oria améliorerait de 60% la qualité du sommeil selon Sensorwake. « Nous avons testé Oria sur une centaine de personnes équipées d’un électroencéphalogramme et d’une montre connectée. Résultat ? Une amélioration de 60% de l’endormissement et de la qualité du sommeil lorsque les individus dorment à côté de notre appareil », assure l’entrepreneur.
Oria sera commercialisé à partir de l’été 2018 à 149 euros, avec deux capsules offertes. Les clients devront débourser 5 euros pour chaque capsule supplémentaire, dont la durée de vie est estimée à deux mois. Un business model inspiré de celui de Nestlé avec ses machines à café Nespresso, qui permet à l’entreprise de s’assurer des revenus à long terme.
(..) Sensorwake a même intégré à son équipe de onze personnes un neurologue venu des Etats-Unis, pour étudier les effets des odeurs sur le cerveau. Améliorer l’efficacité d’un étudiant lorsqu’il apprend ses cours par cœur, donner la niaque à un sportif qui fait de la musculation en salle, les possibilités semblent infinies… (Journal du net)
A L’INTERNATIONAL
Mai 2017 – Quand l’Asie s’éveillera… avec Sensorwake
L’inventeur du réveil olfactif Sensorwake vient de lever 1,6 million d’euros pour réveiller le Japon et la Corée du Sud et accompagner le lancement commercial de son deuxième produit Oria ; un diffuseur olfactif pour favoriser l’endormissement, d’ici la fin de l’année. Par l’entremise de Business France, Sensorwake a décroché un contrat de distribution avec Yodobashi Camera, l’un des plus gros acteurs du retail sur l’Asie, qui lui a permis prendre pied dans une centaine de points de vente au Japon et en Corée du Sud.
Pour accompagner ce développement, Sensorwake vient étoffer ses compétences en marketing et logistique en recrutant une japonaise et une coréenne, qui complèteront une équipe (quinze personnes) déjà largement tournée vers l’international. (La Tribune)
« Nous avons profité de ce CES 2018 pour annoncer l’arrivée des Sensorwake 2 (même design mais de nombreuses améliorations) dans l’une des plus grande chaine d’hotel d’Asie, le groupe HIS » souligne Guillaume Rolland.
Emission spéciale CES Las Vegas avec La Poste, Air Serenity, Sensor Wake, 10-Vins, Visiomed. C’était au Business Club! (podcast)
INEDIT : Dans le Business Club de France | Uniquement sur BFM Business Radio
→ Diffusion exceptionnelle vendredi 1er janvier 2016 à 17h
Diffusion (rediffusion) : samedi 2/01/2016 à 7h | dimanche 3/01/2016 à 15h
EMISSION SPÉCIALE CES – Las Vegas – 2016
Le célèbre salon de l’innovation technologique aura lieu
du 6 au 9 janvier à Las Vegas
Pour écouter, réécouter et télécharger cette émission:
NOS INVITÉS
- Denis Weiss, Directeur du Hub Numérique de la Poste
- Matthieu Coutière, président d’Air Serenity
- Guillaume Rolland, fondateur de Sensor Wake
- Thibaut Jarrousse, cofondateur de 10-Vins
- Eric Sebban, PDG de Visiomed
Cette année, au moins 210 entreprises françaises seront présentes, record battu. C’est un peu moins que les Etats-Unis mais beaucoup plus que tous les autres pays européens, et de loin. Business France a sélectionné 22 entreprises pour faire partie de sa « French Tech ». De son côté, la délégation de La Poste compte 15 entreprises, 4 industriels… et des facteurs!
LU SUR LA TRIBUNE – Le gouvernement met les petits plats dans les grands pour que les startups françaises triomphent au CES 2016, qui se tiendra du 6 au 9 janvier à Las Vegas. L’enjeu : continuer à détruire les clichés tenaces sur la France et s’imposer comme un pays à la pointe de l’innovation auprès des médias et des investisseurs du monde entier.
John Chambers, le patron de Cisco, le disait lui-même début octobre : « La France, c’est l’avenir. Il y a une génération de startups françaises qui vont transformer profondément nos modes de vie. » Venant d’un ancien détracteur des rigidités hexagonales, le compliment n’est pas passé inaperçu.
Depuis trois ans, le gouvernement travaille donc d’arrache-pied pour que la France fasse bonne figure au CES. Avec succès, d’ailleurs. En 2013, seules 15 startups françaises avaient fait le déplacement. Elles étaient 35 en 2014, et 160 en 2015. La France s’était imposée comme le deuxième pays le plus représenté au monde derrière les Etats-Unis. Mieux : la French Tech ne s’était pas contentée de faire de la figuration. Au total, l’Hexagone était reparti avec 23 prix et des articles élogieux dans la presse américaine et mondiale, y compris venant de journaux qui se prêtent d’ordinaire avec délice à l’art du « french bashing ».(…)
Selon plusieurs membres de la Mission French Tech et de Business France, le CES 2015 a beaucoup aidé à l’explosion des investissements en France constaté depuis le début de l’année. « Des fonds chinois ont manifesté leur intérêt pour la France après l’édition de l’an dernier », indique Eric Morand. « L’effet CES » aurait aussi pesé dans la décision de Cisco d’investir 200 millions de dollars en France. Bis repetita cette année ? (lire l’article intégral sur La Tribune)
>> LA DÉLÉGATION DE LA POSTE, avec Denis Weiss, Directeur du Hub Numérique
15 START-UP…
La Poste va d’abord offrir le voyage à 15 start-up spécialistes de l’internet des objets qu’elle a repéré ces derniers mois dans cinq régions : Ile de France, Aquitaine, Pays de la Loire, Nord Pas de Calais et Languedoc-Roussilon. « Nous en avons d’abord sélectionné 100, dans les domaines de l’habitat, la e-santé, le bien-être, la silver economy, l’énergie, puis réduit la liste à 33 jeunes pousses que nous avons intégrées à un programme d’accélération de business, avec un accompagnement par des experts. Puis, sur ces 33, 15, en hyper-accélération, vont venir avec nous à Vegas » détaille Muriel Barnéoud, PDG de Docapost et porte-parole de la Branche Numérique de La Poste. Ces pépites de l’internet des objets monteront des produits et services qui auront vocation à intégrer le futur Hub numérique de La Poste, dont les versions pro et grand public seront présentées à l’occasion du CES. Ces start-up seront également coachées avant, pendant et après l’événement.
…4 GRANDS COMPTES…
La Poste emmènera aussi quatre grands comptes français : Legrand, Malakoff-Médéric, BNP Paribas Real Estate et les opticiens Atol. Pour démontrer que la « vieille économie, celle des industriels et du service, a une carte à jouer en renouvelant son business model, grâce à la technologie et aux objets connectés », explique Muriel Barnéoud. Chacun présentera un cas d’usage innovant sur le stand de La Poste.
… ET DES FACTEURS

Derniers invités surprises de la délégation de La Poste aux CES : des facteurs ! « Dans notre future proposition de valeur, il y a aura du service, et de l’humain. Et la meilleure façon de le prouver est d’emmener des facteurs, qui ont émis des idées et des projets dans le programme Facteo de digitalisation du métier. On les a sélectionnés en interne de la même manière qu’on a choisi les start-up en externe », explique la porte parole de la branche numérique de La Poste.
Celle-ci veut faire de cette présence au CES un temps fort de son programme French IOT. Une démarche qu’elle compte mener dans la durée. Cette présence française « ne peut pas être un feu de paille » prévient Muriel Barnéoud. « On travaille à l’industrialisation de la démarche : comment soutenir les lauréats, les accompagner, tout en se renouvelant et en accompagnant de nouveaux acteurs ». Rendez-vous en 2017, donc. (source: L’Usine Digitale)
LU SUR LA TRIBUNE – Pourquoi La Poste fonce tous azimuts dans l’Internet des objets
Présente en force au CES de Las Vegas qui se tiendra début janvier, La Poste en profitera pour dévoiler son futur Hub numérique. Une nouvelle brique dans sa stratégie visant à fédérer autour d’elle la filière française de l’Internet des objets pour trouver des relais de croissance (…).
« La révolution numérique nous oblige à réinventer notre métier historique, qui est de fournir des services de proximité. Mais ces services deviennent de plus en plus digitalisés. L’idée est que La Poste, forte de sa légitimité et de la confiance de ses utilisateurs, devienne un opérateur majeur des échanges physiques et numériques. Nous y arriverons en fédérant l’écosystème des objets connectés pour fournir de nouvelles solutions de proximité à la population » explique David de Amorim, le directeur Innovation de Docapost, une filiale rattachée à la Branche Numérique du groupe.
Une plateforme dans le cloud pour gérer les objets connectés
L’entreprise profitera du CES pour dévoiler la version particulier et professionnelle de son « Hub numérique ». Il s’agit d’une plateforme dans le nuage informatique [le cloud, NDLR], qui vise réunir les données issues des objets connectés du quotidien. L’objectif : « réintroduire du matériel dans l’Internet des objets », notamment en associant un service de proximité à un objet connecté.
Cette plateforme permettra par exemple de combiner le système d’alarme d’une personne âgée avec son thermostat et son bracelet connecté. « En cas d’activité anormale et inquiétante, le système demandera à un facteur de passer chez elle pour vérifier que tout va bien », explique David de Amorim.
Six facteurs feront le déplacement au CES pour présenter ces nouvelles solutions. Ils incarnent le changement à l’œuvre chez La Poste, qui ambitionne de réinventer le métier avec son système Facteo. Désormais, 93% des 90.000 postiers de France sont équipés de smartphones pour gérer leur tournée plus efficacement (et ainsi, gagner du temps) ou encore recueillir la signature des clients lors de la livraison de recommandés et de colis.
Compenser les difficultés des activités traditionnelles
Ces derniers mois, La Poste a multiplié les initiatives, dans la droite lignée de la stratégie numérique exposée par le PDG Philippe Wahl et la directrice générale adjointe Nathalie Collin, début octobre. Portefeuille électronique sécurisé, coffre-fort numérique pour gérer les documents personnels dématérialisés…
Pour l’heure, ces initiatives restent largement méconnues. Mais le groupe mise sur le besoin de plateformes de confiance pour gérer sa vie numérique pour se faire une place entre les fournisseurs d’objets et services connectés d’une part, et les consommateurs finaux de l’autre.
Un relais de croissance à ne pas négliger dans un contexte difficile. La banque, l’autre activité phare du groupe, se voit aussi chahutée par la révolution digitale. Du côté de son cœur de métier, à savoir la logistique et le courrier, les perspectives ne sont pas radieuses. De nombreux bureaux de poste ont fermé ces dernières années. Et pour cause : le volume de courriers en 2018 aura fondu de moitié par rapport à celui de 2008.
>> VISIOMED, avec Eric Sebban, PDG
Date de création: 2009
CA: 13,32

Fondée en 2009, Visiomed est un spécialiste français de l’électronique médical. Son fondateur, Eric Sebban, est notamment l’inventeur en 2007 du thermomètre médical à infrarouge sans contact, le ThermoFlash®, qui s’est imposé comme un dispositif médical de référence dans la prise de température ultra-rapide (28 millisecondes).
L’entreprise développe depuis 2009 des produits électroniques à usage médical comme des thermomètres sans contact ou des pèses-personnes connectés et «intelligents». Ceux-ci sont essentiellement commercialisés auprès des pharmacies et des hôpitaux.
Visiomed s’est introduite en Bourse sur le marché Alternext en 2011 et a été autorisée par la Food & Drug Administration (FDA). Avec cette autorisation, Visiomed va pouvoir proposer sa gamme «BewellConnect», dédiée aux objets connectés du quotidien qu’elle a lancée en 2014. La société emploie aujourd’hui 105 personnes et a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 13 millions d’euros en 2014. (source: Frenchweb)
LU SUR FRENCHWEB – Le Français Visiomed se rapproche de son rêve américain
Adoubé par les autorités américaines, la FDA (Food & Drug Administration), Visiomed, le spécialiste français de l’électronique médicale, a dévoilé ses intentions de conquêtes du marché états-unien. La société qui s’était introduite en Bourse sur le marché Alternext en 2011 à un prix de 8 euros par action, a vu son cours s’envoler à plus de 30% à l’annonce de l’agrément mardi 27 octobre. Sa valorisation atteindrait plus de 33 millions d’euros, d’après le cours de la journée.
Avec cette autorisation, Visiomed va pouvoir proposer sa gamme «BewellConnect», dédiée aux objets connectés du quotidien («MyThermo, MyTensio, MyGluco ou encore MyCoach») qu’elle a lancée en 2014. Visiomed est aussi le concepteur depuis 2007 du «ThermoFlash», un thermomètre sans contact qui avait séduit l’Organisation mondiale de la Santé et des Armées, dont l’armée américaine, notamment dans les zones du virus Ebola.
Comme de nombreuses entreprises de l’e-santé dont les besoins en financements sont importants, Visiomed est allée par trois fois chercher de nouveaux fonds depuis 2012, notamment pour financer sa R&D. En janvier, il levait 5,9 millions d’euros sur le marché Alternext. Il dispose aussi d’une antenne opérationnelle à Boston qui gère la commercialisation de ses produits.
Il doit en tout cas affronter la concurrence de sociétés américaines, plus rapides dans leur capacité à obtenir des financements. Outre-Atlantique, les autres acteurs qui se positionnent sur les objets de la santé connectée sont Consort Medical, Mauna Kea Technologies, Prims Medical, ou encore Patient Home Monitoring Corp.
«Les Américains pensent d’abord à guérir plutôt qu’a tomber malade», a commenté Eric Sebban sur BFMBusiness suite à ses performances en Bourse. Dans la matinée du mardi 27 octobre, le titre Visiomed progressait de 33,46%, atteignant en milieu de journée un cours à plus de 6 euros l’action.
La société emploie aujourd’hui 105 personnes. Positionnée sur le marché de la santé et de la médecine, la société précisait à Frenchweb recruter aujourd’hui plus de profils numériques que médicaux. Elle a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 13 millions d’euros sur 2014.
LU SUR FRENCHWEB – Le Français Visiomed rachète Technosens pour se positionner sur la «silver économie»

Nouvelle acquisition pour Visiomed. Le spécialiste français de l’électronique médicale vient d’acquérir la société grenobloise Technosens qui développe des solutions numériques pour les personnes âgées à domicile. Le montant de l’opération porte sur 1,5 million d’euros, dont 900 000 euros sous forme de reprise de dettes. Créée en 2009 par Thierry Chevalier, Technosens développe notamment e-lio, une box connectée à un écran de télévision qui permet aux personnes âgées habitant leur domicile ou logeant dans un établissement, d’être connectés aux professionnels de santé ou à leur famille. Tous disposent d’une plateforme dédiée pour entrer en relation avec la personne.
Pour faciliter son utilisation, e-lio repose sur une télécommande dotée de trois boutons seulement. Plusieurs services sont disponibles, de la visiophonie illimitée, en passant par le partage de photos ou même d’agendas. Technosens, qui revendique un parc de 2 000 box installées, travaille déjà à la seconde version d’e-lio.
«Grace à cette acquisition, nous allons créer la maison de santé connectée intelligente de demain, en intégrant e-lio à notre plateforme d’objets connectés BewellConnect (une gamme de dispositifs médicaux connectés, ndlr) et aux services d’abonnements BewellCheck-up», déclare Eric Sebban, le fondateur et PDG de Visiomed. «Ce nouveau segment vient compléter notre offre et en renforcer l’attractivité transversale en accédant au gigantesque marché de la silver economie avec des services inédits», ajoute-t-il. La silver économie correspond au développement de solutions pour les seniors et «peut entraîner 300 000 créations d’emplois dans le secteur de l’aide à domicile d’ici 2020», selon une étude de la DARES (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques), citée dans un rapport du Commissariat général à la stratégie et à la prospective publié en 2013.
>> AIR SERENITY, avec Matthieu Coutière, président
Actuellement, en France, on compte 20 millions de personnes allergiques. Sur ces 20 millions, trois quarts sont victimes d’une allergie respiratoire. Chaque année, les 6 polluants principaux présents dans l’air des espaces confinés affectent de plus en plus de monde et engendrent des milliers de morts. La technologie Air Serenity consiste à filtrer l’air en plusieurs étapes. Tout d’abord, les allergènes sont filtrés (particules fines, poils d’animaux, acariens, etc.). Ensuite, les polluants chimiques sont retenus. Enfin, un plasma froid est utilisé pour compacter et retenir les résidus des allergènes et polluants à l’intérieur de la cartouche afin d’empêcher leur rejet en cas de grosse chaleur ou de forte humidité. Concrètement, LiV permet de purifier une surface de 50m² en consommant très peu d’électricité et en se faisant discret.
« Il faut le savoir, la plupart des purificateurs d’air fonctionnent comme des carafes filtrantes. Les polluants s’accumulent dans le filtre mais ne sont jamais détruits. Air Serenity, lui, a breveté une technique utilisant du plasma pour exterminer les bactéries, les virus, les particules fines, et même les composants chimiques les plus volatils… Ceux généralement oubliés par les concurrents.
On le rappelle, nous passons 80 % de notre temps dans des espaces clos où la pollution est cinq à vingt fois supérieure à celle de l’extérieur, à cause d’une aération insuffisante.

Le purificateur d’Air Serenity ne sera commercialisé que l’année prochaine. Il sera cher, 1000 €, de quoi se demander s’il n’est pas plus intéressant de simplement aérer. Mais ce n’est pas toujours possible. En hiver, il fait froid, il pleut. Au printemps, il y a les pollens, du vent, du bruit. Sans oublier les pièces sans fenêtres ou sans aération. A terme, d’ailleurs, cette technologie plasma pourra être intégrée aux climatisations et à des ventilations existantes comme les VMC.
Air Serenity est plutôt confiant. Son premier prototype vient de sortir après 3 ans de R&D. Le CV de son fondateur, Joseph Youssef, est plutôt éloquent. Il est docteur en physique Chimie, il a travaillé dans la purification d’air chez Renault. Le Laboratoire de Physique des Plasmas de l’école polytechnique est partenaire de la société. Air Liquide les a incubés… Bref, si ça ne marche pas, beaucoup de gens se seront lourdement trompés ». (article intégral sur Europe 1)
>> 10-VINS, avec Thibaut Jarrousse, cofondateur
LE « NESPRESSO DU VIN »
10-Vins a inventé une machine inédite qui aère et met à température le vin en fonction de sa nature et de sa maturité! Il suffit d’insérer un flacon-tube de vin au verre 10-Vins au sommet de la machine pour que celle-ci règle, en 30 secondes, la température et le niveau de carafage du vin selon ses caractéristiques avant que le breuvage ne soit servi au verre dans les meilleures conditions. La machine D-vine est disponible au prix de 499 euros. Elle est également proposée avec un Starter Pack contenant 6 flacons, 2 verres et 1 accessoire, au prix de 549 euros.
10-Vins est fondée en 2012 par un trio d’amis partageant la même passion du vin : Thibaut Jarrousse, Jérôme Pasquet et Luis Da Silva. La même année, la jeune entreprise lance un site de vente en ligne de vin au verre avant de lancer l’offre « web-dégustation » et de finaliser une levée de fonds de 200 000 euros en 2013.L’année suivante, la jeune pousse nantaise récolte 500 000 euros suite à un nouveau tour de table et inaugure son Concept Store. En 2015, 10-Vins boucle sa troisième levée de fonds en récoltant 800 000 euros. Cet apport en capital vient soutenir l’industrialisation de la D-Vine, l’innovation majeure de l’entreprise.
Avec la commercialisation de D-Vine, 10-Vins table sur un chiffre d’affaires de 400 000 euros à la clôture de l’année 2015. De plus, l’entreprise commence à s’internationaliser en pénétrant le marché belge et le marché anglais.
DANS LES ECHOS – Le principe de D-Vine ? Un flacon de 10 centilitres s’insère dans la machine qui lit la puce RFID et acclimate instantanément le vin. « On a tendance par exemple à boire les vins blancs trop frais, or ils se révèlent entre 10 et 14°C », note Thibaut Jarrousse, cofondateur et président de 10-Vins. La puce permet, sans application, d’être lue par un smartphone ou une tablette, pour obtenir des information et des vidéos sur le chais d’origine. Autre avantage, il est possible de consommer le vin au verre, sans avoir à ouvrir une bouteille. L’hôte peut proposer une carte d’une trentaine de vins à domicile. Pour les cinq ans de R&D nécessaires, les fondateurs de 10-Vins se sont appuyés sur les compétences d’ADMI en ingénierie, de Naonext en électronique, de l’embouteilleur Wit et de l’Ecole centrale de Nantes pour la validation du modèle thermique.
>> SENSOR WAKE, avec Guillaume Rolland, fondateur
DANS DÉCIDEURS EN RÉGION – Le Nantais Guillaume Rolland a eu une idée aussi simple qu’efficace : développer un réveil olfactif qui fait se lever du bon pied en chatouillant l’odorat plutôt qu’en agressant l’ouïe. Le SensorWake imaginé par le jeune inventeur bénéficie d’un incroyable engouement et vient de lever près de 200 000 € sur la plateforme de financement participatif Kickstarter.
Guillaume Rolland est un talent précoce. À 13 ans, il déposait son premier brevet pour une machine à infuser le thé. À 18 ans, il est devenu le plus jeune porteur de projet de l’histoire du site américain Kickstarter, la référence du crowdfunding pour des projets high tech. La dernière invention du jeune Nantais, le réveil olfactif SensorWake, est lancé vers un succès international. La campagne de financement participatif avec pré-commandes a permis de quasiment quadrupler l’objectif de base en récoltant 192 453 € !
Il faut dire que Guillaume Rolland a bénéficié d’un buzz incroyable, devenant notamment le premier Français sélectionné pour le Google Science Fair. En un an, son projet est ainsi passé du garage de ses parents à la scène de l’un des plus grands événements mondiaux sur l’innovation, étant retenu par Google dans les 15 inventions « qui peuvent changer le monde ».
Le SensorWake fonctionne avec des capsules dans lesquelles sont contenues les odeurs, et il y en a déjà pour tous les goûts : expresso, jus d’orange frais, croissant chaud, bacon, sucette à la fraise, gingembre, menthe poivrée, pelouse fraîchement coupée… et même dollar, car quoi qu’en dise l’adage, l’argent a une odeur ! Chaque capsule est 100 % recyclable, dispose d’une puce RFID afin d’être reconnue par le réveil et permet de se réveiller 40 fois. Le prix de lancement devrait être de 9 $.
Des tests menés auprès de 100 consommateurs ont prouvé que le SensorWake était efficace pour réveiller 99 % des personnes en moins de deux minutes et de manière agréable. Et pour ceux qui ont le nez bouché ou trop enfoui sous la couette, une alarme sonore se met en route au bout de trois minutes. Guillaume Rolland l’affirme : « Au XXIe siècle, tout le monde devrait avoir le droit de se réveiller heureux, relaxé et de bonne humeur ! »
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