Hub numérique
Emission spéciale CES Las Vegas avec La Poste, Air Serenity, Sensor Wake, 10-Vins, Visiomed. C’était au Business Club! (podcast)
INEDIT : Dans le Business Club de France | Uniquement sur BFM Business Radio
→ Diffusion exceptionnelle vendredi 1er janvier 2016 à 17h
Diffusion (rediffusion) : samedi 2/01/2016 à 7h | dimanche 3/01/2016 à 15h
EMISSION SPÉCIALE CES – Las Vegas – 2016
Le célèbre salon de l’innovation technologique aura lieu
du 6 au 9 janvier à Las Vegas
Pour écouter, réécouter et télécharger cette émission:
NOS INVITÉS
- Denis Weiss, Directeur du Hub Numérique de la Poste
- Matthieu Coutière, président d’Air Serenity
- Guillaume Rolland, fondateur de Sensor Wake
- Thibaut Jarrousse, cofondateur de 10-Vins
- Eric Sebban, PDG de Visiomed
Cette année, au moins 210 entreprises françaises seront présentes, record battu. C’est un peu moins que les Etats-Unis mais beaucoup plus que tous les autres pays européens, et de loin. Business France a sélectionné 22 entreprises pour faire partie de sa « French Tech ». De son côté, la délégation de La Poste compte 15 entreprises, 4 industriels… et des facteurs!
LU SUR LA TRIBUNE – Le gouvernement met les petits plats dans les grands pour que les startups françaises triomphent au CES 2016, qui se tiendra du 6 au 9 janvier à Las Vegas. L’enjeu : continuer à détruire les clichés tenaces sur la France et s’imposer comme un pays à la pointe de l’innovation auprès des médias et des investisseurs du monde entier.
John Chambers, le patron de Cisco, le disait lui-même début octobre : « La France, c’est l’avenir. Il y a une génération de startups françaises qui vont transformer profondément nos modes de vie. » Venant d’un ancien détracteur des rigidités hexagonales, le compliment n’est pas passé inaperçu.
Depuis trois ans, le gouvernement travaille donc d’arrache-pied pour que la France fasse bonne figure au CES. Avec succès, d’ailleurs. En 2013, seules 15 startups françaises avaient fait le déplacement. Elles étaient 35 en 2014, et 160 en 2015. La France s’était imposée comme le deuxième pays le plus représenté au monde derrière les Etats-Unis. Mieux : la French Tech ne s’était pas contentée de faire de la figuration. Au total, l’Hexagone était reparti avec 23 prix et des articles élogieux dans la presse américaine et mondiale, y compris venant de journaux qui se prêtent d’ordinaire avec délice à l’art du « french bashing ».(…)
Selon plusieurs membres de la Mission French Tech et de Business France, le CES 2015 a beaucoup aidé à l’explosion des investissements en France constaté depuis le début de l’année. « Des fonds chinois ont manifesté leur intérêt pour la France après l’édition de l’an dernier », indique Eric Morand. « L’effet CES » aurait aussi pesé dans la décision de Cisco d’investir 200 millions de dollars en France. Bis repetita cette année ? (lire l’article intégral sur La Tribune)
>> LA DÉLÉGATION DE LA POSTE, avec Denis Weiss, Directeur du Hub Numérique
15 START-UP…
La Poste va d’abord offrir le voyage à 15 start-up spécialistes de l’internet des objets qu’elle a repéré ces derniers mois dans cinq régions : Ile de France, Aquitaine, Pays de la Loire, Nord Pas de Calais et Languedoc-Roussilon. « Nous en avons d’abord sélectionné 100, dans les domaines de l’habitat, la e-santé, le bien-être, la silver economy, l’énergie, puis réduit la liste à 33 jeunes pousses que nous avons intégrées à un programme d’accélération de business, avec un accompagnement par des experts. Puis, sur ces 33, 15, en hyper-accélération, vont venir avec nous à Vegas » détaille Muriel Barnéoud, PDG de Docapost et porte-parole de la Branche Numérique de La Poste. Ces pépites de l’internet des objets monteront des produits et services qui auront vocation à intégrer le futur Hub numérique de La Poste, dont les versions pro et grand public seront présentées à l’occasion du CES. Ces start-up seront également coachées avant, pendant et après l’événement.
…4 GRANDS COMPTES…
La Poste emmènera aussi quatre grands comptes français : Legrand, Malakoff-Médéric, BNP Paribas Real Estate et les opticiens Atol. Pour démontrer que la « vieille économie, celle des industriels et du service, a une carte à jouer en renouvelant son business model, grâce à la technologie et aux objets connectés », explique Muriel Barnéoud. Chacun présentera un cas d’usage innovant sur le stand de La Poste.
… ET DES FACTEURS

Derniers invités surprises de la délégation de La Poste aux CES : des facteurs ! « Dans notre future proposition de valeur, il y a aura du service, et de l’humain. Et la meilleure façon de le prouver est d’emmener des facteurs, qui ont émis des idées et des projets dans le programme Facteo de digitalisation du métier. On les a sélectionnés en interne de la même manière qu’on a choisi les start-up en externe », explique la porte parole de la branche numérique de La Poste.
Celle-ci veut faire de cette présence au CES un temps fort de son programme French IOT. Une démarche qu’elle compte mener dans la durée. Cette présence française « ne peut pas être un feu de paille » prévient Muriel Barnéoud. « On travaille à l’industrialisation de la démarche : comment soutenir les lauréats, les accompagner, tout en se renouvelant et en accompagnant de nouveaux acteurs ». Rendez-vous en 2017, donc. (source: L’Usine Digitale)
LU SUR LA TRIBUNE – Pourquoi La Poste fonce tous azimuts dans l’Internet des objets
Présente en force au CES de Las Vegas qui se tiendra début janvier, La Poste en profitera pour dévoiler son futur Hub numérique. Une nouvelle brique dans sa stratégie visant à fédérer autour d’elle la filière française de l’Internet des objets pour trouver des relais de croissance (…).
« La révolution numérique nous oblige à réinventer notre métier historique, qui est de fournir des services de proximité. Mais ces services deviennent de plus en plus digitalisés. L’idée est que La Poste, forte de sa légitimité et de la confiance de ses utilisateurs, devienne un opérateur majeur des échanges physiques et numériques. Nous y arriverons en fédérant l’écosystème des objets connectés pour fournir de nouvelles solutions de proximité à la population » explique David de Amorim, le directeur Innovation de Docapost, une filiale rattachée à la Branche Numérique du groupe.
Une plateforme dans le cloud pour gérer les objets connectés
L’entreprise profitera du CES pour dévoiler la version particulier et professionnelle de son « Hub numérique ». Il s’agit d’une plateforme dans le nuage informatique [le cloud, NDLR], qui vise réunir les données issues des objets connectés du quotidien. L’objectif : « réintroduire du matériel dans l’Internet des objets », notamment en associant un service de proximité à un objet connecté.
Cette plateforme permettra par exemple de combiner le système d’alarme d’une personne âgée avec son thermostat et son bracelet connecté. « En cas d’activité anormale et inquiétante, le système demandera à un facteur de passer chez elle pour vérifier que tout va bien », explique David de Amorim.
Six facteurs feront le déplacement au CES pour présenter ces nouvelles solutions. Ils incarnent le changement à l’œuvre chez La Poste, qui ambitionne de réinventer le métier avec son système Facteo. Désormais, 93% des 90.000 postiers de France sont équipés de smartphones pour gérer leur tournée plus efficacement (et ainsi, gagner du temps) ou encore recueillir la signature des clients lors de la livraison de recommandés et de colis.
Compenser les difficultés des activités traditionnelles
Ces derniers mois, La Poste a multiplié les initiatives, dans la droite lignée de la stratégie numérique exposée par le PDG Philippe Wahl et la directrice générale adjointe Nathalie Collin, début octobre. Portefeuille électronique sécurisé, coffre-fort numérique pour gérer les documents personnels dématérialisés…
Pour l’heure, ces initiatives restent largement méconnues. Mais le groupe mise sur le besoin de plateformes de confiance pour gérer sa vie numérique pour se faire une place entre les fournisseurs d’objets et services connectés d’une part, et les consommateurs finaux de l’autre.
Un relais de croissance à ne pas négliger dans un contexte difficile. La banque, l’autre activité phare du groupe, se voit aussi chahutée par la révolution digitale. Du côté de son cœur de métier, à savoir la logistique et le courrier, les perspectives ne sont pas radieuses. De nombreux bureaux de poste ont fermé ces dernières années. Et pour cause : le volume de courriers en 2018 aura fondu de moitié par rapport à celui de 2008.
>> VISIOMED, avec Eric Sebban, PDG
Date de création: 2009
CA: 13,32

Fondée en 2009, Visiomed est un spécialiste français de l’électronique médical. Son fondateur, Eric Sebban, est notamment l’inventeur en 2007 du thermomètre médical à infrarouge sans contact, le ThermoFlash®, qui s’est imposé comme un dispositif médical de référence dans la prise de température ultra-rapide (28 millisecondes).
L’entreprise développe depuis 2009 des produits électroniques à usage médical comme des thermomètres sans contact ou des pèses-personnes connectés et «intelligents». Ceux-ci sont essentiellement commercialisés auprès des pharmacies et des hôpitaux.
Visiomed s’est introduite en Bourse sur le marché Alternext en 2011 et a été autorisée par la Food & Drug Administration (FDA). Avec cette autorisation, Visiomed va pouvoir proposer sa gamme «BewellConnect», dédiée aux objets connectés du quotidien qu’elle a lancée en 2014. La société emploie aujourd’hui 105 personnes et a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 13 millions d’euros en 2014. (source: Frenchweb)
LU SUR FRENCHWEB – Le Français Visiomed se rapproche de son rêve américain
Adoubé par les autorités américaines, la FDA (Food & Drug Administration), Visiomed, le spécialiste français de l’électronique médicale, a dévoilé ses intentions de conquêtes du marché états-unien. La société qui s’était introduite en Bourse sur le marché Alternext en 2011 à un prix de 8 euros par action, a vu son cours s’envoler à plus de 30% à l’annonce de l’agrément mardi 27 octobre. Sa valorisation atteindrait plus de 33 millions d’euros, d’après le cours de la journée.
Avec cette autorisation, Visiomed va pouvoir proposer sa gamme «BewellConnect», dédiée aux objets connectés du quotidien («MyThermo, MyTensio, MyGluco ou encore MyCoach») qu’elle a lancée en 2014. Visiomed est aussi le concepteur depuis 2007 du «ThermoFlash», un thermomètre sans contact qui avait séduit l’Organisation mondiale de la Santé et des Armées, dont l’armée américaine, notamment dans les zones du virus Ebola.
Comme de nombreuses entreprises de l’e-santé dont les besoins en financements sont importants, Visiomed est allée par trois fois chercher de nouveaux fonds depuis 2012, notamment pour financer sa R&D. En janvier, il levait 5,9 millions d’euros sur le marché Alternext. Il dispose aussi d’une antenne opérationnelle à Boston qui gère la commercialisation de ses produits.
Il doit en tout cas affronter la concurrence de sociétés américaines, plus rapides dans leur capacité à obtenir des financements. Outre-Atlantique, les autres acteurs qui se positionnent sur les objets de la santé connectée sont Consort Medical, Mauna Kea Technologies, Prims Medical, ou encore Patient Home Monitoring Corp.
«Les Américains pensent d’abord à guérir plutôt qu’a tomber malade», a commenté Eric Sebban sur BFMBusiness suite à ses performances en Bourse. Dans la matinée du mardi 27 octobre, le titre Visiomed progressait de 33,46%, atteignant en milieu de journée un cours à plus de 6 euros l’action.
La société emploie aujourd’hui 105 personnes. Positionnée sur le marché de la santé et de la médecine, la société précisait à Frenchweb recruter aujourd’hui plus de profils numériques que médicaux. Elle a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 13 millions d’euros sur 2014.
LU SUR FRENCHWEB – Le Français Visiomed rachète Technosens pour se positionner sur la «silver économie»

Nouvelle acquisition pour Visiomed. Le spécialiste français de l’électronique médicale vient d’acquérir la société grenobloise Technosens qui développe des solutions numériques pour les personnes âgées à domicile. Le montant de l’opération porte sur 1,5 million d’euros, dont 900 000 euros sous forme de reprise de dettes. Créée en 2009 par Thierry Chevalier, Technosens développe notamment e-lio, une box connectée à un écran de télévision qui permet aux personnes âgées habitant leur domicile ou logeant dans un établissement, d’être connectés aux professionnels de santé ou à leur famille. Tous disposent d’une plateforme dédiée pour entrer en relation avec la personne.
Pour faciliter son utilisation, e-lio repose sur une télécommande dotée de trois boutons seulement. Plusieurs services sont disponibles, de la visiophonie illimitée, en passant par le partage de photos ou même d’agendas. Technosens, qui revendique un parc de 2 000 box installées, travaille déjà à la seconde version d’e-lio.
«Grace à cette acquisition, nous allons créer la maison de santé connectée intelligente de demain, en intégrant e-lio à notre plateforme d’objets connectés BewellConnect (une gamme de dispositifs médicaux connectés, ndlr) et aux services d’abonnements BewellCheck-up», déclare Eric Sebban, le fondateur et PDG de Visiomed. «Ce nouveau segment vient compléter notre offre et en renforcer l’attractivité transversale en accédant au gigantesque marché de la silver economie avec des services inédits», ajoute-t-il. La silver économie correspond au développement de solutions pour les seniors et «peut entraîner 300 000 créations d’emplois dans le secteur de l’aide à domicile d’ici 2020», selon une étude de la DARES (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques), citée dans un rapport du Commissariat général à la stratégie et à la prospective publié en 2013.
>> AIR SERENITY, avec Matthieu Coutière, président
Actuellement, en France, on compte 20 millions de personnes allergiques. Sur ces 20 millions, trois quarts sont victimes d’une allergie respiratoire. Chaque année, les 6 polluants principaux présents dans l’air des espaces confinés affectent de plus en plus de monde et engendrent des milliers de morts. La technologie Air Serenity consiste à filtrer l’air en plusieurs étapes. Tout d’abord, les allergènes sont filtrés (particules fines, poils d’animaux, acariens, etc.). Ensuite, les polluants chimiques sont retenus. Enfin, un plasma froid est utilisé pour compacter et retenir les résidus des allergènes et polluants à l’intérieur de la cartouche afin d’empêcher leur rejet en cas de grosse chaleur ou de forte humidité. Concrètement, LiV permet de purifier une surface de 50m² en consommant très peu d’électricité et en se faisant discret.
« Il faut le savoir, la plupart des purificateurs d’air fonctionnent comme des carafes filtrantes. Les polluants s’accumulent dans le filtre mais ne sont jamais détruits. Air Serenity, lui, a breveté une technique utilisant du plasma pour exterminer les bactéries, les virus, les particules fines, et même les composants chimiques les plus volatils… Ceux généralement oubliés par les concurrents.
On le rappelle, nous passons 80 % de notre temps dans des espaces clos où la pollution est cinq à vingt fois supérieure à celle de l’extérieur, à cause d’une aération insuffisante.

Le purificateur d’Air Serenity ne sera commercialisé que l’année prochaine. Il sera cher, 1000 €, de quoi se demander s’il n’est pas plus intéressant de simplement aérer. Mais ce n’est pas toujours possible. En hiver, il fait froid, il pleut. Au printemps, il y a les pollens, du vent, du bruit. Sans oublier les pièces sans fenêtres ou sans aération. A terme, d’ailleurs, cette technologie plasma pourra être intégrée aux climatisations et à des ventilations existantes comme les VMC.
Air Serenity est plutôt confiant. Son premier prototype vient de sortir après 3 ans de R&D. Le CV de son fondateur, Joseph Youssef, est plutôt éloquent. Il est docteur en physique Chimie, il a travaillé dans la purification d’air chez Renault. Le Laboratoire de Physique des Plasmas de l’école polytechnique est partenaire de la société. Air Liquide les a incubés… Bref, si ça ne marche pas, beaucoup de gens se seront lourdement trompés ». (article intégral sur Europe 1)
>> 10-VINS, avec Thibaut Jarrousse, cofondateur
LE « NESPRESSO DU VIN »
10-Vins a inventé une machine inédite qui aère et met à température le vin en fonction de sa nature et de sa maturité! Il suffit d’insérer un flacon-tube de vin au verre 10-Vins au sommet de la machine pour que celle-ci règle, en 30 secondes, la température et le niveau de carafage du vin selon ses caractéristiques avant que le breuvage ne soit servi au verre dans les meilleures conditions. La machine D-vine est disponible au prix de 499 euros. Elle est également proposée avec un Starter Pack contenant 6 flacons, 2 verres et 1 accessoire, au prix de 549 euros.
10-Vins est fondée en 2012 par un trio d’amis partageant la même passion du vin : Thibaut Jarrousse, Jérôme Pasquet et Luis Da Silva. La même année, la jeune entreprise lance un site de vente en ligne de vin au verre avant de lancer l’offre « web-dégustation » et de finaliser une levée de fonds de 200 000 euros en 2013.L’année suivante, la jeune pousse nantaise récolte 500 000 euros suite à un nouveau tour de table et inaugure son Concept Store. En 2015, 10-Vins boucle sa troisième levée de fonds en récoltant 800 000 euros. Cet apport en capital vient soutenir l’industrialisation de la D-Vine, l’innovation majeure de l’entreprise.
Avec la commercialisation de D-Vine, 10-Vins table sur un chiffre d’affaires de 400 000 euros à la clôture de l’année 2015. De plus, l’entreprise commence à s’internationaliser en pénétrant le marché belge et le marché anglais.
DANS LES ECHOS – Le principe de D-Vine ? Un flacon de 10 centilitres s’insère dans la machine qui lit la puce RFID et acclimate instantanément le vin. « On a tendance par exemple à boire les vins blancs trop frais, or ils se révèlent entre 10 et 14°C », note Thibaut Jarrousse, cofondateur et président de 10-Vins. La puce permet, sans application, d’être lue par un smartphone ou une tablette, pour obtenir des information et des vidéos sur le chais d’origine. Autre avantage, il est possible de consommer le vin au verre, sans avoir à ouvrir une bouteille. L’hôte peut proposer une carte d’une trentaine de vins à domicile. Pour les cinq ans de R&D nécessaires, les fondateurs de 10-Vins se sont appuyés sur les compétences d’ADMI en ingénierie, de Naonext en électronique, de l’embouteilleur Wit et de l’Ecole centrale de Nantes pour la validation du modèle thermique.
>> SENSOR WAKE, avec Guillaume Rolland, fondateur
DANS DÉCIDEURS EN RÉGION – Le Nantais Guillaume Rolland a eu une idée aussi simple qu’efficace : développer un réveil olfactif qui fait se lever du bon pied en chatouillant l’odorat plutôt qu’en agressant l’ouïe. Le SensorWake imaginé par le jeune inventeur bénéficie d’un incroyable engouement et vient de lever près de 200 000 € sur la plateforme de financement participatif Kickstarter.
Guillaume Rolland est un talent précoce. À 13 ans, il déposait son premier brevet pour une machine à infuser le thé. À 18 ans, il est devenu le plus jeune porteur de projet de l’histoire du site américain Kickstarter, la référence du crowdfunding pour des projets high tech. La dernière invention du jeune Nantais, le réveil olfactif SensorWake, est lancé vers un succès international. La campagne de financement participatif avec pré-commandes a permis de quasiment quadrupler l’objectif de base en récoltant 192 453 € !
Il faut dire que Guillaume Rolland a bénéficié d’un buzz incroyable, devenant notamment le premier Français sélectionné pour le Google Science Fair. En un an, son projet est ainsi passé du garage de ses parents à la scène de l’un des plus grands événements mondiaux sur l’innovation, étant retenu par Google dans les 15 inventions « qui peuvent changer le monde ».
Le SensorWake fonctionne avec des capsules dans lesquelles sont contenues les odeurs, et il y en a déjà pour tous les goûts : expresso, jus d’orange frais, croissant chaud, bacon, sucette à la fraise, gingembre, menthe poivrée, pelouse fraîchement coupée… et même dollar, car quoi qu’en dise l’adage, l’argent a une odeur ! Chaque capsule est 100 % recyclable, dispose d’une puce RFID afin d’être reconnue par le réveil et permet de se réveiller 40 fois. Le prix de lancement devrait être de 9 $.
Des tests menés auprès de 100 consommateurs ont prouvé que le SensorWake était efficace pour réveiller 99 % des personnes en moins de deux minutes et de manière agréable. Et pour ceux qui ont le nez bouché ou trop enfoui sous la couette, une alarme sonore se met en route au bout de trois minutes. Guillaume Rolland l’affirme : « Au XXIe siècle, tout le monde devrait avoir le droit de se réveiller heureux, relaxé et de bonne humeur ! »
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.