immobilier
[LE FOCUS DE LA SEMAINE] – Easyverif évite les arnaques des petites annonces. C’était au Business Club (podcast)
Au Business Club de France
Uniquement sur BFM Radio!
→ Diffusion : samedi 21 octobre 2017 à 7h et dimanche 22 octobre à 15h
TALK 1: SENDINBLUE veut devenir le leader du marketing digital des PME en France
LE FOCUS DE LA SEMAINE : EASYVERIF : contrôle sur place la véracité des petites annonces… et part bientôt pour un tour de monde de reconstruction des villages sinistrés!
TALK 2: WANDERCRAFT a levé 15 millions € pour bientôt permettre aux handicapés de remarcher
[CHRONIQUE] – LES PREMIERS PAS de… 3D Ceram / ENTREPRENDRE, JE ME LANCE: les conseils de Bruno Le Besnerais, du Conseil de l’Ordre des Experts Comptables
TALK 4: LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR des ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet
[LE FOCUS DE LA SEMAINE] – EASYVERIF, avec Célina Maubert, cofondatrice
(Ré)écouter et télécharger cette interview:
Un couple atypique, un tantinet bohème, lance une startup de
vérification d’annonces, dans le but de financer un projet surprenant.
De nombreuses arnaques circulent aujourd’hui sur internet. Séduits par une annonce bien souvent trop alléchante, nombreux sont les individus qui se font piéger par une escroquerie en ligne. La startup Easyverif est une plateforme qui permet d’assurer aux internautes une vérification des annonces de véhicules, de nautisme et d’immobilier.
Easyverif, le site qui évite les arnaques aux petites annonces
Flanqué et épaulé de ses 700 contrôleurs, le site vérifie sur demande la véracité des annonces. Un concept malin et efficace qui permet de vraies économies de temps et d’argent.
L’arme secrète de la plateforme ? Ses 700 contrôleurs –professionnels ou anciens professionnels – triés sur le volet en raison de leur expertise dans chacun des trois domaines de prédilection du site, l’immobilier, le nautisme, et les véhicules. Leur mission : se rendre physiquement auprès des annonceurs afin de vérifier leurs dires.
D’ici à la fin de l’année, le site devrait avoir doublé le nombre de contrôleurs pour répondre à la progression de la demande
«Le contrôleur peut se déplacer seul ou avec la personne qui désire acquérir le bien ou le louer, comme dans le cas d’une location saisonnière type Airbnb, détaille Célina Maubert, la présidente d’Easyverif. Dans tous les cas, il est tenu de fournir un compte-rendu détaillé qui évaluera précisément, et de manière neutre, la fiabilité de l’annonce.» Une bonne façon d’éviter des pertes de temps et d’argent souvent importantes, mais également de se rassurer sur son choix si l’on n’a pas les compétences nécessaires.
Trois jours chrono
En général, le contrôle est conclu en 72 heures maximum, rendu du rapport compris. Quant au choix de l’expert, il est laissé à la libre appréciation des utilisateurs du service. Les 700 contrôleurs disposent, sur le site, d’une fiche de présentation par localisation géographique qui résume en quelques mots leur CV et leur domaine d’intervention. Easyverif facture, tarif unique, 79 euros par mission dont 35 euros sont rétrocédés aux contrôleurs eux-mêmes qui bénéficient ainsi «d’un complément de revenu», note Célina Maubert.
Gain d’argent
Véritablement lancé à la fin de l’année 2016, Easyverif enregistre des chiffres de croissance impressionnants, signe de l’intérêt qu’il suscite. «Nous avons comptabilisé des pics allant jusqu’à 250 % d’augmentation d’utilisation de nos services par semaine, confirme Célina Maubert. Les retours que nous avons sont très encourageants. Etre accompagné par un professionnel rassure. Mais il y a plus : dans bien des cas, cela permet également de négocier les prix avec succès. D’où, pour nos utilisateurs, un gain d’argent supplémentaire.» Célina Maubert prévoit déjà l’extension du service au reste de l’Europe à l’horizon 2018/2019. (source: Le Point)
> EASYVERIF C’EST AUSSI UN PROJET HUMANITAIRE
Cédric Boisson, cofondateur: « Nous sommes passionnés tous deux de voile, et surtout, nous voulons faire offrande à nos enfants d’une vision différente du monde dans lequel ils peuvent évoluer. Donc, nous comptons acheter un bateau, le retaper, et embarquer avec nous tous les seniors professionnels du bâtiment qui le souhaiteront. Nous ferons un tour du monde afin de rebâtir les villages qui auraient subi les ravages des conflits. C’est une action humanitaire que nous voulons monter, c’est réellement ce qui nous tient à cœur ».
Homeloop vend votre logement en 3 mois maximum. C’était au prochain Business Club (podcast)
Au Business Club de France
Uniquement sur BFM Radio!
→ Diffusion : samedi 6/5/2017 à 7h | dimanche 7/5/2017 à 14h
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TALK 1: HOMELOOP révolutionne le métier d’agent immobilier
TALK 2: POINT S, un modèle d’exportation réussi
TALK 3 : MOLOTOV TV atteint le million d’inscrits
TALK 4: Le rendez-vous du Médiateur des Entreprises, avec Pierre Pelouzet
TALK 1: HOMELOOP, avec Aurélien Gouttefarde, président cofondateur
(Ré)écouter et télécharger cette interview:
>> La transformation du métier d’agent immobilier grâce à l’intelligence artificielle et au big data
Homeloop, invente la vente immobilière instantanée et lève 1 million d’euros
La startup Homeloop vient révolutionner le secteur de l’immobilier en proposant au propriétaire vendeur une offre d’achat ferme sous 48 heures, grâce notamment à un algorithme d’estimation ultra précis de la valeur du bien du propriétaire.
Homeloop lève 1 million d’euros en fonds propres auprès d’investisseurs privés, après une première levée auprès des fondateurs de PriceMatch, spécialistes de l’analyse prédictive.
Homeloop va accélérer son développement en France et se déployer dans 4 grandes villes pour accélérer et faciliter les transactions immobilières.
Vendre un appartement aussi vite qu’une voiture ? C’est possible
Fin 2015, Aurélien Gouttefarde, décide de vendre sa voiture et son appartement parisien. En quelques clics sur un site web, il obtient le prix de vente de sa citadine, et 24h plus tard, elle est vendue. Pour son appartement, pendant plusieurs mois, deux questions sont restées sans réponse : “À quel prix vais-je vendre mon logement ? Quand vais-je vendre mon logement ?” Il s’aperçoit que les incertitudes liées à la vente sont nombreuses, en particulier parce que l’acquéreur peut à la fois bloquer la vente et se rétracter facilement.
Convaincu que la technologie et l’intelligence artificielle peuvent révolutionner le marché de l’immobilier, il fonde Homeloop : « Les ressources en données sont considérables et n’étaient jusqu’à présent que peu ou mal utilisées en matière d’immobilier grand public. Chez Homeloop, nous développons les algorithmes capables d’estimer finement le prix d’un bien immobilier à un moment donné et de prédire son délai de vente. En outre Homeloop vise à automatiser ou simplifier considérablement le plus grand nombre de tâches administratives chronophages et stressantes, comme la prospection, l’organisation des visites, l’établissement des différents diagnostics, la remise des offres, etc».
Vendre un bien immobilier, un processus simple, instantané et intelligent
Le vendeur décrit son bien sur homeloop.fr puis un expert Homeloop visite l’habitation. Le bien est analysé par les algorithmes Homeloop, qui prennent en compte l’analyse terrain de l’expert. L’algorithme développé par Homeloop permet d’estimer de façon précise la valeur des biens immobiliers en s’appuyant sur des bases de données publiques comme privées. Au plus tard 48 heures après, le vendeur reçoit une offre ferme d’achat pour celui-ci :
Vente Immédiate : Il peut l’accepter et percevoir immédiatement l’argent.
Vente garantie en 3 mois : Après accord sur le prix, Homeloop lance la procédure de vente au meilleur prix sur les canaux traditionnels et gère toutes les formalités, les visites et les négociations.
Cette formule vise à optimiser le prix de vente pour le vendeur : Si un acquéreur est trouvé pour un montant supérieur à l’estimation initiale, le montant perçu par le vendeur est revu à la hausse et Homeloop perçoit une commission. Si au bout de 3 mois le bien n’est pas vendu, Homeloop le rachète au prix entendu. Le vendeur n’a aucune démarche à faire et il sait à l’avance la date à laquelle son bien sera vendu et ce que lui rapportera la vente de celui-ci. Il peut se rétracter à tout moment.
Homeloop, lancée avec les experts de l’immobilier intelligent
Aurélien Gouttefarde s’est associé au Studio, un company builder créé par les fondateurs de PriceMatch, expert dans l’analyse prédictive du taux d’occupation des hôtels. L’équipe du Studio a immédiatement été convaincue par le projet. En effet, l’intelligence artificielle appliquée à l’immobilier révolutionne ce secteur, comme le démontre le succès de la startup américaine OpenDoor, qui fonctionne sur le même modèle, déjà valorisée plus d’un milliard de dollars.
Le Studio est alors devenu un véritable co-fondateur, en apportant les premiers fonds permettant le lancement de la start-up mais aussi son réseau d’experts. En prenant en charge la plupart des tâches administratives, Le Studio a permis à Homeloop de se concentrer sur l’essentiel et de croître dans les meilleures conditions.
Aurélien Gouttefarde, diplômé de l’EDHEC est entouré d’experts en immobilier, en data science, en digital et en génie civil:
Jean-Philippe Godard, diplômé de l’IESEG, apporte ses 10 années d’expérience en management consulting dont 5 ans en tant que directeur d’un cabinet à Hong Kong où il travaillait sur l’implémentation big data pour des tiers. Il est le directeur des opérations de Homeloop
Guy Lifshitz, Data Scientist diplômé de McGill, met à profit ses compétences en travaillant sur l’algorithme d’estimation des biens immobiliers. Il est le directeur technique de Homeloop.
Eudes Punelle, diplômé de l’Ecole de Management de Grenoble, a fait ses armes chez Michel & Augustin et rejoint Homeloop en tant que Business Developer.
Le centralien Sebastien Lagesse a rejoint Homeloop en qualité de directeur marketing et produit, après avoir fait ses armes chez Jumia.
Le million d’euros levé va permettre à Homeloop de se développer dans 4 nouvelles villes françaises, et de recruter de nouveaux profils pour porter le nombre d’employés à 15 d’ici la fin de l’année.
UNE CHECKLIST DE 100 CRITÈRES
Depuis juin 2016, Homeloop a réalisé une b, pour des biens valant entre 150 000 et 350 000 euros. La société se concentre sur les locaux d’habitation de type T2 ou T3, plus difficiles à vendre que des studios. Pour le moment, la start-up accepte environ 1 dossier sur 5 après une évaluation brève mais approfondie. « Il ‘n’y a pas que le big data, même si nous n’achetons que dans certaines zones choisies de façon très rationnelle. Nous nous appuyons aussi sur l’expertise locale. Tous les biens sont visités et notés grâce à une checklist en 100 points que nous avons créée », détaille Aurélien Gouttefarde. C’est la nature même du métier d’agent immobilier qui est transformée, avec moins de prospection et beaucoup d’analyse de risque.
AMBITIONS EUROPÉENNES
Homeloop croit fort en son modèle et table sur une centaine de transactions en 2017. Elle espère ensuite passer à un rythme de 150 opérations par mois, et veut attaquer d’autres marchés européens que la France. Pour y parvenir, la jeune pousse née au sein du start-up studio « The studio » vient de lever 1 million d’euros auprès du fonds Global Founders Capital des frères Samwer (les fondateurs de Rocket Internet). Cette somme ne lui servira qu’en partie à financer les prochains achats (pour cela, elle passe par d’autres canaux, des banques et investisseurs) : elle vise surtout à renforcer son équipe. Actuellement, la start-up compte 8 salariés dont deux data scientists. Ils travaillent actuellement au développement d’un site vitrine qui permettra à Homeloop de vendre lui-même ses acquisitions sur son propre site, en se passant des sites d’annonces. (source: L’Usine Digitale)
LE MODÈLE: Opendoor, la licorne californienne qui supprime les agents immobiliers
La start-up Opendoor vise les biens dans les villes de taille moyenne et a déjà vendu 4.000 maisons. Après une nouvelle levée de fonds fin 2016, la jeune pousse est valorisée 1,1 milliard de dollars.
(…) La société, créée fin 2014, propose aux propriétaires souhaitant vendre leur bien de remplir en ligne un formulaire très détaillé (le plan de travail de la cuisine est-il en granit ou en marbre ? Y a-t-il des taches sur les prises électriques ?). A partir de ces éléments et de ceux d’une douzaine d’autres bases de données (proximité des transports, sécurité du quartier…), leur algorithme établit un prix en quelques heures, sans visite d’un agent.
Si les propriétaires acceptent l’offre, OpenDoor envoie un inspecteur vérifier la conformité de la description à la réalité, puis paie les propriétaires. Le processus peut prendre quelques jours seulement, assure la société. Du côté de l’achat, OpenDoor simplifie également la recherche en permettant des visites 24 heures sur 24 grâce à un dispositif sur la porte permettant de recevoir un code par texto. Elle offre aussi une garantie permettant à l’acheteur d’être remboursé au bout de 30 jours s’il n’est pas satisfait par la maison.
Un modèle de commission
Son business model repose sur la revente du bien à un prix supérieur à celui d’achat. Selon un échantillon de 200 maisons examinées par le « Wall Street Journal », OpenDoor a réalisé un profit de 10.000 à 15.000 dollars sur chacune. Cela lui a permis de réaliser 50 millions de dollars de chiffre d’affaires en 2016 selon « Forbes », qui indique que la société prévoit de multiplier ce chiffre par 4 en 2017. (…)
En trois ans, la pépite a revendu environ 4.000 maisons. De quoi convaincre le fonds Norwest Venture Partners d’investir 210 millions de dollars dans la société fin novembre, un nouveau tour de table qui s’ajoute aux 110 millions déjà levés. Il a permis à la société de franchir le palier du milliard de valorisation, entrant ainsi dans le club des licornes. La jeune pousse compte utiliser les nouveaux fonds pour s’étendre dans 30 villes d’ici à la fin 2018.
Son business model est cependant bien plus risqué que les autres sociétés de la Silicon Valley s’étant déjà attaquées à ce secteur, comme Zillow, une place de marché mettant en relation acheteurs et vendeurs, car Opendoor achète lui-même les maisons, en empruntant massivement. Et si le marché se retourne, les reventes à perte risquent de se multiplier. (source: Les Echos)
Le Bon Coin veut toucher tous les Français, toute l’année. C’était au Business Club (podcast)
Au Business Club de France
Uniquement sur BFM Radio!
→ Diffusion : samedi 8/4/2017 à 7h | dimanche 9/4/2017 à 14h
TALK 1: KLAXOON lève des fonds et part à la conquête des Etats-Unis…
TALK 2: …TIWAL aussi!
TALK 3 : Accélérateur, comparateur, lab interne, recrutements: les 1001 activités du Bon Coin
TALK 4: Le rendez-vous du Médiateur des Entreprises, avec Pierre Pelouzet
TALK 3 : LE BON COIN, avec Antoine Jouteau, PDG
(Ré)écouter et télécharger cette interview:
Comment Leboncoin s’est imposé dans notre vie quotidienne (Le Monde)
Une étude inédite, révélée par « Le Monde », mesure les retombées économiques et sociales du site de petites annonces.
Vingt et un milliards d’euros, soit 1 % du produit intérieur brut (PIB) français. Telle est la valeur totale des 98 millions de transactions réalisées par des particuliers sur le site Leboncoin en 2016. Hors immobilier.
A eux seuls, ces chiffres symbolisent l’importance prise, en dix ans d’existence, par la plate-forme Internet de petites annonces détenue par le conglomérat de presse norvégien Schibsted. Un site qui est entré dans les usages quotidiens des Français, avec ses 25 millions de visiteurs uniques par mois, soit 37 % de la population nationale. Tellement incontournable que 18,5 millions de personnes y ont acheté et/ou vendu un bien en 2016.
Ce poids gigantesque pris par la plate-forme est l’un des principaux enseignements de l’étude sur la contribution économique et sociale du site Leboncoin, que Le Monde publie en avant-première, et qui sera diffusée fin mars.
Elle a été confiée par le site à David Ménascé, professeur à HEC, cofondateur du cabinet de conseil Azao, et auteur de l’ouvrage La France du Bon Coin (Institut de l’Entreprise, 2015), et Maureen Ravily, consultante sur les stratégies d’innovation sociale chez Azao.
Car, si Leboncoin comptabilise le nombre de ses visiteurs, il ne les connaît pas réellement. « Le site a les coordonnées de ceux qui publient des petites annonces, mais il ne sait ni si les transactions ont eu lieu, ni avec qui, ni à quel prix », relève M. Ménascé. Leboncoin tire son chiffre d’affaires (214 millions d’euros en 2016) de la monétisation publicitaire de son audience, des options payantes pour mettre en valeur les annonces et des services aux 500 000 professionnels présents sur le site.
Cette analyse sur les pratiques des particuliers utilisant la plate-forme croise des données qualitatives, recueillies en novembre 2016, mais aussi quantitatives, au travers d’enquêtes réalisées au début de l’année, et des éléments fournis par le site Internet lui-même. En excluant volontairement les données concernant l’immobilier dont les montants, trop importants, auraient faussé la moyenne des résultats. Et le tout, de manière à mesurer, pour la première fois, le comportement de ces utilisateurs et leur incidence sur l’économie.
« Les résultats prennent à contre-pied beaucoup de stéréotypes que l’on peut avoir sur l’économie collaborative », expliquent les deux auteurs de l’étude. Leboncoin est finalement assez représentatif…
Leboncoin.fr est créé en 2006 d’un partenariat entre Spir Communication (émanation du groupe Ouest-France) et l’éditeur norvégien Schibsted. Il s’agit d’une déclinaison du site suédois Blocket.se, créé par l’informaticien Henrik Nordström en 1996.
Le bon coin est Great Place to Work depuis 2012
LES CHIFFRES CLÉS DU BON COIN
- Activité: leader français des sites de petites annonces
- Date de création: 2006
- Lieu: Paris
- CA: 214 millions € en 2016
- Effectif: plus de 500 (ils étaient 2 en 2006) – ils seront 700 fin 2017
- 4ème site de France en audience (après Google, Facebook et Youtube, devant Wikipédia)
- 26 millions de visiteurs uniques par mois sur le site
- 2/3 de l’audience est sur mobile
- 18,5 millions de Français ont acheté ou vendu au moins un bien sur Le bon coin
- 21 milliards € (1% du PIB français): valeur totale des 98 millions de transactions réalisées par des particuliers hors immobilier, en 2016
- 800 000 annonces postées chaque jour
- Hors immobilier, les vendeurs ont gagné en moyenne 874€ en 2016
- 396€ hors vente de véhicules
- Les acheteurs ont dépensé en moyenne 2094€ en 2016 / 1585€ hors véhicules
- En moyenne, 7 articles achetés pour un montant moyen de 303€
- Economies réalisées (estimation des acheteurs): 40% par rapport à l’achat de biens neufs
- Le bon coin = 4ème régie de France
L’argent gagné se retrouve ensuite dans l’économie réelle. Ces ventes ont permis de farie des achats supplémentaires pour un montant total de 3 milliards € par an, sur lesquels 450 millions € sont récupérés par l’Etat sous forme de TVA. Si la plateforme n’existait pas, 54% des utilisateurs n’auraient pas acheté un produit neuf.
Les motivations des consommateurs à utiliser le Bon Coin:
- 70% pour faire des bonnes affaires et gagner de l’argent
- 89% redonner du sens à la consommation et améliorer l’impact environnemental
- 33% des biens vendus auraient été jetés, ce qui a évité la destruction inutile de 32 millions de biens.
- 7,1 millions de tonnes de CO2 économisés par les Français en 2015 en consommant d’occasion sur le bon coin, soit l’équivalent de 2 ans de circulation dans Paris, transports en commun compris.
L’EMPLOI SUR LE BON COIN
- 2,3 millions de visiteurs uniques dans cette catégorie
- 50 000 recruteurs
- 13 jours pour trouver ou pourvoir un emploi en moyenne
- 1er en notoriété sur l’emploi
L’IMMOBILIER SUR LE BON COIN
- 67% de biens à vendre / 33% de biens en location
- 1,1 million d’annonces en 2011 – 1,4 million en 2017
- 9,3 millions de visiteurs mensuels dans cette catégorie
- Le bon coin = leader des portails immobiliers en France devant 3 spécialistes superimmo.com, seloger.com, logic-immo.com
- 10 % des annonces postées sur le Bon Coin
- 28 000 agents immobiliers (qui paient pour poster leurs annonces) sont à l’origine de 65% des annonces sur le Bon Coin
CLIN D’OEIL – Les choses les plus insolites vendues sur le Bon Coin
- Un avion
- La Batmobile
- Un horodateur
- Lundi 2 avril: une salle de classe (pour dénoncer la fermeture d’une classe dans une école des Deux Sèvres)
L’ACTUALITÉ DU BON COIN
- Acquisitions en 2016 d’Agriaffaires, leader en France de la petite annonce de matériel d’occasion agricole et de BTP
- Février 2017 – Le Boncoin se lance sur le marché du neuf
Le site de petites annonces ouvre un comparateur de prix sur les produits neufs: le site Le Dénicheur.
- 330 000 produits référencés
- 2,8 millions de prix indexés
De nombreuses catégories d’objets sont disponibles : maison et jardin, beauté, caméra, informatique, téléphone… Quant aux prix, ils sont proposés « neuf » ou « d’occasion » et toujours du plus bas au plus élevé. A ce jour, 1.231 marchands français sont recensés.
En outre, « les marques qui paient n’apparaissent pas comme par magie en haut de la liste, comme c’est le cas sur les autres comparateurs », explique Antoine Jouteau, le directeur général du Bon coin. Toutefois, certains clients premium peuvent bénéficier d’un « traitement privilégié ». Ils sont affichés sur fond blanc et les autres sur fond gris. (20minutes.fr)
- En 2016 – « A horizon 2020, nous nous sommes fixé comme objectif de toucher tous les Français sur l’année, a indiqué jeudi Antoine Jouteau, le directeur général du site de petites annonces . Le site Le Boncoin va lui-même faire une grande partie du chemin. Mais l’idée est d’élargir les services pour atteindre cet objectif ».
Sur l’occasion, le groupe a lancé en juillet Swipsi, une application permettant aux femmes de chiner des accessoires de mode (« A 10 ans, Leboncoin se voit toujours en mode start-up. « Nous recrutons des collaborateurs qui seront des entrepreneurs », assure Antoine Jouteau. A partir de décembre, ils seront accueillis dans des locaux sans place attribuée, avec des espaces de coworking et de grands open spaces. Dans une pièce à part, les cinq salariés du Lab planchent sur des projets, les testent, et parfois les abandonnent. « Ce sont eux qui ont développé Swipsi, notre appli de mode, en un mois et demi », se félicite Antoine Jouteau » – Challenges).
Il a aussi ouvert leboncoinpro.fr, un portail d’information pour aider les professionnels, qui représentent aujourd’hui 10 % de ses contenus, à utiliser ses services.
Autre piste de développement que teste la filiale française de Schibsted, le « transactionnel », autrement dit la possibilité pour les utilisateurs, un jour, de conclure la transaction en ligne (ce qui améliorera la sécurité de paiement). « Aujourd’hui, 80 % des transactions sont conclues en face à face, explique Antoine Jouteau. La question se pose de ce que nous pouvons proposer pour les transactions à distance ». Elle se posera en particulier sur l’immobilier, l’automobile et biens de consommation, univers de prédilection du site (avec l’emploi) ainsi que sur la location de vacances, où il souhaite se renforcer.
Un premier pas va consister à lancer en juillet une messagerie qui permettra à l’acheteur et au vendeur de « chater » avant de conclure une transaction. Trois millions de messages par jour sont attendus par Le Boncoin, fréquenté par 26 millions de visiteurs uniques par mois (soit 800.000 annonces déposées chaque jour, dont environ 10 % sont refusées par le site pour non conformité).
(…) « Nous avons l’ambition de réaliser des acquisitions, grosses ou petites, notamment sur l’immobilier et l’emploi », a prévenu Antoine Jouteau. Le site a acquis en octobre dernier MB Diffusion, leader de la petite annonce de matériel d’occasion pour le BTP et le secteur agricole. (Les Echos)
- Ces dernières années Le Bon Coin a investi dans Kudoz (offres d’emplois), MonsieurDrive (comparateur de prix) et Prêt d’union (prêts entre particuliers).
- Leboncoin inaugure un accélérateur : PayCar saute sur l’occasion
Les jeunes pousses pourront développer d’éventuelles synergies groupe avec les verticaux développés (immobilier, automobile, emploi…) : conception de produits, exploitation de données, phase de bêta-tests, feedbacks d’utilisateurs et un point d’entrée à Schibsted Growth, le fonds d’investissement corporate.
Il existe toutefois quelques pré-requis pour rejoindre l’accélérateur : équipe de cinq personnes a minima, « être financièrement autonome » et « ne pas être en phase de levée de fonds ».
On connaît désormais le nom de la première start-up à rejoindre l’accélérateur du groupe Leboncoin : PayCar. Fondée en 2015 par Vincent Marty-Lavauzelle et Michaël Waldman, PayCar propose une solution de paiement pour l’achat et la vente de véhicules d’occasion entre particuliers présentée comme une alternative sécurisée aux chèques de banque. La start-up revendique « plusieurs milliers d’utilisateurs et plusieurs millions d’euros de transactions passées par sa plateforme ». Elle avait levé 1,3 million d’euros avec BNP Paribas en novembre 2016.
Les 4 chantiers pour rester incontournable (Challenges)
Pour conserver son leadership, Leboncoin a lancé quatre chantiers cette année. Première étape: moderniser la marque. Le site Web a conservé la carte de France bleue, mais abandonné son fond jaunâtre. Le logo a été simplifié, épuré. Et, pour séduire une clientèle jeune et parisienne, un pop-up store a été ouvert à Grand Train, un lieu branché, dans un entrepôt désaffecté de la SNCF, à Paris. Dans cette boutique éphémère, ouverte tout l’été, des meubles et des accessoires vintages sont exposés.
Deuxième levier: le site est désormais responsive: en clair, adapté aux smartphones, aux tablettes et aux ordinateurs. Il était temps: 60 % du trafic vient du mobile. Les annonces peuvent à présent être géolocalisées. Et début 2017, une messagerie sera mise en place.
Troisième objectif: développer la catégorie emploi, en forte progression, afin d’en tirer de nouveaux revenus. Sur le site, 330.000 offres sont disponibles, le double de l’an dernier. Poster une annonce d’emploi sera désormais payant pour les entreprises, comme c’est déjà le cas pour l’immobilier et l’automobile. Seules les TPE se verront offrir les cinq premiers dépôts.
Dernier chantier: attirer davantage les professionnels. Ils représentent seulement 10% de l’audience. Leboncoin, qui possède sa régie publicitaire interne, vient de lancer l’atelier business. Il permet aux entreprises de créer leur propre publicité en rédigeant leur texte, choisissant leur clientèle et la zone géographique de diffusion.
LE BON COIN RECRUTE 160 PERSONNES EN 2017 (Le Monde)
Leboncoin : « Nous recherchons avant tout des profils atypiques »
Quelle est l’importance du diplôme dans vos recrutements ?
Les diplômes, je m’en méfie. En fait, nous sommes très pragmatiques. Les compétences et l’expérience comptent plus que le diplôme. Certains membres du comité exécutif n’ont « qu’un BTS ». Sur le papier, ce diplôme pourrait poser question, dans la pratique, aucunement. Parmi nos cinq meilleurs vendeurs, la moitié n’a pas le bac. Dans une entreprise américaine, par exemple, jamais ces personnes n’auraient passé le stade de l’entretien.
Où cherchez-vous ces profils atypiques ?
Nous recrutons la moitié de nos collaborateurs sur Leboncoin. Des ingénieurs aux vendeurs, des cadres aux non-cadres. Nous travaillons aussi avec une dizaine de cabinets de recrutement. Nous sommes une entreprise atypique pour laquelle il serait bien compliqué de dessiner le portrait-robot du collaborateur type. Et cela me plaît bien. Les personnalités d’écorchés, qui sont souvent hors système, même hors système éducatif, ne nous font pas peur. Bien évidemment il n’en faut pas partout, mais nous ne partons pas avec une grille préétablie pour recruter.
65 % des métiers qu’exerceront les jeunes entrant en primaire n’existent pas encore. Sentez-vous cette accélération ?
Nous la sentons dans tous les métiers. Il y a cinq ans, personne ne parlait de « data scientist ». Nous n’imaginions pas, non plus, rechercher des sociologues pour analyser les pratiques de nos utilisateurs.
Il y a encore peu de temps, les gestionnaires d’administration système étaient des personnes qui avaient des relations quasi charnelles avec la machine. L’arrivée du « cloud » a tout changé en quelques mois. Aujourd’hui, ces personnes ne gèrent plus la machine, mais comment le code est géré dans la machine, ce qui complètement différent.
Comment vous adaptez-vous à cette vitesse ? Trouvez-vous des formations ad-hoc ?
Nos équipes techniques ont besoin de s’auto-former en permanence : elles regardent les blogs techniques, les forums, elles apprennent en ligne la programmation sur de nouveaux langages. Même si elles le font pour un usage personnel, cela nous intéresse, on leur laisse cette liberté. Ces équipes sont en mode projet et doivent juste respecter les délais.
Ce degré de liberté dans le travail, est-ce une concession nécessaire à donner à cette nouvelle génération ?
Si nous voulons attirer les bons profils, nous devons, en effet leur donner ce type de liberté, sinon ils peuvent tout plaquer. Alors même que les postes Web que nous proposons à Paris font partie des plus intéressants du marché, vu la complexité des problématiques et la taille des enjeux.
Plus généralement, vous ne pouvez pas laisser cette génération un an sans rien bouger. C’est trop long. Elle est habituée à zapper, à avoir ce qu’elle veut tout de suite. Nous organisons chaque année un hackathon interne et nous nous engageons à développer le projet gagnant. Cette année, une vingtaine d’équipes, soit une centaine de personnes à Paris, se sont mobilisées. Avant, un manager pouvait dire à un nouvel arrivé : on verra d’ici à deux ans comment tu peux évoluer. Vous dites cela maintenant, vous le faites partir en courant.
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