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[LE FOCUS DE LA SEMAINE] – Droit à l’erreur, ça change quoi? C’était au Business Club (podcast)
Dans le prochain Business Club de France :
Samedi 2/12/17 à 7h – Dimanche 3/12/17 à 15h
⇒ Uniquement sur BFM Business Radio
⇒ PREMIÈRE PARTIE
TALK 1: DÉINOVE: des bactéries rares pourraient donner naissance à de nouveaux antibiotiques
LE FOCUS DE LA SEMAINE : Le « droit à l’erreur », avec Me Jérôme Turot, avocat spécialisé en contentieux fiscal
TALK 2 : CMARUE : un premier test dans le 19ème arrondissement
⇒ DEUXIÈME PARTIE: CRÉER, REPRENDRE, DÉVELOPPER
- Les premiers dans l’entrepreneuriat d’Olivier Baussan, serial entrepreneur, fondateur de l’Occitane, Oliviers & Co
- Les conseils de l’expert sur les étapes de la création d’entreprise, avec Marc Ménasé, fondateur de Menlook, investisseur
⇒ LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR DES ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet
LE FOCUS DE LA SEMAINE, avec Maître Jérôme Turot, avocat spécialisé en contentieux fiscal et membre du Cercle des Fiscalistes
(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:

Le gouvernement a dévoilé son projet de loi sur le «droit à l’erreur» visant à simplifier les démarches administratives. Qu’est-ce-que ça va changer pour les entreprises?
« En cas de premier manquement à la loi, le chef d’entreprise sera présumé de bonne foi » nous explique Maître Turot. Mais le texte laisse à l’administration la responsabilité d’établir la preuve de sa bonne foi. Ce texte ne change donc pas grand chose car aujourd’hui, les inspecteurs sont déjà tenus de justifier les pénalités qu’ils imposent à une entreprise.
Ils justifient les pénalités avec une motivation très standard, passe-partout. Et si l’entreprise veut les contester, elle doit tout d’abord payer, puis passer devant un juge, ça peut durer des années! ».
Les contrôleurs du fisc auraient-ils des obligations de rendement??
Dans 20 minutes : Simplification des démarches administratives: En quoi va consister le nouveau «droit à l’erreur»?
Petite révolution en vue dans les relations entre les citoyens et leur administration ? C’est en tout cas l’ambition (et la promesse) d’Emmanuel Macron. Avec son «projet de loi pour un Etat au service d’une société de confiance», dévoilé ce lundi, le gouvernement ne projette rien de moins qu’un « changement de philosophie dans les rapports avec l’administration ».
Le projet de loi « comporte une quarantaine d’articles qui seront présentés d’ici au printemps au Parlement », a indiqué au Journal du Dimanche, le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin. Il sera présenté en Conseil des ministres après avoir été enrichi à la demande du chef de l’Etat qui avait retoqué la précédente mouture fin juillet. Le texte a été repris par un conseiller d’Etat Thierry Tuot et une quinzaine de députés.
Avec cette nouvelle mouture, Bercy veut initier « une nouvelle conception de l’action publique pour remettre de la confiance dans les relations entre les Français et leurs administrations : la bonne foi doit profiter à l’usager et à l’entreprise ».
Ni amende, ni privation de droit
Le principe de la « bienveillance » de l’administration envers ses interlocuteurs promise par Gérald Darmanin doit se traduire ainsi : toute personne physique ou morale ayant involontairement méconnu, pour la première fois, une règle applicable à sa situation, ne subira ainsi plus ni amende ni privation de droit si elle rectifie son erreur, à son initiative ou quand l’administration le lui demande.
Le droit à l’erreur, dans le projet de loi, se décline de plusieurs manières :
– en matière fiscale, si une erreur de bonne foi dans le cadre d’un contrôle est détectée, les intérêts de retard seront réduits de 30 %. Si c’est l’usager qui rectifie son erreur de lui-même, les intérêts seront réduits de 50 %.
– du côté des entreprises, elles pourront demander à une administration de les contrôler pour s’assurer qu’elles sont en conformité. Les conclusions rendues seront ensuite opposables, à la manière d’un rescrit.
– l’inspection du Travail ne sanctionnera plus automatiquement l’entreprise qu’elle contrôle pour certaines infractions mais pourra donner un simple avertissement dès lors qu’il n’y a pas d’intention frauduleuse.
– la limitation de la durée de contrôle des PME à neuf mois sur une période de trois ans va être testée dans les Hauts-de-France et en Auvergne-Rhône-Alpes.
– la médiation dans les Urssaf, expérimentée en Ile-de-France, sera généralisée, permettant aux employeurs de régler rapidement des difficultés à l’amiable.
Lundi bonheur, 3 avril !
En ces temps mitigés, les fils d’actu semblent égrener des nouvelles si moroses qu’elles en éclipsent presque les bonnes! Pourtant, la France ne manque ni de dynamisme, ni de créativité, ni de joie de vivre. Parce que c’est en voyant le verre à moitié plein qu’on trouve souvent l’énergie du changement, nous avons décidé de vous offrir, chaque lundi sur ce blog, la newsletter des bonnes nouvelles! A partager sans modération!
LES STARTUPS ONT LEVÉ 245 MILLIONS € CE MOIS-CI et 94 millions du 27 au 31 mars
Maddyness annonce ce matin que : « la plus importante levée du mois mais aussi de la semaine est celle d’Oodrive, l’éditeur cloud français qui lève 65 millions d’euros pour asseoir sa position en France et en Europe. Globalement, en mars, c’est le secteur de la santé qui s’illustre particulièrement avec 10 levées, (Cardiawave, Hemarina, Imalink medical, BioenTech, Peptimimesis, KapCode, Vect-Horus, Advicenne, Nosopharm, Hellocare), dont 3 cette semaines, pour un montant total de 39 millions d’euros ».
VOUS CONNAISSEZ LILO? LE GOOGLE SOLIDAIRE FRANÇAIS, DÉPASSE LE 1/2 MILLIARD DE RECHERCHES !
Crée en 2015, LILO est le seul moteur de recherche solidaire qui finance des projets sociaux et environnementaux, et compense l’émission de carbone en allant au-delà de la neutralité carbone correspondant à son activité. Cette alternative réunit 700 000 utilisateurs par mois et comptabilise plus de 30 millions de recherches par mois. En reversant 50 % de ses revenus à des structures de l’économie sociale et solidaire, Lilo a déjà reversé plus de 220 000€ à 50 projets sociaux et environnementaux!
RSE: LA FRANCE, BONNE ÉLÈVE
La deuxième édition du baromètre EcoVadis-Médiateur des entreprises comparant la performance RSE des entreprises françaises avec celles des pays de l’OCDE et des BRICS est plutôt favorable aux sociétés hexagonales. Les PME et ETI notamment s’en sortent bien par rapport à leurs homologues des autres pays.
50% DES FRANÇAIS CONCERNÉS PAR LA RECONVERSION PROFESSIONNELLE – étude OpinionWay pour A little Market
« J’ai envie de changer de vie », “si je pouvais, je changerai de métier”, « J’approche de la quarantaine, c’est maintenant ou jamais ». Qui n’a jamais entendu ces phrases ?
Si aujourd’hui 47% des Français sont convaincus qu’ils passent à côté de leurs vies, ils sont 50% à s’être déjà reconvertis, à y songer ou à y avoir pensé selon un sondage OpinionWay pour le site A little Market paru ce matin.
POUR TOUT COMPRENDRE SUR L’ÉCONOMIE COLLABORATIVE – Covoiturage, vente d’objets d’occasion: rien à déclarer!
[CLIN D’OEIL] – DE L’IMPORTANCE DE LA FLUIDITÉ DU PARCOURS CLIENT EN LIGNE – Une vidéo amusante, qui reste d’actualité!
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