lunettes
ELLCIE HEALTHY, des lunettes très intelligentes pour la sécurité routière. C’était au Business Club (podcast)
Dans le prochain Business Club de France :
Samedi 3/3/18 à 7h – Dimanche 4/3/18 à 15h
⇒ Uniquement sur BFM Business Radio
⇒ PREMIÈRE PARTIE
TALK 1: SUPERPROF : croissance annuelle de plus de 120% depuis sa création
TALK 2: ELLCIE HEALTHY : les lunettes intelligentes made in France
⇒ DEUXIÈME PARTIE: CRÉER, REPRENDRE, DÉVELOPPER
- Les premiers pas dans l’entrepreneuriat de Paolin Pascot, d’Agriconomie
- Les conseils d’expert de Jean-David Chamboredon, entrepreneur et investisseur (ISAI), président de France Digitale, et à l’origine du mouvement Les Pigeons (2ème partie)
⇒ LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR DES ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet
TALK 2 : ELLCIE HEALTHY, avec Philippe Peyrard, fondateur
(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:
Les lunettes d’Ellcie Healthy ne sont pas uniquement connectées. Elles sont ultra intelligentes. Bardées de capteurs, elles veulent assurer votre sécurité sur la route, en prévenant notamment l’endormissement au volant. Une invention niçoise qui sera commercialisée bientôt dans le réseau Optic 2000.
Optic 2000 et Ellcie Healthy lancent les lunettes évitant de s’endormir au volant
Fin avril 2018, Optic 2000 vendra en exclusivité dans ses 1.200 points de vente les montures connectées imaginées par Ellcie Healthy, la start-up fondée par Philippe Peyrard, transfuge du réseau Atol.
Améliorer la vision ne sera peut-être dans l’avenir qu’une des fonctions de nos lunettes. Philippe Peyrard, le fondateur de la jeune entreprise Ellcie Healthy, y voit même un marché de masse : « Les applications vont se multiplier car nous portons nos lunettes en permanence, au plus près de nous, et elles concernent 60 % de la population adulte (2 sur 3). » Le premier marché visé par Ellcie Healthy est la sécurité routière, avec une monture intelligente qui permet de prévenir la baisse de l’attention et l’endormissement au volant. Elle devrait être vendue, dès l’année prochaine, dans les 1.200 points de vente d’Optic 2000. « Nous avons évidemment validé la technologie développée par Ellcie Healthy et constaté que Philippe Peyrard avait eu le talent de s’entourer des meilleures compétences depuis la technique jusqu’au marketing « , explique Didier Papaz, PDG du groupe d’optique.(…)
En 2015, alors qu’il était directeur général délégué du réseau d’opticiens Atol, Philippe Peyrard avait déjà lancé Téou, une paire de lunettes localisable grâce à son smartphone. Le produit est toujours en vente dans le réseau, mais lui a rapidement quitté l’entreprise suite à une réorganisation du management. Dès mai 2016, il a créé Ellcie Healthy et embauché un ancien chercheur du CEA et une ophtalmologue de renom comme directrice scientifique. « Contrairement aux systèmes des détecteurs embarqués actuels, la monture située tout près du visage fournit des informations beaucoup plus précises « , insiste-t-il. La paire de lunette intègre une série de capteurs (à infrarouge, accéléromètre, gyroscope) permettant de prendre en compte plusieurs paramètres caractéristiques de l’endormissement : clignement et vitesse de mouvement des yeux mais aussi l’écarquillement, début de bâillement ou micro chute de la tête. Un capteur de température de l’air ambiant permet aussi de détecter une atmosphère propice à l’assoupissement. Le conducteur et les passagers du véhicule sont prévenus par un clignotement d’une LED rouge, par un buzzer sonore intégré à la monture ou par la sonnerie de leur smartphone.(…)
Fabriqués par deux PME de la « plastic valley » dans le département de l’Ain, les cinq modèles de paires de lunettes seront vendus en exclusivité dans le réseau d’Optic 2000 pendant 3 mois. Philippe Peyrard envisage déjà l’avenir avec des applications médicales d’ici à quelques années : « La branche de lunette qui passe sur la tempe permettra d’avoir des mesures très précises : rythme cardiaque, pression artérielle, flux sanguin. Grâce à des capteurs de sudation, on pourra bientôt déterminer la glycémie. » Ellcie Healthy va d’abord continuer à s’intéresser au marché grand public. Les futures montures pourraient ainsi nous fournir automatiquement notre position géographique ou se transformer en télécommande, par exemple pour ouvrir la porte du garage en un clin d’oeil. (Les Echos)
OBJECTIFS
Son ambition est de faire valoir son modèle disruptif de prix via une distribution multi-canaux… et de prendre rapidement 10 à 15 % d’un marché « qui devrait se monter rapidement à 200 millions d’unités par an, étant entendu que d’ici 20 ans toutes les montures pourraient être connectées », analyse Philippe Peyrard. (La Tribune Marseille)
En décembre 2017, la startup niçoise de 15 salariés a officialisé son rapprochement avec Generali. Un partenariat qui va permettre d’apporter un service supplémentaire au conducteur. La filiale de l’assureur italien, Europe Assistance, sera chargée de communiquer avec le conducteur pour le maintenir éveillé jusqu’à une prochaine aire de repos, tout en lui proposant un service de conciergerie afin de trouver un hôtel ou un restaurant, voire un taxi pour rejoindre son domicile.
[C’est la rentrée!] – Amor/Solamor le retour des lunettes des stars des Sixties (podcast)
Au Business Club de France
Uniquement sur BFM Radio!
C’est la rentrée du Business Club!
Nous voici avec du contenu tout neuf , des invités plus pêchus les uns que les autres… et des surprises à venir.
Restez à l’écoute!
→ Diffusion : samedi 2 septembre 2017 à 7h et dimanche 3 septembre à 14h
TALK 1: ALLTRICKS lance deux marques en propre
NOUVEAU! LE FOCUS DE LA SEMAINE : Les vendanges 2017 dans les Côtes du Rhône
TALK 2: AMOR-SOLAMOR : le pari du vintage
TALK 3: TILLER révolutionne le business des commerçants
TALK 4: IELLO: de distributeur à éditeur de jeux
Pour écouter ou réécouter cet entretien :
Société de Création de lunettes, relançant une marque de lunettes historique, qui fut le fleuron de l’industrie de lunetterie française sous l’impulsion de Georges Lissac dès 1946. Elle deviendra Essilor en 1972… puis s’éteindra sous ce nouveau nom.
Rachetée par moi-même il y a 3 ans, j’ai relancé des modèles modernes, respectant les codes du vintage, dotés d’une fabrication française, éthique, et volontaire ! (Ludovic Dader rachète Sol-Amor et collabore avec Simon Bousquet, le designer produit et le prototypiste Alain Garighian, directeur de la production et responsable de l’atelier).
Nous avons un atelier permettant de faire de la finition de nos lunettes et surtout nos prototypes afin de lancer la production par la suite.
La production est faite dans une dizaine d’usines situées dans le Jura et dans l’Ain. Ce sont plus ou moins les dernières usines qui restent, et maintiennent tant bien que mal notre industrie.
Mireille Darc et Jean-Paul Belmondo portaient des Amor/Solamor
Chaque usine à sa spécificité :
- Mise en forme Du métal,
- Coloration du métal,
- Assemblage métal et plastique,
- Montage de verres,
- Réalisation des charnières et vis,
- Réalisation des branches en plastique,
- Réalisation des faces et assemblages des branches (monture plastique),
- Gravures laser,
- Fabrication des étuis
Un peu d’histoire :
En 1937, Georges Lissac et son frère créent le plus grand magasin d’optique, rue de Rivoli.
En 1946, suite à cette seconde guerre mondiale, il se rend aux USA.
Captivé par les cockpits des avions, il pense avoir trouvé une idée innovante pour modifier le marché. Il voulait faire tenir les deux verres optiques sur un fil de fer. La première lunette Amor voit le jour à Arpajon au sud de la capitale.
Ce nom fait écho étymologiquement au terme amortisseur, nouveauté technologique de l’époque permettant de concilier les contraintes du verre minéral avec les impératifs de montage. Le préfixe “Sol” qualifiera bien évidemment la collection solaire.

Georges Lissac après avoir créée l’amor (amortissant) se lance dans la recherche d’un verre incassable et c’est avec René Grand-Perret qu’il s’illustrera par la création du CR39 : le verre incassable..(39 veut dire que le laboratoire a réussi à la 39ème tentative, l’expérience. Le verre s’appellera ORMA, l’anagramme d’AMOR. Il fait toujours partie de la gamme de verres Esssilor !
Georges Lissac avait modifié le cours de la vie de millions de personnes pour le port d’une lunette avant-gardiste avec un verre ultra léger. Dans le même laps de temps, son concurrent en 1958, ESSEL lançait le verre Varilux en minéral. 98% des magasins français en 1964 vendaient la lunette AMOR en optique et Sol-Amor en solaire.
Cette marque sera plébiscitée des années 50 à 70, puisque près de 15 millions de modèles seront portés, en France comme à l’étranger, et que 95% des opticiens français les distribuent.
Georges Lissac pensait que l’alliance des deux ténors de la profession devait être la priorité de ce métier et avant de nous quitter, il œuvra pour la création du nom que vous connaissez tous par sa réussite de nos jours.
J’ai nommé ESSILOR, société du CAC 40. En effet, Georges Lissac avait décidé pour notre bien-être de nos jours d’unir sa société SILOR et son concurrent direct innovant ESSEL.
En 1969, Georges Lissac et l’inventeur de l’AMOR disparaissait. La suite, c’est le groupe LOGO qui assumera le développement de l’AMOR mais quelques années plus tard par un mauvais choix de matière, l’optyl, AMOR connaissait son déclin et laissait RAY BAN continuer sa percée…qui avait commencée en 1961, et appartient au groupe italien Luxottica.
Dernièrement, le groupe Luxottica qui qui domine le marché actuel a été acheté par ESSILOR.
Il y a 3 ans, nous avons racheté AMOR au groupe LOGO qui vient de disparaître.
Nous ferons l’impossible pour être digne de Georges Lissac et de replacer AMOR comme figure de proue de la lunetterie française.
La renaissance
Si la tendance du marché est au vintage, notamment avec le retour des combinés mêlant acétate et métal, peu en revanche sont de vrais amoureux, “ puristes ”, du style rétro.
Relancer une marque historique comme Amor / Sol-Amor revient à faire le pari de convaincre les amoureux du vintage comme du rétro. La direction artistique en charge de cet ambitieux projet entend donc conserver l’esprit de la marque historique, son “ADN”, et l’adapter au marché actuel, son “évolution”.
Ainsi, l’équipe de designers et de production œuvre au quotidien afin de créer de nouveaux produits, dans toutes les gammes de matériaux disponibles, en faisant régulièrement l’aller-retour entre les produits historiques et leur inspiration plus “ moderne ”.

LES CHIFFRES CLÉS D’AMO/SOLAMOR
- Date de création
09/10/2015 (date du rachat par Ludovic Dader) – entreprise créée en 1946 - CA 2016: 1,4 million €
- 9 salariés
L’ACTU D’AMOR/SOLAMOR
Nous avons réussi à trouver des usines (fabrication 100% française) pouvant travailler selon les mêmes procédés que dans les années 40/50/60, permettant la réédition des modèles emblématiques, portés par Belmondo, Maurice chevalier, Jackie Kennedy, Yves Saint Laurent, etc.
DANS OPTICIEN PRESSE
Les lunettes Sol-amor reviennent en force
Les amateurs de vintage vont être contents ! La marque Sol-Amor signe son grand retour chez les opticiens.
Flashback : créées en 1946 par Georges Lissac, les lunettes Amor (et leur ligne solaire Sol-Amor) connaissent un énorme succès avec leurs modèles solaires doublés or et leurs verres Orma d’Essilor. On les croise sur le nez des grands de ce monde, des vedettes de la chanson comme Charles Trenet, Françoise Hardy et Juliette Gréco, ou au cinéma dans A bout de souffle de Godard.
Devenue une vraie référence du savoir-faire français, Sol-Amor équipe alors environ 15 millions de Français et se retrouve chez 95% des opticiens. Des chiffres qui font rêver tous les lunetiers ! Si elles avaient progressivement disparu des rayons des opticiens, les porteurs continuaient d’apprécier ces lunettes et n’hésitaient pas à acquérir des modèles vintage chez des spécialistes.
Bonne nouvelle pour tous les fans, les lunettes Sol-Amor reviennent en force cette année sous l’impulsion de Ludovic Dader, qui a récemment racheté la marque. On a d’ailleurs eu les prémices de ce retour au cinéma quand en 2014 Pierre Niney, césar du meilleur acteur masculin, portait une Sol-Amor dans le film Yves Saint Laurent.
Cette nouvelle collection se compose d’une quarantaine de modèles pour hommes et femmes en acétate ou combinés métal. On retrouve çà et là, comme on pouvait s’y attendre, des accents vintage, mais revus pour correspondre aux tendances actuelles. Au niveau des couleurs, tous les modèles de la collection qui portent des noms de quartiers de Paris, restent dans la tendance rétro chic avec une prédominance de coloris élégants comme le noir ou l’écaille.
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