made in france

[LUNDI BONHEUR] – 26 février

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Il fait froid, mais le soleil est là,
On ne peut pas tout avoir quand même! 

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DE BELLES LEVÉES DE FONDS
CHRONOCAM : 19 millions $

prophesee.jpgSpécialiste de la vision artificielle avec notamment le développement d’une caméra fonctionnant comme la rétine humaine (capture d’images à une vitesse équivalente à 10 000 images par seconde, gestion de changements de lumière intenses), la pépite française lève 19 millions $ auprès d’investisseurs internationaux ainsi que360 Capital Partners, Supernova Invest, iBionext Growth Fund, Intel Capital, Renault Group et Robert Bosch Venture Capital. Elle en profite pour changer de nom et devient Prophesee.

Objectif: conquérir les marchés de la robotique industrielle, puis des casques de réalité augmentée, et enfin celui des voitures autonomes.

TINY CLUES : 18 MILLIONS €

Tinyclues, fournisseur d’une solution leader de Marketing Campaign Intelligence, annonce aujourd’hui la finalisation d’une levée de fonds de 18 millions de dollars (Série B). L’investisseur principal de ce tour de table est le fonds EQT Ventures (« EQT Ventures »), avec la participation des investisseurs historiques, Alven, ISAI et Elaia Partners.

La solution Tinyclues utilise une technologie d’apprentissage profond (Deep AI) unique, qui détecte les informations et intentions d’achats latentes des clients. Elle permet ainsi aux marketeurs d’identifier avec une précision inégalée les futurs acheteurs pour tout produit ou service mis en avant dans une campagne.

LUDILABEL cartonne avec ses étiquettes pour enfants

ludilabel-2Avec un taux de croissance moyen de 95,4 %,  Ludilabel se place en 54e position sur 500 du palmarès « Les Champions de la croissance 2018 », réalisé par Les Echos/Statista et prend la 3e place en Occitanie. Créée en 2011, le toulousain fabrique des étiquettes ludiques: autocollantes, thermocollantes et personnalisables.

LE TOURISME EXPLOSE EN ILE-DE-FRANCE

Les arrivées hôtelières sont en augmentation de 9,5% par rapport à 2016, selon le dernier bilan du comité régional du tourisme (CRT) d’Ile-de-France. On compte 33,82 millions d’arrivées hôtelières en 2017, soit 2,9 millions de touristes de plus qu’en 2016. Et la tendance 2018 se dessine déjà à la hausse…

CROWDFUNDING: des montants jamais égalé

Ulule_logoULULE, la plateforme française de crowdfunding, qui vient de passer la barre symbolique des 100 millions d’euros collectés depuis sa création, montant encore jamais atteint en Europe. Déjà détenteur du record européen en nombre de membres avec plus de 1,8 million d’inscrits sur la plateforme, Ulule a réussi à fédérer des contributeurs, des porteurs de projets et des entreprises (comme BNP Paribas, partenaire historique de la plateforme) autour de la concrétisation de plus 21 000 projets.

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BRAVO: 2 Français sur 3 prêts à payer plus cher des produits fabriqués en France

madein-franceLa grande majorité, des consommateurs (73%), des agriculteurs (69%) et des distributeurs (66%), sont prêts à payer plus cher des produits fabriqués en France. C’est le résultat du sondage mené par la marque française de pains JACQUET, avec les instituts BVA et B2B Intelligence. L’origine française des matières premières est, de loin, le critère le plus important pour un produit fabriqué en France pour 80% des consommateurs, 69% des agriculteurs et 61% des distributeurs.

MÉDOR AU BUREAU!

chien

Selon le magazine Chef d’Entreprise, « la présence d’animaux de compagnie sur le lieu de travail serait bénéfique à tous ». Les Britanniques, les Japonais et les Américains sont nombreux à amener leur animal de compagnie au bureau. L’effet sur le stress serait étonnant. L’article ne dit pas si ça marche aussi avec les serpents ou les tarentules !

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UNE AUTOROUTE POUR HÉRISSONS

herissonAu Royaume-Uni, les hérissons sont en voie de disparition. A l’initiative de Michel Birkenwald qui milite pour la cause des hérissons, de nombreux propriétaires ont donc décidé de construire tout un réseau de tunnels et passages entre leurs maisons pour éviter tout accident à ces petites bêtes. So cute !

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Les bonnes nouvelles de ce lundi 4 décembre

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10 bonnes nouvelles juste pour vous!

LES DÉCIDEURS ONT LE MORAL…

moral bonheurSelon le baromètre des décideurs Viavoice/HEC, après une décrue en septembre, le moral des décideurs repart à la hausse en cette fin d’année. 35 % des cadres anticipent une baisse du chômage pour les mois à venir (+8 points), contre 28 % anticipant une hausse. 76 % d’entre eux pensent également que pour la plupart des entreprises le développement durable a davantage été utilisé ces dernières années pour la communication ou le marketing que pour des « actions concrètes ».

… NOUS AUSSI!

bonheur decideursSelon l’INSEE, après quatre mois consécutifs de baisse, le moral des ménages a légèrement rebondi au mois de novembre, en gagnant deux points. Beaucoup d’entre nous s’attendent à une baisse du chômage et de l’inflation, notamment.

UN CALENDRIER DE L’AVENT INVERSÉ

generosite.jpgUne idée brillante: au lieu de recevoir, donnez! Chaque jour jusqu’à Noël, remplissez une boîte de denrées de première nécessité: nourriture, vêtements, produits d’hygiène, etc. Cette boîte sera donnée le 25 décembre à une association (Restos du Cœur, Croix Rouge, etc.) ou directement à une personne sans-abri. Plus d’infos 

BRAVO! VOUS ACHETEZ MADE IN FRANCE

74% d’entre nous sommes prêts à payer plus cher pour un produit fait en France! On veut avant tout soutenir nos entreprises et maintenir nos emplois. On peut s’auto-féliciter!

infographie made in france.png

POUR MIEUX TRAVAILLER, SOYONS HEUREUX

Un salarié heureux est 31% plus productif, 9 fois plus loyal et 55% plus créatif. Ajoutons aussi que la productivité augmente de 20% dans un environnement végétalisé (selon Romain Raffard de Bergamotte).

Pass the good vibes around!

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UN JOB DE RÊVE

C’est le cas de Bruno Maltor, globe-trotter, qui a ouvert un simple blog en 2012 pour publier ses photos de voyage. Aujourd’hui, Votre Tour du Monde enregistre 4 millions de visites en 2016, fédère une communauté de plus de 100 000 personnes sur Instagram et sur Facebook.

DOCTOLIB A LEVÉ 61 MILLIONS EN 2017

Doctolib logoAprès avoir levé 26 millions € en janvier, la plateforme de prise de rendez-vous (y compris à l’hôpital) médicaux récolte 35 millions supplémentaires pour recruter 200 personnes en 2018. Elle référence près de 30 000 professionnels de la santé

(Ré)écoutez notre interview de Stanislas Niox-Chateau lors de la levée de fonds de janvier 2017:

DÉINOVE VEUT CONCEVOIR LES ANTIBIOTIQUES DE DEMAIN

deinove1Déinove est une biotech pas comme les autres: elle récolte des bactéries extrêmement rares et résistantes, les déinocoques. Elles ont survécu 4 milliards d’années dans des milieux très hostiles. Leur utilité? Lutter contre la résistance aux antibiotiques, fléau responsable d’1 décès toutes les 3 secondes dans le monde.

(Ré)écoutez et téléchargez notre interview du 2/12 ici:

BIENTÔT LA BOUTIQUE DE VOS RÊVES PRÈS DE CHEZ VOUS

Epicerie de QuartierVous rêvez de voir apparaître une libraire, une boutique de chaussures, un boucher tout près de chez vous? CMARUE vous propose plateforme de vote pour l’installation d’un commerce dans un quartier. Pour l’instant disponible seulement dans le 19ème arrondissement de Paris, elle ouvrira bientôt dans toute la France.

(Ré)écoutez et téléchargez notre interview du 2/12 ici:

 

Teqoya, le purificateur d’air 100% made in France qui séduit la Chine. C’était au Business Club (podcast)

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téléchargement.pngLogo-BFMBusiness-sans-contourAu Business Club de France
Uniquement sur BFM Radio! 

→ Diffusion : samedi 18/3/2017 à 7h | dimanche 19/3/2017 à 14h


TALK 1: COOK INNOV, l’entremetteur des startups et grands groupes de l’agro-alimentaire

TALK 2 : TEQOYA lutte contre la pollution, responsable de 42.000 décès prématurés par an dans l’Hexagone!

TALK 3: ÉCO-COMPTEUR, entreprise bretonne libérée

TALK 4: Le rendez-vous du Médiateur des Entreprises, avec Pierre Pelouzet

TALK 2 : TEQOYA, avec Pierre Guitton, cofondateur

(Ré)écouter et télécharger cette interview: [audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20170318_club_1.mp3]

téléchargementRespirer un air sain est un besoin vital. La pollution de l’air, parce qu’elle est dangereuse, constitue l’un des défis les plus importants que les sociétés auront à relever dans les années à venir. 

L’innovation de Teqoya repose sur l’ionisation de l’air et sur une technologie brevetée, développée et améliorée pendant plus de 15 ans. TEQOYA propose 2 purificateurs d’air pour la maison (TIP9 et TIP24) et un pour la voiture (TIP4) qui diffusent une très grande quantité d’ions négatifs, véritables dépolluants naturels, que l’on trouve en quantité dans les zones les plus pures de la nature.

Les ioniseurs TEQOYA sont 100% sans ozone et sans consommable, conçus pour durer et respectueux de l’environnement. Ils offrent une purification de l’air en continu, le tout dans un silence total : un air purifié pour des années, en toute simplicité.

80% des ventes sont réalisées à l’export, notamment vers la Chine.

Et la stratégie paie : la qualité française est le fer de lance de cette startup innovante dans l’ionisation de l’air qui séduit depuis plus d’un an le marché chinois et les acteurs de la French Tech. CES de Las Vegas, salon IEQS de Shanghai, French Touch Conference de New York, et tout récemment le French Tech Tour China : le caractère français de TEQOYA fait son effet à l’étranger.

teqoya_product_tip9_slide_prog_4Alors qu’en France la qualité de l’air intérieur n’est pas encore considérée comme un sujet prioritaire de santé publique, les autorités chinoises font régulièrement face à des épisodes d’« airpocalypse ». Pic de fréquentation des hôpitaux, fermeture des établissements scolaires, autoroutes fermées, vols annulés… Le taux de microparticules fines est huit fois plus élevé que le niveau recommandé par l’OMS. Respirer un air pur et se protéger des particules fines prend alors tout son sens dans un pays qui compte 3 millions de décès par an directement imputables à la mauvaise qualité de l’air. C’est pourquoi des solutions de purification de l’air pullulent, mais sont plus ou moins efficaces, plus ou moins respectueuses de l’environnement.

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POINTS FORTS

  • Technologie issue de 15 ans de R & D
  • Les produits sont fabriqués dans la région de Bordeaux et la recherche est faite au sein de 3 laboratoires français
  • Une production pas comme tout le monde: 100% française, vendue à 80% en Chine. Une stratégie commerciale présente dès la création de l’entreprise, parce que l’essentiel du marché est là.
  • TEQOYA prend le contrepied des habitudes de production habituelles : des produits à longue durée de vie (garantie 10 ans), très basse consommation d’énergie et pas de consommable pour dépolluer l’air sans re-polluer notre planète et dans un objectif de production durable.

ACTUALITÉ

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Purificateur d’air pour les grands espaces de la maison

Il y a un an, TEQOYA était vendu principalement en Chine via le site internet. Quelques prix et délégations dans le monde entier plus tard, TEQOYA souhaite s’installer durablement sur le marché français, et c’est chose faite ! Le site internet Boulanger distribue désormais les purificateurs TEQOYA TIP9 et TIP24. Cette opportunité confère une garantie qualité et une grande visibilité pour les produits de la jeune pousse française.

« Le cœur du marché de TEQOYA se situe en Asie, principalement en Chine, mais on constate que les français sont de plus en plus sensibles à la qualité de l’air qu’ils respirent. La distribution par Boulanger alimente des nouvelles perspectives de développement de TEQOYA sur le marché français. » explique Pierre Guitton, fondateur de TEQOYA.

SUR FRANCETVINFO – Teqoya, la start-up qui fabrique en France et vend en Chine

(…) Le monde à l’envers

Alors que nombre d’entreprises cherchent à localiser leurs productions dans les pays émergents pour diminuer leurs coûts, la jeune start-up Teqoya a fait le pari inverse. Créée il y a bientôt deux ans, la société qui fabrique des purificateurs d’air intérieur ionisés pour des maisons et appartements, conçoit et assemble ses produits en Gironde, près de Langon. Son fondateur, Pierre Guitton, avoue faire face à de nombreuses remarques : « A chaque fois qu’on se présente en disant qu’on fabrique des produits d’électroménager en France qu’on vend en Chine, on nous regarde comme des doux dingues en équarquillant les yeux. Quand on parle à des Français, installés de longue date en Chine, qui connaissent bien le marché, ils nous disent que c’est une bonne idée ».

Un choix pragmatique et militant

La start-up qui compte dix salariés a, dès le départ, ciblé la Chine. Un pays parmi les plus pollués de la planète, où ce type d’appareil sans filtre qui n’émet pas d’ozone, s’écoule comme du petit pain. Le marché mondial des purificateurs d’air intérieur est évalué entre 2 et 4 milliards de dollars, et c’est en Chine que la moitié des bénéfices se fait. Mais le choix de s’installer en France, en Gironde, est à la fois un choix d’ordre pratique et militant explique Pierre Guitton : « Le problème qui se pose pour fabriquer en Chine, c’est le contrôle de ce qui se passe réellement sur la chaîne de fabrication. Ça exige d’avoir une équipe d’ingénieurs sur place. »

Le Made in France a la cote en Chine

En Chine, où un quart des purificateurs d’air sont défaillants, les produits Teqoya haut de gamme, vendus entre 400 et 800 euros, commencent à percer. « La classe moyenne et supérieure chinoise a une forte appétence pour les produits occidentaux et la qualité des produits non-fabriqués sur son territoire », assure Pierre Guitton. « Il  y a des business qui se spécialisent dans la vente de produits occidentaux en ligne et des plateformes qui ne vendent que des produits français. Tout l’enjeu est de convaincre que le produit est bon et compétitif », ajoute-t-il. La start-up estime qu’elle devrait multiplier son chiffre d’affaires par cinq ou dix cette année.

DANS LES ECHOS

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Purificateur d’air pour la voiture

(…) Selon un rapport de la commission d’enquête du Sénat publié en 2015, la pollution est responsable de quelque 42.000 décès prématurés par an dans l’Hexagone. Chaque année, elle coûte 101 milliards d’euros à l’Etat, qui s’est décidé à communiquer sur le sujet. Et les producteurs de purificateurs, dont le cœur d’affaires se situe en Asie, voient finalement des perspectives s’ouvrir en France. « Certains investisseurs nous disent clairement qu’ils ne nous auraient pas reçu il y a trois ans, mais qu’aujourd’hui notre secteur les intéresse, confirme Pierre Guitton. On est pas mal sollicité. »

Malgré ce sursaut, pas un de ces acteurs n’envisage la France comme son cœur d’activité. Le marché des purificateurs d’air, en pleine croissance, est estimé à 5 milliards de dollars. Comparé à la locomotive chinoise, qui draine 50 % du marché, l’Hexagone fait encore figure de petit poucet. « Si la France représente 1% de ce marché, c’est déjà bien, sourit Pierre Guitton. On essaie de développer notre marché domestique, mais il ne représente actuellement que 10 à 20 % de notre chiffre d’affaires. Tous les grands centres urbains hors Occident sont des marchés en forte croissance, donc on s’organise avant tout comme une société qui se développe à l’international. »

Vulli, fabricant de Sophie la Girafe, jouet le plus vendu en France! C’était au Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

BFM-BU-RADIODans le Business Club de France | Uniquement sur BFM Business Radio

Diffusion samedi 5/12/2015 à 7h | dimanche 6/12/2015 à 15h

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Talk 1 : PIVERT développe la filière française de la chimie du végétal

Talk 2 :  VULLI fête les 40 ans de l’arbre magique et 70 ans de jouets cultes

Talk 3 : HOLYPOP, la nouvelle boisson énergétique à la mode

Talk 4 : Le rendez-vous du médiateur interentreprises. Avec Pierre Pelouzet

TALK 2 : VULLI, avec Serge Jacquemier, Directeur Général

Pour écouter, réécouter et télécharger l’interview:

vulliVULLI est le fameux inventeur de Sophie la girafe, toujours made in France plus de 50 ans après sa création en 1961. C’est le jouet le plus plébiscité en France: 800 000 girafes vendues en 2013 en France pour 832 000 naissances! Et en tout, 50 millions d’exemplaires vendus dans le monde à ce jour! VULLI, c’est aussi L’Arbre magique, créé en 1975, et le fameux Télécran, jouet phare des années 80!

LES CHIFFRES CLÉS DE VULLI

  • CA: 30 millions € – dont 60% par Sophie la girafe!!

  • Effectif: environ 120

  • 250 références de jouets et de matériel de puériculture

  • 2 millions d’exemplaires d’arbres magiques écoulés depuis sa création – 30 000 vendus par an – il est fabriqué en France
  • En 2007, la vingt millionième petite girafe a été fabriquée lors d’un processus plus proche de l’artisanat que de l’industrie puisqu’il ne faut pas moins de quatorze opérations manuelles pour la réaliser.

L’HISTOIRE DE VULLI

girafeEn 1945, Joseph Vullierme crée les Etablissements Vullierme, qui fabriquent des pièces métalliques découpées et embouties. Il se lancent dans la fabrication de jouets métalliques (petites voitures, avions, camions, etc).

L’HISTOIRE DE SOPHIE

En 1961, un M. Rampeau, spécialiste de la transformation de la sève d’Hévéa grâce au concept de rotomoulage du caoutchouc, décide d’appliquer cette technique industrielle à la fabrication de jouets. Un des premiers jouets élaborés est une petite girafe dont la taille et la forme sont idéales pour la préhension du bébé. La première « Sophie la girafe » est fabriquée le 25 mai 1961.

D’emblée le produit, composé à base de caoutchouc issu de la sève d’hévéa 100 % naturelle, est un succès commercial dont la notoriété s’étend par le simple « bouche à oreille ». Dans toute l’Europe des générations d’enfants vont adopter ce jouet très apprécié des parents, en particulier lors des premières poussées dentaires.

Il s’agit d’un jouet mettant particulièrement en éveil tous les sens du bébé : la vue avec ses couleurs contrastées, le toucher avec ses parties en relief — la préhension est facile grâce à sa taille et à sa forme —, l’ouïe grâce à son sifflet, mais aussi l’odeur et le goût, grâce au caoutchouc 100 % naturel. La peinture utilisée est de qualité alimentaire et le jouet peut donc être mordillé sans danger.

Vulli a racheté l’entreprise qui fabriquait Sophie la girafe (Delacoste) en 1980.

LE MADE IN FRANCE

LES ECHOS – Les fabricants français de jouets recréent de l’emploi

arbremagiqueSmoby, Falk, Ecoiffier, les industriels français du jouet sont à l’offensive. « Cette année, le père Noël est fier de fabriquer en France » : c’est le thème de la campagne lancée par la jeune association des créateurs-fabricants de l’Hexagone (ACFJF), qui sera dès le 15 octobre dans un millier de magasins, de JouéClub à la Grande Récré ou Toys « R » Us.

Lancée il y a un an, elle regroupe 24 entreprises et représente plus d’un millier d’emplois : des leaders comme Smoby, à des moins connues, comme Doudou et Compagnie. Certaines n’ont que la partie création en France, à l’exemple de Corolle. Leur objectif ? Reconquérir de la place sous le sapin, face à la déferlante asiatique. « Aujourd’hui, 7 % des jouets vendus en France sont français. Nous pourrions atteindre les 10 % », estime Serge Jacquemier, qui est à la fois le président de l’association et le directeur général de Vulli, le fabricant de la célèbre girafe Sophie.

Ces fabricants, qui cumulent 1,2 milliard de chiffre d’affaires, misent sur deux facteurs, pour gagner des parts de marché. D’abord, la hausse du dollar face à l’euro, alors que la Chine remplit une bonne partie de la hotte du père Noël (60,5 %), devant l’Europe (24 %). « En plus de la hausse des salaires chinois, l’évolution des parités, nous donne un vrai avantage, affirme Christophe Fresnais, PDG de Jouécabois. Mes prix sont désormais inférieurs de 20 % à mes concurrents, ce qui m’a permis de rafler des contrats ». Ses jouets sont fabriqués dans la scierie familiale, qui s’est diversifiée il y a huit ans dans les jeux de construction en bois.(…)

telecranLa loi LME qui impose aux enseignes un paiement à 45 jours favorise également une relocalisation des achats. La loi pousse en effet les distributeurs à fractionner leurs commandes pour éviter de supporter des stocks d’invendus. Ce qui favorise les sociétés les plus flexibles, capables de livrer en quelques jours. « Il faut 3 à 6 mois pour recevoir des commandes en Chine. Pour ce Noël, on ne peut plus rien acheter venant du pays, relève Alain Ingberg, ancien patron de Meccano. Notre flexibilité est un vrai atout ».

Déjà le secteur, qui comptait plus de 200 entreprises dans les années 80, va mieux, et recréer des emplois. Vulli (120 salariés, 30 millions de CA) prévoit une seconde usine dans les Vosges, après celle de Rumilly (Haute Savoie). (…) La clef pour continuer de produire en France, en dehors de la créativité, c’est la forte automatisation des sites. Ce qui explique que les poupées et les peluches qui nécessitent un important travail à façon, et donc de la main-d’œuvre, ont peu de chance d’être un jour « made in France ». (Article intégral: Les Echos)

Espace Loggia: des meubles modulables made in France! C’était au Business Club

Publié le Mis à jour le

BFM-BU-RADIODans le prochain Business Club de France | Uniquement sur BFM Business Radio

Diffusion samedi 31/10/2015 à 7h | dimanche 1/11/2015 à 15h

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Talk 1:  PRAGMA INDUSTRIES : Alpha, le vélo du futur, se recharge en 3 mn!

Talk 2 : ESPACE LOGGIA inaugure une nouvelle chaîne de production et investit les logements universitaires

Talk 3 : MELJAC reçoit le label EPV

Talk 4 : Le rendez-vous du médiateur interentreprises. Avec Pierre Pelouzet

TALK 2 : ESPACE LOGGIA, avec Paul Malignac, PDG

Pour écouter, réécouter et télécharger cette interview:

ESPACE LOGGIA, qui propose des meubles adaptables à toutes les surfaces, même les plus petites, est une PME Vendéenne en pleine santé: +10% de CA cette année, sur un marché du meuble plutôt morose. Espace Loggia c’est aussi une histoire originale: la société a été créée il y a 35 ans par un collectif de designers associés à Mijanou Bardot, qui n’est nulle autre que la soeur cadette de Brigitte Bardot!

espaceloggia2L’entreprise fabrique encore aujourd’hui 100% de ses meubles modulaires dans son usine des Herbiers (85). Employant une cinquantaine de salariés, elle a réalisé en 2014 un CA de 6,5 millions €.

ACTUALITÉ

  • Elle inaugure aujourd’hui une nouvelle chaîne de production dans son usine des Herbiers en Vendée, et opère de concert la réorganisation totale du site. Ces investissements permettent à l’entreprise d’adapter ses flux de production pour répondre à la progression des commandes.
  • Après Nantes et Rennes, l’entreprise a décroché le réagencement de logements universitaires à Toulouse. Elle redonnera une nouvelle jeunesse à 2 000 chambres d’étudiants.

espaceloggia3Espace Loggia optimise son savoir-faire français

Le fabricant de meubles modulables a repensé son usine de production aux Herbiers. Objectif : améliorer le flux de fabrication et conforter son « made in France ».

Cubes rouges et blancs. La devanture flambant neuve des établissements Chabot, propriété du fabricant de meuble Espace Loggia, donne un sacré coup de jeune à la PME des Herbiers. Son concept ? Proposer des solutions d’aménagements modulables pour lieux exigus. Sa patte ? Le « made in France ». Sa force ? « réactivité et souplesse », résume Paul Malignac, jeune dirigeant de 38 ans. Avec un chiffre d’affaires en croissance de 7 % par an, l’entreprise poursuit son ascension. Mais avec une usine un peu à l’étroit, Espace Loggia a senti la nécessité d’optimiser sa chaîne de fabrication. « Il a fallu tout repenser sans pour autant arrêter la production », analyse Paul Malignac.

Un an de travaux a été nécessaire. Le flux industriel a été sérieusement modifié, de l’entrée des matières premières (pin des landes et chêne français), en passant par les différentes étapes de production, jusqu’à l’expédition. Un nouveau procédé a permis de baisser la quantité de rebuts et de diminuer le recyclage. L’accent a été mis également sur la formation de la vingtaine d’opérateurs.

Espace Loggia renforce ainsi sa réactivité, ses délais courts et « des coûts raisonnables ». Il peut faire valoir son « fabriqué en France ». Un atout contre lequel la concurrence d’Europe de l’est et asiatique « ne peut rivaliser».

Un partenariat avec Ligne Roset

Après Nantes et Rennes, l’entreprise a décroché le réagencement de logements universitaires à Toulouse. Elle redonnera une nouvelle jeunesse à 2 000 chambres d’étudiants. « Les besoins évoluent, explique le chef d’entreprise. Il faut proposer des solutions innovantes d’aménagement dans des espaces toujours plus restreints. » Une affirmation valable également pour les particuliers. Pour les accrocher, le spécialiste du meuble modulaire a signé un partenariat avec les meubles Ligne Roset. Dans des magasins du géant français, Espace Loggia a ouvert des univers de commercialisation, dont un à Nantes.

Nous pouvons ainsi accéder à un marché plus haut de gamme, sur une zone géographique étendue », se félicite le dirigeant. Mais la collaboration ne s’arrête pas là. Dès la rentrée, les deux fabricants proposeront le fruit d’un projet commun : un lit escamotable. Ligne Roset apporte son design, Espace loggia sa technologie et sa fabrication. (Article intégral dans Ouest France Entreprises)

L’HISTOIRE D’ESPACE LOGGIA

espaceloggia1La révolution Espace Loggia commence en 1979 lorsque l’actrice Mijanou Bardot s’associe à un collectif de designers pour introduire en France le concept de lit mezzanine. Son projet colle avec l’évolution des modes d’appropriation de l’habitat. À l’heure du second choc pétrolier, où l’on parle aussi bien d’optimisation et que d’émancipation, l’idée de compléter la superficie au sol par plusieurs mètres carrés en hauteur ouvre des perspectives nouvelles à l’architecture intérieure.

Philippe Malignac reprend l’entreprise en 1992 alors qu’elle s’essouffle. Pour la redynamiser, il mise sur l’innovation et la relocalisation de la production. Le bureau d’études et de création est renforcé par la collaboration régulière nouée avec le designer Guillaume Parent.

L’offre se diversifie. Des armoires, des étagères et des bureaux apparaissent au catalogue. De nouveaux produits phares sont lancés, parmi lesquels les collections bestsellers Brick© et Champ Libre. Espace Loggia devient fabricant pour maîtriser toutes les étapes de vie de ses créations, de la conception à l’installation.

Paul Malignac reprend les rênes de l’entreprise familiale à l’âge de 30 ans. Attentif aux attentes de sa génération et du marché, il oriente la création autour des problématiques propres à l’univers de l’enfant, de la maison à temps variable, des collectivités (CROUS et hôtellerie), mais aussi du mobilier Open Source. Le nombre de magasins et de shop in shop se développe. En 2014, l’usine des herbiers est entièrement rénovée pour absorber la progression des commandes dont la moyenne passe à 3 000 réalisations par an.

Emission spéciale Assises du Produire en France à Reims : C’est au Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

invitation_assises_10_11_septembre_2015LES ASSISES DU PRODUIRE EN FRANCE

organisées par Pro France

c’est à Reims, ce jeudi 10 & vendredi 11 septembre 2015, 

– En partenariat avec BFM  Business –

Les tables rondes étaient animées par MICHEL PICOT:

→JEUDI 10 SEPTEMBRE:

« Innover et créer sans produire en France : est-ce durable? » | « Compétitivité et protectionnisme sont-ils compatibles? »

→VENDREDI 11 SEPTEMBRE: « A quoi sert le label Origine France Garantie? » | « La marque France fait-elle vendre? »

Télécharger le programme

BFM-BU-RADIOL’émission BUSINESS CLUB DE FRANCE est enregistrée sur place

Diffusion samedi 12/9/2015 à 6h | dimanche 13/9/2015 à 15h
Uniquement sur BFM BUSINESS RADIO

Pour écouter ou réécouter cette émission

LES MEILLEURS MOMENTS DE L’ÉVÉNEMENT EN IMAGES

Nos invités:

  • Yves Jégo, député UDI – président de Pro France
  • Jean-Pierre Champion, directeur général de Krys Group
  • Arnaud Gobet, président du groupe Innothéra
  • John Persenda, président du groupe Sphere
  • Guilaume Cairou, président du Club des Entrepreneurs et de Didaxis
  • Pierre Pelouzet, médiateur des relations inter-entreprises

téléchargementQU’EST-CE-QUE LE LABEL ORIGINE FRANCE GARANTIE?

Ce label, créé en 2011 par Pro France, garantit que le lieu où le produit prend ses caractéristiques essentielles est situé en France et que 50% au moins du prix de revient unitaire est acquis en France.

 Selon ARNAUD MONTEBOURG (co-créateur avec Yves Jégo des Assises du Produire en France)  « Le made in France est une cause nationale » et le patriotisme économique, « Une cause qui appartient à tous les Français ». Ce patriotisme économique « ne fait pas offense aux étrangers ». Ce qui compte pour lui, c’est le lieu de production, pas la nationalité de la marque. Les produits français sont « un peu plus cher dans certains cas, mais ils sont meilleurs ». Même s’il ne fustige pas ceux qui n’ont pas les moyens d’acheter du made in France, il dénonce par contre certains entrepreneurs ou supermarchés qui « peuvent faire beaucoup ». Tout comme les marchés publics, qui selon lui ne sont pas aujourd’hui « formatés pour défendre la cause du patriotisme économique ». (source: RTL). Arnaud Montebourg est l’auteur du manifeste « La bataille du Made in France » (2013)

YVES JÉGO, créateur du label Origine France Garantie, se félicite qu’un «nombre croissant de sociétés veuillent décrocher le label, car il représente pour elles un outil de différenciation auprès des consommateurs français et étrangers». Pour Yves Jégo, «OFG est un véritable outil d’intérêt général qui n’a pas coûté un sou au contribuable». «Les consommateurs doivent se méfier des drapeaux bleu-blanc-rouge qui fleurissent sur les articles. Le seul gage du made in France, c’est le label OFG!», martèle-t-il. (source: Le Parisien)

 JEAN-PIERRE CHAMPION, Directeur Général de KRYS GROUP

téléchargement (1)Krys fabrique ses propres verres, en France: « Chaque année, ce sont près d’1,3 million de verres à haute valeur ajoutée qui sont produits dans notre usine située à Bazainville dans les Yvelines. « 

Krys importe des sortes de palets très épais que 150 personnes en 3 × 8, 7 jours sur 7, façonnent et surfacent en fonction de la correction attendue. La masse salariale représentant la moitié du coût d’un verre, seuls les plus complexes, donc chers, peuvent rester français. Ainsi, pour un verre antireflet, 9 couches de verre de 1 micron d’épaisseur se juxtaposent. Pour étendre ses capacités, acheter des machines et faire monter en gamme cette activité, dont la marge brute d’exploitation s’élève à 30 %, Krys a lancé un plan d’investissement de 12 millions d’euros sur trois ans. (source: Les Echos)

Chiffres clés du Groupe

  • 1.320 magasins (dont 867 sous la marque Krys, 343 Vision Plus, et 95 Lynx Optique)
  • Chiffre d’affaires 2014 : 906 millions d’euros (- 0,5 % par rapport à 2013)
  • Krys Group, qui fournit aussi 2.000 des 5.000 indépendants français, représente 23 % des achats du marché français.
  • L’entreprise aura 50 ans en 2016
  • Trois marques (Krys, Lynx Optique et Vision Plus), positionnées chacune sur une gamme de prix différente

GUILLAUME CAIROU, Président de DIDAXIS et du CLUB DES ENTREPRENEURS

images« Il importe de créer des conditions favorables pour attirer les entreprises dans notre pays et de développer la sous-traitance locale entre la grande entreprise et les PME. Nous soutenons la sous traitance made in France. Il en va de la responsabilité sociale et de la conscience patriotique de tous nos grands dirigeants d’entreprises».

« Les Fablab sont une vraie occasion de les reconquérir en misant sur la production locale à forte valeur ajoutée couplée au made in France ». (Les Fablabs sont des lieux ouverts au public où il est mis à sa disposition toutes sortes d’outils, notamment des machines-outils pilotées par ordinateur, pour la conception et la réalisation d’objets).

 ARNAUD GOBET, Président du GROUPE INNOTHERA

téléchargement (2)Innothera est un groupe pharmaceutique français créé en 1913 par René Chantereau, pharmacien d’officine, et actuellement dirigé par Arnaud Gobet, son petit-fils et principal actionnaire. Innothéra est aujourd’hui le sixième groupe pharmaceutique indépendant en France.

« Bien que présents dans plus de 120 pays à travers le monde pour la partie médicaments, nous n’avons jamais délocalisé la moindre de nos activités en dehors de l’Hexagone. Au contraire, Innothéra a multiplié les investissements en France, consacrant 37 millions d’euros à ses deux usines de Chouzy-sur-Cisse (Loir-et-Cher) et Nomexy (Vosges) au cours des 5 dernières années.

Cet engagement vient d’être récompensé avec la remise du label « Origine France Garantie » à trois des marques de textile médical du groupe. (source: Les Echos)

Chiffres clés

  • Création en 1913
  • CA: 162 millions € – 65% pour la branche médicament
  • 30 % pour le textile médical
  • 5% pour les produits d’hygiène et de protection
  • Effectif: Plus de 1000 personnes dont 720 en France.
  • Présence dans 120 pays
  • Production 100% française
  • 2 usines Pour la fabrication des médicaments en Loir et Cher (41) et le textile médical dans les Vosges (88).


PIERRE PELOUZET, Médiateur des relations inter-entreprises
logo-mediateur-industriel

Pierre Pelouzet évoquera avec nous l’importance de la prise en compte du « COÛT COMPLET » d’un produit, soit le coût cumulé tout au long de son cycle de vie », depuis sa conception jusqu’à son démantèlement. Pierre Pelouzet intervient exceptionnellement dans les talks 1 & 2. 

 

JOHN PERSENDA, Président du GROUPE SPHÈRE

téléchargement (3)Sphère est n°1 européen des emballages ménagers

« Sphere produit en France depuis 40 ans »

« Nos 6 usines françaises, qui emploient plus de 600 personnes, fabriquent environ 70 % de la production du groupe, dont une part significative est exportée dans l’Union européenne mais également vers l’Afrique et l’Amérique », explique John Persenda. « Ce choix et cet engagement pour la production française nous ont même conduits à relocaliser en France trois usines que notre groupe avait acquise en République Tchèque, en Allemagne de l’Est et en Italie du Sud ».

Deux facteurs ont contribué à cette politique industrielle : 

– d’une part, la productivité des collaborateurs du groupe (chercheurs, équipes de production en usine) est meilleure en France en comparaison des autres unités européennes, ce qui permet aux produits de rester compétitifs en termes de prix, « Nous sommes partis du constat suivant: nous nous sommes aperçus qu’aujourd’hui la productivité en France était meilleure que dans les autres pays, expliquait le 20 septembre John Persenda, PDG de SP métal Europe. Les salariés d’Ambrumesnil ont un vrai attachement à l’entreprise et cela se ressent dans le travail. On ne ressent pas la même chose qu’en République Tchèque, par exemple. Par ailleurs, le coût de l’immobilier est très élevé en Angleterre, ainsi que les impôts locaux qui correspondent en France à la taxe professionnelle. Créer une entreprise en Angleterre coûte très cher. En plus, une entreprise basée à Manchester pose des soucis de transports. Il est moins cher de faire partir des camions d’Europe vers l’Angleterre que l’inverse. En ce qui concerne le Danemark, c’est le coût salarial qui est important ».

– d’autre part, le choix de l’innovation constante grâce à notre recherche française avec une politique tournée vers l’innovation environnementale, avec, ces dernières années, le lancement des sacs recyclés provenant de la collecte sélective, des sacs biodégradables à base de fécule de pomme de terre française et, plus récemment, les sacs « Vegetal Origin », fabriqués à partir de matériaux végétaux réduisant fortement l’empreinte carbone. 

Producteur de valeur ajoutée, le groupe SPhere s’est toujours opposé à la délocalisation et reste un des seuls intervenants à l’échelon européen à ne pas être parti en Chine, en Thaïlande, au Viet-Nam ou en Pologne, à l’inverse de ses concurrents français, britanniques ou allemands.

Chiffres clés

  • Date de création : 1976
  • Siège social : Paris 16 – 13 sites de production, dont 6 en France : en Normandie, dans le Nord, en Lorraine et en Haute-Loire
  • CA : 349 Millions d’Euros
  • Produits : sacs à déchets, sachets congélation, films et papiers pour contact alimentaire, barquettes et rouleaux en aluminium.
  • Marques: Alfapac, Coulissac, Propsac
  • 150 000 tonnes de sacs produits par an
  • Propriétaire de 200 brevets

PEUGEOT et ses célèbres moulins à poivre: une histoire qui dure depuis plus de 200 ans ! C’est au Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

BFM-BU-RADIODans le prochain Business Club de France | Uniquement sur BFM Business Radio

Diffusion samedi 5/9/2015 à 6h | dimanche 6/9/2015 à 15h

Talk 1 : Les moulins PEUGEOT, une marque bicentenaire qui n’a jamais cessé d’innover!

Talk 2 : PATATAM séduit de prestigieux investisseurs!

Talk 3 : SOLUTIONS 30: comment le petit installateur informatique est devenu leader européen 

Talk 4 : LANCEMENT de la SAISON 2 du RENDEZ-VOUS du MÉDIATEUR! Avec Pierre Pelouzet

Talk 1 : PSP PEUGEOT, avec Antoine Beaussant, président

Pour écouter, réécouter ou télécharger (clic droit) cet entretien :

Ambiance collection 1810 Cette interview passionnera les molipipérophiles, autrement dit les collectionneurs de moulins à poivre! En effet, nous évoquons cette semaine un objet culte qui n’a pas pris une ride depuis 1840 : le moulin Peugeot! L’histoire débute en 1810 avec le fondement de la société Peugeot Frères et l’apparition du premier moulin. Plus de 200 ans plus tard, les moulins Peugeot sont toujours la référence puisque l’entreprise ne cesse d’innover. C’est dans l’usine à Quingey que 2.5 millions de moulins sont produits chaque année pour être vendus dans 80 pays.

L’entreprise affiche un chiffre d’affaire de 28 millions d’euros, doit les 3/4 réalisés à l’export, disposant de ses propres filiales de distribution aux USA, Allemagne, Belux et Chine.

Depuis 2014, la famille Peugeot a repris le contrôle de ses célèbres moulins à poivres

« Les établissements Peugeot Frères viennent de reprendre la société Poivrières Salières Peugeot (PSP), qui était en redressement judiciaire depuis décembre 2012. Au terme de l’accord, EPF monte à 80 % du capital de PSP contre 27 % auparavant. Jean-Claude Fornage, qui avait repris la société en 1992, devient minoritaire avec 17 % des parts alors qu’il en détenait 70 %. Cet ancien dirigeant de Stanley-Besançon avait à l’époque, repris la licence des noix (mécanismes) cédée en 1986 à l’entreprise américaine par la famille Peugeot ». (article complet sur l’Usine Nouvelle)

TRADITION ET INNOVATION

Paris_rouge_40(…) Pour capter un marché mondial de près de 120 millions d’euros, PSP s’est recentré sur le moulin et sa marque-vedette, mais en innovant. Côté design et création, PSP contacte l’Ecole nationale d’art de Nancy, partage son vécu avec Opinel, travaille des matières nouvelles comme le cuir, la pierre, le titane… Déjà partenaire de Bocuse et de Roellinger – vrai toqué d’épices –, PSP multiplie les alliances : Novotel et Air France, qui propose ses moulins en business class et en première. Et vise le duty free, côté distribution. « Respecter les fondamentaux, mais ne rien s’interdire, dit Rapacz (ancien président). A l’image du cognac, on veut devenir le XO du secteur. » Frédéric Messian apporte de l’eau au moulin : « Si l’actualité récente autour de la famille n’a pas créé un buzz positif, Peugeot incarne une belle tradition française. Sans diluer la marque tous azimuts, il faut des gestes forts, comme un flagship ou des séries limitées qui font l’événement. » (article complet sur Challenges)

UN PEU D’HISTOIRE…

Faut-il y voir un signe ? Il y a 200 ans, tout a commencé avec un moulin… mais pas celui que l’on croit ! Le premier acteur de la saga Peugeot est, en effet, le moulin de Sous-Cratet (Doubs) dont les frères Peugeot héritent en 1810 de leurs ancêtres meuniers et qu’ils vont transformer en fonderie d’acier. Leurs premières productions ? Des rubans d’acier et des ressorts. La vocation industrielle de la famille Peugeot est lancée.

4006950013196-1-moulin-cafe-peugeotTout au long de ce premier siècle, leur activité ne va cesser de se développer et de se diversifier : outillage, crinolines, grand Bi… jusqu’au premier moulin à café qui apparaît en 1840, suivi par le premier moulin à poivre – Z – en 1874. D’un moulin l’autre… la boucle est bouclée. Le moulin de table entre dans l’histoire de la marque pour ne plus la quitter. Quelque 1000 références sont aujourd’hui proposées dans une infinie variété de modèles et de finitions, conçus pour moudre des épices aussi différentes que le poivre, le sel, la muscade, les herbes ou encore le piment.

Avant de se lancer dans l’aventure automobile, en 1890, la famille Peugeot, franc-comtoise, avait exploré d’autres voies industrielles : les scies à main, dès 1812, les moulins à café en 1840 puis les moulins à poivre en 1874. Dans les années 1990, un entrepreneur, Jean-Claude Fornage, avait racheté la licence des mécanismes des moulins et relancé la production au sein de PSP (Poivrières Salières Peugeot). La PME avait été installée à Quingey (Doubs).

QUELQUES DONNÉES CLÉS

  • Le capital de PSP SAS est détenu par le Groupe PSP, repris en 2014 par les Etablissements Peugeot Frères (EPF), présidé par M. Jean‐Philippe Peugeot. Etablissements Peugeot Frères est la société holding du groupe familial Peugeot. Elle détient comme autres participations 3,4% de Peugeot SA et 79% de la société d’investissement  FFP.
  • PSP est basé à Quingey depuis 2004 (rachat de locaux à Guy Degrenne). Elle était auparavant à Besançon.
  • Les moulins classiques sont entièrement fabriqués en France, les moulins électriques (soit 30% des moulins Peugeot) sont en partie usinés en Chine, par une entreprise appartenant en propre à PSP.
  • L’usine de PSP utilise 1 600 m2 de bois par an (principalement du hêtre) pour la fabrication des moulins. Les déchets sont récupérés et servent de granulés pour des chaudières à gaz.
  • Environ 8 grammes de poivre et 4 grammes de sel sont ajoutés aux moulins « afin que les clients puissent l’utiliser tout de suite », explique Patrice Guyon. Le site utilise ainsi 40 tonnes par an de poivre. Il provient du Vietnam quand le sel arrive de mines en Allemagne.
  • Prix moyen d’un moulin classique: 50€

Le Slip Français à la conquête des Etats-Unis!

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Le Slip Français, jeune fabricant de sous-vêtements Made in France, veut convaincre les Américains de changer de slip! Pour financer cet assaut outre-atlantique, Guillaume Gibault, le fondateur, compte sur le financement participatif. Une campagne pleine d’humour (voir vidéo ci-dessous) a donc été lancée sur Kickstarter, la principale plateforme américaine de crowdfunding. Le but est d’accumuler 30 000 $ pour ouvrir un magasin éphémère à Los Angeles. On est déjà à presque 2 500$!

Créée en 2011 par Guillaume Gibault, la jeune société a enregistré un chiffre d’affaires d’1,5 million d’euros en 2014, emploie 25 personnes et compte 50 000 fans Facebook. Ce n’est pas la première fois que Le Slip Français fait appel au crowdfunding, avec succès, pour se financer. En 2013, la fabrication du « Slip qui sent bon » avait été lancée grâce aux fonds ainsi récoltés. Spécialiste du buzz, l’entreprise s’est aussi fait remarquer par ses campagnes de pub décalées: « Le changement de slip, c’est maintenant », « Le Festival du slip de Cannes », entre autres!

Le « Made in France » a le vent en poupe ! Avec MIF Expo et Orijns. C’est dans le Business Club (podcast)

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300e émission 

Dans le Business Club de France uniquement sur BFM Business Radio

Diffusé samedi 8/11/14 à 7h et dimanche 9/11/14 à 15h

TALK 1 : MIF EXPO et Orijns : le made in France plus que jamais en vogue!

TALK 2 : Pylônes fête ses 30 ans

TALK 3 : Reportage chez LINKBYNET, spécialiste de l’infogérance e-business et championne du management innovant  ! Suivi d’un entretien avec Philippe Tavernier de Numergy.

TALK 4 : Le rendez-vous du Médiateur National Inter-Entreprises: Pierre Pelouzet

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20141108_club_0.mp3]

TALK 1 : MIF EXPO, avec Fabienne Delahaye, Commissaire Générale et  ORIJNS, avec Blandine Berjot, cofondatrice

MIFEXPOMIF EXPO est le plus grand salon dédié aux produits conçus et fabriqués en France. Il se tiendra du 14 au 16 novembre, Porte de Versailles à Paris.

→QUELQUES CHIFFRES

300 entreprises exposantes cette année (200 en 2013)
35 000 visiteurs en 2013  – 15 000 visiteurs en 2012, soit + 113% 

fabiennedelahaye
Fabienne Delahaye – MIF Expo

ACHETER FRANÇAIS, C’EST MOINS CHER!

Paradoxe ? Provocation ? Ni l’un ni l’autre. Alors que l’intensité de la crise relance le débat sur le coût du travail et la compétitivité de notre économie, il est temps de remettre en question certaines idées reçues. Acheter français n’est pas toujours plus coûteux si l’on considère le vrai prix à payer, pas seulement celui qui est affiché sur l’étiquette. C’est ce que montreront les exposants de MIF Expo, le premier salon entièrement dédié aux produits conçus et fabriqués en France. 

Le fabriqué en France, c’est moins coûteux pour l’emploi

L’importation massive de produits à bas prix accentue la désindustrialisation de l’économie française. Et nous en payons le prix fort, en termes d’emploi d’abord, de pouvoir d’achat individuel au final. Comme l’écrit l’économiste Patrick Artus dans La France sans ses usines, la part de l’industrie dans la valeur ajoutée créée en France n’a cessé de reculer et se situe aujourd’hui au même niveau qu’en Grèce, par exemple. Notre pays ne peut pas être qu’un territoire réservé au tourisme et aux services en général.

Acheter français en priorité, quand on a le choix, c’est soutenir l’activité dans sa diversité et le maintien de l’emploi, 94 % des consommateurs français en sont désormais convaincus (enquête Opinion Way, octobre  2011)

Le fabriqué en France, c’est moins coûteux pour l’environnement

Acheter des produits fabriqués en France dans des conditions respectueuses de l’environnement, c’est aussi diminuer le coût environnemental supporté par la collectivité dans son ensemble, notamment par la réduction des émissions liées au transport de marchandises provenant du bout du monde.

Le fabriqué en France, c’est moins coûteux pour la santé

Privilégier des produits dont l’origine est connue, soumis à une réglementation sanitaire et à des contrôles rigoureux, c’est, pour le consommateur, un moyen très concret de mieux préserver sa santé.

Le fabriqué en France, c’est moins coûteux sur toute la durée de vie du produit

A quoi sert d’acheter un produit apparemment moins cher s’il se révèle vite défectueux, s’il faut le renouveler plus souvent parce qu’il est impossible à réparer, si le service après‐vente est inefficace parce que trop éloigné ? Le prix d’un produit se mesure aussi à sa valeur d’usage sur toute sa durée de vie.

Le fabriqué en France, c’est moins coûteux pour… Noël !

En 2010, la France a exporté 367 millions d’euros de jouets mais en a importé pour 1,5 milliard d’euros. Peut‐on accepter que chaque Noël appauvrisse un peu plus le tissu industriel français ?

PRODUIRE EN FRANCE, c’est bon pour la croissance!

Le site http://www.citoyen-et-responsable.fr a réalisé une étude comparative entre trois marques de jeans : Diesel, 1083 et REMADE IN FRANCE. La première marque fabrique ses produits principalement en Chine, les deux autres sont fabriquées en France. Les résultats de cette étude sont éloquents.

Produire en France permet de créer de la valeur ajoutée en France. Par exemple, un jean 1083 est vendu 89€, dont 85€ sont redistribués en France : les étiquettes intérieures sont fabriquées à Saint Etienne, la teinture des jeans, la sérigraphie des boutons et la fabrication des fermetures à glissières sont toutes réalisées en France. A l’inverse, la marque Diesel, dont l’essentiel de la production est localisée en Asie, ne crée qu’une faible valeur ajoutée en France, car le prix de vente du produit fini est en majeure partie justifié par d’importants frais de communication et de distribution. La part de confection du produit ne représente que 8% du prix de vente affiché selon l’étude menée par le site.

Consommer français permet aussi de favoriser l’emploi en France. L’étude a démontré que la vente de 34 jeans 1083 ou de 13 jeans REMADE IN FRANCE génère autant d’emplois en France que la vente de 100 jeans Diesel. L’étude va encore plus loin et démontre qu’un emploi est créé chez 1083 pour 1000 jeans vendus par an. Sachant qu’en France, 88 millions de jeans sont vendus chaque année, ce serait 88 000 emplois potentiels qui pourraient être créés.

ORIJNS

orijns2ORIJNS (qui se prononce ORIGINES), est une marque de vêtements et accessoires 100% Made in France. Les créations sont faites à Paris, la sérigraphie et la confection principalement à Troyes et aussi dans le Maine et loire. La matière première elle-même, principalement du coton, est tricotée dans l’ Hexagone!
L’entreprise vient d’obtenir le label Origine France Garantie, qui lui sera remis sur le salon MIF.

  • Activité: site internet de prêt à porter 100% made in france
  • Lieu: Triel sur Seine (78)
  • Date de création : avril 2013
  • Effectif: 2

Orijns-t-shirts-polos-et-autres-basiques-made-in-France

orijns→LEUR ACTU: UNE LEVÉE DE FONDS RÉUSSIE SUR ULULE

C’est une belle rentrée pour ORIJNS qui concrétise son projet Ulule ! Aujourd’hui, le gilet West Coast est financé à hauteur de 111%.

« Le projet du gilet zippé West Coast via Ulule repose sur la mise en avant du travail nécessaire pour réaliser un produit pouvant paraître « basique ». Nous avons sélectionné de très belles matières et porté une attention particulière aux finitions afin d’offrir un produit représentatif des différents métiers de la conception. L’objectif est de redéfinir les contraintes liées à la production 100% française d’un produit et d’en exposer, en parallèle, les avantages qu’ils engendrent pour notre économie : comment un simple gilet peut-il avoir un impact positif sur une économie locale ? explique Blandine Berjot.

Fabriquer des vêtements français, un casse-tête relevé par la jeune marque Orijns : ses polos, chemises et autres sweats sont le fruit d’un savoir-faire artisanal et local. Parcours de Blandine Berjot et Bruno Louis, le tandem à l’origine de ce projet.

Sur l’étiquette de tous les pulls, chemises, sweats, polos et t-shirts de la marque Orijns la mention « fabriqué en France ». Le made in France est en effet une valeur fondatrice pour les créateurs de la start-up : Blandine Berjot et Bruno Louis. Pourtant, rien ne prédestinait ces deux acolytes à redorer le blason du textile français. Elle, coordinatrice de projets marketing/commercial dans une grande maison de disques ; lui, graphiste et ancien photographe professionnel. « À la suite d’un plan de licenciement, j’ai proposé à Bruno de créer une entreprise où les vêtements seraient 100 % français sans pour autant tomber dans le cliché. Il n’a pas hésité une seule seconde », raconte Blandine Berjot. Une idée soufflée par son époux, fervent défenseur des produits tricolores. Une aventure dont le coût est estimé entre 60 k€ et 100 k€.

Après une étude de marché de deux mois à l’automne 2012 pour connaître l’état de la concurrence, « nous nous sommes aperçus qu’aucune entreprise ne proposait une large gamme de vêtements français », souligne Blandine Berjot. Un créneau dans lequel les deux complices s’engouffrent. La marque Orijns est créée en avril 2013.

À la recherche des créateurs

Ils réalisent des prototypes avec des patrons de tailles différentes. Puis testent les graphiques et les couleurs auprès de leurs amis. Leur marque de vêtements commence à prendre forme, reste à trouver les fabricants français… En sillonnant le pays, le tandem n’a qu’une seule idée en tête: dénicher des brodeurs, façonniers ou tisseurs capables de ressusciter l’art du prêt-à-porter. Et, ils prennent conscience, au fil de leurs pérégrinations, du déclin du textile hexagonal. « J’ai eu un choc. Je ne pensais pas le maillage du territoire si mal en point », regrette Blandine Berjot.

Résultat de la désindustrialisation tricolore : le parcours d’assemblage d’une simple pièce est un casse-tête. « L’étoffe provient de Troyes et de Saône-et-Loire, les boutons du Jura et la signature de la région Rhône-Alpes« , souligne la dirigeante.

La gamme de vêtements, composée de 60 références, est en vente depuis juillet 2013 sur http://www.orijns.fr. « Les ventes ont décollé assez vite. Pour preuve, entre les mois d’octobre et de novembre, notre chiffre d’affaires est passé de 2 000 à 9 000 € », prend en exemple Blandine Berjot. La start-up s’offre même le luxe de tenir un stand sur le salon Made in France Expo, en novembre dernier, où elle reçoit un accueil chaleureux du public, prêt à payer le prix du « fabriqué en France ». Ces derniers vont de 40 € en moyenne pour un tee-shirt à 110 € pour une chemise. Des tarifs liés aux coûts de production et à la qualité des matières premières. Mais, pour ne pas proposer des vêtements trop chers, les dirigeants ont fait le choix de pratiquer des marges assez basses, « en deçà de ce qui se pratique dans notre secteur d’activité », précise la dirigeante. À terme, la jeune entreprise voit l’avenir en grand. « Étoffer la gamme pour avoir un vrai catalogue, être présent sur des sites comme la Redoute, et ouvrir une boutique », s’enthousiasme Blandine Berjot. (Source: Chef d’Entreprise Magazine)

Blandine et Bruno souhaitent ouvrir une boutique éphémère à Paris avant les fêtes de fin d’année. Ce sera pour eux l’occasion de tester leurs produits en magasin avant l’ouverture éventuelle d’une boutique en 2015.

1083: des vêtements éthiques Made in France! Dans le Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

Dans le Business Club de France

Diffusion samedi 13/9/14 à 7h et dimanche 14/9/14 à 15h

TALK 1 : VELUX France fête ses 50 ans

TALK 2 : Invention révolutionnaire LIMA lance le nouveau disque dur connecté

TALK 3 : Reportage chez XAMANCE et ses solutions cloud pour tous ! suivi d’un entretien avec Pierre José Billote de Eurocloud

TALK 4 : 1083, une nouvelle marque de vêtements éthiques (jeans et basket) made in France !

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :

TALK 4 : 1083, une nouvelle marque de vêtements éthiques (jeans et basket) made in France avec Thierry Huriez

1083Activité : fabricant et distributeur de vêtements éthiques
Lieu : Romans sur Isère (26)
Date de création : 2007 (Modetic.com)
CA 2012-2013 : 230k€
CA 2013-2014 : prévisionnel entre 700/800k€
Effectif: 10 créations d’emplois directes et indirectes en 1 an
Depuis le lancement de 1083 (1 an), 5.000 jeans et paires de chaussures made in France ont été vendues.

En lançant 1083 en mai 2013, Thomas Huriez voulait « relookaliser » : prouver qu’en consommant français, on pouvait recréer de l’emploi en France.

Distributeur de vêtements éthiques depuis 2007 (enseigne : Modetic.com), il a décidé de  développer sa propre marque de vêtements et chaussures fabriqués en France à des prix compétitifs. Son nom : 1083. 1083 km est en effet la distance qui sépare les 2 villes les plus éloignées de l’hexagone : Menton, à Porspoder (un petit village breton).

La marque 1083 promet ainsi de fabriquer des jeans et baskets éthiques fabriqués tout au plus à « 1083 bornes de chez vous » (la distance qui sépare les points les plus éloignés de l’Hexagone). Une façon de s’assurer que la fabrication des produits est conforme aux principes éthiques que la marque s’est imposée.

L’entreprise a donc identifiés 2 modèles, symboles des productions délocalisées : les jeans, et les baskets. Comme elle est installée à Romans, capitale de la chaussure, elle fabrique ici une basket éco-conçue, proposée à 99 €. Elle propose aussi un jeans 100% coton bio, teint, tissé et confectionné en France, à 89 € (le prix d’un Levi’s), dont 85 € sont redistribués en France ! L’entreprise a démarré grâce au financement participatif. Un succès: après 4 mois, elle avait enregistré plus de 1500 pré-commandes! En optant pour la fabrication en circuit court, Thomas Huriez vend ses jeans et chaussures 1083, “40 % moins cher. Le coefficient de marge passe de 1 à 3, au lieu de 1 à 5.” C’est tout “bénef” pour le commerçant et pour le client.

Le tour « BORNE IN FRANCE »

Cet été, Thomas Huriez s’est lancé un défi: relier Menton à Porspoder en vélo si l’entreprise enregistrait plus de  1083 commandes… Evidemment, le chiffre a été atteint! Du 10 au 27 juillet, en 17 étapes, il a donc sillonné la France avec son épouse, sur un vélo-couché-tandem équipé de plusieurs caméras et même d’un petit drône pour partager cette aventure avec tous ceux qui n’habitent pas le long du parcours.

Sur le chemin, tous les deux organisent des visites guidées des ateliers avec qui ils travaillent (fournisseurs et fabricants), et dorment chez l’habitant (des clients de 1083 qui ont proposé de les accueillir).

VISITE DE L’USINE DE TISSAGE DE CHARLIEU

Le bilan de Thomas Huriez: De « super rencontres : aller à la rencontre de mes fabricants et clients, passer du temps avec eux autour d’un repas, d’une soirée était extrêmement enrichissant et encourageant ». Ca a permis de faire connaitre plus encore notre marque à travers les soirées/rencontres organisées par nos clients, et les retombées presse.

imagesLE TRICOLORE

Thomas Huriez et son équipe sont en train de donner vie à une nouvelle marque de Pulls 100% laine recyclé fabriqués en France : Le Tricolore.

La fabrication est bien lancée puisqu’on a vendu plus de 500 pulls cet hiver, les premiers à être tricotés en France en laine recyclés en France. Une nouvelle collection sera proposée dés ce mois de septembre pour continuer de s’approcher d’une économie la plus vertueuse possible aux niveaux économique et écologique, toujours disponible sur letricolore.fr

Smuggler, le costume 100% made in France innove avec du tissu intelligent anti rayonnement de téléphone mobile. C’était dans le Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

C’était dans le Business Club de France sur BFM Business Radio

Diffusion Jeudi 22/5 à 21h | Samedi 24/5 à 7h | Dimanche 25/5 à 15h

Au sommaire:

Talk 1 : FLORAJET : Un bouquet de  fleurs, cadeau n°1 pour la fête des mères.

Talk 2 : SMUGGLER : le fabricant français de costume lance le costume qui protège du rayonnement du téléphone mobile

Talk 3 et 4 : Reportage chez Locarchives suivi du début sur les données. Comment les big-data publiques et privées sont utilisées ? Big Data : mode d’emploi.

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TALK 2 | SMUGGLER avec Gilles Attaf. Président

Smuggler est le dernier fabricant de costume prêt à porter haut de gamme de France. Arnaud Montebourg porte ses costumes depuis quelques temps. Le Président de la République F. Hollande s’habille aussi désormais en Smuggler « sur-mesure »…

  • Activité: prêt à porter masculin – vestes, pantalons, gilet, costumes, manteaux / 800 références (aussi ligne de maroquinerie et de pulls, polos, écharpes, cravates)
  • Lieu: Limoges – Usine de France Confection, 
  • Date de création: 1978 – rachetée en 2000 par Gilles Attaf
  • CA: 10 millions €
  • Effectif: 150 dont 130 à l’usine de Limoges
  • 12 boutiques en France, 1 à Bruxelles, 1 au Luxembourg + site de vente en ligne

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Lorsque l’entrepreneur Gilles Attaf rachète l’enseigne Smuggler il y a treize ans, il s’associe aux ateliers France Confection de Limoges, dernière usine à fabriquer du prêt-à-porter masculin dans l’Hexagone. De là naîtra le groupe Orphée Longchamp, qui pèse aujourd’hui plus de 10 M€ (chiffres d’affaires en 2013) et d’environ 150 salariés, dont 130 à l’usine de Limoges. Aujourd’hui, la marque représente 40 % de l’activité de France Confection (*). L’ambition est d’atteindre les 50 % d’ici fin 2014 début 2015. »

(*) Les 60 % restant sont réalisés avec d’autres marques

→SON CRÉNEAU : Le costume haut de gamme mais à des prix compétitifs (entre 500 – pour du sur-mersure – et 1 500 €). Et, pour réussir à continuer de produire en France ses vestes, ses chemises, ses pantalons et ses accessoires, le PDG, Gilles Attaf, a éliminé au maximum les intermédiaires, histoire de supprimer les marges en cascade. Avec un certain succès : depuis qu’il a obtenu en 2011 le label officiel Origine france garantie, l’entrepreneur a vu son chiffre d’affaires augmenter de 15% en un an!

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→NOUVEAUTÉ : LE COSTUME ANTI RAYONNEMENT TÉLÉPHONE MOBILE

Face aux éventuels méfaits de ces ondes des téléphones mobiles, Smuggler, la marque de prêt-à-porter « 100% Made in France » a développé  une technique unique pour limiter leur prolifération sur le corps humain : des fils métalliques sont insérés au tissu situé dans les poches intérieures  et les doublures de ses vestes et pantalons. Entièrement fabriqué en France en collaboration avec l’Institut de recherche XLIM à Limoges, ce tissu est invisible et impalpable.

 « Nous nous sommes particulièrement intéressés au développement de ce produit car la cible de notre marque est essentiellement composée d’hommes actifs, consommateurs de nouvelles technologies, utilisant quotidiennement leurs téléphones portables. De plus, ce nouveau service, nous permet d’aller encore plus loin dans notre philosophie. » Gilles Attaf, PDG.

 

→LA MADE IN FRANCE FAIT-IL VENDRE ?

Extrait de « La Quotidienne » sur France 5

→UNE MOT D’HISTOIRE

La marque a été créée en 1978 par la famille Dewavrin. D’abord fabriquée dans le Nord de la France, elle a été rachetée en 2000, par Gilles Attaf. Malgré le contexte économique difficile du moment et les attraits de la délocalisation, ce fils de culottier, amoureux du savoir-faire français, décide de repositionner Smuggler sur un marché haut de gamme tout en conservant une fabrication exclusivement française.

Sa rencontre avec M. Bonnefont, PDG des Ateliers France Confection à Limoges, est un tournant pour la société. Les deux hommes partagent une vision commune pour l’avenir et associent leurs compétences pour pérenniser l’unité de production française. (extrait du DP)

 

 

Microméga : la hifi « haut de gamme » accessible et made in France. C’était dans le Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

C’était dans le  Business Club de France sur BFM Radio

Diffusion : jeudi 9/1/14 à 21h | samedi 11/1/14à 7h | dimanche 12/1/14 à 15h

Au sommaire :

Talk 1 : ZETA PELLET : des granulés pour se chauffer bien moins cher

Talk 2 : MICROMEGA : Du matériel  hifi « haut de gamme » accessible et « made in France »

Talk 3 : BONNES RÉSOLUTIONS 2014 : Comment les tenir ?

Talk 4 : AZTEC : le seul fabriquant de dameuses en France

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20140109_club_0.mp3]

→TALK 2 : MICROMEGA  avec DIDIER HAMDI | Président
  • Activité : conception et fabrication de matériel hi-fi haut de gamme (lecteurs CD, amplis, tuner)
  • Date de création : 1987
  • Lieu : Boissy Saint Léger (94)
  • CA : 1,5 million d’euros en 2012-2013 (exercice clos au 30 avril 2013) – 70 % de sa production exportée dans 26 pays, dont la Chine
  • Effectif : 7
  • La marque Micromega a été relancée en 2007 par Didier Hamdi, par ailleurs président de Sicom SA, entreprise créée en 1966, spécialisée dans la distribution et la location de matériel électrique basse et haute tension.
  • CA Sicom : 12 millions en 2012
  • Effectif : 23

L’entreprise aurait pu disparaître… Micromega, reprise par un passionné, se démarque aujourd’hui sur un marché de niche.

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[…]

Micromega, c’est avant tout l’histoire d’une renaissance. Dans les années 1980 et 1990, l’entreprise fabriquait des lecteurs de CD reconnus parmi les meilleurs du monde. Mais le tournant des années 2000 lui a été fatal. C’est un entrepreneur  passionné de son, Didier Hamdi, qui rachète la marque en 2007 à la barre du tribunal de commerce. « Pendant dix-sept mois, avec d’anciens salariés de la société, nous avons mis au point de nouveaux produits », raconte Didier Hamdi.

 » Faire mieux et moins cher que les fabricants chinois » 

mydac_miniPour se distinguer, le nouveau Micromega fait rapidement le pari d’un produit très innovant : un DAC (« digital-to-analog converter »). Ces appareils sont spécialisés dans la décompression de fichiers audio numériques haute définition. « Nous nous sommes fixé un cahier des charges très strict : faire mieux et moins cher que les fabricants chinois, avec un produit «Made in France», explique-t-il.

Source Les Echos

Pour relancer la société, ce chef d’entreprise a tout bonnement utilisé le principe de l’incubateur de start-up, en l’appliquant à sa propre société. Les activités de Micromega sont hébergées dans les locaux de Sicom, sa société d’installation de structures électriques. Micromega bénéficie aussi de ses fonctions supports (paye, comptabilité…).

Maillage industriel

Autre originalité de Micromega, les produits sont fabriqués en France, dans la région lilloise, «et ils sont moins chers que des produits chinois», estime Didier Hamdi. Pour parvenir à produire en France, il a signé un partenariat de cinq ans avec Eolane, un fabricant de matériel électronique, sous-traitant pour diverses industries, comme l’aéronautique, le médical, l’automobile ou encore le ferroviaire. «Cette alliance nous a permis de préserver une quinzaine d’emplois qui étaient menacés dans notre usine de Roncq en raison de baisses de commandes», explique un porte-parole d’Eolane. Les opérations finales d’assemblage et d’emballage sont effectuées en région parisienne, dans une usine appartenant à Sicom. «Cette interactivité démontre l’importance d’un maillage industriel. Sans lui, rien n’est possible», souligne Didier Hamdi. 

[…] Le Figaro

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Actualité : sortie en février-mars d’une nouvelle gamme de câbles et en avril de « My Amp » un amplificateur aux caractéristiques exceptionnelles nous dit Didier Hamdi dans l’émission.

NP Créations veut devenir leader de la « chilienne » made in France. C’était au Business Club de France (podcast)

Publié le Mis à jour le

Diffusé sur BFM Business (radio)  : Jeudi 4/7 à 21h, samedi 6/7 à 7h et dimanche 7/7 à 15h

Au sommaire:

Écouter, réécouter et télécharger l’émission

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20130708_club_1.mp3]
2ème partie: NP CRÉATIONS, avec Franck Rizzin

chilienne 2NP Créations fabrique des coussins et parasols pour le plein air, des textiles d’ameublement pour la maison et des coussins pour animaux de compagnie.

Date de création : dans un garage à Bagneux en 1963 (la société créée s’appelait alors Plasticentre) puis dans les années 70 sur le site actuel, Allonnes

Lieu : Allonnes – Maine et loire (49)

CA 6,731 millions d’euros en 2011, un taux de croissance de près de 20% entre 2010 et 2011 – 6,4 millions en 2012 – donc stable malgré la crise et la météo difficile

Pour désaisonnaliser la production, l’entreprise a développé ces dernières années le secteur des coussins pour animaux de compagnie qui représente maintenant 5% du CA

Effectif : 124 salariés répartis en contrat à temps plein et en contrat saisonnier (50 permanents 65 saisonniers) – une augmentation de plus 30% de sa masse salariale depuis 2009

NP Créations est présent dans plus de 80% des réseaux de grande distribution avec la marque Jardin Privé. La marque se distingue par sa fabrication française : le travail de la main représente au moins 30% du prix de vente d’un produit NP Créations. Malgré ça, ils produisent à des prix tout aussi compétitifs que ceux de l’Europe de l’Est ou de l’Asie

Une entreprise qui a renoué avec la croissance

En 1963, la société Plasticentre s’installe aux portes de Saumur et lance la marque Neyrat Peyronie pour mieux répondre à une tendance naissante : l’art de vivre au jardin. Plaçant la création, le savoir-faire et la qualité des matières au coeur de son métier, Neyrat Peyronie devientle leader français dans la fabrication de parasols et d’accessoires textiles coordonnés.
Pourtant, au début des années 2000, confrontée à la concurrence internationale, la marque Neyrat Peyronie périclite.

En juin 2008, la société Neyrat Peyronie était le dernier fleuron d’un secteur économique mis à mal par les entreprises concurrentes qui avaient fait le choix de délocaliser en Asie et en Europe de l’Est. Mise en liquidation judiciaire en 2008, rares étaient ceux qui pariaient sur le renouveau de cette entreprise. Pourtant, une poignée d’investisseurs a fait le choix de réorganiser cette production française pour la rendre plus compétitive face à la concurrence internationale. En 3 ans, NP Créations (ex Neyrat-Peyronie) a regagné toutes ses lettres de noblesse.

L’INNOVATION POUR COMPENSER LA SAISONNALITÉ

En effet, météo-dépendante, l’activité de NP Créations est aussi saisonnière : 50 % du chiffre d’affaires est réalisé en février et mars. Pour avoir une production lissée sur l’année, la PME lance en 2011 une collection de coussins d’intérieur et, en 2012, de coussins pour animaux de compagnie. Deux gammes qui devraient représenter, à terme, 30 % de la production. Car le dirigeant est convaincu que la diversification est la clé du succès. En 2008, il opte pour la mise en place de deux collections par an. L’une, premier prix et milieu de gamme, est présente dans les rayons des grandes surfaces alimentaires. L’autre, de qualité supérieure, est destinée à la grande distribution spécialisée. Une segmentation qui permet de couvrir plus largement le marché. L’autre botte secrète de la PME est sa créativité. « Le plein air est un marché spécifique, avec des contraintes climatiques dans le choix des matières et garnissages. Notre capacité à humer les tendances en termes de coloris et d’imprimés permet de nous démarquer de nos concurrents », estime Franck Rizzin. 200 000 euros sont investis chaque année dans la création et l’innovation. Il en ressort des coussins aux matières et imprimés uniques, et des parasols innovants, comme le parasol Open up qui s’ouvre tout seul, à l’instar d’un parapluie.
Maître de sa création, Franck Rizzin supervise aussi sa logistique. « Produire sur site permet de piloter les stocks de façon optimale et très réactive selon la météo », observe-t-il. Un avantage de plus par rapport à la concurrence étrangère…

Source: Chef d’Entreprise

STYLISME ET DESIGN

L’autre axe sur lequel a misé l’entrepreneur est la création. Sur les 67 salariés que compte la société, une personne est désormais attachée au stylisme et au design, deux autres au prototypage. « Cela s’est concrétisé par le lancement d’une nouvelle marque, Jardin Privé, mais aussi par la mise sur le marché d’un parasol à ouverture automatique », se félicite le PDG. C’est également grâce à ce processus qu’il se lance sur un nouveau marché, celui de la chilienne, plus communément appelée chaise longue. « Notre offre s’inscrit dans la logique du consommateur de coordonner ses éléments extérieurs : cousins, parasols et chiliennes dans un même tissu ». NP Créations a souhaité démarrer doucement sur ce créneau, mais les premiers signaux sont positifs. Ces chaises longues vont représenter environ 250 000 euros de chiffre d’affaires la première année d’exploitation. La société a pour ambition d’en devenir le numéro un français de ce segment en 2014.

Source: La Tribune

Weezevent et Labonal. C’était dans le Business Club. (podcast)

Publié le Mis à jour le

bfmbusiness_v1_logoC’était dans le Business club de France, cette semaine sur BFM Business Radio. 

Émission diffusée  :

  • Jeudi 14 mars 2013 à 21h 
  • Samedi 16 mars 2013 à 7h
  • Dimanche 17 mars 2013 à 15h

Émission spéciale, nous sommes allés à la rencontre d’entrepreneurs audacieux qui font bouger la France ! 8 entrepreneurs, 8 entreprises, 8 stratégies, 8 visions… Du Sud au Nord, en passant par l’Ouest et l’Est de la France. Suivez-nous dans ce voyage à la rencontre d’incroyables talents… 

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20130318_club_1.mp3]
4EME PARTIE
  • Pierre Henri DEBALLON – WEEZEVENT
  • Dominique MALFAIT – LABONAL 

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John Persenda, le Pdt du Groupe Sphère en marinière ! C’était dans le Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

C’était dans le  Business Club de France (diffusion sam 26/1 à 7h et dim 27/1 à 15h),

Pour écouter ou réécouter l’émission : 

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20130128_club_1.mp3]

Groupe Sphère avec John Persenda. Président Fondateur

John Persenda nous confiait avant l’émission : « vous savez pourquoi les français n’achètent pas des produits ? » Parce que c’est plus cher ? « Non pas forcément, mais il y a cette sorte de rejet incompréhensible, pourtant nous sommes aussi bons que les autres. Les Allemands ne se posent pas autant de questions ».

Le Groupe Sphère

  • Activité : N°1 européen des Emballages Ménagers – Groupe familial et indépendant
  • Date de création : 1976
  • Siège social : Paris 16 – 13 sites de production, dont 6 en France : en Normandie, dans le Nord, en Lorraine et en Haute-Loire
  • CA : 349 Millions d’Euros (1980 : 9 millions € – 2000 : 194 millions €)
  • Effectif : 1250 collaborateurs – 700 en France
  • Clients : Grande Distribution, Collectivités locales et Professionnels. Marques de distributeur : Carrefour, Leclerc, Intermarché
  • Produits : sacs à déchets, sachets congélation, films et papiers pour contact alimentaire, barquettes et rouleaux en aluminium. Sacs de caisse ?? à vérifier
  • Marques: Alfapac, Coulissac, Propsac

Attribution du label Origine France Garantie pour la marque ALFAPAC. Pour l’occasion, John Persenda pose en marinière pour la campagne de pub (7-12 janvier) « Le Made in France, il y croit, il le fait !».

« Sphere produit en France depuis 40 ans ».

La marinière Amor Lux fait vendre des marinières… Amor Lux  

Extrait d’un article de Ouest France. (Article complet ici)

Le PDG de Sphere, John Persenda, a repris les codes de cette Une, en posant de trois quarts, dans la même position qu’Arnaud Montebourg, et tenant à la main des sacs plastiques (sacs poubelle, congélation) de la marque Alfapac, estampillés « made in France ».

 Pour sa part, la société immobilière OptimHome s’est offert la Une du quotidien Libération et trois pages supplémentaires pour s’afficher comme créatrice d’emplois en France, en recourant elle aussi à la marinière.

Opération réussie pour Arnaud Montebourg

« Ces publicités prouvent que la tentative de M. Montebourg est en partie réussie, car il est parvenu à créer un symbole », a expliqué à l’AFP François Jost, professeur spécialisé dans les médias à Paris III, qui avait pourtant émis des doutes en octobre sur l’initiative de M. Montebourg. […]

La société Armor Lux, qui fabrique à Quimper la marinière revêtue par M. Montebourg, a vu ses ventes grimper de 30 % depuis le mois d’octobre par rapport à l’année dernière, une période pourtant « hors saison » pour ce produit. […]

Le visuel Montebourg a dépassé les frontières. L’hebdomadaire britannique The Economist, que le ministre avait décrit en novembre comme « le Charlie Hebdo de la City », a affublé Barack Obama du vêtement des marins bretons et d’un béret pour le caricaturer en une.

En utilisant ces traits franchouillards, la revue s’est moquée du chef d’Etat américain, mais aussi du président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner, caricaturé en bavarois, en comparant leurs difficultés à trouver un accord pour éviter « le mur budgétaire » à celles du couple franco-allemand en Europe.

L’histoire de la marinière…

Le site Quoi.info raconte de manière originale et sympathique l’histoire de la marinière. Extraits (article complet ici)

La vraie histoire de la marinière

Arnaud Montebourg en couverture du Parisien Magazine le 19 octobre 2012, Publicité de Sphere lundi 7 janvier 2013, Montage avec Obama en Une de The Economist. Montage Quoi.info.

[…] Bien avant d’être un symbole de la mode « à la française », ce fameux tricot rayé n’était qu’une tenue de travail de matelot d’équipage…

1. Un tricot rayé, et non une marinière… qui servait de sous-vêtement pour les matelots d’équipage

Initialement, une marinière, c’était une blouse (sans rayures), avec un grand col marin, un peu comme cela :

4+1846+Albert+Edouard+Costume+marin La vraie histoire de la marinière
via http://les8petites8mains.blogspot.fr/2009_04_01_archive.html

Ce qui est aujourd’hui appelé « marinière » vient d’une tenue de travail de matelots d’équipage, qu’on appelait, à l’époque »tricot rayé ». Ce vêtement à rayures apparaît sur des lithographies de pêcheurs à Boulogne, près de la Manche ou en Bretagne, dès 1810.

220px Marin francais vers 1910 La vraie histoire de la marinière
Marin avec tricot rayé, vers 1910 via wikimedia commons

Pourquoi « tricot » ? Parce qu’il s’agissait avant tout d’un sous-vêtement, indique Delphine Allanic, commissaire de l’exposition Les marins font la mode 2009 au musée de la marine. […]

2. 1858 : un décret du Bulletin officiel des armées désigne le nombre de raies bleues du tricot

Ce n’est que le 27 mars 1858 qu’un règlement publié au Bulletin officiel de la marine introduit dans la liste des uniformes de matelots de la marine nationale le tricot rayé bleu et blanc.

Le décret va jusqu’à préciser le nombre de rayures et la largeur qui les sépare, au millimètre près :

« 21 raies blanches larges de 20mm et 20 ou 21 raies bleues larges de 10mm ». Pour les manches, le tricot doit comporter « 15 raies blanches et 14 ou 15 raies bleues ».

[…]

3. En 1917, Coco Chanel lance la mode de la « marinière », blouse sans rayure à col marin, mais porte elle-même un tricot rayé

[…]

Dès les années 1916 et 1917, à Deauville, la couturière Gabrielle Chanel va lancer la mode de la « marinière », donc, à l’époque, une blouse avec un col marin, et non pas le tricot rayé.

Quand elle arrive à Deauville, Gabrielle Chanel commence a porter des pantalons, et surtout, le fameux tricot rayé qu’elle achète dans les boutiques du port. Mais elle ne va jamais le proposer dans ses collections !

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Coco Chanel en Marinière pendant l’entre deux-Guerres via Wikipedia

 

4. C’est Yves Saint Laurent qui proposera le premier le tricot rayé dans sa collection « matelot » en 1966

Le premier couturier à retravailler le tricot rayé, c’est Yves Saint  Laurent, dans sa collection « matelot » en 1966.  À l’époque, il propose des robes en sequin (paillettes) avec de la rayure !

Ensuite, c’est Jean-Paul Gauthier, dès son premier défilé en 1978 , qui reprend l’idée. En 1983, ce vêtement devient l’élément phare de sa collection « Boy Toy ». Le créateur vient saluer le public, à la fin du défilé, habillé lui même en marinière.

Enfin, le couturier Karl Lagarfeld à son tour va retravailler la rayure dans les années 1990.

En mars 2011,  la marinière va même se greffer sur le maillot officiel de l’équipe de foot français pour les matchs extérieurs. […]

A découvrir aussi dans le prochain Business Club : Sphère et Everial

Publié le Mis à jour le

A découvrir dans le prochain Business Club de France qui sera diffusé le sam 26/1 à 7h et le dim 27/1 à 15h

Au sommaire :

  • Notre dossier complet sur la finance islamique (à lire ici
  • John Persenda, Pdt du groupe Sphère qui pose, lui aussi en marinière
  • Everial, avec son président Michel Garcia, qui devient un grand acteur de l’archivage en France 

Groupe Sphère : 

John Persenda nous confiait avant l’émission : « vous savez pourquoi les français n’achètent pas des produits ? » Parce que c’est plus cher ? « Non pas forcément, mais il y a cette sorte de rejet incompréhensible, pourtant nous sommes aussi bons que les autres. Les Allemands ne se posent pas autant de questions ».

Le Groupe Sphère

  • Activité : N°1 européen des Emballages Ménagers – Groupe familial et indépendant
  • Date de création : 1976
  • Siège social : Paris 16 – 13 sites de production, dont 6 en France : en Normandie, dans le Nord, en Lorraine et en Haute-Loire
  • CA : 349 Millions d’Euros (1980 : 9 millions € – 2000 : 194 millions €)
  • Effectif : 1250 collaborateurs – 700 en France
  • Clients : Grande Distribution, Collectivités locales et Professionnels. Marques de distributeur : Carrefour, Leclerc, Intermarché
  • Produits : sacs à déchets, sachets congélation, films et papiers pour contact alimentaire, barquettes et rouleaux en aluminium. Sacs de caisse ?? à vérifier
  • Marques: Alfapac, Coulissac, Propsac

persenda mariniereAttribution du label Origine France Garantie pour la marque ALFAPAC. Pour l’occasion, John Persenda pose en marinière pour la campagne de pub (7-12 janvier) « Le Made in France, il y croit, il le fait !».

« Sphere produit en France depuis 40 ans ».

EVERIAL Avec Michel Garcia. pdt Fondateur

  • Activité : archivage physique et numérique de documents d’entreprise
  • Date de création : 1989
  • Lieu : Lyon
  • CA : 90 millions d’euros en 2011 (40 millions en 2010 + les 50 millions de CA des activités de Team Partners qu’ils ont rachetées)
  • Effectif : 1 200 collaborateurs (350 en 2010)
  • 20 sites en France et à l’étranger (Italie, Suisse, Espagne, Ile Maurice, Finlande, Maroc)
  • Plus de 5 500 clients tous domaines d’activité confondus

Janvier 2011

Rachat des activités CRM (gestion de la relation client) et BPO (Business Process Outsourcing : externalisation des processus métiers) de l’ex-Groupe Team Partners en redressement judiciaire. (le groupe Team Partners était une SSII avec une branche CRM/BPO, appelée Datem – c’est cette branche qu’Everial a racheté).

Cette reprise s’inscrit dans un véritable projet industriel destiné à proposer une chaîne de services unique pour traiter le processus complet du document et de l’information : de l’édition et la diffusion, à l’archivage définitif, en passant par la dématérialisation et les applications d’accès. Aujourd’hui, le Groupe EVERIAL propose l’offre de services la plus large du marché pour accompagner les entreprises sur l’intégralité du processus.

L’entreprise a doublé son chiffre d’affaires avec ce rachat et qui a étendu son offre par cette stratégie.

 Il s’agit « d’un gros morceau » pour Everial qui aura mis 2 ans pour « digérer » cette acquisition. Le temps que tout se mette en place, l’entreprise commence à communiquer actuellement sur cette nouvelle offre très élargie.

Made in France : effet de mode ou tendance lourde. C’était dans le Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

C’était dans le Business Club de France diffusé sam 3/11 à 7H et dim 4/11 à 15H.

Au sommaire :

Écouter ou réécouter l’émission :

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20121105_club_1.mp3]

LE SALON MIF

« La plus grande boutique de produits fabriqués en France »

Objectif : valoriser les entreprises qui produisent en France, promouvoir leur savoir-faire, les aider à se faire connaître auprès de consommateurs avertis. Il se déroule du 9 au 11/11 à l’espace Champeret à Paris.

Avec :

  • Fabienne Delahaye, commissaire générale du salon. 
  • Dominique Malfait, Pdt de LABONAL, fabricant de chaussette en Alsace. 
  • Philippe Bigou, Pdt fondateur de Tissages Cathares

Les français sont-ils sensibles au Made In France ? 

SONDAGE TILDER-LCI-OPINION WAY  26/10/2012

  • À la question : Faudrait-il selon vous que les enseignes de la grande distribution créent des rayons dans lesquels on ne trouve que des produits « made in France« , les Français ont répondu :
    • Oui : 78%
    • Non : 22%
  • Par ailleurs, les Français sont très partagés sur la priorité ou non de baisser le coût du travail en France pour permettre aux entreprises de faire face à la concurrence internationale. En effet, 50% pensent que c’est une priorité pour améliorer la compétitivité des entreprises françaises et l’autre moitié pense que la compétitivité des entreprises peut être améliorée par d’autres moyens.

SONDAGE ECONOMIE MATIN – 24/10/2012

76,5 % des Français prêts à payer plus cher pour offrir français à Noël

A deux mois très exactement de Noël et de ses cadeaux sous le sapin, un sondage exclusif réalisé par l’institut de sondage Toluna pour Economiemiematin.fr révèle qu’un Français sur deux (50,5 %) est prêt à payer plus cher pour offrir un cadeau « Made in France ». Mieux encore : 26 % des sondés déclarent que cela « dépend du cadeau », portant l’ensemble des Français prêts à faire un effort pour acheter tricolore à 76,5 %.

A propos de Labonal avec Dominique Malfait

Ville : Dambach la ville (67 – Bas Rhin)

  • Activité : fabrication de chaussettes
  • CA : 8,5 millions €
  • Effectif : 105
  • 600 modèles, en lin français, en coton
  • Outil de production d’une capacité de 4 millions de paires par an
  • 10% des effectifs dédiés à la R & D

Ils ont ainsi inventé les chaussettes anti-tiques et anti-moustique. Reportage d’Alsace 20

A propos des Tissages Cathares avec Philippe Bigou

  • Activité : linge de maison et accessoires de mode (nappe, set de table, chemin de table, rideaux, couette, plaids et tissu au mètre), sacs en toile et cuir.
  • Ville : Villeneuve d’Olmes (09 – Ariège)
  • Date de création : second semestre 2011
  • CA: 55 000 euros prévisionnel
  • Effectif: 6 personnes

Le tissage est une tradition locale de cette région de France, beaucoup de Cathares étaient tisserands !

Pour en savoir sur le « made in france » Regardez ce webdocumentaire