management
L’innovation, enjeu n°1 pour faire face aux défis futurs, selon le dernier baromètre APM
Selon un sondage mené par OpinionWay, pour le compte de l’Apm, en décembre 2015, 55% des 502 dirigeants interrogés citent l’innovation et la recherche de nouveaux produits / services comme la première opportunité pour l’avenir de leur entreprise. Ils sont aussi 57% à estimer devoir progresser sur ce plan.
L’innovation est au cœur de la performance des entreprises pour l’année 2016. Pour l’encourager et favoriser la créativité, 56% des chefs d’entreprise misent sur l’autonomisation des salariés, 34% ont mis en place un système de récompense individuelle (ils sont aussi 31% à proposer une récompense collective) et 32% organisent régulièrement des groupes de travail.
62% des dirigeants interrogés déclarent avoir investi au cours de l’année pour favoriser l’innovation au sein de leur entreprise.
Un besoin de faire évoluer sa stratégie managériale
Autre tendance majeure à tirer de ce baromètre Apm-OpinionWay, le recrutement de talents, la formation et les outils pour développer l’autonomie des salariés. 21% des chefs d’entreprise estiment que la formation des salariés et l’accompagnement des managers est le premier levier pour faire évoluer leur stratégie managériale. Viennent ensuite « Management plus collaboratif, plus d’autonomie des équipes » (17%), « J’écoute plus, je communique plus avec les salariés » (12%), « Changer l’organisation managériale, nouveaux modes de travail » (11%) ou encore « J’adapte mes pratiques managériales aux nouvelles générations, à l’époque » (7%). Des réponses en lien avec les enjeux d’innovation mis en exergue au sein de cette étude.
L’Apm est un réseau de chefs d’entreprise francophones, présent dans 25 pays, qui a pour vocation le progrès des entreprises par la formation et le perfectionnement de leurs dirigeants. Fort de 7 000 adhérents (des chefs d’entreprise de plus de 10 salariés), l’Apm organise, chaque année depuis 2014, une étude – réalisée par OpinionWay -, véritable Baromètre sur l’état d’esprit des chefs d’entreprise.
En octobre dernier, le BUSINESS CLUB DE FRANCE enregistrait une émission spéciale à la Convention annuelle de l’APM. Ecouter, réécouter et télécharger cette émission:
Emission spéciale: Réussir par l’innovation et la transformation! C’était au prochain Business Club (podcast)
Dans le Business Club de France | BFM Business Radio
→ Diffusion : samedi 27/6/2015 à 7h et dimanche 28/6/2015 à 15h
EMISSION SPÉCIALE : INNOVER – TRANSFORMER – RÉUSSIR
enregistrée au Salon PLANÈTE PME
NOS INVITÉS:
- Guillaume de Bodard, Président de la Commision Environnement et Développement durable de la CGPME
- Pierre Pelouzet, Médiateur national inter-entreprises
- Pierre Coulombeau, d’Enerbee
- Viviane Strickfaden, présidente de VS Management
Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :
PLANÈTE PME a eu lieu les 17 & 18 juin dernier au Palais d’Iéna. On y a abordé la transformation des entreprises sous toutes ses facettes: digitale bien sûr, mais aussi managériale, environnementale, et RSE.
QUELQUES CHIFFRES CLÉS: 9200 visiteurs / 2500 rendez-vous d’affaires / 3 milliards € de contrats à pourvoir sur la place des marchés / 900 entreprises à reprendre
PLUS D’INFOS sur nos invités:
GUILLAUME DE BODARD, Président de la Commission Environnement et Développement durable de la CGPME

La CGPME c’est 200 fédérations professionnelles et syndicats de métiers.
Les avantages d’une démarche RSE en entreprise:
- Améliorez votre réputation et votre image de marque
- Identifiez, réduisez, gérez vos risques et anticipez la réglementation
- Obtenez une meilleure performance financière en réduisant vos coûts en améliorant l’efficacité de fonctionnement
- Fidélisez vos talents clés et attirez de nouvelles compétences
- Augmentez votre capital confiance auprès de vos clients et attirez de nouveaux prospects
- Améliorez vos relations avec la communauté des investisseurs et obtenez un accès plus facile aux capitaux
- Améliorez votre climat social en mobilisant votre personnel
- Augmentez votre compétitivité et créez de la valeur : portez un autre regard sur votre activité et accélérez vos cycles d’innovation (source: Oelio)
PIERRE PELOUZET, médiateur national

La Médiation Inter Entreprises veut être à l’origine d’une mutation des comportements entre entreprises, avec la création de la charte relations fournisseur responsables et du Label relations fournisseur responsables.
Les 10 engagements de la Charte Relations fournisseur Responsables :
1- Assurer une équité financière vis-à-vis des fournisseurs
2- Favoriser la collaboration entre grands donneurs d’ordres et fournisseurs stratégiques
3- Réduire les risques de dépendances réciproques entre donneurs d’ordres et fournisseurs
4- Impliquer les grands donneurs d’ordres dans leur filière
5- Apprécier le coût total de l’achat
6- Intégrer la problématique environnementale
7- Veiller à la responsabilité territoriale de son entreprise
8- Les Achats : une fonction et un processus
9- Une fonction Achat chargée de piloter globalement la relation fournisseurs
10- Fixer une politique cohérente de rémunération des acheteurs
LA FRANCE, CHAMPIONNE DE LA RSE!
Les entreprises françaises, qu’il s’agisse de PME (moins de 1000 employés) ou de grandes entreprises (plus de 1000), sont plus performantes que la moyenne des entreprises des pays de l’OCDE. Plus de 60% des grandes entreprises françaises ont un système de gestion de la RSE performant voire exemplaire.
Si les scores moyens obtenus par les entreprises françaises révèlent l’avance de ces dernières sur les entreprises des pays de l’OCDE sur l’environnement et le social, l’étude montre qu’en matière d’éthique des affaires, à savoir la lutte contre les pratiques de corruption et pratiques anticoncurrentielles, elles doivent encore accentuer leurs efforts « pour faire de la RSE dans sa globalité un avantage compétitif indéniable sur la scène mondiale.
La médiation vient de fêter ses 5 ans, le bilan:
- Près de 1000 médiations par an, réussies à 75% en moyenne
- 800 signataires de la Charte Relations fournisseur Responsables à ce jour.
- En 2010, une centaine de cas avaient été traités. En 2014, près de 1 000 dossiers
DANS L’ACTU: à la suite des annonces du 9 juin, du Plan Tout pour l’emploi des TPE/PME du Premier Ministre, qui vise à favoriser la trésorerie dans les TPE et PME, le Médiateur national s’est vu confier une mission relative à l’affacturage inversé. Il s’agira pour la Médiation Interentreprises de proposer des solutions de financement de crédit inter-entreprises à l’initiative du client. La Médiation Inter-entreprises débute ses discussions tripartites avec fournisseurs, clients et sociétés de financement dès aujourd’hui.
PIERRE PELOUZET lors des Rencontres Décision Achats: « Vous brassez des milliards, utilisez-les correctement ! »
« En tant qu’acheteur, vous avez la responsabilité du fournisseur et si vous ne la prenez pas, c’est que vous faites mal votre boulot! ». Pierre Pelouzet, médiateur national des relations inter-entreprises, a profité, jeudi matin, des Rencontres Décision Achats pour exhorter les acheteurs présents – et ils étaient nombreux – à veiller sur leurs fournisseurs. Et notamment au respect des délais de paiement. « Il manque 15 milliards d’euros dans les caisses des PME et ce manque, dû aux retards de paiements, est à l’origine des 25% des faillites d’entreprises ». « Vous avez, entre vos mains, la vie et la mort des entreprises », a-t-il déclaré avec un brin d’emphase, certes, mais une immense conviction. Le message a le mérite d’être fort. Et de bien mettre chacun devant ses responsabilités: « Quand on achète », a-t-il souligné, « on a une vraie responsabilité car on brasse des milliards. Vous avez le choix de les utilisez correctement, alors faites-le. »
Pierre Pelouzet est convaincu que les acheteurs sont des acteurs importants de la reprise, voire les acteurs de. « La reprise est entre vos mains », leur a-t-il déclaré. Et de leur expliquer que c’est là tout l’intérêt et la valeur ajoutée du job: »Vous êtes à la croisée des chemins. Soit vous restez dans la caricature – et vous vous contentez de faire 5% d’économies sur chaque contrat, mais là, autant changer de métier – soit vous allez vers des achats responsables », a-t-il martelé. Dans l’assistance, nombreux sont ceux qui ont opiné du bonnet.
Pour acheter responsable, a souligné Pierre Pelouzet, les acheteurs ont un arsenal d’outils à disposition, dont la Charte « relations fournisseurs responsables » qui compte 540 signataires. « Beaucoup de chefs d’entreprise se sont reconnus dans les valeurs que portent cette Charte », a-t-il commenté, et la marche supérieure : le Label « relation fournisseurs responsables », déjà attribué à 26 entreprises. Les acheteurs ont aussi la possibilité d’adhérer au Pacte PME: « chaque million que vous dépensez, vous avez la possibilité de l’utiliser à travers le Pacte PME pour faire grandir des petites entreprises ou des entreprises de taille intermédiaire ». Acheter responsable, a ajouté Pierre Pelouzet, « c’est aussi s’ouvrir vers le monde du handicap et faire travailler le secteur adapté. » (article complet sur Décision Achats)
ENERBEE

EnerBee veut rendre les objets connectés autonomes en énergie
La start-up grenobloise a levé 2,5 millions d’euros en mars 2015
Pierre Coulombeau n’a qu’une remarque au sujet de l’Apple Watch : « Sa batterie ne tient que 18 heures. » Lui, propose d’éliminer les batteries, les piles ou les fils des objets connectés pour les rendre autonomes. EnerBee, la start-up qu’il a cofondée il y a un an, a mis au point un générateur qui utilise le mouvement des objets pour produire puis stocker l’énergie qui les alimente. Pas plus grand qu’« un bouchon de bouteille d’eau », élaboré par des ingénieurs issus du tissu d’instituts de recherche grenoblois, il a convaincu les investisseurs et les banques : EnerBee vient de lever 2,5 millions d’euros – 1,6 million d’euros auprès des fonds de capital-risque Emertec et Robolution Capital, et 900.000 euros auprès de BNP Paribas et du Crédit Agricole Sud Rhône Alpes.
Il existait déjà la dynamo, pour récupérer l’énergie d’un objet en mouvement rapide et régulier, utilisé pour les vélos. EnerBee peut transformer en énergie des mouvements lents et irréguliers : ceux d’un poignet, d’un colis transporté, ou même d’un fluide (gaz ou eau) dans un compteur. Le générateur vise plutôt les « objets de petite dimension et basse consommation ». « Grâce aux efforts réalisés depuis vingt ans par les industriels pour réduire la consommation d’énergie, le nombre de ces objets est aujourd’hui immense », souligne Pierre Coulombeau. Parmi les champs d’application, le « quantified self » (bracelets, montres et balances connectées), la « maison intelligente » (serrures et interrupteurs connectés), mais aussi les télécommandes, la logistique ou l’automobile. Le générateur permet d’envoyer des informations sans fil, grâce à des protocoles de communication comme ZigBee Greenpower pour le bâtiment intelligent ou Bluetooth pour les bracelets connectés.
La commercialisation est prévue à la fin 2016, avec une ligne de production à Grenoble, pour un prix autour de « quelques euros la pièce », indique Pierre Coulombeau. Le générateur est testé par plusieurs entreprises – EnerBee se refuse à communiquer des noms, mais évoque notamment Gazpar, le compteur de GRDF équipé d’un système de télérelève. « Cela permettrait d’augmenter la durée de vie des compteurs et remplacer les piles au lithium-chlorure de thionylequi posent de gros problèmes de recyclage », explique Pierre Coulombeau. EnerBee a aussi travaillé avec SFK, leader des roulements à billes, utilisés notamment dans l’automobile. « En se plaçant sur le pneu, on peut communiquer son état et déclencher le système de sécurité, si nécessaire », détaille-t-il. Dans un futur lointain, EnerBee envisage des applications médicales, avec des appareils auditifs et des pacemakers alimentés par les mouvements de l’oreille ou du coeur. (article complet sur Les Echos)
VIVIANE STRICKFADEN

Fondatrice de VS Management – cabinet indépendant de conseil – en 2012, Viviane Strickfaden exerce en tant que coach, consultant en management et en organisation, formatrice. Son expérience de manager et de dirigeant depuis près de 20 ans en entreprise lui donne des outils proches du quotidien de ses clients.
Selon elle, « l’intelligence collective de plus en plus présente et efficace en entreprise. Notamment avec les nouvelles générations, très habituées à travailler ensemble, et dont les réseaux sont étendus, grâce aux nouvelles technologies ».
LE JOURNAL DU NET – La sauvegarde de l’énergie humaine, le défi du 21ème siècle ?
Chronique rédigée par Florian Leblanc, Executive Vice-President, NYC, Entropic Synergies & Viviane Strickfaden, CEO VS Management.
Aider ses salariés à faire bon usage de leur énergie en facilitant l’accès à la bonne information au bon moment : un levier de performance économique. Favoriser le partage des réflexions entre les salariés, avec des tiers et ainsi créer une synergie : un levier d’innovation
Qui ne s’est jamais senti découragé et épuisé à la seule idée d’ouvrir sa boîte courriel ? Qui n’a jamais été pris de court, dans l’impossibilité de réagir correctement face à un partenaire, un confrère, un concurrent, par absence d’une information critique ? Qui – au contraire – ne s’est jamais perdu dans la quantité d’information, non triée, non vérifiée, à disposition dans son organisation ?
Voici quelques-unes des questions qui résument l’un des plus grands défis actuels pour les entreprises et leurs salariés. Dans un monde plus ouvert que jamais, où l’information circule instantanément et où il est vital de prendre en compte la globalité de son écosystème, nous sommes en fait trop facilement débordés.
D’après le « Fifth European Working Conditions Survey » de la Fondation Européenne de Dublin (Commission Européenne), la France est dans le top 3 des pays « stressés » de l’UE. Le gâchis que cela représente au quotidien est difficile à chiffrer, mais indéniable.
A l’heure où maîtriser, économiser même, les ressources, l’énergie… donnent lieu à des paroles et à des actes, qu’en est-il de la sauvegarde de l’énergie humaine ? Moins de fatigue, moins de stress, moins de tensions interpersonnelles, favorisent une meilleure productivité, une utilisation optimale de l’intelligence collective et une plus grande créativité. Un avantage majeur à la fois pour l’entreprise et le salarié.
Il existe déjà des recettes concrètes pour permettre à l’entreprise d’économiser l’énergie de ses salariés, pour qu’ils conjuguent efficience et sérénité. Bien sûr, il y a l’environnement de travail (une bonne luminosité, de l’espace, un volume sonore confortable…) ou les services mis à disposition du personnel, en interne ou dans les environs immédiats, pour lui faciliter la vie. Mais dans cet univers numérique, mobile et instantané dans lequel nous vivons, cela ne suffit plus. Ce qui aide le plus un collaborateur, lui permet de vraiment se concentrer sur l’essentiel, c’est l’accès immédiat à la « juste » information. C’est-à-dire celle dont il a besoin pour décider, pour agir, pour être devant ses concurrents ; celle qui enrichit les réflexions et élargit le périmètre de connaissance. Celle, enfin, qui facilite l’innovation, clé de voûte des entreprises qui se développent et se réinventent sans cesse. C’est une information précise, vérifiée, non redondante, accessible, en mode « zéro clic ». Les technologies qui répondent à ces aspects existent déjà et ont toutes en commun le collaboratif et le social.
Mieux : en plus de faciliter l’accès à l’information, elles sont également évolutives; elles apprennent des choix et des préférences de l’individu, pour lui fournir une information filtrée, prête à consommer, sans qu’il ait chaque jour à expliciter de nouveaux ses besoins réels. Cette capacité d’évolution est centrale dans un contexte où une entreprise est tout sauf une structure figée. Elle évolue de jours en jours et les attentes de ses collaborateurs changent progressivement elles aussi. Les outils doivent donc en tenir compte.
Parmi ces derniers, les réseaux collaboratifs d’entreprises sont ceux qui offrent les plus grands bénéfices. Ils sont au cœur des enjeux business et de relations interpersonnelles. Leur objectif est en effet de faire naître des synergies métier et d’augmenter la puissance des communautés professionnelles qui les utilisent.
En alliant ces réseaux avec un accès intuitif à l’information pertinente, les idées se partagent mieux, les capacités d’innovation et de découvertes stratégiques se multiplient car la justesse des informations, leur non-redondance sont vérifiées – sans perte de temps. Les salariés disposent ainsi d’un plus grand confort pour partager leurs réflexions et les enrichir avec ceux, parmi leurs pairs, qui seront les plus concernés et capables d’apporter de la valeur. De facto, l’énergie de ces collaborateurs est préservée, voire augmentée.
La bonne nouvelle, c’est que les entreprises prennent conscience des enjeux d’efficience, de développement, de climat social et d’innovation, que cet impératif de sauvegarde de l’énergie humaine recouvre. L’édition 2013 de l’Index International des valeurs, réalisé par l’agence Wellcom, souligne ainsi la très forte progression de la valeur « Innovation » dans les entreprises, pour se différencier de la concurrence et l’apparition, pour la première fois, de la valeur « Communauté » dans le classement. Cette dernière concerne d’ailleurs autant une dynamique interne (salariés) qu’externe (clients). En effet, si les professionnels comprennent que l’optimisation de l’énergie humaine par une utilisation plus fine des outils collaboratifs est une force, l’idée qu’il s’agit également d’un atout à l’extérieur de l’entreprise fait son chemin. La stratégie de la pertinence et du « zéro clic », appliquée sur les réseaux sociaux externes offre une forte optimisation de leurs processus de vente : un utilisateur, client, revient sur une plateforme lorsqu’il sait que l’information qui lui est présentée est de qualité. Un des critères fondamentaux de cette qualité est la pertinence vis-à-vis de ses centres d’intérêt. (…). À une époque où toute organisation cherche à rationaliser ses investissements, les dispositifs qui favorisent l’économie de l’énergie humaine sont plus qu’une ligne dans la politique RSE des entreprises ou qu’une simple opportunité commerciale. Veiller, agir pour maîtriser la dépense d’énergie humaine de son écosystème est une véritable nécessité. Agir pour favoriser le partage au sein de l’entreprise et avec ses clients est un formidable levier de synergie. (article complet sur Le Journal du Net)
DANS CAPITAL – Cinq pistes pour bâtir un nouveau mode de management à la française
La France fait partie des pays où les salariés sont les plus désireux de voir les pratiques managériales évoluer. C’est ce qu’affirme une étude récente réalisée par Cap Gemini Consulting. Dans un billet précédent, j’ai expliqué pourquoi le management à la française est source d’insatisfaction et de désengagement dans nos entreprises. Je vous propose d’examiner maintenant comment s’y prendre pour bâtir un nouveau modèle de management à la française prônant la coopération, le renforcement du management de proximité et le goût de la prise d’initiative.
Voici cinq pistes à prendre en considération :
1. S’engager résolument dans la révolution numérique
Il est indispensable que les équipes dirigeantes des entreprises françaises réinterrogent leurs conviction communes sur les enjeux que représente le numérique. Les dirigeants français, en effet, sont moins nombreux que leurs homologues étrangers à croire au caractère vital des bouleversements générés par les technologies digitales. Or ces technologies favorisent la redéfinition de la coopération et la simplification des organisations. Un véritable changement de vision doit s’opérer en France ! Considérées comme un levier essentiel d’évolution et de performance dans nombre de pays matures et émergents, elles continuent d’être perçues comme un facteur de premier ordre pour seulement 20% des cadres dirigeants français, bien loin derrière leurs homologues américains, allemands et brésiliens.
2. Construire et partager la stratégie globale avec toute la cordée managériale
Le partage des orientations stratégiques a toujours été un problème pour les entreprises françaises. Cette fracture idéologique et parfois géographique entre dirigeants et salariés alimente une incertitude autour des décisions des cadres exécutifs. A contrario du schéma de responsabilité actuel dans les grandes sociétés, de nouvelles formes de décentralisation et une plus grande transparence des décisions favoriseraient l’adhésion des salariés aux idées du top management.
3. Jouer la carte de l’innovation
Dans un pays où 40% des managers perçoivent le changement comme un risque, l’innovation est reléguée trop souvent au second plan des préoccupations des dirigeants. Il faut que ces derniers aient le courage de valoriser les prises d’initiatives de leurs employés et de leur management! Bonne nouvelle : 83% des français considèrent que les outils digitaux ont un impact positif pour les salariés. Nous devons donc capitaliser sur cette « promesse numérique » pour développer une sorte de « courage managérial ». Si ces technologies (Cloud, Skype, Messagerie instantanée, réseaux sociaux professionnels) sont capables de donner une nouvelle dimension au travail des salariés, alors elles doivent être le fondement de nouvelles pratiques managériales dont l’enjeu consiste à valoriser le travail des collaborateurs. Il faut encourager les managers à la prise de risque pour qu’ils impliquent plus largement leurs collaborateurs dans les processus de changement et d’innovation.
4. Promouvoir le management de proximité
C’est chez les salariés des PME que l’on retrouve le plus haut niveau de satisfaction au travail. Avec plus de diversité dans les missions, plus de flexibilité dans les activités, plus d’implications dans les décisions de l’entreprise, les PME et les petites entreprises inspirent confiance, adhésion et satisfaction. Le management local incarne un modèle plus enclin à l’innovation et à la flexibilité des décisions. Il supporte la tension entre exigences de performance au quotidien, besoin d’adaptation et mobilisation des salariés au profit d’objectifs communs.
5. Simplifier les processus de décision
Accroître la rapidité de réaction est un élément stratégique dans la recherche de compétitivité des organisations. Comment lutter contre la complexité des grandes entreprises qui constitue un réel frein à la performance, à l’innovation et à la satisfaction des collaborateurs ?
L’esprit des startups au sein des grands groupes doit être encouragé. EDF et la SNCF ont su le faire avec la mise en place réussie de dispositifs locaux souples et réactifs. Il faut désormais passer à une généralisation de ces expérimentations afin de stimuler les pratiques de coopération et de conduite du changement sans pour autant les accumuler. La création de postes d’experts en lieu et place de postes de managers est aussi une source d’optimisation des processus de décisions grâce à une meilleure allocation des compétences.
SUR BFM – Pourquoi les réunions ne devraient jamais durer plus de 52 minutes
En France, les réunions de travail durent en moyenne 1 heure et 20 minutes. Bien trop long. Selon un sondage, les cadres décrochent au bout de… 52 minutes.
A croire qu’ils ont été formatés par les séries et les émissions de télé qui, en France comme dans la plupart des pays du monde, durent très exactement 52 minutes. Un sondage paru ce mardi 24 mars montre en effet qu’en réunion, les cadres ne sont plus attentifs aux propos qui sont tenus à partir de la 53ème minute. Problème, celles-ci durent en général une demi-heure de plus, selon ce sondage réalisé par Ifop.
Toujours selon cette enquête, 92% des cadres participent en moyenne à trois réunions par semaine. Et chacune d’entre elles dure en moyenne 1 heure et 19 minutes. Or la grande majorité des cadres reconnaissent que leur attention diminue au bout de 52 minutes. Et encore s’agit-il des plus studieux. 23% des personnes interrogées avouent perdre le fil après moins de 30 minutes. En fait seuls 37% des cadres affirment pouvoir tenir une heure ou plus, selon le sondage réalisé pour Wisembly, site dédié aux réunions d’entreprise.
Mais que font-ils quand ils ne sont plus concentrés sur ce qui se dit dans l la réunion? 81% des cadres avouent s’occuper en faisant autre chose. La moitié (51%) lisent ou envoient des mails, travaillent sur d’autres dossiers (49%), lisent ou envoient des SMS (48%). Certains font aussi des dessins (37%), jouent sur leur téléphone (10%), vont sur les réseaux sociaux (8%), organisent leurs week-ends ou vacances (7%). 2% des personnes interrogées reconnaissent même qu’ils se connectent sur des sites de rencontre (2%) !
Et cette perte d’attention n’est pas sans conséquence: plus du quart des cadres (27%) disent qu’il leur est arrivé (pour certains souvent, pour d’autres systématiquement) de sortir de réunion en ne sachant pas précisément ce qu’ils doivent faire. Ils sont pratiquement autant (25%) à s’asseoir autour de la table sans connaître l’ordre du jour. Ils sont aussi 15% à dire qu’il leur arrive de sortir de réunion en étant incapable de restituer ce qui vient d’être dit ou décidé.
L’an dernier, Ifop et Wisembly avaient aussi demandé aux cadres s’il leur était déjà arrivé de s’endormir en réunion et 32% avaient répondu par l’affirmative.
Les salariés français sont visiblement peu friands des réunions. 65% d’entre eux estiment qu’une réunion sur deux n’est pas utile et 44% reconnaissent avoir déjà saisi cette occasion pour faire autre chose, montrait déjà un sondage TNS Sofres publié en 2013. Dans l’ordre, ils évoquaient le fait de piquer un fou rire, de préparer la réunion suivante, de regarder discrètement ses mails ou encore de piquer une petite sieste. (article complet sur BFM Business)
Rester concentré au travail: les secrets des chefs d’entreprise
Challenges publie les astuces des PDG français pour ne pas perdre de temps au travail. Face à une tâche en apparence interminable, comment garder le cap et ne pas se laisser distraire au travail ? Voici ce que préconisent ces chefs d’entreprise.
Le manque de concentration au travail est un souci auquel chacun est, plus ou moins régulièrement, confronté. A la tête d’une entreprise, où les interlocuteurs et responsabilités ont tendance à se démultiplier, une baisse d’attention peut vite s’avérer handicapante…
Gérer ses priorités, minuter son emploi du temps, mais aussi savoir prendre une pause…Voici quelques conseils récoltés par Challenges auprès de grands patrons français pour garder les idées claires.
Hiérarchiser ses priorités
« En tant que CEO, vous n’avez pas le temps de ne pas être concentré; les regards sont tournés vers vous et vous devez répondre présent. Il faut s’investir totalement, peu importe le sujet, tout en gérant ses priorités « , explique Patrick Pouyanné, Directeur Général de Total. « Si j’ai une saute de concentration pendant une réunion, c’est parce qu’un sujet plus important vient à me tarauder l’esprit », ajoute-t-il.
Mais alors, comment hiérarchiser ses priorités ? « Il faut savoir traiter ce qui doit l’être sans délai – notamment toutes les petites choses rapides à traiter qui risquent d’empoisonner votre emploi du temps – et faire mûrir le reste. Cela n’a l’air de rien mais choisir le rythme et le tempo est essentiel! », affirme Maurice Lévy, à la tête de Publicis Groupe.
Minuter son emploi du temps
Une fois vos objectifs ciblés, leur consacrer un temps d’exécution bien défini et entièrement dédié, afin de ne pas se laisser perturber par d’autres missions. C’est ce que préconise Emmanuel Faber, patron du groupe Danone, qui minute son agenda de façon très précise. Une organisation certes contraignante pour ses collaborateurs, mais qui signifie que même s’il leur accorde une demi-heure, il sera à 100% avec eux. Mieux vaut ne pas arriver en retard…
Même constat pour Carlos Tavares, PDG de PSA Peugeot Citroën, qui s’impose une très stricte hygiène de vie. A 7 heures, en route vers le siège et équipé de son iPad, il traite ses courriels. Première réunion à 8h30, fin de la dernière à 18h30. A 19 heures, il repart et répond à nouveau à ses courriels. A 20 heures, fin de sa vie professionnelle. « Je préfère les réunions en petit comité à mon bureau. Je veux que les gens aient clairement en tête un but de réunion précis », assure Carlos Tavares. « On va droit au but, c’est rapide », renchérit Eric Apode, directeur du produit DS.
Savoir marquer le pas
Mission accomplie, vous avez rempli vos objectifs; il est alors temps de vous accorder une pause bien méritée afin de réattaquer l’esprit frais. Mais comment faire une vraie coupure ? Catherine Coupet, dirigeante de Up (ex-Chèque Déjeuner), a son idée sur la question. »Dans nos fonctions, on est obligés d’être toujours dans la prise de décision, l’organisation, le rationnel, tout ce qui touche à ce qu’on appelle ‘le cerveau gauche’. Je m’impose de faire fonctionner l’autre cerveau par des moments où je ne fais rien et où je laisse libre cours à ma créativité », explique-t-elle. Pendant les cinq heures de train hebdomadaires, elle laisse ainsi son esprit vagabonder en regardant le paysage.
« Avoir une lecture quotidienne qui n’a rien à voir avec ce que vous faites, est une très bonne façon de mettre les choses en perspective », préconise quant-à-lui Jean-Michel Blanquer, directeur général de l’Essec.
Enfin, pour Emmanuel Faber, sa capacité à rester complètement concentré lui vient peut-être de la certitude que son activité professionnelle n’est pas toute sa vie. Il sait prendre le temps de se « ressourcer », quelques heures ou parfois plusieurs jours, en partant faire une retraite dans un ermitage ou un monastère…
A quoi ressemblera l’entreprise du futur? C’était dans le Business Club ! (podcast)
C’était dans le Business Club de France sur BFM Business Radio
Diffusion Jeu 1/5/14 à 21h | Sam 3/5/14 à 7h | Dim 4/5/14 à 15h
Au sommaire :
Talk 1 & 2 : L’écrivain Alexandre Jardin fait bouger la France avec : Bleublanczèbre.fr
Talk 3 : Reportage | AOS STUDLEY
Talk 3 & 4 : Dossier : A quoi ressemblera l’entreprise du futur? Nouveaux modes de management, économies d’énergie, nouveaux outils…
Pour écouter, réécouter et télécharger l’émission :
[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20140501_club_0.mp3]_______________________________
Talk 3 : Reportage AOS STUDLEY
Comme chaque semaine, nous partons à la rencontre d’entrepreneurs pour recueillir leurs impressions, découvrir leurs locaux… Cette semaine c’est chez AOS STUDLEY, spécialiste de l’immobilier et de l’aménagement d’entreprise, que nous irons, pour découvrir les nouvelles tendances de l’organisation matérielle et managériale des entreprises.
Reportage diffusé sur BFM TV Dimanche 12h55 – Lundi 9h55 / 21h55 et BFM BUSINESS TV Dimanche 9h58 – Lundi 7h57 / 19h57. Et dès samedi matin sur le figaro.fr
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Talk 3 & 4 : Le Dossier: Nouvelle organisation d’entreprise, mesures de sécurité renforcées, bien-être au travail: comment travaillerons-nous demain ?
Avec Viviane Strickfaden (VS Management) et Maximilien Rouer (Greenflex)
Ce dossier est en partie filmé:
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Fondatrice de VS Management – cabinet indépendant de conseil – en 2012, Viviane Strickfaden exerce en tant que coach, consultant en management et en organisation, formatrice.
Spécialiste du management et des démarches innovantes de changement, elle intervient régulièrement sur des projets de transformation en gardant une capacité d’action auprès des dirigeants comme auprès des équipes sur le terrain.
Elle conçoit et anime des programmes de développement managérial et de pilotage du changement accompagnée par son réseau de consultants seniors et de coachs.
Elle a été formée à différents outils d’analyse stratégique et d’approche systémique des organisations, de communication… Son expérience de manager et de dirigeant depuis près de 20 ans en entreprise lui donne des outils proches du quotidien de ses clients.
"Le confort des personnes est pour moi un des leviers de la performance économique. L’enjeu de l’innovation et de la créativité et l’exploitation des ressources créatives de l’entreprise est de plus en plus cruciale en cette période de profonds changements".
Maximilien Rouer est Directeur Général Délégué de Greenflex.
L’entreprise est une SSDD : société de services en développement durable. En quatre ans, la petite start-up de désormais soixante salariés a séduit 350 clients, principalement des grands groupes et des ETI. « La performance environnementale fait aujourd’hui partie intégrante de la stratégie d’expansion d’un grand nombre d’entreprises. Nous leur proposons une offre globale regroupant le conseil stratégique en développement durable, la mise en place de solutions technologiques et la création d’outils de reporting leur permettant de mesurer leur retour sur investissement ».
"Dans le secteur de la distribution, la marge est de l’ordre de 2%, incluant un cout énergie de 1%. Si on est capable d’améliorer cette consommation énergétique, le résultat net change du tout au tout. Beaucoup de business models sont impactés par l’énergie. On dispose aujourd’hui de leviers extraordinaires liés aux nouvelles technologies avec des outils de pilotage à distance en temps réel, qui permettent de gérer 10 à 40 sites basés aux 4 coins du monde. Grâce aux nouvelles technologies (big data, mode SAS) on peut capter l’essentiel des données pour les traiter et les transformer en un plan très opérationnel d’investissement de changement des équipements, puis piloter cette transformation. L’économie de rente a vécu, les entreprises doivent se réinventer en permanence. Les outils numériques nous permettent d’aller extraordinairement vite, d’aller observer les innovations des autres pays en temps réel et de les implémenter ici".
Greenflex en chiffres
- Une équipe de plus de 100 experts, d’ingénieurs et de consultants expérimentés
- CA 2013 : +92 M€
- Budget 2014 : 120 M €
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Gore et Associés : un management original et performant… C’est notre dossier dans le Business Club (podcast audio et vidéo)
Dans le Business Club de France sur BFM Business Radio
Diffusion Jeu 17/4/14 à 21h | Sam 19/4/14 à 7h | Dim 20/4/14 à 15h
Au sommaire :
Talk 1 et Talk 2 : Lauréats du Moovjee : de jeunes entreprises très innovantes…
Talk 3 : Reportage dans les locaux de W.L Gore et Associés France
Talk 3 et Talk 4 : Dossier Manager Autrement son Entreprise : Comment faire et pour quels résultats ?
Talk 3 :Reportage réalisé chez W.L Gore et Associés France
Talk 3 et 4 : Dossier Comment Manager Autrement avec Valérie Rocoplan ,fondatrice et dirigeante de Talentis et Caroline Valent, directeur associée Cabinet Beez
Pour écouter, réécouter et télécharger l’émission :
[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20140417_club_0.mp3]A PROPOS DE W.L. GORE & ASSOCIÉS
« Make money and have fun ». C’était la vision de Bill Gore quand il quitta son poste de chimiste chez Dupont en 1958 pour créer sa société de pointe dans l’état du Delaware aux Etats-Unis. Il estima qu’une organisation non traditionnelle permettrait de tirer le meilleur de la créativité des personnes et des potentiels innovateurs. Il était convaincu qu’il pourrait le faire sans utiliser les méthodes traditionnelles de gérance et contrôle de ses employés. Il croyait en une culture d’équipe flexible où les associés, comme il appelait ses employés, pourraient développer leurs forces individuelles afin de créer des solutions et des inventions innovantes. Par cette approche, il a voulu affirmer et accroitre la position de leader de sa jeune entreprise d’un point de vue technologique.
Un début « exotique »
Au commencement, ce surprenant concept de management fut considéré comme » exotique ». Cependant, en peu de temps, le succès des produits Gore eu pour conséquence un respect croissant et une reconnaissance de la part du monde des affaires.
Comment ça marche ?
Bill Gore a établi quatre principes directeurs qui sont valables pour tous les associés : Liberté, l’Engagement, l’Equité et la Ligne de Flottaison. Comment ces principes se manifestent-ils ? La liberté signifie que dans un cadre donné chaque associé (collaborateur) devrait avoir la chance de travailler et de développer ses forces dans son domaine d’activité. Le travail est organisé en groupes de projet, groupes de travail et en équipes fonctionnelles. « Quand quelqu’un a une bonne idée, par exemple pour un produit, lui ou elle peut rapidement lancer dans un nouveau projet. Le principe de ligne de flottaison sert de régulateur. Il compare l’entreprise à un bateau. On permet à chaque associé à bord d’essayer de nouvelles choses, tant que les effets d’un échec potentiel ne nuisent pas au succès à long terme ou à la réputation de la société. Les projets dont les résultats sont incertains sont comparés aux trous dans la coque d‘un navire : Cela est tolérable tant que cela se produit au-dessus de la ligne de flottaison. Nous devons répondre à deux questions avant qu’un nouveau projet puisse être lancé : Est-il intéressant d’investir de l’énergie et des ressources? Si tout va mal, pourrions-nous vivre avec les conséquences? Si l’équipe répond aux deux questions par « oui », le projet peut alors être lancé.
Dans le monde…
Gore concentre ses activités sur quatre secteurs principaux : électronique, industriel, médical et textile. La division électronique de Gore développe et fabrique des câbles en cuivre et en fibre optique à hautes performances. Les tissus de Gore assurent confort et protection pour des activités et des conditions climatiques très variées. Les produits conçus par la division Industrie de Gore permettent de répondre à différentes contraintes industrielles en termes de contamination et de traitements. Les implants conçus par la division médicale permettent de traiter de manière créative des pathologies complexes.
Gore emploie aujourd’hui plus de 10 000 associés. L’entreprise possède des usines de fabrication aux États-Unis, en Allemagne, au Royaume-Uni, au Japon et en Chine, ainsi que des bureaux de vente dans le monde entier. Gore n’est pas coté en bourse. Son CA (monde) s’élève à plus de 3,2 milliards de dollars USD.
Manager autrement : ça marche !
Reportage diffusé sur BFM TV Dimanche 12h55 Lundi 9h55/21h55 et BFM BUSINESS TV Dimanche 9h58 et Lundi 7h57 / 19h57. Et dès samedi matin sur le figaro.fr
Refuser le changement aujourd’hui, c’est faire courir un grand risque pour l’avenir de l’entreprise. Il ne s’agit pas de « changer pour changer », mais avec cette crise persistante de nouveaux modèles doivent émerger « parce que rien ne sera plus jamais comme avant ». Changer et avoir objectif clair est la clé de la réussite.
Enfin, changez pour atteindre un objectif précis, audacieux et gagnant tant pour votre business que pour vos équipes qui sont et resteront toujours les clés de la réussite de votre entreprise !
Le débat : Manager Autrement
Voici une partie du dossier : « Manager Autrement » en vidéo. L’intégralité des entretiens est en version audio. Ci-dessous.
Version audio (l’intégralité de l’émission) :
[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20140417_club_0.mp3]
→CAROLINE VALENT – BEEZ
Beez, ce que nous faisons (extraits de leur site Internet)

Nous sommes une nouvelle génération de cabinets de conseil. Nous sommes spécialisés en stratégies de développement de l’entreprise. Nous intervenons sur la modélisation, la structuration et le management de votre développement. Notre action se concrétise par l’apport de concept, d’une feuille de route et d’un programme d’accompagnement. Notre spécificité est d’allier pragmatisme à une vision client en intégrant l’usage des outils numériques et un modèle de business fonctionnel et responsable.
Pour que l’intention devienne réalité… dans un monde où plus rien ne sera jamais pareil
« Le rôle de Beez est d’aider les chefs d’entreprises et dirigeants à prendre du recul, à visualiser leurs intentions, à formaliser leurs ambitions. Dans une démarche structurante, son travail consiste à co-produire les idées, à faire bouger les lignes du changement en simplifiant la question du développement au sein de l’entreprise. Son action est d’accélérer le business en contribuant à réduire les inerties, en facilitant la communication de la stratégie auprès des équipes et des actionnaires. Son résultat se traduit en concept d’offre, en modèle de développement voire en système relationnel. Beez défend vos Ambitions, car elles doivent s’exprimer et produire leur Résultat dans un monde économique, social et environnemental en pleine mutation qui connait une révolution numérique sans précédent. Les consultants Beez ont vocation à modéliser différemment pour aborder avec vous l’avenir plus sereinement. »
→VALÉRIE ROCOPLAN – TALENTIS

Talentis (extrait de leur site Internet) est l’un des leaders du coaching de dirigeants en France et à l’international. Nos 65 consultants coachs partenaires accompagnent vos managers, dirigeants et équipes dans plus de 20 pays. Notre cœur de métier est le coaching, que nous déployons sous des formes innovantes très variées (voir notre page offres). Notre passion est le développement du leadership, l’optimisation de la performance collective et l’accompagnement des changements humains.Le coaching individuel est un moyen exceptionnel de prise de recul et de développement professionnel. Il est un temps privilégié de recherche de performance pour le manager au travers du développement de sa vision stratégique, de ses capacités professionnelles, de ses compétences et de ses comportements. Talentis accompagne vos managers et dirigeants: A la prise de fonction, la réflexion stratégique, la réussite de projets de changement et Au développement du leadership : délégation, communication assertive, communication d’influence, optimisation de son efficacité personnelle et de son intelligence politique
CHANGER : COMMENT ET POURQUOI ?
Attention, il n’y a pas de « recettes miracles » pour changer et réussir son changement. Toutefois, les dirigeants sont souvent appelés à se poser, dès le départ, quelques bonnes questions :
- Comment je fais pour être compétitif demain?
- Comment je fais pour être différenciant?
- Commet je fais pour développer un nouveau marché?
- Comment j’innove dans mon offre?
- Comment je fais pour développer ma rentabilité ?
- Comment je dois intégrer le digital dans mon écosystème?
- Comment j’améliore le pilotage de mon développement?
- Comment je fais pour reposer sur un business modèle innovant?
(source Beez).
Beez a par ailleurs créé un think tank pour réfléchir à toutes ces questions. Beez and Co organise régulièrement des manifestations et réunions de réflexion car : « Notre ambition : être des agitateurs, des connecteurs et des réalisateurs d’actions pour enclencher le mouvement et accélérer le changement. »
→Chez Gore et Associés… Voici quelques actions concrètes (des idées ?)
> Une ½ journée par semaine est accordée aux collaborateurs pour faire ce qu’ils veulent, à condition toutefois d’avoir atteint leurs objectifs principaux. Cette 1/2 journée est souvent utilisée pour développer des projets qui leur tiennent à coeur.
> Pour le fondateur Bill Gore : les gens fonctionnent bien dans une équipe où personne ne se sent supérieur, où tous les employés sont étroitement liés les uns aux autres et où les interactions ont lieu au sein d’une structure en horizontale et transverse.
> Chez eux : il n’y a aucun directeur, ni chef, ni manager, ni responsable, seuls quelques leaders (10 % de l’effectif). Ces derniers accèdent à ce titre en fonction de leur capacité à faire progresser l’entreprise et à fédérer leurs équipes.
> Et si quelqu’un a une bonne idée ou un projet qui lui tient à coeur, il bénéficie de temps, de matériel voire qu’une équipe pour développer son projet… et pour voir si, il peut marcher ou pas …
Plus d’infos, dans le podcast audio de l’émission…
Comment être un bon manager ? C’était dans le Business Club (podcast)
C’était dans le Business Club de France sur BFM Business Radio
Diffusion jeudi 16/1/14 à 21h |samedi 18/1/14 à 7h | dimanche 19/1/14 à 15h
Parties 1 & 2 : Innovations « made in france » au CES de Las Vegas
Partie 3 : « Comment être un bon manager ? »
Partie 4 : Blanc des Vosges : lingerie de lit made in france depuis 170 ans
Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission:
[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20140116_club_0.mp3]
Partie 3 : Comment être un bon manager ? Avec Didier Court – chef d’entreprise et auteur du livre : Ordonnances pour les grands leaders.
« Bien manager, c’est mieux connaître les autres. Cet ouvrage propose une méthode, un atout majeur pour motiver et mobiliser, pour enthousiasmer et faire pétiller son équipe. Il profile la marque de fabrique du top leader, celui que nous aimerions tous être, avoir… ou connaître. Il présente ces valeurs chères aux Compagnons comme fondements du leadership.
Quelques points clés :
POUR DIRIGER SES PROJETS ET SON ENTREPRISE
Etre réaliste : toujours envisager le pire et prévoir la solution de repli. Mais aller au devant du risque. Etre un idéaliste du risque, accepter les situations telles qu’elles sont. Anticiper, avoir de grands projets, pour réaliser de grandes choses. L’audace, le remède de l’échec. La perfection est le pire ennemi de l’efficacité. Avoir soif d’apprendre : le savoir fournit la confiance en soi, nécessaire à l’audace
SUR LE PLAN HUMAIN
Inspirer le respect : être dur mais juste, avoir une main d’acier dans un gant de velours « Faites- vous aider et l’on vous aimera »
PARCOURS DE DIDIER COURT
Didier Court, né en 1969 à Hirson dans l’Aisne (02).
À 16 ans, je pars faire mon Tour de France chez les Compagnons du Devoir pour apprendre le métier de mécanicien. À 22 ans, je suis reçu Compagnon du Devoir, puis je deviens Prévôt (« directeur », dans votre jargon) de la Maison des Compagnons de Troyes pour 3 ans. J’exerce ensuite au sein d’un grand groupe à différentes fonctions, pour, au final, en devenir directeur. En 2007, je rachète au groupe (avec des associés) la branche que je dirige.De 2007 à 2012, j’exerce simultanément trois mandats de président dans des PME, filiales d’un autre groupe duquel je suis également directeur régional pour 15 agences, soit 200 salariés en France. Groupe auquel je vends mes parts en 2009.
Je quitte toutes ces fonctions en février 2012.Pour finalement reprendre 3 entreprises Defrance (Troyes) Bernardini (Baumes de Venise) et FMV (Épernay). Trois entreprises spécialisées dans la maintenance et la fabrication de matériels pour les viticulteurs, des agriculteurs…
Passionné de management et des relations humaines, je participe aussi à de nombreuses formations sur ce sujet.
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