marinières
Saint James: 125 ans de mode marine! C’était au Business Club sur BFM Radio
C’était au Business Club de France sur BFM Business Radio
Diffusion jeudi 13/2/14 à 21h | samedi 15/2/14 à 7h | dimanche 16/2/14 à 15h
Nos invités :
TALK 1: SAINT JAMES, leader de la mode marine depuis 125 ans
TALK 2: ADVENTURE CONSEIL, le pouvoir de l’e-mailing
TALK 3 : SIMPLON, école du web nouvelle génération
TALK 4: ALLTRICKS, pure-player du cyclisme, lève 2,9 M€
Pour écouter, réécouter et/ou télécharger l’émission :
[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20140213_club_0.mp3]
→ TALK 1 : SAINT-JAMES, avec Luc Lesénécal, président
L’entreprise SAINT JAMES (prononcez Saint « Jamme ») est implantée en Basse-Normandie, à proximité du Mont-Saint-Michel, depuis 1889. Sa notoriété s’est forgée sur un vêtement culte « le vrai chandail marin tricoté en pure laine vierge », destiné à l’origine aux marins pêcheurs, adopté ensuite par les grands navigateurs, plaisanciers et touristes.
Ses collections « bord de mer », pure laine, pur coton, séduisent désormais une large clientèle, non seulement sur les côtes françaises, mais également dans les grandes villes de l’hexagone, comme en Europe, aux Etats-Unis, au Canada et même en Asie…
Date de création : 1889
Lieu : Saint-James, à 20 km du Mont Saint-Michel (usine de 15 000m2)
CA : 40 millions (35% à l’export, surtout Europe du Nord et Etats-Unis) – il a doublé ces 25 dernières années
Effectif : 300
Boutiques à Paris, Nice, Le Mont Saint-Michel, Saint-Malo, Strasbourg, Lyon, Granville, Biarritz, New-York, Tokyo, Osaka (boutiques en propre et en franchise + distribution en points de ventes + en ligne)
55% de la production est Made in France (40% chez Armor Lux), une véritable différence, un véritable atout à l’export, souligne Luc Lesénécal
Produit phare : le pull « matelot » à 99€
- Ouvertures de nouvelles boutiques
« Ma stratégie est avant tout de conforter notre position sur le marché français en renforçant notre réseau »,explique Luc Lesénécal, le nouveau président du directoire, à la tête de l’entreprise depuis janvier dernier. Ses boutiques sont partout, et pas seulement sur le littoral. La marque a une douzaine de boutiques dont 3 à Paris et une vingtaine de boutiques partenaires. Cinq nouvelles ouvertures ont eu lieu cette année. (Les Echos)
- Développement à l’export: Japon, Etats-Unis (ouverture d’une boutique en 2005), Asie, Amérique du Sud et Russie
- Obtention statut d’EPV, fin novembre 2013 : l’entreprise est détentrice d’un véritable savoir-faire rare en tricotage
En 1850, à Saint James, la famille Legallais commence à filer et teindre la laine dite de pays. Celle-ci est alors revendue, sous forme d’écheveaux et de pelotes de laine, aux merceries de Bretagne et de Normandie, puis de sous-vêtements : de véritables chemises de laine qui donneront naissance au Chandail des marins pêcheurs. C’est Léon LEGALLAIS, Maire de Saint-James, qui transformera un atelier en véritable industrie.
En 1929, l’entreprise devient Société Anonyme
En 1950, Julien BONTE, venu de Roubaix, reprend l’entreprise et abandonne l’activité traditionnelle pour la recentrer sur la fabrication de pulls, cardigans, dont le fameux « Vrai Chandail Marin Breton », tricoté en Pure Laine. Avec ses mailles si denses, si serrées, on le dit quasi imperméable… Tricoté très près du corps, ce chandail devient « la seconde peau des marins ».
1972, Bernard BONTE succède à son père
1990 Reprise de l’entreprise par les salariés
L’histoire se répète en décembre 2012. L’entreprise est transmise, via un L.B.O, aux cadres dirigeants, rejoints en juillet 2012 par Luc Lesénécal (ex. Directeur Général Adjoint de la Coopérative Isigny-Ste-Mère ). Janvier 2013, Luc Lesénécal devient Président et Patrice Guinebault, précédemment Adjoint au Directeur Financier, Directeur Général.
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