Noël
Les tendances du marché jeux/jouets en pleine croissance en France. C’était au Business Club (podcast)
Dans le prochain Business Club de France :
Samedi 16/12/17 à 7h – Dimanche 17/12/17 à 15h
⇒ Uniquement sur BFM Business Radio
EMISSION SPÉCIALE : MARCHÉ ET TENDANCES DES JEUX ET JOUETS
(Ré)écouter et télécharger cette émission:
NOS INVITÉS:
- MICHEL MOGGIO, directeur général de la FJP – Fédération française des industries Jouet – Puériculture
- BIOVIVA, avec Jean-Thierry Winstel, fondateur
- MAKO MOULAGES, avec Agnès Beuchet, présidente
- SPLASH TOYS avec Najib Fayad, vice-président exécutif
LE MARCHÉ DU JOUET EN FRANCE
MARCHÉ GLOBAL: 3,43 milliards € en 2016, en hausse de 2% cette année (alors que l’augmentation n’a été que de 0,8% entre 2015 et 2016)
- Exportations: 677,8 millions €
- Nombre de jouets vendus: 226 millions
- Dépenses annuelles par enfant: 248€
- Prix moyen par jouet: 15€
- Licences: 21% de parts de marché
- 785 000 naissances en France en 2016
LE MARCHÉ DES JEUX/JOUETS POUR NOËL 2017
- Les ventes de jeux et jouets à Noël représentent 1,2 milliards € en France
- En moyenne, c’est 121€ par enfant dépensés, soit 6 cadeaux (source NPD)
Une tendance importante à souligner pour ce Noël – la part croissante des achats en ligne sur le marché du jouet. Le chiffre d’affaires réalisé en ligne a plus que doublé depuis 2012 et représente aujourd’hui 26% des ventes. 1 Français sur 4 fera ses achats en ligne. Les sources achat sont multiples : « pure players », sites e-commerce des magasins de jouets traditionnels ou des hypermarchés. Grâce au online l’expérience shopping est plus confortable et flexible et le démarrage des achats Noël se fait de plus en plus tardivement.
Et la liste dans tout ça ?
Alors que le secrétariat pour les lettres au Père-Noël vient d’ouvrir, les chiffres NPD montrent que les Français sont plutôt moins disciplinés que leurs voisins quand il s’agit de suivre la liste établie par leurs chers et tendres. Un peu plus de la moitié des dépenses de jouets à Noël en France proviennent d’une demande directe des enfants âgés de 3 ans ou plus, alors que ce pourcentage est de 83% en Allemagne et de 73% en Espagne.
LES TENDANCES NOËL 2017
Collections, Mangas & Co
2017 a été marquée par le retour de la mode des jouets à collectionner qui ont concentré plus de 11% des ventes en volumes (1 jouet sur 9) depuis le début de l’année. Ces jouets à petits prix – mini univers, figurines, toupies ou encore cartes stratégiques – ont la cote. Les catégories des jeux d’action masculins (Beyblade, Power Rangers) et des poupées (Sylvanian Families, Hatchimals, L.O.L., Enchantimals) sont d’ailleurs en hausse (+9%) à fin octobre poussées par ces formats à collectionner.
Le grand retour des toupies Beyblade, numéro 1 des ventes de jouets en France depuis le lancement de leur nouvelle édition Burst en septembre, s’inscrit dans cet engouement. « Le phénomène des collections est particulièrement intéressant cette année » continue Frédérique Tutt, « il illustre une double tendance : l’attractivité des formats petits prix à collectionner d’une part, et l’influence des séries japonaises type manga d’autre part. » Cette japonisation du secteur a été particulièrement perceptible sur les 12 derniers mois avec outre les toupies, des produits comme les cartes Pokémon, les médailles Yo-Kai Watch ou les figurines Power Rangers. Les thèmes ‘Manga’ affichent ainsi une croissance de près de 28% depuis le début 2017.
Les jeux de société : une exception française qui se porte bien
A l’heure du numérique, les jeux de société et les valeurs traditionnelles de convivialité et du « jouer ensemble » persistent. La France est le plus gros marché d’Europe pour les jeux de société et la catégorie va sans aucun doute passer la barre des 400 millions d’euros cette année avec une croissance de 7% à fin octobre (hors cartes stratégiques) qui devrait se confirmer à Noël. La nouveauté 2017 tient dans le concept des « Escape games » inspirés des salles de jeux grandeur nature où le temps est compté pour résoudre une série d’énigmes et s’échapper. « Unlock » « Escape Game » ou « Mission Escape » déclinent l’univers des Escape Rooms sous un format de jeux de plateau ou jeux d’actions adaptés pour les enfants.
BIOVIVA, avec Jean-Thierry Winstel
- Activité: production de jeux de société 100% made in France
- Date de création: 1996
- Lieu: Montpellier (34)
- CA: 3,4 soit +40%
- Effectif:20
- Jeux au catalogue : près de 80 / + de 120 depuis 1996
- 900 000 jeux produits en 2017
- Ventes annuelles : 700 000 jeux en 2017 / + 4 500 000 jeux vendus depuis 1996
- 10 1er prix sur 10 concours en moins d’un an
- 10 emplois créés en 2 ans (6 chez Bioviva et 4 chez le partenaire imprimeur)
- 100 % de nos jeux sont fabriqués en France
- Lauréat 2016 des Trophées PME Bougeons-Nous de RMC
L’ACTIVITÉ DE BIOVIVA
Bioviva conçoit, produit et commercialise, depuis 1996, des jeux de société. Convaincus que l’écologie n’est pas une tendance à suivre mais bien une façon d’envisager la vie dans toute sa diversité, l’entreprise depuis toujours à ce que ses activités impactent le moins possible l’environnement. Les jeux sont fabriqués en France à 100 %, dans la Drôme. Bioviva est la seule entreprise du secteur des jeux/jouets dont tous les produits sont labellisés Origine France Garantie et éco-conçus.
« C’est en soutenant les entreprises françaises que nous contribuons au maintien des emplois et des savoir-faire locaux. Et c’est en choisissant des fournisseurs et des producteurs locaux que nous minimisons les transports de matières, en partie responsables des émissions de gaz à effet de serre. Encourager et faciliter la découverte et le respect de l’homme et de la nature à travers les jeux Bioviva ne peut donc être cohérent que si l’on consomme et produit localement. Ces choix limitent en effet nos marges et nos bénéfices, mais l’avenir de notre planète et de nos enfants est un enjeu qui n’a pas de prix à nos yeux » – Chloé Brach, responsable qualité environnement.
L’HISTOIRE DE BIOVIVA
Bioviva Editions, une petite entreprise montpelliéraine, est née en 1996. A l’origine, ses deux fondateurs, qui se sont connus sur les bancs de la fac de biologie, souhaitaient trouver un moyen nouveau et distrayant de faire découvrir la nature, de donner envie de la protéger. Et un des plus sûrs moyens de se distraire, c’est de jouer.
Le jeu Bioviva, la première « tentative » de l’entreprise, a été primé à de nombreuses reprises. Aujourd’hui, le catalogue de Bioviva Editions comporte des jeux de plateau, de cartes ou de dextérité, éco-conçus à Montpellier puis fabriqués dans la Drôme, qui véhiculent aussi des valeurs de partage et d’entre-aide. Pas grand-chose à voir avec le Monopoly…
LES ACTUALITÉS
- ÉVÉNEMENT: La campagne Bioviva for Life: l’entreprise fait don, avec des associations caritatives, d’1 million de jeux aux enfants réfugiés du monde entier, dont 100 000 avant Noël !
- Bioviva s’attaque au marché chinois en y vendant ses jeux fabriqués en France, soit exactement la tendance inverse de ce qui se pratique habituellement, mais impossible n’est pas Français !
- Bioviva a signé un contrat mondial exclusif pour l’adaptation d’un jeu développé par un chercheur du CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) en vue de le proposer en version grand public pour 2018.
MAKO MOULAGES avec Agnès Beuchet
Activité: fabrication de kits de moulages pour enfants
- Date de création: 2014 (date 1ère création: 1963)
- Siège social: Boulogne Billancourt (92)
L’HISTOIRE DE MAKO MOULAGES
La société Mako est à la fois jeune, et néanmoins porteuse d’une mémoire collective. Celle de plusieurs générations d’enfants (aujourd’hui adultes) qui ont connu Mako lorsqu’ils étaient petits, soit 80 % des plus de 30 ans. Créée dans les années 1963 par Roland Schwartz, la marque a disparu progressivement au début des années 90 (alors qu’elle avait été rachetée par Nathan puis Ravensburger).
Agnès Beuchet vient de Nantes, elle est maman de 3 enfants: « J’avais envie d’entreprendre depuis un moment. Je ne m’amusais plus dans mon travail. Il me manquait l’idée. »
LA PUBLICITÉ DES ANNÉES 80
L’ACTUALITÉ DE MAKO MOULAGES
Cette année, Mako présente sa collaboration avec les musées nationaux. Jeter une passerelle entre la grande Histoire et l’Art en majuscule et Mako moulages, spécialiste de l’art mineur en petits doigts (et madeleine de Proust historique pour 3 générations). Naissent 18 mois plus tard de cette merveilleuse rencontre, 2 éditions spéciales pour les petits et les grands !
- L’ours de Pompon à mouler et à peindre que l’on retrouve au format géant au Musée de Dijon !
- L’hippopotame bleu d’Egypte, à peindre et à peaufiner au crayon noir. Le Musée du Louvre à la maison !
SPLASH TOYS avec Najib Fayad
- Activité: producteur et distributeur de jouets
- Date de création: 2007
- CA: triplement de son chiffre d’affaires sur les trois dernières années et plus de 30% de croissance pour l’année: 80 millions de CA en 2017
- Effectif: 30 en France / 10 en Asie / 10 en Allemagne et Benelux
- L’entreprise fête ses 10 ans
- Présent dans plus de 50 pays
- Les ventes à l’international représentent 40%
- 70% du CA en Europe
- Double casquette: à la fois producteur et distributeur
- 950 000 pièces fabriquées dans ses propres ateliers de développement???????
- Ses succès:
- Robo Fish (3,5 millions de produits vendus – Coup de cœur du Jury Grand Prix du Jouet 2013) – Un poisson-robot qui reproduit tous les mouvements d’un vrai poisson dans un bocal
- Bomb-A-O (2,2 millions de pièces vendues – Toy Awards de Nuremberg) – Le principe tout simple de la bombe à eau, avec des ballons plus résistans et qui se ferment automatiquement quand ils sont pleins
Grand Prix du Jouet 2017 dans la catégorie jeux d’actions pour Tacam’Gober
EN VEDETTE CETTE ANNÉE: LE SLIME! Mais qu’est-ce-que ça peut bien être?? C’est une sorte de pâte visqueuse colorée. Ca sert à quoi? Il paraît que quand on la malaxe elle a un effet anti-stress. En tout cas, les enfants en raffolent!! « Comment faire du slime » est d’ailleurs la 1ère recherche de 2017 sur Google!
L’ACTUALITÉ DE SPLASH TOYS
Ouverture de bureaux à Hong Kong pour renforcer son développement en Asie et Océanie.
L’OBJECTIF DE SPLASH TOYS: devenir le leader mondial du jouet d’action
QUELLES SONT LES RECETTES POUR UN BEST SELLER
« Quand votre cœur de marché est composé d’enfants, il n’y a pas vraiment de recette magique, c’est plus une question de feeling. Bien sûr, il s’agit de mettre toutes les chances de son côté en proposant un jouet au bon prix, distribué par un large réseau, et avec une communication claire et soutenu en TV comme sur le digital. Mais ceci n’est que la partie émergé de l’iceberg, car tout se joue bien plus en amont, lors du développement produit. Il faut savoir à la fois anticiper les nouvelles tendances et dénicher les nouvelles technologies, tout en allant puiser dans des concepts et des thèmes vieux comme le monde afin de créer des jouets qui parlent aux enfants et surtout, qui leur racontent une histoire. La clé du succès réside donc avant tout dans le produit et l’univers développé tout autour, car le jouet possède un fort potentiel affectif ».

LE PROCESSUS DE LA VIE D’UN JOUET
- Brainstorming collectif dont le but est de porter à maturité un concept fort
- Premières recherches techniques et visuels pour le design produit
- Présentation de différentes options à notre bureau d’étude pour l’ingénierie
- Réalisation du premiers prototype
- Ajustements visuels et techniques du prototype
- Présentation-Évaluations auprès de différents salons pro et grand public du jouet nationaux-internationaux
- Derniers ajustements suite au retour des salons
- Réalisation du produit final
- Conception et création du packaging et de toute la partie communication national et international
- Expédition du produit dans son emballage aux assistants du père Noël pour toute la partie distribution
Pour JOUÉCLUB, c’est déjà Noël! C’était au Business Club (podcast)
Au Business Club de France
Uniquement sur BFM Radio!
→ Diffusion : samedi 9 septembre 2017 à 7h et dimanche 10 septembre à 15h
TALK 1: LILO reverse 50% du CA généré par les liens sponsorisés à des projets solidaires
FOCUS DE LA SEMAINE: la Loi Travail: que va-t-elle apporter aux PME?
TALK 2: CRYOLOG invente la pastille-date limite de consommation: vert, on mange, rouge, on jette!
TALK 3: JOUÉCLUB fête ses 65 ans et s’apprête à embaucher 1000 personnes pour la période des fêtes
TALK 4: SAMBOAT : 12 000 bateaux à moteur et voiliers à louer partout dans le monde
TALK 3: JOUÉCLUB, avec Alain Bourgeois-Muller, PDG
(Ré)écoutez et téléchargez cet entretien:
JOUÉCLUB est le leader des magasins spécialisés jeux jouets en France. L’enseigne fête cette année ses 65 ans!
Chez Jouéclub on prépare déjà Noël! Les ventes de Noël représentent presque les 2/3 du CA de l’année chez Jouéclub. D’autant que cette année, les vacances tombant le 23 décembre jusqu’au 8 janvier et Noël le lundi, la période d’effervescence va se prolonger!
N’OUBLIEZ PAS
Samedi 23 décembre 2017 : début des vacances de Noel
Dimanche 24 décembre 2017 : Réveillon de Noel
Lundi 25 décembre 2017 : Noel
L’enseigne va embaucher 1000 personnes pour la période des Fêtes.
Les nouveautés exclusives Jouéclub:

- The Jingle, jeu sonore de questions/réponses
- La saison 2 des Shibajuku (poupées japonaises)
- Les licences représentent 23-25% du marché, cette année, Beyblade (toupies), Pyjamasques (figurines pour jeunes enfants), et le retour de la Reine des Neiges, car Disney a sorti un court-métrage sur un des personnages: Olaf.
- Les jeux de société et escape games (Asmodée avec Unlock qui a eu un As d’or à Cannes et Dujardin et Goliath qui font des versions pour les petits
- Emergence de la robotique avec programmation, en continuité des programmes de technologie scolaires des enfants. De plus en plus d’enfants veulent s’orienter vers les métiers de l’ informatiques donc les fabricants de jouets se mettent au diapason

LES CHIFFRES CLÉS DE JOUÉCLUB
- CA: 633 Millions d’euros (+ 1,6 % par rapport à 2015) – croissance pour la 10ème année consécutive
- Effectif: 2300 permanents (dont 13 sélectionneurs de jouets) et, pour répondre à la hausse d’activité, recrute près de 1 000 saisonniers durant les trois derniers mois de l’année.
- Date de création: 1952
- Coopérative aux capitaux 100 % français
- Le réseau JouéClub compte 348 magasins (ouvertures en 2018 de 13 nouveaux magasins)
- 4 Villages : Paris, Lille/Villeneuve d’Ascq, Lyon, Aéroville (près de Roissy en France)
- Présence internationale : Andorre, Belgique, Italie, Liban, Maroc, Qatar
- Le catalogue est tiré à 12 millions d’exemplaires chaque année. 400 pages, 2000 références, c’est le plus riche des catalogues du marché.
- Déploiement du « drive » : aujourd’hui plus de 220 magasins en France. Jouéclub est le leader du web to store en France
- Les 12 marques exclusives de jouets ont rencontré leur public et représentent désormais plus de 3% du chiffre d’affaires.
LE POSITIONNEMENT DE JOUÉCLUB
Parmi les jouets vendus par le groupe français, le made in France représente près de 8% des produits. « La problématique est qu’il n’y a qu’une vingtaine de fabricants en France », précise le patron, ajoutant que « tout est parti en Asie, le mal a été fait il y a une vingtaine d’années ».
Alors que le panier moyen du consommateur a baissé ces dernières années, passant d’une moyenne supérieure à 60 euros à environ 50 euros en 2016, JouéClub contrecarre également la concurrence des grandes distributions mais surtout, d’Internet. « Nous, notre profession c’est le jouet du 1er janvier au 31 décembre », argue Alain Bourgeois Muller.
« Le nerf de la guerre, c’est le catalogue », ajoute le PDG de JouéClub. A l’heure du numérique, le catalogue reste une priorité pour le leader français du jouet : « Il se feuillette toujours en famille« , glisse Alain Bourgeois-Muller. Créé il y a 50 ans, près de 12 millions d’exemplaires sont conçus chaque année dès octobre et jusqu’en avril de l’année suivante. Le temps de choisir les jouets phares de la saison prochaine et de passer les commandes. Le catalogue de Noel 2017 de Joué Club sort le 5 octobre prochain.
LES CHIFFRES CLÉS DU MARCHÉ DU JOUET 2016
- 3,4 milliards € (hors jeux vidéo)
0,8% vs 2015 | +1,6 % pour Joué Club vs 2015 à 633 millions d’euros
Le marché… C’est aussi
- Exportations: 677,8 millions € + 8,9% vs 2015
- Importations: 2,14 milliards € + 4,7% vs 2015
- Nombre de jouets vendus en 2016: 226 millions
- Dépense annuelle par enfant: 248€
La Distribution
- Spécialistes jouet 42,5%
- Hypermarchés supermarchés 32,8%
- Pure players internet 16,9%
LA BELLE HISTOIRE DE JOUÉCLUB
L’histoire de l’enseigne débute en 1952, et résulte de la volonté de trois hommes, passionnés de jouets, bien décidés à faire prospérer leur entreprise. Mais seuls, les contraintes et les coûts sont trop élevés. Ils se regroupent alors, afin de mutualiser les moyens et de créer un catalogue commun. L’aventure démarre. Deux ans plus tard, rejoints par d’autres entrepreneurs, ils s’associent en coopérative, sous le sigle EPSE (Entente des professionnels spécialistes de l’enfant). Très vite, ils atteignent la cinquantaine de membres, et le chiffre ne cesse de croitre.
Mais le vrai tournant arrive en 1966. Il va être incarné par un homme : Jackie Pellieux. Issu d’une famille qui baigne dans le jouet, il est en charge de la communication et de développer l’identité du réseau. C’est ainsi que la marque JouéClub voit le jour. Dans les années 1980, tous les magasins du réseau adoptent ce nom et sa signalétique. Un rapprochement indispensable afin de lutter contre une concurrence féroce, symbolisée par des enseignes comme La Grande Récré ou encore Toys’R’Us.
LA COOPÉRATIVE, UN MODÈLE À PART Pour faire face, JouéClub mise sur son organisation. « Le fait de se développer sous la forme d’une coopérative constitue notre force et nous distingue de nos concurrents », assure Alain Bourgeois-Muller, président de JouéClub. Et de poursuivre : « Chez nous, chacun gère son affaire et est libre de faire ce qu’il veut, même s’il existe un fil conducteur avec les catalogues. Une liberté que l’on ne retrouve pas chez nos concurrents. » Tout en conservant son indépendance, chaque commerçant peut bénéficier de la force du réseau, notamment pour la communication et la logistique. Et dans un système où l’on applique le principe « un homme = une voix », tous jouent un rôle prépondérant dans les décisions collectives. (source: Les Echos de la Franchise)
HÉLÈNE MURER, SÉLECTIONNEUSE DE JEUX DE SOCIÉTÉ CHEZ JOUÉCLUB:
« Je sélectionne les jeux de société en fonction de 3 critères :
› L’un des premiers critères est la médiatisation : Pub TV, Internet, youtubeurs, car immanquablement les jeux médiatisés seront demandés en magasin et nous nous devons de les avoir.
› Ensuite, vient l’amusement généré : il doit être important et concerner si possible tous les membres d’une même famille quel que soit l’âge (parents, enfants…). Une fois la partie finie, tous doivent avoir envie d’y rejouer avec plaisir.
› Puis l’originalité : j’aime faire découvrir de nouveaux jeux aux clients. Des jeux qui ne bénéficient pas d’exposition médiatique, et que l’on ne trouve pas partout. Ils doivent être « faciles » à jouer, et surtout donner envie.
Jouéclub affiche une progression constante. C’était au Business Club (podcast)
Dans le Business Club de France | Uniquement sur BFM Business Radio
Diffusion samedi 12/12/2015 à 7h | dimanche 13/12/2015 à 15h
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Talk 1 : CAVIAR DE NEUVIC, produit en France, 3ème pays producteur de caviar
Talk 2: JOUÉCLUB: +4,6 % d’augmentation du CA en 2014 sur un marché en progression de +2%
Talk 4 : Le rendez-vous du médiateur interentreprises. Avec Pierre Pelouzet
TALK 2: JOUÉCLUB, avec Alain Bourgeois-Muller, président
Pour écouter, réécouter et télécharger cette interview:
Cette année, le leader français du jouet affiche une hausse de 4,6% du CA alors que le marché du jouet n’est en progression que de +2% en France. Un résultat qui, selon Alain Bourgeois-Muller, Pdg du groupement, serait plus lié « au dynamisme du drive que d’un accroissement du parc de magasins, plutôt stable l’an dernier ».
« Nous sommes présents en Italie, au Maroc ou encore en Belgique. Nous nous développons selon les opportunités : nous ne sommes pas dans une course effrénée », tempère Alain Bourgeois-Muller. Et de conclure : « Nous ne sommes pas des boulimiques, en période de crise, nous nous portons bien et restons droits dans nos bottes, c’est bien l’essentiel. »
« Ce bon résultat ne doit pas nous faire oublier les difficultés auxquelles nous avons dû faire face dans un environnement économique difficile . Grace à l’esprit de coopérative qui anime le réseau et au développe- ment de la solution Drive nous avons pu dépasser l’objectif de 3% que nous nous étions fixés » précise Alain Bourgeois-Muller.
L’objectif pour 2014 était de passer 40 à 120 drives – objectif atteint – et fin 2015, 200 magasins proposent le service. Le service Drive permet de commander ses jouets en ligne et de les retirer facilement et rapidement en magasin. C’est un service qui booste les ventes.
Les événements récents ont bien sûr eu un impact sur les ventes: « On est encore sous le choc et la saison de Noël paraît aujourd’hui bien futile. Mais les familles continueront à fêter Noël : les parents veulent préserver les enfants et cette fête si importante pour les petits ».
« Chez JouéClub, Noël c’est vraiment jusqu’à Noël ! »
L’enseigne JouéClub, ne spécule pas sur les prix des produits préférés des enfants, comme peuvent le faire certaines enseignes. Plus besoin donc de s’attarder des heures sur internet ou de courir les magasins pour trouver le meilleur le prix. Chez JouéClub les prix n’augmentent pas à l’issue de la période de validité du catalogue de Noël et sont maintenus jusqu’au 25 décembre inclus.
JOUÉCLUB EN CHIFFRES
CA: 600 millions en 2014, soit + 4,6% – 573 millions d’euros en 2013 (+3.65 par rapport à 2012 : 553 millions)
Effectif: 2300 permanents et, pour répondre à la hausse d’activité, recrute près de 1 000 saisonniers durant les trois derniers mois de l’année.
Date de création: 1952
Coopérative aux capitaux 100 % français
Le réseau JouéClub compte 347 magasins, dont 312 en France
Le catalogue est tiré à 12 millions exemplaires chaque année
LES CHIFFRES DU MARCHÉ DU JOUET (source FJP)
- 3,2 milliards € en France (+2,8% vs 2013)
- Nombre de jouets vendus: 224 millions
- Dépense annuelle par enfant: 301€
- Distribution: 44,8% chez les spécialistes du jouet / 33,7% en hyper-supermarchés
LES TENDANCES NOËL 2015
Selon l’étude Deloitte, le budget de Noël (repas, cadeaux, loisirs) par foyer devrait atteindre 577 euros (en hause de +0,23% par rapport à 2014), dont la moitié sera consacrée aux cadeaux pour les enfants. Montant moyen d’un cadeau pour ses propres enfants: 56,95€.
Selon ce même sondage, les Français se laissent tenter à l’approche des fêtes et ne respectent pas le budget qu’ils se sont fixé. Ils sont plus de un sur deux (56 %) à le dépasser et seuls 18 % le suivent. (article intégral sur Le Monde)
LES JOUETS EN VEDETTE CETTE ANNÉE
- Les licences (Star Wars, la reine des neiges) + les animaux connectés + les loisirs créatifs
- Les figurines d’action sont en forte progression (+14%), tirées par une actualité cinématographique riche avec la sortie de films à succès.
- Les jeux de construction poursuivent leur essor avec une hausse de 13%.
- Les briques mais aussi la construction magnétique contribuent à ce succès.
- Les peluches sont la catégorie qui enregistre la plus forte croissance cette année avec un bond de 23%, après une année 2014 difficile.
- Un grand retour dû notamment aux licences et aux nombreuses sorties de films.
LE MADE IN FRANCE
Concernant les jouets Made in France, ils représentent habituellement 7% des achats de jouets en décembre.
Mais l’Association des créateurs-fabricants de jouets français (ACFJF) espère que cette proportion atteindra cette année 10% grâce à la mise en place d’une signalétique spécifique (affichettes) dans les magasins. Il sera plus facile pour les clients d’identifier les produits fabriqués en France.
900 points de vente partenaires vont participer à cette opération, dont de grandes enseignes (JouéClub, La Grande Récré, Toys “R” Us, King Jouet…)
JOUÉCLUB ET LE DIGITAL
Pionnier du digital, dès 1997, parmi les spécialistes du jouet, avec la création de son site en ligne, http://www.joueclub.fr
2011, développement du portail JouéClub Drive
2014, développement du Click&Collect directement sur le site national joueclub.fr
2015 : poursuite du développement du Drive et amplification de la présence JouéClub sur les réseaux sociaux.
UN PEU D’HISTOIRE…
L’histoire de l’enseigne débute en 1952, et résulte de la volonté de trois hommes, passionnés de jouets, bien décidés à faire prospérer leur entreprise. Mais seuls, les contraintes et les coûts sont trop élevés. Ils se regroupent alors, afin de mutualiser les moyens et de créer un catalogue commun. L’aventure démarre. Deux ans plus tard, rejoints par d’autres entrepreneurs, ils s’associent en coopérative, sous le sigle EPSE (Entente des professionnels spécialistes de l’enfant). Très vite, ils atteignent la cinquantaine de membres, et le chiffre ne cesse de croitre.
Mais le vrai tournant arrive en 1966. Il va être incarné par un homme : Jackie Pellieux. Issu d’une famille qui baigne dans le jouet, il est en charge de la communication et de développer l’identité du réseau. C’est ainsi que la marque JouéClub voit le jour. Dans les années 1980, tous les magasins du réseau adoptent ce nom et sa signalétique. Un rapprochement indispensable afin de lutter contre une concurrence féroce, symbolisée par des enseignes comme La Grande Récré ou encore Toys’R’Us.
LA COOPÉRATIVE, UN MODÈLE À PART Pour faire face, JouéClub mise sur son organisation. « Le fait de se développer sous la forme d’une coopérative constitue notre force et nous distingue de nos concurrents », assure Alain Bourgeois-Muller, président de JouéClub. Et de poursuivre : « Chez nous, chacun gère son affaire et est libre de faire ce qu’il veut, même s’il existe un fil conducteur avec les catalogues. Une liberté que l’on ne retrouve pas chez nos concurrents. » Tout en conservant son indépendance, chaque commerçant peut bénéficier de la force du réseau, notamment pour la communication et la logistique. Et dans un système où l’on applique le principe « un homme = une voix », tous jouent un rôle prépondérant dans les décisions collectives. (article intégral: Les Echos de la franchise)
Vulli, fabricant de Sophie la Girafe, jouet le plus vendu en France! C’était au Business Club (podcast)
Dans le Business Club de France | Uniquement sur BFM Business Radio
Diffusion samedi 5/12/2015 à 7h | dimanche 6/12/2015 à 15h
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Talk 1 : PIVERT développe la filière française de la chimie du végétal
Talk 2 : VULLI fête les 40 ans de l’arbre magique et 70 ans de jouets cultes
Talk 3 : HOLYPOP, la nouvelle boisson énergétique à la mode
Talk 4 : Le rendez-vous du médiateur interentreprises. Avec Pierre Pelouzet
TALK 2 : VULLI, avec Serge Jacquemier, Directeur Général
Pour écouter, réécouter et télécharger l’interview:
VULLI est le fameux inventeur de Sophie la girafe, toujours made in France plus de 50 ans après sa création en 1961. C’est le jouet le plus plébiscité en France: 800 000 girafes vendues en 2013 en France pour 832 000 naissances! Et en tout, 50 millions d’exemplaires vendus dans le monde à ce jour! VULLI, c’est aussi L’Arbre magique, créé en 1975, et le fameux Télécran, jouet phare des années 80!
LES CHIFFRES CLÉS DE VULLI
-
CA: 30 millions € – dont 60% par Sophie la girafe!!
-
Effectif: environ 120
-
250 références de jouets et de matériel de puériculture
- 2 millions d’exemplaires d’arbres magiques écoulés depuis sa création – 30 000 vendus par an – il est fabriqué en France
- En 2007, la vingt millionième petite girafe a été fabriquée lors d’un processus plus proche de l’artisanat que de l’industrie puisqu’il ne faut pas moins de quatorze opérations manuelles pour la réaliser.
L’HISTOIRE DE VULLI
En 1945, Joseph Vullierme crée les Etablissements Vullierme, qui fabriquent des pièces métalliques découpées et embouties. Il se lancent dans la fabrication de jouets métalliques (petites voitures, avions, camions, etc).
L’HISTOIRE DE SOPHIE
En 1961, un M. Rampeau, spécialiste de la transformation de la sève d’Hévéa grâce au concept de rotomoulage du caoutchouc, décide d’appliquer cette technique industrielle à la fabrication de jouets. Un des premiers jouets élaborés est une petite girafe dont la taille et la forme sont idéales pour la préhension du bébé. La première « Sophie la girafe » est fabriquée le 25 mai 1961.
D’emblée le produit, composé à base de caoutchouc issu de la sève d’hévéa 100 % naturelle, est un succès commercial dont la notoriété s’étend par le simple « bouche à oreille ». Dans toute l’Europe des générations d’enfants vont adopter ce jouet très apprécié des parents, en particulier lors des premières poussées dentaires.
Il s’agit d’un jouet mettant particulièrement en éveil tous les sens du bébé : la vue avec ses couleurs contrastées, le toucher avec ses parties en relief — la préhension est facile grâce à sa taille et à sa forme —, l’ouïe grâce à son sifflet, mais aussi l’odeur et le goût, grâce au caoutchouc 100 % naturel. La peinture utilisée est de qualité alimentaire et le jouet peut donc être mordillé sans danger.
Vulli a racheté l’entreprise qui fabriquait Sophie la girafe (Delacoste) en 1980.
LE MADE IN FRANCE
LES ECHOS – Les fabricants français de jouets recréent de l’emploi
Smoby, Falk, Ecoiffier, les industriels français du jouet sont à l’offensive. « Cette année, le père Noël est fier de fabriquer en France » : c’est le thème de la campagne lancée par la jeune association des créateurs-fabricants de l’Hexagone (ACFJF), qui sera dès le 15 octobre dans un millier de magasins, de JouéClub à la Grande Récré ou Toys « R » Us.
Lancée il y a un an, elle regroupe 24 entreprises et représente plus d’un millier d’emplois : des leaders comme Smoby, à des moins connues, comme Doudou et Compagnie. Certaines n’ont que la partie création en France, à l’exemple de Corolle. Leur objectif ? Reconquérir de la place sous le sapin, face à la déferlante asiatique. « Aujourd’hui, 7 % des jouets vendus en France sont français. Nous pourrions atteindre les 10 % », estime Serge Jacquemier, qui est à la fois le président de l’association et le directeur général de Vulli, le fabricant de la célèbre girafe Sophie.
Ces fabricants, qui cumulent 1,2 milliard de chiffre d’affaires, misent sur deux facteurs, pour gagner des parts de marché. D’abord, la hausse du dollar face à l’euro, alors que la Chine remplit une bonne partie de la hotte du père Noël (60,5 %), devant l’Europe (24 %). « En plus de la hausse des salaires chinois, l’évolution des parités, nous donne un vrai avantage, affirme Christophe Fresnais, PDG de Jouécabois. Mes prix sont désormais inférieurs de 20 % à mes concurrents, ce qui m’a permis de rafler des contrats ». Ses jouets sont fabriqués dans la scierie familiale, qui s’est diversifiée il y a huit ans dans les jeux de construction en bois.(…)
La loi LME qui impose aux enseignes un paiement à 45 jours favorise également une relocalisation des achats. La loi pousse en effet les distributeurs à fractionner leurs commandes pour éviter de supporter des stocks d’invendus. Ce qui favorise les sociétés les plus flexibles, capables de livrer en quelques jours. « Il faut 3 à 6 mois pour recevoir des commandes en Chine. Pour ce Noël, on ne peut plus rien acheter venant du pays, relève Alain Ingberg, ancien patron de Meccano. Notre flexibilité est un vrai atout ».
Déjà le secteur, qui comptait plus de 200 entreprises dans les années 80, va mieux, et recréer des emplois. Vulli (120 salariés, 30 millions de CA) prévoit une seconde usine dans les Vosges, après celle de Rumilly (Haute Savoie). (…) La clef pour continuer de produire en France, en dehors de la créativité, c’est la forte automatisation des sites. Ce qui explique que les poupées et les peluches qui nécessitent un important travail à façon, et donc de la main-d’œuvre, ont peu de chance d’être un jour « made in France ». (Article intégral: Les Echos)
Chez Jouéclub la météo des fêtes est au beau fixe! Dans le Business Club (podcast)
Business Club de France | BFM Business Radio
Diffusé samedi 13/12/14 à 7 et dimanche 14/12/14 à 15h
TALK 3 : JOUÉCLUB réalise plus de la moitié de son CA à Noël!
Talk 4 : Le rendez-vous du médiateur inter-entreprises
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Talk 3 : JOUÉCLUB, avec Alain Bourgeois-Muller, président
Pour écouter, réécouter ou télécharger le talk 3 :
[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20141213_club_2.mp3]
Jouéclub est depuis 1952 un modèle économique unique dans le jouet et une coopérative aux capitaux 100 % français. Leader indépendant sur le jouet (hors jeux vidéos et puériculture), l’entreprise continue à croître et prévoit une période de Noël plus que satisfaisante.
CA: 573 millions d’euros en 2013 (+3.65 par rapport à 2012 : 553 millions)
Effectif: 2250 permanents et, pour répondre à la hausse d’activité, recrute près de 1 000 saisonniers durant les trois derniers mois de l’année.
Date de création: 1952
Coopérative aux capitaux 100 % français
Le réseau JouéClub compte 350 magasins, dont 312 en France. L’enseigne est aussi présente en Italie en Belgique et dans la Principauté d’Andorre.
80% des magasins sont des grandes surfaces situées en périphérie de ville, contre 20% en cœur de ville, soit l’inverse d’il y a 10 ans.
ACTU
L’objectif pour 2014 était de passer 40 à 120 drives: pari tenu! Le service Click & Collect permet de commander ses jouets en ligne et de les retirer facilement et rapidement en magasin. C’est un service qui booste les ventes. En 2 ans, 40 ouvertures, toutes adossées à des magasins, ont apporté à ces points de vente un supplément de chiffre d’affaires de l’ordre de 3 %.
La coopérative vise également une douzaine d’ouvertures de magasins d’ici la fin de l’année. Quatre magasins ont déjà ouvert sous l’enseigne JouéClub depuis janvier portant le nombre de magasins en France à 312.
Le Village JouéClub de Paris fait peau neuve
Vaisseau amiral de l’enseigne, le Village JouéClub de Paris s’est offert un relooking : création de la boutique Modélisme et Radiocommandés, ouverture de la Maison du Bois, nouvel espace librairie et fêtes au sein de la maison des
créatifs, nouveau linéaire Playmobil au sein de la maison des jouets.
Et la saison démarre dès maintenant chez JouéClub avec le lancement de son catalogue de Noël : 2140 références présentées – dont 150 exclusives ou sous marques propres – sur 436 pages. Le tout diffusé à 12 millions d’exemplaires.
Les jouets phares de ce Noël seront les licences Violetta et Reine des Neiges, les jouets connectés (Furby, Fée volantes), les loisirs créatifs, les robots pour les garçons.
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