Benjamin Gaignault et Alexandre Chartier, cofondateurs d’Ornikar
« On n’a pas eu l’idée du siècle, mais on répond à un besoin mal satisfait sur un marché existant », avouent les deux amis. Ce marché, c’est celui du permis de conduire. En 2012, 1.324.709 candidats se sont présentés à l’examen du permis B. Un million de jeunes entre 18 et 25 ans prennent en moyenne 35 heures de cours de conduite chaque année. « Quand on est gamin, on rêve de conduire la voiture de ses parents. Le moment venu d‘apprendre à conduire : c’est la galère », déplorent Alexandre et Benjamin. Un forfait de 20 heures de conduite revient à 1.067 € en France et jusqu’à 1.425 € à Paris. Le prix d’une heure de conduite varie de 36 € dans le Nord à 59 € dans la capitale. L’attente pour passer ou repasser le permis de conduire peut aller jusqu’à 6 mois dans certaines régions et 8 mois à Paris.
Le projet d’auto-école en ligne des deux amis ambitionne de simplifier et fluidifier ce marché. Comment ? « Peu de gens le savent, mais vous pouvez passer le permis de conduire en candidat libre. Il suffit de déposer un dossier à la préfecture », explique Benjamin. « Il est même possible d’apprendre la conduite sans passer par les services d’une auto-école. Vous apprenez à conduire avec un parent ou un ami qui doit avoir suivi une mini-formation et vous louez une voiture à double commande. »
⇒ LES CONSEILS D’EXPERT de Bernadette Sozet, déléguée générale d’Initiative France
Créée en 1985, l’association Initiative France est une fédération qui représente le premier réseau associatif de financement et d’appui des créateurs d’entreprises dans l’hexagone. Après s’être longtemps appelé France Initiative Réseau, puis France Initiative, le réseau a refondu son système de marque, et porte depuis le 1er octobre 2012, l’appellation Initiative France. Sa mission principale est de faciliter la création ou la reprise d’entreprises sur le territoire national, en octroyant aux porteurs de projet des aides financières sous certaines conditions.
Regroupant aujourd’hui plus de 230 plateformes couvrant l’ensemble du territoire (métropole et outre-mer), l’association Initiative France représente et promeut les actions du mouvement auprès des pouvoirs publics et des partenaires. Garante de l’éthique du réseau et de la qualification des différentes plateformes, elle soutient les initiatives visant à dynamiser le tissu local par la création d’entreprises et à promouvoir l’esprit d’entreprise. De ce fait, l’association accueille partout en France des porteurs de projet, et évaluent avec eux la pertinence de leur projet ainsi que son financement par un prêt d’honneur sans intérêts et sans garanties. Ce prêt personnel a pour objectif de permettre au porteur de projet d’avoir l’apport personnel nécessaire à la réalisation de son projet, et de faciliter, par la même occasion, l’accès aux prêts bancaires. Avec 16 080 entreprises financées en 2015 et plus de 40 738 emplois créés en première année, avec près de 703 salariés et 16 180 bénévoles mobilisés, Initiative France a réussi au fil des années à se rendre incontournable auprès des entrepreneurs et à continuer à être le premier réseau associatif de financement et d’accompagnement de la création/reprise d’entreprises en France.
Après de nombreuses embûches liées à son modèle disruptif ayant provoqué une levée de boucliers des acteurs traditionnels de la conduite, Ornikar, l’auto-école en ligne, revient en force avec une levée de fonds de 10M€ pour étendre sa présence en France et à l’international.
Lu sur Frenchweb – Ornikar lève 10 millions d’euros pour donner une nouvelle impulsion à son auto-école en ligne
Le montant
L’auto-école en ligne Ornikar a clôturé un tour de table de 10 millions d’euros réalisé auprès d’Idinvest Partners, Partech Ventures, Elaia Partners et Brighteye Ventures.
Le marché
Lancée en 2014, Ornikar est une auto-école en ligne. La start-up parle de cette levée de fonds comme « d’un tournant décisif » et « d’une belle revanche ». L’histoire d’Ornikar a en effet été jalonnée de procès, notamment provenant d’associations et de syndicats de l’apprentissage de la conduite qui s’opposaient à ce modèle d’enseignement. Aujourd’hui, Ornikar poursuit son développement. Le site Web permet d’apprendre le code de la route en ligne et de prendre rendez-vous pour des cours de conduite avec des moniteurs diplômés inscrits comme auto-entrepreneurs autour de chez soi. L’entreprise propose notamment une formation qui coûte 749 euros (code de la route + 20 heures de conduite). Sur le même marché, on peut citer auto-ecole.net, En Voiture Simone qui a récemment levé 2 millions d’euros, Le Permis Libre ou encore PermisGo.
Les objectifs
Avec cette levée, l’entreprise souhaite donner « une nouvelle impulsion au développement d’Ornikar en France et à l’international ». Présente dans 250 villes françaises, elle compte étendre ses services à d’autres pays européens d’ici la fin de l’année. La société souhaite également élargir son offre à la vente de voitures et d’assurances jeune conducteur. « Grâce à cette opération de financement et à des partenariats stratégiques, Ornikar souhaite bousculer aussi d’autres industries traditionnelles en proposant des offres très agressives sur l’accès à la voiture et l’assurance automobile », explique l’entreprise. Côté recrutement, la start-up prévoit de doubler ses effectifs en embauchant 30 personnes d’ici la fin de l’année. Ornikar vise 15 % des parts de marché en France d’ici fin 2018.
TALK 1 / 2 / 3 : BILAN DU G20 YEA d’ISTANBUL (7-9 septembre)
NOS INVITÉS:
Jean-Marc Barki, président de Sealock
Grégoire Sentilhes, président de la société de gestion de fonds indépendante NextStage, co fondateur et président du G20 YES en France, et président et co fondateur des Journées de l’Entrepreneur
Maxime Guillaud, cofondateur de The Tops
Yan Hascoët, fondateur de Chauffeur Privé
Benjamin Gaignault, cofondateur Ornikar
Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission (clic droit) :
Le G20 YEA est un sommet réunissant 400 entrepreneurs appartenant aux pays du G20 (dont 35 Français). Après Moscou en 2013, Sydney en 2014, il a eu lieu cette année à Istanbul, du 7 au 9 septembre.
L’objectif est simple : « faire en sorte qu’une majorité de recommandations retenues lors du sommet soient ensuite reprises par le B20 [Business 20 – sommet de chefs d’entreprise] puis par le G20 en novembre prochain », précise Grégoire Sentilhes. Le G20 aura lieu les 15 & 16 novembre à Antalya.
Le thème central en 2015: la culture entrepreneuriale
La délégation française a présenté six pistes d’actions concrètes pour inverser la donne qui sont :
Créer un visa pour les start-up ;
Encourager le networking des entrepreneurs à l’international ;
Favoriser la création de mini-entreprises ou d’initiatives entrepreneuriales dès le primaire ;
Renforcer le soutien financier aux étudiants entrepreneurs ;
Améliorer l’accompagnement des créateurs via la généralisation du mentorat ;
Mettre en place des indicateurs de suivi transversaux chargés de mesurer l’impact de ces actions.
RÉSULTATS DE L’ÉTUDE ACCENTURE diffusée pendant le G20YEA
Exploiter le pouvoir des entrepreneurs dans l’innovation »
Selon l’étude Accenture :
Les grandes entreprises espèrent tirer 28 % de leurs revenus des technologies, produits et services numériques au cours des trois prochaines années (contre 16 % aujourd’hui).
Pour la France, ce pourcentage est de 20 % au cours des trois prochaines années, contre 13 % aujourd’hui
82 % des grandes entreprises déclarent qu’elles peuvent apprendre des startups sur la question de la numérisation de leur activité [68 % en France]
46 % d’entre elles ressentent le besoin de collaborer avec des startups pour rester suffisamment innovantes [51 % en France]
La bonne nouvelle est que les grandes entreprises ont désormais conscience de cette nécessité d’engager des partenariats avec les startups/entrepreneurs. Dans la réalité, la perception de la collaboration entre les deux partiesest vue très différemment : trois quarts des grands groupes se disent satisfaitsde leur collaboration avec les entrepreneurs alors que seulement la moitié de ces derniers partagent cette satisfaction. Des déséquilibres significatifs sont perçus en termes de degré d’implication.
RÉSUMÉ DU RAPPORT ERNST & YOUNG POUR LE G20YEA
Le rapport EY propose des pistes de travail avec des propositions simples à mettre en place à courtet moyenterme par les gouvernementsdes pays du G20. Citizen Entrepreneurs va partager avec le gouvernement français ces propositions notamment :
Enseigner les principes de l’entrepreneuriat dès l’école pour apprendre concrètement les bases de fonctionnement d’un budget, d’une entreprise et acquérir un état d’esprit d’entrepreneur(la prise de risque, le travail en équipe, la résolution de problèmes, l’acceptationde l’échec)
Promouvoir l’enseignemententrepreneurial à tous les stades de la vie scolaire et universitaireavant d’entrer dans la vie professionnelle : école primaire, collège, lycée et université avec un focus sur l’apprentissage et la formation
Etablir des programmes de formationtout au long dela vie professionnelle permettant des mises à niveau systématiques
JM BARKI, président de Sealock
Jean-Marc Barki, président de Sealock
Activité : Fabricant et formulateur de colles industrielles
Date de création : 1996
Prix, récompenses obtenus : Délais de Paiement (2014), trophée de la Performance Environnementale (2010)
Nombre de salariés 2014 : 23 (50 pour le groupe)
Chiffre d’affaires 2014 : 4.987.000
18% CA à l’international: Afrique du Sud, Belgique, Espagne, Italie, Luxembourg, DOM-TOM, Etas-Unis, Australie
300 clients dans les domaines des arts graphiques, de l’emballage, du bâtiment, de l’industrie automobile et de l’aéronautique. Pour l’assemblage de supports aussi divers que du papier, carton, bois, PE, PP, PET, Métal).
1500 tonnes de colle par an
JM Barki a été désigné Sherpa de la délégation française.
Signataire depuis 2011 de la Charte Relations fournisseur responsables fondée par la Médiation Inter-entreprises, SEALOCK a reçu en décembre 2013 le label Relations Fournisseur Responsables.
Le 3 décembre 2013, SEALOCK a reçu le label d’état Relations Fournisseurs Responsables décerné par le Ministère du Redressement Productif et la Compagnie des Dirigeants et Acheteurs de France. Cette distinction, remise pour la première fois à 2 PME industrielles, distingue SEALOCK, seule entreprise du secteur de la chimie, pour la qualité de ses relations avec ses fournisseurs.
En juin 2014, Sealock a reçu le Prix des délais de paiement.
PORTRAIT DE JM BARKI
Ancien champion de cross équestre, grand amateur de jeu d’échec (« Une excellente leçon de vie pour un chef d’entreprise qui doit toujours avoir au moins trois coups d’avance sur son marché »), ancien comédien de théâtre, ancien président de la Fédération européenne des industries de colles et adhésifs, membre de la commission consommation du MEDEF, militant actif de Croissance Plus et de la cause des PME, membre de multiples think tank et comités stratégiques, patron d’une entreprise de colle industrielle de 23 salariés à Sallaumines, enfin heureux mari et papa de trois beaux enfants dont les portraits tapissent les murs de son bureau. « Je suis un hyperactif, c’est vrai. Pendant longtemps, j’avais besoin d’être partout, de ne rien rater, un besoin de reconnaissance aussi sans doute ».
Très certainement. Car Jean-Marc Barki fait partie de ces entrepreneurs autodidactes, un ancien gaucher contrarié, qui a « brillamment raté » deux fois son bac et son BTS informatique, qui a dû longtemps prouver à lui-même et aux autres qu’il n’était pas un bon à rien. Mais qu’il était surtout un « déterminé », soucieux « d’apporter et de bâtir ». Fils et petit-fils d’agents de fabrique dans la papeterie en région parisienne, Jean-Marc Barki a toujours vécu dans la culture de l’entrepreneuriat, de la rigueur et du sens du travail. « Au cours de mon BTS, j’avais créé une junior entreprise. J’avais envie de construire quelque chose ». L’opportunité se présentera en 1993, quand il devient agent commercial pour la France du fabriquant britannique de colle industrielle Sealock, et qu’il bâtit en 1996 à Sallaumines la première usine française du groupe, dont il prend la direction. « J’ai choisi le Nord car j’y ai rencontré des gens déterminés et volontaires ». Comme lui.
Le petit patron de PME se retrouve propulsé en 2006 à la présidence de la Fédération européenne des industries de colles et adhésifs, au milieu des dirigeants des plus grands groupes. « C’est là que j’ai voulu faire entendre la voix des plus petits. L’économie française, c’est moins de 200 entreprises de plus de 5 000 salariés, mais 165 000 PME de moins de 250 salariés et 2,5 millions de moins de 10. Ce sont ces petits ruisseaux qui font les grandes rivières, qu’il faut défendre, soutenir. Les vrais créateurs de valeurs et d’emplois sont là ».
GRÉGOIRE SENTILHES
Grégoire Sentilhes, président du G20YEA en France
Grégoire Sentilhes, est entrepreneur et président fondateur de la société de gestion de fonds indépendante NextStage, spécialisée dans l’investissement en fonds propres et le financement de la croissance de PME françaises cotées et non cotées. Il est co fondateur et président du G20 YES en France, et président et co fondateur des Journées de l’Entrepreneur depuis 2007, un mouvement dont l’objectif est de rendre l’entrepreneur populaire.
Le prochain G20 des entrepreneurs a pour thème «La culture entrepreneuriale». Quelles sont vos idées pour la développer?
Ce thème fait partie des cinq piliers que nous avons identifiés au lancement du G20 des entrepreneurs en 2010 à Toronto. La culture entrepreneuriale est essentielle pour que les entrepreneurs se lancent, grandissent et pour que les épargnants investissent. A l’occasion de notre prochaine rencontre en Turquie, nous allons rendre publique une étude menée en partenariat avec EY, qui formule six recommandations. Notamment, la création d’un visa pour les entrepreneurs et les start-up afin de casser les barrières culturelles et administratives, le développement des réseaux d’entrepreneurs pour faciliter les échanges, le renforcement des partenariats entre les entreprises et le monde étudiant, l’enseignement de l’entrepreneuriat le plus possible à l’école… Les pays d’entrepreneurs ont des taux de croissance plus importants que les autres et beaucoup moins de chômeurs, les derniers chiffres de la croissance américaine (+3,7% en rythme annuel au deuxième trimestre) le prouvent.
Les Etats-Unis restent le modèle des entrepreneurs ?
La réussite de la Silicon Valley démontre que plus une innovation est partagée, plus elle créée de la valeur. C’est l’économie de la connaissance. Ce modèle fonctionne à travers les incubateurs, les hubs de start-up, les pôles de compétitivité… Une étude du cabinet Accenture sur l’innovation ouverte, que nous allons aussi présenter au prochain G20 démontre à quel point la circulation des idées les plus innovantes et les plus disruptives peut créer un effet d’entraînement et profiter au plus grand nombre.
Ce qui est nouveau, c’est que les grandes entreprises qui étaient habituées à dominer le marché sont aujourd’hui demandeuses de cet échange, car elles commencent à s’inquiéter du phénomène de «l’uberisation» de l’économie. Elles se sentent prises de vitesse par une innovation galopante, et menacées dans leur business traditionnel par des entrepreneurs qui viennent capter leur clientèle. Cette étude sur «l’open innovation» démontre que les échanges et le partage des brevets profitent aux deux parties, et donc à l’économie dans son ensemble.
Le financement participatif se développe en France, les investisseurs individuels («business angels») sont de retour, la culture entrepreneuriale est-elle en train de progresser ?
Effectivement, la fronde des pigeons semble de l’histoire ancienne. Et on peut dire qu’il y a un avant et un après l’arrivée à Bercy d’Emmanuel Macron, l’homme qui avait été à l’origine du Pacte de responsabilité. De manière plus anecdotique, un nombre croissant de mes étudiants à l’Essec préfèrent être entrepreneurs plutôt que d’entrer dans la finance ou dans des grands groupes du CAC40. Ils veulent être maîtres de leur destin. C’est un mouvement de fonds incontestable. On ne comprend pas ce qui se passe si on ne comprend pas cette aspiration des jeunes. Depuis trois ans, la France affiche la plus importante délégation de jeunes chefs d’entreprise lors de nos rencontres du G20. Cela illustre le bouillonnement et l’énergie créative qui existe actuellement «à la base». Tout cela laisse espérer que notre pays va s’employer à remettre enfin l’entrepreneur – un mot qu’il a créé en 1422 ! – au cœur de son modèle économique. C’est le meilleur moyen, et peut-être le seul, pour que l’activité accélère durablement, et la création d’emplois avec.
Quel est selon vous le frein principal à l’entrepreneuriat dans notre pays?
La France n’est pas le pays des rêves. Elle accumule toujours beaucoup de contraintes et de retards. Dans son rapport sur l’intermédiation dans le financement de l’investissement qu’il vient de remettre à Matignon, François Villeroy de Galhau affirme que l’investissement a résisté dans l’Hexagone. Peut-être, mais la réalité est que, comparée au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis, la France sous-investit toujours dans ses PME et ses start-up dans un rapport de 1 à 3 ou de 1 à 4.
Dans le domaine de l’école et de l’éducation, il nous manque encore un nombre considérable de passerelles avec les entrepreneurs et le monde du travail. Sans parler évidemment du droit du travail, totalement décalé par rapport à ce qui existe dans les pays qui marchent bien. Et de notre mal endémique absolu : le poids des prélèvements publics, 57 %, un record, qui explique que l’entrepreneur français grandit forcément moins vite que ses concurrents, avec des taux de marge de 10 points inférieurs. Notre système ne reflète pas la réalité économique et nos besoins, mais ce n’est pas surprenant : l’Assemblée nationale ne compte que 2 députés entrepreneurs. (article intégral sur L’Opinion)
THE TOPS, avec Maxime Guillaud, cofondateur
TheTops Media Group est le premier groupe de Média-Commerce en France. Nous distribuons via 3 marketplace -TheTops, Paullster et B.O.Y- un ensemble de bijoux, accessoires et vêtements trendy, tendances et exclusifs pour les 18 – 35 ans (concept store). Par ailleurs nous assurons la promotions et la mise en avant de ces produits et de ces marketplace grâce à notre groupe média et un réseaux de média partenaires (M6, AuFeminin, Lagardère… etc).
Dans quel pays ? United Kingdom, Bientôt US et Canada
Une levée de fonds (500 000€) est en cours sur SmartAngels.fr (fonds d’investissement dédié au crowdfunding)
TheTops rachète le site lifestyle Paullster
Objectif : devenir la référence de vente en ligne de produits lifestyle pour les 18-35 ans.
« Nous visons majoritairement les jeunes de 18-35 ans urbains, trendy qui veulent se faire plaisir et être différent sans casser leur portefeuille » explique à Frenchweb Vincent Redrado, cofondateur et PDG de TheTops.fr. Sa start-up, qui se positionne sur la vente de produits « design et tendance » (bijoux, mode, déco, cuisine, beauté), vient de racheter Paullster, un e-commerçant spécialisé dans les produits lifestyle pour homme. Le montant de la transaction n’est pas communiqué.
Ensemble, les deux sites espèrent atteindre un chiffre d’affaires de 5 millions d’euros pour la fin 2015 en se renforçant sur le segment des 18-35 ans. Lancé en 2012, TheTops, qui regroupe plus de 4 000 références parmi 300 marques, avait levé 1 million d’euros l’année dernière auprès d’Olivier Mathiot (cofondateur de Priceminister.com) et Claude Bébéar (fondateur d’Axa).
Mais la jeune start-up ne souhaite pas en rester là. Avec Paullster, elle espère prendre du poids dans une autre optique. « Pour nous, la prochaine étape est notre lancement à l’international sur le premier semestre 2015. Côté recrutement, à ce jour, nous sommes 15 personnes et nous prévoyons d’être une trentaine fin 2015». (article intégral sur Frenchweb)
Changement de stratégie
La stratégie initiale de l’entreprise était basée sur la recommandation des produits par des personnalités, une stratégie qui n’a pas permis une croissance suffisante.
Un focus groupe avec les clients et prospects a suffi pour comprendre les erreurs : gamme trop limitée, prix trop élevés, site web pas adapté, la recommandation par des personnalités n’est pas une valeur ajoutée…
Un constat qui a permis de revoir la stratégie de The Tops et de connaitre le succès. Des focus groupe sont maintenant organisés régulièrement. Conclusion, il faut écouter ses clients !
CHAUFFEUR PRIVÉ avec Yan Hascoet, Président Directeur-Général
Fondé en 2011, Chauffeur-Privé.com est le leader français des VTC (véhicules de tourisme avec chauffeur), et compte aujourd’hui près de 6000 chauffeurs en Île-de-France et Côte d’Azur (70 villes). Depuis son lancement en Mars 2012, 350 000 clients ont adhéré au service. Fort d’un CA de 20M€ en 2014 (amené à tripler en 2015) et d’une croissance de 5 à 10% par semaine, la société vient de boucler un tour de table en janvier dernier de 5M€ et souhaite recruter une cinquantaine de collaborateurs en 2015 afin de poursuivre son développement ambitieux. Son succès grandissant a été largement relayé dans les médias (France 3, LCI, BFM TV, M6, W9, lauréat de la BFM Académie 2013). Nombre de salariés 2014 : 35
Les avantages Chauffeur-Privé.com:
Voiture avec chauffeur à partir de 8€
Réservation ou commande immédiate
Prix fixe annoncé à la commande
Chauffeurs professionnels accrédités
30 juillet 2015 – Chauffeur-Privé met la main sur le service Djump
Uber(Pop), Djump et Heetch ont été affectés par le mouvement de protestation des taxis en France, en attendant l’avis des Sages. Heetch résiste, mais Uber a arrêté temporairement son service UberPOP (Uber X continue, bien entendu) et l’entreprise belge Djump a également momentanément stoppé son activité. Une opportunité pour le français Chauffeur-Privé, qui aurait acquis ce dernier selon TechCrunch US. Les 15 employés de Djump vont donc rejoindre les 50 employés de Chauffeur-Privé. Yan Hascoët, co-fondateur de Chauffeur-Privé, a déclaré : « Je pense que ces gars-là sont très bons et c’est une très bonne opportunité pour nous, nous voulons donc continuer l’aventure ensemble.« .
Chauffeur-Privé a promis aux chauffeurs Djump de les aider à obtenir leur statut VTC, qui nécessite une licence professionnelle et 250 heures de formation. Pour le moment, Chauffeur-Privé ne prévoit pas de re-lancer le service de transport entre particuliers.
Depuis l’autorisation des VTC par la loi tourisme de 2009, de nombreuses entreprises ont vu le jour : Allocab, Snapcar, LeCab… et Chauffeur-privé, il y a trois ans. L’entreprise française revendique sa place de «leader français» derrière Uber, selon Yan Hascoet, co-fondateur de l’entreprise – avec plus de 4000 chauffeurs et 400 000 clients.
Depuis le 1er janvier de cette année, l’activité de VTC est encadrée par la loi Thevenoud qui a clarifié les terrains de jeu respectifs des VTC et des taxis. Mais plusieurs sujets restent en suspens. À commencer par celui, déterminant, de la géolocalisation que la loi entendait réserver aux taxis. (article intégral sur FrAndroid)
ORNIKAR, avec Benjamin Gaignault, cofondateur
Description de l’activité : solution innovante apprentissage de la conduite
Date de création : 2014
Nombre de salariés 2014 : 12
Prix, récompenses obtenus : Moovjee 2014, Pepite 2014, Grand Prix de l’Innovation de la Ville de Paris, Fête des services 2015, Prix de l’initiative familiale, Web 2 Connect, French Touch de l’éducation, Startup Academy 2014
Le permis de conduire pas cher est arrivé
La start-up Ornikar va donner ses premiers cours de conduite à prix cassés à Nantes ce lundi. Une heure d’entraînement sur une voiture à double commande coûte… 35 euros! Les auto-écoles classiques s’insurgent.
La guerre des prix est lancée dans le secteur des auto-écoles… Ornikar, une école 100% numérique, va proposer ce lundi des heures de conduite à prix cassé à Nantes, avec le concours de moniteurs indépendants. Une petite révolution pour les 1,3 million de jeunes et moins jeunes qui passent leur permis chaque année, et qui va faire grincer des dents dans la profession ultra réglementée des auto-écoles.
La start-up qui attendait son agrément depuis plusieurs mois va proposer l’heure de conduite à 35 euros. Soit 30% moins chère que la moyenne. Depuis deux ans, Ornikar proposait déjà de passer le code en ligne, à un prix défiant toute concurrence: moins de 50 euros.
Cette révolution, les professionnels du secteur la craignaient, et affirment qu’ils n’ont pas les moyens de lutter. « Quand vous additionnez le statut de micro-entrepreneur et la disparition de la TVA, vous avez effectivement une marge qui se créé, qui permet de se situer entre le consommateur et le producteur, et de rafler la mise », déplore Bruno Garancher, le président de l’association des auto-écoles françaises.
Plus de flexibilité pour les candidats
Au-delà du prix, Ornikar promet plus de souplesse aux candidats. Ils peuvent bénéficier de cours qu’ils ont pu réserver en ligne, dont ils ont choisi l’heure et l’endroit. La clef du concept repose sur un réseau de moniteurs indépendants, qui possèdent leur propre voiture, et qui ne dispensent pas officiellement de cours. En fait, ils proposent leurs services bénévolement et ne font que louer leur véhicule à double commande pour une heure ou plus. Une astuce inscrite dans la loi Macron.
Elle permet à Ornikar de contourner la réglementation des auto-écoles et de se passer de l’agrément de la préfecture nécessaire à toute école de conduite pour officier. Aujourd’hui, Ornikar prépare plus de 4.500 candidats au code, et se revendique déjà comme la première auto-école de France. (article intégral: BFM BUSINESS)
Talk 1 : Spécial Moovjee avec Dominique Restino (Moovjee)
et deux des lauréats : Florent Longa (Echy) et Benjamin Gaignault (Ornikar)
Le MoovJee, Mouvement pour les jeunes et les étudiants entrepreneurs, a pour mission d’amener les jeunes à considérer la création et la reprise d’entreprise pendant ou à la sortie de leur formation (du CAP au Bac+5, toutes disciplines confondues) comme une véritable option de vie professionnelle.
Son action est construite autour de 3 axes :
• Accompagner les jeunes entrepreneurs, ayant entre 18 et 30 ans, dans la construction et le développement de leur entreprise au sein d’un programme de mentorat par des chefs d’entreprise expérimentés et à l’accès à un pôle d’experts métier bénévoles. C’est le cœur de métier du MoovJee.
• Promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes par l’exemple et convaincre la société que la création et la reprise d’entreprise, dès la fin des études, sont également une option de vie professionnelle. Action phare : le Prix MoovJee qui chaque année prime une vingtaine de jeunes entrepreneurs pour un montant total de dotation atteignant 100 000 euros.
• Informer et soutenir le développement des jeunes et des étudiants entrepreneurs et de leurs entreprises en proposant des services dédiés et des rencontres d’entraides inter-générations via le Club MoovJee et ses antennes en région.
Le Moovjee a été fondé par Dominique Restino, lui même entrepreneur, Vice Président de la CCI Paris, Président de l’Association Française des Instituts du mentorat entrepreneurial (IME France)
→Prix Moovjee 2014
Prix Moovjee 2014 – Lundi 7 avril 14
Le Business Club de France reçoit quelques lauréats…
ECHY : Grand Prix Moovjee
Fondée par Florent Longa (notre invité) et Quentin Martin Laval.
L’éclairage hybride ECHY est une combinaison de deux systèmes d’éclairage : un éclairage “naturel” et un éclairage électrique LED. ECHY innove en ce qu’il capte la lumière du soleil et l’amène à l’intérieur des bâtiments grâce à de la fibre optique. La lumière transmise possède des qualités que n’a pas la lumière artificielle. Les utilisateurs d’ECHY ressentent le confort induit par une exposition à la lumière du soleil.
Basé à Champs sur Marne – SAS au capital de 57 067 €, créée en octobre 2012.
Comment ça marche ?
Pour aller plus loin…
Historique (extraits de leur site Internet)
Un projet né sur les bancs de l’Ecole Polytechnique
Le projet ECHY (pour EClairage HYbride) est né en 2010, au sein de l’Ecole Polytechnique. Quentin et Florent, les deux fondateurs, travaillaient ensemble sur un projet scientifique collectif ayant pour but d’améliorer l’efficacité énergétique du bâtiment, en s’attaquant au poste de l’éclairage. Pour eux, utiliser une lumière électrique lorsque le soleil brille est un gaspillage énergétique, d’autant plus que la lumière naturelle est beaucoup plus agréable que la lumière artificielle.
Après plusieurs mois d’études ils mettent en avant une solution technique permettant de transporter la lumière du soleil à l’intérieur des bâtiments, à l’aide de fibres optiques.
Démocratiser l’éclairage naturel
Le principe de concentrer la lumière du soleil dans la fibre optique pour l’amener à l’intérieur des bâtiments est né dans les années 80. Trop chère, cette technologie n’a pas pu être développée à grande échelle. La solution que Quentin et Florent ont mis en avant en 2010, permet la démocratisation de l’éclairage naturel par fibres optiques. Ils déposent un premier brevet en 2011 et aussitôt leurs diplômes d’ingénieur obtenus ils créent la start-up ECHY en 2012.
Une start-up lumineuse
La première année d’activité de la start-up est dévouée à la Recherche et Développement qui est hébergée au sein du Laboratoire Navier de l’Ecole des Ponts ParisTech. Dans la même année, Quentin et Florent fabriquent un prototype et mettent au point le premier produit de la start-up : ESCHYSSE. Disponible depuis fin 2013, la mise sur le marché d’ESCHYSSE a marqué le démarche de l’activité commerciale d’ECHY.
Aujourd’hui ECHY est une équipe de 6 personnes, regroupant ingénieurs, chercheurs et commerciaux.
ORNIKAR – Prix « Innovons ensemble »
Fondée par Benjamin Gaignault (notre invité) et Alexandre Chartier
Ornikar va être une auto-école en ligne s’appuyant sur son réseau national de moniteurs indépendants pour proposer une formation mobile et à prix cassés.
Basé à Paris – SAS création prévue en avril 2014 au capital de 10 000 euros.
Qu’est-ce que c’est ?
Une auto-école sur Internet ! Côté code de la route, l’enseignement se fait à distance grâce à des séries en ligne abordant les onze thèmes officiels de l’examen. Côté conduite, Ornikar s’appuie sur un réseau national de moniteurs indépendants. Les heures de conduite sont réservées via une plate-forme centralisée et un système de géolocalisation.
Ornikar est la première auto-école en ligne qui s’appuie sur son réseau national de moniteurs indépendants pour proposer une formation au permis de conduire mobile et à prix cassés.
Nos moniteurs seront titulaires du B.E.P.E.C.A.S.E.R. et ils seront évalués par les élèves à la fin de chaque leçon de conduite.
Nous voulons simplement apporter une vision nouvelle à ce secteur en nous focalisant sur le plaisir de la conduite et sur la pédagogie de l’enseignement, dans le but de rendre nos routes plus sures.
Ornikar se différencie par trois critères: le prix, la mobilité géographique et l’évaluation des moniteurs.
En effet, nous allons proposer deux formules: un pack 20h de conduite avec entrainement au code de la route à 699€ et une offre à la carte sans engagement où l’heure serait facturée 35€ et le code 25€ (entrainement en ligne). Il est important de noter que pour bénéficier de ces tarifs, nous encourageons les élèves à s’inscrire en candidat libre auprès de leur préfecture.
→Les autres lauréats
Prix Coup de Coeur du Jury : Al Di Sopra Production
Al Di Sopra Production est une société de production audiovisuelle de contenus linéaires et transmédias. Al Di Sopra Production produit des films, documentaires, institutionnels, publicitaires et des séries pour la télévision, et réfléchit aux programmes de demain, sur le web et les nouveaux médias.
Faustine Zanetta-Monti, 24 ans, formation audiovisuelle, CIFACOM (93)
Basé à Paris
SARL au capital de 11 680 €, créée en février 2012
Prix spécial du Jury : Rinato
Rinato est la première entreprise à mettre en vente, via des ventes événementielles, les costumes stockés par les opéras.
Julie Bertot, 25 ans, formation commerciale, Neoma Business School (76)
Basé à Rouen
SAS au capital de 3 500 €, créée en mars 2014
Prix du Public : QK Confiserie
Première boutique spécialisée de confiserie anglaise
Maxime Tait, 23 ans, formation commerciale, Université Catholique de l’Ouest (49)
Basé à Angers
SARL au capital de 10 000 €, créée en mars 2013
Mention « Premiers pas vers l’Export » : Pixopolitan
Pixopolitan est le N°1de la photographies urbaines d’art. Pixopolitan regroupe 800 photographes présents dans 320 villes à travers le monde qui leur permettent de vendre une sélection de plus de 3600 photographies d’art. Elles sont vendues en éditions limitées et imprimées sur des supports de grande qualité, via le site internet ou dans leur boutique du centre commercial de Vélizy 2.
Romain Barbet, 26 ans, formation commerciale, NEOMA Business School (51)
Basé à Paris
SAS au capital de 21 500 €, créée en juin 2012
Robots autonomes de désherbage et assistance à la récolte pour les cultures maraichères.
Gaëtan Séverac, 27 ans, en cours de doctorat en robotique, Université Paul Sabatier (31)
Basé à Toulouse
SAS au capital de 23 250 €, créée en novembre 2011
Mention « Etudiant » : Biodegr’AD
Publicité en extérieure et publicité dans les transports sont les deux activités principales de Biodegr’AD. Elle commercialise grâce à des procédés innovants (clean tag & clay tag) des espaces publicitaires au sol via des réseaux larges et/ou ciblés, en fonction des objectifs et des cibles de communication des annonceurs.
Guillaume Pâris de Bollardière, 24 ans, formation commerciale, Ecole Supérieure de Commerce et Développement 3A (69)
Communiqué de Presse – Prix Moovjee – Innovons Ensemble – avril 2014
Basé à Lyon
SAS au capital de 10 500 €, créée en juillet 2012
Mention « Engagement citoyen » : Centimeo
Centimeo est une entreprise qui a vocation à permettre aux consommateurs d’utiliser leurs pièces de 1, 2 et 5 centimes d’euros en exploitant des distributeurs automatiques de produits de très grande consommation à l’unité (chewing gum et gel antibactérien).
Benjamin Dupays, 23 ans, en cours de formation, Sciences Po Paris
Basé à Paris
SAS au capital de 153 000 €, créée en juillet 2011
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