ouverture capital
Quelle est la juste valorisation de votre startup? Avec Avolta Partners. C’est au prochain Business Club
Au Business Club de France
Uniquement sur BFM Radio!
→ Diffusion : samedi 5/11/2016 à 7h | dimanche 6/11/2016 à 16h
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TALK 3: Avolta Partners publie le premier guide de valorisation des startups
TALK 4: Le rendez-vous du Médiateur des Entreprises, avec Pierre Pelouzet
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TALK 3: AVOLTA PARTNERS, avec Arthur Porré, associé cofondateur
Ecouter, réécouter et télécharger cette interview:
Avolta Partners, créée en 2012, est une banque d’affaires qui conseille des jeunes entreprises innovantes et en forte croissance.
Son métier consiste à mener des opérations de capital : levée de fonds.
Pour mieux servir ses clients, Avolta Partners propose des offres différentes en fonction des besoins précis de chacun de ses clients : Avolta Start pour les premieres augmentations de capital, Avolta Ventures pour les Series A/B avec des fonds d’investissement en capital risque, Avolta Corporate pour accompagner les direction Innovation des grandes entreprises dans leur programme d’Open Innovation et Avolta Network pour sourcer et recommander les meilleurs partenaires pour nos clients.
Combien dois-je céder de parts de mon capital ?
Sur la base de 300 levées de fonds, Avolta Partners publie le premier guide de valorisation des start-ups. Les entrepreneurs ont cédé 28 % de leur capital en 2015, contre 6,38 fois leur chiffre d’affaires.
Les entrepreneurs français renversent la table des négociations avec les investisseurs. Alors que leurs pairs américains peinent à valoriser leurs start-up face au scepticisme croissant des fonds d’investissement et que le nombre de licornes stagne faute de démontrer qu’elles génèrent du cash, la French Tech s’arme aujourd’hui du premier code de calcul de valeur des jeunes pousses. Ses fondateurs, équipés d’une méthode imparable, éviteront d’être dilués outre mesure au capital de leur start-up, face à des pourvoyeurs de capitaux de plus en plus exigeants.
Dans une étude menée sur plusieurs mois, la banque-conseil Avolta Partners a en effet passé au crible les levées de capitaux de 497 start-up en 2015, dont 286 de plus de 1 million d’euros, pour en extraire les 7 modèles économiques (abonnement, performance, audience, commission, etc.) prévalant dans 9 secteurs (fintech, adtech, e-commerce, business services, etc.) servant de base de calcul de la fourchette de valorisation des start-up.
« Personne ne communique sur les valorisations, explique Pascal Farrugia, associé chez Avolta Partners. L’asymétrie d’information est totale entre, d’un côté, les fonds qui ont une information capillaire et profonde, héritée de leurs expériences passées de levées de capitaux et de leur connaissance du marché du financement, et, de l’autre, les start-up qui n’en ont aucune. » Un flou que les fonds entretiennent afin de faire pencher le rapport de force en leur faveur lors des négociations avec les entrepreneurs. De fait, aucune des méthodes les plus largement diffusées pour les transactions de capital-investissement – celles des multiples de flux de trésorerie futurs ou des comparables boursiers ou non cotés – n’est applicable aux start-up qui ne dégagent parfois pas 1 euro de chiffre d’affaires et brûlent du cash chaque jour.
Au jeu du « Combien vaut ma start-up ? » les fonds sont donc gagnants
Leur valorisation est en effet surtout conditionnée par leur seule logique d’investissement et de retour sur capitaux des investisseurs. « Leur objectif est d’investir en minoritaire juste assez pour détenir une part significative dans les start-up », explique le serial entrepreneur Patrick Robin, cofondateur d’Avolta Partners. D’où la règle informelle et non écrite dite des « deux tiers de pre-money, un tiers de new-money ».
Quel montant des levées de fonds par rapport au chiffre d’affaires ?
« Si vous cherchez à lever 1 million d’euros, votre base de valorisation sera proche de 2 millions d’euros et votre dilution de 33 %, sans tenir compte de votre modèle économique et de votre secteur », explicite-t-il encore. Une règle que le guide d’Avolta Partners rationalise. Au terme de l’examen de 286 transactions, il a constaté une dilution médiane des startuppeurs de 27,9 % à leur capital, pour une valorisation de 6,38 fois du chiffre d’affaires. Un chiffre qui tombe à 15-25 % pour des séries B et moins de 15 % pour de l’amorçage. Reste que dans tous les types de levée, un nombre non négligeable de startuppeurs (de 9 % à 26 %) ont accepté de céder plus de 35 % de leur capital. La donne a maintenant changé. (source: Les Echos)
DÉBUT D’UNE ÉPOQUE GLACIÈRE POUR LES STARTUPS? – 30 août 2016 – par Philippe Rodriguez, 3ème associé fondateur d’Avolta
La forêt croit en faisant moins de bruit que l’arbre qui tombe. L’été s’annonce difficile pour quelques startups européennes et françaises qui avaient connu des démarrages fracassants l’année dernière avec des investissements considérables pour les aider à se déployer. C’est le cas de Save, de Take Eat Easy, mais le marché bruisse déjà de nouveaux noms qui devraient également être peu à peu sur la liste des Shutdowns. Il peut paraître étonnant de constater que dans les deux cas, l’entreprise avait reçu des concours financiers de 15 et 16 M€.
Sommes-nous au début de l’éclatement d’une bulle spéculative ? Devons-nous craindre que ces échecs d’entreprises entrainent une frilosité des investisseurs qui n’investiraient donc plus dans les startups, et provoqueraient leur chute par manque de financement ? Une sorte d’ère glaciaire va-t-elle commencer ?
Dans le cas précis de la livraison de repas à domicile, la valorisation de ces entreprises est élevée parce qu’elles sont pleines de promesses assez réalistes et assez factuelles : un marché des services à la personne qui reste à inventer, vaste de plusieurs centaines de millions de consommateurs, des taux de répétition de commande intéressants, et une transformation urbaine et écologique en plein essor.
Stratégiquement, notre analyse reste la même : un petit nombre de plateformes dans ce domaine précis vont former ensemble une sorte de monopsone (un monopole inversé) par la connexion vertueuse à leurs systèmes des meilleurs restaurants ayant été capables de se transformer. Il est probable que les vainqueurs seront les Delivery Hero, Foodora, JustEat et d’autres qui joueront ce rôle, avec des montant levés autrement plus importants…
Comme pour le commerce électronique, la valeur détruite par les investissements qui auront échoué sera très inférieure à la création de valeur dans les investissements qui auront réussi.
En y regardant de près, chacune des catégories de services peut bénéficier de la même analyse : le segment crée globalement de la valeur pour ses investisseurs, avec une distribution très inégale du succès, et de façon beaucoup plus violente, que dans les industries plus matures.
Par exemple au Royaume Uni, la fintech représentera à elle seule presque 15% du financement des startups au premier semestre 2016, avec des levées importantes dans le domaine de la banque mobile et des sites de crowd-equity. Ces cycles de financement vont continuer de s’amplifier sur ce segment, en finançant un grand nombre d’entreprises, et donc en favorisant fortement la concurrence. Ceci ne ressemble pas à une bulle, mais plutôt une théorie de marché, qui voudrait que chacune des entreprises devienne précisément meilleure par l’exercice d’une concurrence féroce, tout en disposant de financements suffisamment importants pour développer la demande. Il est également vrai que la demande est plus forte avec plusieurs acteurs, et que ceci crée de la réassurance concernant des nouveaux usages. Ainsi, les investisseurs financent collectivement un grand nombre d’acteurs dans un même segment ; et que les meilleurs survivent !
La chaîne de financement fonctionne-t-elle ?
La chaîne de financement est un long fleuve pas tranquille du tout. Le financement des entreprises est effectivement un fleuve ; il déverse de l’eau sur des champs à cultiver.
Ce fleuve dispose en amont d’un grand bassin, qui lui-même est irrigué par des sources diverses. Ce bassin ressemble aux fonds d’investissement dans les entreprises de croissance, il s’agit principalement de financement en capital ou en obligataire. Ils ont eux-mêmes des actionnaires qui sont des épargnants, des entreprises, d’autres fonds ou l’Etat. Ces fonds doivent eux-mêmes lever de l’argent auprès des épargnants ou d’autres fonds d’investissements privés ou publics.
Ils sont dans l’ensemble très bien pourvus, même si nous pouvons observer en France plusieurs faiblesses d’ordre macro-économique : la taille totale est plus faible qu’en Allemagne et au Royaume-Uni.
Le débit de ce fleuve correspond à la capacité d’investissement dans les entreprises. Il reste terriblement faible, au regard de ce qui pourrait-être fait. Les chiffres d’Invest Europe (anciennement European Venture Capital Association) montre que le rapport des investissements ramené au GDP de chacun des pays possède des disparités très fortes, 4 pour mille pour la France, à comparer à 8 pour mille pour le Royaume-Uni. Comme je l’ai souvent dit, le débit du fleuve dépend surtout de la bande passante des investisseurs, c’est-à-dire de la taille des équipes ; et dans la réalité le débit est en progression lente année après année.
En France par exemple, l’Etat à travers la BPI est présent sur tous les fronts : l’amorçage, le capital innovation et le financement des entreprises de croissance. Ceci permet d’orienter le financement public au côté de financements privés, pour nourrir un terreau d’entreprises qui doivent générer de la compétitivité, de l’emploi etc…
Pour autant, certaines startups végètent dans un état de mort-vivant, n’ayant ni chiffres d’affaires en progression, ni demande suffisante sur le marché, ni réelle proposition de valeur. Ces entreprises zombies restent pourtant actives sur le marché du financement, frappant à toutes les portes, et se faisant amplifient le bruit autour du marché.
Tout ceci mène finalement à un agrandissement de nos terres arables qui sont les entreprises qu’il faut financer et soutenir. Pas de chance, la taille du bassin et le débit du fleuve ne présument pas de la bonne direction de l’irrigation, c’est-à-dire vers les bonnes terres qui produiront le plus… Et pas de chance non plus, l’analyse de la performance est très complexe. Pour une raison très simple : la qualité de l’agriculteur qui travaille ses terres entre dans l’équation et pèse lourdement.
Dans mon métier de banquier d’affaires, je conseille les entrepreneurs pour créer un plan global, qui lui permet d’anticiper ses besoins de financement en choisissant les meilleures terres, en évitant celles qui vont s’assécher ou celles qui vont s’inonder.
En effet, ce marché reste très dur, violent et évolutionniste. Les startups qui interviennent sur des besoins grand public sont prises dans un étau entre leur incapacité à générer des marges suffisantes pour dépasser leurs couts fixes, et leur incapacité à trouver de nouveaux partenaires financiers pour maintenir leur activité, le temps d’arriver à ce point d’équilibre.
C’est là, que la relation entre l’entrepreneur et son groupe d’investisseur est clé.
Une banque d’affaires l’aide à bâtir la relation avec l’investisseur approprié, c’est à dire celui qui reste, accompagne avec son argent aujourd’hui et, dans le futur, dans les moments difficiles.
Nous étudions et entretenons des relations avec plus 450 fonds en Europe, nous savons assez précisément quelles sont leur capacité d’investissement et de réinvestissement.
En dernier lieu, les startups sont-elles si vertueuses qu’elles seraient éternelles ? La startup-mania sonne parfois comme une foi dans un avenir radieux : une sorte de nouvelle religion au culte moderne fait de conférences, de tribunes et de prêtres, plus ou moins charismatiques chantant les louanges de l’entreprise nouvelle et innovante.
Malheureusement, il y aura encore beaucoup de faillites pour les entreprises, qui sont les plus demandeuses de capital, non pas par un manque de financement structurel, mais plutôt par effet d’arbitrage. Pour les entreprises qui consomment moins de capital, les financements vont également devenir plus complexes à trouver, cette fois par manque d’effectifs d’investissement, pour prendre en considération de plus petits montants.
Enfin, je crois que c’est aussi notre culture de la réussite qui doit être repensée. Et en creux, notre capacité à accepter l’échec collectivement. Ceci permettra de juger avec plus de recul les prochains dépôts de bilan de startups comme étant un processus naturel, et non pas simplement le signe de la perte de raison des investisseurs ou des entrepreneurs, ou d’un vent mauvais venu de Sibérie.
Les plus fortes valorisations de la French Tech en 2015
- GuestToGuest (247,9) – locations de vacances
- Zenpark (114,4) – parkings partagés
- Lendix (109,2) – financement participatif pour les entreprises
- Videodesk (72,3) – chat vidéo
- Blablacar (62,7)
- Hopwork (56,9) – plateforme recrutement pour les freelances
- SunPartner (anciennement Wysips) (54)
- Sigfox (48)
Baromètre des levées de fonds : les start-up françaises ont levé 288 millions d’euros en septembre
Après un été plutôt calme, c’est la reprise pour le capital-risque français : les start-ups ont levé plus de 288 millions d’euros en septembre, contre 120 millions en juillet et août combinés.
79 levées de fonds ont été bouclées en septembre par les start-up françaises, contre 41 seulement durant juillet et août. Les jeunes pousses ont recueilli plus de 288 millions d’euros, contre 120 au cours de l’été et 145 millions en juin dernier.
Le secteur du retail arrive en tête, avec 23 opérations et un montant total de 86 millions d’euros levés. Avec 17 levées de fonds et 70 millions d’euros, le secteur « adtech, martech et publishers » arrive en seconde position. Suit le cloud avec deux levées et 26 millions d’euros recueillis.
En tête de classement, la levée de 21 millions d’euros bouclée par Blablacar auprès du fonds russe Baring Vostok, dévoilée par Maddyness. Suit la levée de 20 millions d’euros de la plateforme Alkemics, à égalité avec celle opérée par l’application de géolocalisation Zenly. (source: Journal du Net)
Dans quel secteur créer sa start-up pour lever des millions ?
Lever 1 million d’euros sans chiffre d’affaires est possible, en France. Les fintech sont le secteur où cet effet de levier est le plus fort.
Lever 1 million d’euros sans dégager 1 euro de chiffre d’affaires ? L’équation est possible en France, d’après l’analyse d’Avolta Partners. A partir du moment où une start-up de médias ou de publicité digitale rencontre un seuil d’audience ou d’utilisateurs d’application, ou encore si elle investit dans les cleantech ou la santé en ligne. Mais le créneau le plus prometteur encore en termes de capitaux levés est encore les fintech. Malgré des revenus relativement faibles (moins de 2 millions d’euros en 2015), les start-up de la finance ont concentré les levées parmi les plus élevées en France (plus de 6 millions d’euros), alimentant le phénomène de bulle. « Le modèle des fintech repose le plus souvent sur un système économique de commissions, à l’instar du crowdfunding, dont les frais ne dépassent pas 5 % », note la banque d’affaires.
Quelles sont les plus fortes valorisations de la French Tech ?
L’« effet de levier » entre le niveau de revenus et la valorisation dont elles bénéficient est ainsi très élevé. Autre secteur qui a les faveurs des investisseurs, l’Internet des objets. « Les capital-risqueurs donnent leur chance aux start-up qui veulent se lancer. Dès qu’elles dégagent des revenus importants, un boulevard de financement s’ouvre à elles », note Avolta Partners. Pour prétendre à une levée de 8 à 9 millions d’euros, il faut néanmoins dégager un peu moins de 8 millions d’euros de revenus.
L’e-commerce déçoit
Il est un segment où les efforts des startuppeurs paieront peu : l’e-commerce. Pour espérer atteindre le point mort et lever un peu plus de 3 millions d’euros, le créateur d’un site doit dégager au moins 8 millions d’euros de revenus. Et accepter une très forte dilution à son capital. « Le principal problème est la non-récurrence de ses revenus », note Avolta. Du coup, les investisseurs calquent la valorisation sur le chiffre d’affaires, partant du principe que si l’on arrête les efforts marketing d’acquisition clients, le modèle meurt. (source: Les Echos)
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