Samedi 21 avril à 7h et dimanche 22 avril 2018 à 15h
SPÉCIAL PRIX MOOVJEE 2018 (vous allez être surpris !)
Pour écouter ou réécouter l’émission :
Nos invités :
→GRAND PRIX MOOVJEE 2018 : ALEXANDRE HANNEBELLE – DG de AVA
Ava est une application pour smartphoine qui permet de retranscrire (et donc sous titrer) en temps réel une conversation. Basée sur l’intelligence artificielle, elle est destinée à accompagner le quotidien des personnes sourdes ou malentendantes.
La machine Plast’if analyse, broie et trie tous les déchets plastiques des employés et permet à ceux-ci d’imprimer de nouveaux objets grâce à l’imprimante 3D intégrée dans la machine. Les employés peuvent choisir l’objet qu’ils souhaitent imprimer grâce au catalogue affiché par notre écran tactile.
→PRIX : INNOVATION TECHNOLOGIQUE : VIKTOR TOLDOV – Cofondateur de LITUUS
Lituus est un collier intelligent connecté est posé sur le cou de la vache et surveille des paramètres liés au comportement, à la santé et au bien-être de chaque animal. L’éleveur reçoit des alarmes et des notifications pour bien réagir en cas d’urgence.
→PRIX MOOVJEE 2017 : ALEXANDRE UCKO – Cofondateur de PERCKO
Développé pendant un an avec des chercheurs sur le système musculo-squelettique, Percko est un sous-vêtement intelligent qui redonne l’habitude de se tenir droit aux individus souffrant de maux de dos.
→POUR LE MOOVJEE : ANNIE PAULE ABIHSSIRA
Mentor en entreprise, chef d’entreprise et associée à Booster Acamdemy
Le Moovjee, Mouvement pour les jeunes et les étudiants entrepreneurs, association loi 1901, a été créé en 2009 et a pour mission d’amener les jeunes à considérer la création et la reprise d’entreprise pendant ou à la sortie de leur formation (du CAP au Bac+5) comme une véritable option de vie professionnelle. Chaque année, le Moovjee décerne ses Prix. À la clé, 25.000€ à partager entre les différents lauréats, et pour chacun un accompagnement par l’association (programme de mentorat, accès à des experts métier et des opportunités business).
GRAND PRIX MOVJEE 2018 : ALEXANDRE HANNEBELLE – DG de AVA
Ava permet à 400 millions de personnes sourdes & malentendantes une autonomie 24h/24 dans leur vie sociale et professionnelle. Via leur smartphone, le système de transcription instantanée basé sur l’intelligence artificielle sous-titre les conversations autour d’eux, instantanément, dans toute situation.
Thibaut Duchemin (fondateur) est le seul de sa famille à être entendant. Il a donc dû apprendre la langue des signes et servait de traducteur à ses parents et sa sœur. C’est à Berkeley où il fait ses études en double cursus que Thibault rencontre ceux qui deviendront ses associés : Pieter Doevendans (néerlandais) et surtout Skinner Cheng, étudiant taiwanais, sourd depuis ses 2 ans. Ensemble, ils décident de créer la solution. L’aventure démarre en avril 2014. Les rejoignent ensuite dans l’aventure Alexandre Hannebelle et Sacha Becourt. Alexandre est rentré en France à l’été 2017 pour assurer le développement d’Ava en France et en Europe.
Les perspectives :
CA 2017 : 78 119
Prévision de CA 2018 : 392 779 €
Prévision de CA 2019 : 1 725 054 €
Nombre de collaborateurs en 2017 : 6
Prévision collaborateurs en 2018 : 17
Prévision collaborateurs en 2019 : 17
Prix abonnement : 0 € > Sous-titre une conversation en face-à-face ou à plusieurs jusqu’à 5 heures par mois
Prix abonnement 29,99 €/mois > Sous-titre 24h/24 , toutes les sans sans limite d’heures
PRIX « ENGAGEMENT CITOYEN » : CASSANDRA DELAGE – FONDATRICE DE PLAST’IF
La machine Plast’if analyse, broie et trie tous les déchets plastiques des employés et permet à ceux-ci d’imprimer de nouveaux objets grâce à l’imprimante 3D intégrée dans la machine. Les employés peuvent choisir l’objet qu’ils souhaitent imprimer grâce au catalogue affiché par notre écran tactile.
Pourquoi cette machine dans les entreprises ?
Le but de Plast’if est d’avoir le plus grand impact positif sur l’environnement. Nous nous sommes donc tournés vers les entreprises puisque nous pouvons (1) y toucher le plus de gens avec une même machine et (2) créer un changement de mentalité autour du recyclage. Plast’if est mis en place en entreprise plutôt que dans les espaces publics puisque nous voulons inciter les gens à recycler de manière récurrente. C’est en recyclant un peu, tous les jours, que nous pourrons avoir un impact important sur le long terme.
Le saviez-vous ?
Puisqu’on parle des entreprises : 4,7 milliards de gobelets sont utilisés par an en France. 150 gobelets sont jetés chaque seconde. 1% des gobelets sont recyclés.
Création le 30 novembre 2017, basée à Paris
Pas de CA en 2017
Prévision de CA 2018 : 75 600 €
Prévision de CA 2018 : 480 000 €
Prévision collaborateurs en 2018 : 4
Prévision collaborateurs en 2019 : 8
PRIX « INNOVATION TECHNOLOGIQUE » : VIKTOR TOLDOV – Cofondateur de LITUUS
Lituus est un collier intelligent connecté est posé sur le cou de la vache et surveille des paramètres liés au comportement, à la santé et au bien-être de chaque animal. L’éleveur reçoit des alarmes et des notifications pour bien réagir en cas d’urgence.
Lituus vise à démocratiser l’élevage de précision. Ils proposent une solution d’aide à la décision dans un élevage bovin via une technologie de l’Internet des Objets pour faciliter le travail des éleveurs, améliorer le bien-être des animaux et augmenter le rendement de l’exploitation.
Perspectives :
Création de l’entreprise dans les prochains jours
Début de la commercialisation : fin 2018
Prévision de CA 2018 : 11 320 €
Prévision de CA 2019 : 487 160 €
Prévision collaborateurs en 2018 : 4
Prévision collaborateurs en 2019 : 7
PRIX MOOVJEE 2017 : ALEXANDRE UCKO – Cofondateur de PERCKO
Conception du tee-shirt contre le mal de dos…
Ses créateurs, Quentin Perraudeau et Alexis Ucko, tous deux ingénieurs, mettent en tout cas en avant le fait que ce produit, qui a été développé avec chercheurs spécialistes du système musculosquelettique, a fait l’objet d’un brevet international et validé cliniquement. Ils expliquent que le tee-shirt est conçu pour ramener le bloc thoracique au-dessus du bassin, que l’on soit debout ou assis. Il crée ainsi une inclinaison vers l’avant du bassin entraînant par là même une augmentation de la lordose lombaire, communément appelée aussi chute de reins, et une diminution de la cyphose thoracique. Bref, un maintien de mannequin, un équilibre amélioré et une fatigue musculaire diminuée. «Si les individus adoptaient une posture idéale, 80% de leurs problèmes seraient alors résolus.» concluent-ils
Afin de financer sa première production, Percko avait lancé, en septembre 2015, une campagne sur Kickstarter avec pour objectif de recueillir 30 000 euros en un mois. L’objectif a été atteint en 7 heures…
Prix : 129 euros
Lu dans le Figaro
Alors, quand on passe un Percko, on a l’impression d’enfiler un tee-shirt trop petit. Il faut s’employer pour passer d’abord la tête, un bras puis l’autre, tirer plusieurs fois dessus pour le faire descendre sur les hanches. Une fois en place, il vous mettra ou non à votre avantage tellement il est ajusté. On a l’impression d’être gainé. Heureusement, au bout de quelques minutes, il se fait oublier même s’il a tendance à remonter au fil de la journée…
Repères :
CA: 5 millions d’euros en 2018
Nombre de collaborateurs: 17
PERCKO = les noms des deux fondateurs associés : PERraudeau et uCKO
Nom du produit : Lyne Up
Développé pendant un an avec des chercheurs sur le système musculo-squelettique, Percko est un sous-vêtement intelligent qui redonne l’habitude de se tenir droit aux individus souffrant de maux de dos.
Projets :
Développement de nos produits en Europe, nous avons désormais des distributeurs en Allemagne, en Suisse, en Belgique, aux Pays-Bas, au UK, au Danemark et en Espagne.
Sortie d’un nouveau produit pour le B2B, Lyne Pro. Ce produit est désormais en test à la SNCF
Lancement d’un nouveau produit par Kickstarter (campagne de pré-vente) le 24 Mai. Ce produit s’appellera Wavii et est un objet connecté qui est un coach pour sa posture. »
Le Prix Moovjee (Mouvement pour les jeunes et les étudiants entrepreneurs), grand concours national, récompense chaque année des jeunes entrepreneurs, des porteurs de projet et des auto-entrepreneurs de 18 à 26 ans (30 ans pour les doctorants). Les prix de cette 8ème édition ont été remis au Trianon mercredi 29 mars.
L’édition 2017 en chiffres
Plus de 1 100 demandes d’accès aux dossiers de candidatures ;
Près de 20% des candidatures en plus par rapport à 2016 ;
316 candidatures validées, dont 125 Entrepreneurs et 191 Porteurs de projet ou auto-entrepreneurs ;
Un jury composé de 120 personnalités impliquées dans l’entrepreneuriat jeune
6 jeunes entrepreneurs et 4 porteurs de projet lauréats ;
Des candidats qui ont déjà créé 109 emplois et généré plus de 4 millions de chiffre d’affaires en 2016
Les dotations
Une dotation qui s’élève à 150 000 euros
25 000 euros en numéraire à partager entre les lauréats ;
L’accompagnement du Moovjee : programme de mentorat du Moovjee, pool d’experts métier bénévoles, visibilité média, oppotunité business ;
La participation des finalistes et des lauréats aux « Journées des entrepreneurs de demain », un séminaire accélérateur de 2 jours ;
Des produits et des services offerts par les partenaires du Prix Moovjee 2017.
Le Moovjee, qu’est-ce-que c’est ?
Le Moovjee, Mouvement pour les jeunes et les étudiants entrepreneurs, association loi 1901, a été créé en 2009 et a pour mission d’amener les jeunes à considérer la création et la reprise d’entreprise pendant ou à la sortie de leur formation (du CAP au Bac+5) comme une véritable option de vie professionnelle
Le PARCOURS de DOMINIQUE RESTINO
Sa première fois
La première aventure entrepreneuriale de Dominique Restino remonte à ses… 15 ans ! « Je revendais les cravates de mon père, confie-t-il. Avec les moyens du bord, je savais m’occuper et me challenger. » Un business d’adolescent déjà révélateur de la personnalité en devenir de l’entrepreneur. « J’ai toujours senti cette fibre. Et je demeure fasciné face à des jeunes partageant cet engouement pour la création. À cette différence qu’ils peuvent, aujourd’hui, surfer sur les nouvelles technologies pour inventer des business toujours plus innovants. »
« Je suis parti de rien, mais j’ai appris grâce aux rencontres. » Des rencontres qui le mènent, à tout juste 17 ans, à Paris où, 150 ans euros en poche, il se consacre d’abord à sa passion, le théâtre, avant de devenir, deux ans plus tard, consultant RH. (source: Chef d’entreprise magazine)
Diplômé de l’Executive MBA d’HEC, Dominique Restino a commencé son parcours professionnel en tant que consultant en recrutement et RH chez IFOPS de 1981 à 1984. Il enrichit son expérience en 1984 en tant qu’ingénieur commercial et spécialiste produit chez Rank Xerox.
En 1986, à l’âge de 24 ans, Dominique Restino crée son entreprise. Co-fondateur de Effectif, groupe d’agences de recrutement spécialisé qui compte plus de 100 salariés et 1 200 personnes en mission, il en est le président directeur général jusqu’en 2006 lorsqu’il revend son entreprise. En 2008, il fonde la société Executive capital, conseil en stratégie de développement. Depuis 2011, il est président fondateur d’Expertive, cabinet de recrutement spécialisé.
Président fondateur du MoovJee (Mouvement pour les jeunes et les étudiants entrepreneurs) créé en 2009, il devient en 2014 président de l’Agence Pour la Création d’Entreprise qu’il transforme en Agence France Entrepreneur.
Il est président de la CCI île de France depuis novembre 2016
LE POINT DE VUE DE DOMINIQUE RESTINO SUR LES JEUNES ET L’ENTREPRISE
Dominique Restino : «la nouvelle génération entend trouver une activité qui a du sens»
Associations, institutions publiques, entreprises, écoles, nous devons agir de concert pour offrir à nos jeunes un horizon optimiste car la première ressource d’un pays c’est sa jeune génération. Au-delà de l’enjeu de la formation, il faut libérer le travail, c’est-à-dire envisager un échange d’expertise via des formes diverses de contrat. Et pour ce faire il faut permettre à tous ceux qui le souhaitent de se mettre à son compte tout en fournissant une protection aux aléas économiques qui sont inhérents au statut de travailleur indépendant.
Les jeunes nous confirment leur engouement pour la création et la reprise d’entreprise. Le dernier baromètre du Moovjee (Mouvement des jeunes entrepreneurs étudiants) montre que 34 % d’entre eux entendent créer leur entreprise, et 2/3 imaginent franchir le pas avant 30 ans ! Si la recherche d’une stabilité reste prégnante, la nouvelle génération entend trouver une activité qui a du sens, seul moyen pour eux de s’accomplir pleinement. Alors certes, le travail restera «comme avant» mais la forme des contrats devra être retravaillée afin de donner un souffle différent aux carrières et laisser sa chance à chacun. Dans cette lignée, le service civique qui lie par contrat une association et un jeune pourrait lui aussi évoluer pour constituer un véhicule efficace visant à soutenir les jeunes qui envisagent la création ou la reprise d’entreprise. (source: Libération)
⇒ PIERRE PELOUZET, Médiateur des Entreprises intervient sur l’importance des brevets et sur les aides comme le CIR. Sur ce dernier point, la Médiation des Entreprises a publié une liste des acteurs de conseil agréés.
LES JEUNES ET L’ENTREPRENEURIAT
L’avenir, les jeunes le voient dans l’entrepreneuriat
Six jeunes sur dix déclarent vouloir créer leur entreprise un jour, selon un sondage mené par OpinionWay et révélé le 24 janvier. C’est deux fois plus que la moyenne nationale. Décryptage de ce retournement de tendance.
La jeune génération se désintéresse du CDI. Du moins, c’est ce que déclarent 26 % des jeunes français âgés de moins de 30 ans, selon un sondage OpinionWay rendu public le 24 janvier dernier. Cet emblème de la sécurité du travail ne semble plus autant attirer, en partie parce qu’il apparaît comme de plus en plus inaccessible pour 87 % des interrogés. Au contraire, les jeunes privilégient l’épanouissement au travail (44 %), la rémunération (45 %) et un juste équilibre entre la vie privée et professionnelle (39 %). Des arguments que beaucoup espèrent trouver dans l’entrepreneuriat.
Créer son propre emploi
Fortement touchés par le chômage – 25,1 % des jeunes selon l’Insee au troisième trimestre 2016 – les jeunes Français envisagent en effet de plus en plus de se tourner vers la création d’entreprise. En 2017, ils sont 60 % à déclarer vouloir créer leur entreprise, contre 55 % en 2016 et contre 30 % des Français en général. (…)
Ce qui ne signifie pour autant pas que les jeunes se désintéressent totalement d’une certaine forme de sécurité. 81 % d’entre eux souhaitent par exemple qu’une indemnisation des indépendants en cas de perte subite d’activité soit mise en place, ainsi qu’une convergence de la protection sociale avec celle des salariés. « Il est urgent de donner aux entrepreneurs de nouvelles protections et de sortir de la discrimination entre salariés et travailleurs indépendants sur laquelle repose notre modèle de protection sociale en enclenchant une véritable convergence des protections », a notamment déclaré François Hurel, président de l’Union des Auto-entrepreneurs (UAE). « Cela passe d’abord par la mise en place d’amortisseurs sociaux ouverts aux indépendants et notamment une allocation perte subite d’activité qui serait financée conjointement avec les donneurs d’ordre. La puissance de l’économie collaborative nous invite également à repenser le modèle du travail vers plus de souplesse et d’innovation et à reformuler la question de la requalification ». (Les Echos)
LES LAURÉATS DU PRIX MOOVJEE
Grand Prix Moovjee
Alexis Ucko, Co-fondateur de Percko
25 ans, diplômé de l’Ecole Polytechnique de Lausanne et titulaire d’un master spécialisé de Centrale et l’ESSEC
Développé pendant un an avec des chercheurs sur le système musculo-squelettique, Percko est un sous-vêtement intelligent qui redonne l’habitude de se tenir droit aux individus souffrant de maux de dos.
Créée le 13 novembre 2014
Basée à Paris (75)
1 million d’euros de chiffre d’affaires en 2016
Un tee-shirt contre le mal de dos
Tenez-vous droit ! C’est le meilleur conseil que nous puissions vous donner pour soulager votre colonne vertébrale. Alors, si vous avez tendance à adopter une mauvaise posture, Percko va vous rappeler à l’ordre.
Pour bien comprendre d’où peuvent provenir certains maux de dos, une petite révision d’anatomie s’impose. Le rachis est organisé selon un modèle dit segmentaire, qui lui permet de remplir sa fonction d’équilibration. On dit que l’on adopte une mauvaise posture, au sens mécanique, quand il apparaît un déplacement vers l’avant du bloc supérieur par rapport au bloc inférieur. Du coup, son maintien créé des contraintes qui sont à l’origine de raideurs musculaires, pouvant générer des douleurs surtout au niveau des trapèzes et des lombaires.
Se tenir droit est donc la solution pour éviter bien des mots. Pourtant, nombre d’entre nous a tendance à négliger cette règle de base et c’est pour cela qu’une jeune pousse française a décidé de nous donner un coup de main en nous proposant une solution originale et innovante: une seconde peau sous forme de tee-shirt baptisé Percko et censé nous faire adopter la bonne posture en nous avertissant au moindre avachissement.
Les tenseurs dans le dos doivent vous aider à vous redresser.
Alors, quand on passe un Percko, on a l’impression d’enfiler un tee-shirt trop petit. Il faut s’employer pour passer d’abord la tête, un bras puis l’autre, tirer plusieurs fois dessus pour le faire descendre sur les hanches. Une fois en place, il vous mettra ou non à votre avantage tellement il est ajusté. On a l’impression d’être gainé. Heureusement, au bout de quelques minutes, il se fait oublier même s’il a tendance à remonter au fil de la journée. Mais quel est le secret de ce sous-vêtement et peut-on lui faire confiance?
Ses créateurs, Quentin Perraudeau et Alexis Ucko, tous deux ingénieurs, mettent en tout cas en avant le fait que ce produit, qui a été développé avec chercheurs spécialistes du système musculosquelettique, a fait l’objet d’un brevet international et validé cliniquement. Ils expliquent que le tee-shirt est conçu pour ramener le bloc thoracique au-dessus du bassin, que l’on soit debout ou assis. Il crée ainsi une inclinaison vers l’avant du bassin entraînant par là même une augmentation de la lordose lombaire, communément appelée aussi chute de reins, et une diminution de la cyphose thoracique. Bref, un maintien de mannequin, un équilibre amélioré et une fatigue musculaire diminuée. «Si les individus adoptaient une posture idéale, 80% de leurs problèmes seraient alors résolus.» concluent-ils
Tenseurs
Pour arriver à ce résultat, Percko utilise un textile spécial garni de tenseurs visant à garantir l’efficacité du maintien. Le tee-shirt est constitué d’une partie thoracique réalisée dans une matière peu déformable verticalement qui englobe la cage thoracique et le rachis thoracique et est maintenue par des tenseurs au niveau des côtes et dans le dos. La partie abdominale est, quant à elle, réalisée en matière très extensible dans les deux directions favorisant le confort. enfin, la ceinture permet le maintien du maillot de corps en zone pelvienne.
Pour se persuader de son intérêt, il suffit de savoir que la lombalgie est une affection courante, en constante augmentation, qui touche environ 70 % de la population française, responsable d’environ 6 millions de consultations par an en France, et représente la première cause d’invalidité au travail chez les personnes de moins de 45 ans. Elle est devenue la première cause d’arrêt de travail et de maladie professionnelle, et est à l’origine d’environ un quart des accidents de travail. Il s’agit donc d’un véritable problème de santé publique, mais également économique.
Afin de financer sa première production, Percko avait lancé, en septembre 2015, une campagne sur Kickstarter avec pour objectif de recueillir 30 000 euros en un mois. L’objectif a été atteint en 7 heures. Au final, la jeune société a empoché 385 361 euros, de quoi vendre 5 000 Percko dans 90 pays du monde. 20 entreprises leurs font déjà confiance. Alors, à l’heure de la surconsommation de produits connectés, ce genre de solution santé, sans prise USB ni smartphone, mérite notre intêret.
24 ans, diplômé de CentraleSupélec et étudiant-entrepreneur au « PEPITE PEIPS »
Seed-Up est une hacker-house, une « villa 3.0 » où cohabitent développeurs, designers et business-développeurs avec un objectif commun : innover. Cette vision permet une réelle émulation, grâce à la motivation, les compétences et les savoir-faire cumulés de chacun.
Créée le 31 mars 2016
Basée à Châtenay-Malabry (92)
400 000 euros de chiffre d’affaires en 2016
Seed-Up, ou comment vivre et travailler dans la même maison
Mi-incubateur, mi-coloc de geeks, Seed-Up est la première hacker house de France. Ses 10 habitants travaillent sur des projets de startups et partagent aussi leur vaisselle sale entre bonne humeur et innovation.
Des poules accueillent les nouveaux arrivants dans le jardin, une montagne de chaussures traîne dans l’entrée et des ordinateurs sont éparpillés entre le salon, les chambres et la salle à manger. Rien ne laisse penser que cette maison dans la banlieue sud de Paris abrite une entreprise et dix jeunes férus de technologie.
Pourtant, c’est bien ici que s’est installée Seed-Up, la première hacker house en France. Lancée par Paul Poupet et Benjamin Poilvé en novembre 2015, la startup abrite quatre projets technologiques. Plus qu’un incubateur, Seed-Up chouchoute les dix codeurs, designers et business developers qui vivent tous ensemble… dans les locaux de la société. Un nouveau modèle d’organisation du travail tout droit venu des États-Unis.
4 projets de startups et des clients externes
Installée sur une grande table en bois dans un salon lumineux, l’équipe de Seed-Up est en ébullition depuis 10 heures ce matin. “Nous devons terminer quatre missions avant la fin de la semaine”, lance Paul Poupet, le confondateur de la startup, téléphone à la main.
Seed-Up, c’est d’abord quatre projets internes de startups : Be the Sound, un service de synchronisation et de partage de musiques, Hawker, une application qui permet de récupérer une version audio de n’importe quel article de presse, Elo, un jeu vidéo éducatif et un algorithme d’aide à la décision pour les coachs sportifs, Carter…. “Chaque projet est chapeauté par un project manager qui détient 25% des parts de la société, le reste appartient à Seed-Up”, explique Paul. “Et comme les projets sont liés financièrement, ils ne sont pas en compétition”.
Et pour remplir la marmite, les dix collaborateurs âgés de 19 à 27 ans travaillent aussi de temps en temps sur des projets externes pour de grandes entreprises. De quoi faire tourner la maison, payer le loyer, les courses et les salaires de l’équipe.
Une mise en commun des compétences
Jongler entre les projets internes et externes, c’est aussi un moyen de ne pas s’ennuyer pour ces jeunes startuppers. Les habitants de la colocation choisissent le projet sur lequel travailler en fonction de leurs compétences et de l’état d’avancement des projets. Face à un écran noir rempli de lignes de codes blanches, vertes et rouges, Robin est en train de créer le site mobile d’une marque de vêtements. Le développeur génie de l’équipe a 21 ans et sort de l’Ecole 42. “Là je travaille sur un projet externe, mais la plupart du temps, je bosse avec Benjamin sur Be the sound. Et quand il faut je vais aider ceux qui en ont besoin sur d’autres projets !”, se plaît à raconter le jeune homme aux cheveux longs et à la barbe naissante.
“J’étais coincé sur un logiciel de design, et au lieu de trimer pendant quatre heures, Robin est venu m’aider et cela lui a pris 10 minutes. Un gain de temps fou !”, s’enthousiasme Edouard, project manager de Hawker.
La mutualisation des compétences de l’équipe… C’est une des raisons pour lesquelles Edouard passe la plupart de ses journées dans la maison. Il n’est pas salarié de Seed-Up, mais a des parts dans Hawker. Tout droit sorti de Centrale et après avoir travaillé dans le milieu bancaire, Edouard aide aussi les autres habitants à maîtriser Excel et Powerpoint.
“Chaque personne que nous avons recrutée excelle dans son domaine d’expertise et donne son avis. On discute chaque décision, rien ne s’impose”, explique Paul le cofondateur. Une manière de dire qu’il n’y a pas de hiérarchie dans l’équipe et que chacun s’exprime en fonction de ses compétences et de sa légitimité.
Liberté et créativité
C’est après une mauvaise expérience de stage dans la banque que Paul a eu l’idée de lancer Seed-Up. “Il fallait toujours demander des autorisations pour mettre en place une toute petite innovation… Tout cela par mails avec dix personnes en copie !”, se souvient le jeune homme de 24 ans.
La responsabilisation de chacun permet une liberté d’innovation et une meilleure implication des salariés de Seed-Up. “Si tu balances une idée à table, tu sais que ça ne va pas rester en l’air”, s’enthousiasme Hamid, en stage comme designer-développeur.
“Je voulais travailler dans une startup et je suis fan de la série Silicon Valley… L’idée de Seed-Up m’a tout de suite séduit et je ne suis pas déçu, ici on nous écoute”, confie le jeune homme qui avait passé d’autres entretiens dans des startups parisiennes sans être convaincu.
Elisa a été recrutée comme chargée de communication chez Seed-Up il y a un mois. Après un entretien par téléphone et un week-end passé dans la maison, elle a tout de suite été conquise par le principe : “J’ai mes propres missions. J’ai tout de suite dû prendre des initiatives et être autonome et créative”. Et la jeune fille n’a pas de comptes à rendre sur ses pauses clopes, “ici tout marche par deadlines”. A chacun de s’organiser comme il le souhaite… “sans abuser, non plus”, lance Paul, goguenard, à l’attention des lève-tards de la bande, avant de se faire vite rembarrer.
Un vivre-ensemble stimulant
“Le fait d’habiter ensemble change tout !”, s’enthousiasme le cofondateur de Seed-up. “Nous sommes plus que des collègues, une réelle amitié s’est développée”, se réjouit-il en évoquant les soirées dans le jardin ou dans le salon rempli de coussins à regarder des films.
Les lieux de travail ne manquent pas dans la maison de deux étages. Réunion dans la grande chambre à l’étage ou dans le jardin au soleil au milieu des poules… Tout dépend de l’humeur du jour. Au rez-de-chaussée, le passionné de technologies hardware, Benjamin, a même installé son propre atelier.
Entre boulot et vie quotidienne, la limite est fine. Seule fille de l’équipe, Elisa s’est acclimatée à cette ambiance de travail un peu spéciale : “Au début, je ne comprenais rien à leur conversation de geeks”, s’amuse celle qui partage maintenant des parties endiablées de jeux vidéo pendant les pauses. “Malgré nos moments de détente, on travaille efficacement dans une bonne entente”, analyse la jeune femme. A condition de se dire les choses franchement… et avec humour.
(…) Paul ne veut pas recruter plus de 12 personnes dans la maison : “Au-dessus, on serait trop gros et on aurait besoin d’une hiérarchie. On pense plutôt à répliquer le modèle avec de nouvelles maisons”. Et de nouveaux projets de startups.
“Le but est d’amener chaque projet jusqu’à une première levée de fonds, pour se détacher au fur et à mesure de Seed-Up”, explique le cofondateur. Les collaborateurs qui se sont investis sur le projet auront alors le choix, soit ils restent chez Seed-Up, soit ils partent continuer cette aventure particulière. “Nous voulons de toute façon rester une équipe jeune et se renouvelerrégulièrement”, affirme Paul. Car chez Seed-Up, l’essentiel est de continuer à innover. (source: Les Echos)
Prix Spécial du Jury
Florian Leroy, Fondateur de l’Atelier Florian Leroy
24 ans, titulaire d’un CAP au CFA d’Ameublement La Bonne Graine de Paris
Florian Leroy, artisan ébéniste, est spécialisé dans la conservation et la restauration des meubles. Son savoir-faire s’étend de l’intervention sur le bois, la serrurerie, la marbrerie, l’écaille de tortue, l’ivoire et le cuivre, jusqu’à la gainerie et la tapisserie d’ameublement. Il a été compagnon du devoir.
Bénédicte Sanson me dit qu’il a fait l’unanimité lors du Jury, il s’exprime avec passion sur son métier qu’il souhaite développer, il veut embaucher et cherchait un concours pour avoir du soutien (financier et mentorat).
Auto-entrepreneur depuis février 2014
Création envisagée le 31 mai 2017
Basée à Croix (59)
La voix du Nord 2015 – Hem : à 23 ans, Florian Leroy a décidé de se lancer dans « un métier en voie de disparition »
Le Hémois Florian Leroy vient de s’installer en tant qu’artisan ébéniste. Ce jeune homme de 23 ans nous a ouvert les portes de son atelier, basé à Croix. Il confie sa passion pour ce métier d’art au savoir-faire ancestral.
Dans un garage aménagé, au milieu des scies, des planches de bois et des pinceaux, Florian Leroy choisit minutieusement le bois qu’il va utiliser pour restaurer ses futurs meubles. «Parfois, je sélectionne les bois d’un point de vue esthétique. On peut faire aussi d’autres associations selon les coloris mais également selon la texture.» Le métier d’ébéniste requiert un grand savoir-faire, qui se travaille quotidiennement. «Ce qui est passionnant dans ce métier, c’est qu’on peut toujours s’améliorer. Il suffit d’être curieux.»
Intéressé par les maths et l’histoire, Florian Leroy, 23 ans, passera d’abord par un CAP d’ébénisterie pour ensuite travailler en tant qu’apprenti en Alsace. «J’ai hésité entre peintre et ébéniste, confie-t-il. En fait, j’aimais bien l’idée de travailler un métier en voie de disparition. Je ne compte plus les fois où j’ai entendu dire que le métier d’ébéniste était mort. Du coup, j’avais envie de me lancer ce défi, de prouver que c’est un métier utile.»
Sensibilité
C’est une profession où l’on sait que finalement, tout se transforme. Chaque meuble est traité avec le même respect. «C’est un métier où l’on a beaucoup de sensibilité, poursuit le jeune artisan. Lorsque j’ai une pièce de bois dans les mains, c’est à moi d’apporter ma touche, ma conception de ce morceau de bois. D’une manière générale, je pense qu’un bon ébéniste doit avoir un respect du patrimoine, de la matière qu’il travaille.»
Ses projets ? Reconstituer des commodes, des escaliers ou des armoires… Ses journées sont bien remplies. Mais il caresse un rêve : «Ce serait beau d’avoir le col bleu-blanc-rouge de Meilleur Ouvrier de France», glisse-t-il. Un autre de ces défis que Florian Leroy aime tant. (La voix du Nord)
Lauréat 2016 –Grand Prix
Edouard Barthès, président d’EBS Isolation
Le groupe EBS est une éco-entreprise créatrice d’économies d’énergie avec une double expertise : l’audit énergétique et l’étude de financement d’une part, la réalisation des travaux d’économies d’énergie d’autre part.
ACTUALITÉ
Depuis Mars 2016nous avons créé plusieurs agences :Villepinte, Lille, Lyon, Le mans, Metz et Narbonne.
Nous sommes passés de 55 à 100 collaborateurs avec pour objectif 19 M€ de CA en 2017.
CA 2016 : 15 millions €
Nous accompagnons également Leroy Merlin depuis septembre 2016 dans leur offre d’isolation de comble à 1€ pour leurs clients et nous avons déjà réalisé 3000 chantiers.
Grace au Moovjee j’ai pu bénéficier de visibilité médiatique et surtout de la mise en place du programme de mentorat avec Bernard BOURIGEAUD fondateur d’Atos solution (55000 salariés, 11MDS € CA)
EBS, la start-up de l’économie d’énergie
À seulement 24 ans, l’audacieux Edouard Barthès crée EBS Isolation, une éco entreprise créatrice d’économies d’énergie.
Edouard Barthès décrit ce projet comme un véritable coup de coeur mais précise que, « pour autant, il a été mûrement réfléchi en amont. Je souhaitais m’engager et aider les énergéticiens à atteindre leurs obligations. Il était également question de permettre aux établissements de santé de rénover une partie de leur parc immobilier sans impact financier, en réalisant des économies d’énergie s’élevant à 15% en moyenne en fonction du type de travaux réalisés.»
La volonté d’entreprendre
Edouard Barthès aurait pu privilégier un poste de cadre dirigeant dans une grosse structure mais il préfère se lancer dans une aventure entrepreneuriale plus proche de ses affinités et de sa personnalité.
Le jeune fondateur d’EBS déclare sur un ton enjoué : « J’aime la liberté et la créativité. J’apprécie de pouvoir faire comme bon me semble en définissant une orientation et en prenant les décisions qui permettront de tendre vers l’objectif. Je n’ai pas souhaité intégrer un grand groupe car je trouve que les choses y sont trop figées.»
Le groupe EBS est créateur d’économies d’énergie, il agrège des compétences dans le domaine des performances énergétiques. L’efficacité énergétique est un domaine large et varié. Son champ d’application comprend communément l’analyse des consommations énergétiques des bâtiments, les actes d’isolation de ceux-ci ainsi que l’étude singulière des moyens de financement dont bénéficient les projets générateurs d’économies d’énergie. Le groupe EBS innove et propose une approche exclusive.
En regroupant les experts de chaque discipline de la performance énergétique sous une seule et même enseigne, le groupe EBS fait bénéficier de la synergie de cette mise en relation et des offres novatrices nées de cette collaboration. Aujourd’hui, le groupe est composé de deux sociétés.
Certificats d’Économies d’Énergie
D’un côté, EBS Energie qui propose des certificats d’Économies d’Énergie, des offres de financements, des audits énergétiques et l’optimisation d’achat énergie. De l’autre, EBS Isolation positionnée sur le calorifugeage, l’isolation de combles et l’isolation de planchers.
EBS Energie travaille avec des structures industrielles, notamment sur des questions de récupération de chaleur sur les groupes de production de froid et EBS Isolation intervient quant à elle dans le secteur hôtelier à travers le groupe Accor et est intervenu sur 178 hôtels Formule 1 en France et conduit actuellement une mission pour les hôtels IBIS. EBS est aussi très présent dans le secteur de la santé avec déjà 1000 établissements à son actif.(…)
Edouard Barthès a souhaité implanter un siège social fort à Castres (81) en regroupant sur le site toutes les compétences de management et de direction afin d’avoir une réelle proximité avec elles. Une dizaine de commerciaux repartis sur l’ensemble de la France avec un découpage en régions axé sur les villes clés (Lille, Marseille, Lyon, Bordeaux, Nantes etc…). (source: Entreprendre)
Mentorat : le fondateur d’Atos Origin aide un start-upper du Moovjee
Le mentorat, partage d’expérience avec un chef d’entreprise expérimenté, permet de vaincre ses peurs et fait grandir. Exemples avec Edouard Barthès, créateur d’EBS Isolation, Grand Prix du Moovjee en 2016, parrainé par Bernard Bourigeaud, fondateur d’Atos Origin, et, en vidéo, Anne-Marie Gabelica, fondatrice d’oOlution.
EBS Isolation doit gérer une croissance rapide
Pour l’entrepreneur de 26 ans, c’est l’occasion de faire son entrée dans la cour des grands. « Je vais pouvoir m’adresser à quelqu’un qui parle la même langue que moi », se réjouit-il. Mais Edouard Barthès n’a rien d’un débutant : EBS Isolation est sa deuxième start-up. Après un premier échec fondateur déjà dans le secteur des économies d’énergie, il lance en 2014 un nouveau concept : capter les contributions obligatoires versées par les fournisseurs d’énergies pour ensuite effectuer des diagnostics et des travaux d’isolation, de chauffage et d’éclairage. L’idée est de réduire la consommation d’énergie de bâtiments industriels et tertiaires gratuitement, selon le principe du « pollueur-payeur ».
Trois pistes pour développer son entreprise sans dépérir
Pour cette deuxième aventure, pas question de se tromper, surtout quand tous les voyants sont au vert ! La jeune pousse a travaillé avec près d’un millier d’établissements de santé partout en France et près de 200 hôtels du groupe AccorHotels. Et pour faire face à tant de succès, « nous sommes passés à 30 personnes en un mois et demi, se félicite le dirigeant.
Pas toujours évident de grandir vite. « Il va devoir apprendre à gérer l’humain, qui constitue une grosse partie du travail de l’entrepreneur », assure Bernard Bourigeaud. « Car plus la société accélère, plus elle est fragile, souligne Dominique Restino. Pour suivre la cadence, il faut être bien encadré, sinon ça peut vite dégringoler. »
Pour Edouard Barthès, le plus difficile reste l’incertitude : avancer sans avoir une vision claire du futur. « Je me demande souvent où je vais et si j’ai pris la bonne décision », confie-t-il. Il faut apprendre à apprivoiser ses craintes. Et si le mentor n’emploie aucune solution miracle, les échanges créent une zone de confort pour lever les freins. « La peur induit souvent en erreur », assure Dominique Restino. Tout au long des rencontres, « le binôme travaille sur le savoir-être de l’entrepreneur, poursuit-il. C’est un peu comme les parents qui accompagnent leurs enfants, sauf que cette fois la relation est neutre. » Les échanges poussent l’entrepreneur dans ses retranchements, pour l’amener à élargir le champ des possibles. Mais « toutes les décisions émaneront toujours de lui », prévient le fondateur d’Atos. Et ce, même si même si le mentor et son poulain ne tombent pas d’accord.
Au mentor, l’entrepreneur confie ce que qu’il ne dit ni à ses parents, ni au comptable, ni à sa moitié. Il peut lui parler de choses confidentielles, sans aucun tabou. « Voilà pourquoi, il doit y avoir un vrai “match” entre eux », souligne le fondateur du Moovjee. Le mentor peut aussi le conseiller sur sa vie sentimentale… parce qu’on ne finit pas d’être chef d’entreprise le soir à 18 heures. (Les Echos)
LES AUTRES LAURÉATS 2017
Prix Rétis – Ex aequo
Arnaud Lenglet, Co-fondateur de Panda Guide
26 ans, diplômé en information et communication à SUPINFO
Panda Guide est un compagnon virtuel dédié à l’autonomie des personnes déficientes visuelles (DV). Cette innovation se présente sous la forme d’une application iPhone, couplée à un casque audio-vidéo intelligent.
26 ans, diplômée de l’Institut Polytechnique de Grenoble
Oïkos Sphère s’adresse à tous ceux qui souhaitent revitaliser les sols et protéger les cultures, à travers un réseau de coopératives dynamiques et locales qui conçoivent, produisent et distribuent une solution concentrée en micro-organismes, naturellement adaptée aux besoins de la région.
Création envisagée en mars 2017, basée à Lyon (69)
24 ans, diplômé en entrepreneuriat à l’ESCP Europe
OuiSpoon est la première plateforme collaborative d’activités entre collègues. Dans une entreprise dotée de OuiSpoon, chaque employé peut créer une activité ou rejoindre une activité créée par ses collègues tels que des repas, des afterworks, des séances de sport, des ateliers etc.
26 ans, étudiante en sciences de l’Ecole Centrale de Lille et étudiante-entrepreneur au PEPITE BEELYS
Création d’une gamme de mélanges d’épices et d’herbes aromatiques spécifiquement élaborés pour créer un effet (boost, antioxydant et digestion) en fonction de la richesse nutritionnelle des ingrédients.
Création envisagée en mars 2017, basée à Lyon (69)
22 ans, diplômé d’une licence en développement d’activité et en gestion de centre de profit à l’IFAG de Toulouse.
Cette application mobile détecte les chutes à moto grâce à un algorithme. En cas de chute, si elle reste sans réponse du motard, elle alerte automatiquement les secours. Chaque utilisateur peut également choisir de partager son trajet avec ses proches pour en assurer un suivi en temps réel.
Jeunes, créez votre entreprise !
Un ouvrage paru en 2016, toujours d’actualité bien sûr!
Dominique Restino, Bénédicte Sanson et Vincent Redrado ont écrit ce guide pour « bien démarrer et pour durer ». Entreprendre est une très belle aventure professionnelle. Mais ce n’est pas facile non plus ! Vous en avez envie ? Préparez-vous :
C’est quoi être un entrepreneur ?
Comment vous tester avec de vous lancer ?
Comment trouver la bonne idée et la bonne équipe ?
Qui peut vous soutenir dans l’aventure ?
Qu’est-ce qui vous attend, un fois lancé ?
Autant de questions et de réponses que vous trouverez dans ce guide !
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