Philippe Antoine
Les pépites françaises de l’aéronautique: les simulateurs d’Aviasim, les drones de Donecle et l’hélicoptère électrique de Volta. C’était au Business Club (podcast)
Au Business Club de France
Uniquement sur BFM Radio!
→ Diffusion : samedi 7/1/2017 à 7h | dimanche 8/1/2017 à 16h
xxxxxx
Chers lecteurs et auditeurs du Business Club de France, permettez-moi tout d’abord de vous souhaitez une excellente année 2017, en espérant que vous ne l’ayez pas commencée comme moi, par une extinction complète de la voix. Et une émission de radio sans voix est un véritable exploit que je n’ai malheureusement pas pu relever. D’où ces quelques rediffusions. Le talk avec le médiateur des entreprises est inédit. À très vite pour de nouvelles aventures !
Michel PICOT
REDIFFUSION – TALK 1 & 2: DOSSIER AÉRONAUTIQUE: les simulateurs d’AVIASIM s’envolent à l’international / DONECLE crée le premier drone de maintenance des avions / VOLTA: son hélico électrique vole 30 mn!
REDIFFUSION – TALK 3: Avolta Partners publie le premier guide de valorisation des startups
INÉDIT – TALK 4: Le rendez-vous du Médiateur des Entreprises, avec Pierre Pelouzet
___________________________
TALK 1 & 2: DOSSIER AÉRONAUTIQUE, avec Thomas Gasser, président d’AVIASIM , Josselin Bequet, CFO de DONECLE, Philippe Antoine, dirigeant de VOLTA
Ecouter, réécouter et télécharger cette interview:
AVIASIM
Déjà présente dans 13 villes, AviaSim, n’en a pas fini de s’envoler puisqu’elle poursuit le développement, en franchise, de son concept de loisir nouvelle génération dans de nouvelles villes françaises et à l’international. Après Genève, AviaSim cible la Belgique, l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne (des négociations sont en cours en Chine aussi, d’après ce que m’a dit Thomas Gasser).
Aux commandes d’une flotte de 25 simulateurs, l’entreprise navigue sous ciel ensoleillé riche de 11 000 vols réalisés et 16 000 packs de navigation vendus depuis sa création auprès du grand public, des entreprises et des professionnels. Une dynamique commerciale qui a permis à l’entreprise de dégager en 2015 un chiffre d’affaires de 1,5 millions d’euros avec une projection fin 2016 à 2 millions d’euros.
CHIFFRES CLÉS AVIASIM
- Activité: simulateur de vol sur Airbus A 320, Boeing 737 et avion de chasse F16 Fighting Falcon
- Date de création: 2012
- Lieu: siège social Lyon
- CA: 1,5 million € – prévisionnel 2016: 2 millions
« Les professionnels ont mis un peu de temps à ne pas nous considérer comme un manège », s’amuse Thomas Gasser.
ACTUALITÉ
- 12ème et 13ème ouvertures pour les centres de simulation de vol AviaSim, lancés par Thomas Gasser il y a moins de 4 ans. C’est à Paris et à Orly que l’enseigne choisit d’implanter ses 2 nouveaux centres complétant ainsi avec succès son maillage français.
- Lancement du simulateur d’hélicoptère en septembre 2016
Une nouvelle expérience de vol unique en France proposée par AviaSim. Après avoir lancé le premier simulateur de vol Airbus et les premiers simulateurs d’avions de chasse pour le grand public, AviaSim met désormais en service une toute nouvelle expérience aux commandes d’un simulateur de vol d’hélicoptère Bell 206.
Cet hélicoptère est très utilisé outre atlantique notamment par les forces de police. Sur ce simulateur de vol, réplique fidèle du cockpit du Bell 206, vous pourrez voler entre les buildings d’une ville choisie parmi une liste d’agglomérations reproduites fidèlement à la réalité, faire des missions de dépose à ski aux sommets des montagnes enneigées ou de lutte anti incendies. Accompagné par votre instructeur, pilote professionnel, vous pourrez également vous exercer aux décollages et atterrissages sur piste ou sur les toits des bâtiments pour rajouter un challenge au challenge.
Cette expérience de vol unique en France est désormais à la portée de tous dans notre centre AviaSim Lyon situé à Villeurbanne (Rhône). A partir de 12 ans, vous pourrez prendre les commandes de cette réplique fidèle du Bell 206.
PRIX
- 99€ pour 1h d’expérience
- 349€ stage anti stress (1 Français sur 2 a peur en avion)
- Avion de chasse: 59€ pour 30 mn
“L’idée de départ était de pouvoir offrir à tous l’opportunité de vivre la vie d’un pilote de ligne durant quelques instants dans un environnement hyper réaliste et intelligent. Le simulateur d’Airbus A320 est la voie idéale pour immerger les pilotes d’un jour dans ce rêve d’Icare” , explique Thomas Gasser. Aux commandes du mythique avion de ligne, les pilotes en herbe peuvent choisir de voyager entre les 24000 aéroports qui existent dans le monde. Les plus adroits pourront même changer la météo ou déclencher des pannes pour corser l’exercice ! Comme l’explique Thomas Gasser, l’univers du loisir impose d’innover constamment pour être en mesure d’offrir de nouvelles expériences toujours plus divertissantes.
Les séances sont encadrées par des pilotes professionnels qui prennent leur rôle d’instructeur très à cœur. Pédagogiques avant tous, ils s’adaptent au niveau de chacun afin de rendre l’expérience accessible aux passionnés comme aux débutants curieux de découvrir l’univers aéronautique. Pour tous ces jeunes loups sortant de formation (écoles privées ou ENAC) c’est un bon moyen de susciter des vocations tout en vivant leur passion.
“Une partie de nos clients sont de jeunes enfants ou adolescents qui se rêve en futur pilote de ligne. C’est souvent un moyen pour les parents de les motiver en leur faisant toucher du doigt leur rêve aux commandes d’un Airbus A320”, poursuit Thomas Gasser. Bien qu’AviaSim ait pris son envol à toute vitesse, Thomas Gasser a fait en sorte de ne pas se brûler les ailes. il faut dire qu’au départ, lancer ce genre de business était un pari. D’ailleurs, personne n’imaginait que le marché serait aussi réceptif. Comme le confie le fondateur d’AviaSim, faire en sorte de rentabiliser un site unique était imaginable, mais pas lancer un réseau sur toute la France. Il faut dire que l’acquisition de simulateurs de vol est un investissement dissuasif : “C’est un élément vital et un budget très conséquent. Il faut s’entourer à la fois de financier qui croient au projet et de personnes ayant une réelle compétence technique pour maitriser et maintenir l’outil dans des conditions optimales d’utilisation”. Aujourd’hui, tous les compteurs sont au vert. Une levée de fonds semple même pointer le bout de son nez pour 2016 (question posée à T. Gasser par mail)
DONECLE
Donecle, la vérification d’avion plus vite que l’éclair
La startup toulousaine révolutionne l’inspection des avions grâce à ses drones, en repérant des impacts de foudre sur la carlingue en moins d’une demi-heure, contre huit heures auparavant. « C’est révolutionnaire pour les compagnies aériennes. »
Après le pitch de Matthieu Claybrough, le cofondateur et directeur technique de Donecle, lors de la finale du Prix La Tribune Jeune Entrepreneur, un membre du jury ne cachait pas sa stupéfaction. Mais si le jeune entrepreneur de 26 ans était resté dans la salle, il n’aurait pas été surpris. Car partout où elle passe, la startup Donecle (prononcez « donéclé », à la toulousaine) suscite toujours la même réaction, à savoir un mélange d’étonnement et d’admiration devant un service profondément disrupteur, assurément promis à un bel avenir.
Fondée en septembre dernier dans la capitale française de l’aéronautique, Toulouse, Donecle s’appuie sur une technologie brevetée, sans équivalent dans le monde. La startup commercialise auprès des compagnies aériennes un kit de trois drones 100 % autonomes, dotés de caméras intelligentes et capables de repérer en seulement trente minutes les impacts de foudre sur la carlingue d’un avion. Le tout sous la supervision d’un seul employé.
Pour prendre la mesure de cette innovation, il faut savoir qu’une telle inspection monopolise aujourd’hui environ 15 personnes, pendant huit heures. Et que « chaque heure d’immobilisation au sol d’un appareil coûte environ 10 .000 dollars à une compagnie aérienne », précise Matthieu Claybrough.
Si on ajoute que chacun des 27 .000 avions de ligne en circulation dans le monde est foudroyé en moyenne au moins une fois par an et que l’inspection est obligatoire après chaque foudroiement, on comprend vite que la startup dispose d’une technologie très attractive pour les compagnies aériennes. L’économie de temps lors de l’inspection permet à la compagnie de gagner l’équivalent de deux vols aller-retour Paris-Toulouse. Pour contourner l’interdiction du survol des drones dans les aéroports, les appareils de Donecle fonctionnent dans un hangar fermé et s’orientent sans signal GPS, uniquement grâce à l’intelligence des caméras.
Si ses futurs clients sont, par essence, internationaux, Donecle est le pur produit de l’excellence toulousaine dans l’aéronautique. Deux de ses cofondateurs, Matthieu Claybrough, 27 ans, et Alban Deruaz-Pepin, 24 ans, sont diplômés de la prestigieuse école d’ingénieurs Supaero. Le premier a brièvement travaillé à Thales, tandis que le deuxième est passé chez son concurrent Airbus, tout comme Yann Bruner, 42 ans, ancien ingénieur en maintenance pour le géant toulousain. Enfin, le quatrième larron, Josselin Bequet, 25 ans, est un ami d’enfance de Matthieu Claybrough. Cet ancien consultant auprès d’un fonds d’investissement londonien s’occupe de l’aspect économique et commercial de l’entreprise.Après seulement huit mois d’existence, Donecle doit désormais percer et conquérir ce marché qui lui tend les bras. Les inspections post-impact de foudre représentent 15 % du marché mondial de la maintenance des avions, soit 9,65 milliards de dollars sur 65 milliards. Depuis quelques mois, la startup multiplie les présentations devant les compagnies aériennes. (article intégral dans La Tribune)
CHIFFRES CLÉS DE DONECLE
- Activité: drones d’inspection des avions
- Date de création: septembre 2015
- Lieu:Toulouse
- CA: prévisionnel 1 millon € en 2017
- ACTU: Levée de fonds d’1 million € le 11 octobre auprès de Delta Drone
AQUINEA VOLTA
Le premier hélicoptère électrique conventionnel (deux rotors) au monde, a été créé dans l’arrière-boutique d’une entreprise spécialisée dans… le chauffage des piscines !
«Nous avons créé Aquinea, qui est une vraie société, pour financer notre travail. Tous les bénéfices sont reversés au projet Volta», confie Philippe Antoine, ingénieur dans une grande entreprise aéronautique toulousaine et gérant d’Aquinea, à Pompertuzat, dans le Lauragais. Le premier Volta remonte en fait à l’année 2000. À l’époque, il s’appelait Microcopter et volait avec un moteur traditionnel. «La structure de Volta est celle de Microcopter, confie Philippe Antoine. Mais à partir de 2009, on a commencé à parler de l’électrique dans l’automobile. Des batteries plus légères, plus puissantes sont arrivées sur le marché.» Et Volta a pris son envol dans l’esprit de l’ingénieur et de ses associés.
Mais comment de grands groupes ne se sont-ils pas emparés du projet ? «Airbus a concentré ses recherches sur l’avion, avec E-Fan (traversée de la Manche à l’été 2015). Côté hélicoptère, ils sont davantage sur les gros appareils, plus lourds et donc impossibles à faire voler à l’électrique». Un avion besoin de peu de puissance, car il s’appuie sur l’air. Mais un hélicoptère, pour se maintenir, doit mobiliser une puissance importante. «Seuls deux modèles d’hélicoptère électriques dans le monde ont déjà volé : à Aix-en-Provence, et en Allemagne. Mais ils n’ont tenu que deux minutes en vol stationnaire. Nous, nous pouvons tenir 30 minutes, à une vitesse de croisière de 70 km/h», assure Philippe Antoine. (article intégral sur La Dépêche)
PREMIER VOL le 21 OCTOBRE 2016
Toulouse : le 1er hélicoptère 100% électrique a séduit Ségolène Royal
C’est à Paris, devant la ministre de l’Environnement et de l’Énergie, que le premier hélicoptère conventionnel 100 % électrique a effectué un vol de démonstration. Et il est Toulousain. Sur l’héliport mythique de Paris-Issy-les-Moulineaux, mercredi dernier, « Volta » s’est élevé quelques minutes à 1,50 m du sol. La ministre Ségolène Royal a expliqué vouloir encourager « ces sauts technologiques », estimant que Volta était le « type de projet » qu’elle souhaitait soutenir, en raison notamment de sa « dimension éducative extrêmement forte ». « Nous sommes extrêmement fiers de cette présentation, en présence de Madame la ministre, du directeur de la Direction générale de l’aviation civile, et du directeur de l’Enac », a réagi pour La Dépêche du Midi le concepteur de Volta, Philippe Antoine. Chaque vol permet en moyenne, d’éviter l’émission de 13 kg de CO2 et 24 g d’oxyde d’azote. Avec une durée de vie de 350 heures, la batterie de Volta, d’un poids de 150 kg, permet d’économiser jusqu’à 17 000 litres de carburant, ce qui représente 11 tonnes de CO2 et 22 kg d’oxyde d’azote, selon ses concepteurs. (articlé intégral sur La Dépêche)
Dans son état actuel, Volta n’est pas commercialisable. Il nous sert à prouver qu’on peut voler pendant 10 à 20 minutes et que l’hélicoptère électrique est une réalité. Nous n’avons pas d’ambition commerciale, nous voulons être précurseur », explique Philippe Antoine, concepteur de ce micro hélicoptère monoplace conventionnel (équipé de deux rotors — principal et anticouple) à propulsion électrique. VOLTA a été conçu sur les bases de l’hélicoptère thermique Microcopter MC1 qui est un modèle unique dont toutes les pièces ont été dessinées, calculées et fabriquées par ses concepteurs.
L’hélicoptère d’hier à aujourd’hui
Savez-vous que le premier vol autonome d’un hélicoptère remonte à 1907 et qu’il est le fait d’un Français, Paul Cornu ? La même année, 2 autres Français auront également décollé sur des machines improbables faites de bois, de câbles et de toile. Ces pionniers oubliés ont bâti les fondations d’une industrie florissante qui a élevé la France avec Aérospatiale puis l’Europe avec Eurocopter puis Airbus Helicopters au rang de premier fabricant mondial d’hélicoptères. L’hélicoptère est cependant loin de faire l’unanimité : coûteux, lent, complexe, vulnérable et bruyant, il n’est employé que lorsqu’il n’existe aucun autre moyen de transport ou en cas de force majeure: opérations militaires, évacuation sanitaire, sécurité et protection civile, desserte de sites isolés… Les normes environnementales, les coûts d’exploitation et une réglementation draconienne ont eu raison de la plupart des hélicoptères privés et de loisir alors que dans le même temps la demande mondiale d’avions d’affaires explosait. C’est la raison d’être du projet VOLTA.
Les pépites françaises de l’aéronautique: les simulateurs d’Aviasim, les drones de Donecle et l’hélicoptère électrique de Volta. C’était au Business Club (podcast)
Au Business Club de France
Uniquement sur BFM Radio!
→ Diffusion : samedi 7/1/17 à 7h | dimanche 8/1/17 à 16h
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Chers lecteurs et auditeurs du Business Club de France, permettez-moi tout d’abord de vous souhaitez une excellente année 2017, en espérant que vous ne l’ayez pas commencée comme moi, par une extinction complète de la voix. Et une émission de radio sans voix est un véritable exploit que je n’ai malheureusement pas pu relever. D’où ces quelques rediffusions. Le talk avec le médiateur des entreprises est inédit. À très vite pour de nouvelles aventures !
Michel PICOT
REDIFFUSION : TALK 1 & 2: DOSSIER AÉRONAUTIQUE: les simulateurs d’AVIASIM s’envolent à l’international / DONECLE crée le premier drone de maintenance des avions / VOLTA: son hélico électrique vole 30 mn!
REDIFFUSION : TALK 3: Avolta Partners publie le premier guide de valorisation des startups
INEDIT : TALK 4: Le rendez-vous du Médiateur des Entreprises, avec Pierre Pelouzet
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TALK 1: DOSSIER AÉRONAUTIQUE, avec Thomas Gasser, président d’AVIASIM , Josselin Bequet, CFO de DONECLE, Philippe Antoine, dirigeant de VOLTA
Ecouter, réécouter et télécharger cette interview:
AVIASIM
Déjà présente dans 13 villes, AviaSim, n’en a pas fini de s’envoler puisqu’elle poursuit le développement, en franchise, de son concept de loisir nouvelle génération dans de nouvelles villes françaises et à l’international. Après Genève, AviaSim cible la Belgique, l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne (des négociations sont en cours en Chine aussi, d’après ce que m’a dit Thomas Gasser).
Aux commandes d’une flotte de 25 simulateurs, l’entreprise navigue sous ciel ensoleillé riche de 11 000 vols réalisés et 16 000 packs de navigation vendus depuis sa création auprès du grand public, des entreprises et des professionnels. Une dynamique commerciale qui a permis à l’entreprise de dégager en 2015 un chiffre d’affaires de 1,5 millions d’euros avec une projection fin 2016 à 2 millions d’euros.
CHIFFRES CLÉS AVIASIM
- Activité: simulateur de vol sur Airbus A 320, Boeing 737 et avion de chasse F16 Fighting Falcon
- Date de création: 2012
- Lieu: siège social Lyon
- CA: 1,5 million € – prévisionnel 2016: 2 millions
« Les professionnels ont mis un peu de temps à ne pas nous considérer comme un manège », s’amuse Thomas Gasser.
ACTUALITÉ
- 12ème et 13ème ouvertures pour les centres de simulation de vol AviaSim, lancés par Thomas Gasser il y a moins de 4 ans. C’est à Paris et à Orly que l’enseigne choisit d’implanter ses 2 nouveaux centres complétant ainsi avec succès son maillage français.
- Lancement du simulateur d’hélicoptère en septembre 2016
Une nouvelle expérience de vol unique en France proposée par AviaSim. Après avoir lancé le premier simulateur de vol Airbus et les premiers simulateurs d’avions de chasse pour le grand public, AviaSim met désormais en service une toute nouvelle expérience aux commandes d’un simulateur de vol d’hélicoptère Bell 206.
Cet hélicoptère est très utilisé outre atlantique notamment par les forces de police. Sur ce simulateur de vol, réplique fidèle du cockpit du Bell 206, vous pourrez voler entre les buildings d’une ville choisie parmi une liste d’agglomérations reproduites fidèlement à la réalité, faire des missions de dépose à ski aux sommets des montagnes enneigées ou de lutte anti incendies. Accompagné par votre instructeur, pilote professionnel, vous pourrez également vous exercer aux décollages et atterrissages sur piste ou sur les toits des bâtiments pour rajouter un challenge au challenge.
Cette expérience de vol unique en France est désormais à la portée de tous dans notre centre AviaSim Lyon situé à Villeurbanne (Rhône). A partir de 12 ans, vous pourrez prendre les commandes de cette réplique fidèle du Bell 206.
PRIX
- 99€ pour 1h d’expérience
- 349€ stage anti stress (1 Français sur 2 a peur en avion)
- Avion de chasse: 59€ pour 30 mn
“L’idée de départ était de pouvoir offrir à tous l’opportunité de vivre la vie d’un pilote de ligne durant quelques instants dans un environnement hyper réaliste et intelligent. Le simulateur d’Airbus A320 est la voie idéale pour immerger les pilotes d’un jour dans ce rêve d’Icare” , explique Thomas Gasser. Aux commandes du mythique avion de ligne, les pilotes en herbe peuvent choisir de voyager entre les 24000 aéroports qui existent dans le monde. Les plus adroits pourront même changer la météo ou déclencher des pannes pour corser l’exercice ! Comme l’explique Thomas Gasser, l’univers du loisir impose d’innover constamment pour être en mesure d’offrir de nouvelles expériences toujours plus divertissantes.
Les séances sont encadrées par des pilotes professionnels qui prennent leur rôle d’instructeur très à cœur. Pédagogiques avant tous, ils s’adaptent au niveau de chacun afin de rendre l’expérience accessible aux passionnés comme aux débutants curieux de découvrir l’univers aéronautique. Pour tous ces jeunes loups sortant de formation (écoles privées ou ENAC) c’est un bon moyen de susciter des vocations tout en vivant leur passion.
“Une partie de nos clients sont de jeunes enfants ou adolescents qui se rêve en futur pilote de ligne. C’est souvent un moyen pour les parents de les motiver en leur faisant toucher du doigt leur rêve aux commandes d’un Airbus A320”, poursuit Thomas Gasser. Bien qu’AviaSim ait pris son envol à toute vitesse, Thomas Gasser a fait en sorte de ne pas se brûler les ailes. il faut dire qu’au départ, lancer ce genre de business était un pari. D’ailleurs, personne n’imaginait que le marché serait aussi réceptif. Comme le confie le fondateur d’AviaSim, faire en sorte de rentabiliser un site unique était imaginable, mais pas lancer un réseau sur toute la France. Il faut dire que l’acquisition de simulateurs de vol est un investissement dissuasif : “C’est un élément vital et un budget très conséquent. Il faut s’entourer à la fois de financier qui croient au projet et de personnes ayant une réelle compétence technique pour maitriser et maintenir l’outil dans des conditions optimales d’utilisation”. Aujourd’hui, tous les compteurs sont au vert. Une levée de fonds semple même pointer le bout de son nez pour 2016 (question posée à T. Gasser par mail)
DONECLE
Donecle, la vérification d’avion plus vite que l’éclair
La startup toulousaine révolutionne l’inspection des avions grâce à ses drones, en repérant des impacts de foudre sur la carlingue en moins d’une demi-heure, contre huit heures auparavant. « C’est révolutionnaire pour les compagnies aériennes. »
Après le pitch de Matthieu Claybrough, le cofondateur et directeur technique de Donecle, lors de la finale du Prix La Tribune Jeune Entrepreneur, un membre du jury ne cachait pas sa stupéfaction. Mais si le jeune entrepreneur de 26 ans était resté dans la salle, il n’aurait pas été surpris. Car partout où elle passe, la startup Donecle (prononcez « donéclé », à la toulousaine) suscite toujours la même réaction, à savoir un mélange d’étonnement et d’admiration devant un service profondément disrupteur, assurément promis à un bel avenir.
Fondée en septembre dernier dans la capitale française de l’aéronautique, Toulouse, Donecle s’appuie sur une technologie brevetée, sans équivalent dans le monde. La startup commercialise auprès des compagnies aériennes un kit de trois drones 100 % autonomes, dotés de caméras intelligentes et capables de repérer en seulement trente minutes les impacts de foudre sur la carlingue d’un avion. Le tout sous la supervision d’un seul employé.
Pour prendre la mesure de cette innovation, il faut savoir qu’une telle inspection monopolise aujourd’hui environ 15 personnes, pendant huit heures. Et que « chaque heure d’immobilisation au sol d’un appareil coûte environ 10 .000 dollars à une compagnie aérienne », précise Matthieu Claybrough.
Si on ajoute que chacun des 27 .000 avions de ligne en circulation dans le monde est foudroyé en moyenne au moins une fois par an et que l’inspection est obligatoire après chaque foudroiement, on comprend vite que la startup dispose d’une technologie très attractive pour les compagnies aériennes. L’économie de temps lors de l’inspection permet à la compagnie de gagner l’équivalent de deux vols aller-retour Paris-Toulouse. Pour contourner l’interdiction du survol des drones dans les aéroports, les appareils de Donecle fonctionnent dans un hangar fermé et s’orientent sans signal GPS, uniquement grâce à l’intelligence des caméras.
Si ses futurs clients sont, par essence, internationaux, Donecle est le pur produit de l’excellence toulousaine dans l’aéronautique. Deux de ses cofondateurs, Matthieu Claybrough, 27 ans, et Alban Deruaz-Pepin, 24 ans, sont diplômés de la prestigieuse école d’ingénieurs Supaero. Le premier a brièvement travaillé à Thales, tandis que le deuxième est passé chez son concurrent Airbus, tout comme Yann Bruner, 42 ans, ancien ingénieur en maintenance pour le géant toulousain. Enfin, le quatrième larron, Josselin Bequet, 25 ans, est un ami d’enfance de Matthieu Claybrough. Cet ancien consultant auprès d’un fonds d’investissement londonien s’occupe de l’aspect économique et commercial de l’entreprise.Après seulement huit mois d’existence, Donecle doit désormais percer et conquérir ce marché qui lui tend les bras. Les inspections post-impact de foudre représentent 15 % du marché mondial de la maintenance des avions, soit 9,65 milliards de dollars sur 65 milliards. Depuis quelques mois, la startup multiplie les présentations devant les compagnies aériennes. (article intégral dans La Tribune)
CHIFFRES CLÉS DE DONECLE
- Activité: drones d’inspection des avions
- Date de création: septembre 2015
- Lieu:Toulouse
- CA: prévisionnel 1 millon € en 2017
- ACTU: Levée de fonds d’1 million € le 11 octobre auprès de Delta Drone
AQUINEA VOLTA
Le premier hélicoptère électrique conventionnel (deux rotors) au monde, a été créé dans l’arrière-boutique d’une entreprise spécialisée dans… le chauffage des piscines !
«Nous avons créé Aquinea, qui est une vraie société, pour financer notre travail. Tous les bénéfices sont reversés au projet Volta», confie Philippe Antoine, ingénieur dans une grande entreprise aéronautique toulousaine et gérant d’Aquinea, à Pompertuzat, dans le Lauragais. Le premier Volta remonte en fait à l’année 2000. À l’époque, il s’appelait Microcopter et volait avec un moteur traditionnel. «La structure de Volta est celle de Microcopter, confie Philippe Antoine. Mais à partir de 2009, on a commencé à parler de l’électrique dans l’automobile. Des batteries plus légères, plus puissantes sont arrivées sur le marché.» Et Volta a pris son envol dans l’esprit de l’ingénieur et de ses associés.
Mais comment de grands groupes ne se sont-ils pas emparés du projet ? «Airbus a concentré ses recherches sur l’avion, avec E-Fan (traversée de la Manche à l’été 2015). Côté hélicoptère, ils sont davantage sur les gros appareils, plus lourds et donc impossibles à faire voler à l’électrique». Un avion besoin de peu de puissance, car il s’appuie sur l’air. Mais un hélicoptère, pour se maintenir, doit mobiliser une puissance importante. «Seuls deux modèles d’hélicoptère électriques dans le monde ont déjà volé : à Aix-en-Provence, et en Allemagne. Mais ils n’ont tenu que deux minutes en vol stationnaire. Nous, nous pouvons tenir 30 minutes, à une vitesse de croisière de 70 km/h», assure Philippe Antoine. (article intégral sur La Dépêche)
PREMIER VOL le 21 OCTOBRE 2016
Toulouse : le 1er hélicoptère 100% électrique a séduit Ségolène Royal
C’est à Paris, devant la ministre de l’Environnement et de l’Énergie, que le premier hélicoptère conventionnel 100 % électrique a effectué un vol de démonstration. Et il est Toulousain. Sur l’héliport mythique de Paris-Issy-les-Moulineaux, mercredi dernier, « Volta » s’est élevé quelques minutes à 1,50 m du sol. La ministre Ségolène Royal a expliqué vouloir encourager « ces sauts technologiques », estimant que Volta était le « type de projet » qu’elle souhaitait soutenir, en raison notamment de sa « dimension éducative extrêmement forte ». « Nous sommes extrêmement fiers de cette présentation, en présence de Madame la ministre, du directeur de la Direction générale de l’aviation civile, et du directeur de l’Enac », a réagi pour La Dépêche du Midi le concepteur de Volta, Philippe Antoine. Chaque vol permet en moyenne, d’éviter l’émission de 13 kg de CO2 et 24 g d’oxyde d’azote. Avec une durée de vie de 350 heures, la batterie de Volta, d’un poids de 150 kg, permet d’économiser jusqu’à 17 000 litres de carburant, ce qui représente 11 tonnes de CO2 et 22 kg d’oxyde d’azote, selon ses concepteurs. (articlé intégral sur La Dépêche)
Dans son état actuel, Volta n’est pas commercialisable. Il nous sert à prouver qu’on peut voler pendant 10 à 20 minutes et que l’hélicoptère électrique est une réalité. Nous n’avons pas d’ambition commerciale, nous voulons être précurseur », explique Philippe Antoine, concepteur de ce micro hélicoptère monoplace conventionnel (équipé de deux rotors — principal et anticouple) à propulsion électrique. VOLTA a été conçu sur les bases de l’hélicoptère thermique Microcopter MC1 qui est un modèle unique dont toutes les pièces ont été dessinées, calculées et fabriquées par ses concepteurs.
L’hélicoptère d’hier à aujourd’hui
Savez-vous que le premier vol autonome d’un hélicoptère remonte à 1907 et qu’il est le fait d’un Français, Paul Cornu ? La même année, 2 autres Français auront également décollé sur des machines improbables faites de bois, de câbles et de toile. Ces pionniers oubliés ont bâti les fondations d’une industrie florissante qui a élevé la France avec Aérospatiale puis l’Europe avec Eurocopter puis Airbus Helicopters au rang de premier fabricant mondial d’hélicoptères. L’hélicoptère est cependant loin de faire l’unanimité : coûteux, lent, complexe, vulnérable et bruyant, il n’est employé que lorsqu’il n’existe aucun autre moyen de transport ou en cas de force majeure: opérations militaires, évacuation sanitaire, sécurité et protection civile, desserte de sites isolés… Les normes environnementales, les coûts d’exploitation et une réglementation draconienne ont eu raison de la plupart des hélicoptères privés et de loisir alors que dans le même temps la demande mondiale d’avions d’affaires explosait. C’est la raison d’être du projet VOLTA.
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