pierre pelouzet

[Emission spéciale] – Prix des délais de paiement 2018. C’était au Business Club (podcast)

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Dans le prochain Business Club de France

Uniquement sur BFM Business Radio 

PLUS QUE 7 ÉMISSIONS ! 

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Samedi 2 juin à 7h et Dimanche 3 juin 2018 à 15h

ÉMISSION SPÉCIALE
PRIX DES DÉLAIS DE PAIEMENT – 5ème édition

remis le 31 mai dernier au siège du Medef

(Ré)écoutez et téléchargez cette émission: https://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20180602_seq_BFMBA_2018_6_2_8_37_55.000.mp3?

NOS INVITÉS

  • Nelly Plu, présidente de Groupe Equity
  • Samuel Paquet, responsable comptabilité de Toulouse Métropole
  • Christophe Chauffour, sous-directeur des affaires économiques et financières du Ministère de la Culture
  • François-Xavier Tesson, responsable comptabilité et fiscalité, Crédit agricole Centre-est
  • Pierre Pelouzet, Médiateur des Entreprises

Les délais de paiement: un véritable fléau pour les entreprises françaises

Si les retards de paiement s’améliorent (11,3 jours en moyenne au 4ème trimestre 2016 – source Altarès), le montant du crédit interentreprises reste très élevé: 635 milliards € en France (source FIGEC). Aujourd’hui, 32% des entreprises subissent encore des retards de règlement. Or, ces retards sont à l’origine d’une défaillance d’entreprise sur quatre.

Groupe Equity // Prix PME – Nelly Plu, présidente 

groupe equity logoConseil en informatique, Groupe Equity est une société d’intermédiation RSE entre les clients grands comptes et les sociétés de prestations de services dans le domaine numérique et digital. Depuis sa création, la jeune PME ne cesse de réduire ses délais de paiement fournisseurs pour atteindre 5,25 jours de paiement avant échéance contractuelle.

« Au démarrage de l’activité du groupe Equity en 2015, le choix s’est naturellement porté vers des clients grands comptes labélisés RFAR (Relations fournisseur responsables) grâce auxquels nous avons pu enregistrer ces résultats en délais de paiement. Depuis 2017 nos clients paient majoritairement en moyenne 9,5 jours avant l’échéance contractuelle.

Il s’agit pour nous de partager la performance et les bienfaits sur la restauration de la trésorerie des petits fournisseurs grâce à un comportement responsable. »

Chiffres et pratiques en matière de délais de paiement :

  • Délai moyen de paiement en 2017 : 5,25 jours avant l’échéance contractuelle (pour un volume de paiement 10 fois supérieur au propre CA de Groupe Equity)
  • 100 % des factures payées à échéance
  • Objectif 2018 :
    • Délais de traitement 2 jours pour un volume de factures exponentiel
  • Des actions pour réduire les délais de paiement :
  • Suivi en temps réel de l’avancement du traitement des factures (ERP depuis janvier 2018)
  • Identification des interlocuteurs dédiés à chaque étape du processus chez les clients et les fournisseurs
  • Formation des équipes internes et externes aux bonnes pratiques
  • Prise en compte des périodes estivales pour anticiper les effectifs réduits
  • Questionnement satisfaction des fournisseurs sur les délais de paiement
  • Rencontre systématique des clients et des fournisseurs
  • Pratique de l’écoute active de la voix des fournisseurs
Toulouse Métropole // Prix territoire – Samuel Paquet, responsable comptabilité

toulouse metropole logoSous l’impulsion d’une charte des marchés publics, la métropole toulousaine a réduit de moitié ses délais de paiement (en deux ans) et propose 30 % d’avances aux fournisseurs entreprises du BTP.

« En facilitant l’accès à la commande publique, Toulouse Métropole peut bénéficier des meilleures offres au meilleur prix »

Chiffres et pratiques en matière de délais de paiement :

  • Délai moyen de paiement en 2017 : 18,76 jours
  • 85,80 % des factures payées à échéance
  • Objectif 2018 :
    • Entre 15 et 20 jours de délais de paiement
    • 90 % de factures payées à 30 jours maximum

Depuis la mise en place le 1er janvier 2017 par l’Etat du portail de dématérialisation des factures « Chorus Pro » (la date de dépôt des facture sur ce portail sert aussi de point de départ au calcul du délai global de paiement (DGP) :

  • Sensibilisation des principaux fournisseurs aux avantages du dépôt de facture sur Chorus Pro
  • Mise en place d’un service facturié pour répondre aux questions des fournisseurs
  • Délai de règlement du comptable public inférieur à 5 jours pour toute facture sur les marchés publics
  • 8 753 factures reçues sur Chorus Pro depuis le 1er janvier 2017 (soit 27 % de l’ensemble des factures jusqu’au 7 mars 2018)

Depuis 2015 dans le cadre de la charte des marchés publics (« small business act à la Toulousaine »), Toulouse Métropole propose des mesures assouplies de versements d’avances aux entreprises du BTP (30 % pour tout marché inférieur à 1 million d’euros HT).

  • En 2017, ces avances ont représenté 31 millions d’euros, dont 12,7 millions pour les PME/TPE
Ministère de la Culture // Prix organisme public – Christophe Chauffour, sous-directeur des affaires économiques et financières

ministere culture logoPour le ministère de la Culture, la réduction des délais de paiement est devenue un objectif prioritaire du Plan de modernisation de la chaîne de la dépense, adopté fin 2014. En deux ans, il a réduit les délais de paiement de 60 %, soit en 2017 une moyenne de 20,2 jours (contre 52 jours en 2014).

« Le ministère a fait le choix de concourir pour la première fois à ce prix, au regard des efforts importants réalisés par ses services et, au final, des bons résultats obtenus depuis deux ans. Les actions seront bien entendu poursuivies en 2018, notamment auprès des établissements publics nationaux culturels pour les associer à cette démarche  »

Chiffres et pratiques en matière de délais de paiement :

  • Délai moyen de paiement en 2017 : 20,2 jours
  • 86,14 % des factures payées à échéance
  • Depuis 2017, des contrôles aléatoires et a posteriori sont organisés par le comptable ministériel pour vérifier la fiabilité des délais de paiement
  • Objectif 2018 :
    • 19 jours de délais de paiement
    • 90 % de factures payées à échéance
  • Deux actions fortes pour réduire les délais de paiement :
    • Modernisation du processus de commande publique: au niveau de la passation (rationalisation du nombre de commandes, circuits de gestion plus courts, délais d’émission des bons de commande…), de la constatation du service fait et du traitement des factures (réception en un point unique, suivi informatisé du stock, relance hebdomadaire, augmentation significative de la dématérialisation, adresse mail générique dédiée aux fournisseurs…)
    • Mobilisation de chaque acteur de la chaîne: autour de la règle des 5 jours maximum pour les 4 étapes du processus, et de l’indicateur délai de paiement qui est devenu l’indicateur phare du tableau de bord mensuel transmis au secrétaire général du ministère.
Crédit agricole Centre-est // Prix ETI – grand groupe – François-Xavier Tesson, responsable comptabilité et fiscalité

 credit agricole logoCette banque coopérative et régionale (couverture Ain, Rhône, Saône-et-Loire et nord des départements de l’Ardèche, la Drôme et l’Isère) a réduit ses délais de paiement de 6 jours en deux ans en mettant en place un plan d’actions. La caisse régionale considère ses engagements auprès de ses quelque 1 800 fournisseurs au même titre que son engagement de financement et d’investissement dans le tissu économique local.

 « La problématique des délais de paiement et, plus généralement, de la relation avec les fournisseurs, fait partie intégrante du « Pacte coopératif et territorial » du Crédit agricole Centre-est sur son territoire et de la politique de responsabilité sociétale de l’entreprise. »

Chiffres et pratiques en matière de délais de paiement :

  • Délai moyen de paiement en 2017 : 26,9 jours
  • 93 % des factures payées avant les 60 jours
  • Objectif 2018 :
    • 25 jours de délai moyen de paiement
    • 97 % de factures payées avant les 60 jours
  • Des actions pour réduire les délais de paiement :
    • Mise en place d’une structure adaptée pour un traitement rapide des factures fournisseurs
    • De nouveaux dispositifs de dématérialisation : déploiement d’une solution de lecture automatique des factures, circuits de validation et de paiement, refonte des circuits internes de validation (nombre de délégataires réduit)
  • Indicateur de délais de paiement (remis dans le tableau de bord mensuel à la direction générale) prend en compte désormais l’écart entre la date émission facture et le règlement.
  • Mise en place d’un portail de dépose de factures digitales (déploiement au 2e trimestre 2018)
  • Formalisme des procédures d’achats avec les fournisseurs locaux dans le cadre du programme immobilier de rénovation des agences

 

 

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Emission spéciale enregistrée au SALON DES ENTREPRENEURS de Paris. C’est au prochain Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

C’était au  Business Club de France : 
Samedi 10/2/18 à 7h – Dimanche 11/2/18 à 15h

⇒ Uniquement sur BFM Business Radio

ÉMISSION SPÉCIALE ENREGISTRÉE

au SALON DES ENTREPRENEURS

salon des entrepreneurs michel picot.jpg« ENTREPRENEUR UN JOUR, ENTREPRENEUR TOUJOURS »

 

(Ré)écoutez et téléchargez cette émission:

NOS INVITÉS:

  • Fred Potter, président fondateur de NETATMO
  • Mickaël Aubertin, fondateur de GOOD GOÛT
  • Guillaume Rolland, président fondateur de SENSORWAKE
  • Pierre Pelouzet, MÉDIATEUR DES ENTREPRISES
LE SALON DES ENTREPRENEURS EN CHIFFRES
  • Le salon fête son 25ème anniversaire
  • Plus d’1 million d’entrepreneurs ont été accueillis depuis la création

EN 2018

  • 65 000 entrepreneurs attendus
  • 400 partenaires et exposants
  • 200 conférences et workshops

LE BILAN 2017

  • En tout 64 000 entrepreneurs, startups et dirigeants
  • 58% de créations d’entreprises donc 29% de startups avec des projets innovants
  • Echéance du projet: 39% à moins de 6 mois
  • 42% de dirigeants d’entreprises, principalement TPE et PME
NETATMO, avec Fred Potter, président fondateur

L’OBJECTIF DE NETATMO

LE BUT: rendre les foyers intelligents, grâce à des objets reliés au téléphone et placés dans toutes les pièces: caméras, thermostats, stations météo et, bientôt, interrupteurs électriques (avec le spécialiste Legrand) ou volets électriques (avec Velux).

« A ce jour, seulement 2,5% des maisons en Europe sont ‘intelligentes’, souligne le fondateur de Netatmo. Il reste donc beaucoup à faire et nous avançons à la vitesse d’un Diesel. » Nous sommes encore très loin d’avoir connecté tous les objets de nos maisons. Il y a encore des dizaines de catégories de produits à connecter dans la maison comme les interphones, les sonnettes, les verrous…. Par ailleurs, les infrastructures du bâtiment ne sont encore que peu connectées. (source: Journal du geek)

« Nous permettons de réaliser 37% d’économie sur une facture annuelle de gaz en France de l’ordre de 800 euros », ajoute-t-il. (L’Expansion)

LES PRODUITS NETATMO

  • Station météo connectée
  • Thermostat connecté
  • Vanne connectée pour radiateur (s’adaptent sur tous les radiateurs)
  • Caméra de surveillance extérieure connectée à reconnaissance faciale
  • Détecteurs de fumée

UNE NOUVEAUTÉ EN PARTENARIAT AVEC LE GROUPE MULLER

Le module Intuitiv, avec le groupe Muller, vanne va être directement intégrée aux radiateurs électriques des marques du groupe (Airélec, Noirot, Convectair). Le groupe Muller est un industriel des équipements thermiques. Les deux sociétés ont imaginé le système ensemble.

2 innovation awards au CES (c’est le 6ème CES pour Netatmo)

Le module sera vendu à partir de mai

FONCTIONNEMENT: Fruit de 18 mois de recherche, cet appareil embarque les mêmes fonctionnalités que le thermostat développé trois ans plus tôt : commande à distance (smartphone), prévision météo, programmation de scénarios, capteur de présence, système  « apprenant ». La technologie rend la régulation du chauffage pièce par pièce « intelligente « . L’utilisateur peut paramétrer des scénarios d’interfonctionnement entre les équipements. Par exemple, lorsque les habitants quittent leur domicile, les radiateurs passent en mode « absent », pendant que la caméra de surveillance s’active, les volets se ferment et l’éclairage s’éteint.

LES PRODUITS DÉJÀ DÉVELOPPÉS EN PARTENARIAT

Ces produits intègrent les modules Netatmo dans leurs appareils:

  • Les prises et les interrupteurs avec Legrand
  • Les fenêtres de toit avec Velux
  • Les chaudières Saulnier & Duval

LA STRATÉGIE DE PARTENARIATS AVEC DES GRANDS GROUPES

Legrand est l’un des actionnaires qui avait souscrit à la levée de fonds de 30 millions d’euros réalisée par la jeune pousse en 2015 . Fred Potter entend poursuivre sa stratégie d’alliance entre professionnels. « Notre objectif à terme est de réaliser 50 % de notre chiffre d’affaires avec des produits conçus en partenariat », assure-t-il sans vouloir préciser le montant de ces revenus actuels.

La start-up française poursuit sa stratégie orientée vers des partenariats avec des grands groupes, leaders dans leurs domaines. Elle bénéficie ainsi de leur réseau de distribution auprès des particuliers mais aussi (et surtout) auprès des professionnels. Netatmo veut s’imposer dans tous les domaines de l’appareillage électrique connecté pour la maison.

Selon Fred Potter, l’industrie des objets connectés de la maison est même vouée à disparaître pour se fondre dans l’industrie du bâtiment : « Peut-être qu’un jour, nous ne viendrons plus au CES mais qu’on ira à Batimat ou à la foire de Milan ».  (Les Echos)

PILOTER SA MAISON À DISTANCE SUR MESSENGER

«Le contrôle vocal c’est bien. Mais dans de nombreux cas, envoyer un message texte, c’est encore mieux.» Fort de cette constatation, Fred Potter, PDG et fondateur de Netatmo, ajoute une nouvelle fonctionnalité à son application destinée à piloter les objets connectés du domicile. «Maison, augmente la température»…. Voici un des messages qui pourront être saisis sur Messenger, le service de messagerie mobile de Facebook, pour piloter à distance sa maison connectée. Les produits Netatmo sont déjà compatibles avec les principaux assistants vocaux: Alexa, Siri et Google Home.  (Le Figaro)

LE PARCOURS DE FRED POTTER

En 1995, tout juste bardé de son doctorat en micro-électronique, cet ingénieur de Telecom ParisTech rejoint Kaptech, un opérateur télécom. Quatre ans plus tard, il quitte son poste de directeur technique avec une demi-douzaine de collègues pour monter Cirpack, une spin-off dédiée à la VoIP, qui comptera parmi ses clients IBM, puis Free. En 2008, Cirpack est racheté par Technicolor. C’est là qu’il rencontre Eric Carreel avec lequel il cofonde Withings en 2009 (revendu à Nokia en 2016).

Deux ans plus tard, il reprend son indépendance et fonde sa troisième startup, Netatmo, récompensée au Consumer Electronic Show (CES) en 2012 pour sa station météo connectée capable de mesurer la qualité de l’air, intérieure et extérieure.

C’est lors de la création de Netatmo qu’il a troqué son prénom Frédéric pour le diminutif Fred, « plus universel et plus facile à épeler » (Alliancy)

GOOD GOÛT, Mickaël Aubertin, fondateur

Good Goût est une marque d’ aliments 100% bio pour bébés. Née en 2010 sous l’inspiration d’un papa et d’une maman exigeants et passionnés par les bonnes choses sur un constat simple : « les petits pots, c’est très pratique mais on n’en mangerait pas pour soi-même, et donc c’est culpabilisant d’en donner à ses petits !». Nous avons alors dit au revoir à nos employeurs respectifs (McKinsey et Publicis) et vendu nos appartements pour tenter l’aventure entrepreneuriale.

Notre défi : « remettre du goût dans l’assiette de nos bébés ! ». Entourés d’un Chef de talent et d’une équipe de professionnels de la nutrition, nous leur avons mijoté des petits plats équilibrés.

LES CHIFFRES CLÉS DE GOOD GOÛT

  • Activité: fabrication de plats bio pour bébés
  • Date de création: 2010
  • Siège social: Paris
  • CA: Nous travaillons avec une vingtaine de pays. Notre chiffre d’affaires a atteint 13 millions d’euros en 2017 (100% de croissance) et nous ambitionnons entre 18 et 20 millions cette année.
  • Effectif: une trentaine
  • 60 produits

 

Comment avez-vous percé dans la grande distribution ?

J’ai parcouru 25 000 kilomètres en France pour aller voir 750 magasins bio. La mayonnaise a pris. De fil en aiguille, nous avons été référencés dans les enseignes nationales. Aujourd’hui, nous sommes présents chez quasiment tous les distributeurs, les réseaux spécialistes bio et les pure players du bio. Nous sommes rentables depuis le deuxième exercice. Et nous sommes fiers d’être l’entreprise qui grandit le plus rapidement dans l’agroalimentaire français !

Comment allez-vous atteindre 20 millions de chiffre d’affaires ?

Nous développons le réseau de distributeurs. Et cette année, nous ajoutons 25 produits aux 60 déjà existants, avec un lancement majeur : une gamme pour les 3-10 ans. Seuls 8% des foyers ont des bébés âgés de 0 à 3 ans. Notre clientèle est fidèle, mais sur une courte durée. Or, nous avons réalisé que des grands enfants mangeaient nos produits. Nous avons donc décidé de lancer Good Goût Kids, composée de gourdes, biscuits et barres cé­réales. Mais l’ambition dans dix ans, c’est une gamme complète. (Challenges)

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SENSORWAKE, Guillaume Rolland, président fondateur

Lauréat 2017 du concours Moteur de réussite, organisé par Google pour mettre en exergue et accompagner les initiatives françaises les plus prometteuses. Sensorwake a notamment été sélectionné par Google parmi les 15 innovations « qui peuvent changer le monde »

La start-up a également reçu le prix d’innovation 2016 du CES de Las Vegas pour son réveil olfactif et récemment le prix d’innovation du CES 2017 pour Oria.

Aujourd’hui Sensorwake fait partie du mouvement « Moteur de Réussites » lancé par Google et mettant en avant les plus belles réussites entrepreneuriales françaises.

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LE PARCOURS DE GUILLAUME ROLLAND

Guillaume Rolland est un talent précoce. À 13 ans, il déposait son premier brevet pour une machine à infuser le thé. À 18 ans, il est devenu le plus jeune porteur de projet de l’histoire du site américain Kickstarter, la référence du crowdfunding pour des projets high tech. Sa 1ère levée de fonds pour le réveil olfactif sur Kickstarter a réuni 200 000 € (objectif de base multiplié par 4). L’histoire du réveil olfactif a commencé dans le garage de ses parents. Il a décidé de se lancer dans cette aventure entrepreneuriale après avoir été repéré par Google grâce à son idée de réveil aromatique lors du Google Science Fair, un concours d’invention destiné aux 13-18 ans. (La Tribune)

L’ACTUALITÉ DE SENSORWAKE

mai 2017 – LEVÉE DE FONDS DE 1,6 millions € auprès du fonds d’entrepreneurs Fa dièse, de BNP Paribas développement, du gestionnaire de fonds Siparex dédié au fonds Pays de la Loire Participations, et le géant de l’industrie de la parfumerie Givaudan, partenaire de Sensorwake depuis deux ans

LES PRODUITS

>> LE RÉVEIL OLFACTIF (le « Sensorwake »)

20.000 appareils vendus. A la FNAC, Darty, Boulanger, Louis Pion, Les Galeries Lafayette, le Printemps … Vendu également au Japon

Le SensorWake fonctionne avec des capsules dans lesquelles sont contenues les odeurs, et il y en a déjà pour tous les goûts : expresso, jus d’orange frais, croissant chaud, bacon, sucette à la fraise, gingembre, menthe poivrée, pelouse fraîchement coupée…  Chaque capsule est 100 % recyclable, dispose d’une puce RFID afin d’être reconnue par le réveil et permet de se réveiller 40 fois.

Des tests menés auprès de 100 consommateurs ont prouvé que le SensorWake était efficace pour réveiller 99 % des personnes en moins de deux minutes et de manière agréable. Et pour ceux qui ont le nez bouché ou trop enfoui sous la couette, une alarme sonore se met en route au bout de trois minutes. Guillaume Rolland l’affirme : « Au XXIe siècle, tout le monde devrait avoir le droit de se réveiller heureux, relaxé et de bonne humeur ! ». (Décideurs en région)

Prix: 99 €

>> ORIA

Prix: 149€

Fabrication en France (par le sous-traitant vendéen S20 Industries). 

sensorwake oria.jpgCet objet connecté de 16 centimètres de hauteur est un diffuseur de parfum. Il se pose sur la table de nuit et contient deux capsules odorantes qui permettent respectivement de faciliter l’endormissement et d’améliorer la qualité du sommeil (longueur et profondeur) de son utilisateur. La première diffuse ses effluves parfumés au moment du coucher et la seconde de manière cyclique, pendant toute la nuit.

Oria améliorerait de 60% la qualité du sommeil selon Sensorwake. « Nous avons testé Oria sur une centaine de personnes équipées d’un électroencéphalogramme et d’une montre connectée. Résultat ? Une amélioration de 60% de l’endormissement et de la qualité du sommeil lorsque les individus dorment à côté de notre appareil », assure l’entrepreneur.

Oria sera commercialisé à partir de l’été 2018 à 149 euros, avec deux capsules offertes. Les clients devront débourser 5 euros pour chaque capsule supplémentaire, dont la durée de vie est estimée à deux mois. Un business model inspiré de celui de Nestlé avec ses machines à café Nespresso, qui permet à l’entreprise de s’assurer des revenus à long terme.

(..) Sensorwake a même intégré à son équipe de onze personnes un neurologue venu des Etats-Unis, pour étudier les effets des odeurs sur le cerveau. Améliorer l’efficacité d’un étudiant lorsqu’il apprend ses cours par cœur, donner la niaque à un sportif qui fait de la musculation en salle, les possibilités semblent infinies… (Journal du net)

A L’INTERNATIONAL

Mai 2017 – Quand l’Asie s’éveillera… avec Sensorwake

L’inventeur du réveil olfactif Sensorwake vient de lever 1,6 million d’euros pour réveiller le Japon et la Corée du Sud et accompagner le lancement commercial de son deuxième produit Oria ; un diffuseur olfactif pour favoriser l’endormissement, d’ici la fin de l’annéePar l’entremise de Business France, Sensorwake a décroché un contrat de distribution avec Yodobashi Camera, l’un des plus gros acteurs du retail sur l’Asie, qui lui a permis prendre pied dans une centaine de points de vente au Japon et en Corée du Sud.

Pour accompagner ce développement, Sensorwake vient étoffer ses compétences en marketing et logistique en recrutant une japonaise et une coréenne, qui complèteront une équipe (quinze personnes) déjà largement tournée vers l’international. (La Tribune)

« Nous avons profité de ce CES 2018 pour annoncer l’arrivée des Sensorwake 2 (même design mais de nombreuses améliorations) dans l’une des plus grande chaine d’hotel d’Asie, le groupe HIS » souligne Guillaume Rolland. 

Le palmarès 2017 des délais de paiement est dévoilé

Publié le Mis à jour le

delais de paiement.jpgLes délais de paiement sont un enjeu crucial de la santé des entreprises. Lancés pour la quatrième année consécutive, les prix des délais de paiement ont été décernés le 13 novembre lors des Assises des délais de paiement à Paris au ministère de l’Economie et des Finances, dans cinq catégories.

⇒ A venir au Business Club de France, une émission spéciale « Prix des Délais de paiement », avec les lauréats et Pierre Pelouzet, médiateur des entreprises

LE PALMARÈS

Prix organisme public : ministère des Armées 
Le ministère des Armées s’est fixé, depuis 2013, l’objectif de diviser par deux ses délais de paiement, en s’appuyant notamment sur la dématérialisation des procédures. L’enjeu est de taille : en 2016, le ministère a traité 698 000 factures pour un montant de 18 milliards d’euros. Aujourd’hui, plus de 60 % des factures sont transmises sous forme dématérialisée par ses fournisseurs.

Prix grand groupe : groupe Michelin
Le groupe Michelin poursuit une stratégie de partenariat avec ses fournisseurs (52 000 dans le Monde dont 8 000 en France). A l’objectif de délai moyen de paiement, le groupe Michelin préfère l’objectif de respect des engagements contractuels en conformité avec les législations légales de chaque pays. Le Groupe s’emploie, année après année, à l’amélioration de l’indicateur Payment On Time (POT), avec un objectif de 84,5 % en 2017.

Prix territoire : département des Hauts-de- Seine 
Pour le deuxième département le plus peuplé d’Ile-de- France, la maîtrise des délais de paiement constitue un véritable enjeu de la modernisation et de l’efficacité de la relation fournisseur. La collectivité territoriale affiche pour 2016 un délai moyen de paiement de
26,4 jours et mise sur l’organisation et la formation des ressources dédiées à l’ensemble de la chaîne de facturation.

Prix PME : Ideal Meeting & Event 
Consciente que le défaut de trésorerie est l’une des premières causes de faillite dans le secteur de la restauration / hôtellerie, cette PME marketplace dédiée à l’événement d’entreprise (50 millions d’euros de volume d’affaires en 2016) s’engage à respecter un délai de paiement de 3 jours ouvrés à réception de facture. Elle affiche un taux très bas de retard de paiement.

Prix ETI : Gutenberg networks
Cette agence de communication spécialisée dans la production de contenu, de supports publicitaires et commerciaux (350 millions de CA, 280 millions d’euros de volume d’achats en 2016) a décidé de lier directement sa politique de paiement à sa démarche RSE. L’évolution des délais de paiement (38 jours en 2016 contre 45 jours en 2013) montre une constante amélioration.

Deux coups de cœur du jury :

  • Agglomération du Pays de l’Or (Hérault) : pour cette communauté d’agglomération de 45 000 habitants, le respect et la diminution des délais de paiement constituent des leviers de soutien aux acteurs économiques du territoire ainsi que le marqueur de sa performance numérique.
  •  Hôpital intercommunal de Créteil: l’établissement hospitalier a mis en place un dispositif, innovant dans le secteur public, de préfinancement des factures fournisseurs. Le jury par cette distinction a voulu saluer les efforts réalisés pour améliorer une situation critique.

DÉLAIS DE PAIEMENT: QUELQUES CHIFFRES

  • 635 milliards d’euros : c’est le chiffre vertigineux du crédit Interentreprises en France (source FIGEC)
  • 60 jours : c’est le délai de paiement moyen des entreprises (Altares)
  • 10,9 jours en moyenne : les retards de règlement s’améliorent au 2° trimestre 2017 (13,3 jours en 2015, source Altares)
  • 43,4 % des entreprises françaises paient à l’heure leurs fournisseurs (Altares)
  • Dans le privé, le délai fournisseurs moyens s’établit à 57 jours d’achats
  • Les retards de paiement sont à l’origine d’une défaillance sur trois (1 er semestre 2017 : 19 000 emplois sont préservés par la diminution des faillites, source Altares)
  • En 2016, 228 procédures d’amendes ont été lancées par la DGCCRF, pour 11 millions d’euros d’amendes 54 % des fournisseurs estiment que rencontrer et connaitre ses clients a un impact positif sur leur paiement (étude sur la perception des entreprises en tant que fournisseurs, de CompinnoV – Teresa Monroe – juin 2017).

La rentrée du rendez-vous du Médiateur des entreprises, c’était au Business Club! (podcast)

Publié le Mis à jour le

logo-mdeLogo-BFMBusiness-sans-contourAu Business Club de France

Uniquement sur BFM Radio! 

 

→ Diffusion : samedi 16 septembre 2017 à 7h et dimanche 17 septembre à 15h

TALK 1 / 2 / 3 : Dossier spécial Entreprises du Patrimoine Vivant

TALK 4 : Le rendez-vous du Médiateur des Entreprises


TALK 4 : La rentrée du Rendez-vous du Médiateur, avec Pierre Pelouzet – Le point sur l’activité et les performances de la Médiation des Entreprises

Mediation
Pierre Pelouzet et Michel PIicot

(Ré)écouter et télécharger cet entretien:

 

« Vous êtes chef d’entreprise et vous rencontrez des difficultés contractuelles avec un client, un fournisseur, une administration, une banque ?Dans l’émission Business Club de France sur BFM Business Radio, la Médiation des Entreprises répondra chaque semaine aux questions des entrepreneurs, quel que soit leur secteur d’activité.Problème de délais de paiement, de propriété intellectuelle, de crédit impôt recherche, rupture de contrat abusive, modalités de commande/livraison, racket au CICE… Pierre PELOUZET, le Médiateur national, mettra tout en œuvre avec ses équipes pour vous aider, partout en France.

Racontez-nous vos expériences d’entrepreneurs et témoignez dans l’émission Business Club de France sur BFM Business Radio.

Qu’il s’agisse de difficultés contractuelles ou de belles expériences que vous avez vécues en tant qu’entrepreneur, écrivez-nous à: 

mediateur-des-entreprises@finances.gouv.fr

 

LE POINT SUR L’ACTUALITÉ DE LA MÉDIATION DES ENTREPRISES
  • Les « prix des délais de paiement » se tiendront à Bercy le 13 novembre
⇒ Entreprises, acteurs publics, candidatez ! …sur le site http://delais-paiement.fr/

prix_des_delais_de_paiement_2016.pngÀ l’occasion du lancement des appels à candidature pour la 4ème édition des Prix des délais de paiement, Thierry Chevalier, président de Compinnov, Jeanne Marie Prost, président de l’Observatoire des délais de paiement et Pierre Pelouzet, médiateur des entreprises ont animé une conférence de presse à la Banque de France le 6 juillet 2017. Cet événement était l’occasion pour Nathalie Vaillant (Teresa Monroe) de présenter les résultats de l’étude « Délais de paiement, c’est l’affaire de tous ! »

Trois lauréats des prix des délais de paiement 2016 étaient également présents pour expliquer leur parcours et revenir sur les processus qu’ils ont mis en oeuvre au sein de leur entreprise ou collectivité locale pour améliorer leurs pratiques d’achat.

Pierre Pelouzet a insisté sur le fait qu’il ne s’agit pas de remettre des Prix à des acteurs qui respectent simplement la loi mais de récompenser la mise en place de pratiques vertueuses qui influencent sur le long terme les comportements des autres acteurs du secteur et font naître la confiance mutuelle.

« Le facteur confiance est l’une des clés de la reprise économique »

Les Assises des délais de paiement se tiendront à Bercy le 13 novembre prochain. À cette occasion, six lauréats, donneurs d’ordre des secteurs public et privé, se verront décerner un prix pour leurs pratiques exemplaires en matière de délais de paiement, sur désignation d’un jury d’experts co-présidé par Jeanne Marie Prost, Jean Hervé Lorenzi et Pierre Pelouzet.

 

  • Conférence du 25 septembre  « Le Label Relations fournisseur responsables et la RSE au service de la compétitivité de notre économie » (Bercy, centre PMF)

Au fil des tables rondes, de nombreuses personnalités (parlementaires, chefs d’entreprises,  experts …) :

–          Situeront le Label Relations fournisseur responsables et la RSE entre dispositifs réglementaires et démarche volontaire

–          Et témoigneront des bénéfices et de l’attractivité du Label Relations fournisseurs responsables prenant en compte la Norme internationale achats responsables ISO 20400

Cette convergence mise au service de la compétitivité de notre Economie renforcera notre croissance et la reconnaissance du leadership de nos entreprises en matière de RSE à l’International.

 

Les « événementielles de l’été 2017 » : les pépites du Moovjee avec Percko, Seed-Up, l’Atelier Florian Leroy et EBS Isolation. C’est au Business Club

Publié le Mis à jour le

logoprixmoovjeeLogo-BFMBusiness-sans-contourREDIFFUSION Au Business Club de France

Uniquement sur BFM Radio! 

 

Diffusion samedi 12/08 à 7h et dimanche 13/08 à 14 h

→ Première diffusion : samedi 15/4/2017 à 7h | dimanche 16/4/2017 à 14h

Emission spéciale PRIX MOOVJEE 2017

NOS INVITÉS:

  • Dominique Restino, président du Moovjee, de la CCI de Paris, président fondateur d’Expertive
  • Edouard Barthès, président d’EBS Isolation
  • Alexis Ucko, Co-fondateur de Percko
  • Paul Poupet, Co-fondateur de Seed-Up
  • Florian Leroy, Fondateur de l’Atelier Florian Leroy
  • Pierre Pelouzet, Médiateur des Entreprises

(Ré)écouter et télécharger cette émission:

Le Prix Moovjee (Mouvement pour les jeunes et les étudiants entrepreneurs), grand concours national, récompense chaque année des jeunes entrepreneurs, des porteurs de projet et des auto-entrepreneurs de 18 à 26 ans (30 ans pour les doctorants). Les prix de cette 8ème édition ont été remis au Trianon mercredi 29 mars.

L’édition 2017 en chiffres

  • Plus de 1 100 demandes d’accès aux dossiers de candidatures ;
  • Près de 20% des candidatures en plus par rapport à 2016 ;
  • 316 candidatures validées, dont 125 Entrepreneurs et 191 Porteurs de projet ou auto-entrepreneurs ;
  • Un jury composé de 120 personnalités impliquées dans l’entrepreneuriat jeune
  • 6 jeunes entrepreneurs et 4 porteurs de projet lauréats ;
  • Des candidats qui ont déjà créé 109 emplois et généré plus de 4 millions de chiffre d’affaires en 2016

Les dotations

Une dotation qui s’élève à 150 000 euros

  • 25 000 euros en numéraire à partager entre les lauréats ;
  • L’accompagnement du Moovjee : programme de mentorat du Moovjee, pool d’experts métier bénévoles, visibilité média, oppotunité business ;
  • La participation des finalistes et des lauréats aux « Journées des entrepreneurs de demain », un séminaire accélérateur de 2 jours ;
  • Des produits et des services offerts par les partenaires du Prix Moovjee 2017.

Le Moovjee, qu’est-ce-que c’est ?

Le Moovjee, Mouvement pour les jeunes et les étudiants entrepreneurs, association loi 1901, a été créé en 2009 et a pour mission d’amener les jeunes à considérer la création et la reprise d’entreprise pendant ou à la sortie de leur formation (du CAP au Bac+5) comme une véritable option de vie professionnelle

Le PARCOURS de DOMINIQUE RESTINO

Sa première fois

La première aventure entrepreneuriale de Dominique Restino remonte à ses… 15 ans ! « Je revendais les cravates de mon père, confie-t-il. Avec les moyens du bord, je savais m’occuper et me challenger. » Un business d’adolescent déjà révélateur de la personnalité en devenir de l’entrepreneur. « J’ai toujours senti cette fibre. Et je demeure fasciné face à des jeunes partageant cet engouement pour la création. À cette différence qu’ils peuvent, aujourd’hui, surfer sur les nouvelles technologies pour inventer des business toujours plus innovants. »

« Je suis parti de rien, mais j’ai appris grâce aux rencontres. » Des rencontres qui le mènent, à tout juste 17 ans, à Paris où, 150 ans euros en poche, il se consacre d’abord à sa passion, le théâtre, avant de devenir, deux ans plus tard, consultant RH. (source: Chef d’entreprise magazine)

Diplômé de l’Executive MBA d’HEC, Dominique Restino a commencé son parcours professionnel en tant que consultant en recrutement et RH chez IFOPS de 1981 à 1984. Il enrichit son expérience en 1984 en tant qu’ingénieur commercial et spécialiste produit chez Rank Xerox.

En 1986, à l’âge de 24 ans, Dominique Restino crée son entreprise. Co-fondateur de Effectif, groupe d’agences de recrutement spécialisé qui compte plus de 100 salariés et 1 200 personnes en mission, il en est le président directeur général jusqu’en 2006 lorsqu’il revend son entreprise. En 2008, il fonde la société Executive capital, conseil en stratégie de développement. Depuis 2011, il est président fondateur d’Expertive, cabinet de recrutement spécialisé.

Président fondateur du MoovJee (Mouvement pour les jeunes et les étudiants entrepreneurs) créé en 2009, il devient en 2014 président de l’Agence Pour la Création d’Entreprise qu’il transforme en Agence France Entrepreneur

Il est président de la CCI île de France depuis novembre 2016

LE POINT DE VUE DE DOMINIQUE RESTINO SUR LES JEUNES ET L’ENTREPRISE

Dominique Restino : «la nouvelle génération entend trouver une activité qui a du sens»

Associations, institutions publiques, entreprises, écoles, nous devons agir de concert pour offrir à nos jeunes un horizon optimiste car la première ressource d’un pays c’est sa jeune génération. Au-delà de l’enjeu de la formation, il faut libérer le travail, c’est-à-dire envisager un échange d’expertise via des formes diverses de contrat. Et pour ce faire il faut permettre à tous ceux qui le souhaitent de se mettre à son compte tout en fournissant une protection aux aléas économiques qui sont inhérents au statut de travailleur indépendant.

Les jeunes nous confirment leur engouement pour la création et la reprise d’entreprise. Le dernier baromètre du Moovjee (Mouvement des jeunes entrepreneurs étudiants) montre que 34 % d’entre eux entendent créer leur entreprise, et 2/3 imaginent franchir le pas avant 30 ans ! Si la recherche d’une stabilité reste prégnante, la nouvelle génération entend trouver une activité qui a du sens, seul moyen pour eux de s’accomplir pleinement. Alors certes, le travail restera «comme avant» mais la forme des contrats devra être retravaillée afin de donner un souffle différent aux carrières et laisser sa chance à chacun. Dans cette lignée, le service civique qui lie par contrat une association et un jeune pourrait lui aussi évoluer pour constituer un véhicule efficace visant à soutenir les jeunes qui envisagent la création ou la reprise d’entreprise. (source: Libération)

⇒ PIERRE PELOUZET, Médiateur des Entreprises intervient sur l’importance des brevets et sur les aides comme le CIR. Sur ce dernier point, la Médiation des Entreprises a publié une liste des acteurs de conseil agréés.

LES JEUNES ET L’ENTREPRENEURIAT

L’avenir, les jeunes le voient dans l’entrepreneuriat

Six jeunes sur dix déclarent vouloir créer leur entreprise un jour, selon un sondage mené par OpinionWay et révélé le 24 janvier. C’est deux fois plus que la moyenne nationale. Décryptage de ce retournement de tendance.

La jeune génération se désintéresse du CDI. Du moins, c’est ce que déclarent 26 % des jeunes français âgés de moins de 30 ans, selon un sondage OpinionWay rendu public le 24 janvier dernier. Cet emblème de la sécurité du travail ne semble plus autant attirer, en partie parce qu’il apparaît comme de plus en plus inaccessible pour 87 % des interrogés. Au contraire, les jeunes privilégient l’épanouissement au travail (44 %), la rémunération (45 %) et un juste équilibre entre la vie privée et professionnelle (39 %). Des arguments que beaucoup espèrent trouver dans l’entrepreneuriat.

Créer son propre emploi

Fortement touchés par le chômage – 25,1 % des jeunes selon l’Insee au troisième trimestre 2016 – les jeunes Français envisagent en effet de plus en plus de se tourner vers la création d’entreprise. En 2017, ils sont 60 % à déclarer vouloir créer leur entreprise, contre 55 % en 2016 et contre 30 % des Français en général. (…)

Ce qui ne signifie pour autant pas que les jeunes se désintéressent totalement d’une certaine forme de sécurité. 81 % d’entre eux souhaitent par exemple qu’une indemnisation des indépendants en cas de perte subite d’activité soit mise en place, ainsi qu’une convergence de la protection sociale avec celle des salariés. « Il est urgent de donner aux entrepreneurs de nouvelles protections et de sortir de la discrimination entre salariés et travailleurs indépendants sur laquelle repose notre modèle de protection sociale en enclenchant une véritable convergence des protections », a notamment déclaré François Hurel, président de l’Union des Auto-entrepreneurs (UAE). « Cela passe d’abord par la mise en place d’amortisseurs sociaux ouverts aux indépendants et notamment une allocation perte subite d’activité qui serait financée conjointement avec les donneurs d’ordre. La puissance de l’économie collaborative nous invite également à repenser le modèle du travail vers plus de souplesse et d’innovation et à reformuler la question de la requalification ». (Les Echos)

LES LAURÉATS DU PRIX MOOVJEE
  • Grand Prix Moovjee

Alexis Ucko, Co-fondateur de Percko

25 ans, diplômé de l’Ecole Polytechnique de Lausanne et titulaire d’un master spécialisé de Centrale et l’ESSEC

Développé pendant un an avec des chercheurs sur le système musculo-squelettique, Percko est un sous-vêtement intelligent qui redonne l’habitude de se tenir droit aux individus souffrant de maux de dos.

  • Créée le 13 novembre 2014
  • Basée à Paris (75)
  • 1 million d’euros de chiffre d’affaires en 2016

Un tee-shirt contre le mal de dos

Tenez-vous droit ! C’est le meilleur conseil que nous puissions vous donner pour soulager votre colonne vertébrale. Alors, si vous avez tendance à adopter une mauvaise posture, Percko va vous rappeler à l’ordre.

Pour bien comprendre d’où peuvent provenir certains maux de dos, une petite révision d’anatomie s’impose. Le rachis est organisé selon un modèle dit segmentaire, qui lui permet de remplir sa fonction d’équilibration. On dit que l’on adopte une mauvaise posture, au sens mécanique, quand il apparaît un déplacement vers l’avant du bloc supérieur par rapport au bloc inférieur. Du coup, son maintien créé des contraintes qui sont à l’origine de raideurs musculaires, pouvant générer des douleurs surtout au niveau des trapèzes et des lombaires.

Se tenir droit est donc la solution pour éviter bien des mots. Pourtant, nombre d’entre nous a tendance à négliger cette règle de base et c’est pour cela qu’une jeune pousse française a décidé de nous donner un coup de main en nous proposant une solution originale et innovante: une seconde peau sous forme de tee-shirt baptisé Percko et censé nous faire adopter la bonne posture en nous avertissant au moindre avachissement.

Les tenseurs dans le dos doivent vous aider à vous redresser.

Alors, quand on passe un Percko, on a l’impression d’enfiler un tee-shirt trop petit. Il faut s’employer pour passer d’abord la tête, un bras puis l’autre, tirer plusieurs fois dessus pour le faire descendre sur les hanches. Une fois en place, il vous mettra ou non à votre avantage tellement il est ajusté. On a l’impression d’être gainé. Heureusement, au bout de quelques minutes, il se fait oublier même s’il a tendance à remonter au fil de la journée. Mais quel est le secret de ce sous-vêtement et peut-on lui faire confiance?

Ses créateurs, Quentin Perraudeau et Alexis Ucko, tous deux ingénieurs, mettent en tout cas en avant le fait que ce produit, qui a été développé avec chercheurs spécialistes du système musculosquelettique, a fait l’objet d’un brevet international et validé cliniquement. Ils expliquent que le tee-shirt est conçu pour ramener le bloc thoracique au-dessus du bassin, que l’on soit debout ou assis. Il crée ainsi une inclinaison vers l’avant du bassin entraînant par là même une augmentation de la lordose lombaire, communément appelée aussi chute de reins, et une diminution de la cyphose thoracique. Bref, un maintien de mannequin, un équilibre amélioré et une fatigue musculaire diminuée. «Si les individus adoptaient une posture idéale, 80% de leurs problèmes seraient alors résolus.» concluent-ils

Tenseurs

Pour arriver à ce résultat, Percko utilise un textile spécial garni de tenseurs visant à garantir l’efficacité du maintien. Le tee-shirt est constitué d’une partie thoracique réalisée dans une matière peu déformable verticalement qui englobe la cage thoracique et le rachis thoracique et est maintenue par des tenseurs au niveau des côtes et dans le dos. La partie abdominale est, quant à elle, réalisée en matière très extensible dans les deux directions favorisant le confort. enfin, la ceinture permet le maintien du maillot de corps en zone pelvienne.

Pour se persuader de son intérêt, il suffit de savoir que la lombalgie est une affection courante, en constante augmentation, qui touche environ 70 % de la population française, responsable d’environ 6 millions de consultations par an en France, et représente la première cause d’invalidité au travail chez les personnes de moins de 45 ans. Elle est devenue la première cause d’arrêt de travail et de maladie professionnelle, et est à l’origine d’environ un quart des accidents de travail. Il s’agit donc d’un véritable problème de santé publique, mais également économique.

Afin de financer sa première production, Percko avait lancé, en septembre 2015, une campagne sur Kickstarter avec pour objectif de recueillir 30 000 euros en un mois. L’objectif a été atteint en 7 heures. Au final, la jeune société a empoché 385 361 euros, de quoi vendre 5 000 Percko dans 90 pays du monde. 20 entreprises leurs font déjà confiance. Alors, à l’heure de la surconsommation de produits connectés, ce genre de solution santé, sans prise USB ni smartphone, mérite notre intêret.

Prix: 129 euros. (source: Le Figaro)

  • Coup de Cœur du Jury

Paul Poupet, Co-fondateur de Seed-Up

24 ans, diplômé de CentraleSupélec et étudiant-entrepreneur au « PEPITE PEIPS »

Seed-Up est une hacker-house, une « villa 3.0 » où cohabitent développeurs, designers et business-développeurs avec un objectif commun : innover. Cette vision permet une réelle émulation, grâce à la motivation, les compétences et les savoir-faire cumulés de chacun.

  • Créée le 31 mars 2016
  • Basée à Châtenay-Malabry (92)
  • 400 000 euros de chiffre d’affaires en 2016

Seed-Up, ou comment vivre et travailler dans la même maison

Mi-incubateur, mi-coloc de geeks, Seed-Up est la première hacker house de France. Ses 10 habitants travaillent sur des projets de startups et partagent aussi leur vaisselle sale entre bonne humeur et innovation.

Des poules accueillent les nouveaux arrivants dans le jardin, une montagne de chaussures traîne dans l’entrée et des ordinateurs sont éparpillés entre le salon, les chambres et la salle à manger. Rien ne laisse penser que cette maison dans la banlieue sud de Paris abrite une entreprise et dix jeunes férus de technologie.

Pourtant, c’est bien ici que s’est installée Seed-Up, la première hacker house en France. Lancée par Paul Poupet et Benjamin Poilvé en novembre 2015, la startup abrite quatre projets technologiques. Plus qu’un incubateur, Seed-Up chouchoute les dix codeurs, designers et business developers qui vivent tous ensemble… dans les locaux de la société. Un nouveau modèle d’organisation du travail tout droit venu des États-Unis.

4 projets de startups et des clients externes

Installée sur une grande table en bois dans un salon lumineux, l’équipe de Seed-Up est en ébullition depuis 10 heures ce matin. “Nous devons terminer quatre missions avant la fin de la semaine”, lance Paul Poupet, le confondateur de la startup, téléphone à la main.

Seed-Up, c’est d’abord quatre projets internes de startups : Be the Sound, un service de synchronisation et de partage de musiques, Hawker, une application qui permet de récupérer une version audio de n’importe quel article de presse, Elo, un jeu vidéo éducatif et un algorithme d’aide à la décision pour les coachs sportifs, Carter…. “Chaque projet est chapeauté par un project manager qui détient 25% des parts de la société, le reste appartient à Seed-Up”, explique Paul. “Et comme les projets sont liés financièrement, ils ne sont pas en compétition”.

Et pour remplir la marmite, les dix collaborateurs âgés de 19 à 27 ans travaillent aussi de temps en temps sur des projets externes pour de grandes entreprises. De quoi faire tourner la maison, payer le loyer, les courses et les salaires de l’équipe.

Une mise en commun des compétences

Jongler entre les projets internes et externes, c’est aussi un moyen de ne pas s’ennuyer pour ces jeunes startuppers. Les habitants de la colocation choisissent le projet sur lequel travailler en fonction de leurs compétences et de l’état d’avancement des projets. Face à un écran noir rempli de lignes de codes blanches, vertes et rouges, Robin est en train de créer le site mobile d’une marque de vêtements. Le développeur génie de l’équipe a 21 ans et sort de l’Ecole 42. “Là je travaille sur un projet externe, mais la plupart du temps, je bosse avec Benjamin sur Be the sound. Et quand il faut je vais aider ceux qui en ont besoin sur d’autres projets !”, se plaît à raconter le jeune homme aux cheveux longs et à la barbe naissante.

“J’étais coincé sur un logiciel de design, et au lieu de trimer pendant quatre heures, Robin est venu m’aider et cela lui a pris 10 minutes. Un gain de temps fou !”, s’enthousiasme Edouard, project manager de Hawker.

La mutualisation des compétences de l’équipe… C’est une des raisons pour lesquelles Edouard passe la plupart de ses journées dans la maison. Il n’est pas salarié de Seed-Up, mais a des parts dans Hawker. Tout droit sorti de Centrale et après avoir travaillé dans le milieu bancaire, Edouard aide aussi les autres habitants à maîtriser Excel et Powerpoint.

“Chaque personne que nous avons recrutée excelle dans son domaine d’expertise et donne son avis. On discute chaque décision, rien ne s’impose”, explique Paul le cofondateur. Une manière de dire qu’il n’y a pas de hiérarchie dans l’équipe et que chacun s’exprime en fonction de ses compétences et de sa légitimité.

Liberté et créativité

C’est après une mauvaise expérience de stage dans la banque que Paul a eu l’idée de lancer Seed-Up. “Il fallait toujours demander des autorisations pour mettre en place une toute petite innovation… Tout cela par mails avec dix personnes en copie !”, se souvient le jeune homme de 24 ans.

La responsabilisation de chacun permet une liberté d’innovation et une meilleure implication des salariés de Seed-Up. “Si tu balances une idée à table, tu sais que ça ne va pas rester en l’air”, s’enthousiasme Hamid, en stage comme designer-développeur.

“Je voulais travailler dans une startup et je suis fan de la série Silicon Valley… L’idée de Seed-Up m’a tout de suite séduit et je ne suis pas déçu, ici on nous écoute”, confie le jeune homme qui avait passé d’autres entretiens dans des startups parisiennes sans être convaincu.

Elisa a été recrutée comme chargée de communication chez Seed-Up il y a un mois. Après un entretien par téléphone et un week-end passé dans la maison, elle a tout de suite été conquise par le principe : “J’ai mes propres missions. J’ai tout de suite dû prendre des initiatives et être autonome et créative”. Et la jeune fille n’a pas de comptes à rendre sur ses pauses clopes, “ici tout marche par deadlines”. A chacun de s’organiser comme il le souhaite… “sans abuser, non plus”, lance Paul, goguenard, à l’attention des lève-tards de la bande, avant de se faire vite rembarrer.

Un vivre-ensemble stimulant

“Le fait d’habiter ensemble change tout !”, s’enthousiasme le cofondateur de Seed-up. “Nous sommes plus que des collègues, une réelle amitié s’est développée”, se réjouit-il en évoquant les soirées dans le jardin ou dans le salon rempli de coussins à regarder des films.

Les lieux de travail ne manquent pas dans la maison de deux étages. Réunion dans la grande chambre à l’étage ou dans le jardin au soleil au milieu des poules… Tout dépend de l’humeur du jour. Au rez-de-chaussée, le passionné de technologies hardware, Benjamin, a même installé son propre atelier.

Entre boulot et vie quotidienne, la limite est fine. Seule fille de l’équipe, Elisa s’est acclimatée à cette ambiance de travail un peu spéciale : “Au début, je ne comprenais rien à leur conversation de geeks”, s’amuse celle qui partage maintenant des parties endiablées de jeux vidéo pendant les pauses. “Malgré nos moments de détente, on travaille efficacement dans une bonne entente”, analyse la jeune femme. A condition de se dire les choses franchement… et avec humour.

(…) Paul ne veut pas recruter plus de 12 personnes dans la maison : “Au-dessus, on serait trop gros et on aurait besoin d’une hiérarchie. On pense plutôt à répliquer le modèle avec de nouvelles maisons”. Et de nouveaux projets de startups.

Le but est d’amener chaque projet jusqu’à une première levée de fonds, pour se détacher au fur et à mesure de Seed-Up”, explique le cofondateur. Les collaborateurs qui se sont investis sur le projet auront alors le choix, soit ils restent chez Seed-Up, soit ils partent continuer cette aventure particulière. “Nous voulons de toute façon rester une équipe jeune et se renouveler  régulièrement”, affirme Paul. Car chez Seed-Up, l’essentiel est de continuer à innover. (source: Les Echos)

  • Prix Spécial du Jury

Florian Leroy, Fondateur de l’Atelier Florian Leroy

24 ans, titulaire d’un CAP au CFA d’Ameublement La Bonne Graine de Paris

Florian Leroy, artisan ébéniste, est spécialisé dans la conservation et la restauration des meubles. Son savoir-faire s’étend de l’intervention sur le bois, la serrurerie, la marbrerie, l’écaille de tortue, l’ivoire et le cuivre, jusqu’à la gainerie et la tapisserie d’ameublement. Il a été compagnon du devoir.

Bénédicte Sanson me dit qu’il a fait l’unanimité lors du Jury, il s’exprime avec passion sur son métier qu’il souhaite développer, il veut embaucher et cherchait un concours pour avoir du soutien (financier et mentorat).

  • Auto-entrepreneur depuis février 2014
  • Création envisagée le 31 mai 2017
  • Basée à Croix (59)

La voix du Nord 2015 – Hem : à 23 ans, Florian Leroy a décidé de se lancer dans « un métier en voie de disparition »

Le Hémois Florian Leroy vient de s’installer en tant qu’artisan ébéniste. Ce jeune homme de 23 ans nous a ouvert les portes de son atelier, basé à Croix. Il confie sa passion pour ce métier d’art au savoir-faire ancestral.

Dans un garage aménagé, au milieu des scies, des planches de bois et des pinceaux, Florian Leroy choisit minutieusement le bois qu’il va utiliser pour restaurer ses futurs meubles. «  Parfois, je sélectionne les bois d’un point de vue esthétique. On peut faire aussi d’autres associations selon les coloris mais également selon la texture.  » Le métier d’ébéniste requiert un grand savoir-faire, qui se travaille quotidiennement. «  Ce qui est passionnant dans ce métier, c’est qu’on peut toujours s’améliorer. Il suffit d’être curieux.  »

Intéressé par les maths et l’histoire, Florian Leroy, 23 ans, passera d’abord par un CAP d’ébénisterie pour ensuite travailler en tant qu’apprenti en Alsace. «  J’ai hésité entre peintre et ébéniste, confie-t-il. En fait, j’aimais bien l’idée de travailler un métier en voie de disparition. Je ne compte plus les fois où j’ai entendu dire que le métier d’ébéniste était mort. Du coup, j’avais envie de me lancer ce défi, de prouver que c’est un métier utile.  »

Sensibilité

C’est une profession où l’on sait que finalement, tout se transforme. Chaque meuble est traité avec le même respect. «  C’est un métier où l’on a beaucoup de sensibilité, poursuit le jeune artisan. Lorsque j’ai une pièce de bois dans les mains, c’est à moi d’apporter ma touche, ma conception de ce morceau de bois. D’une manière générale, je pense qu’un bon ébéniste doit avoir un respect du patrimoine, de la matière qu’il travaille.  »

Ses projets ? Reconstituer des commodes, des escaliers ou des armoires… Ses journées sont bien remplies. Mais il caresse un rêve : «  Ce serait beau d’avoir le col bleu-blanc-rouge de Meilleur Ouvrier de France  », glisse-t-il. Un autre de ces défis que Florian Leroy aime tant. (La voix du Nord)

  • Lauréat 2016 –  Grand Prix

Edouard Barthès, président d’EBS Isolation

Le groupe EBS est une éco-entreprise créatrice d’économies d’énergie avec une double expertise : l’audit énergétique et l’étude de financement d’une part, la réalisation des travaux d’économies d’énergie d’autre part.

ACTUALITÉ

  • Depuis Mars 2016  nous avons créé plusieurs agences :  Villepinte, Lille, Lyon, Le mans, Metz et Narbonne.
  • Nous sommes passés de 55 à 100 collaborateurs avec pour objectif 19 M€ de CA en 2017.
  • CA 2016 : 15 millions €
  • Nous accompagnons également Leroy Merlin depuis septembre 2016 dans leur offre d’isolation de comble à 1€ pour leurs clients et nous avons déjà réalisé 3000 chantiers.
  • Grace au Moovjee j’ai pu bénéficier de visibilité médiatique et surtout de la mise en place du programme de mentorat avec Bernard BOURIGEAUD fondateur d’Atos solution (55000 salariés, 11MDS € CA)

EBS, la start-up de l’économie d’énergie

À seulement 24 ans, l’audacieux Edouard Barthès crée EBS Isolation, une éco entreprise créatrice d’économies d’énergie.

Edouard Barthès décrit ce projet comme un véritable coup de coeur mais précise que, « pour autant, il a été mûrement réfléchi en amont. Je souhaitais m’engager et aider les énergéticiens à atteindre leurs obligations. Il était également question de permettre aux établissements de santé de rénover une partie de leur parc immobilier sans impact financier, en réalisant des économies d’énergie s’élevant à 15% en moyenne en fonction du type de travaux réalisés.»

La volonté d’entreprendre

Edouard Barthès aurait pu privilégier un poste de cadre dirigeant dans une grosse structure mais il préfère se lancer dans une aventure entrepreneuriale plus proche de ses affinités et de sa personnalité.

Le jeune fondateur d’EBS déclare sur un ton enjoué : « J’aime la liberté et la créativité. J’apprécie de pouvoir faire comme bon me semble en définissant une orientation et en prenant les décisions qui permettront de tendre vers l’objectif. Je n’ai pas souhaité intégrer un grand groupe car je trouve que les choses y sont trop figées.»

Le groupe EBS est créateur d’économies d’énergie, il agrège des compétences dans le domaine des performances énergétiques. L’efficacité énergétique est un domaine large et varié. Son champ d’application comprend communément l’analyse des consommations énergétiques des bâtiments, les actes d’isolation de ceux-ci ainsi que l’étude singulière des moyens de financement dont bénéficient les projets générateurs d’économies d’énergie. Le groupe EBS innove et propose une approche exclusive.

En regroupant les experts de chaque discipline de la performance énergétique sous une seule et même enseigne, le groupe EBS fait bénéficier de la synergie de cette mise en relation et des offres novatrices nées de cette collaboration. Aujourd’hui, le groupe est composé de deux sociétés.

Certificats d’Économies d’Énergie

D’un côté, EBS Energie qui propose des certificats d’Économies d’Énergie, des offres de financements, des audits énergétiques et l’optimisation d’achat énergie. De l’autre, EBS Isolation positionnée sur le calorifugeage, l’isolation de combles et l’isolation de planchers.

EBS Energie travaille avec des structures industrielles, notamment sur des questions de récupération de chaleur sur les groupes de production de froid et EBS Isolation intervient quant à elle dans le secteur hôtelier à travers le groupe Accor et est intervenu sur 178 hôtels Formule 1 en France et conduit actuellement une mission pour les hôtels IBIS. EBS est aussi très présent dans le secteur de la santé avec déjà 1000 établissements à son actif.(…)

Edouard Barthès a souhaité implanter un siège social fort à Castres (81) en regroupant sur le site toutes les compétences de management et de direction afin d’avoir une réelle proximité avec elles. Une dizaine de commerciaux repartis sur l’ensemble de la France avec un découpage en régions axé sur les villes clés (Lille, Marseille, Lyon, Bordeaux, Nantes etc…). (source: Entreprendre)

Mentorat : le fondateur d’Atos Origin aide un start-upper du Moovjee

Le mentorat, partage d’expérience avec un chef d’entreprise expérimenté, permet de vaincre ses peurs et fait grandir. Exemples avec Edouard Barthès, créateur d’EBS Isolation, Grand Prix du Moovjee en 2016, parrainé par Bernard Bourigeaud, fondateur d’Atos Origin, et, en vidéo, Anne-Marie Gabelica, fondatrice d’oOlution.

EBS Isolation doit gérer une croissance rapide

Pour l’entrepreneur de 26 ans, c’est l’occasion de faire son entrée dans la cour des grands. « Je vais pouvoir m’adresser à quelqu’un qui parle la même langue que moi », se réjouit-il. Mais Edouard Barthès n’a rien d’un débutant : EBS Isolation est sa deuxième start-up. Après un premier échec fondateur déjà dans le secteur des économies d’énergie, il lance en 2014 un nouveau concept : capter les contributions obligatoires versées par les fournisseurs d’énergies pour ensuite effectuer des diagnostics et des travaux d’isolation, de chauffage et d’éclairage. L’idée est de réduire la consommation d’énergie de bâtiments industriels et tertiaires gratuitement, selon le principe du « pollueur-payeur ».

Trois pistes pour développer son entreprise sans dépérir

Pour cette deuxième aventure, pas question de se tromper, surtout quand tous les voyants sont au vert ! La jeune pousse a travaillé avec près d’un millier d’établissements de santé partout en France et près de 200 hôtels du groupe Accor­Hotels. Et pour faire face à tant de succès, « nous sommes passés à 30 personnes en un mois et demi, se félicite le dirigeant.

Pas toujours évident de grandir vite. « Il va devoir apprendre à gérer l’humain, qui constitue une grosse partie du travail de l’entrepreneur », assure Bernard Bourigeaud. « Car plus la société accélère, plus elle est fragile, souligne Dominique Restino. Pour suivre la cadence, il faut être bien encadré, sinon ça peut vite dégringoler. »

Pour Edouard Barthès, le plus difficile reste l’incertitude : avancer sans avoir une vision claire du futur. « Je me demande souvent où je vais et si j’ai pris la bonne décision », confie-t-il. Il faut apprendre à apprivoiser ses craintes. Et si le mentor n’emploie aucune solution miracle, les échanges créent une zone de confort pour lever les freins. « La peur induit souvent en erreur », assure Dominique Restino. Tout au long des rencontres, « le binôme travaille sur le savoir-être de l’entrepreneur, poursuit-il. C’est un peu comme les parents qui accompagnent leurs enfants, sauf que cette fois la relation est neutre. » Les échanges poussent l’entrepreneur dans ses retranchements, pour l’amener à élargir le champ des possibles. Mais « toutes les décisions émaneront toujours de lui », prévient le fondateur d’Atos. Et ce, même si même si le mentor et son poulain ne tombent pas d’accord.

Au mentor, l’entrepreneur confie ce que qu’il ne dit ni à ses parents, ni au comptable, ni à sa moitié. Il peut lui parler de choses confidentielles, sans aucun tabou. « Voilà pourquoi, il doit y avoir un vrai “match” entre eux », souligne le fondateur du Moovjee. Le mentor peut aussi le conseiller sur sa vie sentimentale… parce qu’on ne finit pas d’être chef d’entreprise le soir à 18 heures. (Les Echos)

LES AUTRES LAURÉATS 2017

  • Prix Rétis – Ex aequo

Arnaud Lenglet, Co-fondateur de Panda Guide

26 ans, diplômé en information et communication à SUPINFO

Panda Guide est un compagnon virtuel dédié à l’autonomie des personnes déficientes visuelles (DV). Cette innovation se présente sous la forme d’une application iPhone, couplée à un casque audio-vidéo intelligent.

Créée le 27 février 2017, basée à Cergy (95)

http://pandaguidesme.com

  • Prix Rétis – Ex aequo

Paola Ceccato, Co-fondatrice de Oïkos Sphère

26 ans, diplômée de l’Institut Polytechnique de Grenoble

Oïkos Sphère s’adresse à tous ceux qui souhaitent revitaliser les sols et protéger les cultures, à travers un réseau de coopératives dynamiques et locales qui conçoivent, produisent et distribuent une solution concentrée en micro-organismes, naturellement adaptée aux besoins de la région.

Création envisagée en mars 2017, basée à Lyon (69)

http://oikos-sphere.my.slocus.org

  • Mention Community Entrepreneur

Raphaël Maisonnier, Co-fondateur de OuiSpoon

24 ans, diplômé en entrepreneuriat à l’ESCP Europe

OuiSpoon est la première plateforme collaborative d’activités entre collègues. Dans une entreprise dotée de OuiSpoon, chaque employé peut créer une activité ou rejoindre une activité créée par ses collègues tels que des repas, des afterworks, des séances de sport, des ateliers etc.

Créée le 3 juillet 2016, basée à Paris (75)

Aucun chiffre d’affaires en 2016

https://www.ouispoon.fr/fr

  • Mention Etudiant Entrepreneur

Lucie Jamen, Co-fondatrice de Kissala

26 ans, étudiante en sciences de l’Ecole Centrale de Lille et étudiante-entrepreneur au PEPITE BEELYS

Création d’une gamme de mélanges d’épices et d’herbes aromatiques spécifiquement élaborés pour créer un effet (boost, antioxydant et digestion) en fonction de la richesse nutritionnelle des ingrédients.

Création envisagée en mars 2017, basée à Lyon (69)

https://www.facebook.com/kissalaspices

  • Mention Engagement Citoyen

Julien Le, Co-fondateur de Liberty Rider

22 ans, diplômé d’une licence en développement d’activité et en gestion de centre de profit à l’IFAG de Toulouse.

Cette application mobile détecte les chutes à moto grâce à un algorithme. En cas de chute, si elle reste sans réponse du motard, elle alerte automatiquement les secours. Chaque utilisateur peut également choisir de partager son trajet avec ses proches pour en assurer un suivi en temps réel.

Jeunes, créez votre entreprise !

Un ouvrage paru en 2016, toujours d’actualité bien sûr!

jeunes créez votre entrepriseDominique Restino, Bénédicte Sanson et Vincent Redrado ont écrit ce guide pour « bien démarrer et pour durer ». Entreprendre est une très belle aventure professionnelle. Mais ce n’est pas facile non plus ! Vous en avez envie ? Préparez-vous :

  • C’est quoi être un entrepreneur ?
  • Comment vous tester avec de vous lancer ?
  • Comment trouver la bonne idée et la bonne équipe ?
  • Qui peut vous soutenir dans l’aventure ?
  • Qu’est-ce qui vous attend, un fois lancé ?

Autant de questions et de réponses que vous trouverez dans ce guide !

Arnaque au crédit impôt recherche : une liste pour guider les patrons

Publié le Mis à jour le

logo-mediateur-entreprisesLors de notre rendez-vous hebdomadaire avec le Médiateur des Entreprises, Pierre Pelouzet, nous abordons régulièrement la problématique du Crédit Impôt Recherche (CIR), dispositif auquel les entreprises ont parfois des difficultés à accéder. Le Parisien revient sur le sujet, voici un extrait de l’article.

⇒ Retrouvez ici les podcasts du Rendez-vous du Médiateur au Business Club de France

« Pour éviter les abus de certains cabinets de conseil indélicats, le médiateur des entreprises a labellisé une trentaine d’organismes auxquels les PME peuvent s’adresser.

Il espérait bien arrondir les fins de mois, faciliter un peu ses investissements, booster sa compétitivité. Voilà pourquoi, il y a deux ans, Jean* a fait appel à un cabinet de conseil pour l’aider à obtenir le sésame de toutes les entreprises qui misent aujourd’hui en France sur la recherche : le crédit impôt recherche (CIR). Il faut dire que cette manne, financée par l’Etat à hauteur de près de 6 Mds€ par an et calculée sur les dépenses de recherche au sein d’une entreprise, est du pain bénit.

⇒ La liste des acteurs de conseil en CIR et CII référencés est ici 

Sauf que le dossier et les nombreuses fiches techniques à renseigner pour le décrocher sont extrêmement fastidieux pour un petit patron. Alors, comme la grande majorité des TPE-PME candidates au CIR, le patron de cette entreprise de biotechnologie, installée à Lille (Nord), a confié cette mission à un cabinet spécialisé, qui facture son expertise à 10 % du CIR perçu. Bingo ! Plus de 150 000 € décrochés pour la PME. Environ 15 000 € pour le cabinet. Mais un an plus tard, le fisc a mis son nez dans le dossier. Le cabinet de conseil avait tout simplement plagié des documents scientifiques qui n’avaient rien à voir avec le travail de Jean pour enrichir le dossier. Evidemment, l’administration fiscale s’en est aperçue. Et le patron a dû rembourser son CIR, pas forcément au meilleur moment. (…)

Lire ici l’article intégral 

Vive la 3ème révolution industrielle! Emission spéciale avec Erik Orsenna, Grégoire Sentilhes, Philippe Vasseur, Pierre Pelouzet. C’était au Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

piccollageLogo-BFMBusiness-sans-contourAu Business Club de France
Uniquement sur BFM Radio! 

→ Diffusion : samedi 25/2/2017 à 7h | dimanche 26/2/2017 à 14h

VIVE LA 3ÈME RÉVOLUTION INDUSTRIELLE!

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NOS INVITÉS:

  • GRÉGOIRE SENTILHES, président de Nextstage
  • ERIK ORSENNA, écrivain, économiste, conseiller d’état honoraire, entrepreneur
  • PHILIPPE VASSEUR, Commissaire spécial à la revitalisation et à la réindustrialisation des Hauts de France.
  • PIERRE PELOUZET, Médiateur des Entreprises

Ecouter, réécouter et télécharger cette émission:

La 3ème révolution industrielle est en marche! Définie par l’économiste américain Jeremy Rifkin, elle va bouleverser l’économie, le travail, la consommation, la communication. Grégoire Sentilhes analyse cette révolution dans son dernier ouvrage, préfacé par Erik Orsenna. Tous deux présents sur ce plateau exceptionnel, ils apportent leur vision résolument optimiste, aux côtés de Philippe Vasseur, Commissaire spécial à la revitalisation et à la réindustrialisation des Hauts de France, première région à avoir lancé la 3ème révolution industrielle selon les principes de J. Rifkin. Pierre Pelouzet, médiateur des entreprises, insiste sur la notion de confiance dans le milieu des affaires. 

⇒ VIVE LA 3ÈME RÉVOLUTION INDUSTRIELLE, « Tous entrepreneurs de nos destins », par GRÉGOIRE SENTILHES – préfacé par ERIK ORSENNA

Editions: NextStage / Sortie: 12 janvier 2017

viverevolution sentilhes.jpg« Soyez l’entrepreneur de votre vie. Le XXIe siècle y est favorable comme jamais…

Les nouveaux géants que sont Apple, Google, Facebook, Amazon, Microsoft ne sont que la part émergée de l’iceberg. Hier inconnues, ces cinq sociétés-là dominent le monde. Mais le mouvement est général. C’est SAP en Allemagne, Alibaba, WeChat, Baidu en Chine… La 3e révolution industrielle est en marche : c’est une révolution de la connaissance.

Les avancées technologiques quelle génère ouvrent des portes à toutes les innovations, à toutes les transformations, de toute importance et en tous domaines. De cette dynamique, l’entrepreneur est le moteur, le coeur. L’arbre qui fait la forêt. La force vitale qui se nourrit du sol, s’ancre dans les territoires et mobilise toutes les énergies pour monter vers la lumière.

Et l’entrepreneur, ne le cherchez pas : c’est vous !

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Grégoire Sentilhes, serial entrepreneur, président de Nextstage

QU’EST-CE-QUE LA 3ÈME RÉVOLUTION INDUSTRIELLE selon G. Sentilhes? Une révolution industrielle se produit lorsqu’il y a l’émergence d’un nouveau moyen de communication et d’une nouvelle source de production d’énergie, qui débouche sur une nouvelle organisation de la société.

  • 1ère révolution industrielle : de l’invention de l’imprimerie jusqu’à machine à vapeur (jusqu’en 1850 – durée 400 ans)
  • 2ème révolution industrielle : émergence des média de masse + pétrole + électricité = industrialisation des biens de consommation puis des services avec l’informatique
  • A partir des années 1995, émergence de l’internet: zéro utilisateur en 1995 sur Internet, puis 1 milliard en 2010, puis 6 milliards en 2015 et 40 milliards d’objets connectés en 2020. Et en même temps l’énergie change de nature, c’est de moins en moins un produit (avec l’évolution des cours du pétrole) et de plus en plus un service: c’est qqch qu’on stocke, qu’on partage et qu’on peut produire soi même, donc qui devient totalement décentralisé.

Quand on combine ces évolutions ça donne une nouvelle chaîne de valeur ajoutée.

Le saviez-vous? « Entrepreneur » est un mot français qui date de 1422.

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LES 4 GRANDES TENDANCES DE FOND

  • L’économie drivée par la valeur de nos émotions

Elle est nourrie par la qualité de l’expérience client: avec Apple, L’Oréal, Chanel, Ferrari, par exemple, l’émotion est un catalyseur clé de nos décisions. Pourquoi nos émotions sont-elles plus importantes maintenant qu’avant? Dans les sociétés occidentales, nous n’avons jamais eu autant de temps libre. Egalement: nous n’avons jamais eu autant accès aux informations. A terme, c’est la fin d’un monde où on produisait des biens en s’appuyant presque exclusivement sur l’exploitation des ressources naturelles. Le temps libre et Internet créent le marché de l’économie de la connaissance et mettent au centre la culture, des loisirs, la valeur de nos émotions et la qualité de nos expériences.

  • L’économie du partage et à la demande

Joseph Proudhon, théoricien du socialisme libertaire, a dit en 1840 «  la propriété c’est le vol ». De plus en plus aujourd’hui il s’agit de mettre à disposition du client une solution ou un service incorporant ou non un bien, pour une durée déterminée ou indéterminée, au travers d’une plateforme s’appuyant sur les technologies de l’information.

D’où l’importance d’avoir à sa disposition des communautés d’utilisateurs potentiels. Apple envisage ainsi lui-même de devenir opérateur télécom. Il faut faciliter la manière dont le client s’empare de l’offre, rapidement et à un coût faible.

  • L’économie industrielle

Les industriels du XXIème siècle qui réussissent ne sont plus ceux qui se contentent de fabriquer des produits, mais ceux qui incorporent de l’intelligence en amont, par exemple avec les robots ou l’impression 3D, et en aval avec l’internet des objets. Non seulement la conception et la fabrication de la machine deviennent intelligentes, mais la machine elle-même le devient et se substitue à l’homme pour les tâches répétitives. En aval, l’internet des objets permet aux industriels de capitaliser du savoir à partir de la courbe d’expérience et d’utilisation de leur produit, et d’offrir ainsi un service à valeur ajoutée. Il y aura en 2020 quarante milliards d’objets connectés – et sans doute 10 fois plus en 2030!

  • L’économie positive

Compte tenu des évolutions économiques et démographiques, le développement de nos activités abîme la planète. Il faut diminuer les émission de CO2. C’est dans le « consommer moins » que se situe une grande partie de notre croissance économique. Celle-ci est de moins en moins fondée sur l’exploitation des ressources naturelles, et de plus en plus sur l’économie de la connaissance. Exemple d’entreprise: Greenflex (optimisation de la performance environnementale des entreprises). L’entreprise a fait faire 60 millions d’économies par an à la SNCF sur ses factures énergétiques (les conducteurs avaient tendance à conduire leur motrice de façon « émotionnelle », comme un ado conduirait une moto. On leur a appris à conduire moins à l’adrénaline). Greenflex réalise près de 200 millions de CA et est rentable depuis sa création.

Pour faire émerger les « GAFA » françaises (plateformes), il faut:

  • investir l’épargne dans l’économie réelle (on a une épargne considérable)
  • il faut penser grand : c’est une question d’éducation
  • il faut un arbitrage entre la logique du long terme et la fiscalité. Elle est assise sur le travail et détruit la logique du capital qui a du sens lorsqu’il est investi à long terme.

telechargementLES INGRÉDIENTS DE L’ENTREPRENEURIAT

  • La bonne intuition – « La seule bonne idée relève souvent du mythe. La plupart des entrepreneurs se contentent d’adapter par petites avancées technologiques ou organisationnelles et d’intégrer des solutions pour faire émerger des process innovants. Voilà ce qui permet de bâtir des univers qui créent durablement de la valeur »
  • L’énergie – L’énergie de trouver des financements, de recruter, de fédérer les équipes, de transformer la vision en produit, service, de convaincre les clients et les distributeurs.
  • L’équipe – Le système éducatif français est peu conçu aujourd’hui pour cultiver la valeur du travail en équipe et le respect du travail de l’autre. A une logique de déploiement de l’énergie entrepreneuriale, on préfère toujours celle de la compétition individuelle. Il s’agit de battre l’autre.
  • L’obstination – Tous les systèmes vivants connaissent le tâtonnement, l’échec avant la réussite. Et c’est normal car l’échec fait partie intégrante de la vie. C’est peut-être seulement au bout de deux ou trois boutures que la graine prend. Parmi les centaines d’investissements que nous avons faits, nous avons vu des entrepreneurs végéter un an, deux ans, échouer, pour démarrer enfin vraiment.
  • La valeur de l’échec – Une des vraies lacunes du système français est l’absence de droit à l’erreur. Aux Etats-Unis, un entrepreneur est riche de ses expériences et de ses cicatrices. Un homme qui vient voir un investisseurs sans montrer de cicatrices liées à des échecs apparaît comme un débutant ou un menteur.

ATTENTION À NE PAS JURER QUE PAR LES STARTUPS

  • Parce que la France n’est pas une Californie qui s’ignore. On n’a pas les universités californiennes qui attirent les meilleurs étudiants et entrepreneurs du monde entier. Mais aussi: on n’a pas autant de venture capitals, dont les moyens sur la Silicon Valley dépassent souvent le milliard de dollars (aucun fonds de capital-risque en Europe n’atteint cette taille).
  • Parce qu’on manque de bon sens en concentrant nos efforts sur les startups alors que les PME ne demandent qu’à grandir (exemple de l’Allemagne et de son Mittelstand). Pour cela, il faut les aider à innover, à se développer à l’international et à acquérir leurs concurrents. 

Notre pays a commis une erreur stratégique en ne croyant pas assez aux ETI. La France souffre parce qu’elle a de très grands groupes mais qu’en dessous le vide est béant. Nous n’avons que 4600 ETI, contre 8500 en Italie, 10 000 en Grande-Bretagne et 12500 en Allemagne. Une PME qui devient une ETI crée en moyenne 250 emplois supplémentaires.

PARCOURS DE GRÉGOIRE SENTILHES

Grégoire Sentilhes est un serial entrepreneur-investisseur de long terme dans les ETI de demain. Il est le co-fondateur du G20 des Entrepreneurs et de Citizen Entrepreneurs. Il a été l’un des pionniers de l’internet : co fondateur et président de Screaming media à New York. Il a commencé aux Etats-Unis et est revenu en France suite au 11 septembre 2001.

NEXTSTAGE

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  • Société de capital investissement
  • Spécialiste de l’accompagnement à long terme des entreprises de taille moyenne
  • Valorisation : 143 millions €
  • 45,6 millions investis à travers un portefeuille de 8 sociétés
  • entré en bourse le 20 décembre 2016
  • Montant de la levée de fonds: 27,2 millions €
  • Secteurs d’investissement privilégiés:
    • Economie du partage
    • Internet industriel
    • Economie positive
⇒ ERIK ORSENNA, écrivain, économiste, conseiller d’état honoraire, entrepreneur
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Erik Orsenna

« Un beau jour, Jacques Attali, mon grand frère, m’a proposé de rejoindre une petite entreprise qui avait pour objet de lancer en France le premier livre électronique. Formidable aventure de Cytale, soldée par une faillite. Mais le virus de l’entrepreneuriat était entré en moi. Il n’en est plus sorti. Depuis, j’écris chaque matin trois heures, mais beaucoup du reste de mes journées est occupé par des entreprises où j’interviens comme conseil ou comme (minuscule) actionnaire ».

« Oui, nous vivons une époque de bouleversements technologiques profonds. Mais ils ouvrent des portes, comme jamais, à toutes les initiatives. Regardez le marché de l’énergie. Aucun, il y a encore dix ans, n’était plus verrouillé: monopoles, centrales énormes, charbon, gaz ou nucléaire obligent… »

« Le numérique a tout bouleversé, la miniaturisation réduit les contraintes chaque jour davantage. L’expérience que nous menons chez Greenflex (pour résumer: efficience énergétique et environnementale) me réjouit tous les jours. Elle apporte la preuve qu’on peut être utile (à la planète) et profitable. Quelque chose me dit d’ailleurs, incorrigible optimiste, que bientôt seules les entreprises utiles, vraiment utiles, seront profitables ».

Soyons entrepreneurs de nous-mêmes. Et permettons au maximum de s’épanouir dans ce déploiement.

DANS L’EXPRESS – 2014

Aimons les entrepreneurs plutôt que de les désespérer !

On connaît l’écrivain académicien. On sait moins qu’Erik Orsenna, docteur en économie, fut professeur spécialiste des matières premières pendant onze ans et conseiller culturel à l’Elysée sous François Mitterrand. L’entreprise est un nouveau terrain d’évidente curiosité pour cette personnalité multiple et ce travailleur acharné.

L’Expansion. Depuis quand remonte votre intérêt pour les entreprises ?

Erik Orsenna. « Depuis toujours. Les questions de l’emploi et de l’équipe m’ont toujours frappé. Sans l’entreprise, il n’y a pas d’emploi. Et puis, j’avais une nostalgie, comme un regret vis-à-vis d’elle et je voulais à mon tour participer à une équipe au service d’un projet. J’ai pris ma retraite anticipée du Conseil d’Etat il y a cinq ans, et après une vie occupée par le service public, c’était le moment d’entrer dans ce monde-là. J’ai eu une première expérience avec une société de livres électroniques montée avec Jacques Attali. Je suis aujourd’hui présent dans l’univers des entreprises à divers titres, administrateur de Carbios [valorisation des déchets plastiques], membre du conseil de surveillance de Greenflex [services en développement durable], associé et conseiller de l’agence Les Rois Mages [conseil en communication].

Quel rôle doivent jouer les TPE/PME dans le tissu économique et social ?

*Il faut rompre avec ce que René Ricol appelle « l’univers hostile », dont les entrepreneurs souffrent et qui les laisse à bout de souffle. Il faut arrêter de les désespérer et leur dire que nous les aimons ! Avant de vouloir faire une fortune éventuelle, voire hypothétique, c’est eux qui créent le gros des bataillons de l’emploi. Ils ont aussi besoin de continuité : c’est insensé de voir que dans un monde si instable, l’Etat est le plus grand producteur d’instabilité réglementaire, fiscale… 

Que manque-t-il aux entreprises françaises pour s’épanouir ?

Ce qui me frappe, c’est que beaucoup de Français ont envie d’aimer l’entreprise. Si beaucoup de jeunes veulent créer la leur plutôt que d’en intégrer une, c’est souvent par peur d’être confrontés à l’incertitude de l’emploi, à l’idée qu’ils seront pressurisés, baladés de stages en CDD avant d’être jetés. La première chose qui manque, c’est donc l’accueil. Une entreprise doit montrer qu’on peut y être heureux. Deuxième point à résoudre, faire grandir les entreprises face aux questions de transmission, de fiscalité, de financement, pour générer une nouvelle vague d’ETI qui façonnera l’imaginaire et l’optimisme français. (NDLR: ça rejoint le propos de G. Sentilhes) Troisième élément, les grandes entreprises captent la croissance mondiale, mais n’investissent pas suffisamment en France. Les PME ne doivent pas être des intérimaires à moindre coût écrasés par les puissantes, mais des partenaires de croissance. 

BIOGRAPHIE d’ERIK ORSENNA

Né à Paris, le 22 mars 1947 (de son vrai nom Érik Arnoult), d’une famille où l’on trouve des banquiers saumurois, des paysans luxembourgeois et une papetière cubaine. Après des études de philosophie et de sciences politiques, il choisit l’économie. De retour d’Angleterre (London School of Economics), il publie son premier roman en même temps qu’il devient docteur d’État. Raymond Barre préside son jury. Orsenna est un pseudonyme, le nom de la vieille ville du Rivage des Syrtes, de Julien Gracq.

Suivent onze années de recherche et d’enseignement dans le domaine de la finance internationale et de l’économie du développement (Université de Paris I, École normale supérieure).

En 1981, Jean-Pierre Cot, ministre de la Coopération, l’appelle à son cabinet. Il s’y occupera des matières premières et des négociations multilatérales. Deux ans plus tard, il rejoint l’Élysée en tant que conseiller culturel de François Mitterrand (et rédacteur des ébauches de ses discours subalternes). Dans les années 1990, auprès de Roland Dumas, ministre des Affaires étrangères, il traitera de la démocratisation en Afrique et des relations entre l’Europe du Sud et le Maghreb.

Entre-temps, il a quitté l’Université pour entrer, en décembre 1985, au Conseil d’État. Aujourd’hui conseiller d’État honoraire, il est revenu à des activités d’économiste et d’entrepreneur.

Parallèlement, il écrit notamment des romans, dont La Vie comme à Lausanne, prix Roger Nimier 1978, L’Exposition coloniale, prix Goncourt 1988, Madame Bâ (2003). Ses contes, dont La grammaire est une chanson douce (2001), traitent de la langue française. D’autres livres abordent des sujets plus scientifiques (Portrait du Gulf Stream, 2004) ou économiques (Voyage aux pays du coton, 2006 ; L’Avenir de l’eau, 2008 ; Sur la route du papier, 2012). Il a longtemps présidé le Centre de la mer (Corderie royale, à Rochefort). Depuis mars 2016, il est ambassadeur de l’Institut Pasteur. Élu à l’Académie française, le 28 mai 1998, au fauteuil de Jacques-Yves Cousteau (17e fauteuil).

⇒ LA 3ÈME RÉVOLUTION INDUSTRIELLE SELON JEREMY RIFKIN

L’expression Troisième Révolution industrielle, popularisée par Jeremy Rifkin depuis 2006, désigne une nouvelle révolution industrielle et économique qui se distinguerait des secteurs d’activité classiques de la production et aurait démarré à la fin du xxe siècle avec le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

LES 5 PILIERS (source: Transition Energétique.org)

les-8-piliersLe premier pilier est le passage aux énergies renouvelables. Mais comment collecter ces énergies ? La logique a d’abord été de créer des parcs solaires géants dans les régions ensoleillées et des fermes éoliennes là ou le vent souffle constamment. Si cette démarche est nécessaire, elle ne suffit pas à couvrir nos besoins. Contrairement au charbon ou au pétrole, les énergies renouvelables se trouvent partout et à l’infini. Pourquoi alors mettre en place un système de collecte centralisé ?

C’est le pilier numéro deux : il faut transformer chaque bâtiment en micro-centrale électrique. Chaque maison, chaque immeuble doit collecter, sur site, le soleil sur son toit, le vent sur ses murs, transformer ses ordures en biomasse, exploiter la chaleur géothermique sous ses fondations.

Le troisième pilier est le plus complexe à maîtriser, il s’agit du stockage de l’énergie. La technologie de l’hydrogène est, à ce jour, la plus prometteuse. Il faut ensuite trouver le moyen de distribuer l’ensemble de l’énergie produite par ces millions de bâtiments.

Le quatrième pilier est fondamentalement coopératif. Il s’appuie sur la transformation du réseau électrique en un Internet de l’énergie où chacun pourra vendre et acheter son électricité.

Enfin, le dernier pilier concerne le transport, avec le déploiement de véhicules propres, électriques ou à hydrogène, branchables sur le réseau. Ces cinq piliers doivent être mis en place simultanément, sinon leurs fondations ne tiendront pas.

⇒ DANS LES HAUTS DE FRANCE: rev3 – avec PHILIPPE VASSEUR
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Philippe Vasseur, commissaire à la revitalisation et à la réindustrialisation des Hauts de France

Le 25 octobre 2013, à l’occasion du World Forum Lille, la Chambre de commerce et d’industrie de région Nord de France et le Conseil régional Nord-Pas de Calais ont présenté officiellement leur projet stratégique de Troisième révolution industrielle en Nord-Pas de Calais, élaboré en collaboration avec Jeremy Rifkin. Le projet a été impulsé par Philippe Vasseur.

 

 

DANS LES ÉCHOS – novembre 2016

La troisième révolution industrielle, sobre et technologique, dans les Hauts-de-France

Développement durable, transition énergétique, internet des objets, imprimantes 3D… La région Hauts-de-France a fait le pari de la troisième révolution industrielle il y a trois ans. Le temps est venu des premiers dividendes.

Xavier Bertrand était en Chine du 19 au 22 octobre, accompagné de l’économiste Jeremy Rifkin à qui la région Nord avait confié une mission il y a deux ans. L’objectif de ce voyage en Chine du président de la région Hauts-de-France est de présenter l’action concrète issue de ce rapport : la politique structurante de la troisième révolution industrielle adoptée pour la première fois au monde à l’échelle d’une région, comme nouveau levier de développement. Et si possible ramener plusieurs investisseurs chinois dans ses filets. Le projet, adopté sous l’impulsion de Philippe Vasseur, alors président de la CCI de région, et Daniel Percheron, alors président PS de la région, est désormais devenu une réalité, pleinement endossée par la nouvelle majorité et élargie aux Hauts-de-France. « On n’est plus dans l’idée, on est dans la réalité », se réjouit Xavier Bertrand.

Economie circulaire : les entreprises entrent dans la ronde

Après une mise en route lente autour d’un concept parfois complexe à vulgariser, dont le mariage d’Internet et des énergies renouvelables, la dynamique s’accélère incontestablement. Rebaptisée Rev3, la démarche a généré plus de 700 initiatives extrêmement diverses. Certaines sont structurantes comme le programme Méthania qui vise à multiplier les unités de biométhanisation pour faire de la région le leader européen en matière de biométhane injecté, ou encore le pôle de chimie verte et des matériaux agrosourcés pour nourrir l’éco-conception et construire l’après-pétrole. La construction passive est aussi un enjeu majeur dans une région de 6 millions d’habitants dont deux tiers des logements datent d’avant 1975. Les Hauts-de-France revendiquent déjà une position de leader sur ce thème, au même niveau que l’Île-de-France. C’est encore le programme So Mel, so connected qui vise à faire de la métropole lilloise un territoire d’expérimentation grandeur nature des réseaux électriques intelligents, bardés de capteurs capables notamment de gérer en douceur les intermittences des énergies renouvelables.

Laboratoire de l’économie circulaire

Rev3, ce sont aussi des centaines d’initiatives à l’échelle d’entreprises, de collectivités, d’associations et d’universités, dont la densité commence à donner une véritable impression d’ensemble. On y trouve aussi bien des fabricants d’imprimante 3D, capables de produire à coût très bas des prothèses, comme Dagoma à Roubaix , ou des montures de lunettes, comme Aoyama Optical à Villeneuve d’Ascq. L’économie circulaire y a aussi toute sa part comme l’implantation de Hainaut Plast Industry à Cambrai : l’industriel y recyclera les couches de polymères dans une unité unique en Europe. Les granules produits finiront en tuyaux d’arrosage, en dalles ou en moquette. Dans un autre univers, le fabricant de billards haut de gamme Toulet, à Bondues , se lance dans la création d’un billard en bois entièrement recyclé.

L’avenir de l’aluminium se lit dans le marc de café

Derrière l’impulsion de départ donnée par la Région et la CCI Nord de France, les entreprises s’approprient désormais la démarche, sans même parfois se revendiquer de Rev3. « Dans le Nord, vous avez plein d’entrepreneurs qui sont des taiseux, qui ne se font pas mousser mais qui font le boulot en cherchant des solutions durables », analyse Emmanuel Druon, dirigeant du fabricant d’enveloppes Pocheco, à Forest-sur-Marque . En vingt ans, ce militant de « l’écolonomie » a transformé son entreprise de 125 salariés en véritable laboratoire de la production sobre et durable, ses pratiques lui ont permis d’économiser 15 millions d’euros, et fait d’ailleurs l’objet d’un passage remarqué dans le film Demain. Pour lui la région peut devenir, sur ses propres forces, une « vallée de l’écolonomie ».

Elle peut d’ailleurs compter aussi sur des outils financiers spécifiques mis en oeuvre pour accompagner toute la démarche. Parmi eux, un livret d’épargne populaire dédié à la troisième révolution industrielle (ce qui rejoint le propos de G. Sentilhes – et Erik Orsenna, voir plus bas – sur la nécessité d’utiliser l’épargne pour financer les entreprises), et qui a déjà collecté 15 millions d’euros en dix-huit mois, mais aussi un fonds d’investissement unique en France, doté de 40 millions , qui a vocation à prendre des participations dans des entreprises engagées dans la Rev3. De quoi alimenter une boucle vertueuse.

DANS LE JOURNAL DES ENTREPRISES – juin 2016

Hauts-de-France. La région attire les grandes entreprises et les ETI

Les Hauts-de-France ont la particularité d’être la région de province dans laquelle les emplois dépendent le plus de grandes entreprises : 330.000 ETP (soit 31 %) sont concernés. Une tendance particulièrement accrue dans le département du Nord, où 35 % des salariés travaillent pour le compte d’une grande entreprise.(…)

2e région pour la présence des ETI

Dans la région Hauts-de-France, les ETI emploient 25 % des salariés en ETP : selon l’Insee, c’est deux points de plus qu’à l’échelle nationale. La région se classe ainsi 2e, derrière Pays de la Loire, pour la part de salariés au sein des ETI. Sur les 5.200 ETI françaises, 1.900 sont ainsi implantées dans la région. Et on les retrouve particulièrement dans les trois départements picards, où les ETI emploient tout de même 27 % des salariés. Six emplois sur dix dépendant d’une ETI sont concentrés dans deux secteurs : l’industrie manufacturière (40 %) et le commerce (20 %). L’industrie manufacturière est plus présente de trois points qu’en France de province. Enfin, les ETI internationales sont davantage représentées dans la région qu’ailleurs en France : 31 % d’entre elles sont à capitaux étrangers, soit cinq points de plus qu’au niveau national.

PARCOURS DE PHILIPPE VASSEUR

Il fut notamment rédacteur en chef des « Echos » sept ans après y être entré comme stagiaire, son diplôme de l’ESJ de Lille en poche. Il est aussi l’inventeur des pages saumon du « Figaro ». Après vingt ans de presse et une interview marquante de Giscard pour TF1, il entre en politique. Il sera élu à cinq reprises ( « jamais battu à aucune élection « , souligne-t-il, non sans une pointe de fierté), quatre fois député du Pas-de-Calais et une fois maire de Saint-Pol-sur-Ternoise, puis ministre (de l’agriculture de J. Chirac), avant de quitter la scène politique en 2000.

carte-npdcpCHIFFRES CLÉS HAUTS DE FRANCE

Démographie

  • 6 006 853 habitants (données 2015 – soit 10 000 habitants de plus qu’en 2014 selon l’Insee, grâce à l’augmentation de l’espérance de vie)
  • environ 10 % de la population nationale
  • 3ème région la plus peuplée de France
  • 1ère région pour la jeunesse de sa population (France métropolitaine)

Économie

  • PIB régional : 153 milliards d’euros (4ème PIB régional)
  • 7,3 % du PIB de la France
  • 3ème région pour les investissements internationaux
  • 4ème région exportatrice
  • Fort entrepreneuriat familial : Auchan (Famille Mulliez), Roquette (Famille Roquette), Bonduelle (Famille Bonduelle), Lyreco (Famille Gaspard), Lesaffre (Famille Lesaffre), Paul (Famille Holder)
⇒ PIERRE PELOUZET
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Pierre Pelouzet, Médiateur des entreprises

Dans la Tribune: « La confiance reste le chaînon manquant de la reprise. Tant que les chefs d’entreprises n’auront pas véritablement foi en l’avenir, ils préfèreront conserver une attitude attentiste, en retardant leurs investissements et les embauches« , explique Pierre Pelouzet, le médiateur national des entreprises.

Loin des débats en cours, Pierre Pelouzet insiste sur le rôle de la médiation. « La vocation de ce dispositif est justement de restaurer ce climat de confiance entre tous les acteurs de l’économie, publics et privés« , poursuit Pierre Pelouzet en vantant l’utilité de la charte des Relations fournisseurs responsables et du label Relations fournisseurs responsables.

La peur du gendarme, symbolisé par le durcissement des sanctions contre les retards de paiement, est-il efficace ? « La loi ne peut pas tout régler. Il faut remettre de l’humain dans les relations inter-entreprises si l’on veut aboutir à des résultats. Les résultats de la médiation témoignent des avantages du dialogue. Après une séance de ‘purge’ au cours de laquelle les parties soldent parfois avec violence leurs différends, les échanges sont très constructifs. La nécessité d’organiser une nouvelle médiation est rarissime« , observe-t-il. De fait, pour la première fois depuis 2008 et l’entrée en vigueur d’une réglementation des délais de paiement par la Loi de modernisation de l’économie, les retards de paiement reculent. Actuellement, ils ne s’élèvent plus « qu’à » 12,7 jours contre 13, 7 jours au quatrième trimestre, ce qui situe la France au niveau de la  moyenne européenne. « C’est encourageant. Je rappelle qu’un jour de retard dans le paiement d’une facture représente un trou d’un milliard pour la trésorerie des entreprises« , précise Pierre Pelouzet. Pour mémoire, les retards de paiement expliqueraient 25% des sinistres d’entreprises, soit 15.000 défaillances chaque année.

Le médiateur des entreprises lance les travaux de simplification des factures, avec l’objectif de réduire les retards de paiement

Publié le Mis à jour le

logo-mdeLe problème de la facturation

Constatant que de nombreuses défaillances d’entreprises sont notamment liées à des retards de paiement de clients, le médiateur des entreprises avait mis en place un groupe de travail permanent sur ce sujet, proposant des bonnes pratiques pour réduire les retards de paiement.

Ses travaux ont mis en lumière le grand nombre d’informations que les clients demandent à leurs fournisseurs de faire figurer sur chaque facture, ainsi que la complexité des processus de référencement des fournisseurs, de facturation et de validation des factures avant paiement. Ces exigences, propres à chaque entreprise ou administration, et dont une partie va au-delà de la réglementation, constituent un frein à un paiement des factures dans les délais légaux.

A l’issue de ces travaux préalables, le médiateur des entreprises a fait part de ses constatations aux ministres concernés.

Proposer des solutions opérationnelles afin de réduire les délais de paiement

Le ministre de l’économie et des finances, Michel SAPIN, et le secrétaire d’État chargé de la réforme de l’État et de la simplification, Jean-Vincent PLACÉ, ont confié au médiateur des entreprises, Pierre PELOUZET, et au Secrétariat général pour la modernisation de l’action publique (SGMAP), une mission de simplification et d’harmonisation des mentions non obligatoires de facturation afin d’améliorer les délais de paiement.

L’objectif de cette mission est d’élaborer des propositions opérationnelles pouvant porter sur la promotion d’un modèle unifié de facture et d’outils innovants, ainsi que l’adaptation d’outils existants tels que les logiciels de facturation ou les plateformes de réception des factures.

La première réunion de travail de la mission, réunissant des représentants de grandes entreprises, de PME, d’acteurs publics et de fédérations professionnelles, a lieu aujourd’hui.

L’ubérisation: amie ou ennemie? C’était au Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

uberisationLogo-BFMBusiness-sans-contourAu Business Club de France
Uniquement sur BFM Radio! 

→ Diffusion : samedi 21/1/2017 à 7h | dimanche 22/1/2017 à 16h

ÉMISSION SPÉCIALE
ASSISES DE L’UBÉRISATION

Ecouter, réécouter et télécharger cette émission:

⇒ Pour des raisons de sécurité, Les Assises de l’Ubérisation, qui devaient avoir lieu le mercredi 25 janvier, ont été reportées à une date ultérieure, que nous vous communiquerons rapidement. 
Inscriptions ici 

♦ Téléchargez le livre-bleu-de-l-uberisation, recueil des grandes mesures préconisées par les experts de l’Observatoire en faveur de « nouveaux équilibres »

NOS INVITÉS:

  • Denis Jacquet, chef d’entreprise, Président de l’observatoire de l’ubérisation, Président et membre fondateur de Parrainer la croissance
  • Sergine Dupuy, Directrice Générale de BeeBoss
  • Benjamin Chemla, cofondateur de Stuart
  • Pierre Pelouzet, Médiateur des entreprises

Au programme des Assises :

  • Comment s’adapter ?
  • Doit-on lutter contre l’ubérisation ?
  • Peut-on accompagner le mouvement ?
  • Doit-on craindre d’être ubérisé ?
  • Les ubérisés doivent-ils racheter les disrupteurs ?
  • Quelles nouvelles formes de travail doit-on faciliter ?
  • Quel financement pour permettre l’essor de nouveaux modèles économiques ?
  • Quel droit du travail pour demain ?
  • Quelle protection sociale pour les indépendants ?
  • Quelle fiscalité de l’économie collaborative ?
  • Quelle gouvernance des données ?
  • Comment former des talents dont l’économie de demain a besoin ?
⇒ Denis Jacquet et Grégoire Leclercq ont publié en décembre dernier « L’ubérisation:  un ennemi qui vous veut du bien? » chez Dunod

uberisation.jpgUN EXTRAIT: « La promotion de l’amélioration de la condition humaine à travers des techniques d’amélioration de la vie, comme l’élimination du vieillissement et l’augmentation des capacités intellectuelles, physiques ou psychologiques, fait partie des sujets à la fois les plus commentés mais aussi les plus spectaculaires.

L’idée, sous-jacente, c’est que tout objet, mais surtout tout être humain soit une succession de lignes de code. Une immatérialité. Ainsi vu par les génies de la « Singularity », l’homme perd chair et âme, pour être une ligne programmable, déprogrammable, reprogrammable. Peu de poésie, de lumières, de spiritualité dans tout cela. Nous sommes composés de données, alignons-les et voyons quoi en faire. L’enveloppe physique n’est qu’un mauvais handicap, un vêtement utile à lui donner une apparence sympathique, et nous pouvons dès lors nous en passer facilement, puisque l’intelligence collective alimentée par la donnée de toutes nos intelligences cumulées, et augmentée par des super-serveurs, pourrait très bien se passer de l’homme qui la portait à l’origine.

De la même façon que les radiateurs peuvent du jour au lendemain fournir l’énergie dont ont besoin les serveurs. Les philosophes, anthropologues, sages et intellectuels de l’histoire, mais nous aussi, simples citoyens, devrions être a minima « interpellés » par cette perspective. C’est une forme de négation de l’esprit de ce qui nous a créés. De l’intérêt même d’avoir des humains sur Terre.

(…) Il faut faire une nette différence entre les tenants du transhumanisme et ceux du post-humanisme. Les premiers peuvent simplement avoir envie d’améliorer la vie de l’homme, d’en sublimer les capacités naturelles en les augmentant. Certains tirent leur réflexion de divers mouvements qui ont animé notre planète, et la France en particulier. Se délivrer d’un carcan, d’une limitation, que la religion, puis les convenances et la « bien-pensance » nous ont empêché de dépasser. Une forme d’anarchsime face à la tyrannie d’un système qui nous contrôlerait mieux si nous restions à sa portée. Dépasser cette dictature, se libérer de ces chaînes pour être en situation de plus grande liberté, serait ce qui constituerait le fond de la pensée de certains transhumanistes. On peut également faire une nette différence entre l’augmentation réelle des capacités, et l’augmentation qui conserve une nature thérapeutique, qui soigne, répare l’existant sans toucher à sa nature même. Il y aurait alors la bonne technologie, celle qui répare, sans changer le moteur et la carrosserie ».

INTERVIEW DE DENIS JACQUET DANS CONSOCOLLABORATIVE.COM – 21/12/2016

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Denis Jacquet, président de l’Observatoire de l’ubérisation

Pouvez-vous apporter plus de précisions sur le terme d’ubérisation ?

L’expression a été utilisée pour la première fois par Maurice Lévy, le PDG de Publicis. Pour moi, elle exprime le bouleversement que la vulgarisation des technologies et l’accélération de leur utilisation créent dans notre société. Elles touchent potentiellement l’homme, avec le post-humanisme ; le travail, avec la robotisation de notre autonomie et l’autodétermination, avec l’intelligence artificielle ; ou encore le modèle capitaliste, basé sur un équilibre toujours renégocié entre capital et travail, qui saute avec l’arrivée des indépendants, ceux-là même qui forment la base du modèle de l’ubérisation. Le tout est financé par des fonds qui cherchent à monter des monopoles, qui échappent à toute concurrence en contournant les modèles existants.

Pourquoi le modèle de l’économie collaborative est-il remis en cause aujourd’hui ?

uberisation-300x203D’après moi, c’est d’abord la faute des politiques. Ils sont aveuglés par la toute-puissance américaine et veulent ‘se payer les Ricains’. Or, ils ne réalisent pas qu’en égratignant des géants qui se remettront facilement des lourdes pénalités, ils vont tuer nos petits acteurs français, qui n’ont pas les reins assez solides pour y survivre. Alors, en France, on interdit –UberPop, Heetch–, on taxe –YouTube, Airbnb– et on soumet au RSI –la location de voiture entre particuliers, par exemple. Au lieu d’observer, réguler et adapter, on tue, sans réfléchir, une économie qui mérite de se développer car elle crée de la valeur et des emplois pour les basses qualifications et progressivement pour les moyennes qualifications. C’est donc politique et dogmatique. Et aucun candidat à la présidentielle n’en parle, c’est dommage.

Le collaboratif n’est-il pas une nouvelle mode vendue par le capitalisme ?

Il n’y a pas ou peu d’économie vraiment collaborative au sens pur du terme, entre particuliers, en circuit court, non capitalisée. Cela ne représente rien en poids économique. Il n’y a pas de mal à ce que le collaboratif soit assis sur un modèle libéral. En revanche, c’est problématique qu’il soit forgé sur un modèle encore plus capitaliste que l’ancien, qui ne fonctionne déjà plus. Le capitalisme permet la pérennité, il ne faut pas en avoir peur. Il faut plutôt redouter que le petit nombre d’investisseurs mondiaux qui possède ces plateformes s’enrichissent encore sans partager la valeur avec ceux qui la font et accroissent toujours les inégalités. Ce n’est pas la machine le problème, mais ceux qui s’en servent. Il faut donc chercher comment, par quel mécanisme, nous pourrions assurer le partage de la valeur créée.

Comment cadrer le développement du modèle économique collaboratif ? Quels moyens mettre en place ?

Je pense qu’il ne faut pas légiférer mais réguler et adapter en permanence. On ne peut pas graver dans le marbre une économie virtuelle qui échappe au physique. Exemple : rendre les livreurs ou chauffeurs VTC actionnaires des plateformes implique de faire comprendre le double intérêt de cette initiative. Si la boîte a du succès, les indépendants toucheront, grâce à leur travail, l’équivalent de plusieurs années de revenus. Donc tout le monde est content et l’ascenseur social, pour les plus faibles, se remet en route. Et cela, grâce à un capitalisme populaire, qui achète du capital par son travail. Autre exemple : la question des protections de santé, de retraite, d’une assurance chômage. Ceux qui les mettront en place rafleront la mise. Comment ? En attirant les indépendants avec de meilleures conditions sociales.

Le numérique est-il un outil d’ouverture ou d’individualisme?

Difficile à dire. Le numérique donne un support à des révolutions, un rempart à des injustices, la capacité de se mobiliser pour les autres de façon plus large et surtout plus transparente. Mais en même temps, on est sans cesse tenté de sacrifier cela à l’égoïsme et l’immédiateté. L’ubérisation peut devenir notre plus beau rêve ou notre pire cauchemar.

DANS LA DÉPÊCHE – décembre 2016

visu_1444214100Denis Jacquet : «Il faut un statut des indépendants»

L’ubérisation : ami ou ennemi ? C’est à nous d’en décider. C’est porteur de plein de choses très positives, et tout son contraire. Si on prend l’exemple d’actualité, le conflit VTC contre Uber, on a d’un côté des gens qui à 67 % étaient auparavant au chômage de longue durée et ont pu s’insérer dans la vie active grâce à ces plateformes, même si les conditions sont difficiles. Mais mieux vaut être esclave du travail que du chômage. Vu de ce côté, c’est donc positif. Après, ils sont en train de connaître ce que les salariés en un siècle ont connu des soubresauts, des ajustements, dans une économie déséquilibrée par l’arrivée du numérique. Uber est en train d’apprendre que même dans un petit pays comme la France, avec quelques dizaines de milliers de chauffeurs, il faut composer et négocier avec eux. Le problème avec ce conflit, c’est qu’on a l’impression que l’ubérisation ne concerne que le transport. Alors qu’en fait tous les secteurs sont concernés.

L’ubérisation qu’on présente comme un progrès n’est-elle pas en fait synonyme de paupérisation pour les travailleurs ? Il ne faut pas laisser prospérer les mauvaises dérives, arriver à une précarisation, pour que ce statut d’indépendant soit plutôt dynamique et protégé. Il faut faire un statut des indépendants pour tous les secteurs, pas que pour les chauffeurs, en disant à quel chômage ils ont droit, système assurantiel ou de répartition ; ont-ils accès à une mutuelle ou pas, formation ou pas… À 25 ans vous faites du vélo tous les jours pour livrer, tout va bien, mais à 65 ans vous ne pédalerez pas tous les jours. Il faut leur donner la possibilité de se dire que ce job n’est que temporaire, pour permettre une élévation sociale. Si on le réfléchit en ces termes-là, l’ubérisation peut devenir extrêmement intéressante.

Les pouvoirs publics essaient d’imposer des cadres réglementaires à ces start-up. Qui va gagner le bras de fer ? Ce que j’aimerais c’est que les politiques essaient de comprendre cette économie avant de la réguler. Tout le monde est très dogmatisé. On ne demande pas à nos élus de faire le café du commerce, mais d’être éclairé. Pour le moment, il y a peu de lumière chez eux. Ensuite, je pense qu’il y a moyen de mettre en place un statut des indépendants, qui se ferait entre les plus grandes plateformes françaises et les indépendants eux-mêmes. On n’a pas forcément besoin du législateur, juste d’un outil de contrôle, voire de sanction – ça s’appelle la justice – pour corriger les dérives. Le marché est en tension, en manque de main-d’œuvre, il n’y a pas assez de codeurs, de livreurs, de chauffeurs, donc les candidats iront dans les plateformes qui proposeront le modèle social qui les protégera le plus.

L’UBERISATION ET LA MÉDIATION DES ENTREPRISES – avec PIERRE PELOUZET

LOGO MDE.jpgLa médiation et l’observatoire de l’ubérisation travaillent main dans la main pour accompagner ces nouveaux acteurs : par la médiation préventive.

  • Renouer le dialogue avec les entreprises « classiques » qui avaient le monopole jusque-là et ces nouveaux acteurs tout en considérant tous les enjeux sociaux, juridiques, économiques.
  • Proposer un terrain « neutre » de dialogue pour que chacun comprenne les problématiques des autres
  • Accompagner cette transition numérique
BEEBOSS, avec SERGINE DUPUY

beeboss.jpgBeeBoss est une plateforme de services à la demande qui s’adresse :

  • aux talents qui souhaitent gagner simplement un revenu de complément. L’ambition est d’offrir à chaque personne une flexibilité en termes de revenu avec la possibilité de travailler librement, tout en bénéficiant d’une vraie protection sociale.
  • mais aussi aux entreprises (marques et distributeurs) de concevoir, vendre et fournir des services à la demande à leurs clients en faisant appel à des centaines de milliers de talents sans les contraintes administratives habituelles de l’emploi salarié.

Ce que propose BeeBoss :

  • Une communauté massive d’auto-entrepreneurs volontaires pour effectuer plus de 25 types de missions (livraison, jardinage, bricolage, coiffure, garde d’enfant, coaching sportif..)
  • Une conformité légale et sociale totale dans la gestion des talents et de la facturation
  • Un système de contrôle initial et continu de l’identité, la fiabilité, la qualité et le savoir faire des talents
  • Des outils mobiles et web organisant et facilitant la gestion de missions pour les auto-entrepreneurs- Une gestion solidaire des auto-entrepreneurs (Assurance, accès au logement facilité, centrale d’achat…)
  • Une intégration simple dans les sites marchands pour construire et proposer des missions

Dernières actualités:

  • le cap des 10 000 talents en base qui représentent ainsi des dizaines de milliers d’heures de travail disponibles sur plus de 20 savoir faire (montage de meuble, assistance informatique, bricolage, jardinage, dog sitting etc..)
  • les premiers partenariats entreprises (car BeeBoss est dédiée aux entreprises) ont été lancées et démarrent bien. Ils occupent déjà nos talents sur l’assistance informatique, le montage de meubles et le bricolage, la coiffure et la manucure auprès des clients de ces entreprises.
  • le grand partenaire de ce démarrage d’année est Price Minister, première plateforme e-commerce française à combiner ses offres de produits à du service, opéré par BeeBoss.

BEEBOSS en CHIFFRES

  • Activité: plateforme de services à la demande (plus de 20 métiers au catalogue)
  • Date de création: mi-2016
  • Siège social: Paris
  • CA: année fiscale non terminée – CA 2017 prévisionnel: 5 millions
  • Effectif:18

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DANS LES ÉCHOS – septembre 2016

BeeBoss prend en main les petits boulots des entreprises

La start-up parisienne, hébergée par l’atelier Redpill, propose aux géants de la distribution les services d’autoentrepreneurs qui leur permettent de compléter leurs offres.

Un petit job mais pas n’importe quoi. C’est l’idée de BeeBoss. Cette start-up parisienne lance une plate-forme de services destinée aux entreprises qui souhaitent en faire plus pour leurs clients. « D’un côté, il y a des firmes qui pourraient vendre davantage si elles pouvaient associer un service à leurs prestations et, de l’autre, il y a des talents, retraités, chômeurs, étudiants ou salariés qui cherchent un complément de ressources », explique la fondatrice de BeeBoss, Sergine Dupuy. Ce peut être un magasin de meubles qui propose quelqu’un pour monter une étagère, un opérateur télécoms ou un distributeur de produits high-tech qui fournit une aide à domicile pour mettre en service une box ou un ordinateur. D’autres peuvent avoir besoin d’un jardinier ou d’un coiffeur… 20 métiers sont prévus au catalogue. Un type de services que les entreprises ne peuvent pas assurer par leurs propres moyens. « Elles ne peuvent pas embaucher les 10.000 personnes nécessaires pour couvrir l’ensemble du territoire et ces prestations ponctuelles n’occuperaient pas suffisamment un salarié », poursuit Sergine Dupuy.

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Sergine Dupuy, Directrice Générale de BeeBoss

« Cela n’aurait pas pu se faire à une autre époque, à un autre moment, dans une autre société, plaide Sergine Dupuy. Il y a actuellement un contexte économique dans lequel des gens cherchent à avoir un autre revenu, à travailler. S’y ajoute une poussée sociale, une évolution comportementale de salariés qui ont un vrai savoir-faire, qui sont lassés du lien de subordination avec un employeur et veulent leur indépendance. » Et surtout, les moyens techniques sont maintenant suffisamment fiables pour le faire.

Système d’évaluation

Du Palm aux débuts de l’ADSL en passant par le marketing digital, Sergine Dupuy n’est pas une nouvelle venue dans le domaine. Elle cumule une expérience des gros projets, « plutôt genre connectés », s’amuse-t-elle. Pas question pour elle d’être l’apôtre de services déstructurant pour la société. « Je veux faire quelque chose de massif, sociétal et juste », affirme-t-elle. BeeBoss ne travaille qu’avec des autoentrepreneurs qui disposent des diplômes nécessaires s’ils exercent une profession réglementée. Elle s’engage sur la qualité du travail fourni (il y a un système d’évaluation et de contrôle) et est rémunérée directement par le magasin ou l’entreprise qui fait appel à ses services. La start-up rémunère alors l’autoentrepreneur (tous les 15 jours). Elle prélève 15 % sur le montant de la prestation, essentiellement pour financer les assurances et les avantages dont bénéficient les autoentrepreneurs comme la caution bancaire qui peut leur être accordée pour signer un bail ou une mutuelle. (…)

STUART, avec BENJAMIN CHEMLA

stuart.png[Stuart] est la spin-off d’une pépite française du food-delivery, Resto-In, rachetée par La Poste. Ses fondateurs, Benjamin Chemla et Clément Benoit, ont imaginé une plate-forme de mise en relation à la demande avec une flotte de livreurs indépendants.

« C’est le partenaire technologique que l’on aurait rêvé avoir quand on a lancé Resto-In, s’enthousiasme Benjamin Chemla. D’ailleurs, le duo s’est vite rendu compte qu’un tel intermédiaire était attendu par de nombreux commerçants classiques et en ligne. On a été rejoints dès le départ par des patrons du e-commerce et investisseurs comme Jacques Antoine Granjon (Vente privée), Olivier Mathiot (Priceminister – Rakuten), Jean-David Blanc (Allociné), Hervé Louis (Sushi Shop)« , se félicite l’entrepreneur. (ndlr: 22 millions € levés en novembre 2015)

Le groupe La Poste a aussi investi 20 millions d’euros dans la toute jeune start-up pour acquérir 20% de son capital et accélérer son développement, notamment à l’international.

UNE PLATE-FORME TECHONOLGIQUE

« La force de Stuart c’est sa technologie, qui organise la rencontre de l’offre et de la demande », insiste son fondateur. La plate-forme attribue de manière automatique, en temps réel, des courses sollicitées par des utilisateurs – des entreprises comme Franprix ou Pizza Hut, par exemple – à des livreurs qui se trouvent, à l’instant T, près du point de retrait. Tous se fait en temps réel et en quelques minutes.

Les algorithmes sont constamment affinés pour optimiser l’affectation des courses en fonction d’un certain nombre de critères : poids, taille des colis, distance à parcourir, mode de déplacement du livreur. « On travaille même à mettre en place une faculté de prévision de la demande, pour anticiper les pics d’activité dans des zones et des créneaux horaires précis« , ajoute Benjamin Chemla. La jeune pousse dit s’être concentrée sur la robustesse de sa plate-forme pour supporter de forts volumes de demandes.

UN ÉCOSYSTÈME NOUVEAU

Plusieurs milliers de livreurs indépendants parisiens se sont inscrits sur la plate-forme pour le lancement. Même succès à Londres et Barcelone, les deux autres villes où Stuart se lance simultanément.

En France, deux types de partenaires livreurs s’inscrivent. Des sociétés de transport qui peuvent diversifier leurs activités et optimiser leurs déplacements, et des livreurs indépendants, sous le statut d’auto-entrepreneurs. Cette dernière catégorie représente environ un tiers des inscrits. Parmi eux, des étudiants qui veulent travailler quelques heures pour financer les études, des salariés à la recherche d’un complément de revenus, des intérimaires et demandeurs d’emplois. « Mais tous nos livreurs motorisés font partie de sociétés de transport« , précise le patron de Stuart. Ils ont la capacité de s’activer ou de se désactiver sur l’application quand ils le souhaitent.

Côté professionnels, Stuart a convaincu des grosses sociétés comme CDiscount, qui s’appuie sur l’outil pour son offre de livraison alimentaire express (ce qui lui permet de devancer Amazon !), et des petits commerces de quartier. « Notre solution va donner la faculté à des commerces qui ne s’étaient pas digitalisés de créer facilement un service de distribution rapide ». Les utilisateurs peuvent soit utiliser manuellement l’application, soit intégrer Stuart à leur site web ou leur logiciel de caisse via une API. (source: L’Usine Digitale)

STUART EN CHIFFRES

  • Activité: plate-forme de mise en relation à la demande avec une flotte de livreurs indépendants
  • Date de création: 2014
  • Siège social: Paris
  • CA: « Nous ne communiquons pas encore notre CA, mais vous pouvez mentionner une levée de fonds record de 22 millions d’euros, un soutien de business angels de renom – O. Mathiot, J-A Granjon, J-D Blanc, et du groupe La Poste »
  • Effectif: 90 salariés implantés dans 5 villes : Paris, Londres, Barcelone, Lyon, Madrid

TRIBUNE DE BENJAMIN CHEMLA DANS LES ECHOS – Septembre 2016

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Benjamin Chemla, cofondateur de Stuart

Et si l’uberisation n’avait pas attendu l’émergence des plateformes digitales ?

La croissance des plateformes digitales, célébrée par les consommateurs, décriée par certains acteurs traditionnels, inquiète tous ceux qui leur reprochent de détruire des emplois et de les remplacer par des formes d’activités « précaires ». Ces détracteurs de la nouvelle économie oublient pourtant deux réalités.

La première est le potentiel de création d’emplois (directs et induits) et de richesse associé à ces plateformes. La seconde renvoie aux secteurs économiques dans lesquels se développent ces plateformes : transport de personnes, services de livraison, hébergement et restauration… Voici quelques exemples d’activités que touche le phénomène d’ »uberisation ».

Dans ces secteurs, le travail atypique est d’usage depuis longtemps et parfois même la norme. Les plateformes n’ont donc pas inventé, loin s’en faut, le modèle dérogatoire au CDI à temps plein. Mieux, elles pourraient au contraire jouer un rôle décisif dans l’invention du modèle social de demain, favorable à l’emploi et respectueux des personnes.

Un levier pour l’emploi

L' »uberisation » définit les situations où les intermédiaires historiques se voient concurrencer par des plateformes numériques qui mettent en relation directe « le consommateur » avec « le producteur ». L’intermédiation ne disparaît pas, mais change de nature : une infrastructure coûteuse et relativement intensive en main-d’oeuvre est remplacée par un service semi-automatisé, qui tire parti des innovations technologiques des dernières années.

Certes, cette dynamique pose un défi de transformation considérable pour les intermédiaires traditionnels et une partie de leurs métiers. Toutefois, contrairement à certaines prédictions alarmistes, les créations d’emplois ou d’activités font bien plus que compenser les pertes d’emplois potentielles.

L’appel d’air créé par l’émergence des plateformes est manifeste dans les services de transport aux particuliers : la montée en puissance des services de véhicules de tourisme avec chauffeur a permis la création de dix mille emplois ces trois dernières années.

De même, les services de livraison rapide, souvent assurés par des coursiers à vélo, se développent de façon exponentielle dans les grandes villes. Néanmoins, ils ne se substituent à aucun emploi existant et offrent des sources de revenus immédiats et nouveaux à des populations qui ne veulent ou ne peuvent pas travailler à temps plein. Aux États-Unis, les étudiants comptent ainsi pour 25 % des collaborateurs de ces plateformes.

De manière générale, près de 200 000 auto-entrepreneurs français recourent déjà aux services des plateformes pour trouver des missions. Face à un chômage endémique et à la crise du modèle salarial classique, le développement du travail indépendant et les missions offertes par les plateformes sont une solution avant d’être un problème. 90 % des emplois créés au Royaume-Uni en 2013, en sortie de crise, n’ont-ils pas bénéficié à des indépendants ?

L’uberisation des emplois avant Uber

Les détracteurs de la nouvelle économie reprochent également aux plateformes de substituer des emplois précaires à des emplois stables. Cette deuxième idée reçue, plus répandue, invite au rappel de quelques fondamentaux.

Penchons-nous sur les secteurs « uberisés » ou susceptibles de l’être. Malgré leur diversité apparente, ces activités de services ont un point commun : le caractère fluctuant, imprévisible ou cyclique de la demande des clients y impose depuis toujours des formes d’organisation du travail très éloignées du CDI à temps plein classique. Deux exemples :

Dans l’industrie des taxis, quatre statuts différents sont accessibles aux chauffeurs, mais 80 % optent pour le statut d’indépendant, 3 % seulement sont salariés. Dans la coiffure également, la disparition de 10 000 salariés depuis 2002 a presque été entièrement compensée par le développement du travail indépendant. Et si lui aussi se voyait touché demain par l’uberisation ?

Les plateformes, terreau d’innovations sociales

Dans cette histoire, les plateformes marquent donc moins une rupture qu’un changement d’échelle. Cette situation est selon nous une chance à saisir. Les métiers uberisés pouvaient vivre autrefois dans une zone juridique grise, à l’abri des innovations sociales et économiques majeures. Il s’agissait en outre souvent de secteurs dans lesquels prospéraient des pratiques à la limite du droit.

Ce n’est plus possible aujourd’hui. Les plateformes, par leur taille croissante, l’uniformisation des pratiques qu’elles autorisent, peuvent servir de tremplin à la mise en place de protections et d’un accompagnement sur mesure pour les travailleurs indépendants.

Notre conviction est que cette responsabilité sociale des plateformes sera la clef de leur développement et de leur pérennité future. L’enjeu majeur est donc de trouver un juste équilibre entre liberté d’entreprendre, développement de l’emploi, protection des personnes et respect des comptes sociaux. Voici quelques règles qui nous semblent concourir à cet objectif :

  • Éviter de vouloir faire rentrer à tout prix la diversité des nouvelles formes d’activités dans les habits étroits du salariat ; introduire, sous des conditions à définir, une présomption de non-salariat pour les collaborateurs des plateformes.
  • Définir des principes de protection (politique de formation, assurances…) plutôt que des règles uniformes.
  • Établir un système simple de collecte des cotisations sociales, qui pourrait par exemple être géré par les plateformes elles-mêmes, devenant ainsi des tiers de confiance.

Notre écosystème de start-ups est un des plus dynamiques au monde : donnons-nous clairement les moyens d’exploiter les potentialités inédites de la nouvelle économie, en termes d’innovation et de croissance !

La 400ème du Business Club de France (2ème partie) – rediffusion ce week-end!

Publié le Mis à jour le

400 celebration monumentLogo-BFMBusiness-sans-contourREDIFFUSION

On a fêté fin octobre la 400ème émission du Business Club de France! 

Voici le programme de la 2ème partie. Pour le programme de la 1ère partie, c’est ici.

2ème PARTIE – NOS INVITÉS:

  • Farid Lahlou, cofondateur de Des Bras de Plus
  • Gianbeppi Fortis, PDG de Solutions 30
  • Franck Levy, président de Woollip
  • Paul Morlet, président fondateur de Lunettes pour tous
  • Pierre Pelouzet, Médiateur des entreprises

Pour écouter ou réécouter cette émission: 

 

des-bras-en-plusDES BRAS EN PLUS – avec Farid Lahlou
  • Des Bras En Plus est la première offre de déménagement low cost en France.
  • Créée en 2012 par 3 associés : Massoud Ayati, Zafar Baryali et Farid Lahlou
  • 40 collaborateurs
  • 70 sociétés partenaires partout en France
  • 4 agences physiques à Paris et région parisienne
  • 10 000 déménagements réalisés (à fin 2015)
  • 98%  de satisfaction client
  • Un chiffre d’affaires espéré de  4 millions d’euros en 2016
  • Grand Prix du Moovjee, réseau de jeunes entrepreneurs, en 2012

Farid, comment est née l’aventure « Des Bras En Plus » ? DANS PARLONS PME

Des bras en plusAvec Massoud Ayati et Zafar Baryali, mes deux copains de promo de l’EDC Paris Business School, nous avons fait toutes sortes de petits boulots dans le déménagement pour payer nos études. En découvrant tout le processus de A à Z, nous avons constaté que cette activité était très ancrée dans la tradition, que le secteur était très concurrentiel mais qu’il y avait sans doute moyen d’innover. D’où l’idée de fonder en 2010 la société Des Bras En Plus. »

Justement, en quoi innovez-vous ?

Nous sommes partis d’un chiffre frappant : 80 % des gens déménagent par leurs propres moyens, sans se faire aider alors que le déménagement, on le sait, est placé en 3ème position dans les sources majeures de stress ! Il y avait aussi tout un effort à faire pour lever un certain nombre de barrières : le prix (en moyenne 1500 euros chez un déménageur classique), les contraintes (il faut faire venir quelqu’un, attendre un devis, c’est très vite compliqué pour les actifs) et la transparence (les devis sont compliqués, peuvent varier du simple au triple sans qu’on sache pourquoi, la facturation semble parfois à la « tête du client »)… D’où notre offre de déménagement « low cost », à la carte, mais avec, et c’est primordial, des prestations de qualité !

Quels sont les points sur lesquels vous avez mis l’accent ?

En premier lieu, la configuration du déménagement : le client choisit la taille du véhicule, le nombre de déménageurs et la durée de la prestation. Ensuite, une offre élargie par rapport aux déménageurs traditionnels, ce qui abaisse le panier moyen autour de 500 euros. Puis, le recours à nos propres équipes de déménagement que nous formons de manière similaire à nos méthodes (nous avons créé la « Des Bras En Plus Family »). Enfin, pour le support logistique nous avons recruté des développeurs pour réécrire les logiciels métier en SAS. Résultat : on peut passer commande en 2 minutes et en trois clics au lieu de 30 auparavant, notamment lors des pics de réservation le matin et le soir, lorsque les déménageurs traditionnels sont fermés !

Quelle est votre clientèle ?

Des cadres surbookés, des parents d’étudiants qui s’inquiètent pour leur progéniture, mais aussi des personnes âgées… Nous avons commencé sur le marché des particuliers, mais aujourd’hui 30% de nos commandes concernent le monde professionnel, notamment pour la manutention du quotidien (déplacement de mobilier, déménagement d’un étage à l’autre…)

Quelle stratégie avez-vous adopté ?

Notre projet, c’est clairement de démocratiser le déménagement et notre ambition, au niveau national, est de devenir le numéro 1 du secteur en 2020. Comme notre activité ne repose pas sur la récurrence (on déménage plutôt rarement), nous misons sur le bouche à oreille et la recommandation pour améliorer notre notoriété. 30% de nos commandes proviennent des recommandations de nos anciens clients. Cela réclame de viser une satisfaction optimale de nos usagers grâce à une relation client sans faille, et de toujours coller aux attentes du marché.

C’est pourquoi nous avons pour habitude de nous remettre en cause, de nous révolutionner tous les six mois. A l’image de ce qui se pratique dans le tourisme, nous avons mis en place une tarification dynamique (« yield management »), nous lançons un programme de franchise et nous avons conçu aussi une offre unique en son genre, JUM (Juste un meuble ») qui concerne, comme son nom l’indique, tous ceux qui ne doivent déplacer qu’une seule pièce de mobilier. Et si le client souhaite jeter quelques affaires, nous les récupérons gratuitement pour les remettre à Emmaüs ! 

FR-Solutions_30_blanc_print_1_SOLUTIONS 30 – Gianbeppi Fortis
  • Activité: géant européen du service et de l’assistance à domicile pour les technologies numériques
  • Date de création: 2003
  • Lieu: Paris
  • CA: 125,1 millions (+ 12,2% et 20% de croissance moyenne/ an depuis sa création)
  • Effectif: 2075 salariés + 1 millier d’indépendants
  • 10 000 rendez-vous par jour
  • Plus de 10 millions d’interventions réalisées depuis la création
  • Le groupe est né en 2003 avec le déploiement de l’ADSL pour aider les utilisateurs à installer leur matériel
  • «On installe ou on dépanne votre ordinateur chez vous ou à distance en trente minutes», tel était le slogan en 2003 de la PME qui s’appelait alors PC30.

Solutions 30 couvre actuellement la totalité du territoire en France, Italie, Espagne, Benelux et Allemagne.

D’ici 3/5 ans le Groupe prévoit de tripler de taille

Solutions 30 s’est déjà positionné sur des marchés dont les perspectives de croissance sont également très importante. C’est notamment le cas du secteur de la e-santé pour
lequel Solutions 30 a créé une nouvelle offre de service, Care 30 TM et développe déjà des partenariats de collaboration avec les acteurs clés de ce nouveau marché (fabricants, FAI, assureurs,collectivités locales…).

SOLUTIONS 30 en 2008 – année de lancement du Business Club de France

CA: 36,2 millions €

Implantation en Italie

  • DATES CLÉS
  • 2003 Création
  • 2005 entrée en bourse
  • 2008 implantation en Italie
  • 2009 implantation aux Pays-Bas, en Belgique, en Allemagne
  • 2015 Solutions 30 signe un contrat géant pour déployer les compteurs Linky
  • 2016 participation de 50% dans JFS, son homologue belge

Woollip_Position1.jpg

WOOLLIP – Franck Levy

Woollip réinvente la façon de dormir pendant les voyages. Ce coussin, inspiré des chaises de massage, supporte le buste et la tête vers l’avant et permet de se relâcher complètement en adoptant la position la mieux adaptée au repos. C’est la fin des torticolis, des maux de dos et de la guerre des accoudoirs !

Woollip a récemment démarré sa campagne de financement collaboratif sur Kickstarter afin de pouvoir être ensuite distribué dans tous les aéroports.

Ce nouveau « must have » des voyageurs est aussi léger qu’un smartphone et se glisse dans un bagage à main. Pliable et gonflable son design ergonomique breveté le rend tout simplement renversant.

C’est en 2013, au court d’un trop long vol inconfortable qu’ils ont eu ensemble l’idée de ce coussin frontal.

Il aura fallu 18 mois de recherches accompagnés de professionnels du Design, de l’Ergonomie, de la Santé et de l’Aérien pour déterminer la position idéale et créer le premier prototype.

  • Actuellement en financement sur Indiegogo (site US). 447% financés le 11 mai 2016.
  • La campagne sur Kickstarter (site français) avait récolté les 55 000 € recherchés en quelques jours seulement
  • Les Woollip sont en cours de livraison, 2000 ont déjà été livrés il y a 1 mois.
  • Prix: environ 30€
lunettes_pour_tous.jpgLUNETTES POUR TOUS – Paul Morlet

Paul Morlet a 26 ans

A l’origine: les lunettes publicitaires de Lulu Frenchie

Création en 2010 de Lulu Frenchie, spécialisé dans la fabrication de lunettes publicitaires avec messages sur les verres.

Plus de 350 points de vente en France

Partenariat avec le PSG

Vente aux particuliers sur le site – on peut designer sa propre paire

fullsizerender
Michel Picot et ses lunettes Lulu Frenchie aux couleurs de BFM Business!

Procédé unique qui ne gêne pas la vision : il s’agit d’un film spécial qu’on pose sur les verres. Il fait venir les montures de Chine et applique en France le film.

Parmi les clients les plus réputés : Snoop Dog, Lady Gaga, 50 Cent, Mélanie Laurent,  Norman (fait des vidéos), Jean Roch

L’HISTOIRE

« Collégien en ZEP, dernier de la classe, j’ai été orienté par mon prof de gym vers un BEP en électricité. Puis sans conviction non plus, j’ai passé un bac pro en alternance à la SNCF dans l’informatique« , narre ce Lyonnais, fils d’un formateur technique et d’une secrétaire. Il passe quelques mois dans un groupe de radio avant de lancer en octobre 2010 avec deux associés son projet, financé par ses 5.000 euros d’économies. « J’avais vu à la télé une soirée poker où la pub était partout sauf sur les visages des joueurs, d’où l’idée des lunettes« , explique-t-il. Les particuliers peuvent passer commande sur son site internet, à partir de 9-10 euros la paire. La livraison est garantie pour tous en 24 heures jusqu’à New York, assure Lulu Frenchie.

LUNETTES POUR TOUS – 2014

Effectif: 105
CA: 6 millions d’euros en 2016 – taux de croissance a doublé entre 2015 et 2016.

Lunettes Pour Tous, c’est le pari fou d’un jeune entrepreneur de 26 ans, Paul Morlet, qui veut démocratiser les lunettes de vue en proposant des paires à 10 euros en 10 minutes. Avec Xavier Niel à son capital, l’entreprise réussit grâce à d’énormes volumes de ventes, générant plus de 6 millions d’euros de chiffre d’affaires.

A 20 ans, le jeune entrepreneur investit toutes ses économies dans l’achat d’un stock de lunettes de soleil en Chine et crée la start-up Lulu Frenchie. Les lunettes fantaisies se vendent dans le monde entier. « Les stars comme Lady Gaga et David Guetta ont envoyé des selfies avec mes lunettes sur le nez et les médias se sont emparés du sujet, s’amuse-t-il. J’en ai vendu 4,5 millions et au bout de deux ans, je faisais 1 million d’euros de CA. Mais j’avais besoin d’un plus grand défi. » A l’occasion d’un déplacement en Chine, il prend conscience en échangeant dans l’avion avec un cadre d’Essilor du vrai prix des verres –1,5€– et de la « marge colossale que dégagent les fabricants verriers et les distributeurs ». L’opportunité est trop belle. Paul Morlet décide d’en faire son business.

En 2014, Lunettes Pour Tous démarre en attaquant avec un bon coup marketing : « Nous avons montré que les opticiens étaient des voleurs qui vendent des produits soit-disant « made in France » qui sont en fait fabriqués en Chine. Le label Origine France Garantie n’est qu’un bout de papier qui s’achète au bureau de contrôle. » Au bout du compte, il reçoit 60 menaces de mort. L’entrepreneur ne cède pas pour autant et lance coup sur coup trois boutiques à Paris, Lyon et Marseille. « On fabrique plus de 500 paires sur nos trois magasins et on en vend 250 par jour dans notre boutique parisienne, avec une marge brute à 50%, soit près de 100 fois le volume actuel d’un opticien classique », se félicite Paul Morlet.

Lunettes Pour Tous compte s’implanter sur l’ensemble de l’Hexagone d’ici 3 ans, pour atteindre 20 boutiques en 2017 et 50 d’ici 2019 avec deux ouvertures en cours à Bordeaux et à Lille. L’enseigne vise l’implantation de magasins dans les grandes capitales européennes à partir de 2017.

En savoir plus sur http://business.lesechos.fr/entrepreneurs/idees-de-business/comment-lunettes-pour-tous-revolutionne-le-secteur-de-l-optique-300969.php?shpjbASCuXGikBu4.99

LOGO MDE.jpgPIERRE PELOUZET – Médiateur des Entreprises
  • 98 % des saisines du Médiateur proviennent de TPE et PME.
  • Près de 1000 SAISINES par an

Qui saisit la Médiation?

  • TPE : 43 % des saisines
  • PME : 45 %
  • ETI : 6 %
  • Grandes entreprises: 1 %
  • Médiations collectives: 4 %
  • Secteur public et apparenté : 1 %

Secteurs d’activité

  • Commerce: 12%
  • Construction/BTP: 7%
  • Industrie: 15%
  • Services: 31%
  • Secteur public et apparenté: 35%

TAUX DE RÉUSSITE: 75%

DANS QUEL CAS ?

  • Clauses contractuelles déséquilibrées
  • Modification unilatérale ou rupture brutale de contrat
  • Non-respect d’un accord verbal
  • Conditions de paiement non respectées (retards de paiement, retenues injustifiées, pénalités abusives)
  • Services ou marchandises non conformes
  • Atteinte d’un droit de propriété intellectuelle
  • Non-versement du CIR-CII

2 TYPES DE MÉDIATIONS

  • La médiation individuelle concerne les relations entre un acteur économique et son client ou son fournisseur ;
  • La médiation collective regroupe plusieurs entreprises face à un même client ou fournisseur, ou face à un groupe de clients ou de fournisseurs.

On fête la 400ème émission du Business Club de France! 2ème partie: Des Bras en Plus, Solutions 30, Woollip, Lunettes pour tous, et le Médiateur des Entreprises. A ne manquer sous aucun prétexte! (Podcast)

Publié le Mis à jour le


400 celebration monumentLogo-BFMBusiness-sans-contourEMISSION SPÉCIALE
Uniquement sur BFM Radio!

→ Diffusion : samedi 29/10/2016 à 7h | dimanche 30/10/2016 à 16h

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2ème PARTIE – NOS INVITÉS:

  • Farid Lahlou, cofondateur de Des Bras de Plus
  • Gianbeppi Fortis, PDG de Solutions 30
  • Franck Levy, président de Woollip
  • Paul Morlet, président fondateur de Lunettes pour tous
  • Pierre Pelouzet, Médiateur des entreprises

Pour écouter ou réécouter l’émission :

⇒ Retrouvez ici le programme de la 1ère partie

des-bras-en-plusDES BRAS EN PLUS – avec Farid Lahlou
  • Des Bras En Plus est la première offre de déménagement low cost en France.
  • Créée en 2012 par 3 associés : Massoud Ayati, Zafar Baryali et Farid Lahlou
  • 40 collaborateurs
  • 70 sociétés partenaires partout en France
  • 4 agences physiques à Paris et région parisienne
  • 10 000 déménagements réalisés (à fin 2015)
  • 98%  de satisfaction client
  • Un chiffre d’affaires espéré de  4 millions d’euros en 2016
  • Grand Prix du Moovjee, réseau de jeunes entrepreneurs, en 2012

Farid, comment est née l’aventure « Des Bras En Plus » ? DANS PARLONS PME

Des bras en plusAvec Massoud Ayati et Zafar Baryali, mes deux copains de promo de l’EDC Paris Business School, nous avons fait toutes sortes de petits boulots dans le déménagement pour payer nos études. En découvrant tout le processus de A à Z, nous avons constaté que cette activité était très ancrée dans la tradition, que le secteur était très concurrentiel mais qu’il y avait sans doute moyen d’innover. D’où l’idée de fonder en 2010 la société Des Bras En Plus. »

Justement, en quoi innovez-vous ?

Nous sommes partis d’un chiffre frappant : 80 % des gens déménagent par leurs propres moyens, sans se faire aider alors que le déménagement, on le sait, est placé en 3ème position dans les sources majeures de stress ! Il y avait aussi tout un effort à faire pour lever un certain nombre de barrières : le prix (en moyenne 1500 euros chez un déménageur classique), les contraintes (il faut faire venir quelqu’un, attendre un devis, c’est très vite compliqué pour les actifs) et la transparence (les devis sont compliqués, peuvent varier du simple au triple sans qu’on sache pourquoi, la facturation semble parfois à la « tête du client »)… D’où notre offre de déménagement « low cost », à la carte, mais avec, et c’est primordial, des prestations de qualité !

Quels sont les points sur lesquels vous avez mis l’accent ?

En premier lieu, la configuration du déménagement : le client choisit la taille du véhicule, le nombre de déménageurs et la durée de la prestation. Ensuite, une offre élargie par rapport aux déménageurs traditionnels, ce qui abaisse le panier moyen autour de 500 euros. Puis, le recours à nos propres équipes de déménagement que nous formons de manière similaire à nos méthodes (nous avons créé la « Des Bras En Plus Family »). Enfin, pour le support logistique nous avons recruté des développeurs pour réécrire les logiciels métier en SAS. Résultat : on peut passer commande en 2 minutes et en trois clics au lieu de 30 auparavant, notamment lors des pics de réservation le matin et le soir, lorsque les déménageurs traditionnels sont fermés !

Quelle est votre clientèle ?

Des cadres surbookés, des parents d’étudiants qui s’inquiètent pour leur progéniture, mais aussi des personnes âgées… Nous avons commencé sur le marché des particuliers, mais aujourd’hui 30% de nos commandes concernent le monde professionnel, notamment pour la manutention du quotidien (déplacement de mobilier, déménagement d’un étage à l’autre…)

Quelle stratégie avez-vous adopté ?

Notre projet, c’est clairement de démocratiser le déménagement et notre ambition, au niveau national, est de devenir le numéro 1 du secteur en 2020. Comme notre activité ne repose pas sur la récurrence (on déménage plutôt rarement), nous misons sur le bouche à oreille et la recommandation pour améliorer notre notoriété. 30% de nos commandes proviennent des recommandations de nos anciens clients. Cela réclame de viser une satisfaction optimale de nos usagers grâce à une relation client sans faille, et de toujours coller aux attentes du marché.

C’est pourquoi nous avons pour habitude de nous remettre en cause, de nous révolutionner tous les six mois. A l’image de ce qui se pratique dans le tourisme, nous avons mis en place une tarification dynamique (« yield management »), nous lançons un programme de franchise et nous avons conçu aussi une offre unique en son genre, JUM (Juste un meuble ») qui concerne, comme son nom l’indique, tous ceux qui ne doivent déplacer qu’une seule pièce de mobilier. Et si le client souhaite jeter quelques affaires, nous les récupérons gratuitement pour les remettre à Emmaüs ! 

FR-Solutions_30_blanc_print_1_SOLUTIONS 30 – Gianbeppi Fortis
  • Activité: géant européen du service et de l’assistance à domicile pour les technologies numériques
  • Date de création: 2003
  • Lieu: Paris
  • CA: 125,1 millions (+ 12,2% et 20% de croissance moyenne/ an depuis sa création)
  • Effectif: 2075 salariés + 1 millier d’indépendants
  • 10 000 rendez-vous par jour
  • Plus de 10 millions d’interventions réalisées depuis la création
  • Le groupe est né en 2003 avec le déploiement de l’ADSL pour aider les utilisateurs à installer leur matériel
  • «On installe ou on dépanne votre ordinateur chez vous ou à distance en trente minutes», tel était le slogan en 2003 de la PME qui s’appelait alors PC30.

Solutions 30 couvre actuellement la totalité du territoire en France, Italie, Espagne, Benelux et Allemagne.

D’ici 3/5 ans le Groupe prévoit de tripler de taille

Solutions 30 s’est déjà positionné sur des marchés dont les perspectives de croissance sont également très importante. C’est notamment le cas du secteur de la e-santé pour
lequel Solutions 30 a créé une nouvelle offre de service, Care 30 TM et développe déjà des partenariats de collaboration avec les acteurs clés de ce nouveau marché (fabricants, FAI, assureurs,collectivités locales…).

SOLUTIONS 30 en 2008 – année de lancement du Business Club de France

CA: 36,2 millions €

Implantation en Italie

  • DATES CLÉS
  • 2003 Création
  • 2005 entrée en bourse
  • 2008 implantation en Italie
  • 2009 implantation aux Pays-Bas, en Belgique, en Allemagne
  • 2015 Solutions 30 signe un contrat géant pour déployer les compteurs Linky
  • 2016 participation de 50% dans JFS, son homologue belge

Woollip_Position1.jpg

WOOLLIP – Franck Levy

Woollip réinvente la façon de dormir pendant les voyages. Ce coussin, inspiré des chaises de massage, supporte le buste et la tête vers l’avant et permet de se relâcher complètement en adoptant la position la mieux adaptée au repos. C’est la fin des torticolis, des maux de dos et de la guerre des accoudoirs !

Woollip a récemment démarré sa campagne de financement collaboratif sur Kickstarter afin de pouvoir être ensuite distribué dans tous les aéroports.

Ce nouveau « must have » des voyageurs est aussi léger qu’un smartphone et se glisse dans un bagage à main. Pliable et gonflable son design ergonomique breveté le rend tout simplement renversant.

C’est en 2013, au court d’un trop long vol inconfortable qu’ils ont eu ensemble l’idée de ce coussin frontal.

Il aura fallu 18 mois de recherches accompagnés de professionnels du Design, de l’Ergonomie, de la Santé et de l’Aérien pour déterminer la position idéale et créer le premier prototype.

  • Actuellement en financement sur Indiegogo (site US). 447% financés le 11 mai 2016.
  • La campagne sur Kickstarter (site français) avait récolté les 55 000 € recherchés en quelques jours seulement
  • Les Woollip sont en cours de livraison, 2000 ont déjà été livrés il y a 1 mois.
  • Prix: environ 30€
lunettes_pour_tous.jpgLUNETTES POUR TOUS – Paul Morlet

Paul Morlet a 26 ans

A l’origine: les lunettes publicitaires de Lulu Frenchie

Création en 2010 de Lulu Frenchie, spécialisé dans la fabrication de lunettes publicitaires avec messages sur les verres.

Plus de 350 points de vente en France

Partenariat avec le PSG

Vente aux particuliers sur le site – on peut designer sa propre paire

fullsizerender
Michel Picot et ses lunettes Lulu Frenchie aux couleurs de BFM Business!

Procédé unique qui ne gêne pas la vision : il s’agit d’un film spécial qu’on pose sur les verres. Il fait venir les montures de Chine et applique en France le film.

Parmi les clients les plus réputés : Snoop Dog, Lady Gaga, 50 Cent, Mélanie Laurent,  Norman (fait des vidéos), Jean Roch

L’HISTOIRE

« Collégien en ZEP, dernier de la classe, j’ai été orienté par mon prof de gym vers un BEP en électricité. Puis sans conviction non plus, j’ai passé un bac pro en alternance à la SNCF dans l’informatique« , narre ce Lyonnais, fils d’un formateur technique et d’une secrétaire. Il passe quelques mois dans un groupe de radio avant de lancer en octobre 2010 avec deux associés son projet, financé par ses 5.000 euros d’économies. « J’avais vu à la télé une soirée poker où la pub était partout sauf sur les visages des joueurs, d’où l’idée des lunettes« , explique-t-il. Les particuliers peuvent passer commande sur son site internet, à partir de 9-10 euros la paire. La livraison est garantie pour tous en 24 heures jusqu’à New York, assure Lulu Frenchie.

LUNETTES POUR TOUS – 2014

Effectif: 105
CA: 6 millions d’euros en 2016 – taux de croissance a doublé entre 2015 et 2016.

Lunettes Pour Tous, c’est le pari fou d’un jeune entrepreneur de 26 ans, Paul Morlet, qui veut démocratiser les lunettes de vue en proposant des paires à 10 euros en 10 minutes. Avec Xavier Niel à son capital, l’entreprise réussit grâce à d’énormes volumes de ventes, générant plus de 6 millions d’euros de chiffre d’affaires.

A 20 ans, le jeune entrepreneur investit toutes ses économies dans l’achat d’un stock de lunettes de soleil en Chine et crée la start-up Lulu Frenchie. Les lunettes fantaisies se vendent dans le monde entier. « Les stars comme Lady Gaga et David Guetta ont envoyé des selfies avec mes lunettes sur le nez et les médias se sont emparés du sujet, s’amuse-t-il. J’en ai vendu 4,5 millions et au bout de deux ans, je faisais 1 million d’euros de CA. Mais j’avais besoin d’un plus grand défi. » A l’occasion d’un déplacement en Chine, il prend conscience en échangeant dans l’avion avec un cadre d’Essilor du vrai prix des verres –1,5€– et de la « marge colossale que dégagent les fabricants verriers et les distributeurs ». L’opportunité est trop belle. Paul Morlet décide d’en faire son business.

En 2014, Lunettes Pour Tous démarre en attaquant avec un bon coup marketing : « Nous avons montré que les opticiens étaient des voleurs qui vendent des produits soit-disant « made in France » qui sont en fait fabriqués en Chine. Le label Origine France Garantie n’est qu’un bout de papier qui s’achète au bureau de contrôle. » Au bout du compte, il reçoit 60 menaces de mort. L’entrepreneur ne cède pas pour autant et lance coup sur coup trois boutiques à Paris, Lyon et Marseille. « On fabrique plus de 500 paires sur nos trois magasins et on en vend 250 par jour dans notre boutique parisienne, avec une marge brute à 50%, soit près de 100 fois le volume actuel d’un opticien classique », se félicite Paul Morlet.

Lunettes Pour Tous compte s’implanter sur l’ensemble de l’Hexagone d’ici 3 ans, pour atteindre 20 boutiques en 2017 et 50 d’ici 2019 avec deux ouvertures en cours à Bordeaux et à Lille. L’enseigne vise l’implantation de magasins dans les grandes capitales européennes à partir de 2017.

En savoir plus sur http://business.lesechos.fr/entrepreneurs/idees-de-business/comment-lunettes-pour-tous-revolutionne-le-secteur-de-l-optique-300969.php?shpjbASCuXGikBu4.99

LOGO MDE.jpgPIERRE PELOUZET – Médiateur des Entreprises
  • 98 % des saisines du Médiateur proviennent de TPE et PME.
  • Près de 1000 SAISINES par an

Qui saisit la Médiation?

  • TPE : 43 % des saisines
  • PME : 45 %
  • ETI : 6 %
  • Grandes entreprises: 1 %
  • Médiations collectives: 4 %
  • Secteur public et apparenté : 1 %

Secteurs d’activité

  • Commerce: 12%
  • Construction/BTP: 7%
  • Industrie: 15%
  • Services: 31%
  • Secteur public et apparenté: 35%

TAUX DE RÉUSSITE: 75%

DANS QUEL CAS ?

  • Clauses contractuelles déséquilibrées
  • Modification unilatérale ou rupture brutale de contrat
  • Non-respect d’un accord verbal
  • Conditions de paiement non respectées (retards de paiement, retenues injustifiées, pénalités abusives)
  • Services ou marchandises non conformes
  • Atteinte d’un droit de propriété intellectuelle
  • Non-versement du CIR-CII

2 TYPES DE MÉDIATIONS

  • La médiation individuelle concerne les relations entre un acteur économique et son client ou son fournisseur ;
  • La médiation collective regroupe plusieurs entreprises face à un même client ou fournisseur, ou face à un groupe de clients ou de fournisseurs.

Médiation des entreprises: les chiffres clés 2015-2016

Publié le Mis à jour le

Créé en 2010, le service de médiation s’adresse à tous les acteurs économiques, publics comme privés. Il les aide à résoudre les difficultés pouvant émerger dans le cadre d’une relation contractuelle ou de la commande publique. Ce service, gratuit et confidentiel, vise à résoudre le différend en moins de trois mois et de façon amiable, en aidant les deux parties à trouver, elles-mêmes, une solution, formalisée par un protocole d’accord.

⇒ Chaque semaine, dans l’émission Business Club de France sur BFM Business Radio, la Médiation des Entreprises répond aux questions des entrepreneurs, quel que soit leur secteur d’activité.

Retrouvez ici tous les Rendez-vous du Médiateur au Business Club de France

LES CHIFFRES CLÉS 

Source: brochure « Renforcer la confiance entre les acteurs économiques » – Téléchargez le pdf: le_mediateur_des_entreprises

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Le retour du rendez-vous du médiateur! C’était au Business Club

Publié le Mis à jour le

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Pierre Pelouzet, médiateur des entreprises

Chaque semaine, pour la 3ème année consécutive, Pierre Pelouzet, médiateur des entreprises, répond aux témoignages et questions des entrepreneurs qui ont rencontré des difficultés contractuelles avec un client, un fournisseur, une administration, une banque.

Problème de délais de paiement, de propriété intellectuelle, de crédit impôt recherche, rupture de contrat abusive, modalités de commande/livraison, racket au CICE… Pierre PELOUZET, le Médiateur national, met tout en œuvre avec ses équipes pour vous aider, partout en France.

En cette rentrée, quelques petits rappels « pratiques » pour nos auditeurs :

  • 98 % des saisines du Médiateur proviennent de TPE et PME.
  • 75 % de nos médiations aboutissent à un succès.
  • En 2015, nous avons traité près de 900 dossiers de médiation.
  • Dans 66 % d’entre eux, nous étions saisi concernant un problème de relations contractuelles avec un partenaire d’affaires privé ou public (hors commande publique), et dans 34 % des cas il s’agissait de commandes publiques.

Pour écouter, réécouter et télécharger cette interview:

⇒ Et retrouvez tous les podcasts du rendez-vous du médiateur ICI

La confiance entre les acteurs économiques, une des clés de la compétitivité de l’économie française. 

logo-mediateur-entreprisesRestaurer la confiance entre les acteurs de notre économie est l’une des clés de la compétitivité française. En renouant le dialogue, en mettant à plat les difficultés qui peuvent survenir dans une relation commerciale, les entreprises qui font le choix de la médiation misent sur la poursuite de relations d’affaires à moyen et long terme et sur le renforcement des écosystèmes régionaux ou de filières industrielles.


Les acteurs d’une même filière ont un intérêt collectif : PME et grands groupes s’apportent mutuellement, et c’est leur complémentarité qui est la clé pour conquérir des marchés, en France comme à l’export. Le temps et l’argent que l’on « épargne » en évitant un contentieux avec un client ou un fournisseur peut être investi dans la recherche, le marketing, le commercial !

Cette confiance passe également par un changement culturel, que le Médiateur des entreprises cherche à stimuler avec toutes les bonnes volontés qui adhèrent à la Charte Relations fournisseur responsables, ou qui visent « l’excellence achats » du Label RFR, décerné en partenariat avec le CDAF.

Comme en témoignent les entreprises qui parlent à l’antenne de BFM BUSINESS, la médiation cherche à passer d’une culture de la « conflictualité » à une culture du « dialogue ».

Si vous avez une hésitation avant de nous saisir, n’hésitez pas à nous poser une question via notre site internet www.mediateur-des-entreprises.fr . Une réponse vous sera apportée en moins de 3 jours en moyenne. La confidentialité absolue est garantie.

Une fois saisi du différend, le Médiateur ne contactera l’autre partie au litige qu’après une première réunion avec vous, et après avoir reçu votre accord !

Entrer en médiation est sans risque. Le seul risque que vous prenez, c’est de dénouer rapidement un différend avec l’un de vos clients ou fournisseurs !

Litiges liés à la commande publique : saisissez-nous !

Quel que soit le montant du marché public, et qu’il s’agisse d’une commune, d’une intercommunalité, d’un département, d’une région ou d’un ministère : le Médiateur pourra vous aider à dénouer un différend avec votre client acteur public.

Les marchés publics sont soumis à un formalisme assez lourd, qui peut parfois s’accompagner d’erreurs administratives ou d’incompréhensions, du côté du client comme du côté du fournisseur.

Nos médiateurs spécialement formés savent « mettre à plat » le litige, avec l’objectif de trouver une solution rapide, légale et satisfaisante pour les 2 parties.

 

« Y croire et agir ? » Est-ce encore possible ? C’est dans le Business Club

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UNIQUEMENT À LA RADIO 

 

– UNIQUEMENT À LA RADIO –

Emission spéciale – UNIVERSITÉ DU MEDEF

→ Diffusion : samedi 27/08/2016 à 7h et 20h (nouvel horaire grille d’été) | dimanche 28/08/2016 à 15h

NOS INVITÉS

  • Aziz Senni, entrepreneur et vice président de la commission nationale Dynamique Entrepreneuriale du Medef
  • Pierre Pelouzet, médiateur des entreprises
  • Stéphane André, directeur général de l’APM
  • Véronique Nguyen, professeure à HEC
  • Guillaume Richard, président de O2

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Y CROIRE ET AGIR !

Cette année, pour sa 18e édition, l’Université d’été a choisi pour thème « Y croire et agir ! ». C’est un thème qui nous conduira à réfléchir aux grandes échéances qui nous font face. C’est un titre qui se veut positif car nous, chefs d’entreprise, restons persuadés que notre pays a tous les atouts pour réussir dans l’avenir et pour tirer parti des bouleversements en cours.


Pour écouter ou réécouter l’émission :


Pierre Pelouzet
Pierre Pelouzet

PIERRE PELOUZET

C’est la rentrée de notre rendez-vous avec le Médiateur des Entreprises! Chaque semaine, pour la 3ème année, des chefs d’entreprise viennent témoigner de problèmes de délais de paiement, de propriété intellectuelle, de crédit impôt recherche, rupture de contrat abusive, modalités de commande/livraison, racket au CICE… et des solutions trouvées grâce à la Médiation des entreprises.

Aujourd’hui, on parle de confiance avec Pierre Pelouzet, le but de la Médiation des Entreprises étant de restaurer cette confiance entre entrepreneurs et de réhumaniser les relations commerciales. 

Guillaume-RICHARD-O2-1 GUILLAUME RICHARD, président de O2

LE GROUPE O2 CARE SERVICES

  • Activité: leader des services à la personne (ménage, garde d’enfants, aide aux senior)
  • Lieu: Le Mans (72)
  • CA: 125 millions d’euros
  • Effectif: 12000
  • 200 agences
  • 40 000 clients par semaine

LE PARCOURS DE GUILLAUME RICHARD

Diplômé de l’EDHEC (Ecole des Hautes Etudes Commerciales du Nord). Il commence sa carrière en tant que contrôleur de gestion puis contrôleur de projet à la Française des Jeux.

1996 : il rejoint le projet des sociétés Unipôles et At home qui fusionnent pour donner naissance à O2. Guillaume est alors Directeur Marketing & Communication chargé de la conception générale du projet O2.

2001 : Faute de financements suffisants pour le projet O2, il rejoint Relais H (aujourd’hui Relay) en tant que Directeur de l’Assistance au Réseau.

Mi 2004 : Guillaume quitte son emploi salarié et Paris. Il déménage au Mans et y transfère le siège social d’O2 Développement dont il prend la Direction. Initialement en charge du Marketing, des Relations Humaines et des Finances, il a également piloté la réalisation des 2 levées de fonds successives.

2007 : Il est nommé Président Directeur Général du Groupe O2.

DANS OUEST-FRANCE – mars 2016

CDD surtaxés. Un non-sens économique, selon Guillaume Richard, PDG d’O2

« Un non-sens économique ! ». Le PDG de l’entreprise de services à domicile O2 dénonce ce projet de surtaxe. Trois questions à… Guillaume Richard, président fondateur du groupe.

Que pensez-vous du projet de taxation des CDD ?

C’est une idée « extraordinaire » ! On va taper sur les contrats qui créent le plus d’emplois. Et on va les taxer !  Ce n’est pas la bonne solution. C’est comme si je coupais ma jambe droite qui fonctionne, alors que c’est la gauche qui est malade ! C’est une aberration et un non-sens économique. L’objectif du projet est la création d’emplois, et leur sécurisation. Les CDD sont déjà taxés avec d’une part 10 % de prime à la précarité pour le salarié, et d’autre part des charges sociales majorées pour l’entreprise. C’est déjà un contrat qui coûte cher. Cette loi prend une tournure défensive vis-à-vis de la création d’emploi. Un CDD, c’est quand même de l’emploi, et cela fonctionne.

Quelles en seraient les conséquences ?

La personne en contrat à durée déterminée peut être dans l’entreprise pour remplacer un salarié en arrêt maladie, ou en congé maternité. Il peut aussi renforcer les équipes pour un surcroît de travail. Les entreprises feraient alors le choix de ne plus les remplacer, et répartir la charge de travail sur les salariés en place. Les embauches de femmes risquent de diminuer fortement, le congé maternité deviendrait trop cher. Cela ne renforcera pas le CDI. Sa période d’essai sera alors rallongée, pour s’adapter aux besoins. Ce n’est pas sain d’en arriver là. Pour les jeunes qui démarrent, souvent en CDD, ce serait des opportunités en moins.

Quelle solution pour créer de l’emploi ?

Il faut favoriser la prise de risque entre l’employeur et le salarié. L’entreprise embauche si elle atteint des objectifs. Ceux-ci doivent être partagés. Embaucher c’est un pari sur l’avenir, qui doit générer de l’activité supplémentaire. Si les résultats attendus ne sont pas à la hauteur, il faut pouvoir rompre.

DANS LE POINT – janvier 2016

Former les personnes en recherche d’emploi est indispensable, car le chômage n’est pas homogène et touche trois fois plus les personnes sans qualification que celles qui ont une formation post-bac :

      Au-dessus du bac, le taux de chômage est d’environ 5 %, ce qui est très bas.

      Au contraire, en l’absence de diplômes, le taux de chômage moyen est d’environ 15 %.

      Enfin, il est d’environ 9 % pour ceux qui ont un niveau d’étude entre CAP/BEP et bac.

De même, le taux de chômage est très différent selon les régions et selon l’expérience professionnelle. Le chômage n’est pas une réalité homogène pour tous les Français.

Le président a donc raison d’inscrire la formation des chômeurs au tableau des priorités. La période de chômage pourrait non seulement déboucher sur la reprise d’un emploi, mais aussi sur un meilleur emploi, grâce à l’assimilation de nouvelles compétences. À condition bien sûr que la formation soit adaptée et rapidement mise en œuvre. Le e-learning doit être ainsi favorisé. Cette méthode permet à chacun de suivre une formation, à tout moment, à son rythme et quel que soit l’endroit où il est installé en France. Et cela à coûts réduits par rapport à une formation présentielle. C’est aussi plus ludique, plus moderne et surtout plus efficace…

De même, tout ce qui peut aboutir à l’acquisition d’une expérience professionnelle doit être développé. La volonté affichée de relancer l’apprentissage va dans cette direction. Et viendra peut-être contrebalancer la diminution des aides et l’augmentation des contraintes qui ont  récemment touché l’apprentissage et les stages.

Enfin, instaurer des aides financières pour la création d’emplois dans les PME est très certainement positif et neutralisera (en partie ou totalement ?) les coûts supplémentaires liés à la généralisation de la complémentaire santé et à l’obligation de contrats de travail d’au moins 24 heures par semaine.

Lutte des classes

J’aurais apprécié que François Hollande dise, lui aussi, qu’il aime l’entreprise. Car une partie de la majorité reste marquée par la lutte des classes et persiste à se méfier de l’entreprise, quand le gouvernement a compris qu’elle n’est pas l’ennemie. C’est aussi le sens de l’annonce de la réforme du droit du travail qui est trop complexe et surtout profondément marqué par la lutte des classes et la protection du « faible salarié exploité par l’employeur tout puissant et mauvais ». Cette vision est archaïque.

Dans plus de 90 % des cas, les intérêts des actionnaires, de l’entreprise, des salariés et de l’État sont alignés : quand une entreprise crée de la richesse, ce ne sont pas que les actionnaires, ce sont aussi et surtout les salariés et l’État (par l’impôt) qui en bénéficient. Aider les entreprises ou favoriser leur développement, c’est donc aller dans le sens de l’intérêt général.

Au final, et comme je suis de nature optimiste, je préfère voir le verre à moitié plein : les mesures et intentions annoncées ainsi que la conversion du président et du gouvernement à l’économie de marché devraient permettre d’alléger les nombreuses contraintes qui pèsent sur les entreprises et l’emploi, instaurées depuis le début du quinquennat. Je formule également le vœu d’un recul du chômage pour cette nouvelle année. Mon entreprise, les entreprises de croissance et celles des services à la personne ont d’ailleurs l’intention d’y contribuer pleinement.

Accueil1-e1440142503986VÉRONIQUE NGUYEN, professeure à HEC

SON PARCOURS

Diplômée d’HEC (92) et titulaire d’un doctorat de Sciences de Gestion d’HEC, Véronique Nguyen est professeur affiliée à HEC Paris au sein du département « Stratégie et Politique d’Entreprise ». Elle a été responsable du Mastère Strategic Management d’HEC.

A la fin de ses études à HEC, elle a été auditeur interne chez Nestlé. Après l’obtention de son DESCF et deux années dans un cabinet d’expertise comptable et d’audit (CAS), elle a été directeur financier des Editions 00h00 et de la PME internationale Areks. Elle a co-fondé deux sociétés de conseil en finance d’entreprise (Finexent) et ressources humaines (Elexent). Elle a également lancé le fonds de capital-amorçage : Conquest Venture.

Elle partage aujourd’hui son temps entre l’enseignement, la recherche et le conseil. Ses recherches portent sur la gestion du changement, les stratégies low cost et les processus budgétaires. A HEC, elle enseigne à la Grande Ecole, à l’Executive MBA et dans les programmes de formation continue. Elle enseigne différents sujets, dont la finance d’entreprise, les business plans, la stratégie d’entreprise, la gestion du changement et le management.

Elle a créé le siteProvaluor : site spécifiquement dédié au management de l’innovation. http://appli7.hec.fr/siteProvaluor/

azizsenni-ionisstm-140414_2AZIZ SENNI, entrepreneur, entrepreneur, vice président de la commission nationale Dynamique Entrepreneuriale du Medef

Aziz Senni nommé vice-président d’une commission du Médef

Aziz Senni, entrepreneur, auteur de «L’ascenseur social est en panne… j’ai pris l’escalier !» et membre fondateur de l’UDI, continue de grimper grâce à sa nomination au poste de Vice-Président de la commission Dynamique Entrepreneuriale du MEDEF. Une commission dirigé sous l’égide de Dominique Carlach et dépendante du Vice-Président du MEDEF Thibault de Lanxade.

Aziz Senni monte, mais reste très terre à terre. Il le sait, il reste encore beaucoup de monde dans l’escalier.

Ainsi, son but avec sa nouvelle fonction de Vice-Président de la commission Dynamique Entrepreneuriale du MEDEF, le plus célèbre des syndicats de patron en France, est d’engager des actions concrètes afin de diffuser et faciliter l’entreprenariat hexagonal.

Déjà impliqué depuis plusieurs mois dans cette commission, il a pu présenter plusieurs propositions afin d’assister la création et le développement d’entreprise.

Le financement, problème majeur des entreprises

Le premier projet qui lui tient à cœur et qu’il souhaite mettre en application est celui de la transparence bancaire. Il part du constat que l’un des freins des entrepreneurs reste le financement : «Je souhaiterais que dans ce pays on puisse demander aux banques à qui elles prêtent, les montants, les codes postaux, les cautions demandées».

Pour Aziz Senni, les banques sont des entreprises comme les autres, une fois que toutes ces informations seront mises à dispositions, la concurrence entraînera la recherche de parts de marché et se régulera par la compétition qu’elles se feront entre elles : «C’est la clé de beaucoup de problématiques d’entreprises». Le membre fondateur de l’UDI, n’oublie pas d’où il vient. Ses actions en faveur des quartiers défavorisés sont «inscrite dans (son) ADN».

En tant qu’entrepreneur venant de Mantes la Jolie, il aimerait transmettre ses conseils et expériences «à tous ceux qui viennent de ces endroits, et ailleurs, mais surtout ceux là parce que j’estime avoir une certaine forme de légitimité».

«Mon slogan n’est pas vivre-ensemble, mais faire-ensemble»

Le nouveau vice-président de la commission dynamique entrepreneuriale déplore le retard de la France sur le dépoussièrage du code du travail et sur les questions du travail collaboratif, un concept qui repose sur les échanges de bons procédés facturés entre patrons pour rentabiliser au maximum une relation commerciale et éviter le tout-salariat dans une optique de constitution et d’optimisation de son réseau, un mot clé. «Pour les entrepreneurs individuels qui ne cherchent plus un emploi mais un client, qui ne cherchent pas une fiche de paie, mais à facturer c’est un phénomène qui est en train de grandir», explique-t-il.

Un phénomène grandissant mais qui n’est que très peu structuré, notamment en ce qui concerne la protection sociale. Une de ses missions sera donc de tenter d’anticiper ces problématiques et de repenser «toute une protection sociale afin que les entrepreneurs puissent s’épanouir dans ce qu’ils font.»

En plus de l’accompagnement, ce nouveau poste lui offre une marge de manœuvre suffisamment grande pour être à la fois dans la sensibilisation auprès des plus jeunes pour lesquels l’entreprenariat n’est pas une option en ouvrant ce champ des possibles. Et en même temps dans la coproduction : en se basant sur le modèle allemand, faisant travailler des grands groupes avec des PME.

Pour l’homme Aziz Senni, qui revendique comme mot d’ordre, «Mon slogan n’est pas vivre-ensemble, mais faire-ensemble», cette nouvelle fonction au Médef est vécue comme un soulagement. «Cette commission c’est une bulle d’air, dans un contexte très lourd. On a envie d’être porteur de bonnes nouvelles».

Fils d’immigré et chef d’entreprise, Aziz Senni se définit avec humour comme « une erreur statistique ». Entretien avec un jeune entrepreneur ambitieux, hyperactif et militant.

Les discriminations multiformes que subissent les jeunes d’origine maghrébine notamment dans l’accès à l’emploi sont une réalité indéniable et un frein évident à leur insertion sociale. Que faudrait-il d’après vous pour sortir de cette impasse ?

Concernant la lutte contre les discriminations à l’emploi, je fais quelques propositions dans mon livre. L’une d’entre elle consiste à généraliser la discrimination positive territoriale : Développer le dispositif zones franches en permettant aussi à des entreprises situées à proximité des quartiers de bénéficier d’exonérations de charges en échange d’un recrutement de 5 à 10% des effectifs dans ces quartiers.

Axer d’avantage les formations des DRH sur le management de la diversité et l’apport économique de la mixité des équipes tout en incorporant dans les normes qualités des processus de recrutement garantissant la non discrimination.

Le CV anonyme peut permettre d’avancer sur ce thème et donner au moins une chance au candidat de rencontrer le recruteur. Saviez vous que le recrutement dans certains opéras se fait dans l’obscurité ? Le (la) candidat(e) se présente et joue dans une pièce sombre et on ne le retient qu’en fonction de sa « production ». Cette solution a été mise en place pour lutter contre les discriminations dont sont victimes les femmes dans ce milieu plutôt masculin.

Quels projets mettez vous en œuvre pour promouvoir l’insertion sociale des jeunes d’origine maghrébine ?

Toutes mes actions ont pour but de favoriser l’intégration sociale des jeunes d’une manière globale, particulièrement ceux issus des quartiers (dont les jeunes d’origine maghrébine).Bien avant la création de mon entreprise en février 2000, je pensai « que pour aider fortement les autres, il faut d’abord être fort soit même ».

Dès 2002, avec d’autres amis, j’ai créé une association qui s’appelle Les Jeunes Entrepreneurs de France qui a pour but de sensibiliser et d’aider les jeunes de moins de trente cinq ans à la création d’entreprises. Depuis 2003, je suis membre actif du Forum International Pour la Paix, association qui œuvre activement pour la paix au Proche Orient et qui travaille pour le rapprochement des communautés juive et musulmane en France par différentes actions. La dernière en date : la venue d’une délégation de jeunes entrepreneurs Israéliens et Palestiniens pour rencontrer des jeunes entrepreneurs à Mantes la Jolie.

Depuis fin 2004, je participe aussi à aider les jeunes à trouver des stages dans le cadre du dispositif mis en place par Claude Bébéar « Entreprise et Quartier ». A ce titre, je suis le représentant de ce dispositif sur la région de Mantes la Jolie. Depuis 2005, je préside et je finance aussi sur mes fonds propres l’équipe sénior garçon de Mantes la Jolie composée à 90% de jeunes du quartier du Val Fourré. Depuis 2006, je suis président d’honneur de l’association Franco-Marocaine qui œuvre pour la promotion de la double culture. Les axes de travail sont divers : une équipe de football, des concerts et expositions afin de faire découvrir la culture marocaine, des débats autour des relations franco-marocaines.

Enfin, en 2007, mes droits d’auteurs serviront à créer des bourses pour les meilleurs collégiens et lycéens des établissements scolaires situés au Val Fourré, à Mantes la Jolie. Cette liste est loin d’être exhaustive.

Finalement, quelles mesures urgentes les politiques devraient-ils prendre selon vous en vue de promouvoir cette égalité des chances vantée par certains et qualifiée de mythe par des sociologues ?

Marianne a besoin d’une psychanalyse collective. Qu’est ce qu’être français en 2006 ? Porter un béret et une baguette sous le bras ? Etre l’héritier d’une tradition chrétienne ? Etre « blanc » ? Je pense pour ma part qu’être français c’est se reconnaître dans des valeurs et dans un destin commun. Voilà la première carence de nos dirigeants : l’incapacité à fédérer les enfants dans le République sous le même drapeau, sous les mêmes valeurs.

Liberté, égalité, fraternité : la vitrine républicaine est belle mais les rayons du magasin France sont vides ! Liberté : Redonnons la liberté aux parents d’éduquer leurs enfants comme ils l’entendent Redonnons la liberté aux professeurs de former les élèves en fonction des spécificités des publics. Egalité : Discrimination positive territoriale à outrance pour récupérer le retard cumulé depuis 30 ans. Généraliser le dispositif zone franche, les sélections type Sciences po, etc. Fraternité : « L’essentiel ne se voit pas avec le cœur » disait St Exupéry. Quelques soient nos origines, notre religion, notre âge, notre sexe, remettons les valeurs humanistes au centre de notre vie : en famille, à l’école, au travail, dans le monde politique, dans le monde associatif, etc.

Stéphane-AndréSTÉPHANE ANDRÉ, Directeur Général de l’APM

Fondée sur une idée simple, celle du progrès de l’entreprise, l’Apm s’est aujourd’hui développée et est devenue un mouvement, un véritable « état d’esprit » entrepreneurial à contre-courant.

L’Apm naît en 1987 de la volonté de quelques chefs d’entreprise. Leur souhait : créer des rencontres où ils pourraient partager leurs expériences, rompre l’isolement du dirigeant et débattre de leurs problématiques managériales.

L’Apm compte aujourd’hui plus de 7 000 dirigeants.

Selon un sondage mené par OpinionWay, pour le compte de l’Apm, en décembre 2015, 55% des 502 dirigeants interrogés citent l’innovation et la recherche de nouveaux produits / services comme la première opportunité pour l’avenir de leur entreprise. Ils sont aussi 57% à estimer devoir progresser sur ce plan.

Autre tendance majeure à tirer de ce baromètre Apm-OpinionWay, le recrutement de talents, la formation et les outils pour développer l’autonomie des salariés. 21% des chefs d’entreprise estiment que la formation des salariés et l’accompagnement des managers est le premier levier pour faire évoluer leur stratégie managériale. Viennent ensuite « Management plus collaboratif, plus d’autonomie des équipes » (17%), « J’écoute plus, je communique plus avec les salariés » (12%), « Changer l’organisation managériale, nouveaux modes de travail » (11%) ou encore « J’adapte mes pratiques managériales aux nouvelles générations, à l’époque » (7%). Des réponses en lien avec les enjeux d’innovation mis en exergue au sein de cette étude.

 

LE MORAL DES CHEFS D’ENTREPRISE SE REDRESSE, selon le baromètre APM 2016

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Spéciale Prix des délais de paiement: les lauréats donnent l’exemple! C’était au Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

BFM-BU-RADIODans le Business Club de France | Uniquement sur BFM Business Radio

→ Diffusion : samedi 11/06/2016 à 7h | dimanche 12/06/2016 à 15h

EMISSION SPÉCIALE PRIX DES DÉLAIS DE PAIEMENT
La cérémonie a eu lieu mercredi 8 juin à Bercy
Le Business Club reçoit cette semaine les lauréats!

Pour écouter, réécouter et télécharger cette émission:

NOS INVITÉS

  • Pierre Pelouzet, Médiateur des Entreprises

LES LAURÉATS

  • Serge Marcellak, Maire de Noeux-Les-Mines 
  • Marc Thiercelin, Directeur qualité, emploi local et politiques publiques de l’UGAP
  • François Behr, Président de Silix
  • Pierre-Yves Lévy, Président d’Outilacier 
  • Hervé Guines, Directeur financier France de Terreal
  • Serge Pouhaer, Directeur centres de services « Procure to Pay » de la Société Générale

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La France détient le triste titre de champion d’Europe des retards de paiement!

Selon le 3ème indicateur trimestriel sur les retards de paiement, par La Médiation des Entreprises et Altarès, publié le 4 février 2016, les retards de paiements des grands donneurs d’ordre peinent à se résorber. Leurs retards de règlement sont proches des 3,9 milliards d’euros à fin décembre 2015.

  • Le retard de règlement moyen des 120 entreprises grands donneurs d’ordres s’établit à fin décembre 2015 à 13,7 jours contre 13,5 jours lors du précèdent indicateur à fin juillet.
  • Près d’un grand donneur d’ordres sur deux (43%) reporte ses paiements d’au moins 15 jours. C’est 12% de plus que la moyenne de l’ensemble des entreprises françaises.
  • Au-delà des 4Md€ au cours du premier trimestre 2015, et jusqu’à 4,163 Md€ en janvier 2015, le montant des retards de paiement des 120 grands donneurs d’ordres représente encore 3,894 Md€ à fin décembre 2015, à peine inférieur à sa moyenne des douze derniers mois (3,930 Md€).

Dysfonctionnement de la chaine de facturation pour certains, insuffisante volonté d’améliorer la relation fournisseur pour d’autres, ces retards de paiements fragilisent les trésoreries déjà fortement sollicitées des PME, en particulier celles qui sont des fournisseurs non stratégiques. Les entreprises subissant des retards de paiement ne doivent pas hésiter à saisir la Médiation des entreprises : un dispositif gratuit, rapide et totalement confidentiel, qui dans 75% des cas aboutit à une solution satisfaisante pour les deux parties.

Pour Pierre PELOUZET, médiateur des entreprises, « Réduire les délais de paiement est prioritaire pour redresser la compétitivité de notre économie. J’appelle les entreprises, de toutes tailles, à rejoindre le chantier de la transformation des pratiques d’achat, que de nombreuses entreprises ont déjà entrepris : c’est en jouant collectif que les acteurs économiques gagneront des marchés ».

→ PRIX ORGANISME PUBLIC: UGAP (Union des groupements d’achats publics), avec Marc Thiercelin, Directeur de la qualité, de l’emploi local et des politiques publiques de l’UGAPlogo ugap.jpg

Cette centrale d’achat public, EPIC placé sous la tutelle des ministères chargés du budget et de l’éducation nationale, propose à ses fournisseurs depuis mi-2015 un système d’affacturage inversé collaboratif, une solution particulièrement innovante dans le secteur public.

« Eu égard au nombre très important de TPE/PME, comme d’ETI, parmi ses plus de 600 fournisseurs, l’UGAP est très attachée à leur santé financière, gage de leur performance et de la qualité du service rendu, ainsi que de la pérennité de concurrences crédibles. Avec ce système d’affacturage inversé et collaboratif, les fournisseurs de l’UGAP ont la possibilité de céder leurs factures, à des conditions de taux particulièrement attractives, en totalité ou au cas par cas, selon leurs besoins de trésorerie, au partenaire financier sélectionné par l’UGAP à l’issue d’une procédure de mise en concurrence. Ils bénéficient alors d’un paiement en quelques jours leur permettant de réaliser un gain en trésorerie de 20 à 25 jours. Les factures cédées au partenaire financier sont ensuite payées par l’UGAP à ce dernier à échéance de 30 jours. Une logique de «Supply Chain Finance» reposant sur une relation équilibrée client (donneur d’ordre) – fournisseur – factor, avec intérêt pour chacune des parties. »

Chiffres et pratiques en matière de délais de paiement :

  • Délais moyen de paiement en 2015 : 29 jours
  • Paramétrage dans le système d’information (SAP PGI) afin d’être en-dessous du délai global de paiement de 30 jours.
  • Mise en place du contrôle hiérarchisé de la dépense, permettant ainsi de ne plus demander systématiquement des pièces justificatives aux fournisseurs et suspendre les paiements, en cas de non réception des dites pièces. Dématérialisation de la transmission des factures : près de 70 % de factures dématérialisées en 2015, 100 % prévus en 2017
  • Plateforme d’échanges entre l’UGAP et ses fournisseurs qui offre en temps réel visibilité sur le statut des factures, et possibilité de choix des factures à céder pour les fournisseurs ayant opté pour la cession partielle

A noter : le délai de paiement réglementaire qui s’applique à l’UGAP, compte tenu de son statut d’EPIC, est de 60 jours. Toutefois, dès lors que le délai de paiement qui s’applique à ses principaux clients (Etat, collectivités territoriales) est de 30 jours, l’UGAP applique également dans ses relations avec ses fournisseurs un délai de paiement de 30 jours. Ce choix lui permet ainsi d’être aussi compétitive vis-à-vis de ses fournisseurs que lorsqu’ils peuvent être en relation directe avec un client public éligible à l’UGAP.

L’UGAP en bref (2015) :

  • Statut : EPIC
  • Siège : Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne)
  • 1 249 salariés
  • Environ 600 fournisseurs et 200 entreprises cotraitantes
  • 2,3 Md d’euros de budget traité (factures fournisseurs et achats pour revente)
  • Serge Marcellak, maire de Noeux-Les-Mines

 

→  PRIX TERRITOIRES: Ville de Nœux-les-Mines (Pas-de-Calais), avec Serge Marcellak, maire de Noeux-les-Mines

noeux-les-minesPour cette commune de 12 509 habitants, le respect et la diminution des délais de paiement participent à l’enjeu de fidélisation et de l’élargissement de l’éventail des fournisseurs, et bien sûr à l’image globale des collectivités compte tenu de leur responsabilité vis-à-vis de la dépense publique dans l’économie nationale.

« La sauvegarde ou le maintien de notre tissu commercial, industriel et artisanal passe selon nous par l’accompagnement des TPE et, partant, par la consolidation de leur trésorerie. La multiplication des candidats aux marchés publics produit des effets bénéfiques en termes financiers et qualitatifs de l’offre de service que nous proposons aux administrés. »

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Chiffres et pratiques en matière de délais de paiement :

  • Délai moyen de paiement en 2015 : 20,25 jours
  • Objectif 2016 : 16 jours de délais de paiement des fournisseurs
  • Une politique transversale :
    • deux agents à temps plein pour augmenter la fréquence et la rapidité de mandatement des factures fournisseurs
    • dématérialisation du paiement
    • un circuit interne direct fluide de la réception de la facture à la validation du service fait
    • un travail important sur les épargnes, les fonds de roulement et la trésorerie (triplée en 5 ans) garantissant la possibilité de régler la facture au moment de la commande
  • Une discipline d’achat généralisée et centralisée :
    • détermination des besoins bien en amont de la livraison
    • généralisation de l’octroi d’acomptes dans les règlements de consultation des marchés publics, y compris pour de petits montants (et l’absence de refus des avances dans les cahiers des charges)
    • multiplication des marchés à bons de commandes

Ville de Noeux-les-Mines en bref (2015) :

  • Statut : collectivité territoriale du Pas-de-Calais (62)
  • 12 509 habitants
  • Maire : Serge Marcellak
  • 220 salariés municipaux
  • Budget traité : 24,3 millions d’euros
  • 470 fournisseurs
  • Serge Pouhaer, directeur des centres de services partagés « Procure to Pay » de la Société Générale

 

→  PRIX GRAND GROUPE – Société générale – avec Serge Pouhaër, Directeur des centres de services partagés « procure to pay » de Société Générale

logo societe generaleSociété Générale est le premier grand groupe français à viser un paiement sous 30 jours pour tous ses fournisseurs.

« En tant que banque française, l’une de nos missions principales est de soutenir l’économie française, et d’aider les entreprises à se développer dans de bonnes conditions. En 2015, nous avons injecté 2,5 milliards d’euros de liquidité à 30 jours en réduisant le délai de paiement de 60 à 30 jours. Notre ambition de payer sous 30 jours s’applique à tous les partenaires, qu’ils soient clients ou simples fournisseurs. »

Chiffres et pratiques en matière de délais de paiement :

  • 65 % des factures payées sous 30 jours au 4e trimestre 2015 (contre 38 % en 2013).
  • 89 % des factures payées sous 60 jours (81 % en 2013)

Depuis mi-2014, mise en place d’un projet de paiement des fournisseurs sous 30 jours (entre la date de facture et la date de l’ordre du virement), avec notamment :

  • simplification de l’acheminement des factures avec la centralisation de l’adresse d’envoi.
  • réduction du nombre de validation en interne.
  • déploiement d’un processus de paiement avec validation après le paiement pour les factures inférieures à un seuil déterminé, afin d’accélérer les règlements (représentant 25 % du volume des factures).
  • Paramétrage dans notre référentiel fournisseur avec une échéance à 30 jours.
  • Campagne de relance de factures échues auprès des donneurs d’ordre en interne.
  • Campagne sur les encours fournisseurs pour éviter toutes relances et dégradation de la relation fournisseur.
  • Positionnement de l’indicateur de performance sur le volume de factures, pour privilégier les TPE/PME.
  • Mise en place d’un processus pour les factures urgentes.

En 2016, objectif de payer 75 % des fournisseurs sous 30 jours.

Parmi les actions dans les prochains mois, Société Générale souhaite déployer un portail permettant de dématérialiser les factures des fournisseurs gratuitement, et correspondant à tous les profils.

Société Générale en bref (2015)

  • SA à conseil d’administration
  • Siège : Paris
  • 46 000 salariés
  • 25,6 Md euros de produit net bancaire
  • 8 400 fournisseurs français actifs
  • 200 000 factures (2,5 milliards d’euros)

 

→ PRIX PME : OUTILACIER – avec Pierre-Yves Lévy, président 

Outilacier logo.pngCette entreprise distribution d’outillages et de fournitures industrielles (Vaulx-en-Velin, Rhône) a fait des délais de paiement de ses fournisseurs un outil au service de la performance d’un écosystème d’entreprise. Pour ce distributeur responsable (exclusivement en B to B), c’est aussi un moyen de cofinancer le besoin en fonds de roulement de partenaires avec lesquels Outilacier développe des innovations et crée donc de la valeur pour tous.

« Le respect des engagements en termes de règlement de nos fournisseurs est un élément fort de la relation, et ne doit souffrir d’aucune dérive. Nous avons l’ambition de soutenir le développement de nos fournisseurs qui le méritent. Et nous sommes reconnus pour cela. La trésorerie de l’entreprise ne doit pas se construire au détriment d’autrui. Payons même nos fournisseurs en avance, s’ils l’acceptent ! »

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Pierre-Yves Lévy, président d’Outilacier

Chiffres et pratiques en matière de délais de paiement :

  • Délai moyen de paiement en 2015 : 41 jours
  • Objectif 2016 : 39 jours de délais de paiement des fournisseurs
  • Pas de conditions imposées mais principes de négociation et d’accord des parties.
  • En plus des conditions standards qui découlent de l’accord des parties, le fournisseur, toujours avec l’accord de celui-ci, peut avoir des conditions spécifiques :
  • Paiement dès réception de facture et par anticipation (30 à 40 % des factures fournisseurs) par rapport aux conditions de règlement selon la loi LME, pour la majorité des fournisseurs de type TPE/PME qui l’acceptent.
  • Paiement à la commande sur facture Pro-forma ou sur facture d’acompte, pour la totalité ou une partie de la commande, pour les TPE/PME qui le demandent ou à qui Outilacier le propose pour cofinancer leur BFR.
  • Depuis 2006, Outilacier est apte à recevoir, émettre, et traiter toute facture dématérialisée. 
  • La PME a également mis en place un système de GED (gestion électronique de document), avec liaison automatisée entre l’image des pièces émises par le fournisseur (devis, accusé de réception de commande, facture…) et son enregistrement commercial et comptable au sein de l’ERP.

OUTILACIER en bref (2015) :

  • Statut : SAS
  • Siège : Vaulx-en-Velin (Rhône)
  • 30 salariés
  • 30,4 millions de CA
  • 1 919 fournisseurs actifs
  • 3 000 factures saisies en moyenne/mois

 

→ PRIX PME : SILIX – avec François Behr, président de Silix

silix logo.pngCette société de négoce de matériaux de construction (Marange-Silvange, Moselle), reprise il y a un an et demi par François Behr, estime que le délai de paiement est un enjeu primordial mais surtout une marque de respect envers ses fournisseurs, dans un secteur d’activité actuellement en proie à des difficultés de marché. C’est notamment grâce à l’intégration informatique des achats que la PME mosellane a diminué et continue de diminuer le délai de paiement de ses fournisseurs. Pour renforcer la trésorerie de ses partenaires TPE/PME, Silix propose notamment un paiement comptant à réception de facture sous conditions.

«Au-delà des effets financiers, il s’agit d’acquérir et conserver la confiance des fournisseurs, contribuer à la fluidité des relations commerciales. L’étiquette « bon payeur » est gage d’une ouverture vers des relations commerciales avec de nouveaux fournisseurs. »

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François Behr, président de Silix

Chiffres et pratiques en matière de délais de paiement :

  • Délai moyen de paiement en 2015 : 32 jours
  • Objectif 2016 : passer à 30 jours en développant davantage le paiement par escompte à réception de facture et un objectif ambitieux d’être à 0 retard.
  • Informatisation du circuit de validation du paiement de la commande fournisseurs à la comptabilisation de la facture fournisseur
  • Mise place d’une traçabilité des factures entrantes afin d’en éviter le blocage ou la perte dans le circuit de validation 
  • Informatisation du suivi des litiges sur facture
  • Dissociation du traitement du litige et de la mise en paiement de la facture
  • Proposition d’un paiement comptant à réception de la facture sous conditions

SILIX en bref (2015) :

  • Statut : SAS
  • Siège : Marange-Silvange (Moselle)
  • 18 salariés
  • 176 fournisseurs actifs
→  PRIX ETI : Terreal – avec Hervé Guines, Directeur financier France de Terreal

Logo_terreal_fond_blanc.jpgPour Terreal, entreprise de fabrication de matériaux de construction (Suresnes, Hauts-de-Seine), le respect des engagements envers ses milliers de fournisseurs est particulièrement essentiel et stratégique. Sa ligne : d’abord régler les factures dans les délais convenus. Pour ce faire, Terreal a mis en place très méthodiquement une série de procédures et prépare un code éthique intégrant le comportement vis-à-vis des partenaires fournisseurs.

« Le dialogue constant engagé avec nos fournisseurs et le respect des engagements pris et des délais de paiement constitue un enjeu stratégique et un atout important dans la relation de Terreal avec ses fournisseurs. Conserver auprès des prestataires de scoring et d’informations financières un score de comportement de paiement de 10/10 constitue notre meilleur argument ».

TERREAL_Exterieur_Urbain1.jpg

Chiffres et pratiques en matière de délais de paiement :

  • Délai moyen de paiement en 2015 : 48,1 jours
  • Procédure interne et ERP pour traitement des factures fournisseurs et délais de paiement convenus
  • Actions préventives et curatives des retards
  • Reporting DPO au comité de direction au CA du Groupe
  • Mise en place d’une solution de dématérialisation de factures couplée à l’ERP fixant
  • Projet d’une charte éthique

TERREAL en bref (2015) :

  • Statut : SAS (filiale du Groupe Terreal)
  • Siège : Suresnes (Hauts-de-Seine)
  • 1 566 salariés
  • 270 millions d’euros de CA
  • Environ 8 500 fournisseurs actifs

DANS LA TRIBUNE – 9 juin 2016

Délais de paiement : les comportements exemplaires restent « minoritaires », juge Macron

Les retards de paiements touchant les entreprises françaises se sont réduits, mais les « tendances de fonds » demeurent « préoccupantes », juge le ministre de l’Économie. Le gouvernement est en passe de durcir une nouvelle fois les sanctions contre les mauvais payeurs.

Les retards de paiement des fournisseurs se sont légèrement réduit en début d’année, mais la situation reste « insatisfaisante »et demeure un « frein à la dynamique de reprise », a estimé mercredi le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron. « La dynamique est un peu meilleure cette année », a-t-il déclaré lors de la troisième édition des Assises des délais de paiement organisées à Bercy. Selon une étude du cabinet Altarès, les retards de paiement se sont établis au premier trimestre à 12,6 jours, contre 13,6 jours en 2015.

« Malgré tout, la situation reste insatisfaisante », a-t-il ajouté.« Les entreprises qui affichent un comportement exemplaire demeurent minoritaires », a-t-il souligné, jugeant que les« tendances de fonds » demeuraient « préoccupantes » et qu’elles constituaient « un frein à la dynamique de reprise ».

Il a notamment souligné que cela constituait un véritable problème pour les entreprises innovantes, qui ont besoin de trésorerie pour pouvoir se développer rapidement.

Emmanuel Macron a indiqué que depuis le début de l’année, 87 procédures de contrôles avaient été lancées par Bercy. Par ailleurs, les sanctions à l’égard de six entreprises ont été rendues publiques sur le site de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), et 16 autres le seront dans les prochaines semaines, selon le ministre.

Durcissement des sanctions

En outre, le gouvernement est en passe de durcir encore les sanctions contre les mauvais payeurs, avec une mesure dans le projet de loi « Sapin 2 » sur la transparence de la vie économique, actuellement en débat à l’Assemblée. Elle prévoit de faire passer le plafond des amendes de 375.000 euros à deux millions d’euros, et de permettre le cumul des amendes pour les récidivistes.

Enfin, le ministre a indiqué que l’accent serait porté dans les prochains mois sur le secteur public. Selon une étude réalisée par les cabinets Compinnov et Teresa Monroe, six fournisseurs sur dix ont été payés en retard par le secteur public en 2015. Les hôpitaux et autres organismes publics de santé remportent la palme des plus mauvais payeurs, suivis par les collectivités locales et régionales, puis des administrations publiques.

« L’arsenal régalien est en place », a déclaré à l’AFP le médiateur des entreprises, Pierre Pelouzet, qui a souligné que, malgré ces mesures, le phénomène ne s’arrêterait pas du jour au lendemain.

Un médiateur gratuit

« Il faut que toutes les entreprises sachent qu’elles peuvent saisir le médiateur partout en France. C’est gratuit, confidentiel et ça marche », a-t-il souligné, indiquant que plus de 1.000 médiations étaient réalisées par an, avec un taux de réussite de 80% sur des problèmes de paiement de factures.

Concernant le secteur public, M. Pelouzet a indiqué avoir lancé des travaux avec l’Association des régions de France (ARF), l’Association des départements de France (ADF) et celle des maires de France (AMF) pour leur permettre d' »identifier toutes les bonnes pratiques leur permettant de payer en temps et en heure« .

« Un entrepreneur ne comprend pas, à juste titre, qu’un acteur public lui demande de payer ses impôts, ses taxes en temps et en heure mais qu’à la fois la même collectivité ait du retard dans le paiement des factures », a-t-il observé.

 

La médiation et les TPE: litige avec le fournisseur de l’outil de travail. C’était au Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

BFM-BU-RADIODans le Business Club de France | Uniquement sur BFM Business Radio

→ Diffusion : samedi 5/03/2016 à 7h | dimanche 6/03/2016 à 15h

TALK 1: L’IMAGERIE D’ÉPINAL reprise par deux entrepreneurs de sa région

TALK 2: WEEN lève 2 millions de dollars pour lancer son thermostat en France et aux Etats-Unis

TALK 3: CHICTYPES vise un CA de 50 millions € d’ici 3 ans

TALK 4: Le rendez-vous du médiateur des entreprises, avec Pierre Pelouzet

TALK 4: Le rendez-vous du médiateur des entreprises, avec Pierre Pelouzet et Julien Buisson, président de Demobati

Ecouter, réécouter et télécharger cette interview:

logo-mediateur-entreprisesAlors qu’il se rendait sur un chantier, M. BUISSON a eu en mars 2015 un accident de la route avec sa camionnette professionnelle.

Le véhicule en réparation, son assureur ne lui fournit pas de véhicule de remplacement, l’empêchant ainsi de travailler. Au bout d’un mois et demi, le garagiste l’informe que le constructeur automobile n’a plus la pièce disponible nécessaire à la réparation. Le véhicule reste alors immobilisé au total durant 6 mois et demi, sans que le constructeur ne propose de solution.

L’épouse de M. BUISSON a finalement eu connaissance de la médiation des entreprises, et a donc contacté la médiatrice basée à Grenoble, Mme Estelle MAGRO. La médiation s’est faite « à distance », sans réunion. Elle s’est déroulée dans un délai court.

Que faire en cas de défaut de conformité d’un produit? C’était dans le rendez-vous du médiateur des entreprises, au Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

Dans le Business Club de France | Uniquement sur BFM Business RadioBFM-BU-RADIO

→ Diffusion : samedi 20/02/2016 à 7h | dimanche 21/02/2016 à 15h

Talk 1 : ENTOMO FARM lève des fonds pour sa solution industrielle d’élevage d’insectes

Talk 2 : DARTY choisit HELLO CASA pour offrir des services de bricolage

Talk 3 : ADICTIZ: après Paf le chien, la startup booste les marques par le jeu en ligne

Talk 4: Le rendez-vous du médiateur des entreprises, avec Pierre Pelouzet

TALK 4 : Le rendez-vous du médiateur des entreprises, avec Pierre Pelouzet et Frédéric Motte, dirigeant de Cèdres Industries

Pour écouter, réécouter et télécharger cette interview:

logo-mediateur-entreprisesCèdres Industries fédère plusieurs PMI qui, ensemble, proposent une offre d’ensemblier en machines spéciales. L’entreprise conçoit, fabrique, installe et entretient des robots de productions pour les grands équipementiers et/ou constructeur.

Le groupe a reçu une commande pour un marché de transport, impliquant la fabrication de pièces. Cette fabrication dépendait de la livraison de pièces spécifiques par un des autres fournisseurs sélectionnés pour ce marché. Or, la livraison et la conformité de ces pièces a posé problème. Le client final est aussi devenu de plus en plus exigeant.

Tous les acteurs du contrat se sont donc retrouvés dans une situation de blocage. La médiation a dénoué les relations et permis de trouver un accord qui satisfasse toutes les entreprises impliquées.

  • Point juridique :

Principe : le contrat a force obligatoire entre les parties. Les personnes qui l’ont conclu sont donc tenues de l’exécuter. La jurisprudence y a ajouté l’obligation de sécurité ou l’obligation d’information ou de conseil.

Formes variées d’inexécution

Le terme inexécution désigne en réalité plusieurs formes d’inexécution dont les conséquences varient en fonction de l’action envisagée.

– Il peut tout d’abord s’agir d’un retard d’exécution, c’est-à-dire du cas où l’obligation est exécutée, mais en retard par rapport à la date d’exécution prévue.

Dans ce cas, la seule possibilité ouverte au créancier est d’engager la responsabilité contractuelle de son cocontractant. Les dommages et intérêts qui lui seront dus seront alors appelés dommages et intérêts moratoires par opposition aux dommages et intérêts compensatoires qui sont dus en cas de défaut d’exécution.

– Le défaut d’exécution lui-même connaît plusieurs degrés : l’inexécution peut être totale ou partielle, ce qui influera sur sa sanction.

En matière de responsabilité contractuelle : le montant de la réparation varie proportionnellement à l’inexécution. La résolution du contrat est exclue en cas d’inexécution partielle.

– Enfin, il peut s’agir d’une mauvaise exécution, ou exécution défectueuse, alors traitée comme une inexécution.

Lorsqu’une des parties n’exécute pas ses obligations contractuelles, le créancier se retrouve face à l’alternative suivante : il peut soit chercher à remédier à l’inexécution, c’est-à-dire à obtenir l’exécution du contrat via le juge en lui demandant l’exécution forcée du contrat (en nature ou par le paiement de dommages et intérêts), soit chercher à anéantir le contrat, en demandant au juge de prononcer la résolution du contrat.

  • « Le conseil du Médiateur » sur le moyen de prévenir les conséquences d’un défaut de conformité du produit :

Sur ces problématiques particulières de qualité du produit, le vendeur doit délivrer un bien conforme à celui que vous avez commandé (article 1604 du code civil). Si le bien n’est pas conforme, plusieurs solutions s’offrent à vous :

-vous pouvez refuser la marchandise à la livraison ou le retourner au fournisseur ;

-vous pouvez exiger une nouvelle livraison conforme à votre commande, en faisant jouer ce qu’on appelle l’obligation de délivrance conforme ;

-vous pouvez aussi invoquer la garantie légale de conformité et demander la réparation ou le remplacement du produit, ou en cas d’impossibilité, l’annulation du contrat et le remboursement des sommes versées ou la réduction du prix de la fourniture.

-Sous certaines conditions, vous pouvez enfin exercer une action en garantie contre les vices cachés (article 1641 du Code civil), ou faire jouer la garantie commerciale si vous l’avez contractée.

Le problème c’est qu’entre professionnels de même spécialité, il peut exister des clauses limitatives ou exclusives de responsabilité, qui sont tolérées par le juge seulement pour les dommages causés aux biens (T.Com. 19 mars 2013).

Dans ces cas-là, saisir le médiateur interentreprises via le formulaire en ligne.

Retard de paiement sur un marché public, la médiation des entreprises peut vous aider. C’était au Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

iBFM-BU-RADIODans le Business Club de France | Uniquement sur BFM Business Radio

→ Diffusion : samedi 13/02/2016 à 7h | dimanche 14/02/2016 à 15h

Talk 1 : CRITIZR: une levée de fonds pour s’internationaliser

Talk 2 : BBCHOO, un tout nouveau site pour aller encore plus loin dans l’offre puériculture

Talk 3 : Taillardat, rachetée par un « petit LVMH », se développe à l’international

Talk 4: Le rendez-vous du médiateur des entreprises, avec Pierre Pelouzet

TALK 4: Le rendez-vous du médiateur, avec Pierre Pelouzet, médiateur des entreprises et Amaury Delepoulle, co-gérant de la société POUCHAIN

Pour écouter, réécouter et télécharger cette interview:

logo-mediateur-entreprisesDeux groupements d’entreprises spécialisés dans le secteur du BTP se sont vus attribuer un marché de maîtrise d’œuvre par une collectivité territoriale, et ont sous-traité le lot électricité à la société POUCHAIN.

Suite à la fin du chantier, la réception des travaux est effectuée début 2014 avec la phase de présentation du « DGD » (décompte général définitif). Le DGD a été accepté avec réserves par la collectivité, mais sans que POUCHAIN en soit informé. POUCHAIN n’a pris connaissance de ces réserves que 6 mois après la réception du marché.

Ce fut le 1er motif de retard de paiement.

A cela s’est ajouté un retard lié à des restructurations juridiques d’entreprises qui a nécessité la délivrance d’un certain nombre de pièces administratives.

C’est durant cette phase que les relations se sont dégradées, bloquant en conséquence les paiements, qui n’ont pu avoir lieu qu’après que la phase de réception des travaux ait été correctement achevée, et l’ensemble des pièces administratives requises.

Après plusieurs mois de blocage, M. DELEPOULLE a saisi la Médiation inter-entreprises.

« En 2 mois, j’ai obtenu ce qui m’avait pris 5-6 mois sans obtenir de résultat ».

→ Podcast et point juridique à venir 

Emission spéciale enregistrée au Salon des Entrepreneurs de Paris, avec Le Slip Français, Save, Cheerz, Pijaplast, Nervet-Brousseau. C’était au Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

BFM-BU-RADIODans le Business Club de France | Uniquement sur BFM Business Radio

→ Diffusion : samedi 6/2/2016 à 7h | dimanche 7/2/2016 à 15h

ÉMISSION SPÉCIALE ENREGISTRÉE
au SALON DES ENTREPRENEURS de PARIS

12622190_10153409518775866_6929908612990212014_o.jpgNOS INVITÉS:

TALKS 1, 2 & 3: CES ENTREPRENEURS QUI OSENT TOUT

  • Damien Morin, président fondateur de Save
  • Antoine Le Conte, président cofondateur de Cheerz
  • Guillaume Gibault, fondateur du Slip Français
  • Pierre Pelouzet, Médiateur des entreprises

TALK 4: REPRENDRE UNE ENTREPRISE, COMMENT FAIRE?

  • Christian Morel, président de CRA, Cédants et Repreneurs d’Affaires
  • Aurélia Rayé, présidente de Pijaplast 
  • Thibaut Dubus, co-gérant de Nervet-Brousseau 

Ecouter, réécouter, télécharger cette émission:

  • TALKS 1/2/3: DES ENTREPRENEURS AUDACIEUX

→ EN VIDÉO

PARTIE 1

 

PARTIE 2

 

PARTIE 3

→ VERSION AUDIO

_____________

  • TALK 4: LA REPRISE D’ENTREPRISE

→ EN VIDÉO

→ VERSION AUDIO

LE SALON

  • Créé en 1993
  • 65 000 visiteurs 
  • 200 conférences
  • 150 personnalités économiques, politiques et institutionnelles

ENTREPRENDRE AUJOURD’HUI EN FRANCE

>> Record historique : 19 millions de Français (37%) envisagent d’entreprendre un jour !

47803_salon_des_entrepreneurs_1.jpgChiffre record depuis 15 ans : en janvier 2016, 37% des Français déclarent avoir envie de se mettre un jour à leur compte (vs. 25% en janvier 2015). Un bond annuel sans précédent et un score inégalé depuis 2000 ! L’essor du travail indépendant, et particulièrement du statut d’autoentrepreneur – malgré le léger trou d’air causé par la loi Pinel – n’y sont pas étrangers, offrant à tous les Français une perspective d’entrée dans la vie active ou de reconversion professionnelle.

Le sondage OpinionWay commandé par l’Union des Auto-Entrepreneurs avec le soutien de la Fondation Le Roch-Les Mousquetaires, à l’occasion du 23ème Salon des Entrepreneurs de Paris, dévoile le regard croisé que portent Français et dirigeants d’entreprise sur le statut de travailleur indépendant et leurs motivations à s’y lancer ou y recourir.

L’envie est particulièrement forte chez les jeunes de 18 à 34 ans (55%) et chez les ouvriers (49%). 34% des intentionnistes ambitionnent de réaliser leur projet dans les deux ans à venir.

« Le sacro-saint modèle du salariat s’égratigne un peu plus chaque année. Il ne fait plus r&êver les Français, et encore moins les jeunes. Jusqu’à aujourd’hui, plus de 8 salariés sur 10 ont toujours été salariés. Et désormais, un actif sur trois imagine son avenir en tant qu’indépendant/auto-entrepreneur, de façon exclusive ou partielle », commente Xavier Kergall, Directeur général du Salon des Entrepreneurs.

Parmi ces Français créateurs en puissance, une large part va aux projets de reconversion professionnelle. Près de 7 Français sur 10 ont déjà changé de vie ou en ont eu l’envie, poursuivant la quête d’une vie plus épanouie, moins stressante, motivée parfois par une période compliquée. Pour 27% d’entre eux, l’envie de changement est d’ordre professionnel, avec la curiosité de découvrir un nouveau métier. Pour 18%, c’est l’envie même d’être à son compte à travers la reprise ou la création d’une entreprise, une tendance à la hausse – ils étaient 13% en 2012.

S’ils devaient être amenés à créer leur entreprise, 45% des Français en profiteraient pour changer de domaine de compétences, de secteur d’activités. D’ailleurs, 40% se verraient bien en gérant d’une maison d’hôte, 27% à la tête d’un commerce de proximité, 23% en expert indépendant ou artiste à son compte. Et pourquoi pas créateur de bijoux/accessoires en ligne (16%) voire blogueur star reconnu dans sa spécialité (8%).

>> Les Français & leurs startups – Chiffres clés

  • 1 Français sur 2 (52%) mise sur les startups pour sauver notre économie
  • 1 Français sur 4 (28%) se dit prêt à les financer
  • BlaBlaCar est pour 44% des Français la référence de cette décennie
  • Lyon est classée 1ère ville où il fait bon entreprendre selon les Français
  • Aix-Marseille-Provence talonne le top 5 des villes où il fait bon entreprendre

(Sondage « Les Français et leurs startups » mené par l’Institut Think, à l’occasion du 1er Salon des Entrepreneurs Marseille Provence 2015, du 22 au 28 juillet 2015)

TALKS 1 & 2 & 3 : CES ENTREPRENEURS QUI OSENT TOUT

>> SAVE – Damien Morin,  président fondateur

damien morin save.jpgActivité: réparation express de smartphones et de tablettes (sur place en 20 mn)
Création: 2013
CA: +5% par semaine
Effectif: 600 et SAVE prévoit 1450 embauches en 2016
Lieu: Siège à Puteaux et certains bureaux sont localisés depuis peu Rue du Sentier

  • Présence en France, Suède, Suisse, Angleterre, Espagne et dès le mois de Février en Allemagne.
  • Environ 200 réparations par jour
  • 150 points de vente
  • Plus de 100.000 réparations ont été effectuées depuis le lancement de la société

PROJETS

En France

  • SAVE poursuit son déploiement de corners dans les centres commerciaux ( 6 ouvertures France de prévues uniquement sur le mois de Février)
  • Sur Paris et la Grande Couronne – SAVE développe son offre coursier : en cas de problème avec votre téléphone, un coursier vient vous le chercher et vous le redépose dans les 2h qui suivent (aucun frais additionnels)
  • SAVE développe une nouvelle offre : l’offre SWAP => possibilité d’acheter un téléphone entièrement reconditionné (-20% moins cher que le prix d’un téléphone neuf)

A l’étranger

  • SAVE poursuit son internationalisation en Europe (exportation en Allemagne au mois de Février) / déploiement des corners dans les pays où ils sont déjà présents et nouveaux marchés en vue (Italie, Pologne …)
  • SAVE souhaiterait s’exporter aux USA courant Avril idéalement

MARCHÉ

save.jpg
Un corner Save dans un centre commercial

Chaque année, en France, se vendent environ 6 millions de tablettes et 20 millions de smartphones, et 12 % de cette flotte subit une casse. Le marché de la réparation dépasserait ainsi allégrement les 100 millions d’euros par an. Et, avec l’arrivée des objets connectés, cela ne devrait pas se tasser. (source: Les EchosSave s’est placé sur un marché délaissé par les opérateurs traditionnels. La start-up, qui a déjà ouvert 120 points de vente physiques, promet une durée d’intervention de 20 minutes en moyenne, sous les yeux du client. Ces derniers peuvent également choisir d’envoyer leur matériel défectueux par voie postale. Elle vend également une garantie de un an après la réparation. Pour se lancer, sa stratégie est de privilégier l’implantation dans les centres commerciaux situés dans les grandes villes. (source: Frenchweb)

Comment Damien Morin a t-il eu l’idée de SAVE?

Il s’est amusé très tôt à démonter et à remonter ses ordinateurs.Son père étant informaticien, il avait de quoi faire. Ensemble ils ont même créé 2 – 3 applications pour ordinateur quand il avait 12-13 ans, mais il le précise d’emblée : « je n’était pas du tout geek c’était juste un passe temps ». Mais bon, quand certains de ses copains vers 15-16 ans se sont mis à faire du babysitting pour gagner un peu de sous lui s’est dit « je vais plutôt proposer de dépanner les ordinateurs, ça rapporterait plus » . Sa première entreprise, il dit l’avoir dirigé à moins de 20 ans. C’était le BDE, c’est à dire le bureau des élèves de son école de commerce. « On n’imagine pas, mais on faisait 1 millions d’euros de chiffre d’affaires par an ça a été une super formation » dit-il. Et du coup à la fin de son mandat : gros coup de déprime, il décide donc de lancer Save My Computer, son entreprise de réparation d’ordinateurs.

Il a donc arrêté ses études pour faire ça ?

Pas du tout. Damien Morin est du genre super actif. Il avait 2 – 3 copains qui travaillaient avec lui, il a même réussi comme ça à faire une année à l’étranger : il gérait les commandes depuis son portable. « En fonction des horaires je sortais parfois de boîte de nuit à Shanghai pour gérer un rendez vous », dit-il. A son retour en août 2012, il décide de s’y mettre à fond ,toujours en plus de ses études, et se dit que l’avenir c’est les smartphones. Et reproduit le modèle. Il va chercher directement les smartphones cassés chez les clients et les répare souvent au café d’en bas. Mais comme d’habitude avec Damien Morin, ce n’est pas assez : il veut ouvrir une boutique. Mais pour cela il faut de l’argent. Ses parents refusent de lui prêter tant qu’il n’a pas terminé ses études. Tant pis, il se débrouille tout seul grâce au soutien d’un ami à lui – un héritier Peugeot – qui lui prête 50 000 euros. Il ouvre en février 2013 et deux mois plus tard … il est rentable.

Et ça s’est très vite emballé ensuite ?

Et pourtant il a eu un mal fou à trouver des financements : développer des boutiques ça ne branchait personne. Il a alors sonné à toutes les portes !!! Il a intégré un accélérateur de start up et lu tout ce qui existait sur cet environnement. C’est là qu’il a eu l’idée avec d’autres des corners dans les centres commerciaux. Damien Morin a en effet eu la riche idée de s’entourer de stars de la distribution pour l’épauler. Il vient d’avoir beaucoup d’argent via de gros fonds dont Xavier Niel pour accélérer son développement, un développement qui va passer par l’international. (…) Chez Save, on est pas réparateur mais sauveteur, puis héros et super héros. Cela peut paraitre enfantin mais lui en est persuadé, il faut former, motiver. Il a même créé une école en interne ! (source: Europe1)

L’ACTU de SAVE – LEVÉE DE FONDS de 15 millions €!

Save-my-smarphone5-1024x678.jpgSave lève 15 millions d’euros pour « créer un géant mondial » de la réparation

Spécialisée dans la réparation express de smartphones et de tablettes, la startup Save annonce une levée de fond de 15 millions d’euros, auprès des fonds d’investissements Idinvest Partners et 360 Capital Partners et de business angels dont Xavier Niel. Créée il y a deux ans, la société compte aujourd’hui 300 employés (…). Cet apport permettra à la jeune société française, déjà présente en Suède et en Suisse, de soutenir les ouvertures de ces points de vente à l’international, (Angeleterre, Belgique, Espage et Portugal d’ici la fin de l’année) pour rapidement couvrir la majorité des pays européens avant de s’attaquer au marché américain début 2016.

La startup vise également le recrutement de 300 collaborateurs d’ici la fin de l’année, et espère dépasser les 1000 employés l’année prochaine.  L’objectif ? « Créer un géant mondial depuis Paris et devenir le leader de la réparation en vingt minutes », indique Damien Morin, fondateur de Save. Alors qu’aujourd’hui Save répare sur place en 20 minutes, ou en quelques heures par coursier, tablettes et smartphones, la jeune startup ouvre son service à d’autres objets et offre désormais la réparation de smart watch, trackers et autres objets connectés.

Face à la demande, (1500 réparations par jour) Save entend même aller au-delà de ces objets victimes de l’obsolescence programmée.  » Nous construisons une boîte qui résistera aux iPhone et aux ordinateurs portables, demain le client nous sollicitera pour qu’on répare sa machine à laver. Aujourd’hui nous remercions nos investisseurs mais demain ce sont nos investisseurs qui nous remercierons, car nous allons devenir la plus grosse boîte de leur portefeuille » , prédit Damien Morin. (source: Maddyness)

>> – LE SLIP FRANÇAIS – Guillaume Gibault, fondateur

le-slip-1.jpgActivité: fabrication de sous-vêtements masculins (t-shirts, bonnets,
Lieu: Paris + 9 sous-traitants en France
Date de création: 2011
CA: 80% sur internet
Effectif: 15 à Paris – 30 équivalents temps plein en France
Chaque année, 60.000 pièces sont produites dans les neuf ateliers avec lesquels l’entreprise collabore

– Guillaume Gibault arrive en 15ème position (sur 32, devant Michael Goldman, Augustin Paluel-Marmont, JM Aulas) du palmarès « Les entrepreneurs préférés des Français » par BVA pour le Salon des Entrepreneurs 2016.

– Et en 13ème position à la question « Qui nommeriez-vous ministre de l’économie ? »

– En 2015 il est arrivé 1er de la catégorie des entrepreneurs que les Français aimeraient « adopter » à en croire la 4e édition du top 100 des « mecs à adopter » réalisée par le site de rencontre Adopte un mec.

DANS LA TRIBUNE – Cap ou pas cap ? Tout part d’une blague d’étudiants entre deux bières. Mais très vite, suivant son instinct entrepreneurial, Guillaume Gibault, jeune diplômé d’HEC, décide à 26 ans de relever le défi et de « vendre des slips ». Le projet peut certes sembler audacieux. Mais le jeune entrepreneur en herbe est persuadé qu’il y a une carte à jouer en insistant sur le côté « Made in France ». Et il mise beaucoup sur une communication décalée et sur la viralité des réseaux sociaux.

le-slip-francais-met-les-candidats-dans-sa-poche_377019_510x255.jpgA la base « j’avais envie de monter ma société, sans savoir quoi faire », explique le chef d’entreprise. Attiré par les vêtements et le marketing décalé, l’entrepreneur en herbe imagine alors « le Michel & Augustin de la mode ». Résultat : la startup Le Slip Français voit le jour en 2011.

C’est comme ça que Guillaume Gibault ramène 600 slips de l’usine Moulin Neuf Textiles, en Dordogne, début 2011, dans le coffre d’une Picasso rouge louée, se souvient-il. La marchandise est écoulée en l’espace de seulement trois semaines via le site fraîchement créé ! La mayonnaise semble prendre. Au dernier trimestre 2011, la société revendique un chiffre d’affaires de 40.000 euros, qui passe à 290.000 euros en 2012 et 920.000 euros en 2013. A cette date, l’entreprise devient rentable.

« On a trouvé notre business modèle », se réjouit Guillaume Gibault. A ce jour, l’entreprise compte 15 personnes à Paris, et entre 25 et 30 employés en équivalent temps plein en France. Chaque année, 60.000 pièces sont produites dans les neuf ateliers avec lesquels l’entreprise collabore. Du tissage des étoffes à l’assemblage des différentes parties, toutes les étapes de la chaîne de production se font dans l’Hexagone. « On ne peut pas faire plus made in France », assure l’entrepreneur.

Une première boutique a ouvert ses portes fin 2014 dans le quartier du Marais à Paris, et une autre devrait bientôt suivre, rive droite. Avant de s’installer en région, un « pop up store » (boutique éphémère) devrait être créé cet été à Marseille et un autre d’ici la fin de l’année à Lyon.

Quant à l’étranger, la startup a pour l’instant ouvert une boutique à Hong Kong il y a quinze jours, après une expérience éphémère réussie à Los Angeles. Grâce à une levée de fonds de 30.000 dollars via la plateforme de crowdfunding Kickstarter, la startup a en effet pu monter un pop up store pendant trois semaines de l’autre côté de l’Atlantique. Et comme la marque a beaucoup plu à la griffe haut de gamme américaine « Please do not enter », rencontrée lors du salon « Capsule » des 20 et 21 juillet derniers, elle y « perdure dans un shop in shop », sourit Guillaume Gibault.

L’objectif étant de réaliser plus de la moitié de leur chiffre d’affaires à l’export d’ici deux ans et demi. Notons à cet égard que l’entreprise peut désormais compter sur le soutien du fonds de capital risque 360 Capital Partners auprès duquel elle vient de lever 2 millions d’euros.

LES RAISONS DU SUCCÈS

Management : Pourquoi un tel engouement ?

Guillaume Gibault : Dès le début, Le Slip a suscité le sourire et la sympathie. Un nom pareil, ça ne s’oublie pas ! Et le made in France a été un activateur de notoriété. Les gens cherchent du sens, dans leur vie, dans leur travail… Et dans leurs achats. On est la seule marque de sous-vêtements masculins à faire travailler les ouvriers de la confection en France. Notre démarche a consisté à faire fructifier ce capital de sympathie.

Management : Comment avez-vous fait ?

Guillaume Gibault : J’ai harcelé les rédactions. Dès le premier article – dans Metro -, le tourbillon a démarré. Puis il y a eu la campagne présidentielle de 2012. En déconnant, j’ai détourné l’affiche de François Hollande : « Le changement de slip, c’est maintenant ». Le buzz a été énorme. Là, j’ai compris un truc : en créant du contenu décalé, mais lié à la marque, on trouve de vrais clients.

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Management : Depuis, vous avez industrialisé cette façon de créer du contenu viral…
Guillaume Gibault : Oui. On ne dépense rien en pub, mais on réunit l’équipe chaque semaine et on trouve des idées en rebondissant sur l’actualité. On a 60.000 fans sur Facebook, plein d’infos à raconter et toujours un tweet marrant sur le feu. Cet été, on a lancé le camion du slip sur les plages, un concours Instagram… Il y a des pop-up stores un peu partout, des partenariats avec d’autres marques, telle Agnès b., qui nous a lancé au Japon. L’objectif, c’est le buzz.

Management : Pourtant, on dit le secteur du textile sinistré. Vous n’avez pas eu peur de vous y lancer ?

Guillaume Gibault : Je préfère voir les opportunités plutôt que les freins. Ce qui est sinistré, c’est la production, pas le marché. Les coûts en France sont certes dix fois plus élevés qu’en Chine. Mais les clients, eux, sont de plus en plus attentifs à leurs sous-vêtements. Sur le plan économique, l’essentiel est de réduire le nombre des intermédiaires. En vendant sur Internet ou dans nos boutiques en propre, on préserve notre marge, alors qu’un distributeur en prend 60%. Bien sûr, les coûts d’une boutique sont élevés. Mais si le chiffre d’affaires est bon, ça va !

Management : L’argument made in France, cela suffit pour cartonner ?

Guillaume Gibault : C’est un argument parmi d’autres. Ce qui compte, c’est la qualité, et là, le made in France reste un label. Dites « France » à un Américain ou à un Japonais et vous verrez briller ses yeux. On n’est pas très conscients de nos atouts, mais la France, c’est génial pour entreprendre. Les créatifs, les ingénieurs, les marketeurs qui en veulent, les banquiers et les business angels constituent un écosystème porteur.

Management : Et les formalités administratives, les charges sociales, les banques ?

Guillaume Gibault : Les banques ne sont pas forcément là pour prendre de gros risques. Moi, j’ai décroché mon premier prêt sans business plan, grâce à un chiffre d’affaires prometteur. Il a fallu se bagarrer, et cela prend du temps. Mais c’est la règle du jeu. Les charges salariales, c’est pareil. Ce serait bien si on était exonéré au début, mais ça ne change pas fondamentalement la donne. Quant à la lourdeur administrative, elle n’est pas propre à la France. Il faut trois jours pour créer sa boîte : ce n’est pas la mer à boire !

Management : Vous aviez quel statut au départ ?

Guillaume Gibault : J’ai été auto-entrepreneur pendant cinq mois, à l’époque où je squattais chez ma grand-mère. Puis j’ai créé l’entreprise, pris des stagiaires, fait appel à des prestataires pour rester souple. Il faut se débrouiller. Au final, tous les salariés du Slip ont commencé en stage et notre premier contrôle Urssaf s’est très bien passé !

Management : Le Slip français dans dix ans ?

Guillaume Gibault : Je suis pessimiste. Je dirais 50 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Management : Et si un grand groupe vous rachetait ?

G. G.: Il ne faut pas en avoir peur. Dans cinq ans, si on continue à ce rythme, on n’aura peut-être pas d’autre choix. Grandir, ça demande des moyens. On veut que les boîtes françaises deviennent des championnes ? Elles ne pourront pas forcément le faire seules, surtout à l’international. Si, un jour, on fait 20 millions d’euros de chiffre d’affaires au Japon, ce n’est pas idiot qu’un groupe japonais prenne 30% du Slip et triple nos ventes sur place. Au contraire, ça donnera encore plus de boulot en France ! (source: Capital)

>> ANTOINE LE CONTE – CHEERZ

cheerz.jpegActivité: développement de photos numériques

Lieu: Paris

Date de création: 2012

CA: 3,7 millions € en 2014

Effectif: 39

268 000 fans sur Facebook et près de 100 000 sur Instagram

500 000 clients

700 000 commandes en 2015

L’ACTUALITÉ de CHEERZ

Juin 2015 – Cheerz garde le sourire avec une levée de fonds de 6 millions d’euros

Le montant : Cheerz, anciennement Printklub et Polabox, a réalisé une levée de fonds de 6 millions d’euros auprès de Serena Capital, Xavier Niel, Jean-David Blanc (AlloCiné) et d’investisseurs privés.

Le marché : Face à la start-up, un marché occupé par plusieurs acteurs de l’impression en ligne. L’autre français et pionnier PhotoBox, créé il y a quinze ans, est concurrent de Cheerz. Sur le site créé il y a trois ans, la cible féminine représente 80% des commandes.

Les objectifs : Les fondateurs Antoine Le Conte et Aurélien de Meaux veulent continuer à s’étendre en Europe avec l’ouverture de nouveaux bureaux. La société possède déjà des implantations en Grande-Bretagne et en Espagne. Cheerz doit ouvrir cette année des bureaux en Allemagne, aux Pays-Bas et dans les Pays du Nord de l’Europe. Elle compte également développer ses partenariats avec les marques pour accroître sa visibilité. (source: Frenchweb)

Dans L’Usine Ditigale – Contrairement à ce qu’avaient annoncé les oiseaux de mauvais augure, le développement de la photo numérique n’a pas sonné le glas du tirage papier. Il a juste changé de forme et de modèle économique. La preuve avec la start-up Cheerz qui renouvelle l’exercice en misant sur une stratégie de différenciation alliant un marketing pointu et un outil industriel hyper performant.

Capture d’écran 2016-02-01 à 17.12.44.pngEtonnant parcours que celui d’Antoine Le Conte. Le tout juste trentenaire en est déjà à sa deuxième entreprise. La première, c’était programme-tv.net, qu’il a repris à 18 ans et vendu à 21 ans au groupe international Prisma Presse. Certains auraient eu la grosse tête et seraient reparti directement. Pas lui. Il a préféré aller étudier à Dauphine, puis à l’EM Lyon. Aussi est-on surpris quand on le retrouve près de dix ans plus tard, avec son associé Aurélien de Meaux, à la tête d’une start-up qui développe des photos.

On a connu business à l’image plus moderne ou fun. Surtout, qui miserait un kopek sur une activité qu’on imagine déclinante à l’ère du numérique ? Pourtant, au printemps dernier, Xavier Niel, Jean-David Blanc (le fondateur d’Allociné) Julien Codorniou (Facebook), Julien Foussard l’ont fait lors d’une levée de fonds de 6 millions d’euros souscrite essentiellement par Serena Capital.

UNE STRATÉGIE DE DIFFÉRENCIATION

C’est que l’ex-Polabox devenu Cheerz récemment a en partie réinventé l’expérience client et se place désormais comme le spécialiste du développement de la photo réalisée avec un appareil mobile quel qu’il soit. Sur son site ou avec une appli, en quelques clics, il est possible de faire développer des photos de la vie quotidienne, celles qu’on partage sur Instagram ou sur Facebook. Mieux, pour faire plaisir à un ami, il est facile de faire développer les photos qu’il a prises et publiées sur un réseau social et qu’il retrouvera dans une jolie boite ou sur un poster original.

Car face à des mastodontes du secteur qui misent tout sur la quantité pour abaisser le point mort, les créateurs de Cheerz ont misé sur une stratégie de différenciation misant sur la qualité du travail offert et de l’expérience partagée. Cela ne doit rien au hasard. « Le e -commerce est quelque chose de très anxiogène pour le consommateur. Sur les sites de ventes promotionnelles, il se demande s’il doit acheter aujourd’hui ou attendre, sachant que la vente est limitée dans le temps. Après, il attend la livraison, explique Antoine Le Comte. Sur d’autres sites, une fois inscrit, il est bombardé de courriels promotionnels… »

Rien de cela sur Cheerz, assure-t-il. Son objectif principal est d’avoir le meilleur taux de rétention de consommateurs. Avoir moins de clients moins rapidement, mais avoir des clients qui ont fait le choix de Cheerz volontairement et qui savent pourquoi il y reste. « Tout commerçant doit rassurer son client en permanence », explique Antoine Le Conte.

DU MARKETING ET UNE APPROCHE INDUSTRIELLE

Capture d’écran 2016-02-01 à 17.15.39.pngUne pure démarche de marketing direz-vous. Voire, car pour y parvenir, l’entreprise a développé un véritable savoir-faire, notamment pour développer une appli impeccable et assuré un service de livraison le plus efficace. Rien n’est laissé au hasard, Cheerz utilise l’API de Facebook, Instagram et consorts pour qu’il soit simple d’imprimer toutes les photos.

Comment se passent les relations entre la start-up et le réseau social mondial ? Très bien assure Antoine Le Conte, selon lequel les équipes de Facebook leurs apportent parfois de précieux conseils : « ils nous disent d’utiliser telle fonctionnalité de l’API, nous donnent des idées de ce qu’il est possible de faire », assure le co-fondateur.

Autres partenaires de taille plus modestes : deux laboratoires de développement photographique (l’un argentique l’autre numérique) indépendants qui utilisent un outil de gestion de production (Print Connector) développé par les équipes de Cheerz. « C’est indispensable pour être rapide aujourd’hui », estime Antoine Le Conte. Idem pour l’API développée avec La Poste grâce à laquelle Cheerz peut affranchir directement ses produits. « L’attente entre la commande et la livraison est critique pour 100 % des clients. Il faut être le plus rapide possible », poursuit-il.

Autre point soigné par les entrepreneurs : les offres proposées. Au XXIème siècle, développer une photo ne se fait pas seulement sur papier pour coller dans l’album de grand-maman. On imprime des magnets ou sous forme de bandes comme les photomatons d’antan, livrées dans un joli étui de papier cartonné. Pour ranger les photos, qui conservent une part d’intimité, les étuis sont soignés, avec des design originaux, régulièrement renouvelés. Ce n’est pas un hasard si l’entreprise a intégré un studio de création graphique.

UNE BANDE DE JEUNES

Enfin, bien dans leur temps, les réseaux sociaux, Facebook et Twitter sont utilisés comme de puissants outils de communication. Le client moyen de l’entreprise a le même âge environ que l’équipe qui la compose : une petite trentaine. Cette connivence est un atout pour le moment, comme en témoigne cette vidéo où Cheerz propose aux internautes de prendre des photos pour décorer ses locaux flambants neufs au centre de Paris. C’est aussi sur Facebook que Cheerz conquiert de nouveaux clients, la plateforme s’affiche comme le troisième client de la catégorie commerce électronique pour l’achat d’espaces publicitaires.

TALK 4 : LA REPRISE D’ENTREPRISE

>> Christian Morel, président du CRA (Cédants et Repreneurs d’Entreprises)

CRA – Association sans but lucratif créée en 1985

  • Son objet est de favoriser la cession et transmission d’entreprise de PME/PMI d’une valorisation comprise entre 300.000 € et 5.000.000 €, pour un effectif de 5 à 100 salariés.
  • Le CRA propose également des affaires en franchise qui offrent, pour certaines d’entre elles, la possibilité d’accès à des affaires de faible valorisation.
  • 220 bénévoles, anciens dirigeants et patrons d’entreprise, siège à Paris, 72 délégations régionales
  • depuis sa création, plus de 13 000 dirigeants ont confié leur entreprise à vendre au CRA et plus de 30 000 personnes cédants ou repreneurs ont adhéré à l’association.
  • Plus de 2 affaires sur trois aboutissent à une transaction
  • L’association compte actuellement plus de 2000 adhérents, cédants ou repreneurs.
  • Implanté en Suisse, Belgique, Luxembourg, Pays-Bas, Espagne

DANS LES ÉCHOS – Pas si simple de trouver une entreprise à racheter !

rachat-entreprise.jpgLes repreneurs sont deux fois plus nombreux que les cédants. La reprise est privilégiée par les cadres expérimentés.

Chiffre d’affaires, marchés, clients, savoir-faire… « Dans un monde où tout bouge avec fulgurance, racheter une activité est un bon moyen de gagner du temps », plaide Christian Morel, président de l’association CRA (Cédants & Repreneurs d’Affaires).

Selon l’observatoire du CRA, environ 45.000 entreprises apparaissent sur le marché de la transmission chaque année, parmi lesquelles 90 % de commerce et 75 % de TPE. L’observatoire de la BPCE a, lui, comptabilisé 16.347 cessions-transmissions de PME et ETI en 2013. Un chiffre relativement faible mais qui, selon les observateurs, devrait augmenter. (…)

Reprendre plutôt que créer est, avant tout, une option privilégiée par les anciens cadres d’entreprise. Selon une étude de la BPCE, les repreneurs ont 46 ans en moyenne, sont bien formés (32 % sont ingénieurs, 26 % sont issus d’une école de management) et expérimentés (28 % des repreneurs ont même déjà repris ou créé auparavant). Aller sur un terrain connu est un gage de sérieux, et permet de limiter les risques, selon Gilles Lecointre, fondateur du cabinet spécialisé Intercessio. Toutefois, il prévient : « Cadre dirigeant et entrepreneur d’une entreprise, ce n’est pas la même chose. Selon moi, les repreneurs ne se forment pas assez en amont à leur futur métier. » Un leitmotiv pour les structures d’aide à la reprise… « Je suis étonné qu’il y ait si peu de gens dans les formations du CRA, par exemple, renchérit Damien Noël, de Fusacq. Sous prétexte qu’ils dirigeaient une business unit, les repreneurs sous-estiment le conseil et la formation. »

Les meilleurs dossiers s’arrachent

Mais une fois la décision prise, encore faut-il trouver la pépite ! Les repreneurs mettent jusqu’à vingt-quatre mois pour trouver et reprendre une affaire. Dans certaines régions, le marché est même tendu. En Provence-Alpes-Côte d’Azur notamment où les candidats se bousculent, espérant faire d’une pierre deux coups en s’offrant un nouveau job et une vie au soleil. Mais la quête est complexe. « Les meilleurs dossiers s’arrachent par le bouche-à-oreille », constate Christophe Sivelle, responsable des transmissions à l’Institut régional pour la création et le développement des entreprises (Irce). (…) Enfin, une fois la cible identifiée, vient l’épineuse question de l’évaluation et du financement. Les repreneurs peuvent bénéficier d’aides spécifiques plus importantes que pour une création (prêt du Conseil régional PACA jusqu’à 150.000 euros, prêt de Réseau Entreprendre de 90.000 euros, fonds d’investissement dédiés à la transmission).

>> Aurélia Rayé, présidente de PIJAPLAST- elle a reprise l’entreprise début 2010 alors qu’elle y était responsable de production

pijaplast.pngActivité: fabrication de bouchons en plastique
Date de création: 1953
Lieu: Saint-Quentin-Lamotte (80)
Effectif: une vingtaine

Dans Le Courrier Picard – Pijaplast veut pousserle bouchon toujours plus loin

Dans l’atelier de Pijaplast on réalise les rêves les plus fous des designers. Ici, les bouchons qui ornent les élégants flacons des plus grandes parfumeries françaises n’ont plus de secret. Environ cinq millions de pièces sont fabriquées tous les ans par l’entreprise. « La croissance n’est pas faramineuse, mais nous en avons une. Ce qui n’est déjà pas si mal quand on connaît la conjoncture actuelle », plaide Aurélia Rayé, 42 ans, la dirigeante de Pijaplast. Pour continuer son développement, l’entreprise a quitté ses locaux de Woincourt, où elle avait été fondée en 1953. Elle a pris possession, pendant l’été, d’un bâtiment flambant neuf installé sur le parc environnemental d’activités de Gros-Jacques, à Saint-Quentin-Lamotte. « Nous avons doublé la surface de production et disposons désormais de 1 750 m². Cela représente un investissement de plus d’un million d’euros»

Devant les machines, blouses et charlottes sur les cheveux, les salariés façonnent des séries allant de 2 000 à 200 000 pièces. Des bouchons simples, comme d’autres plus complexes, dont le prix unitaire varie de 30 centimes à 1,50 €. Car Pijaplast propose à ses clients de les décorer en utilisant plusieurs techniques comme le marquage à chaud ou le parachèvement. « Nous nous adaptons aux demandes et investissons si nécessaires dans de nouvelles machines, précise Aurélia Rayé. Il nous reste encore de la place pour investir et en installer. Tout dépendra des marchés qui se présenteront dans le futur. »

L’entreprise du Vimeu complète son activité avec d’autres services en fabriquant des pièces pour la bureautique, la robinetterie, la serrurerie, le bâtiment ou encore l’électronique. Pour l’heure, Pijaplast ne travaille qu’avec le marché français, « faute d’être structuré pour l’international. Tout est question d’opportunité. »

Mais le développement de l’entreprise est aussi lié aux possibilités de recrutements. La gérante cherche actuellement deux salariés pour occuper des postes de régleur et d’encadrement. Sans succès. « C’est difficile de trouver des salariés efficaces et bien formés. Il y a un manque de formation dans la plasturgie par rapport aux besoins. » Le secteur qui a pris son essor dans les années 60 et 70 voit actuellement les salariés des débuts partir à la retraite, sans être remplacés.

>> Thibaut Dubus, co-gérant de Nervet-Brousseau – il a repris la société en 2012 avec son épouse Marianne Heitz.

Capture d’écran 2016-02-01 à 17.05.59.pngNERVET-BROUSSEAU

Activité: installations et maintenance de chauffage, climatisation, ventilation, plomberie
Date de création: 1947 par Monsieur Nervet 
Lieu: Epernon (28)
CA: près de 5 millions €
Effectif: 41

Thibaut Dubus et Marianne Heitz ont repris l’entreprise en 2012. La reprise s’est déroulée sur une année dans les meilleures conditions de confiance réciproque (existence d’un crédit vendeur) entre personnes du même métier. Les nouveaux dirigeants ont réussi à optimisé la rentabilité de l’activité. Ils ont mis en place une politique dynamique de ressources humaines (délégués du personnel, réunions mensuelles entre la direction et les délégués, contrats d’intéressement aux résultats, formation renforcée, contrats d’alternance (20% des effectifs). Il est projeté un CA de 8 à 9 millions € à horizon 2020 avec une progression de rentabilité de 7 à 8%.

Renégocier un cahier des charges, c’était dans le rendez-vous du Médiateur des entreprises, au Business Club de France (podcast)

Publié le Mis à jour le

BFM-BU-RADIODans le Business Club de France | Uniquement sur BFM Business Radio

→ Diffusion : samedi 30/01/2016 à 7h | dimanche 31/01/2016 à 15h

ÉMISSION SPÉCIALE PÉPITES BORDELAISES

Talk 1 : Mon-Animal-Privé.com : levée de fonds en vue

Talk 2 : Omum conquiert la Chine et l’Arabie Saoudite

Talk 3 : Magnéto Research développe et connecte le tir de loisir

Talk 4: Le rendez-vous du médiateur des entreprises, avec Pierre Pelouzet

Talk 4: Rénegocier les clauses d’un cahier des charges, avec Pierre Pelouzet, médiateur des entreprises et Bertrand Maguet, Associé de MLA CONSEIL

Ecouter, réécouter et télécharger cette interview:

logo-mediateur-entreprises.jpgSuite à un appel d’offres lancé par un grand groupe, la société de conseil MLA, qui a remporté le marché, a signé un contrat emportant mise en œuvre d’un cursus de formation à des bonnes pratiques de conduite de projet SI.

Peu après la signature du contrat, le client a multiplié ses demandes, MLA estimant que celles-ci n’étaient pas initialement prévues au cahier des charges. Les nombreuses prestations ajoutées, non prévues à l’AO initial selon MLA, ont contribué à déstabiliser l’équipe dédiée au projet.

La situation se dégrade vite, à tel point qu’un mois après avoir remporté l’AO, MLA reçoit une mise en demeure du client d’exécuter les prestations supplémentaires. MLA reconnaît que l’objectif fixé dans l’AO par le client était si complexe à atteindre que cela laissait libre cours à toutes les interprétations sur l’étendue des prestations à exécuter pour l’atteindre.

POINT JURIDIQUE

  • Point juridique :

La mauvaise exécution des prestations commandées peut-être conventionnellement sanctionnée par des pénalités de retard.

En l’espèce, la médiation a permis de situer le débat au-delà de toute sanction pécuniaire car les parties ont accepté, implicitement, de reconnaître que le cahier des charges avait été mal bâti dès l’origine.

  • « Le conseil du Médiateur »
  1. Eviter de se mettre en péril pour un contrat qui représente un degré de complexité supérieur aux compétences techniques de son entreprise ;
  2. ne pas attendre la fin du marché pour faire part des difficultés rencontrées à son client;
  3. ne pas hésiter à discuter ou renégocier les clauses d’un cahier des charges;
  4. ne pas attendre d’être au bord de la cessation de paiement pour saisir la Médiation, dispositif gratuit et confidentiel.

Coup d’envoi de la 2ème saison de notre rendez-vous avec le Médiateur Interentreprises! C’est au Business Club

Publié le Mis à jour le

Dans le prochain Business Club de France | Uniquement sur BFM Business Radio

Diffusion samedi 5/9/2015 à 6h | dimanche 6/9/2015 à 15h

Talk 1 : Les moulins PEUGEOT, une marque bicentenaire qui n’a jamais cessé d’innover!

Talk 2 : PATATAM séduit de prestigieux investisseurs!

Talk 3 : SOLUTIONS 30: comment le petit installateur informatique est devenu leader européen 

Talk 4 : LANCEMENT de la SAISON 2 du RENDEZ-VOUS du MÉDIATEUR! Avec Pierre Pelouzet

Talk 4 : LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR, avec Pierre Pelouzet, Médiateur Interentreprises

Pour écouter, réécouter ou télécharger (clic droit) cet entretien :

logo-mediateur-industriel

« Vous êtes chef d’entreprise et vous rencontrez des difficultés contractuelles avec un client, un fournisseur, une administration, une banque ?

Pierre Pelouzet, médiateur national des relations inter-entreprises
Pierre Pelouzet, médiateur national des relations inter-entreprises

Dans l’émission Business Club de France sur BFM Business Radio, la Médiation Inter-entreprises répond chaque semaine aux questions des entrepreneurs, quel que soit leur secteur d’activité.

Racontez-nous vos expériences d’entrepreneurs et témoignez dans l’émission Business Club de France sur BFM Business Radio.Problème de délais de paiement, de propriété intellectuelle, de crédit impôt recherche, rupture de contrat abusive, modalités de commande/livraison, racket au CICE… Pierre PELOUZET, le Médiateur national, mettra tout en œuvre avec ses équipes pour vous aider, partout en France.

Qu’il s’agisse de difficultés contractuelles ou de belles expériences que vous avez vécues en tant qu’entrepreneur, écrivez-nous  à: 

mediateur.inter-entreprises@finances.gouv.fr,

→Nous garantissons la confidentialité et l’anonymat de vos témoignages.

 →Les podcasts et tous les thèmes abordés sont ICI

Délais de paiement: 15 milliards € manquent dans les caisses des PME! C’est dans le Business Club (podcasts)

Publié le Mis à jour le

BFM-BU-RADIODans le Business Club de France | BFM Business Radio

→ Diffusion : samedi 4/7/2015 à 7h et dimanche 5/7/2015 à 15h

EMISSION SPÉCIALE MÉDIATION INTER-ENTREPRISES / PRIX DES DÉLAIS DE PAIEMENT

LES DÉLAIS DE PAIEMENT, FLÉAU NATIONAL
Quel est le constat? Comment y remédier? Qui sont les « bons élèves »?

NOS INVITÉS:

  • Jean-Hervé Lorenzi – Président de Finance Innovation
  • Pierre Pelouzet – Médiateur national interentreprise
  • Jean-Baptiste Nicolas – Directeur des Finances et des Achats, Mairie de Paris
  •  Christophe Eouzan, Directeur comptable du Groupe Orange
  • Jean François Rideau – Directeur Adjoint de la plateforme Achats Finances Sud Est du Ministère de la Défense 
  • Marie-Noëlle Rigollot – Vice-présidente du Conseil départemental de l’Aube 
  • Pierre Philippe, Directeur Général Les vignerons de Buzet

→Pour écouter ou réécouter l’émission : 

La situation de la trésorerie de son entreprise est au cœur des préoccupations du chef d’entreprise. Le respect ou non des délais de paiement a un impact important sur la vie économique de notre pays.

QUELQUES CHIFFRES ET FAITS

  • En 2014, 63 000 entreprises déposaient le bilan, dont 25% pour cause de retard de paiement. Les plus touchées sont les PME,particulièrement dépendantes de leur trésorerie. Malgré la mise en place de la loi LME, un tiers des organismes règlent encore leurs factures (ou sont réglées) à plus de 60 jours !
  • La Médiation publie son premier indicateur trimestriel du comportement des 120 plus grands donneurs d’ordre en France: le montant total des retards de paiement réalisés s’élève à près de 4 milliards d’euros à la fin du mois d’avril. Et le chiffre est en augmentation par rapport à l’année dernière (3,337 milliards d’euros calculés en avril 2014 pour 3,972 milliards d’euros cette année).
  • 13 jours de retard en moyenne
  • Le crédit interentreprises reste le premier mode de financement des entreprises (5 fois plus important que les crédits bancaires à court terme). Il est estimé à plus de 635 milliards € / an soit environ 30% du PIB français.

LES PRIX DES DÉLAIS DE PAIEMENT

La 2ème édition des Prix des Délais de Paiement a eu lieu lors des Assises des Délais de Paiement le vendredi 19 juin à Bercy. Ces prix récompensent les entreprises et organismes publics ayant les pratiques de paiement fournisseurs les plus vertueuses. 

LAURÉATS 2015

  • PRIX SPÉCIAL DU JURY: Mairie de Paris
    La Mairie de Paris est passée de 45 jours de délai de paiement en 2011 à moins de 20 jours aujourd’hui! Comment? « On a centralisé les opérations, dématérialisé les factures, investi dans la formation de nos agents. Nous avons modulé les primes collectives de nos équipes en fonction des délais de paiement. Depuis que nous avons réduit ces délais, nous recevons plus d’offres! » nous dit Jean-Baptiste Nicolas.
  • PRIX ETI GRAND GROUPE : Orange
    Orange réglait ses factures à 80 jours en 2009, contre 52 jours aujourd’hui. Avec 13 000 fournisseurs et un volume d’achats de 7,5 milliards €, c’est une organisation complexe. C’est l’amélioration de la coordination entre les services, l’automatisation de certaines tâches qui a permis cette réduction des délais.

  • PRIX ORGANISME PUBLIC: Plateforme Achats Finance Sud Est du Ministère de la Défense
    « Les délais de paiement, c’est une obsession pour nous » dit Jean-François Rideau, directeur adjoint de la plateforme Achats Finances Sud Est du Ministère de la Défense. En 2009, on était à 45 jours (ce qui est réglementaire), aujourd’hui on est à environ 25 jours. Nous avons instauré le système de « carte achat », qui permet aux acheteurs d’être crédités sous 4 jours du montant qu’il veulent dépenser. On suit de très près, grâce à des indicateurs, le respect des délais!
  • PRIX COLLECTIVITÉ TERRITORIALE : Département de l’Aube
    « Nous sommes à environ 19 jours! La dématérialisation des procédures a été la clé pour nous. Elle permet aussi de diminuer les coûts (papier, affranchissement) » nous dit Marie-Noëlle Rigollot, vice-présidente du Conseil Départemental de l’Aube
  • PRIX PME: Les vignerons de Buzet
    « Dans le privé, nous avons des volumes d’achats plus faibles, et sommes en moyenne à 45 jours de délai de paiement, la plupart de nos échéances étant à 60 jours » précise Pierre Philippe, DG des Vignerons Le Buzet

LES GRANDES ENTREPRISES PAYENT AVEC 13 JOURS DE RETARD

C’est la moyenne dégagée par le premier indicateur sur les retards de paiement des 120 plus grandes entreprises françaises, publié par la Médiation inter-entreprises et Altares. L’exercice sera reproduit chaque trimestre.

La Médiation inter-entreprises (MIE) a soufflé ses cinq bougies ! 5 années au cours desquelles elle a cherché à faire baisser les délais de paiement entre fournisseurs et donneurs d’ordre. Bien décidée à ce que changent – enfin – les comportements, elle entame sa sixième année en présentant le premier indicateur trimestriel du comportement des 120 plus grands donneurs d’ordre en France. Les chiffres ne sont pas bons… Le montant total des retards de paiement réalisés s’élève à près de 4 milliards d’euros à la fin du mois d’avril. Et le chiffre est en augmentation par rapport à l’année dernière (3,337 milliards d’euros calculés en avril 2014 pour 3,972 milliards d’euros cette année).

Ces entreprises ne payent pas leurs fournisseurs correctement », lance Thierry Millon, directeur des études d’Altares, en charge de l’indicateur trimestriel pour la MIE. Elles accusent un retard de 13 jours en moyenne par rapport aux délais fixés par la loi LME (45 jours fin de mois ou 60 jours à compter de la date d’émission de la facture). Ce qui ferait des entreprises de l’Hexagone les championnes européennes en la matière, analyse l’indicateur.

Le nombre de jours retard de paiement augmente en fonction de la taille de l’entreprise
10,5 jours Artisans Commerçants
12,5 SARL
14,4 SA   

Certaines entreprises vont même « bien au-delà », avance Thierry Millon. Avec des retards pouvant culminer à 50, voire 60 jours, précise Pierre Pelouzet, le médiateur national des relations inter-entreprises. Ce qui permet de conclure que neuf entreprises sur dix en France – ETI et grandes entreprises – règlent leurs fournisseurs avec retard.

Loin devant l’Allemagne où seulement quatre entreprises sur dix ne jouent pas le jeu. Mais ce qui nous situe presque dans la moyenne européenne – qui s’élève à huit sur dix. Entre maladresse et malhonnêteté Pour Thierry Millon, « les comportements sont variables selon la nature de l’entreprise avec laquelle ils [les donneurs d’ordre, ndrl] travaillent ». Les « fournisseurs stratégiques » seraient payés en temps et en heure, analyse-t-il. Au contraire, les donneurs d’ordre se montreraient « moins courtois, moins assidus », vis-à-vis de « fournisseurs de seconde génération », avance-t-il. Autre analyse portée par Pierre Pelouzet, celle d’un comportement plus ou moins volontaire. Certaines entreprises utiliseraient des systèmes de facturation tellement compliqués qu’elles-mêmes « n’arriveraient plus à suivre ». Le processus de règlement de la facture « prendrait plus de temps que le temps légal », estime-t-il. D’autres, au contraire, tenteraient « sciemment de se faire du cash sur le dos de leurs fournisseurs », lâche-t-il. A titre d’exemple, il note la panne informatique de fin d’année qui arrive juste à temps pour améliorer les ratios financiers de l’entreprise et faire plaisir aux actionnaires. Tous les secteurs ne peuvent, cependant, être logés à la même enseigne. « C’est dans les services que l’on retrouve les plus mauvais payeurs », selon Thierry Millon. L’industrie « respecte plutôt ses engagements », même si cette affirmation ne se vérifie pas pour toutes, poursuit-il. Enfin, et contre toute attente, le « bâtiment est le secteur le plus vertueux ». Sans doute parce qu’on y retrouve beaucoup de PMEDans l’optique de rendre publics les comportements des retardataires, le Premier Ministre, Manuel Valls, a annoncé, mardi (16 juin), que les sanctions administratives instaurées par la loi Hamon seraient publiées pour les grandes entreprises. (article complet sur Net PME)

DÉLAIS DE PAIEMENT: LES PME COURENT TOUJOURS APRÈS 15 MILLIARDS D’EUROS

Les retards dans le règlement des factures sont un fléau menaçant chaque jour la survie des petites entreprises. Malgré des alertes récurrentes, trop de grands groupes négligent encore de payer leurs fournisseurs dans les temps.

Le sujet n’est pas nouveau mais il ne s’arrange guère. Les derniers chiffres de l’étude AgileBuyer-HEC* publiés lundi 5 janvier montrent que la question des retards de paiement n’est pas réglée. Interrogés dans cette enquête, les directeurs d’achats entreprises ne sont que 44% à considérer le respect des délais de paiement comme un objectif.

Un chiffre effarant qui témoigne d’un manque de responsabilité envers les autres maillons de la chaîne économique. « Il y a encore beaucoup de choses à faire pour gagner la bataille, concède Pierre Pelouzet, médiateur inter-entreprises. 25% des dossiers qui arrivent sur mon bureau concernent cette question des factures non réglées. »

 En France, la moyenne des retards – au-delà du délai légal – se situe à douze jours. Et c’est plus de 15 milliards d’euros qui manquent dans les caisses des petites entreprises. Pour un patron, ne pas être payé à temps constitue une véritable crainte, à plus forte raison s’il est à la tête d’une PME. « Les petites structures sont évidemment les plus exposées et les plus fragiles, poursuit le médiateur. Un quart des faillites d’entreprises est lié à des manquements dans les règlements de la part des clients. »

La parabole de David et Goliath ne s’applique pas au monde des affaires et le petit terrasse rarement le géant peu scrupuleux ou coupablement oublieux. « On distingue deux cas de figure : les entreprises qui oublient volontairement de régler, notamment en fin d’année lors du bouclage de la trésorerie et ceux qui ne prennent pas en compte les problématiques de leurs fournisseurs car ils souffrent eux mêmes de la lourdeur administrative, faisant subir une pression parfois terrible à leurs partenaires », poursuit Pierre Pelouzet.

Comme le précise l’étude AgileBuyer : « Ces entreprises raisonnent à « courte vue » et les petites optmisations ponctuelles de cash conduisent à une forte détérioration de l’image de l’entreprise en tant que client. » L’étude précise même que pour les services achats, « un suivi rigoureux des délais de paiement est un facteur de forte maturité ».

Le dialogue plutôt que la sanction

Face aux difficultés, les petites entreprises peuvent donc saisir la médiation inter-entreprises. Pierre Pélouzet vante les vertus du dialogue et de l’échange plutôt qu’un arsenal de sanctions. « Les gens ne comprennent pas toujours leurs enjeux et intérêts respectifs et peuvent changer de comportement en fonction du poste qu’ils exercent », poursuit l’homme habitué de ces rencontres de conciliation.

Les sanctions financières existent depuis le 1er janvier 2009 et ont même été renforcées par la loi Hamon de mars 2014 mais elles supposent d’avoir intenté une action judiciaire, ce que les entreprises font rarement par crainte de se fâcher avec leurs clients. » Ce sont donc les mentalités qu’il faut faire changer, sans délai… (Les Echos)

DÉLAIS DE PAIEMENT: BERCY VEUT REMETTRE LES PENDULES À L’HEURE

Contrôles renforcés, inscription d’indicateurs dans le rapport de gestion des entreprises, recours plus systématique à la facturation électronique… Le gouvernement veut pousser les sociétés à être plus vertueuses dans leurs rapports clients-fournisseurs. (…) « Si les délais de paiement se sont sensiblement améliorés grâce la loi de modernisation de l’économie de 2008, nous sommes arrivés à un plateau depuis 2011, constate Stanislas Martin, chef du service de la protection du consommateur et de la régulation des marchés à la DGCCRF. Or, il s’agit d’un enjeu économique global de plus de 10 milliards d’euros pour les entreprises ». (…)

Pour tenter de remédier à cette situation, Bercy lance une batterie de mesures, accompagnées d’un décret sur « la transparence des délais de paiement » dont la sortie est prévue d’ici l’été. Le gouvernement envisage notamment de demander aux entreprises d’inclure dans leur rapport de gestion des données relatives aux délais de paiement. Une disposition qui entrera en vigueur progressivement à partir des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2016.

Au rang des mesures dissuasives, la DGCCRF veut passer à la vitesse supérieure en réalisant 2.500 contrôles en 2015, dont 70 sur de grandes entreprises. « Entre 2010 et 2014, le taux d’entreprises en anomalie est passé de 57 à 41 %, précise Stanislas Martin. Mais ce chiffre est encore trop élevé et certains manquements sont persistants ». Pour mener à bien ses contrôles, la DGCCRF compte s’appuyer sur l’arsenal de sanctions administratives prévues par la loi sur la consommation, dite « loi Hamon », du 17 mars 2014 . « Actuellement, 70 procédures sont en cours, révèle Stanislas Martin. Nous voulons mieux cibler nos contrôles et n’hésiterons pas à sanctionner si nous constatons que les retards de paiement font partie intégrante de la politique de l’entreprise. En cas de manquement grave, de réitération ou d’absence de réaction après injonction, nous nous réservons le droit de rendre public cette sanction afin que les mauvais payeurs puissent être facilement identifiés ». Une politique de contrôle renforcé qui concernera désormais les entreprises publiques, qui étaient jusque-là épargnées.

Car, en matière de délais de paiement, l’Etat veut lui-même « être exemplaire » , selon le secrétaire d’Etat au Budget, Christian Eckert. Le gouvernement s’engage donc à réduire les délais de paiement de tous les acteurs publics à 20 jours d’ici 2017. Un délai que la Mairie de Paris, par exemple, est déjà en passe de respecter. Selon son sous-directeur de la comptabilité, François Desgardin, le délai de paiement moyen a été ramené de 60 à 21 jours entre 2007 et aujourd’hui. « Nous avons encouragé les équipes à l’aide d’un ensemble d’indicateurs, explique François Desgardin. Grâce à des objectifs réévalués d’année en année, nous valorisons six indicateurs d’une prime de 50 euros. Dès lors, lorsqu’un agent remplit les objectifs fixés, il est gratifié d’une prime qui peut aller jusqu’à 300 euros. Cela nous permet de les motiver à aller toujours plus loin ».

Toujours plus loin aussi dans le recours à la facturation électronique . Alors que la facture dématérialisée va devenir obligatoire pour tous les contrats publics à compter du 1er janvier 2017 pour les grandes entreprises, du 1er janvier 2018 pour les ETI, du 1er janvier 2019 pour les PME et du 1er janvier 2020 pour les micro-entreprises, le gouvernement entend obliger progressivement l’ensemble des entreprises à accepter la réception de factures électroniques grâce à une disposition inclue dans le projet de loi Macron. Une mesure qui débuterait pour les grands groupes à horizon 2017.

« En plus de réduire mécaniquement les délais de paiement, la facturation électronique permet également de diminuer le nombre de litiges et de réduire les coûts de facturation », justifie Jérôme Mandrillon, président d’honneur de l’Association des crédit managers et conseils (AFDCC). Si, selon l’AFDCC, une facture papier coûte en moyenne 10 euros, une facture électronique sous la forme d’un PDF signé ou d’EDI (échange informatisé de données) ne coûterait que 10 centimes d’euros à produire et 10 centimes à archiver. « Pour un coût de mise en œuvre moyen de 10 à 15.000 euros pour une entreprise qui émet moins de 25.000 factures par an, le retour sur investissement est extrêmement rapide », note Jérôme Mandrillon. Et pourtant, selon une étude de la DFCG, seules 24 % des grandes entreprises et 15 % des PME seraient d’ores et déjà équipées. (Article complet sur Les Echos)


Emission spéciale: Réussir par l’innovation et la transformation! C’était au prochain Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

BFM-BU-RADIODans le Business Club de France | BFM Business Radio

→ Diffusion : samedi 27/6/2015 à 7h et dimanche 28/6/2015 à 15h

EMISSION SPÉCIALE : INNOVER – TRANSFORMER – RÉUSSIR
enregistrée au Salon PLANÈTE PME

NOS INVITÉS:

  • Guillaume de Bodard, Président de la Commision Environnement et Développement durable de la CGPME
  • Pierre Pelouzet, Médiateur national inter-entreprises
  • Pierre Coulombeau, d’Enerbee
  • Viviane Strickfaden, présidente de VS Management

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission : 

PLANÈTE PME a eu lieu les 17 & 18 juin dernier au Palais d’Iéna. On y a abordé la transformation des entreprises sous toutes ses facettes: digitale bien sûr, mais aussi managériale, environnementale, et RSE.

QUELQUES CHIFFRES CLÉS: 9200 visiteurs / 2500 rendez-vous d’affaires / 3 milliards € de contrats à pourvoir sur la place des marchés / 900 entreprises à reprendre

PLUS D’INFOS sur nos invités:

GUILLAUME DE BODARD, Président de la Commission Environnement et Développement durable de la CGPME

Guillaume de Bodard, président de la commission Environnement et Développement durable de la CGPME
Guillaume de Bodard, président de la commission Développement durable de la CGPME

La CGPME c’est 200 fédérations professionnelles et syndicats de métiers. 

Les avantages d’une démarche RSE en entreprise:

  • Améliorez votre réputation et votre image de marque
  • Identifiez, réduisez, gérez vos risques et anticipez la réglementation
  • Obtenez une meilleure performance financière en réduisant vos coûts en améliorant l’efficacité de fonctionnement
  • Fidélisez vos talents clés et attirez de nouvelles compétences
  • Augmentez votre capital confiance auprès de vos clients et attirez de nouveaux prospects
  • Améliorez vos relations avec la communauté des investisseurs et obtenez un accès plus facile aux capitaux
  • Améliorez votre climat social en mobilisant votre personnel
  • Augmentez votre compétitivité et créez de la valeur : portez un autre regard sur votre activité et accélérez vos cycles d’innovation (source: Oelio)

PIERRE PELOUZET, médiateur national 

Pierre Pelouzet, médiateur national des relations inter-entreprises
Pierre Pelouzet, médiateur national des relations inter-entreprises

La Médiation Inter Entreprises veut être à l’origine d’une mutation des comportements entre entreprises, avec la création de la charte relations fournisseur responsables et du Label relations fournisseur responsables.

Les 10 engagements de la Charte Relations fournisseur Responsables :

1- Assurer une équité financière vis-à-vis des fournisseurs

2- Favoriser la collaboration entre grands donneurs d’ordres et fournisseurs stratégiques

3- Réduire les risques de dépendances réciproques entre donneurs d’ordres et fournisseurs

4- Impliquer les grands donneurs d’ordres dans leur filière

5- Apprécier le coût total de l’achat

6- Intégrer la problématique environnementale

7- Veiller à la responsabilité territoriale de son entreprise

8- Les Achats : une fonction et un processus

9- Une fonction Achat chargée de piloter globalement la relation fournisseurs

10- Fixer une politique cohérente de rémunération des acheteurs

LA FRANCE, CHAMPIONNE DE LA RSE! 

Les entreprises françaises, qu’il s’agisse de PME (moins de 1000 employés) ou de grandes entreprises (plus de 1000), sont plus performantes que la moyenne des entreprises des pays de l’OCDE. Plus de 60% des grandes entreprises françaises ont un système de gestion de la RSE performant voire exemplaire.

Si les scores moyens obtenus par les entreprises françaises révèlent l’avance de ces dernières sur les entreprises des pays de l’OCDE sur l’environnement et le social, l’étude montre qu’en matière d’éthique des affaires, à savoir la lutte contre les pratiques de corruption et pratiques anticoncurrentielles, elles doivent encore accentuer leurs efforts « pour faire de la RSE dans sa globalité un avantage compétitif indéniable sur la scène mondiale.

La médiation vient de fêter ses 5 ans, le bilan:

  • Près de 1000 médiations par an, réussies à 75% en moyenne
  • 800 signataires de la Charte Relations fournisseur Responsables à ce jour.
  • En 2010, une centaine de cas avaient été traités. En 2014, près de 1 000 dossiers

DANS L’ACTU: à la suite des annonces du 9 juin, du Plan Tout pour l’emploi des TPE/PME du Premier Ministre, qui vise à favoriser la trésorerie dans les TPE et PME, le Médiateur national s’est vu confier une mission relative à l’affacturage inversé. Il s’agira pour la Médiation Interentreprises de proposer des solutions de financement de crédit inter-entreprises à l’initiative du client. La Médiation Inter-entreprises débute ses discussions tripartites avec fournisseurs, clients et sociétés de financement dès aujourd’hui.

PIERRE PELOUZET lors des Rencontres Décision Achats: « Vous brassez des milliards, utilisez-les correctement ! »

« En tant qu’acheteur, vous avez la responsabilité du fournisseur et si vous ne la prenez pas, c’est que vous faites mal votre boulot! ». Pierre Pelouzet, médiateur national des relations inter-entreprises, a profité, jeudi matin, des Rencontres Décision Achats pour exhorter les acheteurs présents – et ils étaient nombreux – à veiller sur leurs fournisseurs. Et notamment au respect des délais de paiement. « Il manque 15 milliards d’euros dans les caisses des PME et ce manque, dû aux retards de paiements, est à l’origine des 25% des faillites d’entreprises ». « Vous avez, entre vos mains, la vie et la mort des entreprises », a-t-il déclaré avec un brin d’emphase, certes, mais une immense conviction. Le message a le mérite d’être fort. Et de bien mettre chacun devant ses responsabilités: « Quand on achète », a-t-il souligné, « on a une vraie responsabilité car on brasse des milliards. Vous avez le choix de les utilisez correctement, alors faites-le. »

Pierre Pelouzet est convaincu que les acheteurs sont des acteurs importants de la reprise, voire les acteurs de. « La reprise est entre vos mains », leur a-t-il déclaré. Et de leur expliquer que c’est là tout l’intérêt et la valeur ajoutée du job: »Vous êtes à la croisée des chemins. Soit vous restez dans la caricature – et vous vous contentez de faire 5% d’économies sur chaque contrat, mais là, autant changer de métier – soit vous allez vers des achats responsables », a-t-il martelé. Dans l’assistance, nombreux sont ceux qui ont opiné du bonnet.

Pour acheter responsable, a souligné Pierre Pelouzet, les acheteurs ont un arsenal d’outils à disposition, dont la Charte « relations fournisseurs responsables » qui compte 540 signataires. « Beaucoup de chefs d’entreprise se sont reconnus dans les valeurs que portent cette Charte », a-t-il commenté, et la marche supérieure : le Label « relation fournisseurs responsables », déjà attribué à 26 entreprises. Les acheteurs ont aussi la possibilité d’adhérer au Pacte PME: « chaque million que vous dépensez, vous avez la possibilité de l’utiliser à travers le Pacte PME pour faire grandir des petites entreprises ou des entreprises de taille intermédiaire ». Acheter responsable, a ajouté Pierre Pelouzet, « c’est aussi s’ouvrir vers le monde du handicap et faire travailler le secteur adapté. » (article complet sur Décision Achats)

ENERBEE

pierrecoulombeau
Pierre Coulombeau, fondateur d’Enerbee

EnerBee veut rendre les objets connectés autonomes en énergie

La start-up grenobloise a levé 2,5 millions d’euros en mars 2015

Pierre Coulombeau n’a qu’une remarque au sujet de l’Apple Watch : «  Sa batterie ne tient que 18 heures. » Lui, propose d’éliminer les batteries, les piles ou les fils des objets connectés pour les rendre autonomes. EnerBee, la start-up qu’il a cofondée il y a un an, a mis au point un générateur qui utilise le mouvement des objets pour produire puis stocker l’énergie qui les alimente. Pas plus grand qu’«  un bouchon de bouteille d’eau », élaboré par des ingénieurs issus du tissu d’instituts de recherche grenoblois, il a convaincu les investisseurs et les banques : EnerBee vient de lever 2,5 millions d’euros – 1,6 million d’euros auprès des fonds de capital-risque Emertec et Robolution Capital, et 900.000 euros auprès de BNP Paribas et du Crédit Agricole Sud Rhône Alpes.

Il existait déjà la dynamo, pour récupérer l’énergie d’un objet en mouvement rapide et régulier, utilisé pour les vélos. EnerBee peut transformer en énergie des mouvements lents et irréguliers : ceux d’un poignet, d’un colis transporté, ou même d’un fluide (gaz ou eau) dans un compteur. Le générateur vise plutôt les «  objets de petite dimension et basse consommation ». « Grâce aux efforts réalisés depuis vingt ans par les industriels pour réduire la consommation d’énergie, le nombre de ces objets est aujourd’hui immense », souligne Pierre Coulombeau. Parmi les champs d’application, le « quantified self » (bracelets, montres et balances connectées), la « maison intelligente » (serrures et interrupteurs connectés), mais aussi les télécommandes, la logistique ou l’automobile. Le générateur permet d’envoyer des informations sans fil, grâce à des protocoles de communication comme ZigBee Greenpower pour le bâtiment intelligent ou Bluetooth pour les bracelets connectés.

La commercialisation est prévue à la fin 2016, avec une ligne de production à Grenoble, pour un prix autour de «  quelques euros la pièce », indique Pierre Coulombeau. Le générateur est testé par plusieurs entreprises – EnerBee se refuse à communiquer des noms, mais évoque notamment Gazpar, le compteur de GRDF équipé d’un système de télérelève. «  Cela permettrait d’augmenter la durée de vie des compteurs et remplacer les piles au lithium-chlorure de thionylequi posent de gros problèmes de recyclage », explique Pierre Coulombeau. EnerBee a aussi travaillé avec SFK, leader des roulements à billes, utilisés notamment dans l’automobile. «  En se plaçant sur le pneu, on peut communiquer son état et déclencher le système de sécurité, si nécessaire », détaille-t-il. Dans un futur lointain, EnerBee envisage des applications médicales, avec des appareils auditifs et des pacemakers alimentés par les mouvements de l’oreille ou du coeur. (article complet sur Les Echos)

VIVIANE STRICKFADEN

Viviane Strickfaden, présidente de VS Management
Viviane Strickfaden, présidente de VS Management

Fondatrice de VS Management – cabinet indépendant de conseil – en 2012, Viviane Strickfaden exerce en tant que coach, consultant en management et en organisation, formatrice. Son expérience de manager et de dirigeant depuis près de 20 ans en entreprise lui donne des outils proches du quotidien de ses clients.

Selon elle, « l’intelligence collective de plus en plus présente et efficace en entreprise. Notamment avec les nouvelles générations, très habituées à travailler ensemble, et dont les réseaux sont étendus, grâce aux nouvelles technologies ».

LE JOURNAL DU NET – La sauvegarde de l’énergie humaine, le défi du 21ème siècle ?

Chronique rédigée par Florian Leblanc, Executive Vice-President, NYC, Entropic Synergies & Viviane Strickfaden, CEO VS Management.

Aider ses salariés à faire bon usage de leur énergie en facilitant l’accès à la bonne information au bon moment : un levier de performance économique. Favoriser le partage des réflexions entre les salariés, avec des tiers et ainsi créer une synergie : un levier d’innovation

Qui ne s’est jamais senti découragé et épuisé à la seule idée d’ouvrir sa boîte courriel ? Qui n’a jamais été pris de court, dans l’impossibilité de réagir correctement face à un partenaire, un confrère, un concurrent, par absence d’une information critique ? Qui – au contraire – ne s’est jamais perdu dans la quantité d’information, non triée, non vérifiée, à disposition dans son organisation ?

Voici quelques-unes des questions qui résument l’un des plus grands défis actuels pour les entreprises et leurs salariés. Dans un monde plus ouvert que jamais, où l’information circule instantanément et où il est vital de prendre en compte la globalité de son écosystème, nous sommes en fait trop facilement débordés.

D’après le « Fifth European Working Conditions Survey » de la Fondation Européenne de Dublin (Commission Européenne), la France est dans le top 3 des pays « stressés » de l’UE. Le gâchis que cela représente au quotidien est difficile à chiffrer, mais indéniable.

A l’heure où maîtriser, économiser même, les ressources, l’énergie… donnent lieu à des paroles et à des actes, qu’en est-il de la sauvegarde de l’énergie humaine ? Moins de fatigue, moins de stress, moins de tensions interpersonnelles, favorisent une meilleure productivité, une utilisation optimale de l’intelligence collective et une plus grande créativité. Un avantage majeur à la fois pour l’entreprise et le salarié.

Il existe déjà des recettes concrètes pour permettre à l’entreprise d’économiser l’énergie de ses salariés, pour qu’ils conjuguent efficience et sérénité. Bien sûr, il y a l’environnement de travail (une bonne luminosité, de l’espace, un volume sonore confortable…) ou les services mis à disposition du personnel, en interne ou dans les environs immédiats, pour lui faciliter la vie. Mais dans cet univers numérique, mobile et instantané dans lequel nous vivons, cela ne suffit plus. Ce qui aide le plus un collaborateur, lui permet de vraiment se concentrer sur l’essentiel, c’est l’accès immédiat à la « juste » information. C’est-à-dire celle dont il a besoin pour décider, pour agir, pour être devant ses concurrents ; celle qui enrichit les réflexions et élargit le périmètre de connaissance. Celle, enfin, qui facilite l’innovation, clé de voûte des entreprises qui se développent et se réinventent sans cesse. C’est une information précise, vérifiée, non redondante, accessible, en mode « zéro clic ». Les technologies qui répondent à ces aspects existent déjà et ont toutes en commun le collaboratif et le social.

Mieux : en plus de faciliter l’accès à l’information, elles sont également évolutives; elles apprennent des choix et des préférences de l’individu, pour lui fournir une information filtrée, prête à consommer, sans qu’il ait chaque jour à expliciter de nouveaux ses besoins réels. Cette capacité d’évolution est centrale dans un contexte où une entreprise est tout sauf une structure figée. Elle évolue de jours en jours et les attentes de ses collaborateurs changent progressivement elles aussi. Les outils doivent donc en tenir compte.

Parmi ces derniers, les réseaux collaboratifs d’entreprises sont ceux qui offrent les plus grands bénéfices. Ils sont au cœur des enjeux business et de relations interpersonnelles. Leur objectif est en effet de faire naître des synergies métier et d’augmenter la puissance des communautés professionnelles qui les utilisent.

En alliant ces réseaux avec un accès intuitif à l’information pertinente, les idées se partagent mieux, les capacités d’innovation et de découvertes stratégiques se multiplient car la justesse des informations, leur non-redondance sont vérifiées – sans perte de temps. Les salariés disposent ainsi d’un plus grand confort pour partager leurs réflexions et les enrichir avec ceux, parmi leurs pairs, qui seront les plus concernés et capables d’apporter de la valeur. De facto, l’énergie de ces collaborateurs est préservée, voire augmentée.

La bonne nouvelle, c’est que les entreprises prennent conscience des enjeux d’efficience, de développement, de climat social et d’innovation, que cet impératif de sauvegarde de l’énergie humaine recouvre. L’édition 2013 de l’Index International des valeurs, réalisé par l’agence Wellcom, souligne ainsi la très forte progression de la valeur « Innovation » dans les entreprises, pour se différencier de la concurrence et l’apparition, pour la première fois, de la valeur « Communauté » dans le classement. Cette dernière concerne d’ailleurs autant une dynamique interne (salariés) qu’externe (clients). En effet, si les professionnels comprennent que l’optimisation de l’énergie humaine par une utilisation plus fine des outils collaboratifs est une force, l’idée qu’il s’agit également d’un atout à l’extérieur de l’entreprise fait son chemin. La stratégie de la pertinence et du « zéro clic », appliquée sur les réseaux sociaux externes offre une forte optimisation de leurs processus de vente : un utilisateur, client, revient sur une plateforme lorsqu’il sait que l’information qui lui est présentée est de qualité. Un des critères fondamentaux de cette qualité est la pertinence vis-à-vis de ses centres d’intérêt. (…). À une époque où toute organisation cherche à rationaliser ses investissements, les dispositifs qui favorisent l’économie de l’énergie humaine sont plus qu’une ligne dans la politique RSE des entreprises ou qu’une simple opportunité commerciale. Veiller, agir pour maîtriser la dépense d’énergie humaine de son écosystème est une véritable nécessité. Agir pour favoriser le partage au sein de l’entreprise et avec ses clients est un formidable levier de synergie. (article complet sur Le Journal du Net)

DANS CAPITAL – Cinq pistes pour bâtir un nouveau mode de management à la française

La France fait partie des pays où les salariés sont les plus désireux de voir les pratiques managériales évoluer. C’est ce qu’affirme une étude récente réalisée par Cap Gemini Consulting. Dans un billet précédent, j’ai expliqué pourquoi le management à la française est source d’insatisfaction et de désengagement dans nos entreprises. Je vous propose d’examiner maintenant comment s’y prendre pour bâtir un nouveau modèle de management à la française prônant la coopération, le renforcement du management de proximité et le goût de la prise d’initiative.

Voici cinq pistes à prendre en considération :

1.   S’engager résolument dans la révolution numérique

Il est indispensable que les équipes dirigeantes des entreprises françaises réinterrogent leurs conviction communes sur les enjeux que représente le numérique. Les dirigeants français, en effet, sont moins nombreux que leurs homologues étrangers à croire au caractère vital des bouleversements générés par les technologies digitales. Or ces technologies favorisent la redéfinition de la coopération et la simplification des organisations. Un véritable changement de vision doit s’opérer en France ! Considérées comme un levier essentiel d’évolution et de performance dans nombre de pays matures et émergents, elles continuent d’être perçues comme un facteur de premier ordre pour seulement 20% des cadres dirigeants français, bien loin derrière leurs homologues américains, allemands et brésiliens.

2.   Construire et partager la stratégie globale avec toute la cordée managériale

Le partage des orientations stratégiques a toujours été un problème pour les entreprises françaises. Cette fracture idéologique et parfois géographique entre dirigeants et salariés alimente une incertitude autour des décisions des cadres exécutifs. A contrario du schéma de responsabilité actuel dans les grandes sociétés, de nouvelles formes de décentralisation et une plus grande transparence des décisions favoriseraient l’adhésion des salariés aux idées du top management.

3.   Jouer la carte de l’innovation

Dans un pays où 40% des managers perçoivent le changement comme un risque, l’innovation est reléguée trop souvent au second plan des préoccupations des dirigeants.  Il faut que ces derniers aient le courage de valoriser les prises d’initiatives de leurs employés et de leur management! Bonne nouvelle : 83% des français considèrent que les outils digitaux ont un impact positif pour les salariés. Nous devons  donc capitaliser sur cette « promesse numérique » pour développer une sorte de « courage managérial ». Si ces technologies (Cloud, Skype, Messagerie instantanée, réseaux sociaux professionnels) sont capables de donner une nouvelle dimension au travail des salariés, alors elles doivent être le fondement de nouvelles pratiques managériales dont l’enjeu consiste à valoriser le travail des collaborateurs. Il faut encourager les managers à la prise de risque pour qu’ils impliquent plus largement leurs collaborateurs dans les processus de changement et d’innovation.

4.   Promouvoir le management de proximité

C’est chez les salariés des PME que l’on retrouve le plus haut niveau de satisfaction au travail. Avec plus de diversité dans les missions, plus de flexibilité dans les activités, plus d’implications dans les décisions de l’entreprise, les PME et les petites entreprises inspirent confiance, adhésion et satisfaction. Le management local incarne un modèle plus enclin à l’innovation et à la flexibilité des décisions. Il supporte la tension entre exigences de performance au quotidien, besoin d’adaptation et mobilisation des salariés au profit d’objectifs communs.

5.   Simplifier les processus de décision

Accroître la rapidité de réaction est un élément stratégique dans la recherche de compétitivité des organisations. Comment lutter contre la complexité des grandes entreprises qui constitue un réel frein à la performance, à l’innovation et à la satisfaction des collaborateurs ?

L’esprit des startups au sein des grands groupes doit être encouragé. EDF et la SNCF ont su le faire avec la mise en place réussie de dispositifs locaux souples et réactifs. Il faut désormais passer à une généralisation de ces expérimentations afin de stimuler les pratiques de coopération et de conduite du changement sans pour autant les accumuler. La création de postes d’experts en lieu et place de postes de managers est aussi une source d’optimisation des processus de décisions grâce à une meilleure allocation des compétences.

SUR BFM – Pourquoi les réunions ne devraient jamais durer plus de 52 minutes

En France, les réunions de travail durent en moyenne 1 heure et 20 minutes. Bien trop long. Selon un sondage, les cadres décrochent au bout de… 52 minutes.

A croire qu’ils ont été formatés par les séries et les émissions de télé qui, en France comme dans la plupart des pays du monde, durent très exactement 52 minutes. Un sondage paru ce mardi 24 mars montre en effet qu’en réunion, les cadres ne sont plus attentifs aux propos qui sont tenus à partir de la 53ème minute. Problème, celles-ci durent en général une demi-heure de plus, selon ce sondage réalisé par Ifop.

Toujours selon cette enquête, 92% des cadres participent en moyenne à trois réunions par semaine. Et chacune d’entre elles dure en moyenne 1 heure et 19 minutes. Or la grande majorité des cadres reconnaissent que leur attention diminue au bout de 52 minutes. Et encore s’agit-il des plus studieux. 23% des personnes interrogées avouent perdre le fil après moins de 30 minutes. En fait seuls 37% des cadres affirment pouvoir tenir une heure ou plus, selon le sondage réalisé pour Wisembly, site dédié aux réunions d’entreprise.

Mais que font-ils quand ils ne sont plus concentrés sur ce qui se dit dans l la réunion? 81% des cadres avouent s’occuper en faisant autre chose. La moitié (51%) lisent ou envoient des mails, travaillent sur d’autres dossiers (49%), lisent ou envoient des SMS (48%). Certains font aussi des dessins (37%), jouent sur leur téléphone (10%), vont sur les réseaux sociaux (8%), organisent leurs week-ends ou vacances (7%). 2% des personnes interrogées reconnaissent même qu’ils se connectent sur des sites de rencontre (2%) !

Et cette perte d’attention n’est pas sans conséquence: plus du quart des cadres (27%) disent qu’il leur est arrivé (pour certains souvent, pour d’autres systématiquement) de sortir de réunion en ne sachant pas précisément ce qu’ils doivent faire. Ils sont pratiquement autant (25%) à s’asseoir autour de la table sans connaître l’ordre du jour. Ils sont aussi 15% à dire qu’il leur arrive de sortir de réunion en étant incapable de restituer ce qui vient d’être dit ou décidé.

L’an dernier, Ifop et Wisembly avaient aussi demandé aux cadres s’il leur était déjà arrivé de s’endormir en réunion et 32% avaient répondu par l’affirmative.

Les salariés français sont visiblement peu friands des réunions. 65% d’entre eux estiment qu’une réunion sur deux n’est pas utile et 44% reconnaissent avoir déjà saisi cette occasion pour faire autre chose, montrait déjà un sondage TNS Sofres publié en 2013. Dans l’ordre, ils évoquaient le fait de piquer un fou rire, de préparer la réunion suivante, de regarder discrètement ses mails ou encore de piquer une petite sieste. (article complet sur BFM Business)

La médiation préférable à une action en justice, selon le président d’Ervor

Publié le Mis à jour le

logoervorDans LE FIGARO, Laurent Vronski, président d’Ervor, fabricant français de compresseurs d’air, incite les entrepreneurs à régler les litiges via la Médiation Interentreprise, plutôt que par voie de justice.

«Je pourrais écrire un recueil tant les entreprises peuvent inventer de stratagèmes pour éviter de payer», gronde-t-il. Excédé par un client – une grande entreprise du bâtiment – qui lui avait loué du matériel spécialisé et faisait traîner depuis six mois une facture de 20.000 euros, il a décidé de saisir la médiation.

«Pour une PME, 20.000 euros, c’est beaucoup d’argent!», justifie ce patron qui se félicite aujourd’hui de s’être battu, car il a récupéré son dû. Et juge la démarche très simple. «La barrière n’est pas technique, mais plutôt psychologique. On craint de sortir de la relation purement commerciale. Mais quand on n’est pas payé et qu’un client donne des coups en dehors du ring, on est démuni», explique Laurent Vronski.

Le patron d’Ervor a préféré la médiation à une action en justice en raison de sa gratuité, de sa rapidité et de son efficacité. Même si le médiateur n’est ni juge, ni arbitre, ni conciliateur, «quand la partie adverse est convoquée avec une Marianne en bleu blanc rouge sur le papier en tête, ça crée une pression supplémentaire», observe-t-il. (Article complet sur Le Figaro)

logo-mediateur-industriel« Vous êtes chef d’entreprise et vous rencontrez des difficultés contractuelles avec un client, un fournisseur, une administration, une banque ? Dans l’émission Business Club de France sur BFM Business Radio, la Médiation Inter-entreprises répondra chaque semaine aux questions des entrepreneurs, quel que soit leur secteur d’activité.

Problème de délais de paiement, de propriété intellectuelle, de crédit impôt recherche, rupture de contrat abusive, modalités de commande/livraison, racket au CICE… Pierre PELOUZET, le Médiateur national, mettra tout en œuvre avec ses équipes pour vous aider, partout en France.

Racontez-nous vos expériences d’entrepreneurs et témoignez dans l’émission Business Club de France sur BFM Business Radio. Qu’il s’agisse de difficultés contractuelles ou de belles expériences vécues en tant qu’entrepreneur, écrivez-nous  à: 

mediateur.inter-entreprises@finances.gouv.fr,

Pénalités abusives imposées par le client. Dans le Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

Business Club de France | BFM Business Radio

Diffusé samedi 14/02/2015 à 7h et dimanche 15/02/2015 à 15h

Talk 1 : ROYAL CACTUS – Leader français du social gaming

Talk 2 : FRANCK DEVILLE – Le triomphe de la gastronomie à la française

Talk 3 : ECOCEANE – Ses bateaux dépolluants désormais homologués aux Etats-Unis

Talk 4 : Le rendez-vous avec le Médiateur Inter-Entreprises

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TALK 4 : QUAND LE CLIENT IMPOSE DES PÉNALITÉS « FORFAITAIRES »

Pour écouter, réécouter ou télécharger cet entretien :

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20150214_club_4.mp3]

logo-mediateur-industrielCette semaine, le président d’un équipementier automobile nous expose les problèmes qu’il a rencontrés avec un de ses gros clients, qui s’est mis à imposer des pénalités forfaitaires d’un montant élevé pour des incidents de qualité et logistique. De par son activité, sa société est très exposée à ce type d’incident (pièces très nombreuses).
La médiation a été saisie au bout de 12 mois, et le chef d’entreprise dit avoir été bluffé par l’efficacité et le caractère professionnel du médiateur, qui connaissait parfaitement le dossier, mais aussi les problématiques liées à ce secteur de l’industrie. « Le but n’était pas d’engager un bras de fer. Grâce à la médiation, nous avons réussi à préserver de bonnes relations avec notre client, en vue de futures collaborations ». Son conseil est de contacter la médiation le plus tôt possible, tant que le conflit ne s’est pas envenimé.

Pierre Pelouzet confirme qu’on ne peut faire porter des pénalités que sur une défaillance précise et ponctuelle, et que ces pénalités ne peuvent donc en aucun cas être forfaitaires.

Vous voulez saisir le médiateur ? N’hésitez pas c’est gratuit ! 8 cas sur 10 trouvent une solution ! 

Problème de délais de paiement, de propriété intellectuelle, de crédit impôt recherche, rupture de contrat abusive, modalités de commande/livraison, racket au CICE… Pierre PELOUZET, le Médiateur national, mettra tout en œuvre avec ses équipes pour vous aider, partout en France.

Racontez-nous vos expériences d’entrepreneurs et témoignez dans l’émission Business Club de France sur BFM Business Radio.

Qu’il s’agisse de difficultés contractuelles ou de belles expériences que vous avez vécues en tant qu’entrepreneur, écrivez-nous  à mediateur.inter-entreprises@finances.gouv.fr, nous garantissons la confidentialité et l’anonymat de vos témoignages.

Business Club au Salon des Entrepreneurs pour une émission spéciale « Innovations » (podcast audio et vidéo)

Publié le Mis à jour le

Dans le Business Club de France | Uniquement sur BFM Business Radio

Diffusé samedi 7/2/15 à 7h  | dimanche 8/2/15 à 15h

Émission spéciale « Salon des Entrepreneurs » 

À l’occasion du Salon des Entrepreneurs qui s’est déroulé à Paris mercredi 4 et jeudi 5 février 2015, nous nous sommes « installés » dans le studio TV du Groupe Les Échos. Merci pour leur accueil chaleureux et pour avoir aussi filmé cette émission qui sera bientôt disponible en images sur ce blog. 

Nous avons souhaité, pour cette émission spéciale, mettre l’accent sur les innovations du moment. Innovation dans le financement avec le crowdfunding, innovation dans le management avec ces « nouveaux » entrepreneurs, innovations technologiques dans le domaine médical, environnemental mais aussi avec les objets connectés. Enfin, les conseils pratiques du Médiateur National Inter-Entreprises pour les entreprises innovantes ! 

→Nos Invités

  • Xavier Kergall, fondateur du Salon des Entrepreneurs
  • Bertin Nahum, président de MEDTECH
  • Vincent Ricordeau, président cofondateur de KISSKISSSBANKBANK
  • Fred Potter, président fondateur de NETATMO 
  • Quentin Martin-Laval, président cofondateur de ECHY
  • Pierre Pelouzet, médiateur inter-entreprises

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Partie 1 (version radio) 

Partie 1 (émission radio filmée)

Partie 2 (version radio) 

Partie 2 (émission radio filmée)

Partie 3 (version radio) 

Partie 3 (émission radio filmée)

Partie 4 (version radio)

Partie 4 (émission radio filmée)

→À propos du Salon des Entrepreneurs…

  • 22ème édition en 2015 – Créé en 1993
  • 60 000 visiteurs
  • 400 partenaires & exposants
  • 200 conférences & ateliers
  • Thématiques 2015: Numérique et crowdfunding

Présent chaque année à PARIS, LYON et NANTES, le Salon des Entrepreneurs est le seul événement en France qui réunit autant de compétences et d’acteurs – privés et publics – pour accompagner la création et la croissance des entreprises.

→La France qui entreprend ! (début 2015)

25% des Français disent avoir envie de créer ou reprendre un jour une entreprise, soit un vivier de 13 millions d’entrepreneurs potentiels en France. Un chiffre qui grimpe même à 46% chez les 18-34 ans.

Avec plus d’ 1 million d’entreprises nouvelles en 2 ans, la France mérite d’ores-et-déjà ses galons de terre d’entrepreneurs (entre le désir et la réalité, près d’1 intentionniste sur 2 passe déjà à l’acte).

Cette réserve d’entrepreneurs est appelée à augmenter, avec les opportunités qu’offrent les nouvelles solutions de financements alternatives, comme le crowdfunding. 

→Le crowdfunding 

Le phénomène a pris de l’ampleur et dévoile tout son potentiel en France depuis l’entrée en vigueur d’une nouvelle loi en octobre 2014 autorisant aussi le financement des TPE-PME par l’intermédiaire de nouvelles plateformes de « prêts rémunérés » et de « prises de capital ». 

D’après une étude publiée lors de ce salon :

  • 66%  des Français connaissent le crowdfunding
  • 23% des Français se disent même « bons connaisseurs »
  • 7% des Français  disent avoir déjà donné, prêté ou investi de l’argent sur une plateforme de crowdfunding
  • 47% des Français envisagent d’investir de l’argent demain sur une plateforme de crowdfunding (prêts rémunérés) soit 24 millions d’individus pour 75 milliards d’euros potentiels de prêts aux TPE-PME ! (base de calcul : 24 millions x 3 166 € d’intention moyenne de prêt sur un an = 75 milliards d’euros)

Innovation dans le financement : le crowdfunding

Vincent Ricordeau – Président et cofondateur de KISS KISS BANK BANK 

v ricordeau
Vincent Ricordeau

Fondé par Ombline Le Vasseur, Vincent Ricordeau et Adrien Aumont, KissKissBankBank aide à collecter des fonds pour réaliser tout type de projet. Face au succès de l’initiative, les fondateurs ont mis au point en 2013 Hellomerci.fr, une plateforme de prêts solidaires directs, et Lendopolis, une autre plateforme dédiée aux prêts rémunérés pour TPE ou PME. 

  • Créé en 2010
  • – 25 millions d’euros récoltés depuis 5 ans
  • – La plateforme est rentable depuis 2013, avec environ 1,5 million € de CA

Quelles sont les catégories qui remportent le plus de succès ?

Sur KissKissBankBank, l’audiovisuel, la musique, les projets très créatifs de façon générale. Sur Hellomerci, tout ce qui est relatif au commerce et à l’artisanat. Sur Lendopolis, il est encore trop tôt pour le dire. Mais nous avons reçu une grande quantité de dossiers, dans des domaines ultra variés tels que le web, la restauration, le photovoltaïque, l’agriculture…

Envisagez-vous de vous développer à l’international ?

Ce n’est pas prévu pour le moment. Cependant KissKissBankBank est déjà actif en Belgique, au Canada, en Hollande, en Italie… à travers des franchises.

Source abc-luxe

Innovation technologique dans le monde médical

Bertin Nahum – Président-fondateur de MEDTECH

Bertin Nahum
Bertin Nahum

Medtech est reconnu mondialement pour son robot Rosa, qui assiste les neurochirurgiens lors d’opérations au niveau de la boite crânienne. Créé en 2009, Rosa Brain guide et aide les médecins lors de biopsies, d’implantations d’électrodes et de procédures à crâne ouvert. À ce jour, plus de 1 100 opérations ont été réalisées à l’aide du robot Rosa.. Le « petit nouveau » s’appelle Rosa Spine servira à l’assistance de chirurgiens dans des opérations sur la colonne vertébrale. 

Le saviez-vous ? Bertin Nahum a été nommé quatrième entrepreneur le plus innovant par le magazine américain Discovery Series en 2013 (juste derrière Steve Jobs – Mark Zuckerberg et James Camerone)

  • Introduction de Medtech en Bourse en octobre 2013 (20 millions € levés)
  • Sur les cinq machines vendues, trois l’ont été à des hopitaux américains, ce qui témoigne de la légitimité que se construit cette PME française d’une vingtaine de salariés.
  • Rosa est commercialisé 400.000 euros au tarif catalogue, un coût nettement moins élevé que les robots américains (1,5 million de dollars pour un robot Zeus du leader du secteur Intuitive Surgical).
  • Une révolution est en cours dans le monde médical. Alors que seulement 1.000 opérations dans le monde ont été réalisées avec l’aide d’un robot en 2000, près de 360.000 interventions assistées ont eu lieu en 2011 et 450.000 en 2012.

Le marché global des robots chirurgiens devrait atteindre 20 milliards de dollars en 2019, d’après le bureau d’études WinterGreen Research.

Source Capital.fr

Reportage réalisé par Doctissimo: présentation du robot ROSA™ et de ses applications par Bertin Nahum, fondateur de Medtech.

Innovation technologique: les nouveaux objets connectés 

Fred Potter – Président de NETATMO

Fred Potter
Fred Potter

Créée en 2011, Netatmo est une société française spécialiste des objets connectés. Les quatre produits de la marque ont tous été largement récompensés au « CES Innovations Design and Engineering Awards »  de Las Vegas en 2013, 2014 et 2015. Cette année, Welcome remporte 4 prix dans les catégories suivantes : « Smart Home », « Home Appliances », « Digital Imaging » et « Tech for a better World ».

Leurs créations :

En 2012. La Station Météo pour Smartphone mesure l’environnement dans plus de 170 pays et constitue le plus grand réseau de partage de données météorologiques au monde.

En 2013. Le Thermostat pour Smartphone dessiné par Philippe Starck, commercialisé en 2013, permet de contrôler son chauffage à distance et de réaliser des économies d’énergie. Il est aujourd’hui disponible dans 7 pays européens.

En 2014. Le bracelet June mesure l’exposition réelle aux rayons du soleil et donne des conseils de protection solaire personnalisés.

En 2015. Lors du CES de Las Vegas, Netatmo dévoile Welcome, la caméra capable de reconnaître chaque membre de la famille.

Le saviez-vous ? 11 millions de Français équipés d’objets connectés en 2017 et 30 milliards d’objets connectés dans le monde en 2020

Fred Potter n’en est pas à sa première entreprise. Cirpack, en 1998, était déjà au cœur de la transformation induite par le numérique, avec l’idée que « l’Internet pouvait manger le téléphone » (téléphonie sur ADSL). L’Internet des objets est pour lui un nouveau challenge, depuis qu’il a co-fondé Withings en 2009. En 2012, il prend son indépendance, crée Netatmo.

Innovation technologique: pour notre bien-être et pour l’environnement

Quentin Martin-Laval – Président – Co-fondateur de ECHY

Quentin Martin Laval
Quentin Martin Laval

Un geste innovant pour le quotidien, voilà le pari d’Echy, jeune start-up fondée par Florent Longa et Quentin Martin-Laval, deux brillants polytechniciens. 

Echy permet d‘apporter à l’intérieur des bâtiments, y compris dans les pièces muettes, la lumière naturelle. Concrètement, le dispositif capte les rayons du soleil et les transporte grâce à de la fibre optique. En octobre 2013, la start-up, créée un an auparavant, a procédé à une installation pilote à Vitrolles, dans les locaux du bureau d’études Setec International. L’un de ses panneaux de capteurs de 3m2 permet d’éclairer un couloir, une salle de réunion, et une salle de reprographie, soit 50 m2 au sous-sol du bâtiment. Echy filtre les infrarouges et les ultraviolets mais transmet sans altération les couleurs contenues dans la lumière naturelle. Résultat, une véritable luminothérapie pour les salariés et une installation écologique qui ne consomme pas d’énergie pour fonctionner.

Une alternative écologique et économique

30% de l’électricité produite dans les bâtiments industriels et commerciaux sont consacrés à l’éclairage intérieur. Alors que le rendement de l’énergie photovoltaïque plafonne à 3%, celui d’ECHY atteint jusqu’à 18 % en utilisant directement la lumière du soleil. La lumière naturelle est en effet captée à l’extérieur des bâtiments et apportée à l’intérieur grâce à des fibres optiques.

Cette nouvelle solution ECHY est brevetée et permet de réduire la facture énergétique de manière significative, en particulier dans les zones géographiques ensoleillées. En moyenne, un panneau ECHY de 3 m2 peut éclairer une surface de 50 à 80 m². Par ailleurs, cette « fenêtre naturelle » ECHY est modulable et met particulièrement bien en valeur les produits en magasin, showroom, etc.,… Un impact qui n’est plus à démontrer en marketing.

Source relations-publiques

Innovation : le mot du Médiateur Inter-Entreprises Pierre Pelouzet

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Pierre Pelouzet

Vous êtes également en charge de la médiation de l’innovation. Quels sont vos dossiers les plus urgents ?

Il faut sécuriser l’utilisation du crédit impôt recherche [CIR]. Sur ce point, nous travaillons sur un référentiel des cabinets de conseil qui accompagnent les entreprises, contre de fortes rémunérations, qui souhaitent utiliser le CIR. Tous les cabinets de conseil n’auraient pas un jugement fiable. Il faut aussi traiter les dossiers mettant aux prises les laboratoires de recherche publique et les entreprises. Les relations se tendent quand, après l’étape des travaux de recherche, intervient la création du produit. Les batailles autour de la propriété intellectuelles peuvent être acharnées. Nous devons intervenir.

Source : La Tribune

Appels d’offre: préférons les fournisseurs français! Dans le Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

Business Club de France | BFM Business Radio

Diffusé samedi 24/01/2015 à 7h et dimanche 25/01/2015 à 15h

Talk 1 : MENLOOK – mode, média, pub: un groupe diversifié et international 

Talk 2 : WEEZEVENT : une croissance foudroyante!

Talk 3 : ARMOR conquiert 3 nouveaux pays et se lance dans le photovoltaïque

Talk 4 : Le rendez-vous avec le Médiateur Inter-Entreprises

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TALK 4 : « Priorité aux fournisseurs français! »

Pour écouter, réécouter ou télécharger cet entretien :

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20150124_club_3.mp3]

logo-mediateur-industrielCette semaine nous recevons le président d’un équipementier automobile, qui a répondu à un appel d’offres pour un grand constructeur et s’est retrouvé en compétition finale face à un fournisseur étranger. A prestations égales, ce dernier a remporté l’appel d’offre alors qu’il présentait des coûts logistiques plus élevés (bateaux, stockages, transports…). L’entreprise reproche donc à son client de ne pas avoir pris en compte le coût complet de sa prestation.

Il soulève la problématique de la « préférence française » : pourquoi les grands groupes ne privilégient-ils pas les PME françaises ? Quid du patriotisme économique ?

Vous voulez saisir le médiateur ? N’hésitez pas c’est gratuit ! 8 cas sur 10 trouvent une solution ! 

Problème de délais de paiement, de propriété intellectuelle, de crédit impôt recherche, rupture de contrat abusive, modalités de commande/livraison, racket au CICE… Pierre PELOUZET, le Médiateur national, mettra tout en œuvre avec ses équipes pour vous aider, partout en France.

Racontez-nous vos expériences d’entrepreneurs et témoignez dans l’émission Business Club de France sur BFM Business Radio.

Qu’il s’agisse de difficultés contractuelles ou de belles expériences que vous avez vécues en tant qu’entrepreneur, écrivez-nous  à mediateur.inter-entreprises@finances.gouv.fr, nous garantissons la confidentialité et l’anonymat de vos témoignages.

Fournisseur trop exigeant: faites appel à la médiation interentreprise! Dans le Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

Business Club de France | BFM Business Radio

Diffusé samedi 17/01/2015 à 7h et dimanche 18/01/2015 à 15h

L’INNOVATION ÉCOLOGIQUE en vedette cette semaine!

Talk 1 : GREENPRIZ propose une solution unique au monde d’économies d’énergie

Talk 2 : DUALSUN invente le premier panneau solaire hybride

Talk 3 : APR2 lève 5 millions € pour lancer le recyclage de tous les déchets plastiques

Talk 4 :Le rendez-vous avec le Médiateur Inter-Entreprises

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TALK 4 : DIFFICULTÉS DE RÈGLEMENT, avec Jean-François Boisson, de Kalidea

Pour écouter, réécouter ou télécharger cet entretien :

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20150117_club_3.mp3]

logo-mediateur-industrielCette semaine nous recevons Jean-François Boisson, directeur administratif et financier de Kalidea, prestataire de services auprès des comités d’entreprises. En 2012, Kalidea a saisi la Médiation Inter Entreprises car un parc d’attraction, à qui l’entreprise avait acheté des places en gros pour des Comités d’entreprise, lui a imposé de payer en avance par virement bancaire, et de ne le livrer que 10 jours après. Kalidea a donc dû faire l’avance des fonds et sa trésorerie a été mise à mal.

  • « La médiation permet non seulement de régler le litige mais surtout de délivrer de la pédagogie aux acheteurs qui sont en face, de leur faire réaliser les conséquences de leurs actes » Il cite l’exemple de ces jeunes acheteurs sortis d’école, qui appliquent à la lettre ce que leur hiérarchie attend d’eux, sans savoir concrètement les dégâts que ce délais rallongés peuvent faire dans une entreprise à la trésorerie tendue !  

Vous voulez saisir le médiateur ? N’hésitez pas c’est gratuit ! 8 cas sur 10 trouvent une solution ! 

Problème de délais de paiement, de propriété intellectuelle, de crédit impôt recherche, rupture de contrat abusive, modalités de commande/livraison, racket au CICE… Pierre PELOUZET, le Médiateur national, mettra tout en œuvre avec ses équipes pour vous aider, partout en France.

Racontez-nous vos expériences d’entrepreneurs et témoignez dans l’émission Business Club de France sur BFM Business Radio.

Qu’il s’agisse de difficultés contractuelles ou de belles expériences que vous avez vécues en tant qu’entrepreneur, écrivez-nous  à mediateur.inter-entreprises@finances.gouv.fr, nous garantissons la confidentialité et l’anonymat de vos témoignages.

Quand l’accès au Crédit Impôt Recherche vire au cauchemar… C’est dans le Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

Business Club de France | Exclusivement sur BFM Business Radio

Diffusé samedi 13/12/14 à 7 et dimanche 14/12/14 à 15h

Talks 1 ET 2: Trois champions de l’export : QUIMDIS, ACTIA AUTOMOTIVE et PARMENTINE, lauréats du Palmarès MOCI (Moniteur du Commerce International)

Talk 3 : JOUÉCLUB réalise plus de la moitié de son CA à Noël! 

Talk 4 : Le rendez-vous du médiateur inter-entreprises

Talk 4 : Le rendez-vous du médiateur inter-entreprises : Pierre Pelouzet 

Pour écouter, réécouter ou télécharger le talk 4 :

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20141213_club_3.mp3]

« Vous êtes chef d’entreprise et vous rencontrez des difficultés contractuelles avec un client, un fournisseur, une administration, une banque ?

Dans l’émission Business Club de France sur BFM Business Radio, la Médiation Inter-entreprises répondra chaque semaine aux questions des entrepreneurs, quel que soit leur secteur d’activité.

Pierre Pelouzet
Pierre Pelouzet

Problème de délais de paiement, de propriété intellectuelle, de crédit impôt recherche, rupture de contrat abusive, modalités de commande/livraison, racket au CICE… Pierre PELOUZET, le Médiateur national, mettra tout en œuvre avec ses équipes pour vous aider, partout en France.

Racontez-nous vos expériences d’entrepreneurs et témoignez dans l’émission Business Club de France sur BFM Business Radio.

Qu’il s’agisse de difficultés contractuelles ou de belles expériences que vous avez vécues en tant qu’entrepreneur, écrivez-nous  à mediateur.inter-entreprises@finances.gouv.fr, nous garantissons la confidentialité et l’anonymat de vos témoignages.

barremie

Cette semaine, Jean-Marc Barki, président de Sealock (leader des colles industrielles basé dans le Pas-de-Calais), témoigne de sa difficulté à accéder au CIR (Crédit Impôt Recherche): formalités longues et complexes, aide des experts fiscaux manquant d’efficacité. Comment faire pour que l’accès au CIR ne devienne pas un véritable parcours du combattant?

Racket au CICE : ne vous laissez pas faire ! C’est dans le rendez-vous du médiateur inter-entreprises du Business Club de France (podcast)

Publié le Mis à jour le

Dans le Business Club de France  | Uniquement sur BFM Business Radio

Diffusé samedi 15/11/14 à  7h et dimanche 16/11/14 à 15h

Au sommaire :

Talk 1 : Glowbl : le « google hangout » français, très prometteur… 

Talk 2 : Groupe SOS : 1e entreprise sociale en Europe. 12 000 salariés, 350 établissements

Talk 3 : Reportages chez Cheops Technology suivi d’un focus sur CFI

Talk 4 : Le rendez-vous du médiateur national inter-entreprises

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20141115_club_0.mp3]

TALK 4 : Médiation inter-entreprises avec Pierre Pelouzet 

logo-mediateur-industrielC’est le nouveau rendez-vous du Business Club de France. Chaque semaine Pierre Pelouzet, médiateur national inter-entreprises et ses équipes se mobilisent pour venir en aide aux entrepreneurs en difficulté. Si vous êtes concernés, vous pouvez, vous aussi, témoigner (anonymement si vous le souhaitez) sur BFM Business et dialoguer avec le Médiateur Inter-Entreprises. Ensemble, nous ferons tout vous aider.

Écrivez au médiateur :

→ mediateur.inter-entreprises@finances.gouv.fr 

En savoir plus c’est ICI

barremie

→Cette semaine : 

Racket au CICE / demande de rétrocession de la part de certains clients pour cette PME !

Médiation: trouver un compromis quand le client exige une décomposition tarifaire. C’est dans le Business Club ! (podcast)

Publié le Mis à jour le

300e émission

Dans le Business Club de France uniquement sur BFM Business Radio

Diffusé samedi 8/11/14 à 7h et dimanche 9/11/14 à 15h

TALK 1 : MIF EXPO et Orijns : le made in France plus que jamais en vogue!

TALK 2 : Pylônes va fêter ses 30 ans

TALK 3 : Reportage chez LINKBYNET, spécialiste de l’infogérance e-business et championne du management innovant  ! suivi d’un entretien avec Philippe Tavernier de Numergy.

TALK 4 : Le rendez-vous du Médiateur National Inter-Entreprises: Pierre Pelouzet

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20141108_club_0.mp3]

TALK 4 : NOTRE RENDEZ-VOUS HEBDOMADAIRE AVEC LE MÉDIATEUR NATIONAL INTER-ENTREPRISES

Pierre Pelouzet
Pierre Pelouzet

C’est le nouveau rendez-vous du Business Club de France. Chaque semaine Pierre Pelouzet, médiateur national inter-entreprises et ses équipes se mobilisent pour venir en aide aux entrepreneurs en difficulté. Si vous êtes concernés, vous pouvez, vous aussi, témoigner (anonymement si vous le souhaitez) sur BFM Business et dialoguer avec le Médiateur Inter-Entreprises. Ensemble, nous ferons tout vous aider.

Écrivez au médiateur :

→ mediateur.inter-entreprises@finances.gouv.fr 

En savoir plus c’est ICI

barremie

→Cette semaine : (témoignage anonyme)

Une PME confrontée à une exigence de décomposition tarifaire de la part de son plus gros client, ce qui aurait mis en péril l’entreprise. Heureusement, un accord a été trouvé.

Une PME voit son client se désengager sans raison en plein contrat ! Comment réagir face à un désengagement brutal ? C’était au Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

C’était au Business Club de France sur BFM Business Radio

Diffusion : samedi 1/11/14 à 7h et dimanche 2/11/14 à 15h

Au sommaire

Talks 1 & 2 : Une innovation mondiale : la première ampoule intelligente, connectée et consciente ! Une fabuleuse innovation conçue et lancée par 3 PME françaises !

Talk 3 : Reportage : Focus sur les data-center, ces « gros » énergivores et focus sur les objets connectés. Rdv chez Sen Se qui a lancé Mother. Suivi d’un débat sur l’Internet du futur

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission : [audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20141101_club_0.mp3]

Talk 4 : Le rendez-vous du Médiateur National Inter-Entreprises.

TALK 4  : Le rendez-vous du médiateur national inter-entreprises : Pierre Pelouzet

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Pierre Pelouzet

C’est le nouveau rendez-vous du Business Club de France. Chaque semaine Pierre Pelouzet, médiateur national inter-entreprises et ses équipes se mobilisent pour venir en aide aux entrepreneurs en difficulté. Si vous êtes concernés, vous pouvez, vous aussi, témoigner (anonymement si vous le souhaitez) sur BFM Business et dialoguer avec le Médiateur Inter-Entreprises. Ensemble, nous ferons tout vous aider.

Écrivez au médiateur :

→ mediateur.inter-entreprises@finances.gouv.fr 

En savoir plus c’est ICI

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→Cette semaine : (témoignage anonyme)

Une société de conseil victime du désengagement brutal  de son gros client,  en plein milieu du contrat pour des raisons politiques non avérées en interne. Personne ne daignait lui répondre ! 

Le rendez-vous du médiateur inter-entreprises : les relations compliquées entre une PME innovante et un grand laboratoire public. C’est dans le Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

Dans le Business Club de France sur BFM Business Radio

Diffusé samedi 25/10/14 à 7h et dimanche 26/10/14 à 15h

Au sommaire :

Talk 1 : « Produit en Bretagne » intéresse les Catalans et milite pour une Bretagne à 5 départements

Talk 2 : Mister Bell : quelles nouveautés dans l’internet et la publicité mobile ?

Talk 3 : Reportage « la numérisation en marche » dans le cabinet d’experts-comptables : Magellan suivi d’un entretien avec notre invité exceptionnel : Yves Lapierre DG de l’INPI

Talk 4 : Le rendez-vous du médiateur national Inter-Entreprises

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20141025_club_0.mp3]
TALK 4 : Le RDV du médiateur national inter-entreprises | P. Pelouzet
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P. Pelouzet

C’est le nouveau rendez-vous du Business Club de France. Chaque semaine Pierre Pelouzet, médiateur national inter-entreprises et ses équipes se mobilisent pour venir en aide aux entrepreneurs en difficulté. Si vous êtes concernés, vous pouvez, vous aussi, témoigner (anonymement si vous le souhaitez) sur BFM Business et dialoguer avec le Médiateur Inter-Entreprises. Ensemble, nous ferons tout vous aider.

Écrivez au médiateur : mediateur.inter-entreprises@finances.gouv.fr 

En savoir plus c’est ICI

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Cette semaine : un dossier complexe qui implique une PME innovante et un grand laboratoire de recherche public. Plusieurs questions au coeur de ce rendez-vous :

  • Le statut du chercheur-actionnaire
  • Le contrat commercial
  • Les bonnes relations privé/public

Le rendez-vous du médiateur inter-entreprises : quand la médiation peut éviter un long procès… C’était au Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

C’était au Business Club de France – Uniquement sur BFM Business Radio

Diffusion  samedi 18/10/14 à 7h et dimanche 19/10/14 à 15h

Au sommaire :

Talk 1 : MANULOC  fête ses 50 ans. La formidable histoire de cette entreprise Lorraine qui est passée de 10 à 1200 salariés !

Talk 2 : JV WEB où l’art d’exploiter toutes les possibilités d’Internet pour mieux communiquer

Talk 3 : Reportage chez LIMONETIK : payer sur Internet avec tous les moyens de paiements possibles

Talk 3 : Entretien avec Jean Yves Rossi : quels moyens de paiement nouveaux pour demain

Talk 4 : Le rendez-vous du médiateur : Quand une médiation évite une longue procédure judiciaire

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’intégralité de l’émission :

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20141018_club_0.mp3]

TALK 4 : LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR INTER-ENTREPRISES  | Pierre Pelouzet 

logo-mediateur-industrielC’est le nouveau rendez-vous du Business Club de France. Chaque semaine Pierre Pelouzet, médiateur national inter-entreprises et ses équipes se mobilisent pour venir en aide aux entrepreneurs en difficulté. Si vous êtes concernés, vous pouvez, vous aussi, témoigner (anonymement si vous le souhaitez) sur BFM Business et dialoguer avec le Médiateur Inter-Entreprises. Ensemble, nous ferons tout vous aider. En savoir plus c’est ICI

Cette semaine une avocate témoigne pour une PME cliente chez elle. Maitre Marie Pia Hutin nous explique pourquoi elle a fait le choix de mobiliser la médiation inter-entreprises plutôt que de se lancer dans une longue procédure judiciaire.

Le cas : Une PME (concessionnaire auto) qui s’est vu signifié brutalement par un constructeur automobile (son fournisseur) l’arrêt total de leur collaboration pour « crise du secteur automobile » . Cette décision brutale a  laissé la PME dans une situation très grave ! Un accord a été trouvé…

Le rendez-vous du médiateur national inter-entreprises. Cette semaine : Pénalités de retards excessives et délais de paiement de 9 mois ! C’est dans le Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

Dans le Business Club de France – Sur BFM Business Radio

Diffusé samedi 11/10/14 à 7h et dimanche 12/10/14 à 15h

Au sommaire : 

Talk 1 : Quitter Paris, vous y songez?

Talk 2 : Comment booster sa marque sur Internet? Les conseils de Sandrine Saporta

Talk 3 : Reportage chez H4D, inventeur de la cabine de télémédecine

Talk 3 : Invité-expert: Benjamin Sarda, Directeur marketing d’Orange Healthcare

Talk 4 :  Notre rendez-vous avec le Médiateur National Inter-Entreprises

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :

TALK 4 : Le rendez-vous du médiateur inter-entreprises : Pierre Pelouzet

logo-mediateur-industrielC’est le nouveau rendez-vous du Business Club de France. Chaque semaine Pierre Pelouzet, Médiateur National Inter-Entreprises s’engage, avec ses équipes, à trouver une solution aux problèmes que peuvent rencontrer les entrepreneurs. Ces derniers sont invités à témoigner (anonymement ou non) dans l’émission.

Cette semaine : le témoignage d’anonyme d’un entrepreneur. Il avait signé un gros contrat avec un grand groupe. Mais les choses ont mal tourné. Son (gros) client avait pour « habitude » de payer tardivement (9 mois de retard)  et la TPE a été incapable de fournir dans les délais,  d’où des pénalités de retard excessives. Espérant trouver un accord, l’entrepreneur est allé jusqu’au bout … jusqu’au dépôt de bilan. En « redressement judiciaire », il a finalement, grâce à la médiation inter-entreprises, trouvé un accord.

La médiation a été saisie en avril 2014 et est parvenue à une solution rapide, humaine en juin 2014. Les avantages de la médiation : l’écoute, la rigueur via un plan d’actions détaillé et son efficacité.

Si vous aussi rencontrez des difficultés, contactez nous ICI

Le dialogue (impossible ?) entre une très petite et une très grande entreprise ! C’est dans le Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

Dans le Business Club de France – Sur BFM Business Radio

Diffusé samedi 4/10/14 à 7h et dimanche 5/10/14 à 15h

Au sommaire, deux fabuleuses histoires d’entrepreneurs : 

Talk 1 : FAB 21 : l’usine du 21è siècle

Talk 2 : Groupe MND : un leader mondial en Savoie

Mais aussi : 

Talk 3 : Reportage dans une des villes les plus connectées de France : Issy les Moulineaux suivi d’un entretien  exceptionnel avec  Alain Juillet – Ancien directeur du renseignement à la DGSE (2002-2003), Président du Club des directeurs de sécurité des entreprises et de l’Académie de l’intelligence économique

Talk 4 :  Notre rendez-vous avec le Médiateur National Inter-Entreprises

Talk 4 : Le rendez-vous du Médiateur National Inter-Entreprises

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20141004_club_0.mp3]

barremie

Pierre-Pelouzet-accueil 2Cette semaine Pierre Pelouzet, médiateur inter-entreprises s’intéresse à un conflit qui oppose une très petite entreprise qui a mis au point un logiciel spécifique pour un de ses gros client. Ce dernier (un multinationale) s’est accaparé de ce logiciel, en le détournant. L’histoire s’est mal terminé. La TPE a perdu ce client qui représentait plus de la moitié de son chiffre d’affaires. Comment ouvrir un dialogue entre un « petit » et un « géant ». Le pot de terre contre le pot de fer !

Un témoignage anonyme de cette petite entreprise à suivre dans cette émission !

→On se retrouve ici sur une Tentative de captation de brevet et de savoir-faire  et un  Désengagement brutal …

Quels enseignements et surtout quels conseils ? 

  1. Développer des synergies avec d’autres entreprises pour conquérir de nouveaux marchés. (pour éviter d’avoir un seul et (trop) gros client)
  2. Optimiser votre potentiel d’innovation et penser au pré-diagnostic proposé par l’INPI, qui consiste en une évaluation des besoins de l’entreprise en propriété industrielle.
  3. La Médiation Inter-entreprises, c’est aider à recréer le lien quand il s’est brisé.

En savoir plus… c’est dans la dernière partie du podcast !