En ces temps mitigés, les fils d’actu semblent égrener des nouvelles si moroses qu’elles en éclipsent presque les bonnes! Pourtant, la France ne manque ni de dynamisme, ni de créativité, ni de joie de vivre. Parce que c’est en voyant le verre à moitié plein qu’on trouve souvent l’énergie du changement, nous avons décidé de vous offrir, chaque lundi sur ce blog, la newsletter des bonnes nouvelles! A partager sans modération!
LES STARTUPS ONT LEVÉ 245 MILLIONS € CE MOIS-CI et 94 millions du 27 au 31 mars
Maddyness annonce ce matin que : « la plus importante levée du mois mais aussi de la semaine est celle d’Oodrive, l’éditeur cloud français qui lève 65 millions d’euros pour asseoir sa position en France et en Europe. Globalement, en mars, c’est le secteur de la santé qui s’illustre particulièrement avec 10 levées, (Cardiawave, Hemarina, Imalink medical, BioenTech, Peptimimesis, KapCode, Vect-Horus, Advicenne, Nosopharm, Hellocare), dont 3 cette semaines, pour un montant total de 39 millions d’euros ».
VOUS CONNAISSEZ LILO? LE GOOGLE SOLIDAIRE FRANÇAIS, DÉPASSE LE 1/2 MILLIARD DE RECHERCHES !
Crée en 2015, LILO est le seul moteur de recherche solidaire qui finance des projets sociaux et environnementaux, et compense l’émission de carbone en allant au-delà de la neutralité carbone correspondant à son activité. Cette alternative réunit 700 000 utilisateurs par mois et comptabilise plus de 30 millions de recherches par mois. En reversant 50 % de ses revenus à des structures de l’économie sociale et solidaire, Lilo a déjà reversé plus de 220 000€ à 50 projets sociaux et environnementaux!
RSE: LA FRANCE, BONNE ÉLÈVE
La deuxième édition du baromètre EcoVadis-Médiateur des entreprises comparant la performance RSE des entreprises françaises avec celles des pays de l’OCDE et des BRICS est plutôt favorable aux sociétés hexagonales. Les PME et ETI notamment s’en sortent bien par rapport à leurs homologues des autres pays.
50% DES FRANÇAIS CONCERNÉS PAR LA RECONVERSION PROFESSIONNELLE – étude OpinionWay pour A little Market
« J’ai envie de changer de vie », “si je pouvais, je changerai de métier”, « J’approche de la quarantaine, c’est maintenant ou jamais ». Qui n’a jamais entendu ces phrases ?
Si aujourd’hui 47% des Français sont convaincus qu’ils passent à côté de leurs vies, ils sont 50% à s’être déjà reconvertis, à y songer ou à y avoir pensé selon un sondage OpinionWay pour le site A little Market paru ce matin.
POUR TOUT COMPRENDRE SUR L’ÉCONOMIE COLLABORATIVE – Covoiturage, vente d’objets d’occasion: rien à déclarer!
[CLIN D’OEIL] – DE L’IMPORTANCE DE LA FLUIDITÉ DU PARCOURS CLIENT EN LIGNE – Une vidéo amusante, qui reste d’actualité!
TALK 1 & 2: L’ATELIER DES CHEFS, avec François Bergerault, cofondateur / Marc Emirian, dirigeant du restaurant Clyde / Julie Coltin, dirigeante du restaurant Bül & Bar
Pour écouter, réécouter et télécharger cette interview:
Vous connaissez L’atelier des Chefs pour ses cours de cuisine destinés aux particuliers ou groupes, il faut désormais compter sur l’entreprise pour proposer une Formation Reconversion en Cuisine professionnelle qui accompagne les personnes en changement de carrière!
Nouvelles aspirations, désir d’entreprendre, contexte économique, marché en croissance… nombreuses sont les raisons qui poussent de plus en plus de particuliers à changer de vie et à se lancer dans l’aventure de la restauration.
SAVIEZ-VOUS QUE…
– Près de 7 français-es sur 10 ont changé de vie ou veulent changer de vie pour poursuivre une vie plus épanouissante (Opinionway – Février 2016).
– Le marché de la restauration pèse aujourd’hui 87,2 milliards d’euros en France et affiche une croissance de 5% ces 4 dernières années (Gira Conseil – juin 2015). Un marché qui séduit de plus en plus de particuliers, prêts à bousculer les règles de la gastronomie et à faire de leur passion leur carrière.
Depuis 2 ans, les professeurs de la formation « reconversion 6 semaines cuisine » créée par L’atelier des Chefs Professionnel constatent cette tendance et accompagnent ces jeunes (et moins jeunes !) dans leur changement de carrière.
Depuis la création de ce cursus, L’atelier des Chefs a accompagné une centaine d’étudiants dans leur démarche de reconversion. Et ce ne sont aujourd’hui près de 30 établissement ou entreprises de restauration qui ont ouvert leurs portes.
Durée du programme: 6 semaines
Depuis 2013
Une centaine d’étudiants accompagnés depuis le début
Une trentaine d’établissements ouverts par ces « reconvertis »
PARMI EUX…
>> MARC EMIRIAN a ouvert le restaurant CLYDE, rue Vivienne à Paris
Un restaurant dédié à la gastronomie américaine.
Marc Emirian, 35 ans – Ex-cadre à la Société Générale, puis chez Barclay’s en salle des marchés – Promo été 2013
Ouverture Clyde en septembre 2014 : concept de burger US de qualité/haut de gamme rue Vivienne
CA 1ère année : environ 600k€
Effectif 12 personnes (dont certains temps partiels)
« J’y ai appris les essentiels de la restauration professionnelle : choix des produits, organisation, hygiène… Aujourd’hui, j’ai plaisir à travailler en cuisine avec toute une équipe à qui j’ai indiqué mes choix et mes priorités ».
LE MARCHÉ DU BURGER EN FRANCE
Le hamburger n’en finit pas de grignoter du terrain sur le bon vieux sandwich baguette. En quatorze ans (entre 2000 et 2014), le nombre de burgers consommés en France a été multiplié par 12, contre seulement 3 pour son rival.
1,19 milliards, c’est le nombre de burgers consommés en 2015 en France, soit 11,21% de plus qu’en 2014. Par habitant, cela représente près de 18 unités par an !
(Bernard Boutboul a publié une étude sur le marché du burger en France) « Le marché du burger explose parce qu’il a réussi un challenge majeur : monter en gamme.
Il y a encore 10 ans, on associait le burger à la malbouffe et au fast-food. Les choses ont changé, notamment grâce à Yannick Alleno, chef cuisinier étoilé, qui, en 2011, remporte le titre du « meilleur burger du monde » lorsqu’il officiait encore au restaurant le Meurice. Une récompense qui a fait beaucoup de bruit, et a largement participé à générer cette folie du burger. En devenant haut de gamme, il est devenu un produit « fréquentable » aux yeux des français.
Cette montée en gamme s’accompagne évidemment d’une montée des prix, certains burgers pouvant aujourd’hui aller jusqu’à 32€ !
Le burger comme produit réservé aux jeunes, c’est un cliché dépassé…Depuis 1979, nous avons été éduqués par Mc Donald’s. Depuis, d’autres acteurs ont pris la relève, redonnant au passage ses lettres de nobles au burger. Aujourd’hui, tout le monde est concerné par ce produit, et c’est justement ce qui en fait un produit exceptionnellement attrayant pour tous les restaurateurs. (…)
A chaque fois qu’on a mis un produit à base de pain entre les mains des Français, ça a été un succès : le jambon-beurre, ou, plus récemment, le bagel, pourtant éloigné de nos traditions culinaires, en sont la preuve. De plus, les français préfèrent consommer chaud que froid. Le burger a la chance de pouvoir remplir ces 2 critères à succès.
Plus qu’un phénomène de mode, cette burger mania est selon moi une réelle tendance de fond. Elle risque cependant de faire quelques dégâts; le goût et la qualité des produits prédominent clairement sur ce marché : ceux qui s’en éloignent risquent fort d’y laisser quelques plumes…
>> JULIE COLTIN a ouvert le restaurant BÜL & BAR A CANNES, à Paris 9ème, rue Trudaine
Julie Coltin était présidente groupe Helice (SSII) jusqu’en 2014.
Promo formation reconversion Atelier des Chefs janvier 2014
Ouverture Bül & Bar à cannes en septembre 2015 : concept salon de jus créatifs à base de sirop de canne et ses « bül » (boulettes) faites maison.
Effectif : elle et son compagnon
Bül & Bar est le premier « bar à cannes » en France: Julie et Yousri ont importé tout droit d’Egypte un truc unique : le bar à cannes, ce qui veut dire ni plus ni moins qu’un endroit dédié au jus de cannes (à sucre). Très prisé un peu plus au soleil, il est étonnamment méconnu par chez nous. Bar à cannes et aussi à boulettes, mais pas du tout comme celles que l’on croise dans plein d’autres cantines récentes.
L’idée a germé il y a deux ans dans l’esprit d’un couple au sourire communicatif. Julie et Yousri, aujourd’hui mariés, se sont rencontrés sur une plage égyptienne, alors qu’ils sirotaient le fameux jus dans un célèbre club de vacances. Elle est touriste, il est G.O. sports nautiques, claaaassique. Le charme opère, évidemment, et loin de sonner le glas de l’aventure, la fin des vacances marquera au contraire son commencement !
Après quelques voyages, le couple pose ses valises à Paris, et chacun quitte son univers. Elle, informaticienne passionnée de cuisine décide alors d’approfondir son savoir-faire (avec l’Atelier des chefs pour devenir une experte de ce petit met sphérique que tout le monde adore : la boulette), lui en manque d’eau et de soleil fait l’effort de se former. Un projet commun, beaucoup de boulot.
Les produits
Les jus et smoothies sont composés de fruits et légumes frais relevés de jus de cannes (un seul en est dépourvu), et sont disponibles en 3 tailles à des prix raisonnables. Les plats: des boulettes avec ou sans viande, à « diper » dans des sauces maison, et à accompagner de légumes. (article intégral sur Pilier de buffet.com)
L’ATELIER DES CHEFS
Activité: cours de cuisine en ligne et dans des ateliers physiques
Date de création: 2004
Lieu: Rueil-Malmaison
CA: 14 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2013 CA stable en 2014 et 2015
Effectif: 100
CHIFFRES CLÉS
16 ateliers en France (mais aussi à Londres et Dubai)
3 millions de visiteurs uniques tous les mois sur le site web environ
1 000 000 de participants accueillis depuis sa création
Plusieurs milliers d’inscrits à I-Chef, les cours de cuisines en ligne
L’atelier des Chefs s’est « construit » en 2004 sur un concept novateur, avec une nouvelle génération de cours de cuisine sur la Toile et dans des ateliers physiques. Depuis «nous proposons des cours ouverts à tous, pas trop longs, pas trop chers, pas trop compliqués, pour ce qu’on appelle les vrais gens dans la vraie vie, qui veulent refaire de la cuisine du quotidien» résume Nicolas Bergerault un des deux fondateurs.
Le concept: apprendre une recette avec un chef au parcours exemplaire, en 30 minutes, à l’heure du déjeuner, et déguster sa réalisation autour d’une table conviviale.
L’atelier des Chefs ouvre en 2009 son expertise aux professionnels en proposant des formations pour les nouvelles recrues de grands groupes de restauration. El Rancho, La Criée, Costes… font alors appel à l’expert pour former leurs salariés à leurs pratiques.
En s’associant avec l’ESG (Ecole de gestion), L’atelier des Chefs a également créé un MBA Cuisine et Entrepreneuriat.
A L’ORIGINE DE L’ATELIER DES CHEFS
Alors qu’il dirigeait une filiale de L’Oréal à Toronto (Canada), Nicolas Bergerault a franchi un jour la porte d’une librairie… pour y découvrir une mise en scène étonnante: devant un livre de cuisine, un gâteau, fait à partir d’une des recettes, était proposé à la dégustation. Emballé, notre homme téléphone aussitôt à son frère, François, alors consultant dans un cabinet de conseil: «Et si on lançait la Fnac de la cuisine?»
Même si le concept a évolué entre-temps, c’est bien à ce moment qu’est née l’idée de créer L’Atelier des chefs.
Le modèle économique finalement adopté est bien différent du projet de base, celui de lancer la Fnac de la cuisine. «En creusant notre projet, nous avons découvert que les individus étaient prêts à se mettre aux fourneaux à condition d’apprendre, explique François Bergerault. C’est ainsi que nous est venue l’idée de démocratiser les cours de cuisine.» (article intégral sur Capital)
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