sécurité

Prophesee (ex-Chronocam) : une caméra à vision humaine. C’était au Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

Dans le prochain Business Club de France : 
Samedi 7/4/18 à 7h – Dimanche 8/4/18 à 15h

⇒ Uniquement sur BFM Business Radio 

 prophesee.jpg
⇒ PREMIÈRE PARTIE 

TALK 1: PROPHESEE :  une levée de 19M$ pour équiper la voiture autonome et conquérir les USA

TALK 2 : OCTOPUS ROBOTS a inventé le robot de décontamination de poulaillers industriels

⇒ DEUXIÈME PARTIE: CRÉER, REPRENDRE, DÉVELOPPER

⇒ LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR DES ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet


TALK 1 : PROPHESEE, avec Luca Verre, fondateur

(Ré)écouter et télécharger cette interview:

Prophesee (Chronocam) a mis au point une caméra révolutionnaire qui reproduit le fonctionnement de la rétine humaine. Un capteur qui rend intelligent les systèmes de sécurité et les voitures autonomes. La startup vient de lever 19M$ pour s’étendre aux USA.

LES CHIFFRES CLÉS DE PROPHESEE

  • Activité: conception et fabrication d’un capteur reproduisant le fonctionnement de l’oeil humain
  • Date de création: 2014
  • Siège social: Paris et bureau à San Francisco
  • CA: NC pas assez significatif pour le moment
  • Effectif: 60

Dans les Echos – Chronocam lève 19 millions de dollars et change de nom

chronocam
A gauche les images fournies par une caméra standard, à droite celles des capteurs de Prophesee, reproduisant la vision humaine.

La start-up parisienne, qui cherche à appliquer le fonctionnement de la rétine humaine aux capteurs d’images, s’appelle désormais Prophesee. Un géant mondial de l’électronique vient d’entrer à son capital.

Chronocam continue de séduire les grands acteurs de l’industrie. La jeune pousse française, créée à Paris en 2014 pour développer le premier système de vision artificielle bio-inspirée, annonce ce mercredi 21 février 2018 une levée de fonds de 19 millions de dollars auprès d’un géant mondial de l’électronique (dont l’identité n’est pas révélée) et de ses investisseurs historiques (360 Capital Partners, Supernova Invest, iBionext,  Intel Capital , le groupe Renault et Robert Bosch Venture Capital).

Ce tour de table porte à 40 millions de dollars les fonds investis dans la start-up, qui annonce par la même occasion changer de nom pour Prophesee. Avec ces fonds, la firme veut accélérer le développement et l’industrialisation de sa technologie brevetée, une caméra qui imite l’oeil et des algorithmes qui fonctionnent comme le cerveau humain.

prophesee camera.jpg

Cette technologie permet aux machines de visualiser des événements extrêmement rapidement. « Comme chaque photorécepteur de la rétine, chaque pixel de notre capteur (« rétine artificielle ») est indépendant et asynchrone. Notre caméra n’acquiert que l’information de changement. Cela permet de réduire la quantité de données de manière significative et d’être beaucoup plus réactif », explique Luca Verre, cofondateur et PDG de Prophesee.

La société s’est appuyée sur la recherche menée par l’Institut de la Vision (CNRS, UPMC, Inserm) ces 20 dernières années pour développer, au départ, la première rétine en silicium destinée à des systèmes de restauration de la vue. La start-up de 60 salariés continue de développer cet axe, mais le médical est désormais relégué au second plan.

« Depuis une dizaine d’années, ceux qui font des voitures, des systèmes de sécurité et des drones ont de plus en plus besoin d’informations visuelles pour rendre leurs produits davantage intelligents », commente Luca Verre.  La voiture autonome est devenue un domaine particulièrement stratégique pour Prophesee. Son entreprise travaille à plus court terme sur des applications industrielles (automation industrielle, contrôle qualité, inspection) et l’Internet des objets.

Au total, Prophesee compte une vingtaine de partenaires, dont 30 % sont en Europe, 40 % aux Etats-Unis et 30 % en Asie. Elle indique que son chiffre d’affaires n’est pas encore significatif, mais compte y remédier cette année. « En deep tech, les cycles de développement et commercialisation sont aux alentours de 5 à 7 ans », souligne Luca Verre. Ce dernier a l’intention d’ouvrir prochainement une entité dans la Silicon Valley (San Francisco). « Il faut y être ; tout le monde y est. Notre premier contact avec Renault s’est d’ailleurs fait là-bas », s’amuse l’entrepreneur.

Il s’agira surtout d’activités commerciales et de support technique au départ. La R&D restera à Paris.

Publicité

Myfox détecte les effractions avant qu’elles ne se produisent! C’était au Business Club! (podcast)

Publié le Mis à jour le

Business Club de France | BFM Business Radio

Diffusé samedi 18/4/2015 à 7h et dimanche 19/4/2015 à 15h

Talk 1: Spartoo s’étoffe d’une marketplace et de boutiques physiques

Talk 2 : Qwant vient de lancer la nouvelle version de son moteur de recherche! 

Talk 3 : MyFox ou la sécurité par les objets connectés

Talk 4 : Le rendez-vous avec le Médiateur Inter-Entreprises

_______________________________________

Talk 3 : MyFox, avec Jean-Marc Prunet, président

Pour écouter, réécouter ou télécharger cet entretien :

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20150418_club_2.mp3]

logomyfoxCréée en 2005, Myfox est une société française qui conçoit des objets connectés pour la protection et le confort de la maison. Ils réinventent le système d’alarme traditionnel, en promettant de détecter les intrusions avant même qu’elles ne se produisent! (capteurs de vibrations et de mouvement)

Membre de la French Tech, la société a été primée fin 2014 par Deloitte Fast500 (2 523 % de croissance sur 5 ans) pour la plus forte progression européenne dans le secteur “hardware” et a été lauréate du Concours Mondial de l’Innovation décerné en Mars 2014. Myfox a été lauréat des 2015 CES Innovation Awards.

On compte actuellement près de 30 000 systèmes Myfox en usage à travers le monde, et plus de 100 000 portes et fenêtres sécurisés avec des détecteurs IntelliTAG.

Effectif: 50

Réseau de distribution aux Pays Bas, en Belgique, Espagne, Suisse et Allemagne.

La dernière gamme Home Alarm (Myfox Security System) présentée lors du CES Las Vegas, sera commercialisée en France en juin 2015

La technologie IntelliTAGTM brevetée et primée, s’appuie sur la notion de dissuasion plutôt que de détection. Reposant sur plusieurs capteurs et algorithmes, les détecteurs de porte et fenêtre IntelliTAGTM préviennent les intrusions avant qu’elles ne se produisent, en analysant les différents types de vibrations. Ces détecteurs intelligents parviennent ainsi à distinguer les événements normaux (ex. quelqu’un qui frappe à la porte) des risques d’intrusion, notamment en cas de tentative d’intrusion à l’aide d’un levier. En cas d’activité suspecte, le système déclenche une alarme avant qu’un éventuel intrus ne pénètre dans l’habitation.

Gage de confiance, en 2008, lors d’une célèbre exposition artistique parisienne, c’est la technologie IntelliTAGTM qui a été choisie pour sécuriser des œuvres d’art historiques signées Picasso et Manet. La technologie mise en place avait pour but non seulement de protéger les œuvres des tentatives de vol, mais aussi de dissuader les visiteurs trop curieux d’approcher les objets exposés de trop près.

L’HISTOIRE

L’entreprise a été fondée par le père du dirigeant actuel, en 2005. Il dirigeait alors Sotralu, leader français des serrures pour menuiseries aluminium, et avait réalisé qu’une sécurité efficace passe par une dissuasion proactive. Un projet de R&D est lancé afin de développer un détecteur d’intrusion innovant, capable d’analyser les déplacements des objets et de distinguer les mouvements habituels des mouvements caractéristiques d’une tentative d’effraction (chocs, vibrations et ouvertures). Après plus de 10 000 heures de R&D menées dans le cadre d’un partenariat avec le laboratoire du LAAS-CNRS, la première génération du TAG est née. Un brevet européen est déposé et délivré. Plusieurs générations suivront. Myfox est né.

En 2009, Jean-Marc Prunet (fils du fondateur) reprend l’entreprise, qui devient l’un des premiers fabricants d’alarmes connectées contrôlables à distance par Internet en Europe.

Puis Myfox s’est élargi à la commande du chauffage et de l’éclairage, jusqu’à proposer une offre de domotique intégrée. Une centrale électronique commande les applications les unes en fonction des autres : les volets se ferment lors d’une tentative d’effraction, le chauffage passe en mode économie quand les occupants s’en vont, etc.

Les systèmes de sécurité forment 90 % de l’activité de Myfox et la domotique 10 %. L’entreprise, qui fait fabriquer en Asie, vend 80 % de ses produits dans la grande distribution et a une gamme pour installateurs. Myfox a levé 3,2 millions d’euros auprès d’Orkos Capital et de Jaïna Capital en mars 2013 pour développer sa R&D, qui occupe 40 % de l’effectif. (Article complet: Les Echos)

LES OBJECTIFS

Myfox a  commencé à investir le marché Américain et l’Europe et prévoit de doubler ses effectifs d’ici fin 2015 : la société devrait recruter une vingtaine de personnes en 2015 sur diverses fonctions pour se développer à l’international.