Silver Economie

Que sera la France « senior » d’ici 2030?

Publié le

Malakoff Médéric publie aujourd’hui cette infographie sur le vieillissement du consommateur, devenu un enjeu pour les entreprises.

Un phénomène qui va toucher de plus en plus de secteurs de l’économie. Déjà des initiatives voient le jour dans les secteurs de la grande distribution, du textile, du service (la Poste).


10-fittest-cities-for-seniors-ftrSUR LE MÊME THÈME:

Emission spéciale Silver économie: quelles sont les tendances, les vraies opportunités de croissance? C’était au Business Club


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Emission spéciale Silver économie: quelles sont les tendances, les vraies opportunités de croissance? C’était au Business Club

Publié le Mis à jour le

10-fittest-cities-for-seniors-ftr.jpgLogo-BFMBusiness-sans-contourAu Business Club de France
Uniquement sur BFM Radio! 

→ Diffusion : samedi 12/11/2016 à 7h | dimanche 13/11/2016 à 16h

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TALK 1 / 2 / 3: DOSSIER SPÉCIAL SILVER ECONOMIE: chiffres, prévisions, tops & flops, opportunités de business

TALK 4: Le rendez-vous du Médiateur des Entreprises, avec Pierre Pelouzet


TALK 1 / 2 / 3: DOSSIER SILVER ECONOMIE, avec Alain Bosetti, président du salon Silver Economy Expo / Frédéric Serrière, président de Global Aging Consulting / Laurent Levasseur, président de Bluelinea / Faissal Houhou, co-fondateur et Directeur Général de Robocare Lab

Pour écouter, réécouter et télécharger cette émission:

La « Silver Economie » est le nom d’une filière industrielle lancée en France en 2013, sous la houlette de la députée girondine Michèle Delaunay, alors ministre. Elle concerne l’ensemble des produits et services destinés aux personnes âgées de plus de 60 ans. Plus officiellement, « Il s’agit de tous les produits et services qui devraient permettre d’améliorer l’espérance de vie sans incapacité ou d’aider au quotidien les personnes âgées dépendantes et leurs aidants naturels ». (Global Aging Consulting)

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LA SILVER ECONOMY EXPO

a lieu du mardi 15 au jeudi 17 novembre 2016, Porte de Versailles

Alain Bosetti, président, est notre invité

 LE MARCHÉ DES SENIORS

Marché 2016 en France: 94 milliards €

L’évolution démographique de ces dernières années et les projections pour les années à venir marquent l’entrée de la France dans le groupe des « pays en voie de vieillissement ». Les plus de 60 ans représentent 15 millions de personnes. En 2030, ils seront 20 millions et atteindront 24 millions en 2060.

Les seniors sont des consommateurs à ne pas négliger : ils assurent depuis 2015, 54 % des dépenses de biens et services dont 64% pour la santé, 56% pour les dépenses d’assurance, 57% pour les loisirs et 58% pour les équipements de la maison. Un véritable marché pour la plupart des entreprises. La filière de la Silver économie est en plein essor : le marché dépassera les 130 milliards d’euros en France en 2020, soit +41% en seulement 7 ans (depuis 2013). Sources : INSEE – Etude leMarchéDesSeniors.com – 2010

Selon le rapport Insee du 3/11/2016: 21 000 centenaires en 2016 en France, 270 000 en 2070 ? Si les tendances actuelles se prolongent, la France pourrait compter à cette date 270 000 centenaires, soit treize fois plus qu’aujourd’hui.

« Senior » à 60 ans, « Vieux » à 70… comment les Français perçoivent-ils le vieillissement ?

Une étude exclusive menée à l’occasion des salons Silver Economy Expo et Solulo
Silver Economy Expo : le salon BtoB des technologies et services pour les seniors

La France est un pays en voie de vieillissement avec aujourd’hui 16 millions de plus de 60 ans et 20 millions en 2030[1]. Mais quel regard les français portent-ils sur l’avancée en âge ? A partir de quand se perçoivent-ils comme « vieux » ? Les français aimeraient-ils vivre jusqu’à 150 ans en bonne santé ? Que pensent-ils de la politique menée sur ce sujet ?…

« On ne peut pas s’empêcher de vieillir, mais on peut s’empêcher de devenir vieux » – Henri Matisse. Cette citation résume parfaitement l’opinion des Français[3] ! Près d’un tiers d’entre eux considère en effet qu’« être vieux » est une question d’état d’esprit et non d’âge. Ils pensent également, comme Jacques Salomé, que « vieillir ce n’est pas ajouter des années à la vie mais de la vie aux années »[4]. Nos concitoyens marquent, par ailleurs, une nette différence entre les « seniors » et les « vieux » :

  • ainsi on devient « senior » avant d’être « vieux » (67% considèrent que l’on devient « senior » entre 60 et 70 ans, 46% que l’on devient « vieux » entre 70 et 80 ans)
  • être « senior » est, cette fois-ci, totalement lié à l’âge (seuls 11% des interviewés pensent que c’est une question d’état d’esprit). « Porteur de valeurs positives et de dynamisme, le terme « senior » s’est imposé auprès des français : on est « senior » en fin de carrière ou au début de la retraite, on devient « vieux » plus tard ! Dans la sphère professionnelle « silver » s’utilise de plus en plus… nous verrons dans quelques années si ce qualificatif est également adopté par le grand public. » précise Alain Bosetti, Président des salons Silver Economy Expo et Solulo.

Les étapes de la vie et l’affaiblissement des aptitudes physiques sont perçus comme les marqueurs de vieillesse. Notamment lorsque l’on :

  • quitte son logement pour une maison de retraite (pour 72% des français)
  • ne conduit plus en toute sécurité pour soi ou pour les autres (71%)
  • a besoin d’être aidé(e) dans les tâches de la vie quotidienne (courses, ménage, toilette, prise des repas…) (67%)
  • éprouve des difficultés pour marcher et/ou on doit utiliser une canne (65%)
  • ne peut plus s’alimenter comme avant (baisse de l’appétit, difficulté à avaler…) (56%)

Vivre plus longtemps que Jeanne Calment ne fait pas rêver les Français !

Si l’espérance de vie est aujourd’hui de 79 ans pour les hommes et de 85,1 ans pour les femmes[5], certains annoncent « la mort de la mort »[6] ! Mais les français veulent-ils vivre jusqu’à 150 ans et plus, même en bonne santé ? Selon l’étude, près de 2/3 d’entre eux ne le souhaitent pas (65%), même si 42% pensent que cela est possible. Assez logiquement, plus les français sont jeunes, plus ils considèrent que cela peut arriver (52% des 18-24 ans pensent que c’est possible, contre 36% des 45 ans et plus). 

Le rôle de l’état dans les politiques liées à l’âge.

Aider les français à rester en bonne santé

68% des français considèrent que les politiques publiques, dans leur intervention pour favoriser le « bien vieillir », doivent avant tout axer leurs efforts sur le maintien d’une bonne santé. Et cela bien avant d’aider à l’allongement de la durée de vie[7]. Pour aller dans ce sens, 66% des français souhaitent les voir agir pour inciter la population à adopter des modes de vie qui favorisent le maintien en bonne santé, sans pour autant contraindre ou sanctionner[8].

Soutenir l’aide à domicile

75% des français voient les aides à domicile comme un moyen de permettre aux personnes âgées de rester vivre chez elles le plus longtemps possible, et ainsi faire face au manque de place dans les maisons de retraite (conséquence du vieillissement de la population française et de l’allongement de l’espérance de vie). Ils attendent une aide de l’Etat plus affirmée sur ce sujet : ainsi, seulement 11% des interviewés pensent que le gouvernement soutient suffisamment l’aide à domicile et 75% souhaiteraient qu’il s’investisse davantage sur ce sujet.

[1] Source : Insee 2011 – [2] Méthodologie complète en fin de communiqué – [3] 82% des français partagent cet avis – [4] 73% des français partagent cet avis – Citation de Jacques Salomé – [5] Source : Ined, Population & Sociétés n° 531, Mars 2016 – [6] La Mort de la mort : comment la technomédecine va bouleverser l’humanité, Laurent Alexandre – 2011 – [7] 2% des français souhaiteraient voir l’Etat axer principalement ses efforts sur l’allongement de la durée de vie – [8] 4% sont d’accord pour contraindre ou sanctionner

FRÉDÉRIC SERRIÈRE, président de GLOBAL AGING CONSULTING

10-fittest-cities-for-seniors-ftrQuels sont – concrètement – les marchés à opportunité ?  Quels sont les potentiels réalistes et chiffrés ? Quelles sont les stratégies possibles ? L’étude « Global Aging Opportunities » répond à ces questions. Des exemples illustreront la présentation : Nike, Danone, Oxo, Pepsi, Volkwagen, Aegis, Docomo, 7-Elevens, etc…

DANS LA TRIBUNE

« Pour moi il existe deux visions économiques du sujet. La vision « marché du grand âge », celle des services à la personne, de la santé liée au grand âge, et puis la vision « marché des seniors », les plus de 60 ans. Le premier pèse 57 Md€ de CA par an, le second représente 90 Md€ de CA annuel. A mes yeux le plus intéressant, en matière de développement économique, c’est le marché des seniors ! »

Estimant que pour le marché du grand âge, il n’existe « plus grand-chose à créer au-delà des Ehpad et du service à la personne, des systèmes d’assistance en cas de chute« , Frédéric Serrière souligne que les « entreprises qui ont souhaité développer des dispositifs hautement technologiques en direction unique du grand âge se sont plantées. Au-delà de 75-80 ans, il existe une véritable fracture numérique entre nous. Elle ne permet pas le développement de nouveaux business. D’autant plus que le marché des 75 ans et plus sera stable, toutes les études le montrent, pendant 7 à 8 ans. La silver économie du grand âge est une économie de réponse aux soucis de santé, une économie de l’urgence médicale en quelque sorte. Pas plus que cela. »

Son analyse change radicalement dès que l’on aborde avec lui le marché des seniors. « C’est celui des baby boomers. Son potentiel est énorme… si on sait l’aborder. » Savoir l’aborder, selon ce spécialiste du marché des seniors, c’est « éviter de proposer des vêtements d’ado à des gamins de 4 ans ! » En clair, cibler ces seniors baby boomers sans oublier qu’ils ont, au moins, dix à douze ans de moins dans leur tête.

« Il faut avant tout se poser la question de savoir : qu’est-ce que ces baby boomers ont voulu et obtenu ? La réponse c’est : vivre le plus longtemps possible, en bonne santé. A cela, avec l’avancée en âge s’est ajoutée la volonté de rester de gros consommateurs de biens et de services, continuer des activités et vivre de nouvelles expériences. »

Aux USA, « nouvelles possibilités » remplace « retraite »

Ce sont des USA que vient la meilleure illustration de cette tendance. L’association de retraités la plus puissante au monde, l’AARP qui compte 34 millions de membres, a radicalement modifié la définition de son acronyme. Exit le Retired (retraités), place désormais à un « Real possibilities » (vraies possibilités) hautement symbolique.

« Les baby boomers US ont envoyé un signal fort en direction du marché. Ils parlent de nouvelles expériences. C’est au marché de lui en procurer. Tous les produits et services doivent s’adapter à cette attente. »

seniors.jpgUne adaptation qui doit faire preuve de finesse dans l’approche marketing. Lancer une boisson clairement adressée aux seniors est une erreur. Lancer une boisson « pour sportifs » avec des compléments alimentaires qui compenseront des carences propres aux seniors, peut plus facilement être adoptée par cette clientèle.

« Les grands groupes l’ont compris, il est très rare qu’ils lancent des produits spécifiquement dédiés aux seniors et préfèrent se concentrer sur des produits toutes générations« , analyse le spécialiste du marché des seniors.

Lancé en 2013 seulement, sous la houlette de la députée girondine Michèle Delaunay, alors ministre, le comité de filière silver économie française a suscité beaucoup d’enthousiasme politique pendant quelques mois, au moment du lancement et puis le soufflet est retombé jusqu’en novembre dernier, à l’occasion de la deuxième réunion du comité de filière qui a semblé redonner du souffle

« Politiquement, il y a eu beaucoup de discours, beaucoup d’annonces, mais l’on constate encore que, sans parler de business, bien des villes, par exemple, ne sont toujours pas pensées pour les seniors. Les feux tricolores restent toujours aussi rapides pour les piétons, les lieux de repos, bancs par exemple, ou tablettes d’appui, manquent encore beaucoup, même dans des villes entièrement repensées ces dernières années. Les choses vont évoluer, mais une génération, celle des plus de 70 ans actuellement, aura été sacrifiée, oubliée », estime Frédéric Serrière.

Vers une baisse de pouvoir d’achat de 20 % dans 20 ans

Pendant ce temps, du côté des entreprises, de nombreuses initiatives ont vu le jour. Dans une économie qui progresse faiblement, on aurait sans doute tort de voir dans la silver économie un Eldorado tout cuit. La réalité du terrain est plus incertaine. « Certes, les baby boomers renvoient une image du retraité à fort pouvoir d’achat… et c’est un fait car ils consomment encore massivement et veulent toujours plus consommer. Mais d’ici 20 ans, quand eux auront basculé dans ce qu’on appelle l’économie du grand âge, le pouvoir d’achat des seniors baissera sans doute d’au moins 20 % ! », prophétise Frédéric Serrière.

S’il est un fait que le vieillissement de la population génèrera des opportunités de croissance en France, il ne faut pas non plus ignorer d’autres signaux qui temporisent cette vision de l’avenir. Une étude de Moody’s Global Credit soulignait, en 2014, le fait que le vieillissement de la population qui se fait à un rythme sans précédent dans l’histoire de l’humanité allait entraîner un ralentissement de nos économies pour au moins 20 ans

LAURENT LEVASSEUR, PRÉSIDENT DE BLUELINEA

LES CHIFFRES CLÉS DE BLUELINEA

  • Activité: Opérateur d’objets connectés dédiés à la santé, pour le maintien et le soutien à domicile des personnes fragiles et dépendantes.
  • Lieu: Elancourt (78)
  • Créé en 2006
  • CA: 4,7 millions d’euros en 2015 (croissance de 903% ces quatre dernières années)
  • Effectif: une centaine

Opérateur d’objets connectés dédiés à la santé, Bluelinea a pour but de rendre possible, à grande échelle, le maintien et le soutien à domicile des personnes fragiles et dépendantes. Déjà plus de 16.000 personnes âgées sont suivies, nuit et jour, à leur domicile, notamment au travers du bouquet de services BlueHomeCare®, développé autour du bracelet d’autonomie BlueGard, de ses offres de téléassistance et de sa plateforme d’écoute dédiée 24h/24, 7j/7. En déployant des plateformes locales de coordination, Bluelinea, qui est à l’origine du concept d’«EHPAD à domicile», s’inscrit comme un nouveau type d’opérateur du domicile avec un triple objectif : protéger les personnes en perte d’autonomie, assister les soignants et accompagner les aidants.

Cotée sur Alternext à Paris (ALBLU), Bluelinea est qualifiée « entreprise innovante » par Bpifrance. Les actions de la société sont éligibles au PEA-PME.

Plus de 650 maternités et EHPAD utilisent aussi le BlueHomeCare

Selon Laurent Levasseur, 90% des seniors souhaitent vieillir chez eux.

La solution BlueHomeCare, c’est quoi?

  • La mise à disposition d’objets connectés adaptés aux besoins du patient (bracelet d’autonomie, balance connectée, tensiomètre, bracelet détecteur de chutes, glucomètre connecté, etc…) ;
  • L’accès à une plateforme de télé-suivi et d’assistance accessible 24H/24 et 7jours/7 ;
  • La connexion avec un réseau d’entraide (famille, proches, etc.) et de professionnels de santé.

Au cours de l’été 2014, Bluelinea a intégré les équipes de Marsollier Domotique, entreprise spécialisée dans la Domotique et le Handicap, afin de se doter d’experts de l’adaptation de l’habitat, notamment à destination des personnes fragiles et dépendantes.  En parallèle, le groupe s’est élargi avec l’intégration d’un service innovant de Dentistes à Domicile afin de favoriser l’accès aux soins bucco-dentaires des personnes dépendantes, résidant chez eux ou en EHPAD.

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DANS L’USINE DIGITALE – avril 2016

Bluelinea, l’opérateur d’objets connectés de santé qui séduit les assurances

Avec des offres d’abonnement basées sur des objets connectés et un accompagnement psycho-social à distance, Bluelinea séduit mutualistes et assureurs. Une première en Europe, le groupe de protections sociales Apicil est devenu actionnaire de l’opérateur d’objets connectés en 2015.

« La technologie ne sert à rien, l’important c’est de la transformer en service« , aime à répéter Laurent Levasseur, président du directoire de Bluelinea, un opérateur d’objets connectés dédié à la santé. « Les premières années, on s’est attaché à la mise en place de solutions basées sur des objets connectés, tout d’abord à l’hôpital, puis à la maison, et on a construit notre modèle économique autour d’abonnements, comme les opérateurs télécom ont fait avec les smartphones« , détaille t’il.

Avec un modèle économique basé sur des offres d’abonnement et un positionnement sur le marché de la « silver economy », l’entreprise a vite compris l’intérêt de s’allier avec les mutualistes et les assureurs pour se développer. En 2014,  Bluelinea rencontre Apicil, cinquième groupe de protections sociales en France. Ensemble, ils décident de lancer un observatoire. L’objectif : évaluer l’importance de la prévention santé chez les actifs et jeunes retraités devant prendre en charge un proche fragile et dépendant. « Apicil nous a confié une centaine de personnes. Pendant 6 mois, elles ont bénéficié d’un service qui englobe objets connectés (traqueur d’activité, balance, tensiomètre) et d’un suivi médico-social par un psycho-gérontologue », explique Laurent Levasseur.

APICIL ACTIONNAIRE
Convaincu des résultats de l’observatoire, Bluelinea développe une offre appelée « Bien vieillir » que commercialise Apicil auprès de ses 50 000 entreprises clientes.  « Nous sommes persuadés qu’il est possible de réussir à anticiper les fragilités de chacun en combinant objets connectés et suivi psycho-social. En s’appuyant sur l’expertise de Bluelinea, nous nous donnons les moyens d’aller plus loin dans l’accompagnement de nos clients », déclare Thomas Perrin, PDG adjoint du groupe Apicil, dans un communiqué. En mai 2015, le groupe devient actionnaire de la start-up, en investissant à hauteur de 6% du capital, et un membre d’Apicil intègre le conseil de surveillance de Bluelinea pour prendre part aux décisions stratégiques de la société.  

LES ACTUALITÉS DE BLUELINEA

  • juin 2016: Augmentation de capital de 4,5 M€ consécutive à la mise en œuvre d’un partenariat stratégique avec le groupe Hager.
  • Dans le même temps, Groupe APICIL et les fonds d’investissement d’Amundi Private Equity Funds, NextStage et Swen Capital Partners, tous actionnaires de Bluelinea, souscrivent également à une augmentation de capital de 1,5 M€ par le biais d’un placement privé réalisé avec suppression du droit préférentiel de souscription.
  • octobre 2016: La Croix Rouge Française équipe les personnes atteintes de la maladie du bracelet d’autonomie BlueGard
FAISSAL HOUHOU, CONFONDATEUR ET DG DE ROBOCARE LAB
Le service de téléprésencePRESENCE+Home de RoboCARE Lab permet d’améliorer le quotidien des personnes dépendantes en favorisant leur maintien à domicile.

PRESENCE+Home permet de piloter à distance un robot SAM (Système Audiovisuel Mobile) installé au domicile de la personne fragilisée. Les visiteurs, qu’ils soient aidants ou simples proches, peuvent ainsi vivre une expérience rassurante qui les transporte au cœur du domicile du senior isolé.  D’ici 2060, la France devrait compter 24 millions depersonnes de plus de 65 ans et 5 millions de plus de 85 ans. Or une très forte majorité cite le maintien à domicile comme essentiel au bien-vieillir.

Presence+ Home, c’est aussi une application qui comprend les modules du bien-vieillir chez soi avec « La tribu » qui permet à toute la famille de communiquer ensemble mais aussi les modules des partenaires de RoboCARE Lab qui ont l’ambition d’offrir une gamme de services innovants pour faciliter le bien-être de nos ainés: Santé, sécurité, assurances, alimentation, psychologie…

Les robots utilisés sont fabriqués par Awabot, société lyonnaise fondée par Bruno Bonnell en 2011.

Janvier 2016 – Edenis (association gérant maisons de retraite privées) a signé un partenariat avec la Start-Up RoboCare Lab

Utiliser des robots dans le domaine de l’aide et de l’assistance aux personnes âgées pour renforcer le lien social et stimuler les fonctions cognitives des personnes âgées dépendantes : l’idée vient du Japon, un pays féru de nouvelles technologies et pourtant considéré comme le plus vieux du monde avec 40 000 centenaires et 30 % de sa population âgée de plus de 65 ans. En France, c’est l’association Edenis, œuvrant depuis 30 ans dans l’accompagnement du grand âge, qui est la première à miser sur cette innovation, en partenariat avec la société toulousaine RoboCare Lab, spécialisée dans la robotique et les objets connectés. Une expérience pilote est menée dans deux résidences de Haute Garonne et Tarn et Garonne.

Ils vous proposent le service de téléprésence, Presence+ Visitor qui offre l’opportunité de rendre des visites virtuelles à vos proches résidents de maison de retraite. En vous connectant à Internet depuis chez vous sur un PC équipé d’une webcam, vous pourrez piloter, à distance, des robots équipés d’écran et de caméra pour dialoguer avec vos parents !

L’intérêt du robot pour ces personnes qui sont généralement bien loin des nouvelles technologies, est que « ce ne sont pas elles qui prennent en main la technologie, mais c’est la technologie qui vient à elles », nous explique un représentant de RoboCare Lab. Leur slogan « de la robotique pour plus d’humanité » ne peut être plus juste face à ce lien intergénérationnel que Sam peut créer quand la vie réelle ne peut rapprocher deux êtres.

Dossier spécial : Silver Economie, un marché en pleine forme! Dans le Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

Radio OnlyDans le Business Club de France | Uniquement sur BFM Business Radio

Diffusé samedi 6/12/14 à 7 et dimanche 7/12/14 à 15h

ÉMISSION SPÉCIALE

DOSSIER SPÉCIAL SILVER ÉCONOMIE: les seniors, enjeux de la croissance

Talk 4 : Le rendez-vous du médiateur inter-entreprises

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission :

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20141206_club_0.mp3]

TALK 1/2/3 : LA SILVER ECONOMIE: ETAT DES LIEUX, INNOVATIONS, ENJEUX BUSINESS

Le Salon Silver Economy Expo a lieu  jeudi 4 et vendredi 5 décembre 2014 à Paris, l’occasion pour nous de faire un panorama de l’économie liée aux seniors en France et dans le monde.

AVEC

  • Benjamin Zimmer, directeur de la Silver Valley
  • François Pernice, président d’Ordimemo
  • Luc Oriat, président d’Orme Toulouse
  • Hervé Denudt, chargé de développement Ariège Expansion E-apy
→ LA SILVER ECONOMY EXPO

silverexpo2ème édition – C’est le salon BtoB des technologies et services pour les seniors, créé par Alain Bosetti, président de Planète micro-entreprises.

3 000 visiteurs / 80 exposants / 20 conférences

RETOUR EN IMAGES SUR L’ÉDITION 2013

→ LE MARCHÉ DE LA SILVER ECONOMIE

CHIFFRES

En France: Les plus de 60 ans représentent 15 millions de personnes. En 2030, ils seront 20 millions et atteindront 24 millions en 2060.

Les seniors sont des consommateurs à ne pas négliger : ils assureront dès 2015, 54 % des dépenses de biens et services dont 64% pour la santé, 56% pour les dépenses d’assurance, 57% pour les loisirs et 58% pour les équipements de la maison. Un véritable marché pour la plupart des entreprises.

La filière de la Silver économie est en plein essor : le marché dépassera les 130 milliards d’euros en France en 20202 , soit +41% en seulement 7 ans.

(Sources : (1) INSEE – (2) Etude leMarchéDesSeniors.com – 2013)

Dans le monde: 900 millions actuellement, puis 2 milliards de personnes âgées de plus de 60 ans dans le monde d’ici 2050

DANS L’EXPRESS du 1/12/2014 

seniorsLoisirs, tourisme, transport, assurance, alimentation… L’aide à domicile et la santé sont loin d’être les seuls secteurs impactés par l’arrivée en masse de ces nouveaux consommateurs aux besoins hétérogènes. « Moins de 8% des personnes de plus de 60 ans en France sont dépendantes. Penser la silver économie uniquement sous l’angle de la dépendance est réducteur. L’essentiel de la demande des seniors porte en réalité sur le bien vieillir, confirme Mohammed Malki, consultant et expert du bien vieillir. La silver économie regroupe tout un univers de produits et de services destinés à assurer la mobilité, le capital-santé ou la participation à la vie sociale des seniors ». (…)

L’innovation au profit des seniors ne réside pas exclusivement dans les technologies nouvelles : adapter des produits existants est un autre créneau. « Le tout, c’est d’imaginer des biens et services qui ne soient pas explicitement estampillés seniors », résume Alain Bosetti, président du salon Silver Economy Expo. Exit donc le triptyque « big, beige and boring » (« gros, beige et ennuyeux »), pour reprendre une expression anglo-saxonne. Place aux innovations qui répondent aux besoins de seniors actifs (encore au travail ou tout juste à la retraite), fragiles (septuagénaires ou octogénaires) ou carrément dépendants, selon les trois catégories d’âge identifiées par les professionnels du secteur. 

L’enjeu est de taille : si l’on en croit les chiffres avancés par l’ancienne ministre déléguée aux Personnes âgées et à l’autonomie, Michèle Delaunay, le secteur pourrait générer 0,25 point de croissance annuelle en France et entraîner 350 000 créations nettes d’emplois non-délocalisables d’ici 2020, essentiellement dans le domaine de l’aide à la personne. « Encore faut-il former ces nouveaux aidants à intervenir sur des maladies de plus en plus complexes », nuance Jean-Hervé Lorenzi, président du Cercle des économistes. 

A la Silver Valley, on préfère donc ne parier que sur ce que l’on observe. En ne prenant en compte que les entreprises de taille intermédiaire et les startups, le cluster a généré un chiffre d’affaires cumulé de l’ordre de 150 millions d’euros en 2013. D’ici cinq à dix ans, Benjamin Zimmer juge que ce même résultat pourrait se chiffrer en milliards. Idem pour les emplois générés par la filière, qui devraient, selon le directeur de la Silver Valley, concerner à terme des milliers de personnes.

Il faut dire qu’avec 900 millions actuellement, puis 2 milliards de personnes âgées de plus de 60 ans dans le monde d’ici 2050, le marché présente de belles perspectives. C’est la raison pour laquelle la loi sur l’adaptation de la société au vieillissement vise à « faire de la France un leader mondial de la  »silver économie » » en s’appuyant notamment sur les « silver régions » qui ont fleuri en Normandie, en Aquitaine, ou en Midi-Pyrénées. Une ambition légitime d’après Alain Villemeur, docteur en sciences économiques à l’Université Paris-Dauphine : « Notre pays est bien placé sur le marché de la robotique avec des entreprises comme Aldebaran Robotics, explique l’économiste. Nous bénéficions aussi d’un atout considérable avec notre industrie pharmaceutique, déjà exportatrice. »

La suite de l’article

→ LA SILVER VALLEY

Lancé en 2008, le réseau s’est développé pour devenir Soliage en 2010, puis Silver Valley en 2013.

Structuré autour d’une association, le réseau fédère 3 types d’acteurs :

– Les entreprises de bien et services -destinés aux seniors et à leurs proches

– Les partenaires de l’innovation -qui soutiennent ces entreprises

– Les représentants des utilisateurs -qui sont en lien direct avec les seniors

BENJAMIN ZIMMER A LA SILVER ECONOMY EXPO 2013

→ ORDIMEMO

Activité: conception et fabrication d’ordinateurs pour seniors

Date de création: 2008

Lieu: Saint Marcellin (38)

ORDIMEMO c’est plus de 500.000 heures d’utilisation, 120.000 messages envoyés/reçus, 72.000 photos, 30.000 connexions, 15.000 contacts, 3.500 SMS échangés, 300 installateurs agréés, 56 h par semaine de télémaintenance.

ORDIMEMO propose 5 modèles d’appareils tactiles de la tablette à l’ordinateur tout-en-un (27 pouces).

Simplifier l’usage de l’outil informatique, tel est le credo d’Ordimemo depuis 2009 et le lancement de ses premiers ordinateurs à destination des seniors. Précurseur sur ce marché, la société fondée par François Pernice, à Saint-Marcellin, propose une interface ludique et communicante, sur écrans tactiles uniquement, afin de rendre l’expérience utilisateur la plus naturelle possible. Envoyer un mail, visionner des photos, dialoguer avec ses proches via Skype, consulter ses rendez-vous ou même lire un livre numérique, les fonctionnalités se sont étoffées au cours des années. “Nous sommes positionnés sur un marché de niche qui commence à faire parler de lui avec la Silver économie, constate François Pernice. La demande est réelle.” Toujours en avance sur son temps, Ordimemo avait imaginé il y a un an intégrer des services de domotique. Mais ce n’est pas encore dans l’état d’esprit des seniors que d’utiliser une tablette pour fermer leurs volets ou régler leur chauffage. La TPE de trois salariés poursuit cependant ses recherches, notamment dans le domaine de l’e-santé. Communiquer avec son médecin via sa tablette, lui transmettre les mesures de sa tension artérielle, tout ceci est pour demain.

La tablette Ordimemo propose trois formats d’écran au choix : 8 pouces, 10 pouces, 20 pouces. Le service client inclut une assistance vocale gratuite ainsi qu’une télémaintenance 7j/7, et une visio-assistance. A partir de 199€ TTC.

→ ORME TOULOUSE

ormeActivité: développement de systèmes et de logiciels de Traitement du Signal et de l’Image
Date de création: 1996
Lieu: Toulouse
Effectif: 15
Bureaux en Inde, Chine et Canada

Solutions: suivi automatique d’objets, calculs de positions, vitesse, accélérations, analyse de vibrations, relevé des déformations d’objets, etc.

ACTUALITÉ – mise au point d’un détecteur de chute – depuis 2014

ORME a développé un capteur de chutes non intrusif destiné aux EHPAD et au maintien à domicile. Ce capteur est autonome et indépendant de la personne, il fonctionne de jour comme de nuit et respecte l’intimité car il n’utilise pas les images. Il peut aussi détecter des scénarios alarmants.

La détection de chutes de personnes et une préoccupation majeure actuelle dans les EHPAD ou pour le maintien à domicile des personnes âgées. Le problème est particulièrement sensible la nuit car d’une part le risque de chute est plus élevé, et d’autre par le temps d’immobilisation au sol peut être long. Or, le personnel de nuit en EHPAD est en nombre réduit et de plus, la surveillance est dérangeante pour les résidents car elle nécessite d’entrer dans la chambre. Les EHPAD cherchent donc des solutions pour les aider à détecter les chutes, de manière automatique et non intrusive.

Le système se compose de 3 éléments seulement : un capteur positionné en haut de la pièce, un mini ordinateur et un puissant programme informatique.

La solution respecte l’intimité puisque les informations fournies par les capteurs sont cryptées et ne sont pas accessibles.

→ E-APY (E-autonomie en Ariège-Pyrénées), par ARIÈGE EXPANSION

eapyL’Ariège
Préfecture: Foix
Population: 152 000 habitants

En 2010, Le Conseil Général de l’Ariège a confié à Ariège Expansion une mission d’animation de la filière des technologies et services nouveaux pour le maintien à domicile et l’autonomie des personnes : le programme e-Apy (e-Autonomie en Ariège Pyrénées)

Cap Bellissen est une pépinière d’entreprises installée au cœur de l’EHPAD de Bellissen du Centre Hospitalier du Val d’Ariège. Dotée de bureaux privatifs meublés, équipés en téléphonie et Internet, Cap Bellissen permet aux jeunes entreprises d’accéder à un fonds d’études et d’expertises médicales.

La population ariégeoise est âgée [le taux de personnes d’âge supérieur à 60 ans est en 2007 de 28,3 % alors qu’il est de 21,5 % au niveau national. La moyenne d’âge se situe à 43,5 ans (contre 41,1 ans en Midi-Pyrénées et 39,3 ans pour le territoire national)] et rencontre des problèmes économiques si bien que les plans d’aide sont souvent compliqués à mettre en place car la présence humaine à un coût. La Solidarité et la Dépendance, 1ères compétences du Conseil général de l’Ariège, représentent plus de 60 % de ses dépenses de gestion.

Trois Start-up ont déjà vu le jour, il s’agit de  :

  • L’entreprise OXYMA développe une plateforme de services à la personne à base de capteurs domotiques;
  • L’entreprise Alter.Home, une plate-forme d’assistance qui propose une solution alternative alliant des outils technologiques avec l’intervention humaine;
  • L’entreprise SmartRisk qui vise à modéliser la vie des seniors vivant à leur domicile par l’usage qu’ils font des fluides (eau, électricité, gaz) à des fins de prévention.

Technologie, service à la personne, silver économie : c’était le dossier du Business Club ! (podcast video)

Publié le Mis à jour le

Dans le prochain Business Club de France sur BFM Business Radio

Diffusion jeudi 20/3/14 à 21h | samedi 22/3/14 à 7h | dimanche 23/3/14 à 15h

Au sommaire :

Talk 1 : Xooloo vous offre des solutions internet sécurisées pour les enfants

Talk 2 : Bookeen : fabricant français de livres électroniques

Talk 3 : Le pilulier électronique de Medissimo (reportage) et le dossier sur la silver économie et le marché des services à la personne

TALK 3 & 4 : DOSSIER : les services à la personne
avec hervé Sauzay, fondateur du salon des seniors et Julien Viaud cofondateur de Speaking Agency

Pour écouter, réécouter ou télécharger l’émission en intégralité, version audio:

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20140321_club_0.mp3]

Désormais nous nous rendons chaque semaine dans une entreprise pour y réaliser un reportage. cette semaine nous sommes à Poissy chez Medissimo qui a mis au point le premier pilulier électronique. En Attendant de découvrir ce reportage en vidéo et audio, retrouvez ici le sujet Medissimo, entreprise primée lors CES de Las Vegas.

A l’issue de ce reportage, nous nous intéressons avec nos invités aux services à la personne et comment les technologies qui au delà des services qu’elles peuvent apporter, sont aussi génératrice de nouveaux business.

Visionnez le reportage sur Medissimo:

Pour le marché des seniors, baptisé Silver Economie : « en France, on a des idées mais on n’a pas de distributeur » nous a confié Hervé Sauzay qui regrette cette situation.

Silver économie : les seniors sont aussi un marché pour la filière IT

En 30 ans, le nombre de personnes âgées de plus de 60 ans devrait croître de 80% en France. D’après le rapport du Commissariat général à la stratégie et à la prospective sur la « silver économie », il s’agit là d’une opportunité pour le secteur des technologies avancées (domotique, robotique, m-health…).

Visionnez la 1ère partie du dossier Silver Economy et marché des services à la personne:

Le marché des produits et services à l’attention du troisième âge, des fringants retraités aux personnes dépendantes, offre de nouvelles opportunités à la filière IT. En témoigne le rapport de 112 pages sur la « silver économie » réalisé par le Commissariat général à la stratégie et à la prospective (CGSP) et remis ce jeudi 5 décembre à la ministre Michèle Delaunay.

Entre 2005 et 2035, le nombre de personnes âgées de plus de 60 ans en France devrait croître de 80%. Un Français sur trois ferait alors partie de cette population vieillissante. Cette mutation démographique peut-elle être source de croissance pour l’économie française ?

Un marché à gros potentiel… mais complexe

 » Notre objectif, dans la silver valley, est de développer des entreprises dont les offres vont au-delà des réponses à la perte d’autonomie, précise Benjamin Zimmer, responsable développement et innovation chez Soliage. Car le marché est beaucoup plus vaste. Le senior actif, puis fragile, puis dépendant, n’a pas les mêmes besoins.  »
Reste que trouver la bonne idée de business n’est pas chose facile. « Beaucoup de jeunes entrepreneurs se lancent sans démontrer que leur produit est véritablement utilisable par des seniors, constate Benjamin Zimmer. L’une de nos missions est de les mettre en relation avec de potentiels clients, de les coacher, de leur expliquer la complexité de ce marché. » Un marché bien particulier en effet.
« C’est une chose de constituer une technologie, un produit, une autre de réussir à créer un service et de le déployer sur le terrain à grande échelle », note d’abord Laurent Le Vasseur, DG de Bluelinea. Source : l’Entreprise.fr

D’après l’étude de Nielsen dans 60 pays, les seniors ne sont pas suffisamment pris en compte par les distributeurs, marques et fournisseurs. L’Amérique du Nord, l’Asie-Pacifique et le Moyen-Orient/Afrique sont plus en avance que l’Europe et l’Amérique Latine.

Nielsen a mené dans 60 pays, sur plus de 30 000 personnes une étude sur les 65 ans et plus. Selon cette enquête mondiale de Nielsen sur le vieillissement des consommateurs, plus de la moitié des consommateurs mondiaux (51%) affirment ne pas voir de publicité qui s’adresse aux consommateurs plus âgés, et la moitié disent qu’il est difficile de trouver des étiquettes faciles à lire.

Le salon des seniors 2014 du 3 au 6 avril 2014 – Portes de Versailles à Paris. 

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Résumé du salon 2013

Le Salon des Seniors a accueilli en 2013 plus de 44 582 visiteurs. Le grand rendez vous de la silver economie a rassemblé 300 exposants dans 10 villages

Mais à quel âge est-on senior ? 

  • À 70 ans pour les professionnels de santé parce que c’est  à 73 ans en moyenne que survient le premier accident de santé sérieux.
  • A 60 ou 65 ans pour les pouvoirs publics, état et collectivités locales, qui placent à ces âges-là, le seuil d’accès à certaines prestations sociales.
  • Mais c’est à 50 ans  pour les professionnels du marketing car c’est à partir de cet âge-là que surviennent des changements de vie qui modifient les comportements de consommation.

10 à 15 ans d’écart entre l’âge ressenti et l’âge réel

Il y a 3 notions de l’âge :

  • L’âge réel : c’est l’âge physiologique, celui de l’état civil
  • L’âge social : c’est l’âge que les autres nous donnent
  • L’âge ressenti : c’est l’âge psychologique, celui que nous avons l’impression d’avoir

C’est l’âge ressenti qui va déterminer les  comportements de consommation, car il structure les envies, les besoins, les choix.
L’écart entre l’âge réel et l’âge ressenti est mesuré chaque année par l’étude SIMM de KANTAR MEDIA. Il évolue avec l’âge pour atteindre 19 ans à 65 ans.  

Speaking Agency

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imgres-1L’idée de fonder Speaking-agency est venue à Antoine Gentil (à droite) alors qu’il rentrait des Etats-Unis après une longue expatriation en famille. S’apercevant de la maîtrise de l’anglais et de l’accent plus que « perfect » de ses petites soeurs, il réalise l’effet « booster » de l’immersion totale dans le processus d’apprentissage d’une langue étrangère chez un jeune enfant. Dix ans plus tard, Antoine Gentil et Julien Viaud, jeunes diplômés, s’associent avec une experte en acquisition du langage, Maria Kihlsted (chercheur en psycholinguistique au CNRS), afin d’élaborer un savoir-faire pédagogique, et créent Speaking-agency en 2009.

Au départ, l’agence proposait uniquement des offres de garde d’enfants, effectuées par des « baby speakers de langue maternelle » (anglais, allemand, mais aussi arabe et chinois) qui, comme des nounous, gardent les enfants, viennent les récupérer à l’école, leur font faire des activités et des sorties – la seule différence étant qu’elles leur parlent dans leur langue maternelle. L’offre est complétée à partir de Novembre 2012 avec Kid et Teen-speaking, des ateliers et cours linguistiques.

Si du fait d’erreurs stratégiques, les performances financières des entreprises de services à la personne se sont sensiblement dégradées ces dernières années, selon une enquête du cabinet Xerfi-Precepta, Speaking Agency a su tirer son épingle du jeu en élargissant son offre de services. 

→Le numérique au service à la personne 

5 propositions concrètes des entreprises des Services Numériques à la Personne – extraites du livre blanc sur les Services Numériques à la Personne, par le Syntec Numérique

Proposition 1 : pour une intégration des métiers des SNP dans les stratégies globales et les politiques sociales de l’état

On a pu le lire dans les pages précédentes, les acteurs des SNP jouent un rôle déterminant dans la mise en œuvre et l’accompagnement au quotidien du numérique et des services sur lesquels ils s’appuient : école numérique, personnes âgées à domicile, dématérialisation des relations citoyennes, domotique, auto-entreprenariat et télétravail… Voilà pourquoi les entreprises des SNP souhaitent voir le volet « formation des utilisateurs, aide au dépannage et assistance » systématiquement associé aux grands projets de modernisation ainsi qu’aux politiques sociales s’appuyant sur le numérique.

Proposition 2 : pour une actualisation du cadre juridique et fiscal

Essentielle mais très limitative, la loi Borloo date de plus de 6 ans : une « très longue » période pour les technologies de l’information qui évoluent tous les 18 mois ! En ne prenant en compte que le seul périmètre de l’ordinateur, ses périphériques et Internet, la loi conduit à des services rendus bien trop partiels. La mobilité, les tablettes, les smartphones, la TV connectée, les capteurs domotiques, les compteurs électriques intelligents sont le numérique d’aujourd’hui et de demain, par lesquels de nombreuses applications grand public vont émerger. Les utilisateurs doivent pouvoir faire appel aux acteurs des SNP pour ces appareils et systèmes, tout en profitant de la réduction d’impôt. Il faut donc actualiser rapidement le périmètre de la loi en l’accompagnant d’une réflexion plus globale sur la solvabilité des publics concernés et les contreparties à la participation des SNP à la mise en œuvre des politiques publiques.

 Proposition 3 : pour une structuration de la filière

Dès lors qu’est reconnue la place essentielle des SNP dans la modernisation du pays, il semble logique de faire en sorte que la filière des acteurs des SNP soit créée et organisée. Et en particulier sur les plans des formations initiale et continue, de l’emploi et des statuts afférents auprès des organismes sociaux.

Proposition 4 : pour l’élaboration et la délivrance d’un certificat de qualité, au-delà du dossier d’agrément

Partant actuellement d’une démarche déclarative, l’agrément permettant aux acteurs des SNP de se prévaloir de la loi Borloo devrait être rapidement renforcé, sinon enrichi, afin que les 3200 acteurs puissent aligner leurs engagements clients, homogénéiser leurs processus et, in fine, «industrialiser» le métier. Un certificat de qualité devrait être élaboré et délivré annuellement sous conditions par un organisme tiers. De même, des labels sectoriels devraient être créés afin de s’assurer des compétences spécifiques et de la qualité des services délivrés par les acteurs des SNP dans les différents domaines d’intervention : santé, éducation, domotique, etc.

 Proposition 5 : pour la création de champions nationaux et internationaux

Dans un marché en forte croissance, les salariés sont à la recherche et notre économie a besoin d’emplois pérennes, de qualité, et non délocalisables. Les Services Numériques à la Personne peuvent créer et maintenir une partie de ces emplois. Pour cela, il faut les aider à devenir des champions nationaux, voire internationaux, en leur réservant une partie des appels d’offres de l’administration concernant le numérique.