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C’est lundi, jour du bonheur!

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J-8 avant le PRINTEMPS!!! 

Une seule journée par an consacrée aux femmes c’est trop peu. Nous, on continue:

FEMMES AUX POSTES DE DIRECTION: la France, bonne élève

femme dirigeanteD’après l’étude annuelle « Women in Business » de Grant Thornton International, menée au sein de 35 pays au dernier semestre 2017, un nombre plus important d’entreprises (75 % en 2018 contre 66 % en 2017) comptent désormais au moins une femme à un poste de top management ou de directionLes entreprises françaises sont au-dessus de la moyenne mondiale avec un résultat de près de 79%.

Pour en savoir plus 

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LES FEMMES PLUS HEUREUSES AU TRAVAIL QUE LES HOMMES

Selon la récente étude du cabinet Robert Half « Les secrets du bonheur au travail », les femmes seraient souvent plus satisfaites au travail que les hommes. Elles se considèrent traitées équitablement et avec respect (16% contre 13% pour les hommes), se sentent capables d’influencer d’importantes décisions (24% contre 17% chez les hommes) et se sentent libres d’être elles-mêmes (à 15% vs 11% pour les hommes).

ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE: LES SYNDICATS VEULENT DES ACTES

Equal male female sex equality balanceSelon Les Echos: Les syndicats français réclament  de « passer, comme en Islande, d’une obligation de moyens à une obligation de résultats ».  Une loi qui vient d’être votée dans cette île impose aux entreprises d’obtenir une certification de leur système de rémunération, qui garantisse qu’il respecte les règles édictées conjointement par les syndicats islandais, la confédération des employeurs et certains membres du gouvernement.

En savoir plus 

LES STARTUPS FRANÇAISES ONT LEVÉ 258 MILLIONS € EN FÉVRIER

startup« Les mobilités sont loin devant les autres secteurs, portées par le tour de table de Cityscoot. Suivent les médias et la fintech. Les jeunes poussent de l’Hexagone ont amassé 255 millions d’euros en levées de fonds en février,  soit plus du double de l’année dernière sur la même période(102 millions d’euros) ».

En savoir plus sur Le Journal du Net

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EURATECHNOLOGIES fait des petits

euratechnologies-exterieur1er incubateur en France selon Fundacity, le célèbre Lillois annonce l’ouverture de deux nouvelles structures. Créé en 2009, EuraTechnologies accueille 300 entreprises, 3700 salariés, 500 événements annuels et un réseau international dense (San Francisco, Dubaï, Shanghai, New-York, Belo Horizonte).

Plus d’infos sur Capital

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FAMILLE, HONNÊTETÉ, VALEURS: les Français ont de belles valeurs

Le baromètre annuel des valeurs des Français a été dévoilé ce week-end en exclusivité au Business Club de France sur BFM radio. Publié par le cabinet de conseil de direction générale en stratégie et management Kea & Partners, il classe une centaine de valeurs perçues et désirées par les Français sur 3 plans : personnel, dans la nation et au sein de l’entreprise. Cette année, les Français sont plus optimistes et cherchent l’épanouissement au travail. 

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Téléchargez le baromètreBaromètre des Français Kea 2017

UN ROBOT AU CERVEAU HUMAIN?

robotAnother Brain, c’est la nouvelle aventure de Bruno Maisonnier, fondateur d’Aldebaran (créateur des robots Nao, Pepper, Romeo). L’idée très avant-gardiste est de créer un robot qui, comme un humain, est capable d’apprendre par lui-même. En d’autres termes un robot doté d’une conscience… Technologie parfaite pour la voiture autonome, mais aussi la robotique industrielle, la médecine personnalisée, etc. Et pourquoi pas à l’avenir faire le café, s’occuper des enfants, nous réprimander quand on mange trop de chocolat? Une vision à la fois magique et quelque peu effrayante…

LA MÉDIATION DES ENTREPRISES: un dispositif hyper efficace

mediationFaire appel à un médiateur pour résoudre les conflits inter-entreprises est une pratique de plus en plus courante en France, qui se révèle fructueuse dans 75% des cas. Les chiffres 2017 de la Médiation des Entreprises prouvent à la fois la progression et l’efficacité de cette procédure gratuite.

  • Depuis 2010, 10 000 entreprises et acteurs publics ont fait appel à la Médiation des Entreprises.
  • Près de 3/4 des médiations aboutissent de façon positive
  • Plus de 93% des saisines proviennent des TPE et PME
  • 1/3 des médiations concernent des marchés public

Chaque week-end, Pierre Pelouzet, Médiateur des Entreprises, est au micro de Michel Picot pour recueillir les témoignages de chefs d’entreprise qui ont fait appel à la Médiation et leur donner les conseils appropriés.

(Ré)écouter les podcasts

Pour faire appel à la Médiation : mediateur-des-entreprises@finances.gouv.fr

Site de la Médiation des Entreprises 

EDDY DE PRETTO = STROMAE ou JACQUES BREL? Vous en pensez quoi?

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Emission spéciale enregistrée au SALON DES ENTREPRENEURS de Paris. C’est au prochain Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

C’était au  Business Club de France : 
Samedi 10/2/18 à 7h – Dimanche 11/2/18 à 15h

⇒ Uniquement sur BFM Business Radio

ÉMISSION SPÉCIALE ENREGISTRÉE

au SALON DES ENTREPRENEURS

salon des entrepreneurs michel picot.jpg« ENTREPRENEUR UN JOUR, ENTREPRENEUR TOUJOURS »

 

(Ré)écoutez et téléchargez cette émission:

NOS INVITÉS:

  • Fred Potter, président fondateur de NETATMO
  • Mickaël Aubertin, fondateur de GOOD GOÛT
  • Guillaume Rolland, président fondateur de SENSORWAKE
  • Pierre Pelouzet, MÉDIATEUR DES ENTREPRISES
LE SALON DES ENTREPRENEURS EN CHIFFRES
  • Le salon fête son 25ème anniversaire
  • Plus d’1 million d’entrepreneurs ont été accueillis depuis la création

EN 2018

  • 65 000 entrepreneurs attendus
  • 400 partenaires et exposants
  • 200 conférences et workshops

LE BILAN 2017

  • En tout 64 000 entrepreneurs, startups et dirigeants
  • 58% de créations d’entreprises donc 29% de startups avec des projets innovants
  • Echéance du projet: 39% à moins de 6 mois
  • 42% de dirigeants d’entreprises, principalement TPE et PME
NETATMO, avec Fred Potter, président fondateur

L’OBJECTIF DE NETATMO

LE BUT: rendre les foyers intelligents, grâce à des objets reliés au téléphone et placés dans toutes les pièces: caméras, thermostats, stations météo et, bientôt, interrupteurs électriques (avec le spécialiste Legrand) ou volets électriques (avec Velux).

« A ce jour, seulement 2,5% des maisons en Europe sont ‘intelligentes’, souligne le fondateur de Netatmo. Il reste donc beaucoup à faire et nous avançons à la vitesse d’un Diesel. » Nous sommes encore très loin d’avoir connecté tous les objets de nos maisons. Il y a encore des dizaines de catégories de produits à connecter dans la maison comme les interphones, les sonnettes, les verrous…. Par ailleurs, les infrastructures du bâtiment ne sont encore que peu connectées. (source: Journal du geek)

« Nous permettons de réaliser 37% d’économie sur une facture annuelle de gaz en France de l’ordre de 800 euros », ajoute-t-il. (L’Expansion)

LES PRODUITS NETATMO

  • Station météo connectée
  • Thermostat connecté
  • Vanne connectée pour radiateur (s’adaptent sur tous les radiateurs)
  • Caméra de surveillance extérieure connectée à reconnaissance faciale
  • Détecteurs de fumée

UNE NOUVEAUTÉ EN PARTENARIAT AVEC LE GROUPE MULLER

Le module Intuitiv, avec le groupe Muller, vanne va être directement intégrée aux radiateurs électriques des marques du groupe (Airélec, Noirot, Convectair). Le groupe Muller est un industriel des équipements thermiques. Les deux sociétés ont imaginé le système ensemble.

2 innovation awards au CES (c’est le 6ème CES pour Netatmo)

Le module sera vendu à partir de mai

FONCTIONNEMENT: Fruit de 18 mois de recherche, cet appareil embarque les mêmes fonctionnalités que le thermostat développé trois ans plus tôt : commande à distance (smartphone), prévision météo, programmation de scénarios, capteur de présence, système  « apprenant ». La technologie rend la régulation du chauffage pièce par pièce « intelligente « . L’utilisateur peut paramétrer des scénarios d’interfonctionnement entre les équipements. Par exemple, lorsque les habitants quittent leur domicile, les radiateurs passent en mode « absent », pendant que la caméra de surveillance s’active, les volets se ferment et l’éclairage s’éteint.

LES PRODUITS DÉJÀ DÉVELOPPÉS EN PARTENARIAT

Ces produits intègrent les modules Netatmo dans leurs appareils:

  • Les prises et les interrupteurs avec Legrand
  • Les fenêtres de toit avec Velux
  • Les chaudières Saulnier & Duval

LA STRATÉGIE DE PARTENARIATS AVEC DES GRANDS GROUPES

Legrand est l’un des actionnaires qui avait souscrit à la levée de fonds de 30 millions d’euros réalisée par la jeune pousse en 2015 . Fred Potter entend poursuivre sa stratégie d’alliance entre professionnels. « Notre objectif à terme est de réaliser 50 % de notre chiffre d’affaires avec des produits conçus en partenariat », assure-t-il sans vouloir préciser le montant de ces revenus actuels.

La start-up française poursuit sa stratégie orientée vers des partenariats avec des grands groupes, leaders dans leurs domaines. Elle bénéficie ainsi de leur réseau de distribution auprès des particuliers mais aussi (et surtout) auprès des professionnels. Netatmo veut s’imposer dans tous les domaines de l’appareillage électrique connecté pour la maison.

Selon Fred Potter, l’industrie des objets connectés de la maison est même vouée à disparaître pour se fondre dans l’industrie du bâtiment : « Peut-être qu’un jour, nous ne viendrons plus au CES mais qu’on ira à Batimat ou à la foire de Milan ».  (Les Echos)

PILOTER SA MAISON À DISTANCE SUR MESSENGER

«Le contrôle vocal c’est bien. Mais dans de nombreux cas, envoyer un message texte, c’est encore mieux.» Fort de cette constatation, Fred Potter, PDG et fondateur de Netatmo, ajoute une nouvelle fonctionnalité à son application destinée à piloter les objets connectés du domicile. «Maison, augmente la température»…. Voici un des messages qui pourront être saisis sur Messenger, le service de messagerie mobile de Facebook, pour piloter à distance sa maison connectée. Les produits Netatmo sont déjà compatibles avec les principaux assistants vocaux: Alexa, Siri et Google Home.  (Le Figaro)

LE PARCOURS DE FRED POTTER

En 1995, tout juste bardé de son doctorat en micro-électronique, cet ingénieur de Telecom ParisTech rejoint Kaptech, un opérateur télécom. Quatre ans plus tard, il quitte son poste de directeur technique avec une demi-douzaine de collègues pour monter Cirpack, une spin-off dédiée à la VoIP, qui comptera parmi ses clients IBM, puis Free. En 2008, Cirpack est racheté par Technicolor. C’est là qu’il rencontre Eric Carreel avec lequel il cofonde Withings en 2009 (revendu à Nokia en 2016).

Deux ans plus tard, il reprend son indépendance et fonde sa troisième startup, Netatmo, récompensée au Consumer Electronic Show (CES) en 2012 pour sa station météo connectée capable de mesurer la qualité de l’air, intérieure et extérieure.

C’est lors de la création de Netatmo qu’il a troqué son prénom Frédéric pour le diminutif Fred, « plus universel et plus facile à épeler » (Alliancy)

GOOD GOÛT, Mickaël Aubertin, fondateur

Good Goût est une marque d’ aliments 100% bio pour bébés. Née en 2010 sous l’inspiration d’un papa et d’une maman exigeants et passionnés par les bonnes choses sur un constat simple : « les petits pots, c’est très pratique mais on n’en mangerait pas pour soi-même, et donc c’est culpabilisant d’en donner à ses petits !». Nous avons alors dit au revoir à nos employeurs respectifs (McKinsey et Publicis) et vendu nos appartements pour tenter l’aventure entrepreneuriale.

Notre défi : « remettre du goût dans l’assiette de nos bébés ! ». Entourés d’un Chef de talent et d’une équipe de professionnels de la nutrition, nous leur avons mijoté des petits plats équilibrés.

LES CHIFFRES CLÉS DE GOOD GOÛT

  • Activité: fabrication de plats bio pour bébés
  • Date de création: 2010
  • Siège social: Paris
  • CA: Nous travaillons avec une vingtaine de pays. Notre chiffre d’affaires a atteint 13 millions d’euros en 2017 (100% de croissance) et nous ambitionnons entre 18 et 20 millions cette année.
  • Effectif: une trentaine
  • 60 produits

 

Comment avez-vous percé dans la grande distribution ?

J’ai parcouru 25 000 kilomètres en France pour aller voir 750 magasins bio. La mayonnaise a pris. De fil en aiguille, nous avons été référencés dans les enseignes nationales. Aujourd’hui, nous sommes présents chez quasiment tous les distributeurs, les réseaux spécialistes bio et les pure players du bio. Nous sommes rentables depuis le deuxième exercice. Et nous sommes fiers d’être l’entreprise qui grandit le plus rapidement dans l’agroalimentaire français !

Comment allez-vous atteindre 20 millions de chiffre d’affaires ?

Nous développons le réseau de distributeurs. Et cette année, nous ajoutons 25 produits aux 60 déjà existants, avec un lancement majeur : une gamme pour les 3-10 ans. Seuls 8% des foyers ont des bébés âgés de 0 à 3 ans. Notre clientèle est fidèle, mais sur une courte durée. Or, nous avons réalisé que des grands enfants mangeaient nos produits. Nous avons donc décidé de lancer Good Goût Kids, composée de gourdes, biscuits et barres cé­réales. Mais l’ambition dans dix ans, c’est une gamme complète. (Challenges)

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SENSORWAKE, Guillaume Rolland, président fondateur

Lauréat 2017 du concours Moteur de réussite, organisé par Google pour mettre en exergue et accompagner les initiatives françaises les plus prometteuses. Sensorwake a notamment été sélectionné par Google parmi les 15 innovations « qui peuvent changer le monde »

La start-up a également reçu le prix d’innovation 2016 du CES de Las Vegas pour son réveil olfactif et récemment le prix d’innovation du CES 2017 pour Oria.

Aujourd’hui Sensorwake fait partie du mouvement « Moteur de Réussites » lancé par Google et mettant en avant les plus belles réussites entrepreneuriales françaises.

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LE PARCOURS DE GUILLAUME ROLLAND

Guillaume Rolland est un talent précoce. À 13 ans, il déposait son premier brevet pour une machine à infuser le thé. À 18 ans, il est devenu le plus jeune porteur de projet de l’histoire du site américain Kickstarter, la référence du crowdfunding pour des projets high tech. Sa 1ère levée de fonds pour le réveil olfactif sur Kickstarter a réuni 200 000 € (objectif de base multiplié par 4). L’histoire du réveil olfactif a commencé dans le garage de ses parents. Il a décidé de se lancer dans cette aventure entrepreneuriale après avoir été repéré par Google grâce à son idée de réveil aromatique lors du Google Science Fair, un concours d’invention destiné aux 13-18 ans. (La Tribune)

L’ACTUALITÉ DE SENSORWAKE

mai 2017 – LEVÉE DE FONDS DE 1,6 millions € auprès du fonds d’entrepreneurs Fa dièse, de BNP Paribas développement, du gestionnaire de fonds Siparex dédié au fonds Pays de la Loire Participations, et le géant de l’industrie de la parfumerie Givaudan, partenaire de Sensorwake depuis deux ans

LES PRODUITS

>> LE RÉVEIL OLFACTIF (le « Sensorwake »)

20.000 appareils vendus. A la FNAC, Darty, Boulanger, Louis Pion, Les Galeries Lafayette, le Printemps … Vendu également au Japon

Le SensorWake fonctionne avec des capsules dans lesquelles sont contenues les odeurs, et il y en a déjà pour tous les goûts : expresso, jus d’orange frais, croissant chaud, bacon, sucette à la fraise, gingembre, menthe poivrée, pelouse fraîchement coupée…  Chaque capsule est 100 % recyclable, dispose d’une puce RFID afin d’être reconnue par le réveil et permet de se réveiller 40 fois.

Des tests menés auprès de 100 consommateurs ont prouvé que le SensorWake était efficace pour réveiller 99 % des personnes en moins de deux minutes et de manière agréable. Et pour ceux qui ont le nez bouché ou trop enfoui sous la couette, une alarme sonore se met en route au bout de trois minutes. Guillaume Rolland l’affirme : « Au XXIe siècle, tout le monde devrait avoir le droit de se réveiller heureux, relaxé et de bonne humeur ! ». (Décideurs en région)

Prix: 99 €

>> ORIA

Prix: 149€

Fabrication en France (par le sous-traitant vendéen S20 Industries). 

sensorwake oria.jpgCet objet connecté de 16 centimètres de hauteur est un diffuseur de parfum. Il se pose sur la table de nuit et contient deux capsules odorantes qui permettent respectivement de faciliter l’endormissement et d’améliorer la qualité du sommeil (longueur et profondeur) de son utilisateur. La première diffuse ses effluves parfumés au moment du coucher et la seconde de manière cyclique, pendant toute la nuit.

Oria améliorerait de 60% la qualité du sommeil selon Sensorwake. « Nous avons testé Oria sur une centaine de personnes équipées d’un électroencéphalogramme et d’une montre connectée. Résultat ? Une amélioration de 60% de l’endormissement et de la qualité du sommeil lorsque les individus dorment à côté de notre appareil », assure l’entrepreneur.

Oria sera commercialisé à partir de l’été 2018 à 149 euros, avec deux capsules offertes. Les clients devront débourser 5 euros pour chaque capsule supplémentaire, dont la durée de vie est estimée à deux mois. Un business model inspiré de celui de Nestlé avec ses machines à café Nespresso, qui permet à l’entreprise de s’assurer des revenus à long terme.

(..) Sensorwake a même intégré à son équipe de onze personnes un neurologue venu des Etats-Unis, pour étudier les effets des odeurs sur le cerveau. Améliorer l’efficacité d’un étudiant lorsqu’il apprend ses cours par cœur, donner la niaque à un sportif qui fait de la musculation en salle, les possibilités semblent infinies… (Journal du net)

A L’INTERNATIONAL

Mai 2017 – Quand l’Asie s’éveillera… avec Sensorwake

L’inventeur du réveil olfactif Sensorwake vient de lever 1,6 million d’euros pour réveiller le Japon et la Corée du Sud et accompagner le lancement commercial de son deuxième produit Oria ; un diffuseur olfactif pour favoriser l’endormissement, d’ici la fin de l’annéePar l’entremise de Business France, Sensorwake a décroché un contrat de distribution avec Yodobashi Camera, l’un des plus gros acteurs du retail sur l’Asie, qui lui a permis prendre pied dans une centaine de points de vente au Japon et en Corée du Sud.

Pour accompagner ce développement, Sensorwake vient étoffer ses compétences en marketing et logistique en recrutant une japonaise et une coréenne, qui complèteront une équipe (quinze personnes) déjà largement tournée vers l’international. (La Tribune)

« Nous avons profité de ce CES 2018 pour annoncer l’arrivée des Sensorwake 2 (même design mais de nombreuses améliorations) dans l’une des plus grande chaine d’hotel d’Asie, le groupe HIS » souligne Guillaume Rolland. 

[LUNDI BONHEUR] – 2018, année de la réussite!

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Excellente année à toutes et tous!

En 2018, la newsletter du bonheur revient en force, avec plus de bonnes nouvelles que jamais!

Vacances2.jpgPLUS DE VACANCES EN 2018 !

Eh oui, bonne nouvelle: les jours fériés sont très bien placés en 2018 : à vous les ponts à rallonge! Comment faire? Suivez le guide

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ces-2018-las-vegas.jpgCOCORICO: Plus de 365 entreprises françaises au CES de Las Vegas

2ème pays le plus représenté à la grand messe mondiale de l’électronique, la France prouve sa puissance en matière d’innovation. L’événement a lieu du 9 au 12 janvier.

(Ré)écoutez et téléchargez notre émission spéciale CES 2018:

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2,3 MILLIARDS € LEVÉS PAR NOS STARTUPS EN 2017

Levée de fonds.jpgRecord battu: 2 milliards en 2016! Preuve que nos investisseurs croient en l’avenir et la perennité des entreprises françaises. Le ticket moyen est de 3,3 millions €.

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LA CONFIANCE DES DIRIGEANTS AU PLUS HAUT

confiance-et-cooperation.jpgSelon un communiqué du cabinet Markit publié ce mardi 2 janvier, la croissance du secteur manufacturier a atteint son plus haut niveau depuis 17 ans! L’industrie française se porte de mieux en mieux, et ça devrait durer, selon les spécialistes.

Une bonne nouvelle confirmée par le baromètre Hiscox publié fin décembre. Près de deux tiers des entrepreneurs français interrogés ont constaté une croissance de leurs revenus.

BRAVO, VOUS AVEZ PRIS DE BONNES RÉSOLUTIONS…

New year, new me? C’est ce que vous souhaitez pour 2018 selon cette infographie. Perdre du poids, faire plus de sport, positiver: sur ce point, on est là pour vous aider!

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… ET ON VOUS AIDE À LES TENIR… OU PAS! 

Car attention, il y a de mauvaises résolutions! Pour faire la différence , au Business Club de France, on a invité des experts qui vous guideront sur le chemin de la réussite, de l’ambition et du bonheur au travail. Beau programme!

L’essentiel de l’émission ici

Podcast

LA FRANCE, PAYS DU COEUR

En France, plus de 16 millions d’emojis sont envoyés chaque mois. Cette carte amusante montre quel emoji est le plus utilisé dans les pays du monde. La France a le palmarès de l’amour: le coeur est notre emoji préféré.

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[ENTREPRENDRE] – Les 1ers pas de CMARUE / Les conseils de Marc Ménasé : comment séduire un investisseur. C’était au Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

Dans le prochain Business Club de France : 
Samedi 9/12/17 à 7h – Dimanche 10/12/17 à 15h

⇒ Uniquement sur BFM Business Radio 

Des-aides-existent-que-paiement-charges-sociales-soit-plus-souple-F      

⇒ PREMIÈRE PARTIE 

TALK 1: Olivier Baussan, serial entrepreneur, booste la Provence

LE FOCUS DE LA SEMAINE : Réseautage, investissement: la finale du Startup Contest à Bobino le 11 décembre

TALK 2 : LUCIBEL rapatrie ses productions en France

⇒ DEUXIÈME PARTIE: CRÉER, REPRENDRE, DÉVELOPPER

  • Les premiers pas dans l’entrepreneuriat de Nadia Tiourtite de CMARUE
  • Les conseils de  l’expert : Comment séduire un investisseur? Avec Marc Ménasé, fondateur de Menlook, investisseur

LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR DES ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet


LES PREMIERS PAS DE Nadia Tiourtite, de CMARUE

(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:

nadia tiourtite.jpgDiplômée de droit public, Nadia Tiourtite possède une longue expérience professionnelle dans le consulting pour des groupes de médias. Parallèlement, elle est intervenue comme chroniqueuse dans plusieurs émissions télévisées (Paris Première, Canal+, France 3). En mars 2011, elle rejoint l’agence de communication We Are Social en tant que Directrice conseil senior. En octobre 2013, Nadia Tiourtite est promue Directrice de la stratégie du groupe.

Aujourd’hui, elle lance sa startup CMARUE, plateforme sur laquelle les citadins peuvent choisir les commerces qui vont s’installer dans leur quartier. 

En savoir plus 

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ENTREPRENDRE: Les conseils de Marc Ménasé, investisseur

(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:

marc menaseVous avez besoin de fonds? Quels sont les meilleurs moyens pour séduire les investisseurs? Marc Ménasé donne les conseils suivants:

« Une levée de fonds c’est comme un mariage: il faut se rencontrer, se plaire, se séduire. La présentation de l’activité de l’entreprise est bien sûr très importante, mais il ne faut pas se focaliser excessivement sur ce point. Ce qui intéresse avant tout les investisseurs c’est la personnalité du porteur de projet, sa façon de s’exprimer, de raconter son parcours, de croire à son entreprise ».

D’où l’importance de savoir parler de soi, être concis, aller droit au but, s’exprimer clairement et avec conviction!

 

[ENTREPRENDRE] – Les premiers pas d’Olivier Baussan, serial entrepreneur / Les conseils d’expert de Marc Ménasé. C’était au Business Club (podcasts)

Publié le Mis à jour le

Dans le prochain Business Club de France : 
Samedi 2/12/17 à 7h – Dimanche 3/12/17 à 15h

⇒ Uniquement sur BFM Business Radio 

Des-aides-existent-que-paiement-charges-sociales-soit-plus-souple-F      

⇒ PREMIÈRE PARTIE 

TALK 1: DÉINOVE: des bactéries rares pourraient donner naissance à de nouveaux antibiotiques

LE FOCUS DE LA SEMAINE : Le « droit à l’erreur », avec Me Jérôme Turot, avocat spécialisé en contentieux fiscal

TALK 2 : CMARUE : un premier test dans le 19ème arrondissement

⇒ DEUXIÈME PARTIE: CRÉER, REPRENDRE, DÉVELOPPER

  • Les premiers dans l’entrepreneuriat d’Olivier Baussan, serial entrepreneur, fondateur de l’Occitane, Oliviers & Co
  • Les conseils de  l’expert sur les étapes de la création d’entreprise, avec Marc Ménasé, fondateur de Menlook, investisseur

LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR DES ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet


ENTREPRENDRE

⇒ LES PREMIERS PAS D’OLIVIER BAUSSAN, repreneur de La Maison Brémond, fondateur de L’Occitane, Oliviers & Co, entre de nombreuses autres entreprises

(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:

olivier baussan« Je suis un entrepreneur encore plus engagé que passionné » nous dit Olivier Baussan. La Provence est un territoire qui a besoin de valoriser ses spécialités: amandier, olivier, pistache, etc. Il faut accompagner les agriculteurs et les encourager à poursuivre les productions de produits locaux. C’est du long terme, je ne crois pas au court terme ».

Dans ToutMa

« J’ai fait une maîtrise de lettres modernes à Aix et puis je suis passé directement du stade d’étudiant au stade de distillateur ! Le contexte universitaire aixois des années 75 n’était pas lisse ; les étudiants en fac de lettres s’interrogeaient beaucoup et nous étions en lutte contre la fac de droit notamment. Est arrivé alors le premier choc pétrolier, nous étions tous soucieux pour notre avenir suite aux Trente Glorieuses que nos parents nous avaient construits après guerre. Le sentiment du mot écologie était en train de naître et, nous qui n’avions pas participé aux révoltes étudiantes de 68 (je n’étais qu’en 3ème), poussés par ce choc pétrolier, nous nous sommes questionnés sur l’écologie. C’est à ce moment-là que j’ai fait la découverte d’un alambic à lavande, j’ai même envie de dire « la rencontre », car ce fut pour moi un déclic ! »

⇒ LES CONSEILS DE L’EXPERT: MARC MÉNASÉ, investisseur, fondateur de Menlook

(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:

marc menase

Cette semaine, on demande à Marc Ménasé, multi-entrepreneur et investisseur comment bien se lancer dans l’entrepreneuriat:

  • Faut-il avoir un état d’esprit ou une position mentale précise pour créer et développer son entreprise ? Si oui, quel est le profil ? 
  • Comment s’approcher de ce profil, avoir cet état d’esprit ? 
  • Tout le monde peut le faire ? Se lancer et se développer est à la portée de tous ? 
  • Où trouver du soutien, des conseils? Comment ne pas écouter et répondre à ceux qui nous disent « ça ne va pas marcher »?

Les conseils de Marc Ménasé

  • N’entreprenez pas seul, sachez bien vous entourer. Un entrepreneur n’est ni multitâche ni omniscient, sachez recruter des spécialistes.
  • Il faut savoir échouer, apprendre de ses erreurs. En France, l’échec est trop sanctionné, alors qu’il est source d’amélioration. C’est en se trompant qu’on apprend, pour mieux recommencer!

Dans Chef d’entreprise MagazineSa première rencontre professionnelle déterminante
« Il a matérialisé l’entrepreneuriat pour moi. » C’est ainsi que Marc Ménasé résume l’impact que Pierre Chappaz, son patron durant trois ans lors de son passage chez Kelkoo, a eu sur son avenir professionnel. Ce mentor  l’a élégamment laissé partir pour monter son propre groupe.

 

[CHRONIQUE] – Les premiers pas de Heetch / Entreprendre, je me lance: les conseils de Bruno Le Besnerais, du Conseil de l’Ordre des Experts Comptables (2ème partie). C’est au Business Club (podcasts)

Publié le Mis à jour le

Des-aides-existent-que-paiement-charges-sociales-soit-plus-souple-FLogo-BFMBusiness-sans-contourAu Business Club de France

Uniquement sur BFM Radio! 

 

→ Diffusion : samedi 28 octobre 2017 à 7h et dimanche 29 octobre à 15h


TALK 1: Sur E-LOUE, on peut tout louer: un appareil à raclette, une perceuse, un scooter, une poule!

LE FOCUS DE LA SEMAINE: ADVITAM promet des obsèques deux fois moins chères que le prix du marché.

TALK 2: VIPARIS : les retombées économiques de ses congrès dépassent 5 milliards €

CHRONIQUE – LES PREMIERS PAS de HEETCH / ENTREPRENDRE JE ME LANCE: les conseils de Bruno Le Besnerais, du Conseil de l’Ordre des Experts Comptables

TALK 4: LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR des ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet


LES PREMIERS PAS de HEETCH / ENTREPRENDRE JE ME LANCE

⇒ Teddy Pellerin, cofondateur de HEETCH

teddy pellerin heetch.jpgVous le savez peut-être, l’histoire de Heetch a démarré fin 2013 dans les clubs électro parisiens. L’idée de départ de Heetch était de se positionner comme une offre complémentaire pour absorber les pics de demande, du week-end et de la nuit, qui ne peuvent être absorbés par les offres traditionnelles ou publiques.

Pour écouter ou réécouter cet entretien : 

 

Les particularités du service Heetch

« Notre ADN est très différent des services existants. Là où les plateformes de VTC classiques proposent une expérience uniforme, nous souhaitons au contraire proposer une expérience unique à chaque trajet. Nous souhaitons rendre la nuit et la mobilité plus humaine, conviviale, accessible. C’est pourquoi nous continuons d’appliquer les recettes qui ont fait notre succès : sur Heetch, on monte à l’avant, tout le monde se tutoie, etc. Une expérience qui correspond aux attentes des passagers et qui fait que nos passagers et conducteurs se souviennent de chacun de leurs différents trajets.» déclare Teddy Pellerin, co-fondateur de Heetch.

Les fondateurs d’Heetch continuent à militer pour un changement de réglementation du secteur. Selon eux; les solutions traditionnelles de mobilité ne permettent pas actuellement de répondre à un certain nombre de situations non conventionnelles, comme la mobilité nocturne, de banlieue à banlieue ou en zone rurale.

⇒ Les conseils de l’expert Bruno Le Besnerais, Président du Comité création et entreprises innovantes du Conseil supérieur de l’ordre des experts-comptables (2ème partie)
bruno le besnerais
Bruno Le Besnerais, Président du Comité création et entreprises innovantes du Conseil supérieur de l’ordre des experts-comptables

Véritable coach, l’expert-comptable vous conseille et vous assiste dans vos choix stratégiques et dans leur mise en œuvre opérationnelle.

Monter sa boîte, les experts-comptables connaissent bien. Leur expérience des entrepreneurs, leur expertise du métier, leur vision du marché, leur pratique des dossiers, leur statut, font d’eux des conseillers avisés. Quelle forme juridique adopter ? Quel financement préférer ? Mettre ainsi toutes les chances de son côté pour créer son business constitue un véritable atout : gain de temps, gain d’argent, avec en plus un partage d’expérience.

A noter : bien qu’ayant souvent les deux qualités, l’expert-comptable ne doit pas être confondu avec le commissaire aux comptes, dont le recours est obligatoire pour certaines sociétés en fonction de leur forme juridique ou lorsqu’elles franchissent certains seuils.

Pour écouter ou réécouter cet entretien : 

Plus d’infos sur le site du Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts-Comptables 

La licorne de demain sera française

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Tribune d’expert, signée Fabrice Clément, CEO et Fondateur de GOWEEZ

licorne-star-up.jpgEn France, les start-up ont tout pour se lancer : l’État met à disposition des moyens colossaux et un nombre impressionnant d’infrastructures pour stimuler l’entrepreneuriat. Pourtant, les licornes hexagonales, ces start-up valorisées à plus d’un milliard de dollars en moins de dix ans, peuvent se compter sur les doigts d’une seule main. Sur les 196 membres du très prisé « club des licornes » recensés par CBInsight, seul quatre noms français apparaissent : Blablacar, Critéo, Venteprivée.com et OVH. La France donne naissance à beaucoup de start-up, mais sa fertilité reste très modeste lorsqu’il est question de faire émerger des licornes de son girond … jusqu’à aujourd’hui. Demain, tout aura changé.

Beaucoup de moyens, peu de résultats

En France, le montant moyen des subventions reçues par les start-up lors de leur lancement est de 200 000 euros. L’État joue un rôle primordial dans cette course à l’innovation. Ainsi, nombreuses sont ces jeunes pousses à bénéficier du crédit impôt recherche (90 %), du statut « Jeune Entreprise Innovante » (80 %), et d’un l’accompagnement personnalisé par des pépinières ou des incubateurs (76 %). L’écosystème entrepreneurial a clairement atteint son stade de maturité en termes de moyens.

Néanmoins, si elle est très favorable à la création de start-up, la France peine à assurer le service après-vente. Ainsi, une fois lancées, ces entreprises s’efforcent de trouver des financements pour se développer, croître et s’internationaliser … sans grand succés. La faute à un marché qui manque de fonds ? Oui. Mais c’est surtout la confiance qui fait défaut. Sans investisseur, pas de déploiement.

La France, nouvel eldorado des start-up ?

Si l’Hexagone met tout en œuvre pour propulser ses start-up, elles restent néanmoins cantonnées à un statut national. Malgré une belle place de numéro 2 européen, la France est encore à la traîne. Pourtant, le pays affiche une ambition claire : devenir une « scale-up nation » d’ici 2018. Tous les voyants sont au vert : Facebook s’installe à Paris, l’école 42 rayonne outre-Atlantique, les start-up sont davantage excubées qu’incubées. En somme, les grands patrons ont compris l’intérêt de former les nouvelles générations en créant des infrastructures à leur image. Ainsi, si l’écosystème start-up reste marqué par ses difficultés à s’internationaliser, il a tiré les enseignements de ses échecs et laboure, depuis quelques années, une terre qui s’avère de plus en plus féconde.

Au premier trimestre 2017, plus de 50% des fonds investis dans la « French Tech » étaient étrangers. Un record européen qui souligne la stabilité du marché tricolore. L’état d’esprit entrepreneurial s’ouvre de plus en plus à l’international, et le coup de foudre est réciproque : les qualités de management et d’innovation françaises attirent les capitaux venus d’ailleurs. Malgré des résultats encore voilés, la France a aujourd’hui toutes les cartes en main pour s’élever au rang de « start-up nation ».

« Think Global »

Il y a quelques années, les start-up françaises peinaient à susciter des levées de fonds supérieures à dix millions de dollars. Pourtant, sur la seule année 2016, neuf d’entre elles ont atteint au moins 30 millions de dollars. La pépite OVH a culminé à 251 millions, et Sigfox, licorne en devenir, à 156. Une dynamique très positive qui permet désormais à la France de talonner sa voisine britannique, actuel leader européen dans la course aux start-up. Pourtant, si les levées de fonds sont stratosphériques en Grande Bretagne, les business angelsinvestissent plus de capitaux dans un nombre réduit de structures là où il se permettent, en France, de diversifier leurs poulains. Malgré un soutien financier moins spectaculaire, ils permettent ainsi au marché de se fluidifier en donnant leur chance à davantage d’idées. Un pas vers la réussite que ces entreprises françaises doivent capitaliser en pensant « monde », alors qu’elles pensent encore trop « France » et « Europe » aujourd’hui. Il est temps que l’Hexagone se mette au célèbre adage entrepreneurial : « Think Global », conditionsine qua non de son accession au trône européen et de la mondialisation de ses start-up.

Aujourd’hui, les jeunes entreprises françaises parviennent à soulever des sommes record pour se développer. Elles ont toutes les cartes en main pour conquérir le monde avec leurs idées, leurs capacités, leurs ambitions et disposent de moyens mis à leur disposition. Tout est là pour que leur force économique rayonne et leur permette de se pérenniser en devenant des ETI. Menée par les générations Y et Z qui ont déjà compris les codes de demain, la France est prête à s’imposer comme leader européen.

Les TPE-PME face au nouveau président. Avec Patrick Robin, Jean-Marc Barki, Bruno Grandjean et Guillaume Cairou. C’était au Business Club

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1439987182_tpe-pme.pngLogo-BFMBusiness-sans-contourAu Business Club de France

Uniquement sur BFM Radio! 

→ Diffusion : samedi 13/5/2017 à 7h | dimanche 14/5/2017 à 14h

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TALK 1: LES TPE-PME face au président

TALK 2Le rendez-vous du Médiateur des Entreprises, avec Pierre Pelouzet


DOSSIER SPÉCIAL

QU’ATTENDENT LES TPE-PME DU NOUVEAU GOUVERNEMENT? 

NOS INVITÉS:

  • Jean-Marc Barki, président de Sealock
  • Patrick Robin, Managing partner (associé) Avolta Partners
  • Guillaume Cairou, PDG de Didaxis et Président du Club des Entrepreneurs
  • Bruno Grandjean, président de Redex et président de la Fédération des industries mécaniques (FIM) depuis juin 2016

(Ré)écouter et télécharger cette émission:

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De gauche à droite: Patrick Robin / Michel Picot / Bruno Grandjean / Jean-Marc Barki / Guillaume Cairou

Patrick Robin: « On a un président qui sait ce qu’est la micro-économie, qui met en valeur le goût du risque, l’entrepreneuriat. Je pense qu’on va avoir un gouvernement avec lequel on peut discuter ».

Bruno Grandjean: « On vient de vivre une campagne schumpétérienne, avec un changement de modèle. Selon moi, il y a un travail de pédagogie à faire au sujet de l’industrie. On n’est plus au XIXème siècle, il faut adapter le droit du travail »

Jean-Marc Barki: « La baisse de l’IS est un message fort. Si on se débrouille bien on peut reconstruire notre tissu industriel mais il faut redonner confiance aux entrepreneurs ».

Guillaume Cairou: « Les Français attentent qu’on leur permette d’aller plus loin. Les réformes structurelles vont devoir être faites très rapidement »

Macron président: sept mesures fortes pour le salarié et l’entreprise (Les Echos)

12432133.jpgRéforme du marché du travail, refonte des rapports entre les entreprises et l’administration: rendez-vous est donné dès les premiers jours de son mandat pour amorcer les changements annoncés qu’il espère voir entrer en vigueur à l’automne.

Le nouveau président est en effet un homme pressé. Après une « concertation » avec les partenaires sociaux, sans doute dans les semaines qui viennent, il devrait présenter un projet de loi d’habilitation devant l’Assemblée nationale. Voici ses chantiers prioritaires.

1. Primauté de l’accord d’entreprise

 Emmanuel Macron a affirmé à plusieurs reprises son souhait de modifier rapidement le code du travail et d’aller plus loin que la loi Travail portée par Myriam El Khomri en 2016.

La loi ne fixera plus que les grands principes. La durée légale du travail, la protection syndicale, le salaire minimum ou encore la lutte contre la discrimination seraient des règles de base absolument intangibles. Aucun accord d’entreprise ne pourrait y déroger et être moins-disant pour le salarié.

Pour d’autres domaines – la liste complète n’est pas encore arrêtée et dépendra de la future consultation avec les partenaires sociaux, assure l’entourage du président de la République -, la signature d’accords d’entreprises ou de branches pouvant déroger à la loi serait possible.

Depuis la loi Travail, seule la question du temps de travail est concernée par cette inversion de la hiérarchie des normes. La conclusion d’accords majoritaires d’entreprise permet une organisation spécifique. Le projet d’Emmanuel Macron est d’étendre cette possibilité à d’autres thématiques comme le salaire ou les conditions de travail.

2. Plafonnement des indemnités prud’hommes

Pour Emmanuel Macron, les indemnités aux prud’hommes sont l’un des blocages du marché du travail. Ministre, il avait tenté de mettre en place un système d’encadrement de ces indemnités perçues par les salariés en cas de licenciement abusif.

Retoquée par le Conseil constitutionnel, la mesure fait à nouveau partie de son programme. Emmanuel Macron espère instaurer un barème précis du montant des indemnités avec un plancher et un plafond pour les licenciements sans cause réelle et sérieuse. « Le plancher permettra de protéger les droits des employés, le plafond donnera aux entreprises une visibilité et une assurance qui permettront de lever les freins à l’embauche en CDI. » L’ensemble prendrait en compte l’ancienneté du salarié.

3. Fusion automatique des instances représentatives

La délégation unique du personnel ou DUP existe depuis 1993 et permet de rapprocher les délégués du personnels et les élus du comité d’entreprise. Depuis la loi Rebsamen, cette possibilité a été étendue aux entreprises jusqu’à 300 salariés et élargie aux prérogatives du CHSCT. Chaque instance conserve ses particularités. Emmanuel Macron, lui, souhaite que toutes les entreprises puissent recourir à la DUP, quelle que soit leur taille, au nom d’un « dialogue social plus efficace ». »Nous allons certainement prendre le contre-pied de ce que propose la loi Rebsamen, explique l’entourage d’Emmanuel Macron. L’idée serait que ce regroupement d’instances se fasse automatiquement, sauf si les entreprises souhaitent expressément conserver chacune d’entre elles. »

4. Référendum à l’initiative de l’employeur

La loi El Khomri a mis en place un nouvel outil dans les mains des syndicats: le référendum d’entreprise. Si un accord d’entreprise n’est pas validé à la majorité mais qu’il a été signé par l’employeur et des syndicats ayant recueilli plus de 30% des suffrages exprimés au premier tour des dernières élections, ces derniers peuvent demander une consultation des salariés.

Le nouveau président de la République veut pousser la logique un cran plus loin et permettre aux employeurs d’initier ces référendums eux aussi. A condition, là aussi, que l’accord ait été validé par les syndicats représentant 30% des voix.

La mesure pourrait crisper des syndicats, qui n’ont jamais caché leur hostilité à cette possibilité. Lors des débats au Sénat sur la loi Travail, les sénateurs avaient tenté d’introduire cette disposition, qui avait ensuite été retoquée par les députés.

5. Instauration du droit à l’erreur

Autre chantier jugé prioritaire que celui de poursuivre le travail de « simplification » de la vie des entreprises. Le gouvernement sortant avait lancé un Conseil de la simplification, organe d’un grand choc de simplification promis aux entreprises et aux particuliers. Le président Macron, entend aller plus loin en changeant le fonctionnement de l’administration. Principale mesure annoncée: le droit à l’erreur.

Lorsque les services administratifs contrôleront les employeurs, ils ne les sanctionneront pas tout de suite. Il y aura donc une sorte de principe établissant une forme de bonne foi a priori. Ce sera en effet à l’administration de prouver que l’erreur a été commise intentionnellement. Un entrepreneur qui oublie de faire une déclaration aux Urssaf, par exemple, ne sera pas sanctionné immédiatement. Seule exception: les matières relevant du droit pénal.

« Le coeur de la mission de l’administration ne sera plus la sanction mais le conseil et l’accompagnement », a expliqué Emmanuel Macron lors de la présentation de son programme en 2017. Une mesure semblable avait été portée par deux députés (Bernard Gérard et Marc Goua) en mai 2015, mais n’avait jamais vu le jour. Elle est reprise par le nouveau président de la République.

6. Gérer l’inflation des normes

Voilà qui devrait rassurer les chefs d’entreprises écrasés par le poids des normes. Le chef de l’Etat fraîchement élu compte supprimer les normes liées à la transposition en droit national de directives européennes. Cela aboutit à une « surtransposition », qui alourdit et complexifie le corpus législatif.

Il souhaite aussi élargir la règle selon laquelle une norme est supprimée lorsqu’une nouvelle voir le jour aux textesfiscaux, sociaux ou touchant au droit du travail. Inspirée du principe anglo-saxon du « One in, one out« , elle a été mise en place en sous le quinquennat de François Hollande mais elle ne concernait que « la réglementation issue de l’activité réglementaire du gouvernement et pas les lois », explique le Secrétariat d’Etat à la Réforme de l’Etat et à la Simplification. Les textes relatifs au droit social ne sont pas non plus concernés. Emmanuel Macron entend changer élargir ce périmètre.

Tout comme pour le chantier du droit du travail, Emmanuel Macron souhaite, là aussi, procéder par ordonnance. Un projet de loi d’habilitation spécifique à ces mesures devrait donc être présenté aux députés « fin mai ou début juin », assure le nouveau président de la République.

7. Baisse de l’IS et suppression du RSI

A destination des entrepreneurs, l’ancien locataire de Bercy a aussi promis une stabilité fiscale: aucun impôt ne serait modifié plus d’une seule fois durant le quinquennat. Il entend transformer le CICE « en allègement de charges pérenne pour toutes les entreprises » et souhaite réformer l’impôt sur les sociétés et le ramener à 25% tout en conservant le taux réduit de 15% pour les PME.

Autre mesure forte: il devrait supprimer le RSI dans sa forme actuelle et « l’adosser » au régime général en y ouvrant un guichet spécifique. Un projet lourd qui devrait cependant voir le jour plus tard.

⇒ REDEX, avec Bruno Grandjean, président

Logo-REDEX-orangeActivité: Production de pièces et d’équipements industriels de mécanique fine et de précision (sidérurgie, la métallurgie, la robotique, la machine-outil et l’imprimerie)

  • Siège social: Ferrières-en-Gâtinais, près de Montargis (Loiret)
  • Créé en: 1949
  • CA: 50 millions € en 2016
  • Effectif: 350

Cette pépite de l’industrie française exporte 90% de sa production (BFM Business)

Alors que la France a creusé son déficit commercial en 2016, certaines ETI affichent une vraie culture de l’exportation. Dans l’industrie de la mécanique, Redex, avec ses 350 salariés, exporte mondialement jusqu’à 90% de sa production.

Le déficit commercial record de 48 milliards d’euros en 2016 ne doit pas occulter le succès de certaines entreprises de taille moyenne qui ont axé toute leur stratégie sur l’international. C’est le cas de Redex, une ETI de 350 salariés. Cette société enracinée dans le Loiret (45) apporte sa (modeste) contribution à l’export grâce à son activité industrielle tournée vers l’international, où elle réalise de 80 à 90% de son chiffre d’affaires.

Capture d’écran 2017-05-09 à 15.14.40.pngL’entreprise a, depuis ses origines en 1949, pour spécialité la mécanique fine et de précision. Sa production, issue pour l’essentiel de deux usines françaises, concerne des pièces et des équipements industriels destinés aux usines travaillant les métaux (métallurgie, sidérurgie,…). Son savoir-faire tient dans la mise au point, au micron près, d’équipements destinés à l’industrie lourde.

Redex allie le « made in Germany » au « made in France »

Redex est reconnue dans le monde entier pour le laminage de fil de cuivre. Elle assure ainsi le bobinage des moteurs électriques des TGV d’Alstom. « Notre savoir-faire industriel se situe très en amont. Nos clients ont en général des usines et des machines comme des laminoirs » explique Bruno Grandjean, le PDG.

Aux commandes de cette ETI depuis 2004, il est le petit-fils du fondateur de Redex. L’entreprise, non cotée, reste familiale. Elle affiche un chiffre d’affaires annuel 50 millions d’euros en 2016. À comparer aux 20 millions d’euros annuels, lorsque Bruno Grandjean en a pris les rênes, il y a 12 ans.

Cette croissance s’explique aussi par une acquisition stratégique réalisée en 2011. Redex a racheté un industriel allemand, Bühler Würz, qui fabrique des laminoirs. Elle a ainsi ajouté la renommée du label « made in Germany » à sa palette pour muscler sa stratégie à l’international.

L’HISTOIRE DE REDEX

Redex a fêté ses 65 ans en 2014 (La République du Centre)

(…) Cet anniversaire a été l’occasion de donner à une rue de la zone d’activités de Ferrières le nom de Paul Defontenay, le créateur de l’entreprise.

Né en Seine-et-Marne, en 1913, il a été un élève brillant, cultivé et doué pour le dessin. Il intègre l’école des Arts et Métiers de Châlons-sur-Marne en 1930 et sort major de sa promotion en juin 1933. En 1939, il est mobilisé puis s’engage dans le mouvement de Forces Françaises Libres et participe en 1943 à la création du groupe de résistance de sa région. Ses actions pendant la Libération lui valent la croix de guerre 1939-1945.

Concepteur de machines-outils, il crée Redex à Ivry-sur-Seine, en 1949, pour exploiter le brevet de son invention : associer par liaison thermoplastique les pièces centrales d’un réducteur. En 1971, son entreprise déménage à Ferrières pour mieux répondre à sa forte croissance. Paul Defontenay disparaît les 5 avril 1981. Actuellement, c’est son petit-fils, Bruno Grandjean, qui dirige l’entreprise depuis 2005. Ingénieur et diplômé de l’Université de Stanford (États-Unis), possesseur de plusieurs brevets, il est membre actif de l’Institut Montaigne et a contribué à plusieurs de ses récents rapports.

Bruno Grandjean (Redex): La fiscalité des entreprises est «cul par-dessus tête» (L’Opinion)

L’industrie est trop absente de la campagne présidentielle, déplore le chef d’entreprise

(…) Alléger la charge qui pèse sur le secteur privé est la condition nécessaire, indispensable à la compétitivité des entreprises exportatrices et de celles confrontées à la concurrence étrangère sur le marché extérieur.

Notre fiscalité, et même au-delà notre système de valeurs, est « cul par-dessus tête ». Nous taxons la valeur ajoutée avant le bénéfice, défendons les rentes plus que le risque, chérissons ceux qui vivent des monopoles ou à l’abri des normes et règlements plus que ceux qui exportent et se confrontent à la compétition internationale.

Face à un tel diagnostic, il faut bien entendu prendre de façon urgente des mesures pour améliorer la situation. Mais la solution n’est pas simple. L’allégement du fardeau fiscal des entreprises privées est la première des mesures, elle ne sera cependant pas suffisante. Il nous faudra aussi renouer avec l’esprit d’entreprise, l’innovation, la prise de risque et l’investissement. Et aussi, ce qui me paraît crucial, nous devons sortir de la défiance et de la conflictualité pour refaire partager le goût du progrès, recréer un projet partagé.

Enfin, je regrette que l’on ne parle pas assez de la situation de l’industrie dans cette campagne présidentielle. L’industrie et le secteur exposé sont aux avant-postes, dans les tranchées de la guerre économique que représente la mondialisation. Les trois quarts des exportations se font grâce aux produits industriels. D’ailleurs, pour parler d’une économie avancée, on parle d’un pays… industrialisé.

Ce qui se joue aujourd’hui, c’est le modèle de société que nous voulons : un pays condamné aux seconds rôles comme le décrit Michel Houellebecq dans La Carte et le territoire ? Ou bien le rebond d’une industrie du futur tirant parti de la révolution numérique, métissant les technologies et intégrant des services à haute valeur ajoutée ? Voilà un véritable débat de fond, il est encore temps de lui donner toute sa place dans les 40 derniers jours de cette campagne présidentielle.

⇒ DIDAXIS, avec Guillaume Cairou, PDG

didaxis_logo_2Activité: un des leaders français du portage salarial

  • Siège social: Paris
  • Date de création: 2004
  • CA: 90 millions € – 2300% de croissance sur les 5 dernières années
  • Effectif: 6500
  • 35 bureaux en France et à l’étranger

Pionnier des nouvelles formes d’emploi, Didaxis-Hiworkers a permis à plus de 10 000 travailleurs indépendants de créer leur activité dans plus de 750 métiers. Au total, plus de 50 000 missions ont été réalisées au sein de notre communauté de talents.

Dans Sud-Ouest

Le système du portage salarial, encore peu utilisé en France, est appelé à se développer. Pour preuve, Didaxis, leader français du secteur, avec un chiffre d’affaires de 90 millions d’euros, ambitionne d’embaucher plus de 4 200 collaborateurs cette année dans toute la France.

Didaxis, leader français du portage salarial, pourrait bien devenir demain une licorne des nouvelles formes d’emploi. Créée en 2004 par Guillaume Cairou, la société affiche 2 300% de croissance sur les cinq dernières années et réalise désormais un chiffre d’affaires de près de 90 millions d’euros, grâce à ses 6 500 collaborateurs actifs et 35 bureaux en France et à l’étranger.

En Europe, le portage salarial est en plein essor, à l’image du nombre d’indépendants, qui a progressé de 85% au cours des dix dernières années. Il a déjà séduit plus de 7 millions de personnes. « À horizon 2027, plus d’un million d’emplois pourraient être créés par Didaxis et les principaux acteurs du portage salarial. Ce dispositif d’avenir répond pleinement aux enjeux de l’ubérisation et de l’économie à la demande. Didaxis table sur un chiffre d’affaires de 500 millions d’ici 10 ans », avance Guillaume Cairou. « Le travail indépendant sera le prochain moteur de l’économie française« , assure-t-il.

4 200 nouveaux collaborateurs recherchés en 2017

Porté par cette dynamique, le groupe Didaxis ambitionne de recruter 4 200 collaborateurs sur 700 métiers en 2017, principalement des responsables de centre de profit, managers de transition, coachs en orientation, formateurs, spécialistes de l’accompagnement des start-up, professionnels du bien-être, spécialistes de l’économie sociale et solidaire, experts en cybersécurité et en big data, consultants en ressources humaines, développeurs mobile software et services, négociateurs immobilier, commerciaux, experts construction, etc.

« La Nouvelle Aquitaine est particulièrement dynamique pour nous : plus de 10% de nos talents ont été recrutés en 2016 dans cette région – soit environ 375 recrutements »

« Le portage salarial répond à un fort besoin de flexibilité des entreprises, qui souvent peinent aussi à trouver la bonne personne sur des compétences pointues, et s’avère une alternative durable au salariat traditionnel qui permet aux travailleurs indépendants de bénéficier des avantages du salariat  (droit au chômage, mutuelle, droit à la formation, au régime général de la sécurité sociale…), tout en exerçant leurs activités en complète autonomie. Sans avoir de plafond de revenus comme pour les auto-entrepreneurs », met en avant Guillaume Cairou. Autre intérêt, « c’est une solution 20 % moins cher que l’intérim », souligne Fabien Volson, directeur général délégué du groupe Didaxis.

Concrètement, il met en relation trois entités : l’entreprise portée, le salarié et la société de portage. Le contrat peut être en CDD (maximum 36 mois, mais renouvelable) ou en CDI. Ceci étant, ce statut ne concerne qu’une partie de la population active. En l’occurrence les cadres, puisque les activités touchées par le portage salarial relèvent avant tout de prestations intellectuelles. « Il intéresse aussi de plus en plus des retraités », observe-t-il.

(…) Il ne s’agit pas pour autant de créations nettes d’emplois, puisque « les talents, qui viennent chez nous, amènent leurs clients. Mais, nous pouvons les aider à développer leur réseau et à se vendre au bon prix du marché », rappelle Fabien Volson.

Logo-CdE.pngLE CLUB DES ENTREPRENEURS

Le Club des Entrepreneurs, composé de plus de18 000 membres, est dédié à tous les entrepreneurs qui souhaitent se retrouver dans un cadre convivial pour échanger autour de problématiques communes, partager les bonnes pratiques entre professionnels et élargir leur réseau.

Les 5 propositions du Club des Entrepreneurs pour encourager les Français à entreprendre

Adopter un véritable Small Business Act à la française…

… contenant une première batterie de mesures en faveur de l’entrepreneuriat.

Votée en juillet 1953 aux États-Unis, le Small Business Act est une loi du Congrès des États-Unis visant à favoriser les petites et moyennes entreprises dans le tissu économique du pays. Une initiative, louable de l’autre côté de l’Atlantique, qui tarde pourtant à faire son chemin en France. Le Club des Entrepreneurs préconise ainsi le vote d’une nouvelle grande loi dans les premiers mois du nouveau quinquennat, incluant notamment la création d’un guichet unique rassemblant les aides financières et les propositions d’accompagnement des TPE/PME.

“Ce Small Business Act intégrera aussi non seulement l’obligation de réserver 60% des marchés publics aux TPE/PME. Il permettra aussi une meilleure implication de celles-ci dans l’élaboration des normes en France et en Europe. Dans un cas comme dans l’autre, l’innovation, atout maître de nombreuses petites et moyennes entreprises, doit et peut être favorisée”, précise le Club des Entrepreneurs.

Faire de l’entrepreneuriat une priorité nationale…

… en l’enseignant dès le secondaire comme une véritable langue vivante !

Entreprendre, ça s’apprend. C’est en partant de ce constat que le Club des Entrepreneurs propose aux candidats de mettre en place un plan de sensibilisation et de formation à la création d’entreprise, à l’université mais également dans le cadre de l’enseignement secondaire général et technologique.  En somme : placer l’entrepreneuriat au coeur du socle commun de connaissance et de compétences.

Une action qui devra être accompagnée d’une grande campagne de communication nationale, qui “pourra notamment s’appuyer sur des success stories sous la forme de témoignages vidéo courts et à fort impact”, conclue le Club des Entrepreneurs.

Diminuer le taux de disparition des jeunes sociétés…

… en généralisant l’exonération totale de charges sociales pour les 3 premières années d’activité.

Pour cette mesure, le Club des Entrepreneurs propose non pas d’augmenter le nombre d’entreprises créées chaque année en France (50% des nouvelles sociétés disparaissent avant d’atteindre 12 mois), mais surtout d’assurer leur pérennité, notamment en renforçant et en généralisant les dispositifs permettant l’exonération de charges sociales pour toutes les startups, “sans distinction pendant les 3 premières années”.

Renforcer le capital-risque à la française…

… afin de répondre aux besoins de financement des entrepreneurs et de leurs structures.

Si la France peut se targuer de se positionner sur le podium des nations les plus actives sur le financement des startups, les montants investis dans l’hexagone sont aujourd’hui 25 fois moins importants qu’aux États-Unis. L’idée ? Favoriser l’investissement des particuliers dans les PME, notamment grâce à une fiscalité plus stable et surtout plus incitative.

“Les chefs d’entreprise et entrepreneurs à succès pourront aussi réinvestir plus facilement leurs prots dans l’écosystème de startup et de TPE/PME et apporter ainsi leur expertise et une forme de coaching que ne peuvent pas forcément apporter des profils financiers classiques“, explique le Club des Entrepreneurs.

Fluidifier les parcours entre salariat et entrepreneuriat…

… en encourageant le développement de nouvelles formes d’emploi.

Alors que de nombreux projets d’entreprises, confrontés aux difficultés administratives et fiscales liées au statut d’entrepreneur, tombent à l’eau avant même d’avoir pu voir le jour, le Club des Entrepreneurs recommande ici de faciliter le recours au portage salarial, afin de permettre à des salariés et demandeurs d’emploi de bénéficier d’un accompagnement à la création de leur propre activité tout en gardant la protection sociale du salariat.

Le Club des Entrepreneurs estime ainsi que plus de 1,3 million d’entrepreneurs individuels pourraient émerger grâce au portage salarial.

⇒ AVOLTA PARTNERS, avec Patrick Robin, Managing partner

60L5DXMz.jpgAvolta Partners, créée en 2012, est une banque d’affaires qui conseille des jeunes entreprises innovantes et en forte croissance.

Son métier consiste à mener des opérations de capital : levée de fonds.

Pour mieux servir ses clients, Avolta Partners propose des offres différentes en fonction des besoins précis de chacun de ses clients : Avolta Start pour les premieres augmentations de capital, Avolta Ventures pour les Series A/B avec des fonds d’investissement en capital risque, Avolta Corporate pour accompagner les direction Innovation des grandes entreprises dans leur programme d’Open Innovation et Avolta Network pour sourcer et recommander les meilleurs partenaires pour nos clients.

C’est la banque d’affaires la plus active en 2016

10 levées de fonds pour 32 M€: Cityscoot, Orangemarine, Hesus, Smartangels, ECL Direct, Qarnot Computing, Antvoice, La the box, Horsecom, Educlever.

(Ré)écoutez notre interview de Patrick Robin sur Avolta Partners:

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Interview Patrick Robin – Avolta Partners : « Start-up & valorisation : gagner en maturité » (IT Espresso)

La banque Avolta Partners, dont Patrick Robin est associé, a publié un guide pour calculer la valorisation des start-ups afin de rendre l’exercice plus transparent et ré-équilibrer les discussions avec les investisseurs.

Combien vaut une start-up ? Une question lancinante pour les fondateurs de jeunes pousses et les investisseurs.

Fin septembre, la banque d’affaires Avolta Partners a publié une étude pour tenter de modéliser l’approche en couvrant 11 secteurs IT (AdTech, FinTech, IoT, e-commerce, digital media, business services, consumer services, Clentech, MedTech/Biotech, retail, consulting) et neuf business models (souscription, commission, performance, hardware, e-commerce, retail, audience, service, recherche).

Avolta a retenu 2015 comme année de référence. Elle a scruté les levées de fonds effectués par 497 start-up représentant un volume d’investissement global de 1,8 milliard d’euros (dont 286 cas de start-up réalisant à boucler un tour de table dépassant le million d’euros).

« On a retiré la dimension d’amorçage qui est plus erratique et émotionnelle », évoque Patrick Robin, Managing Partner et co-fondateur d’Avolta (mais aussi serial-entrepreneur et pionnier de l’Internet). Puis la banque d’affaires a dégagé des modèles de valorisation par segment d’activité. Les fourchettes peuvent varier considérablement.

Dans la FinTech par exemple, la valorisation peut atteindre entre 9,8 X et 28,7 X le chiffre d’affaires. Pour les services aux consommateurs, c’est on évoque des multiples de 6 pouvant aller à 52X le CA. Pour le commerce électronique, c’est plus raisonnable : entre X 1,3 et X4,1 le CA. Les variables dépendent de plusieurs critères comme la taille du marché visé.

Pour évaluer la valorisation, Patrick Robin prodigue une règle informelle en tête : « Deux tiers de pre-money, un tiers de new money ». Décryptage pour les Nuls (y compris le retranscripteur des propos de Patrick Robin) : « Grosso modo, si tu veux lever un million d’euros, ta valorisation pré-money sera de 2 millions d’euros, soit 3 millions d’euros post-money. D’où 1/3 de new money pour 2/3 de valorisation. »

ITespresso.fr : Que cherchez-vous à travers cette étude sur la valorisation des start-up ?

Patrick Robin : C’est la première fois qu’une telle étude sort dans le secteur du private equity. Ce qui est étonnant car on travaille beaucoup sur la data. On entend toujours parler du montant levé par les start-up mais on parle rarement des valorisations.

Chez Avolta Partners, on établit des stratégies de levées de fonds autour de la data (celles que l’on détient, que l’on trouve sur le marché, celles de nos concurrents…) et cela nous semblait aberrant de ne pas creuser dans ce sens pour le compte des entrepreneurs.

Nous sommes également convaincus que le marché ne peut pas se développer s’il y a une asymétrie totale de diffusion d’information entre les parties. Les VC ont la data grâce à leur expérience et aux dossiers qu’ils prennent en main ou qu’ils voient passer. Ils ont leur propres data crunch pour déterminer des multiples, des méthodes et des valorisations.

Du côté des entrepreneurs, ils arrivent tout nus devant les VC. Il faut leur donner davantage de maturité sur ces questions-là. Ils doivent gagner en expertise. Cet état des lieux nous semble préjudiciable pour l’ensemble du marché. C’est un guide qui a vocation à rendre l’information plus symétrique et fluidifier les relations entre toutes les parties impliquées dans la levée de fonds.

De l’autre côté, je pense que les VC seront contents de trouver notre guide lorsqu’ils vont se retrouver en position de vendeur. (…)

ITespresso.fr : Est-ce naturel pour une start-up de se rapprocher de spécialistes de levées de fonds comme Avolta Partners ?

Patrick Robin : Pour une start-up qui prépare une série A ou B, je dirais oui. Parce qu’il y a un boulot de préparation, de conseil et d’accompagnement qui est important. De plus, le fait de lever 3 millions, 5 millions ou 15 millions d’euros est extrêmement phagocytant en termes de temps. Il faut que les entrepreneurs se concentrent sur leur business.

ITespresso.fr : Comment fonctionne la sélection des dossiers ?

Patrick Robin : Nous sommes dans une douzaine dans la banque : trois associés aux profils d’entrepreneurs [Patrick Robin, Philippe Rodriguez, Arthur Porré], un senior partner [avec Bruno Vanryb qui vient de rejoindre l’équipe], et des analystes pour cruncher la data en vue d’une approche plus « scientifique ».

Chaque lundi, les trois associés regardent ensemble les dossiers que nous estimons intéressants. Nous sommes assez sélectifs car nous sommes payés au success fee. On prend un risque avec l’entrepreneur. On examine une dizaine de dossiers par semaine à différents stades d’études. On en signe deux ou trois par mois. Avec derrière une véritable implication du partner. On réfléchit à la validation de la stratégie, du business model et du business plan.

Il peut arriver que l’on modifie l’approche avant d’aller faire la tournée des VC. Parfois, il vaut mieux y réfléchir deux fois au lieu de s’accrocher à une valorisation surréaliste. On va parfois même jusqu’au biz dev (business développement) pour nos clients. On les coache, on les pitche, on les suit aux rendez-vous avec des investisseurs.

On essaie de structurer les tours de financement de façon plus intelligente en utilisant l’equity comme effet de levier mais aussi pour faire des obligations convertibles, de la dette ou du leasing. Tout cela pour que les 10 millions éventuellement levés soient moins dilutifs.

ITespresso.fr : Vous utilisez quels outils de travail ?

Patrick Robin : On travaille sur une dataroom, qui s’appelle…Dropbox (sourire) mais en version sécurisée. On a numérisé tous les contrats via Concord. Pour le collaboratif, on utilise beaucoup Slack qui nous a sauvés face au volume étouffant de mails à gérer.

ITespresso.fr : Pour quel modèle économique ?

Patrick Robin : Toujours un « retainer » déductible du « success fee » qui est un pourcentage du montant levé. En fonction du niveau de financement atteint, on se situe dans la fourchette 6% à 3%. Plus le montant est important, plus le taux est bas. Et cela fonctionne par tranche. Un grand classique dans la banque d’affaires. (…)

⇒ SEALOCK, avec Jean-Marc Barki, président

sealock_logoActivité : Fabricant et formulateur de colles industrielles

  • Date de création : 1996
  • Siège social: Sallaumines (62)
  • 4 sites: Angleterre, France, Pologne et Russie
  • Prix, récompenses obtenus : Délais de Paiement (2014), trophée de la Performance Environnementale (2010)
  • Nb salariés 2017 :  22
  • CA 2016 : 5,3 M€ – 21% à l’export: Afrique du Sud, Belgique, Espagne, Italie, Luxembourg, DOM-TOM, Etas-Unis, Australie
  • 400 clients actifs dans les domaines des arts graphiques, de l’emballage, du bâtiment, de l’industrie automobile et de l’aéronautique. Pour l’assemblage de supports aussi divers que du papier, carton, bois, PE, PP, PET, Métal).
  • 1500 tonnes de colle par an
  • Signataire depuis 2011 de la Charte Relations fournisseur responsables fondée par la Médiation Inter-entreprises,  SEALOCK a reçu en décembre 2013 le label Relations Fournisseur Responsables.
  • Le 3 décembre 2013, SEALOCK a reçu le label d’état Relations Fournisseurs Responsables décerné par le Ministère du Redressement Productif et la Compagnie des Dirigeants et Acheteurs de France. Cette distinction, remise pour la première fois à 2 PME industrielles, distingue SEALOCK, seule entreprise du secteur de la chimie, pour la qualité de ses relations avec ses fournisseurs.
  • En juin 2014, Sealock a reçu le Prix des délais de paiement.

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ACTUALITÉ

  • Dernier investissement : ligne de pastillage pour le conditionnement des colles Hot-Melt sous forme de pastilles. Investissement d’1 M € pour une production qui jusqu’ici était sous-traitée
  • Sealock vient de racheter Delta Colles

HISTORIQUE

  • 1983 Création de SEALOCK Ltd par John YOUNG, à Andover (Angleterre)
  • 1996 Construction du site de SEALOCK SARL à Sallaumines (Nord-Pas de Calais/France)
  • 2003 Obtention de la certification ISO 9001, version 2000 (SEALOCK Fr)
  • 2006 Extension du site de Sallaumines
  • 2007 Acquisition de la société KRYSTAL NORPOL sp. Z o.o.
  • 2009 KRYSTAL NORPOL sp. Z o.o. devient SEALOCK sp. Z o.o.
  • 2010 Obtention de la certification ISO 9001, version 2008 et ISO 14001, version 2004 (SEALOCK Fr)
    Obtention du Trophée de la Performance Environnementale pour l’initiative et la mise en place d’une gamme ‘éco-produit’
  • 2011 Rapprochement de SEALOCK SARL avec la société DISTRIPACK, spécialiste de l’étude, le conseil et la vente de matériels d’emballage
  • Membre de la délégation française et partenaire officiel du G20 YES 2011 (Young Entrepreneur
  • Summit)
  • 2013 Evaluation ISO 26000 (RSE).
    Trophée de l’Economie Responsable (cat. Entreprises de moins de 25 salariés / mention Argent)
    Obtention du Label Relations Fournisseurs Responsables
  • 2014 Obtention de la certification OHSAS 18001, version 2007 (SEALOCK Fr)
    Prix des Délais de Paiement

PORTRAIT DE JM BARKI

Ancien champion de cross équestre, grand amateur de jeu d’échec (« Une excellente leçon de vie pour un chef d’entreprise qui doit toujours avoir au moins trois coups d’avance sur son marché »), ancien comédien de théâtre, ancien président de la Fédération européenne des industries de colles et adhésifs, membre de la commission consommation du MEDEF, militant actif de Croissance Plus et de la cause des PME, membre de multiples think tank et comités stratégiques, patron d’une entreprise de colle industrielle de 23 salariés à Sallaumines, enfin heureux mari et papa de trois beaux enfants dont les portraits tapissent les murs de son bureau. « Je suis un hyperactif, c’est vrai. Pendant longtemps, j’avais besoin d’être partout, de ne rien rater, un besoin de reconnaissance aussi sans doute ».

Autodidacte

Très certainement. Car Jean-Marc Barki fait partie de ces entrepreneurs autodidactes, un ancien gaucher contrarié, qui a « brillamment raté » deux fois son bac et son BTS informatique, qui a dû longtemps prouver à lui-même et aux autres qu’il n’était pas un bon à rien. Mais qu’il était surtout un « déterminé », soucieux « d’apporter et de bâtir ». Fils et petit-fils d’agents de fabrique dans la papeterie en région parisienne, Jean-Marc Barki a toujours vécu dans la culture de l’entrepreneuriat, de la rigueur et du sens du travail. « Au cours de mon BTS, j’avais créé une junior entreprise. J’avais envie de construire quelque chose ». L’opportunité se présentera en 1993, quand il devient agent commercial pour la France du fabriquant britannique de colle industrielle Sealock, et qu’il bâtit en 1996 à Sallaumines la première usine française du groupe, dont il prend la direction. « J’ai choisi le Nord car j’y ai rencontré des gens déterminés et volontaires ». Comme lui.

Le petit patron de PME se retrouve propulsé en 2006 à la présidence de la Fédération européenne des industries de colles et adhésifs, au milieu des dirigeants des plus grands groupes. « C’est là que j’ai voulu faire entendre la voix des plus petits. L’économie française, c’est moins de 200 entreprises de plus de 5 000 salariés, mais 165 000 PME de moins de 250 salariés et 2,5 millions de moins de 10. Ce sont ces petits ruisseaux qui font les grandes rivières, qu’il faut défendre, soutenir. Les vrais créateurs de valeurs et d’emplois sont là ».

 

Mardi bonheur! 9 mai

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COCORICO! CARAMBAR REDEVIENT FRANÇAIS

carambar_scalewidth_630_MAXPPP.jpgMalabar, Carambar et autres bonbons Krema sont repassés mardi sous drapeau français, regroupés dans un nouveau groupe chargé de revigorer une dizaine de marques emblématiques de friandises pour qu’elles traversent encore des générations de gourmands.

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FINANCEMENT DES STARTUPS PAR LE CAPITAL-RISQUE: LA FRANCE à la 3ÈME place en EUROPE

3. Financement par le capital-risque Q1 2017 France - Etude KPMG.jpg


BLABLACAR TESTE LE COVOITURAGE COURTE DISTANCE

banniere_Blablacar1-580x293Une application de covoiturage pour les trajets domicile-travail est testée par Blablacar sur deux parcours-types. Le paiement s’effectue en liquide entre conducteur et passager, sans commission. Le règlement par carte sera possible via la plateforme à compter de septembre 2017.

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Capture d_écran 2017-05-09 à 10.05.26MILIBOO SE LANCE EN ALLEMAGNE

Créée à Annecy en 2007, la marque digitale d’ameublement aux 2500 références vient tout juste de fêter ses 10 ans. Avec un CA de 15,4 millions d’euros en 2016 et plus de 101 000 produits livrés, elle compte aujourd’hui plus de 190 000 clients et poursuit son expansion hors de nos frontières: après l’Espagne, l’Italie, la Grande-Bretagne, la Suisse, la Belgique et le Luxembourg, Miliboo part à la conquête Allemagne!

Sur le même sujet: Miliboo, marque de mobilier sur Internet, double son CA tous les deux ans! C’était au Business Club (podcast)

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221 MILLIONS D’EUROS INVESTIS DANS LA TECH EN AVRIL

20170330151613214-0.jpgAprès un premier trimestre en très forte croissance, les investissements dans la Tech française continuent leur essor au mois d’avril, selon l’indicateur FrenchWeb Invest. Près de 221 millions d’euros ont en effet été investis dans le secteur, soit 48% de plus qu’en 2016. les trois opérations les plus importantes représentent à elles-seules 74% des montants investis en avril.

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FACEBOOK, FAN DES CAMÉRAS DE GIROPTIC!

Cocorico (bis)! Sachant que Facebook allait diffuser de la vidéo à 360° pendant sa conférence F8, la startup lilloise a offert sa caméra à chacun des 4 400 participants! Richard Ollier de chez Giroptic a souligné : « Nous avons collaboré main dans la main avec Facebook afin de garantir que notre caméra iO apporte la meilleure expérience du live 360° »

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Mardi bonheur, 2 mai ! :)

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Et voici, en ce mardi de retour de long week-end, une myriade de bonne nouvelles comme vous les aimez! 

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2,34 MILLIARDS D’EUROS: C’EST LE MONTANT DES OPÉRATIONS D’ACTIONNARIAT SALARIÉ DANS LE SBF 120 EN 2016

102064_1406713816_actionnariat-salarieC’est ce qui ressort de la dernière édition l’étude Eres sur l’actionnariat salarié coté. Le record historique sur les 10 dernières années est atteint avec un total de 32 opérations d’augmentation de capital réservées aux salariés ou de cession d’actions réalisées dans le SBF120 en 2016 contre 23 en 2006.

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LE 1ER VÉLO HYBRIDE DE FRANCE EST NÉ, PRÈS DE TOULOUSE! 

Capture d’écran 2017-04-27 à 17.11.08.pngIl a été créé par la startup Thirty One, spécialiste du vélo électrique. Ce nouveau modèle permet de définir le degré électrique du vélo, selon qu’on se sent fatigué ou courageux! Le rétropédalage permet de recharger sa batterie, intégrée au moyeu. Une réussite, qui pèse 18 kg, pour une autonomie de 60 à 80 km.

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UN(E) FRANÇAIS(E), INVENTEUR DE L’ANNÉE?

téléchargement.jpegLes finalistes de la la douzième édition du Prix de l’inventeur européen de l’année sont dévoilés ce mercredi par l’Office européen des brevets (OEB). De l’écologie à la santé en passant par les nouvelles technologies, tous les secteurs d’activité sont représentés. Les vainqueurs seront connus le 15 juin. La France est représentée deux fois.

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L’E-COMMERCE FRANÇAIS CROÎT DE 15% EN 2016

07972783-photo-e-commerce.pngTrois sites de vente en ligne sur quatre sont désormais rentables. Une performance accomplie notamment grâce aux pure players et aux acteurs dont le chiffre d’affaires excède 50 millions d’euros et aux petits acteurs, selon une étude menée par Kantar TNS et Webloyalty.

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L’ÉCOSYSTÈME DES STARTUPS EN FRANCE : BELLES PERFORMANCES!

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UNE LARVE DÉVOREUSE DE PLASTIQUE? 

grace-a-la-larve-des-trous-dans-le-plastique-commencent-a-apparaitre-apres-seulement-40-minutes-photo-afp-1493237687.jpgDes chercheurs viennent de publier une étude sur les pouvoirs bio-dégradants de la larve de la fausse teigne de la cire (Galleria mellonella). Cette larve n’ingère pas seulement le plastique, elle le transforme ou le brise chimiquement avec une substance produite par ses glandes salivaires. Une solution prometteuse pour la biodégradation du plastique, qui peut mettre jusqu’à 400 ans à se décomposer!

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LES VENTES MONDIALES DE MUSIQUE ONT BONDI DE 5,9% EN 2016

bloc-image-ecouteurs.pngLes ventes mondiales de musique ont connu une croissance record en 2016, toujours tirées par la musique en flux (streaming), a annoncé mardi 25 avril la Fédération internationale de l’industrie phonographique (Ifpi) dans un communiqué. Le bond de 5,9% enregistré l’an passé par rapport à 2015, pour atteindre 15,7 milliards de dollars de chiffre d’affaires, est le plus important jamais vu depuis que l’Ifpi a commencé à publier des chiffres pour le marché mondial de la musique, en 1997.

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LE MORAL DES ENTREPRENEURS SOCIAUX EST EN HAUSSE

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HÂTE D’ÊTRE EN VACANCES? VOUS N’ÊTES PAS SEUL!

Infographie_ Ces petites choses qui font patienter les français jusqu'aux vacances _ SWISS.jpg

 

 

Lundi bonheur, 24 avril !

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VOUS VOULEZ DE BONNES NOUVELLES? EN VOICI! 

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LE CHOCOLAT DES FRANÇAIS, LA STARTUP QUI VEUT CROQUER LA PLANÈTE !

La marque qui fabrique en Île-de-France du chocolat artisanal dont les emballages sont illustrés par des artistes connaît une croissance de 150% par mois. Cocorico!

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BOXTAL ET RAJA PUBLIENT LE LIVRE BLANC DE L’EXPORT

Capture d’écran 2017-04-24 à 18.10.41.pngBOXTAL, leader de l’expédition de colis externalisée pour les professionnels, s’est associé à RAJA, leader européen de la distribution d’emballages, de fournitures et d’équipements pour l’entreprise, pour la réalisation d’un livre blanc dédié à l’exportation. Un ouvrage qui présente les chiffres clés mais également les conseils pour permettre à tout type de société de réussir ses exportations à l’international.

Téléchargez le livre blanc ici


ULULE CONQUIERT L’ESPAGNE ET L’ITALIE

Ulule_logoPremier site de crowdfunding en Europe, Ulule a déjà permis de financer 17 190 projets, représentant 75 M€ de fonds collectés, auprès de plus d’un million de membres. Déjà présent à Montréal, l’entreprise poursuit ainsi sa stratégie globale d’internationalisation, boostée par la récente levée de fonds de 5 millions €.

Réécoutez notre interview d’Arnaud Burgot, cofondateur d’Ulule: 


PIQ SPORT ET EVERLAST lancent un capteur d’intelligence artificielle pour la BOXE

PIQ SPORT conçoit des capteurs pour la pratique sportive. Après le golf, le tennis, le kitesurf et le ski, en voici donc un pour la boxe!


UN DISTRIBUTEUR DE BOURRICHES D’HUÎTRE, ça existe, c’est à l’Île de Ré!

Distributeur-Huitre-ile-de-Re-720x540.jpgL’Huîtrière de Ré, qui fête ses 30 ans, lance son distributeur automatique. Sous la forme d’un grand mur de casiers en inox vitrés et réfrigérés. Le distributeur propose des huîtres fraîches et savoureuses conditionnées en colis de 2, 3 ou 4 douzaines, de calibre et de qualité différents selon la saison.

 

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PROCRASTINATEURS DU MONDE ENTIER, UNISSEZ-VOUS!

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Lundi bonheur, 3 avril !

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En ces temps mitigés, les fils d’actu semblent égrener des nouvelles si moroses qu’elles en éclipsent presque les bonnes! Pourtant, la France ne manque ni de dynamisme, ni de créativité, ni de joie de vivre. Parce que c’est en voyant le verre à moitié plein qu’on trouve souvent l’énergie du changement, nous avons décidé de vous offrir, chaque lundi sur ce blog, la newsletter des bonnes nouvelles! A partager sans modération!

levee-de-fonds.jpgLES STARTUPS ONT LEVÉ 245 MILLIONS € CE MOIS-CI et 94 millions du 27 au 31 mars

Maddyness annonce ce matin que : « la plus importante levée du mois mais aussi de la semaine est celle d’Oodrive, l’éditeur cloud français qui lève 65 millions d’euros pour asseoir sa position en France et en Europe. Globalement, en mars, c’est le secteur de la santé qui s’illustre particulièrement avec 10 levées, (Cardiawave, Hemarina, Imalink medical, BioenTech, Peptimimesis, KapCode, Vect-Horus, Advicenne, Nosopharm, Hellocare), dont 3 cette semaines, pour un montant total de 39 millions d’euros ».

Plus d’infos ici 


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VOUS CONNAISSEZ LILO? LE GOOGLE SOLIDAIRE FRANÇAIS, DÉPASSE LE 1/2 MILLIARD DE RECHERCHES !

Crée en 2015, LILO est le seul moteur de recherche solidaire qui finance des projets sociaux et environnementaux, et compense l’émission de carbone en allant au-delà de la neutralité carbone correspondant à son activité. Cette alternative réunit 700 000 utilisateurs par mois et comptabilise plus de 30 millions de recherches par mois. En reversant 50 % de ses revenus à des structures de l’économie sociale et solidaire, Lilo a déjà reversé plus de 220 000€ à 50 projets sociaux et environnementaux!


rse.pngRSE: LA FRANCE, BONNE ÉLÈVE  

La deuxième édition du baromètre EcoVadis-Médiateur des entreprises comparant la performance RSE des entreprises françaises avec celles des pays de l’OCDE et des BRICS est plutôt favorable aux sociétés hexagonales. Les PME et ETI notamment s’en sortent bien par rapport à leurs homologues des autres pays.

En savoir plus 

 


50%  DES FRANÇAIS CONCERNÉS PAR LA RECONVERSION PROFESSIONNELLE – étude OpinionWay pour A little Market

« J’ai envie de changer de vie », “si je pouvais, je changerai de métier”, « J’approche de la quarantaine, c’est maintenant ou jamais ». Qui n’a jamais entendu ces phrases ?

Si aujourd’hui 47% des Français sont convaincus qu’ils passent à côté de leurs vies, ils sont 50% à s’être déjà reconvertis, à y songer ou à y avoir pensé selon un sondage OpinionWay pour le site A little Market paru ce matin.

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POUR TOUT COMPRENDRE SUR L’ÉCONOMIE COLLABORATIVE – Covoiturage, vente d’objets d’occasion: rien à déclarer! 

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[CLIN D’OEIL] – DE L’IMPORTANCE DE LA FLUIDITÉ DU PARCOURS CLIENT EN LIGNE Une vidéo amusante, qui reste d’actualité!

Top 10 des erreurs des startups

Publié le

Le site 100FirstHits.com publie cette infographie intéressante sur les erreurs les plus souvent commises par les startups:

  • Créer un produit dont personne ne veut
  • Recruter les mauvaises personnes
  • Se disperser
  • Négliger les ventes et le marketing
  • Ne pas avoir rencontré les bons cofondateurs
  • Chercher les investisseurs au lieu de chercher des clients
  • Ne pas s’être assuré d’avoir assez d’argent
  • Dépenser trop d’argent
  • Ne pas demander d’aide
  • Négliger les médias sociaux

Pour avoir la recette de la startup qui réussit, faites donc tout le contraire !

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Quelle est la juste valorisation de votre startup? Avec Avolta Partners. C’est au prochain Business Club

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60L5DXMz.jpgLogo-BFMBusiness-sans-contourAu Business Club de France
Uniquement sur BFM Radio! 

→ Diffusion : samedi 5/11/2016 à 7h | dimanche 6/11/2016 à 16h

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TALK 1 & 2: DOSSIER AÉRONAUTIQUE: les simulateurs d’AVIASIM s’envolent à l’international /  DONECLE crée le premier drone de maintenance des avions / VOLTA: son hélico électrique vole 30 mn!

TALK 3: Avolta Partners publie le premier guide de valorisation des startups

TALK 4: Le rendez-vous du Médiateur des Entreprises, avec Pierre Pelouzet

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TALK 3: AVOLTA PARTNERS, avec Arthur Porré, associé cofondateur

Ecouter, réécouter et télécharger cette interview:

60l5dxmzAvolta Partners, créée en 2012, est une banque d’affaires qui conseille des jeunes entreprises innovantes et en forte croissance.

Son métier consiste à mener des opérations de capital : levée de fonds.

Pour mieux servir ses clients, Avolta Partners propose des offres différentes en fonction des besoins précis de chacun de ses clients : Avolta Start pour les premieres augmentations de capital, Avolta Ventures pour les Series A/B avec des fonds d’investissement en capital risque, Avolta Corporate pour accompagner les direction Innovation des grandes entreprises dans leur programme d’Open Innovation et Avolta Network pour sourcer et recommander les meilleurs partenaires pour nos clients.

Combien dois-je céder de parts de mon capital ?

Sur la base de 300 levées de fonds, Avolta Partners publie le premier guide de valorisation des start-ups. Les entrepreneurs ont cédé 28 % de leur capital en 2015, contre 6,38 fois leur chiffre d’affaires.

Les entrepreneurs français renversent la table des négociations avec les investisseurs. Alors que leurs pairs américains peinent à valoriser leurs start-up face au scepticisme croissant des fonds d’investissement et que le nombre de licornes stagne faute de démontrer qu’elles génèrent du cash, la French Tech s’arme aujourd’hui du premier code de calcul de valeur des jeunes pousses. Ses fondateurs, équipés d’une méthode imparable, éviteront d’être dilués outre mesure au capital de leur start-up, face à des pourvoyeurs de capitaux de plus en plus exigeants.

Dans une étude menée sur plusieurs mois, la banque-conseil Avolta Partners a en effet passé au crible les levées de capitaux de 497 start-up en 2015, dont 286 de plus de 1 million d’euros, pour en extraire les 7 modèles économiques (abonnement, performance, audience, commission, etc.) prévalant dans 9 secteurs (fintech, adtech, e-commerce, business services, etc.) servant de base de calcul de la fourchette de valorisation des start-up.

« Personne ne communique sur les valorisations, explique Pascal Farrugia, associé chez Avolta Partners. L’asymétrie d’information est totale entre, d’un côté, les fonds qui ont une information capillaire et profonde, héritée de leurs expériences passées de levées de capitaux et de leur connaissance du marché du financement, et, de l’autre, les start-up qui n’en ont aucune. » Un flou que les fonds entretiennent afin de faire pencher le rapport de force en leur faveur lors des négociations avec les entrepreneurs. De fait, aucune des méthodes les plus largement diffusées pour les transactions de capital-investissement – celles des multiples de flux de trésorerie futurs ou des comparables boursiers ou non cotés – n’est applicable aux start-up qui ne dégagent parfois pas 1 euro de chiffre d’affaires et brûlent du cash chaque jour.

Au jeu du « Combien vaut ma start-up ? » les fonds sont donc gagnants

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Leur valorisation est en effet surtout conditionnée par leur seule logique d’investissement et de retour sur capitaux des investisseurs. « Leur objectif est d’investir en minoritaire juste assez pour détenir une part significative dans les start-up », explique le serial entrepreneur Patrick Robin, cofondateur d’Avolta Partners. D’où la règle informelle et non écrite dite des « deux tiers de pre-money, un tiers de new-money ».

Quel montant des levées de fonds par rapport au chiffre d’affaires ?

« Si vous cherchez à lever 1 million d’euros, votre base de valorisation sera proche de 2 millions d’euros et votre dilution de 33 %, sans tenir compte de votre modèle économique et de votre secteur », explicite-t-il encore. Une règle que le guide d’Avolta Partners rationalise. Au terme de l’examen de 286 transactions, il a constaté une dilution médiane des startuppeurs de 27,9 % à leur capital, pour une valorisation de 6,38 fois du chiffre d’affaires. Un chiffre qui tombe à 15-25 % pour des séries B et moins de 15 % pour de l’amorçage. Reste que dans tous les types de levée, un nombre non négligeable de startuppeurs (de 9 % à 26 %) ont accepté de céder plus de 35 % de leur capital. La donne a maintenant changé. (source: Les Echos)

DÉBUT D’UNE ÉPOQUE GLACIÈRE POUR LES STARTUPS? – 30 août 2016 – par Philippe Rodriguez, 3ème associé fondateur d’Avolta

204387_la-valorisation-des-entreprises-de-taille-moyenne-francaises-en-berne-web-tete-021453383442La forêt croit en faisant moins de bruit que l’arbre qui tombe. L’été s’annonce difficile pour quelques startups européennes et françaises qui avaient connu des démarrages fracassants l’année dernière avec des investissements considérables pour les aider à se déployer. C’est le cas de Save, de Take Eat Easy, mais le marché bruisse déjà de nouveaux noms qui devraient également être peu à peu sur la liste des Shutdowns.  Il peut paraître étonnant de constater que dans les deux cas, l’entreprise avait reçu des concours financiers de 15 et 16 M€.

Sommes-nous au début de l’éclatement d’une bulle spéculative ?  Devons-nous craindre que ces échecs d’entreprises entrainent une frilosité des investisseurs qui n’investiraient donc plus dans les startups, et provoqueraient leur chute par manque de financement ? Une sorte d’ère glaciaire va-t-elle commencer ?

Dans le cas précis de la livraison de repas à domicile, la valorisation de ces entreprises est élevée parce qu’elles sont pleines de promesses assez réalistes et assez factuelles :  un marché des services à la personne qui reste à inventer, vaste de plusieurs centaines de millions de consommateurs, des taux de répétition de commande intéressants, et une transformation urbaine et écologique en plein essor.

Stratégiquement, notre analyse reste la même : un petit nombre de plateformes dans ce domaine précis vont former ensemble une sorte de monopsone (un monopole inversé) par la connexion vertueuse à leurs systèmes des meilleurs restaurants ayant été capables de se transformer. Il est probable que les vainqueurs seront les Delivery Hero, Foodora, JustEat et d’autres qui joueront ce rôle, avec des montant levés autrement plus importants…

Comme pour le commerce électronique, la valeur détruite par les investissements qui auront échoué sera très inférieure à la création de valeur dans les investissements qui auront réussi.

En y regardant de près, chacune des catégories de services peut bénéficier de la même analyse : le segment crée globalement de la valeur pour ses investisseurs, avec une distribution très inégale du succès, et de façon beaucoup plus violente, que dans les industries plus matures.

Par exemple au Royaume Uni, la fintech représentera à elle seule presque 15% du financement des startups au premier semestre 2016, avec des levées importantes dans le domaine de la banque mobile et des sites de crowd-equity. Ces cycles de financement vont continuer de s’amplifier sur ce segment, en finançant un grand nombre d’entreprises, et donc en favorisant fortement la concurrence. Ceci ne ressemble pas à une bulle, mais plutôt une théorie de marché, qui voudrait que chacune des entreprises devienne précisément meilleure par l’exercice d’une concurrence féroce, tout en disposant de financements suffisamment importants pour développer la demande. Il est également vrai que la demande est plus forte avec plusieurs acteurs, et que ceci crée de la réassurance concernant des nouveaux usages. Ainsi, les investisseurs financent collectivement un grand nombre d’acteurs dans un même segment ; et que les meilleurs survivent !

La chaîne de financement fonctionne-t-elle ?

La chaîne de financement est un long fleuve pas tranquille du tout.  Le financement des entreprises est effectivement un fleuve ; il déverse de l’eau sur des champs à cultiver.

Ce fleuve dispose en amont d’un grand bassin, qui lui-même est irrigué par des sources diverses. Ce bassin ressemble aux fonds d’investissement dans les entreprises de croissance, il s’agit principalement de financement en capital ou en obligataire. Ils ont eux-mêmes des actionnaires qui sont des épargnants, des entreprises, d’autres fonds ou l’Etat.  Ces fonds doivent eux-mêmes lever de l’argent auprès des épargnants ou d’autres fonds d’investissements privés ou publics.

Ils sont dans l’ensemble très bien pourvus, même si nous pouvons observer en France plusieurs faiblesses d’ordre macro-économique : la taille totale est plus faible qu’en Allemagne et au Royaume-Uni.

Le débit de ce fleuve correspond à la capacité d’investissement dans les entreprises. Il reste terriblement faible, au regard de ce qui pourrait-être fait. Les chiffres d’Invest Europe (anciennement European Venture Capital Association) montre que le rapport des investissements ramené au GDP de chacun des pays possède des disparités très fortes, 4 pour mille pour la France, à comparer à 8 pour mille pour le Royaume-Uni. Comme je l’ai souvent dit, le débit du fleuve dépend surtout de la bande passante des investisseurs, c’est-à-dire de la taille des équipes ; et dans la réalité le débit est en progression lente année après année.

En France par exemple, l’Etat à travers la BPI est présent sur tous les fronts : l’amorçage, le capital innovation et le financement des entreprises de croissance. Ceci permet d’orienter le financement public au côté de financements privés, pour nourrir un terreau d’entreprises qui doivent générer de la compétitivité, de l’emploi etc…

Pour autant, certaines startups végètent dans un état de mort-vivant, n’ayant ni chiffres d’affaires en progression, ni demande suffisante sur le marché, ni réelle proposition de valeur.  Ces entreprises zombies restent pourtant actives sur le marché du financement, frappant à toutes les portes, et se faisant amplifient le bruit autour du marché.

Tout ceci mène finalement à un agrandissement de nos terres arables qui sont les entreprises qu’il faut financer et soutenir. Pas de chance, la taille du bassin et le débit du fleuve ne présument pas de la bonne direction de l’irrigation, c’est-à-dire vers les bonnes terres qui produiront le plus…  Et pas de chance non plus, l’analyse de la performance est très complexe. Pour une raison très simple : la qualité de l’agriculteur qui travaille ses terres entre dans l’équation et pèse lourdement.

Dans mon métier de banquier d’affaires, je conseille les entrepreneurs pour créer un plan global, qui lui permet d’anticiper ses besoins de financement en choisissant les meilleures terres, en évitant celles qui vont s’assécher ou celles qui vont s’inonder.

En effet, ce marché reste très dur, violent et évolutionniste. Les startups qui interviennent sur des besoins grand public sont prises dans un étau entre leur incapacité à générer des marges suffisantes pour dépasser leurs couts fixes, et leur incapacité à trouver de nouveaux partenaires financiers pour maintenir leur activité, le temps d’arriver à ce point d’équilibre.

C’est là, que la relation entre l’entrepreneur et son groupe d’investisseur est clé.

Une banque d’affaires l’aide à bâtir la relation avec l’investisseur approprié, c’est à dire celui qui reste, accompagne avec son argent aujourd’hui et, dans le futur, dans les moments difficiles.

Nous étudions et entretenons des relations avec plus 450 fonds en Europe, nous savons assez précisément quelles sont leur capacité d’investissement et de réinvestissement.

En dernier lieu, les startups sont-elles si vertueuses qu’elles seraient éternelles ? La startup-mania sonne parfois comme une foi dans un avenir radieux : une sorte de nouvelle religion au culte moderne fait de conférences, de tribunes et de prêtres, plus ou moins charismatiques chantant les louanges de l’entreprise nouvelle et innovante.

Malheureusement, il y aura encore beaucoup de faillites pour les entreprises, qui sont les plus demandeuses de capital, non pas par un manque de financement structurel, mais plutôt par effet d’arbitrage.  Pour les entreprises qui consomment moins de capital, les financements vont également devenir plus complexes à trouver, cette fois par manque d’effectifs d’investissement, pour prendre en considération de plus petits montants.

Enfin, je crois que c’est aussi notre culture de la réussite qui doit être repensée. Et en creux, notre capacité à accepter l’échec collectivement. Ceci permettra de juger avec plus de recul les prochains dépôts de bilan de startups comme étant un processus naturel, et non pas simplement le signe de la perte de raison des investisseurs ou des entrepreneurs, ou d’un vent mauvais venu de Sibérie.

Les plus fortes valorisations de la French Tech en 2015

  • GuestToGuest (247,9) – locations de vacances
  • Zenpark (114,4) – parkings partagés
  • Lendix (109,2) – financement participatif pour les entreprises
  • Videodesk (72,3) – chat vidéo
  • Blablacar (62,7)
  • Hopwork (56,9) – plateforme recrutement pour les freelances
  • SunPartner (anciennement Wysips) (54)
  • Sigfox (48)

Baromètre des levées de fonds : les start-up françaises ont levé 288 millions d’euros en septembre

Après un été plutôt calme, c’est la reprise pour le capital-risque français : les start-ups ont levé plus de 288 millions d’euros en septembre, contre 120 millions en juillet et août combinés.

79 levées de fonds ont été bouclées en septembre par les start-up françaises, contre 41 seulement durant juillet et août. Les jeunes pousses ont recueilli plus de 288 millions d’euros, contre 120 au cours de l’été et 145 millions en juin dernier.

Le secteur du retail arrive en tête, avec 23 opérations et un montant total de 86 millions d’euros levés. Avec 17 levées de fonds et 70 millions d’euros, le secteur « adtech, martech et publishers » arrive en seconde position. Suit le cloud avec deux levées et 26 millions d’euros recueillis.

En tête de classement, la levée de 21 millions d’euros bouclée par Blablacar auprès du fonds russe Baring Vostok, dévoilée par Maddyness. Suit la levée de 20 millions d’euros de la plateforme Alkemics, à égalité avec celle opérée par l’application de géolocalisation Zenly. (source: Journal du Net)

Dans quel secteur créer sa start-up pour lever des millions ?

Lever 1 million d’euros sans chiffre d’affaires est possible, en France. Les fintech sont le secteur où cet effet de levier est le plus fort.

Lever 1 million d’euros sans dégager 1 euro de chiffre d’affaires ? L’équation est possible en France, d’après l’analyse d’Avolta Partners. A partir du moment où une start-up de médias ou de publicité digitale rencontre un seuil d’audience ou d’utilisateurs d’application, ou encore si elle investit dans les cleantech ou la santé en ligne. Mais le créneau le plus prometteur encore en termes de capitaux levés est encore les fintech. Malgré des revenus relativement faibles (moins de 2 millions d’euros en 2015), les start-up de la finance ont concentré les levées parmi les plus élevées en France (plus de 6 millions d’euros), alimentant le phénomène de bulle. « Le modèle des fintech repose le plus souvent sur un système économique de commissions, à l’instar du crowdfunding, dont les frais ne dépassent pas 5 % », note la banque d’affaires.

Quelles sont les plus fortes valorisations de la French Tech ?

L’« effet de levier » entre le niveau de revenus et la valorisation dont elles bénéficient est ainsi très élevé. Autre secteur qui a les faveurs des investisseurs, l’Internet des objets. « Les capital-risqueurs donnent leur chance aux start-up qui veulent se lancer. Dès qu’elles dégagent des revenus importants, un boulevard de financement s’ouvre à elles », note Avolta Partners. Pour prétendre à une levée de 8 à 9 millions d’euros, il faut néanmoins dégager un peu moins de 8 millions d’euros de revenus.

L’e-commerce déçoit

Il est un segment où les efforts des startuppeurs paieront peu : l’e-commerce. Pour espérer atteindre le point mort et lever un peu plus de 3 millions d’euros, le créateur d’un site doit dégager au moins 8 millions d’euros de revenus. Et accepter une très forte dilution à son capital. « Le principal problème est la non-récurrence de ses revenus », note Avolta. Du coup, les investisseurs calquent la valorisation sur le chiffre d’affaires, partant du principe que si l’on arrête les efforts marketing d’acquisition clients, le modèle meurt. (source: Les Echos)

Quelles sont les régions où il fait bon entreprendre? Réponse: Alsace, Rhône-Alpes et Bretagne!

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Maddyness publie aujourd’hui les résultats de l’étude « Où entreprendre en France ? » réalisée StarOfService auprès de 22 510  dirigeants d’entreprises de PME de son réseau. Il en ressort que l’Alsace, le Rhône-Alpes et la Bretagne sont les grandes championnes de l’entrepreneuriat en France. Le Limousin et le Languedoc-Roussillon arrivent derniers. 

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« Les chefs d’entreprises interrogés se sont exprimés sur l’attractivité, l’accueil, et l’environnement de leurs régions, de leurs départements et de leurs villes. Parmi les critères évalués, ont été pris en compte : le sentiment général exprimé de l’attrait d’un lieu, la facilité à la création d’une petite entreprise, la facilité d’embauche, l’environnement réglementaire général, la simplicité des réglementations (santé et sécurité, de l’emploi, la fiscalité, l’administration, l’urbanisme…), etc.

Seul un quart des dirigeants d’entreprise sondés constatent une amélioration de la situation économique de leur région comparée à celle du pays. 46,7 % ne voit aucune différence entre l’économie régionale et l’économie nationale. Le reste, soit 27,6 % des répondants, pense que la situation économique de leur région s’est dégradée ». (article complet: Maddyness)

MyFeelBack lève 1 million d’euros !

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logo-mfb-withtagline-black-mediumMYFEELBACK
, jeune société toulousaine, propose aux entreprises un logiciel pour capter en multicanal (téléphone, tablette, PC, papier) des retours clients puis les analyser en temps réel : baromètre de satisfaction, enquête de produit, statistiques, etc.

L’entreprise vient de boucler sonpremier tour de table d’une valeur d’1, 3 million de dollars, soit 1 million d’euros. Le financement a été collecté pour un tiers auprès de business angels français et américains, un autre tiers sur la plateforme de crowdfunding Wiseed, et le dernier auprès de Bpifrance.

MYFEELBACK, LE LOGICIEL QUI CONCURRENCE LES INSTITUTS DE SONDAGE

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Plus besoin d’attendre des jours et des jours avant d’obtenir l’analyse d’une enquête de satisfaction. «Après le CNRS, Orange ou E. Leclerc, nous travaillons aujourd’hui avec la SNCF pour évaluer la satisfaction des usagers sur différents services », explique Aurore Beugniez, directrice associée de MyFeelBack. « MyFeelBack permet d’économiser plusieurs milliers d’euros par rapport à un institut de sondage, assure Aurore Beugniez. Notre solution est très rapide à mettre en oeuvre. Elle permet à l’entreprise de se baser sur des rapports statistiques issus de données terrain avant de prendre une décision stratégique ». La société a aussi choisi un modèle économique innovant en se rémunérant à la performance, c’est-à-dire au nombre de retours client.

COMMENT ÇA MARCHE?

MyFeelBack, qui revendique 35 000 utilisateurs sur sa solution, dispose d’un portefeuille de 50 grands comptes français dont la SNCF, Pixmania, BMW, Natixis, Airbus, Bausch & Lomb ou encore Nuxe. La startup connaît une croissance de son chiffre d’affaires de 200% par an depuis sa création en 2011.

Cette première levée de fonds va servir à concrétiser les plans de la société, à savoir investir le marché américain avec un bureau à New York. Le marché mondial du feedback/ CRM management représenterait à lui seul 4 milliards de dollars en 2014 et pourrait atteindre 8,5 milliards de dollars en 2019. (source: FrenchWeb)

Télécharger le communiqué de presseLeveeFondsMyFeelBack

Aurore Beugniez était notre invitée en février dernier. Lire le Compte-rendu de l’interview.
Ecoutez, réécoutez ou téléchargez l’interview: [audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20140207_club_0.mp3]

Startups: le rêve et la réalité

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La création d’entreprise n’est pas une sinécure, et pourtant certains clichés idylliques persistent parmi ceux qui ne connaissent pas le monde de l’entreprise, voire chez certains jeunes patrons. Les voici sous forme d’une infographie (en anglais of course!)  à la fois humoristique et réaliste, réalisée par les sites américains GigaOM et TechCrunch. Source: Maddyness

Et en français, ça donne:

  • Obtenir de l’argent de la part d’investisseurs ne sera pas un problème
  • Le développement du produit sera exécuté sans aucun retard
  • Je n’obtiendrai que des « oui » à mes propositions
  • La retraite, c’est pour bientôt
  • Mon charisme naturel sera un atout de poids
  • A moi les filles!
  • J’ai la faculté de tout gérer
  • Le monde entier sera séduit par mon projet

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