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Emission spéciale enregistrée au SALON DES ENTREPRENEURS de Paris. C’est au prochain Business Club (podcast)
C’était au Business Club de France :
Samedi 10/2/18 à 7h – Dimanche 11/2/18 à 15h
⇒ Uniquement sur BFM Business Radio
ÉMISSION SPÉCIALE ENREGISTRÉE
au SALON DES ENTREPRENEURS
« ENTREPRENEUR UN JOUR, ENTREPRENEUR TOUJOURS »
(Ré)écoutez et téléchargez cette émission:
NOS INVITÉS:
- Fred Potter, président fondateur de NETATMO
- Mickaël Aubertin, fondateur de GOOD GOÛT
- Guillaume Rolland, président fondateur de SENSORWAKE
- Pierre Pelouzet, MÉDIATEUR DES ENTREPRISES
LE SALON DES ENTREPRENEURS EN CHIFFRES
- Le salon fête son 25ème anniversaire
- Plus d’1 million d’entrepreneurs ont été accueillis depuis la création
EN 2018
- 65 000 entrepreneurs attendus
- 400 partenaires et exposants
- 200 conférences et workshops
LE BILAN 2017
- En tout 64 000 entrepreneurs, startups et dirigeants
- 58% de créations d’entreprises donc 29% de startups avec des projets innovants
- Echéance du projet: 39% à moins de 6 mois
- 42% de dirigeants d’entreprises, principalement TPE et PME
NETATMO, avec Fred Potter, président fondateur
L’OBJECTIF DE NETATMO
LE BUT: rendre les foyers intelligents, grâce à des objets reliés au téléphone et placés dans toutes les pièces: caméras, thermostats, stations météo et, bientôt, interrupteurs électriques (avec le spécialiste Legrand) ou volets électriques (avec Velux).
« A ce jour, seulement 2,5% des maisons en Europe sont ‘intelligentes’, souligne le fondateur de Netatmo. Il reste donc beaucoup à faire et nous avançons à la vitesse d’un Diesel. » Nous sommes encore très loin d’avoir connecté tous les objets de nos maisons. Il y a encore des dizaines de catégories de produits à connecter dans la maison comme les interphones, les sonnettes, les verrous…. Par ailleurs, les infrastructures du bâtiment ne sont encore que peu connectées. (source: Journal du geek)
« Nous permettons de réaliser 37% d’économie sur une facture annuelle de gaz en France de l’ordre de 800 euros », ajoute-t-il. (L’Expansion)
LES PRODUITS NETATMO
- Station météo connectée
- Thermostat connecté
- Vanne connectée pour radiateur (s’adaptent sur tous les radiateurs)
- Caméra de surveillance extérieure connectée à reconnaissance faciale
- Détecteurs de fumée
UNE NOUVEAUTÉ EN PARTENARIAT AVEC LE GROUPE MULLER
Le module Intuitiv, avec le groupe Muller, vanne va être directement intégrée aux radiateurs électriques des marques du groupe (Airélec, Noirot, Convectair). Le groupe Muller est un industriel des équipements thermiques. Les deux sociétés ont imaginé le système ensemble.
2 innovation awards au CES (c’est le 6ème CES pour Netatmo)
Le module sera vendu à partir de mai
FONCTIONNEMENT: Fruit de 18 mois de recherche, cet appareil embarque les mêmes fonctionnalités que le thermostat développé trois ans plus tôt : commande à distance (smartphone), prévision météo, programmation de scénarios, capteur de présence, système « apprenant ». La technologie rend la régulation du chauffage pièce par pièce « intelligente « . L’utilisateur peut paramétrer des scénarios d’interfonctionnement entre les équipements. Par exemple, lorsque les habitants quittent leur domicile, les radiateurs passent en mode « absent », pendant que la caméra de surveillance s’active, les volets se ferment et l’éclairage s’éteint.
LES PRODUITS DÉJÀ DÉVELOPPÉS EN PARTENARIAT
Ces produits intègrent les modules Netatmo dans leurs appareils:
- Les prises et les interrupteurs avec Legrand
- Les fenêtres de toit avec Velux
- Les chaudières Saulnier & Duval
LA STRATÉGIE DE PARTENARIATS AVEC DES GRANDS GROUPES
Legrand est l’un des actionnaires qui avait souscrit à la levée de fonds de 30 millions d’euros réalisée par la jeune pousse en 2015 . Fred Potter entend poursuivre sa stratégie d’alliance entre professionnels. « Notre objectif à terme est de réaliser 50 % de notre chiffre d’affaires avec des produits conçus en partenariat », assure-t-il sans vouloir préciser le montant de ces revenus actuels.
La start-up française poursuit sa stratégie orientée vers des partenariats avec des grands groupes, leaders dans leurs domaines. Elle bénéficie ainsi de leur réseau de distribution auprès des particuliers mais aussi (et surtout) auprès des professionnels. Netatmo veut s’imposer dans tous les domaines de l’appareillage électrique connecté pour la maison.
Selon Fred Potter, l’industrie des objets connectés de la maison est même vouée à disparaître pour se fondre dans l’industrie du bâtiment : « Peut-être qu’un jour, nous ne viendrons plus au CES mais qu’on ira à Batimat ou à la foire de Milan ». (Les Echos)
PILOTER SA MAISON À DISTANCE SUR MESSENGER
«Le contrôle vocal c’est bien. Mais dans de nombreux cas, envoyer un message texte, c’est encore mieux.» Fort de cette constatation, Fred Potter, PDG et fondateur de Netatmo, ajoute une nouvelle fonctionnalité à son application destinée à piloter les objets connectés du domicile. «Maison, augmente la température»…. Voici un des messages qui pourront être saisis sur Messenger, le service de messagerie mobile de Facebook, pour piloter à distance sa maison connectée. Les produits Netatmo sont déjà compatibles avec les principaux assistants vocaux: Alexa, Siri et Google Home. (Le Figaro)
LE PARCOURS DE FRED POTTER
En 1995, tout juste bardé de son doctorat en micro-électronique, cet ingénieur de Telecom ParisTech rejoint Kaptech, un opérateur télécom. Quatre ans plus tard, il quitte son poste de directeur technique avec une demi-douzaine de collègues pour monter Cirpack, une spin-off dédiée à la VoIP, qui comptera parmi ses clients IBM, puis Free. En 2008, Cirpack est racheté par Technicolor. C’est là qu’il rencontre Eric Carreel avec lequel il cofonde Withings en 2009 (revendu à Nokia en 2016).
Deux ans plus tard, il reprend son indépendance et fonde sa troisième startup, Netatmo, récompensée au Consumer Electronic Show (CES) en 2012 pour sa station météo connectée capable de mesurer la qualité de l’air, intérieure et extérieure.
C’est lors de la création de Netatmo qu’il a troqué son prénom Frédéric pour le diminutif Fred, « plus universel et plus facile à épeler » (Alliancy)
GOOD GOÛT, Mickaël Aubertin, fondateur
Good Goût est une marque d’ aliments 100% bio pour bébés. Née en 2010 sous l’inspiration d’un papa et d’une maman exigeants et passionnés par les bonnes choses sur un constat simple : « les petits pots, c’est très pratique mais on n’en mangerait pas pour soi-même, et donc c’est culpabilisant d’en donner à ses petits !». Nous avons alors dit au revoir à nos employeurs respectifs (McKinsey et Publicis) et vendu nos appartements pour tenter l’aventure entrepreneuriale.
Notre défi : « remettre du goût dans l’assiette de nos bébés ! ». Entourés d’un Chef de talent et d’une équipe de professionnels de la nutrition, nous leur avons mijoté des petits plats équilibrés.
LES CHIFFRES CLÉS DE GOOD GOÛT
- Activité: fabrication de plats bio pour bébés
- Date de création: 2010
- Siège social: Paris
- CA: Nous travaillons avec une vingtaine de pays. Notre chiffre d’affaires a atteint 13 millions d’euros en 2017 (100% de croissance) et nous ambitionnons entre 18 et 20 millions cette année.
- Effectif: une trentaine
- 60 produits
Comment avez-vous percé dans la grande distribution ?
J’ai parcouru 25 000 kilomètres en France pour aller voir 750 magasins bio. La mayonnaise a pris. De fil en aiguille, nous avons été référencés dans les enseignes nationales. Aujourd’hui, nous sommes présents chez quasiment tous les distributeurs, les réseaux spécialistes bio et les pure players du bio. Nous sommes rentables depuis le deuxième exercice. Et nous sommes fiers d’être l’entreprise qui grandit le plus rapidement dans l’agroalimentaire français !
Comment allez-vous atteindre 20 millions de chiffre d’affaires ?
Nous développons le réseau de distributeurs. Et cette année, nous ajoutons 25 produits aux 60 déjà existants, avec un lancement majeur : une gamme pour les 3-10 ans. Seuls 8% des foyers ont des bébés âgés de 0 à 3 ans. Notre clientèle est fidèle, mais sur une courte durée. Or, nous avons réalisé que des grands enfants mangeaient nos produits. Nous avons donc décidé de lancer Good Goût Kids, composée de gourdes, biscuits et barres céréales. Mais l’ambition dans dix ans, c’est une gamme complète. (Challenges)
SENSORWAKE, Guillaume Rolland, président fondateur
Lauréat 2017 du concours Moteur de réussite, organisé par Google pour mettre en exergue et accompagner les initiatives françaises les plus prometteuses. Sensorwake a notamment été sélectionné par Google parmi les 15 innovations « qui peuvent changer le monde »
La start-up a également reçu le prix d’innovation 2016 du CES de Las Vegas pour son réveil olfactif et récemment le prix d’innovation du CES 2017 pour Oria.
Aujourd’hui Sensorwake fait partie du mouvement « Moteur de Réussites » lancé par Google et mettant en avant les plus belles réussites entrepreneuriales françaises.
LE PARCOURS DE GUILLAUME ROLLAND
Guillaume Rolland est un talent précoce. À 13 ans, il déposait son premier brevet pour une machine à infuser le thé. À 18 ans, il est devenu le plus jeune porteur de projet de l’histoire du site américain Kickstarter, la référence du crowdfunding pour des projets high tech. Sa 1ère levée de fonds pour le réveil olfactif sur Kickstarter a réuni 200 000 € (objectif de base multiplié par 4). L’histoire du réveil olfactif a commencé dans le garage de ses parents. Il a décidé de se lancer dans cette aventure entrepreneuriale après avoir été repéré par Google grâce à son idée de réveil aromatique lors du Google Science Fair, un concours d’invention destiné aux 13-18 ans. (La Tribune)
L’ACTUALITÉ DE SENSORWAKE
mai 2017 – LEVÉE DE FONDS DE 1,6 millions € auprès du fonds d’entrepreneurs Fa dièse, de BNP Paribas développement, du gestionnaire de fonds Siparex dédié au fonds Pays de la Loire Participations, et le géant de l’industrie de la parfumerie Givaudan, partenaire de Sensorwake depuis deux ans
LES PRODUITS
>> LE RÉVEIL OLFACTIF (le « Sensorwake »)
20.000 appareils vendus. A la FNAC, Darty, Boulanger, Louis Pion, Les Galeries Lafayette, le Printemps … Vendu également au Japon
Le SensorWake fonctionne avec des capsules dans lesquelles sont contenues les odeurs, et il y en a déjà pour tous les goûts : expresso, jus d’orange frais, croissant chaud, bacon, sucette à la fraise, gingembre, menthe poivrée, pelouse fraîchement coupée… Chaque capsule est 100 % recyclable, dispose d’une puce RFID afin d’être reconnue par le réveil et permet de se réveiller 40 fois.
Des tests menés auprès de 100 consommateurs ont prouvé que le SensorWake était efficace pour réveiller 99 % des personnes en moins de deux minutes et de manière agréable. Et pour ceux qui ont le nez bouché ou trop enfoui sous la couette, une alarme sonore se met en route au bout de trois minutes. Guillaume Rolland l’affirme : « Au XXIe siècle, tout le monde devrait avoir le droit de se réveiller heureux, relaxé et de bonne humeur ! ». (Décideurs en région)
Prix: 99 €
>> ORIA
Prix: 149€
Fabrication en France (par le sous-traitant vendéen S20 Industries).
Cet objet connecté de 16 centimètres de hauteur est un diffuseur de parfum. Il se pose sur la table de nuit et contient deux capsules odorantes qui permettent respectivement de faciliter l’endormissement et d’améliorer la qualité du sommeil (longueur et profondeur) de son utilisateur. La première diffuse ses effluves parfumés au moment du coucher et la seconde de manière cyclique, pendant toute la nuit.
Oria améliorerait de 60% la qualité du sommeil selon Sensorwake. « Nous avons testé Oria sur une centaine de personnes équipées d’un électroencéphalogramme et d’une montre connectée. Résultat ? Une amélioration de 60% de l’endormissement et de la qualité du sommeil lorsque les individus dorment à côté de notre appareil », assure l’entrepreneur.
Oria sera commercialisé à partir de l’été 2018 à 149 euros, avec deux capsules offertes. Les clients devront débourser 5 euros pour chaque capsule supplémentaire, dont la durée de vie est estimée à deux mois. Un business model inspiré de celui de Nestlé avec ses machines à café Nespresso, qui permet à l’entreprise de s’assurer des revenus à long terme.
(..) Sensorwake a même intégré à son équipe de onze personnes un neurologue venu des Etats-Unis, pour étudier les effets des odeurs sur le cerveau. Améliorer l’efficacité d’un étudiant lorsqu’il apprend ses cours par cœur, donner la niaque à un sportif qui fait de la musculation en salle, les possibilités semblent infinies… (Journal du net)
A L’INTERNATIONAL
Mai 2017 – Quand l’Asie s’éveillera… avec Sensorwake
L’inventeur du réveil olfactif Sensorwake vient de lever 1,6 million d’euros pour réveiller le Japon et la Corée du Sud et accompagner le lancement commercial de son deuxième produit Oria ; un diffuseur olfactif pour favoriser l’endormissement, d’ici la fin de l’année. Par l’entremise de Business France, Sensorwake a décroché un contrat de distribution avec Yodobashi Camera, l’un des plus gros acteurs du retail sur l’Asie, qui lui a permis prendre pied dans une centaine de points de vente au Japon et en Corée du Sud.
Pour accompagner ce développement, Sensorwake vient étoffer ses compétences en marketing et logistique en recrutant une japonaise et une coréenne, qui complèteront une équipe (quinze personnes) déjà largement tournée vers l’international. (La Tribune)
« Nous avons profité de ce CES 2018 pour annoncer l’arrivée des Sensorwake 2 (même design mais de nombreuses améliorations) dans l’une des plus grande chaine d’hotel d’Asie, le groupe HIS » souligne Guillaume Rolland.
[LUNDI BONHEUR] – 2018, année de la réussite!
Excellente année à toutes et tous!
En 2018, la newsletter du bonheur revient en force, avec plus de bonnes nouvelles que jamais!
PLUS DE VACANCES EN 2018 !
Eh oui, bonne nouvelle: les jours fériés sont très bien placés en 2018 : à vous les ponts à rallonge! Comment faire? Suivez le guide
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COCORICO: Plus de 365 entreprises françaises au CES de Las Vegas
2ème pays le plus représenté à la grand messe mondiale de l’électronique, la France prouve sa puissance en matière d’innovation. L’événement a lieu du 9 au 12 janvier.
(Ré)écoutez et téléchargez notre émission spéciale CES 2018:
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2,3 MILLIARDS € LEVÉS PAR NOS STARTUPS EN 2017
Record battu: 2 milliards en 2016! Preuve que nos investisseurs croient en l’avenir et la perennité des entreprises françaises. Le ticket moyen est de 3,3 millions €.
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LA CONFIANCE DES DIRIGEANTS AU PLUS HAUT
Selon un communiqué du cabinet Markit publié ce mardi 2 janvier, la croissance du secteur manufacturier a atteint son plus haut niveau depuis 17 ans! L’industrie française se porte de mieux en mieux, et ça devrait durer, selon les spécialistes.
Une bonne nouvelle confirmée par le baromètre Hiscox publié fin décembre. Près de deux tiers des entrepreneurs français interrogés ont constaté une croissance de leurs revenus.
BRAVO, VOUS AVEZ PRIS DE BONNES RÉSOLUTIONS…
New year, new me? C’est ce que vous souhaitez pour 2018 selon cette infographie. Perdre du poids, faire plus de sport, positiver: sur ce point, on est là pour vous aider!
… ET ON VOUS AIDE À LES TENIR… OU PAS!
Car attention, il y a de mauvaises résolutions! Pour faire la différence , au Business Club de France, on a invité des experts qui vous guideront sur le chemin de la réussite, de l’ambition et du bonheur au travail. Beau programme!
Podcast :
LA FRANCE, PAYS DU COEUR
En France, plus de 16 millions d’emojis sont envoyés chaque mois. Cette carte amusante montre quel emoji est le plus utilisé dans les pays du monde. La France a le palmarès de l’amour: le coeur est notre emoji préféré.
[ENTREPRENDRE] – Les 1ers pas de CMARUE / Les conseils de Marc Ménasé : comment séduire un investisseur. C’était au Business Club (podcast)
Dans le prochain Business Club de France :
Samedi 9/12/17 à 7h – Dimanche 10/12/17 à 15h
⇒ Uniquement sur BFM Business Radio
⇒ PREMIÈRE PARTIE
TALK 1: Olivier Baussan, serial entrepreneur, booste la Provence
LE FOCUS DE LA SEMAINE : Réseautage, investissement: la finale du Startup Contest à Bobino le 11 décembre
TALK 2 : LUCIBEL rapatrie ses productions en France
⇒ DEUXIÈME PARTIE: CRÉER, REPRENDRE, DÉVELOPPER
- Les premiers pas dans l’entrepreneuriat de Nadia Tiourtite de CMARUE
- Les conseils de l’expert : Comment séduire un investisseur? Avec Marc Ménasé, fondateur de Menlook, investisseur
⇒ LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR DES ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet
LES PREMIERS PAS DE Nadia Tiourtite, de CMARUE
(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:
Diplômée de droit public, Nadia Tiourtite possède une longue expérience professionnelle dans le consulting pour des groupes de médias. Parallèlement, elle est intervenue comme chroniqueuse dans plusieurs émissions télévisées (Paris Première, Canal+, France 3). En mars 2011, elle rejoint l’agence de communication We Are Social en tant que Directrice conseil senior. En octobre 2013, Nadia Tiourtite est promue Directrice de la stratégie du groupe.
Aujourd’hui, elle lance sa startup CMARUE, plateforme sur laquelle les citadins peuvent choisir les commerces qui vont s’installer dans leur quartier.
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ENTREPRENDRE: Les conseils de Marc Ménasé, investisseur
(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:
Vous avez besoin de fonds? Quels sont les meilleurs moyens pour séduire les investisseurs? Marc Ménasé donne les conseils suivants:
« Une levée de fonds c’est comme un mariage: il faut se rencontrer, se plaire, se séduire. La présentation de l’activité de l’entreprise est bien sûr très importante, mais il ne faut pas se focaliser excessivement sur ce point. Ce qui intéresse avant tout les investisseurs c’est la personnalité du porteur de projet, sa façon de s’exprimer, de raconter son parcours, de croire à son entreprise ».
D’où l’importance de savoir parler de soi, être concis, aller droit au but, s’exprimer clairement et avec conviction!
Entreprendre: testez votre projet
Avant de se lancer dans la création d’entreprise, il faut se poser les bonnes questions. Voici une infographie ludique pour commencer votre réflexion
[ENTREPRENDRE] – Les premiers pas d’Olivier Baussan, serial entrepreneur / Les conseils d’expert de Marc Ménasé. C’était au Business Club (podcasts)
Dans le prochain Business Club de France :
Samedi 2/12/17 à 7h – Dimanche 3/12/17 à 15h
⇒ Uniquement sur BFM Business Radio
⇒ PREMIÈRE PARTIE
TALK 1: DÉINOVE: des bactéries rares pourraient donner naissance à de nouveaux antibiotiques
LE FOCUS DE LA SEMAINE : Le « droit à l’erreur », avec Me Jérôme Turot, avocat spécialisé en contentieux fiscal
TALK 2 : CMARUE : un premier test dans le 19ème arrondissement
⇒ DEUXIÈME PARTIE: CRÉER, REPRENDRE, DÉVELOPPER
- Les premiers dans l’entrepreneuriat d’Olivier Baussan, serial entrepreneur, fondateur de l’Occitane, Oliviers & Co
- Les conseils de l’expert sur les étapes de la création d’entreprise, avec Marc Ménasé, fondateur de Menlook, investisseur
⇒ LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR DES ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet
ENTREPRENDRE
⇒ LES PREMIERS PAS D’OLIVIER BAUSSAN, repreneur de La Maison Brémond, fondateur de L’Occitane, Oliviers & Co, entre de nombreuses autres entreprises
(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:
« Je suis un entrepreneur encore plus engagé que passionné » nous dit Olivier Baussan. La Provence est un territoire qui a besoin de valoriser ses spécialités: amandier, olivier, pistache, etc. Il faut accompagner les agriculteurs et les encourager à poursuivre les productions de produits locaux. C’est du long terme, je ne crois pas au court terme ».
« J’ai fait une maîtrise de lettres modernes à Aix et puis je suis passé directement du stade d’étudiant au stade de distillateur ! Le contexte universitaire aixois des années 75 n’était pas lisse ; les étudiants en fac de lettres s’interrogeaient beaucoup et nous étions en lutte contre la fac de droit notamment. Est arrivé alors le premier choc pétrolier, nous étions tous soucieux pour notre avenir suite aux Trente Glorieuses que nos parents nous avaient construits après guerre. Le sentiment du mot écologie était en train de naître et, nous qui n’avions pas participé aux révoltes étudiantes de 68 (je n’étais qu’en 3ème), poussés par ce choc pétrolier, nous nous sommes questionnés sur l’écologie. C’est à ce moment-là que j’ai fait la découverte d’un alambic à lavande, j’ai même envie de dire « la rencontre », car ce fut pour moi un déclic ! »
⇒ LES CONSEILS DE L’EXPERT: MARC MÉNASÉ, investisseur, fondateur de Menlook
(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:
Cette semaine, on demande à Marc Ménasé, multi-entrepreneur et investisseur comment bien se lancer dans l’entrepreneuriat:
- Faut-il avoir un état d’esprit ou une position mentale précise pour créer et développer son entreprise ? Si oui, quel est le profil ?
- Comment s’approcher de ce profil, avoir cet état d’esprit ?
- Tout le monde peut le faire ? Se lancer et se développer est à la portée de tous ?
- Où trouver du soutien, des conseils? Comment ne pas écouter et répondre à ceux qui nous disent « ça ne va pas marcher »?
Les conseils de Marc Ménasé
- N’entreprenez pas seul, sachez bien vous entourer. Un entrepreneur n’est ni multitâche ni omniscient, sachez recruter des spécialistes.
- Il faut savoir échouer, apprendre de ses erreurs. En France, l’échec est trop sanctionné, alors qu’il est source d’amélioration. C’est en se trompant qu’on apprend, pour mieux recommencer!
Dans Chef d’entreprise Magazine: Sa première rencontre professionnelle déterminante
« Il a matérialisé l’entrepreneuriat pour moi. » C’est ainsi que Marc Ménasé résume l’impact que Pierre Chappaz, son patron durant trois ans lors de son passage chez Kelkoo, a eu sur son avenir professionnel. Ce mentor l’a élégamment laissé partir pour monter son propre groupe.
[CHRONIQUE] – Les premiers pas de Heetch / Entreprendre, je me lance: les conseils de Bruno Le Besnerais, du Conseil de l’Ordre des Experts Comptables (2ème partie). C’est au Business Club (podcasts)
Au Business Club de France
Uniquement sur BFM Radio!
→ Diffusion : samedi 28 octobre 2017 à 7h et dimanche 29 octobre à 15h
TALK 1: Sur E-LOUE, on peut tout louer: un appareil à raclette, une perceuse, un scooter, une poule!
LE FOCUS DE LA SEMAINE: ADVITAM promet des obsèques deux fois moins chères que le prix du marché.
TALK 2: VIPARIS : les retombées économiques de ses congrès dépassent 5 milliards €
CHRONIQUE – LES PREMIERS PAS de HEETCH / ENTREPRENDRE JE ME LANCE: les conseils de Bruno Le Besnerais, du Conseil de l’Ordre des Experts Comptables
TALK 4: LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR des ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet
LES PREMIERS PAS de HEETCH / ENTREPRENDRE JE ME LANCE
⇒ Teddy Pellerin, cofondateur de HEETCH
Vous le savez peut-être, l’histoire de Heetch a démarré fin 2013 dans les clubs électro parisiens. L’idée de départ de Heetch était de se positionner comme une offre complémentaire pour absorber les pics de demande, du week-end et de la nuit, qui ne peuvent être absorbés par les offres traditionnelles ou publiques.
Pour écouter ou réécouter cet entretien :
Les particularités du service Heetch
« Notre ADN est très différent des services existants. Là où les plateformes de VTC classiques proposent une expérience uniforme, nous souhaitons au contraire proposer une expérience unique à chaque trajet. Nous souhaitons rendre la nuit et la mobilité plus humaine, conviviale, accessible. C’est pourquoi nous continuons d’appliquer les recettes qui ont fait notre succès : sur Heetch, on monte à l’avant, tout le monde se tutoie, etc. Une expérience qui correspond aux attentes des passagers et qui fait que nos passagers et conducteurs se souviennent de chacun de leurs différents trajets.» déclare Teddy Pellerin, co-fondateur de Heetch.
Les fondateurs d’Heetch continuent à militer pour un changement de réglementation du secteur. Selon eux; les solutions traditionnelles de mobilité ne permettent pas actuellement de répondre à un certain nombre de situations non conventionnelles, comme la mobilité nocturne, de banlieue à banlieue ou en zone rurale.
⇒ Les conseils de l’expert Bruno Le Besnerais, Président du Comité création et entreprises innovantes du Conseil supérieur de l’ordre des experts-comptables (2ème partie)

Véritable coach, l’expert-comptable vous conseille et vous assiste dans vos choix stratégiques et dans leur mise en œuvre opérationnelle.
Monter sa boîte, les experts-comptables connaissent bien. Leur expérience des entrepreneurs, leur expertise du métier, leur vision du marché, leur pratique des dossiers, leur statut, font d’eux des conseillers avisés. Quelle forme juridique adopter ? Quel financement préférer ? Mettre ainsi toutes les chances de son côté pour créer son business constitue un véritable atout : gain de temps, gain d’argent, avec en plus un partage d’expérience.
A noter : bien qu’ayant souvent les deux qualités, l’expert-comptable ne doit pas être confondu avec le commissaire aux comptes, dont le recours est obligatoire pour certaines sociétés en fonction de leur forme juridique ou lorsqu’elles franchissent certains seuils.
Pour écouter ou réécouter cet entretien :
Plus d’infos sur le site du Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts-Comptables
Lundi bonheur, 24 avril !
VOUS VOULEZ DE BONNES NOUVELLES? EN VOICI!
LE CHOCOLAT DES FRANÇAIS, LA STARTUP QUI VEUT CROQUER LA PLANÈTE !
La marque qui fabrique en Île-de-France du chocolat artisanal dont les emballages sont illustrés par des artistes connaît une croissance de 150% par mois. Cocorico!
BOXTAL ET RAJA PUBLIENT LE LIVRE BLANC DE L’EXPORT
BOXTAL, leader de l’expédition de colis externalisée pour les professionnels, s’est associé à RAJA, leader européen de la distribution d’emballages, de fournitures et d’équipements pour l’entreprise, pour la réalisation d’un livre blanc dédié à l’exportation. Un ouvrage qui présente les chiffres clés mais également les conseils pour permettre à tout type de société de réussir ses exportations à l’international.
Téléchargez le livre blanc ici
ULULE CONQUIERT L’ESPAGNE ET L’ITALIE
Premier site de crowdfunding en Europe, Ulule a déjà permis de financer 17 190 projets, représentant 75 M€ de fonds collectés, auprès de plus d’un million de membres. Déjà présent à Montréal, l’entreprise poursuit ainsi sa stratégie globale d’internationalisation, boostée par la récente levée de fonds de 5 millions €.
Réécoutez notre interview d’Arnaud Burgot, cofondateur d’Ulule:
PIQ SPORT ET EVERLAST lancent un capteur d’intelligence artificielle pour la BOXE
PIQ SPORT conçoit des capteurs pour la pratique sportive. Après le golf, le tennis, le kitesurf et le ski, en voici donc un pour la boxe!
UN DISTRIBUTEUR DE BOURRICHES D’HUÎTRE, ça existe, c’est à l’Île de Ré!
L’Huîtrière de Ré, qui fête ses 30 ans, lance son distributeur automatique. Sous la forme d’un grand mur de casiers en inox vitrés et réfrigérés. Le distributeur propose des huîtres fraîches et savoureuses conditionnées en colis de 2, 3 ou 4 douzaines, de calibre et de qualité différents selon la saison.
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PROCRASTINATEURS DU MONDE ENTIER, UNISSEZ-VOUS!
Lundi bonheur, 3 avril !
En ces temps mitigés, les fils d’actu semblent égrener des nouvelles si moroses qu’elles en éclipsent presque les bonnes! Pourtant, la France ne manque ni de dynamisme, ni de créativité, ni de joie de vivre. Parce que c’est en voyant le verre à moitié plein qu’on trouve souvent l’énergie du changement, nous avons décidé de vous offrir, chaque lundi sur ce blog, la newsletter des bonnes nouvelles! A partager sans modération!
LES STARTUPS ONT LEVÉ 245 MILLIONS € CE MOIS-CI et 94 millions du 27 au 31 mars
Maddyness annonce ce matin que : « la plus importante levée du mois mais aussi de la semaine est celle d’Oodrive, l’éditeur cloud français qui lève 65 millions d’euros pour asseoir sa position en France et en Europe. Globalement, en mars, c’est le secteur de la santé qui s’illustre particulièrement avec 10 levées, (Cardiawave, Hemarina, Imalink medical, BioenTech, Peptimimesis, KapCode, Vect-Horus, Advicenne, Nosopharm, Hellocare), dont 3 cette semaines, pour un montant total de 39 millions d’euros ».
VOUS CONNAISSEZ LILO? LE GOOGLE SOLIDAIRE FRANÇAIS, DÉPASSE LE 1/2 MILLIARD DE RECHERCHES !
Crée en 2015, LILO est le seul moteur de recherche solidaire qui finance des projets sociaux et environnementaux, et compense l’émission de carbone en allant au-delà de la neutralité carbone correspondant à son activité. Cette alternative réunit 700 000 utilisateurs par mois et comptabilise plus de 30 millions de recherches par mois. En reversant 50 % de ses revenus à des structures de l’économie sociale et solidaire, Lilo a déjà reversé plus de 220 000€ à 50 projets sociaux et environnementaux!
RSE: LA FRANCE, BONNE ÉLÈVE
La deuxième édition du baromètre EcoVadis-Médiateur des entreprises comparant la performance RSE des entreprises françaises avec celles des pays de l’OCDE et des BRICS est plutôt favorable aux sociétés hexagonales. Les PME et ETI notamment s’en sortent bien par rapport à leurs homologues des autres pays.
50% DES FRANÇAIS CONCERNÉS PAR LA RECONVERSION PROFESSIONNELLE – étude OpinionWay pour A little Market
« J’ai envie de changer de vie », “si je pouvais, je changerai de métier”, « J’approche de la quarantaine, c’est maintenant ou jamais ». Qui n’a jamais entendu ces phrases ?
Si aujourd’hui 47% des Français sont convaincus qu’ils passent à côté de leurs vies, ils sont 50% à s’être déjà reconvertis, à y songer ou à y avoir pensé selon un sondage OpinionWay pour le site A little Market paru ce matin.
POUR TOUT COMPRENDRE SUR L’ÉCONOMIE COLLABORATIVE – Covoiturage, vente d’objets d’occasion: rien à déclarer!
[CLIN D’OEIL] – DE L’IMPORTANCE DE LA FLUIDITÉ DU PARCOURS CLIENT EN LIGNE – Une vidéo amusante, qui reste d’actualité!
Top 10 des erreurs des startups
Le site 100FirstHits.com publie cette infographie intéressante sur les erreurs les plus souvent commises par les startups:
- Créer un produit dont personne ne veut
- Recruter les mauvaises personnes
- Se disperser
- Négliger les ventes et le marketing
- Ne pas avoir rencontré les bons cofondateurs
- Chercher les investisseurs au lieu de chercher des clients
- Ne pas s’être assuré d’avoir assez d’argent
- Dépenser trop d’argent
- Ne pas demander d’aide
- Négliger les médias sociaux
Pour avoir la recette de la startup qui réussit, faites donc tout le contraire !
L’écosystème français des startups est en pleine forme
Keyrus Innovation Factory, l’accélérateur de startups du Groupe Keyrus, publie aujourd’hui les chiffres clés de l’écosystème startup en France. 233 incubateurs, 2,3 milliards € levés en 2016: tout va bien!
Quelle est la juste valorisation de votre startup? Avec Avolta Partners. C’est au prochain Business Club
Au Business Club de France
Uniquement sur BFM Radio!
→ Diffusion : samedi 5/11/2016 à 7h | dimanche 6/11/2016 à 16h
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TALK 3: Avolta Partners publie le premier guide de valorisation des startups
TALK 4: Le rendez-vous du Médiateur des Entreprises, avec Pierre Pelouzet
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TALK 3: AVOLTA PARTNERS, avec Arthur Porré, associé cofondateur
Ecouter, réécouter et télécharger cette interview:
Avolta Partners, créée en 2012, est une banque d’affaires qui conseille des jeunes entreprises innovantes et en forte croissance.
Son métier consiste à mener des opérations de capital : levée de fonds.
Pour mieux servir ses clients, Avolta Partners propose des offres différentes en fonction des besoins précis de chacun de ses clients : Avolta Start pour les premieres augmentations de capital, Avolta Ventures pour les Series A/B avec des fonds d’investissement en capital risque, Avolta Corporate pour accompagner les direction Innovation des grandes entreprises dans leur programme d’Open Innovation et Avolta Network pour sourcer et recommander les meilleurs partenaires pour nos clients.
Combien dois-je céder de parts de mon capital ?
Sur la base de 300 levées de fonds, Avolta Partners publie le premier guide de valorisation des start-ups. Les entrepreneurs ont cédé 28 % de leur capital en 2015, contre 6,38 fois leur chiffre d’affaires.
Les entrepreneurs français renversent la table des négociations avec les investisseurs. Alors que leurs pairs américains peinent à valoriser leurs start-up face au scepticisme croissant des fonds d’investissement et que le nombre de licornes stagne faute de démontrer qu’elles génèrent du cash, la French Tech s’arme aujourd’hui du premier code de calcul de valeur des jeunes pousses. Ses fondateurs, équipés d’une méthode imparable, éviteront d’être dilués outre mesure au capital de leur start-up, face à des pourvoyeurs de capitaux de plus en plus exigeants.
Dans une étude menée sur plusieurs mois, la banque-conseil Avolta Partners a en effet passé au crible les levées de capitaux de 497 start-up en 2015, dont 286 de plus de 1 million d’euros, pour en extraire les 7 modèles économiques (abonnement, performance, audience, commission, etc.) prévalant dans 9 secteurs (fintech, adtech, e-commerce, business services, etc.) servant de base de calcul de la fourchette de valorisation des start-up.
« Personne ne communique sur les valorisations, explique Pascal Farrugia, associé chez Avolta Partners. L’asymétrie d’information est totale entre, d’un côté, les fonds qui ont une information capillaire et profonde, héritée de leurs expériences passées de levées de capitaux et de leur connaissance du marché du financement, et, de l’autre, les start-up qui n’en ont aucune. » Un flou que les fonds entretiennent afin de faire pencher le rapport de force en leur faveur lors des négociations avec les entrepreneurs. De fait, aucune des méthodes les plus largement diffusées pour les transactions de capital-investissement – celles des multiples de flux de trésorerie futurs ou des comparables boursiers ou non cotés – n’est applicable aux start-up qui ne dégagent parfois pas 1 euro de chiffre d’affaires et brûlent du cash chaque jour.
Au jeu du « Combien vaut ma start-up ? » les fonds sont donc gagnants
Leur valorisation est en effet surtout conditionnée par leur seule logique d’investissement et de retour sur capitaux des investisseurs. « Leur objectif est d’investir en minoritaire juste assez pour détenir une part significative dans les start-up », explique le serial entrepreneur Patrick Robin, cofondateur d’Avolta Partners. D’où la règle informelle et non écrite dite des « deux tiers de pre-money, un tiers de new-money ».
Quel montant des levées de fonds par rapport au chiffre d’affaires ?
« Si vous cherchez à lever 1 million d’euros, votre base de valorisation sera proche de 2 millions d’euros et votre dilution de 33 %, sans tenir compte de votre modèle économique et de votre secteur », explicite-t-il encore. Une règle que le guide d’Avolta Partners rationalise. Au terme de l’examen de 286 transactions, il a constaté une dilution médiane des startuppeurs de 27,9 % à leur capital, pour une valorisation de 6,38 fois du chiffre d’affaires. Un chiffre qui tombe à 15-25 % pour des séries B et moins de 15 % pour de l’amorçage. Reste que dans tous les types de levée, un nombre non négligeable de startuppeurs (de 9 % à 26 %) ont accepté de céder plus de 35 % de leur capital. La donne a maintenant changé. (source: Les Echos)
DÉBUT D’UNE ÉPOQUE GLACIÈRE POUR LES STARTUPS? – 30 août 2016 – par Philippe Rodriguez, 3ème associé fondateur d’Avolta
La forêt croit en faisant moins de bruit que l’arbre qui tombe. L’été s’annonce difficile pour quelques startups européennes et françaises qui avaient connu des démarrages fracassants l’année dernière avec des investissements considérables pour les aider à se déployer. C’est le cas de Save, de Take Eat Easy, mais le marché bruisse déjà de nouveaux noms qui devraient également être peu à peu sur la liste des Shutdowns. Il peut paraître étonnant de constater que dans les deux cas, l’entreprise avait reçu des concours financiers de 15 et 16 M€.
Sommes-nous au début de l’éclatement d’une bulle spéculative ? Devons-nous craindre que ces échecs d’entreprises entrainent une frilosité des investisseurs qui n’investiraient donc plus dans les startups, et provoqueraient leur chute par manque de financement ? Une sorte d’ère glaciaire va-t-elle commencer ?
Dans le cas précis de la livraison de repas à domicile, la valorisation de ces entreprises est élevée parce qu’elles sont pleines de promesses assez réalistes et assez factuelles : un marché des services à la personne qui reste à inventer, vaste de plusieurs centaines de millions de consommateurs, des taux de répétition de commande intéressants, et une transformation urbaine et écologique en plein essor.
Stratégiquement, notre analyse reste la même : un petit nombre de plateformes dans ce domaine précis vont former ensemble une sorte de monopsone (un monopole inversé) par la connexion vertueuse à leurs systèmes des meilleurs restaurants ayant été capables de se transformer. Il est probable que les vainqueurs seront les Delivery Hero, Foodora, JustEat et d’autres qui joueront ce rôle, avec des montant levés autrement plus importants…
Comme pour le commerce électronique, la valeur détruite par les investissements qui auront échoué sera très inférieure à la création de valeur dans les investissements qui auront réussi.
En y regardant de près, chacune des catégories de services peut bénéficier de la même analyse : le segment crée globalement de la valeur pour ses investisseurs, avec une distribution très inégale du succès, et de façon beaucoup plus violente, que dans les industries plus matures.
Par exemple au Royaume Uni, la fintech représentera à elle seule presque 15% du financement des startups au premier semestre 2016, avec des levées importantes dans le domaine de la banque mobile et des sites de crowd-equity. Ces cycles de financement vont continuer de s’amplifier sur ce segment, en finançant un grand nombre d’entreprises, et donc en favorisant fortement la concurrence. Ceci ne ressemble pas à une bulle, mais plutôt une théorie de marché, qui voudrait que chacune des entreprises devienne précisément meilleure par l’exercice d’une concurrence féroce, tout en disposant de financements suffisamment importants pour développer la demande. Il est également vrai que la demande est plus forte avec plusieurs acteurs, et que ceci crée de la réassurance concernant des nouveaux usages. Ainsi, les investisseurs financent collectivement un grand nombre d’acteurs dans un même segment ; et que les meilleurs survivent !
La chaîne de financement fonctionne-t-elle ?
La chaîne de financement est un long fleuve pas tranquille du tout. Le financement des entreprises est effectivement un fleuve ; il déverse de l’eau sur des champs à cultiver.
Ce fleuve dispose en amont d’un grand bassin, qui lui-même est irrigué par des sources diverses. Ce bassin ressemble aux fonds d’investissement dans les entreprises de croissance, il s’agit principalement de financement en capital ou en obligataire. Ils ont eux-mêmes des actionnaires qui sont des épargnants, des entreprises, d’autres fonds ou l’Etat. Ces fonds doivent eux-mêmes lever de l’argent auprès des épargnants ou d’autres fonds d’investissements privés ou publics.
Ils sont dans l’ensemble très bien pourvus, même si nous pouvons observer en France plusieurs faiblesses d’ordre macro-économique : la taille totale est plus faible qu’en Allemagne et au Royaume-Uni.
Le débit de ce fleuve correspond à la capacité d’investissement dans les entreprises. Il reste terriblement faible, au regard de ce qui pourrait-être fait. Les chiffres d’Invest Europe (anciennement European Venture Capital Association) montre que le rapport des investissements ramené au GDP de chacun des pays possède des disparités très fortes, 4 pour mille pour la France, à comparer à 8 pour mille pour le Royaume-Uni. Comme je l’ai souvent dit, le débit du fleuve dépend surtout de la bande passante des investisseurs, c’est-à-dire de la taille des équipes ; et dans la réalité le débit est en progression lente année après année.
En France par exemple, l’Etat à travers la BPI est présent sur tous les fronts : l’amorçage, le capital innovation et le financement des entreprises de croissance. Ceci permet d’orienter le financement public au côté de financements privés, pour nourrir un terreau d’entreprises qui doivent générer de la compétitivité, de l’emploi etc…
Pour autant, certaines startups végètent dans un état de mort-vivant, n’ayant ni chiffres d’affaires en progression, ni demande suffisante sur le marché, ni réelle proposition de valeur. Ces entreprises zombies restent pourtant actives sur le marché du financement, frappant à toutes les portes, et se faisant amplifient le bruit autour du marché.
Tout ceci mène finalement à un agrandissement de nos terres arables qui sont les entreprises qu’il faut financer et soutenir. Pas de chance, la taille du bassin et le débit du fleuve ne présument pas de la bonne direction de l’irrigation, c’est-à-dire vers les bonnes terres qui produiront le plus… Et pas de chance non plus, l’analyse de la performance est très complexe. Pour une raison très simple : la qualité de l’agriculteur qui travaille ses terres entre dans l’équation et pèse lourdement.
Dans mon métier de banquier d’affaires, je conseille les entrepreneurs pour créer un plan global, qui lui permet d’anticiper ses besoins de financement en choisissant les meilleures terres, en évitant celles qui vont s’assécher ou celles qui vont s’inonder.
En effet, ce marché reste très dur, violent et évolutionniste. Les startups qui interviennent sur des besoins grand public sont prises dans un étau entre leur incapacité à générer des marges suffisantes pour dépasser leurs couts fixes, et leur incapacité à trouver de nouveaux partenaires financiers pour maintenir leur activité, le temps d’arriver à ce point d’équilibre.
C’est là, que la relation entre l’entrepreneur et son groupe d’investisseur est clé.
Une banque d’affaires l’aide à bâtir la relation avec l’investisseur approprié, c’est à dire celui qui reste, accompagne avec son argent aujourd’hui et, dans le futur, dans les moments difficiles.
Nous étudions et entretenons des relations avec plus 450 fonds en Europe, nous savons assez précisément quelles sont leur capacité d’investissement et de réinvestissement.
En dernier lieu, les startups sont-elles si vertueuses qu’elles seraient éternelles ? La startup-mania sonne parfois comme une foi dans un avenir radieux : une sorte de nouvelle religion au culte moderne fait de conférences, de tribunes et de prêtres, plus ou moins charismatiques chantant les louanges de l’entreprise nouvelle et innovante.
Malheureusement, il y aura encore beaucoup de faillites pour les entreprises, qui sont les plus demandeuses de capital, non pas par un manque de financement structurel, mais plutôt par effet d’arbitrage. Pour les entreprises qui consomment moins de capital, les financements vont également devenir plus complexes à trouver, cette fois par manque d’effectifs d’investissement, pour prendre en considération de plus petits montants.
Enfin, je crois que c’est aussi notre culture de la réussite qui doit être repensée. Et en creux, notre capacité à accepter l’échec collectivement. Ceci permettra de juger avec plus de recul les prochains dépôts de bilan de startups comme étant un processus naturel, et non pas simplement le signe de la perte de raison des investisseurs ou des entrepreneurs, ou d’un vent mauvais venu de Sibérie.
Les plus fortes valorisations de la French Tech en 2015
- GuestToGuest (247,9) – locations de vacances
- Zenpark (114,4) – parkings partagés
- Lendix (109,2) – financement participatif pour les entreprises
- Videodesk (72,3) – chat vidéo
- Blablacar (62,7)
- Hopwork (56,9) – plateforme recrutement pour les freelances
- SunPartner (anciennement Wysips) (54)
- Sigfox (48)
Baromètre des levées de fonds : les start-up françaises ont levé 288 millions d’euros en septembre
Après un été plutôt calme, c’est la reprise pour le capital-risque français : les start-ups ont levé plus de 288 millions d’euros en septembre, contre 120 millions en juillet et août combinés.
79 levées de fonds ont été bouclées en septembre par les start-up françaises, contre 41 seulement durant juillet et août. Les jeunes pousses ont recueilli plus de 288 millions d’euros, contre 120 au cours de l’été et 145 millions en juin dernier.
Le secteur du retail arrive en tête, avec 23 opérations et un montant total de 86 millions d’euros levés. Avec 17 levées de fonds et 70 millions d’euros, le secteur « adtech, martech et publishers » arrive en seconde position. Suit le cloud avec deux levées et 26 millions d’euros recueillis.
En tête de classement, la levée de 21 millions d’euros bouclée par Blablacar auprès du fonds russe Baring Vostok, dévoilée par Maddyness. Suit la levée de 20 millions d’euros de la plateforme Alkemics, à égalité avec celle opérée par l’application de géolocalisation Zenly. (source: Journal du Net)
Dans quel secteur créer sa start-up pour lever des millions ?
Lever 1 million d’euros sans chiffre d’affaires est possible, en France. Les fintech sont le secteur où cet effet de levier est le plus fort.
Lever 1 million d’euros sans dégager 1 euro de chiffre d’affaires ? L’équation est possible en France, d’après l’analyse d’Avolta Partners. A partir du moment où une start-up de médias ou de publicité digitale rencontre un seuil d’audience ou d’utilisateurs d’application, ou encore si elle investit dans les cleantech ou la santé en ligne. Mais le créneau le plus prometteur encore en termes de capitaux levés est encore les fintech. Malgré des revenus relativement faibles (moins de 2 millions d’euros en 2015), les start-up de la finance ont concentré les levées parmi les plus élevées en France (plus de 6 millions d’euros), alimentant le phénomène de bulle. « Le modèle des fintech repose le plus souvent sur un système économique de commissions, à l’instar du crowdfunding, dont les frais ne dépassent pas 5 % », note la banque d’affaires.
Quelles sont les plus fortes valorisations de la French Tech ?
L’« effet de levier » entre le niveau de revenus et la valorisation dont elles bénéficient est ainsi très élevé. Autre secteur qui a les faveurs des investisseurs, l’Internet des objets. « Les capital-risqueurs donnent leur chance aux start-up qui veulent se lancer. Dès qu’elles dégagent des revenus importants, un boulevard de financement s’ouvre à elles », note Avolta Partners. Pour prétendre à une levée de 8 à 9 millions d’euros, il faut néanmoins dégager un peu moins de 8 millions d’euros de revenus.
L’e-commerce déçoit
Il est un segment où les efforts des startuppeurs paieront peu : l’e-commerce. Pour espérer atteindre le point mort et lever un peu plus de 3 millions d’euros, le créateur d’un site doit dégager au moins 8 millions d’euros de revenus. Et accepter une très forte dilution à son capital. « Le principal problème est la non-récurrence de ses revenus », note Avolta. Du coup, les investisseurs calquent la valorisation sur le chiffre d’affaires, partant du principe que si l’on arrête les efforts marketing d’acquisition clients, le modèle meurt. (source: Les Echos)
Quelles sont les régions où il fait bon entreprendre? Réponse: Alsace, Rhône-Alpes et Bretagne!
Maddyness publie aujourd’hui les résultats de l’étude « Où entreprendre en France ? » réalisée StarOfService auprès de 22 510 dirigeants d’entreprises de PME de son réseau. Il en ressort que l’Alsace, le Rhône-Alpes et la Bretagne sont les grandes championnes de l’entrepreneuriat en France. Le Limousin et le Languedoc-Roussillon arrivent derniers.
« Les chefs d’entreprises interrogés se sont exprimés sur l’attractivité, l’accueil, et l’environnement de leurs régions, de leurs départements et de leurs villes. Parmi les critères évalués, ont été pris en compte : le sentiment général exprimé de l’attrait d’un lieu, la facilité à la création d’une petite entreprise, la facilité d’embauche, l’environnement réglementaire général, la simplicité des réglementations (santé et sécurité, de l’emploi, la fiscalité, l’administration, l’urbanisme…), etc.
Seul un quart des dirigeants d’entreprise sondés constatent une amélioration de la situation économique de leur région comparée à celle du pays. 46,7 % ne voit aucune différence entre l’économie régionale et l’économie nationale. Le reste, soit 27,6 % des répondants, pense que la situation économique de leur région s’est dégradée ». (article complet: Maddyness)
MyFeelBack lève 1 million d’euros !
MYFEELBACK, jeune société toulousaine, propose aux entreprises un logiciel pour capter en multicanal (téléphone, tablette, PC, papier) des retours clients puis les analyser en temps réel : baromètre de satisfaction, enquête de produit, statistiques, etc.
L’entreprise vient de boucler sonpremier tour de table d’une valeur d’1, 3 million de dollars, soit 1 million d’euros. Le financement a été collecté pour un tiers auprès de business angels français et américains, un autre tiers sur la plateforme de crowdfunding Wiseed, et le dernier auprès de Bpifrance.
MYFEELBACK, LE LOGICIEL QUI CONCURRENCE LES INSTITUTS DE SONDAGE
Plus besoin d’attendre des jours et des jours avant d’obtenir l’analyse d’une enquête de satisfaction. «Après le CNRS, Orange ou E. Leclerc, nous travaillons aujourd’hui avec la SNCF pour évaluer la satisfaction des usagers sur différents services », explique Aurore Beugniez, directrice associée de MyFeelBack. « MyFeelBack permet d’économiser plusieurs milliers d’euros par rapport à un institut de sondage, assure Aurore Beugniez. Notre solution est très rapide à mettre en oeuvre. Elle permet à l’entreprise de se baser sur des rapports statistiques issus de données terrain avant de prendre une décision stratégique ». La société a aussi choisi un modèle économique innovant en se rémunérant à la performance, c’est-à-dire au nombre de retours client.
COMMENT ÇA MARCHE?
MyFeelBack, qui revendique 35 000 utilisateurs sur sa solution, dispose d’un portefeuille de 50 grands comptes français dont la SNCF, Pixmania, BMW, Natixis, Airbus, Bausch & Lomb ou encore Nuxe. La startup connaît une croissance de son chiffre d’affaires de 200% par an depuis sa création en 2011.
Cette première levée de fonds va servir à concrétiser les plans de la société, à savoir investir le marché américain avec un bureau à New York. Le marché mondial du feedback/ CRM management représenterait à lui seul 4 milliards de dollars en 2014 et pourrait atteindre 8,5 milliards de dollars en 2019. (source: FrenchWeb)
Télécharger le communiqué de presse: LeveeFondsMyFeelBack
Aurore Beugniez était notre invitée en février dernier. Lire le Compte-rendu de l’interview.
Ecoutez, réécoutez ou téléchargez l’interview: [audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20140207_club_0.mp3]
Startups: le rêve et la réalité
La création d’entreprise n’est pas une sinécure, et pourtant certains clichés idylliques persistent parmi ceux qui ne connaissent pas le monde de l’entreprise, voire chez certains jeunes patrons. Les voici sous forme d’une infographie (en anglais of course!) à la fois humoristique et réaliste, réalisée par les sites américains GigaOM et TechCrunch. Source: Maddyness
Et en français, ça donne:
- Obtenir de l’argent de la part d’investisseurs ne sera pas un problème
- Le développement du produit sera exécuté sans aucun retard
- Je n’obtiendrai que des « oui » à mes propositions
- La retraite, c’est pour bientôt
- Mon charisme naturel sera un atout de poids
- A moi les filles!
- J’ai la faculté de tout gérer
- Le monde entier sera séduit par mon projet
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