Télévision

Avec KEECKER, plus besoin de télé ou de chaîne hi-fi! C’était au Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

Dans le prochain Business Club de France : 
Samedi 20/1/18 à 7h – Dimanche 21/1/18 à 15h

⇒ Uniquement sur BFM Business Radio 

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⇒ PREMIÈRE PARTIE 

TALK 1: Le bracelet connecté de Payintech donne accès aux activités sportives, remonte-pentes et même à l’eau en Afrique

LE FOCUS DE LA SEMAINE : SALON DE LA LINGERIE: Tendances et chiffres clés

TALK 2 : Le robot multimédia de KEECKER obéit au doigt et à l’oeil

⇒ DEUXIÈME PARTIE: CRÉER, REPRENDRE, DÉVELOPPER

LE RENDEZ-VOUS DU MÉDIATEUR DES ENTREPRISES, avec Pierre Pelouzet

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TALK 2 : KEECKER, avec Pierre Lebeau, fondateur

(Ré)écoutez et téléchargez cette interview:

Pierre Lebeau était auparavant Product Manager chez Google (on lui doit Google Analytics!)

Le robot Keecker, petit oeuf motorisé, est un projecteur mobile. Plus besoin de téléviseur, ni de chaîne hi-fi: il projette tous types de contenus du sol au plafond et diffuse votre musique préférée, commandé par la voix de son maître.

L’HISTOIRE

« L’idée de Keecker m’est venue il y a cinq ans, à force de « souffrances » personnelles avec mon téléviseur, ses câbles et ses branchements. Même en étant un peu geek, je trouvais cela impossible ! », se remémore Pierre Lebeau, fondateur et PDG de Keecker.

Pour cet ancien de Google (on lui doit notamment Google Analytics), l‘idée était d’inventer un « objet combinant une grosse partie des besoins technologiques de la maison ». Le mouton à cinq pattes ? (20 minutes)

LES CHIFFRES CLÉS DE KEECKER

  • Activité: conception d’un robot multimedia pour la maison
  • Date de création: 2012
  • Siège social: Paris
  • CA: NC
  • Effectif: une trentaine (dont une majorité d’ingénieurs venus d’entreprises comme Aldebaran, Parrot, et Withings)

LE PRODUIT

Ce robot tout-en-un combine un projecteur orientable à 90° sur un mur ou au plafond, un système audio 4.1 (son de 117 décibels), deux caméras, trois microphones, une batterie de capteurs et, ne possède, bien sûr, aucun câble.

« Il fallait que ça puisse le faire où que ce soit dans nos intérieurs, et avec une vraie qualité », complète Pierre Lebeau. Donc projecteur sur roulettes. Mais pas que. Sous Android TV, Keecker affiche des émissions TV et des vidéos téléchargées dans son disque dur ou en streaming (il est connecté en Wifi). Mais il peut les projeter n’importe où : sur un mur ou au plafond. Pour cause : son optique est motorisée.

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On peut donc visionner un long-métrage la tête en l’air vautré sur son lit, regarder une vidéo YouTube ou jouer à un jeu sur le mur de sa chambre, consulter une recette de cuisine sur la porte du réfrigérateur, etc.

Pour déplacer Keecker d’une pièce à l’autre, trois solutions : le porter (il ne pèse que 8 kg), lui intimer l’ordre d’aller dans la cuisine (il bénéficie d’un système de reconnaissance vocale), où le diriger du bout de l’index sur l’écran de son smartphone. Pour cette dernière option, on aura préalablement laissé le robot cartographier son intérieur, un peu comme le font certains aspirateurs robot.

Comme ces derniers, Keecker ira aussi tout seul se recharger sur sa base pour faire le plein d’énergie. Son créateur annonce une autonomie de 6 heures projecteur allumé (« avec le son à fond »), ou de 3 jours si l’on utilise seulement Keecker pour écouter de la musique. On saluera d’ailleurs la qualité de son, délivrée par trois haut-parleurs et un subwoofer avec une pêche certaine.

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Il fait aussi office d’enceinte Bluetooth. Ce qui peut être pratique pour une écoute au casque. Cerise sur le robot : il dispose d’une caméra à 360° lui permettant d’être utilisé pour réaliser des conférences en vidéo, voire de surveiller son intérieur à distance.

Keecker est fabriqué par l’américain Flex dans son usine de Shenzhen. « Nous avons cherché le bon partenaire d’abord en France, sans le trouver pour des problèmes de prix et de maîtrise technique, explique Pierre Lebeau. Cela nous a fait perdre du temps et de l’argent. » Finalement, c’est l’Américain Flextronics, dont le numéro deux, François Barbier, est français, qui fabrique Keecker dans l’une de ses usines).

Vendu 1.790 euros (avec un disque dur de 32 Go) ou 1.990 euros (160 Go), Keecker sera sans doute un nouvel ami dans les chaumières, mais hélas pas dans toutes les chaumières. A ce prix, l’intégration d’un lecteur DVD/Blu-ray aurait pu être une option appréciée. Voulant inscrire son bébé « dans le futur », Pierre Lebeau n’en voulait pas. A l’origine, le robot devait être lancé fin 2014… entre 3.000 et 4.000 euros, et avec bien moins de fonctions. Reste un concept insolite et qui plus est français, résolument familial, et forcément évolutif dans le cadre d’une maison connectée. Futures mises à jour aidant, Keecker aura sans doute de nouveaux secrets à nous livrer… (20 minutes)

Demain, d’autres fonctionnalités pourront être ajoutées comme mesurer la température de chaque pièce ou encore signaler la présence d’intrus. (Challenges)

>> 30% des clients sont des professionnels : On y retrouve également BNP Paribas immobilier qui gère de nombreuses résidences étudiantes en France et va les équiper de Keecker.

L’ACTUALITÉ DE KEECKER

  • Octobre 2017 – Levée de 4,5 M € auprès du Hardware Club avec la participation de Seb Alliance et d’A Plus Finance. Cette levée vient compléter les investissements de NK8, Kima Ventures (Xavier Niel) et de Jacques-Antoine Granjon déjà réalisés en 2015. Keecker annonce également l’arrivée de François Barbier, Président des opérations chez Flex, et d’Alexis Houssou, Co-Fondateur du Hardware Club, à son Comité de Surveillance.
  • Objectif: accélérer sa commercialisation en France, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis
  • Ouverture d’un bureau à San Francisco en novembre 2017
  • Actuellement dans 3 magasins à Paris , Keecker sera disponible dans une quinzaine de points vente à travers la France à partir de février.
  • Le monde de l’hôtellerie marque un fort intérêt pour Keecker: L’hôtel Le Bristol à Paris est déjà équipé de plusieurs robots pour leurs chambres, salles de massage et de réunion et Keecker travaille sur des mises en place avec 3 autres groupes hôteliers internationaux.
  • Keecker se lance maintenant aux USA et en Angleterre, avec un présence dans 10 magasins d’ici début février également.
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MOLOTOV TV explose les codes de la télévision. C’était au Business Club (podcast)

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Uniquement sur BFM Radio! 

→ Diffusion : samedi 6/5/2017 à 7h | dimanche 7/5/2017 à 14h

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TALK 1: HOMELOOP révolutionne le métier d’agent immobilier

TALK 2: POINT S, un modèle d’exportation réussi 

TALK 3 : MOLOTOV TV atteint le million d’inscrits

TALK 4: Le rendez-vous du Médiateur des Entreprises, avec Pierre Pelouzet

TALK 3: MOLOTOV.TV, avec Jean-Marc Denoual, cofondateur

(Ré)écouter et télécharger cette interview:

1468772507-0aa083978d034148abfd3968ce9318b5Molotov.tv a été créé en 2014 (2 ans de développement) par Jean-David Blanc, créateur d’AlloCiné, Pierre Lescure, le fondateur de Canal+, et Jean-Marc Denoual, un ancien responsable de TF1, et lancé en juillet dernier

Signe de l’adhésion des jeunes publics, Yann Barthes (Quotidien, TMC) est la personnalité télé la plus suivie** par les utilisateurs de Molotov, devant Cyril Hanouna (TPMP, C8) et Alexandre Astier (Kaamelot, W9).

En parallèle, Molotov travaille à l’expansion de son service à l’international.

« Molotov a vocation à devenir le Spotify de la télévision et être présent partout en Europe, voire même aux Etats-Unis. »

Le site Molotov.tv, né à Paris et qui doit son nom à l’ancien ministre des Affaires étrangères de l’URSS, veut révolutionner la télévision en permettant de regarder des programmes en différé comme de choisir les émissions par thème ou par intervenant.

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Levée de fonds de 22 millions début décembre dernier auprès de TDF et Sky.

Après un premier tour de table de 10 millions d’euros en 2014, Molotov a effectué cette nouvelle levée auprès de ses investisseurs historiques, notamment le fonds Idinvest, les frères Steve et Jean-Émile Rosenblum (Pixmania), Jacques-Antoine Granjon, et Marc Simoncini. La startup a donc levé au total 32 millions d’euros et espère atteindre les 100 millions prochainement pour vraiment se déployer à l’international.

Le britannique Sky entre au capital

La startup accueille aussi « de nouveaux fonds d’investissement et business angels » ainsi que le groupe de télévision britannique Sky, détenu par Rupert Murdoch, ainsi que TDF. Sky avait indiqué en septembre apporter 4 millions d’euros à la start-up et TDF a ajouté prendre une part minoritaire pour un montant « du même ordre » dans l’entreprise avec laquelle il noue un « partenariat technologique ». (source: La Tribune)

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Le service de télévision Molotov atteint le million d’inscrits

Neuf mois après son lancement, la start-up fait un premier bilan de son activité.

C’est l’heure du premier bilan chiffré pour le service de télévision par Internet Molotov, près de neuf mois après ses débuts. « Nous comptons aujourd’hui 1 million d’inscrits qui ont été actifs ou le sont aujourd’hui […] et nous voulons doubler ce chiffre d’ici à la fin de l’année 2017 », a déclaré le patron Jean-Marc Denoual.

Pour l’heure, Molotov revendique une audience avec une moyenne d’âge de 35 ans, quand celle de la télévision traditionnelle est supérieure à 50 ans. «  Ceux qui utilisent Molotov sur une télévision connectée le font plus de 2 h 40 par jour. Ce chiffre est de 80 minutes pour ceux qui l’utilisent hors télévision », a souligné Jean-Marc Denoual. «  Les usages sont répartis entre les smartphones (40 %), les tablettes et ordinateurs (40 %) et les téléviseurs (20 %) », précise le groupe dans un communiqué.

Du « freemium » au payant

Pour séduire les utilisateurs, Molotov a mis le direct au centre de son interface. L’application permet de regarder 36 chaînes, dont 25 de la TNT, avec accès au replay de la plupart d’entre elles, la possibilité d’enregistrer des programmes en ligne et de recommencer la lecture depuis le début.

La jeune pousse tricolore a opté pour un modèle « freemium », à l’instar de ce qui se fait beaucoup dans les jeux vidéo sur mobile : le téléchargement est gratuit et permet de regarder le direct et le replay des chaînes, et d’enregistrer dans le cloud (stockage en ligne) 10 heures de programmes. «  Nous voulons commencer la transformation en abonnements payants à partir du deuxième semestre de cette année », a souligné Jean-Marc Denoual. Pour l’heure, trois formules payantes mensuelles existent en parallèle : l’une à 3,99 euros qui permet, entre autres, de regarder jusqu’à 4 flux en même temps sur différents terminaux et d’enregistrer jusqu’à 100 heures de programmes. La deuxième à 9,99 euros par mois offre, elle, l’accès à plus de 70 chaînes. Enfin, la dernière (à 9,99 euros par mois également) permet d’accéder à Ciné+, six chaînes spécialisées dans le cinéma de Canal+.

Lancée en 2014, la start-up a mené plusieurs levées de fonds et a récolté, en tout, 32 millions d’euros, notamment auprès de TDF et Sky (le bouquet de télévision britannique appartenant à la famille Murdoch) qui lui ont chacun apporté quelque 4 millions d’euros.

Derrière ce projet, on retrouve également Pierre Lescure (ancien patron de Canal+) ou Jean-David Blanc (cofondateur d’AlloCiné). Après plus de deux ans de développement, le service a finalement été lancé en juillet dernier.(…) (source: Les Echos)

C’était sur BFM (radio) : Planet Nemo Animation

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C’était sur BFM (radio) les  2 et 3 juin 2012 dans Le Business Club de France 

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20120604_club_1.mp3]

Planet Nemo Animation avec  Frédéric Puech, Président et co-fondateur. (début du podcast)

PLANET NEMO est  le 6eme producteur national de film d’animation. La société s’est hissée de la 10 e à la 6e place des producteurs de films d’animation en France. Plus de 140 heures de programmes Son chiffre d’affaires : 5 millions en 2012 (estimation)

Quelques « stars » de Planet Nemo Animation : Bali, Nelly & César, Manon…

Bali : 78 épisodes vendus dans 100 pays

Dans son univers coloré et chaleureux, notre héros rencontre  Cleo, une fille sourde, nouvelle à sa classe. Leur amitié grandit avec l’aide de PAKITA, une fée qui apparaît dans ce monde animé pour les aider à communiquer avec la langue signe.

Entre 120 et 150 personnes interviennent sur une série. Et généralement, quatre années s’écoulent entre l’idée et sa réalisation.

Jusqu’à présent, vous vous développiez par  autofinancement, mais Planet Nemo Animation a  fait entrer, à hauteur de 49 % dans son capital, Morgane Groupe, un des principaux acteurs français de la production audiovisuelle.

À propos de Morgane Production 

Fondé par Gérard Pont, Gérard Lacroix, et Claude Bertrac ce groupe compte 8 sociétés, couvrant un large spectre d’activités dans l’audiovisuel allant de la captation de spectacles à la production de documentaires ou de films d’animation, jusqu’à la production de spectacles via les Francofolies, racheté en 2005. Avec 3.000 heures de programmes en catalogue, Morgane Groupe totalise un chiffre d’affaires de 26 millions en 2010 et emploie 70 salariés permanents et plus de 1.000 intermittents par saison.

Et pour l’avenir Planet Nemo ? 

Parallèlement à cette activité de création, de développement et de vente de produit, le studio s’est lancé un nouveau défi : la production d’un long métrage d’animation. Mais il faudra attendre 2015…