Toulouse

Dino, le premier robot de désherbage enjambeur!

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Le tout dernier-né de la gamme de robots agricoles de Naïo Technologies s’appelle Dino. C’est le premier robot enjambeur de désherbage mécanique commercialisé au monde.

IMG_20170410_165412.jpgLes quatre premiers clients de l’entreprise toulousaine Naïo Technologies sont en cours de livraison : la Chambre d’Agriculture de la Somme dans le cadre de la Ferme 3.0, dans les champs de salades du groupe coopératif Agrial et de Picvert, et au Danemark pour des expérimentations en grandes cultures.

 

Le développement du robot Dino répond aux mêmes problématiques que le robot Oz, mais est adapté à des exploitations plus grandes, principalement pour la production de légumes en planches.  Dino permet ainsi un désherbage mécanique précis pour réduire l’usage d’intrants chimiques et améliorer la productivité des exploitations dans le but de proposer des légumes de qualité aux consommateurs.

Le robot Dino se guide de façon autonome sur les parcelles grâce au GPS RTK. Il est aussi équipé de caméras lui permettant de détecter les rangs de salades pour guider les outils de binage de façon très précise au plus près des cultures.

 

« Cette année, Naïo Technologies commercialise 10 robots dans le cadre de partenariats avec différents acteurs du secteur agricole, en France et au Danemark. La salade est la première culture ciblée cette année. Des essais seront réalisés sur d’autres cultures légumières, ainsi que des expérimentations sur grandes cultures », explique Lionel Montchalin, chef de produit chez Naïo Technologies.

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Mardi bonheur, 2 mai ! :)

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Et voici, en ce mardi de retour de long week-end, une myriade de bonne nouvelles comme vous les aimez! 

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2,34 MILLIARDS D’EUROS: C’EST LE MONTANT DES OPÉRATIONS D’ACTIONNARIAT SALARIÉ DANS LE SBF 120 EN 2016

102064_1406713816_actionnariat-salarieC’est ce qui ressort de la dernière édition l’étude Eres sur l’actionnariat salarié coté. Le record historique sur les 10 dernières années est atteint avec un total de 32 opérations d’augmentation de capital réservées aux salariés ou de cession d’actions réalisées dans le SBF120 en 2016 contre 23 en 2006.

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LE 1ER VÉLO HYBRIDE DE FRANCE EST NÉ, PRÈS DE TOULOUSE! 

Capture d’écran 2017-04-27 à 17.11.08.pngIl a été créé par la startup Thirty One, spécialiste du vélo électrique. Ce nouveau modèle permet de définir le degré électrique du vélo, selon qu’on se sent fatigué ou courageux! Le rétropédalage permet de recharger sa batterie, intégrée au moyeu. Une réussite, qui pèse 18 kg, pour une autonomie de 60 à 80 km.

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UN(E) FRANÇAIS(E), INVENTEUR DE L’ANNÉE?

téléchargement.jpegLes finalistes de la la douzième édition du Prix de l’inventeur européen de l’année sont dévoilés ce mercredi par l’Office européen des brevets (OEB). De l’écologie à la santé en passant par les nouvelles technologies, tous les secteurs d’activité sont représentés. Les vainqueurs seront connus le 15 juin. La France est représentée deux fois.

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L’E-COMMERCE FRANÇAIS CROÎT DE 15% EN 2016

07972783-photo-e-commerce.pngTrois sites de vente en ligne sur quatre sont désormais rentables. Une performance accomplie notamment grâce aux pure players et aux acteurs dont le chiffre d’affaires excède 50 millions d’euros et aux petits acteurs, selon une étude menée par Kantar TNS et Webloyalty.

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L’ÉCOSYSTÈME DES STARTUPS EN FRANCE : BELLES PERFORMANCES!

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UNE LARVE DÉVOREUSE DE PLASTIQUE? 

grace-a-la-larve-des-trous-dans-le-plastique-commencent-a-apparaitre-apres-seulement-40-minutes-photo-afp-1493237687.jpgDes chercheurs viennent de publier une étude sur les pouvoirs bio-dégradants de la larve de la fausse teigne de la cire (Galleria mellonella). Cette larve n’ingère pas seulement le plastique, elle le transforme ou le brise chimiquement avec une substance produite par ses glandes salivaires. Une solution prometteuse pour la biodégradation du plastique, qui peut mettre jusqu’à 400 ans à se décomposer!

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LES VENTES MONDIALES DE MUSIQUE ONT BONDI DE 5,9% EN 2016

bloc-image-ecouteurs.pngLes ventes mondiales de musique ont connu une croissance record en 2016, toujours tirées par la musique en flux (streaming), a annoncé mardi 25 avril la Fédération internationale de l’industrie phonographique (Ifpi) dans un communiqué. Le bond de 5,9% enregistré l’an passé par rapport à 2015, pour atteindre 15,7 milliards de dollars de chiffre d’affaires, est le plus important jamais vu depuis que l’Ifpi a commencé à publier des chiffres pour le marché mondial de la musique, en 1997.

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LE MORAL DES ENTREPRENEURS SOCIAUX EST EN HAUSSE

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HÂTE D’ÊTRE EN VACANCES? VOUS N’ÊTES PAS SEUL!

Infographie_ Ces petites choses qui font patienter les français jusqu'aux vacances _ SWISS.jpg

 

 

Emission spéciale à Toulouse: les TPE/PME et le digital, avec Ubiflow, Digitaleo, Shop Application, Médiaveille. C’était au Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

BFM-BU-RADIODans le Business Club de France | Uniquement sur BFM Business Radio

→ Diffusion : samedi 19/03/2016 à 7h | dimanche 20/03/2016 à 15h

ÉMISSION SPÉCIALE « Les TPE/PME et le DIGITAL », enregistrée à TOULOUSE lors de
LA TOURNÉE DES COMMERCES

TALK 1 & 2 & 3 : PÉPITES de la région toulousaine: Graine de Pastel / BC Bio / Coovia

Talk 4 : LES TPE/PME et le digital: quelles solutions? Avec Ubiflow / Digitaleo / Shop Application / Médiaveille

TALK 4: François Cormier, directeur marketing d’UBIFLOW – Jocelyn Denis, président de DIGITALEO – Olivier Méril, président de MEDIAVEILLE – David Noblecourt, fondateur de SHOP APPLICATION

Pour écouter, réécouter et télécharger cette 2ème partie:

LA TOURNÉE DES COMMERCES est une série d’événements organisés par 4 entreprises bretonnes, associées pour bâtir une tournée nationale d’évangélisation du numérique auprès du monde du commerce (Tpe, Pme, Enseignes). Elles ciblent plusieurs grandes villes françaises, avec à chaque fois un évènement dans le cœur commercial de ces villes. 

Lancement: 1ère étape le jeudi 17 mars à Toulouse

L’objectif: « Les clés pour décrypter le consommateur connecté »

  • Aller à la rencontrer des commerçants pour mieux comprendre leur besoin du quotidien
  • Expliquer les mutations du comportement des consommateurs d’aujourd’hui et de demain
  • Mieux cerner les véritables enjeux des commerçants
  • Démystifier le Digital
  • Apporter des solutions simples et accessibles

QUI SONT LES 4 PARTENAIRES? 

logo ubiflow>> UBIFLOW, avec François Cormier, Directeur Marketing
  • Activité: solutions de multidiffusion d’annonces sur internet (immobilier, automobile, emploi) et d’amélioration de référencement local pour les commerçants de proximité
  • Lieu: Betton, près de Rennes (35)
  • Date de création: 2001
  • Croissance moyenne de 30% par an
  • Effectif: 40
  • Selon Ubiflow, ses clients gagnent jusqu’à 67 jours par an avec la multidiffusion.

  • 80% des clients Ubiflow déclarent obtenir plus de contacts avec la multidiffusion.

Référencement local: Il s’agit du référencement non pas du site internet du client, mais du point de vente lui-même (par ex je cherche un concessionnaire auto, l’adresse du client arrivera dans les premiers résultats de recherche). Le principe : inscrire les coordonnées du commerçant de façon exacte et exhaustive, images, descriptions sur le plus d’annuaires possibles (Google, Yelp, Le bon coin, etc).

LU SUR LE BLOG IMMOBILIER 2.0 – 90% DES ACHETEURS RECHERCHENT SUR INTERNET AVANT DE CONCRÉTISER LEUR ACHAT. Les annonceurs doivent alors être présents sur un grand nombre de sites et portails afin d’être vus et choisis en premiers, ce qui les fait évoluer dans un environnement complexe et hétérogène.

« Le commerce de proximité va plus évoluer dans les 5 prochaines années que dans les 50 dernières ». Une évolution à laquelle il faut s’attendre et qui ne sera pas forcément technologique est l’évolution du commerce de proximité. M. Krier nous cite l’exemple du groupe Beaumanoir, qui est passé d’une activité de distribution dans le prêt-à-porter à une activité de conseils et de services aux enseignes de distribution de textiles.

Les agences immobilières n’auront peut-être plus exactement le même métier dans cinq ans et elles doivent se questionner sur comment elles pourraient augmenter leur valeur ajoutée et agrandir leur offre de service. Selon Antoine Krier, les agences qui prendront le parti de rester sur leur ancienne offre de service vont voir leurs honoraires s’abaisser pour correspondre aux attentes des clients. Alors que les agences qui choisiront d’élargir leur offre, quitte à se diversifier, pourront maintenir des honoraires plus élevés du fait de leurs services améliorés.

LU SUR DÉCIDEURS EN RÉGION – Mai 2015 – Ubiflow démarre la commercialisation de son offre en Europe

Ubiflow vient de concrétiser ses premiers contrats commerciaux en Europe. «Nous avons démarré la prospection en 2014 et venons d’enregistrer plusieurs contrats en Espagne. Nous prospectons les pays limitrophes de la France et explorons aussi le marché des pays émergents », indique Antoine Krier, le président d’Ubliflow. La PME recrute actuellement des profils avec une culture espagnole. « L’objectif est de recruter un country-manager par pays ciblé. Nous n’avons pas encore défini s’il opérera, à terme, depuis Betton ou à l’échelle locale. »

Une activité en croissance

Dans son portefeuille de clients, Ubiflow compte des commerçants indépendants et des réseaux d’enseignes. « Nous venons par exemple de signer les enseignes Del Arte, B&B, Yves rocher ou Orpi. Nous allons bientôt atteindre le cap du 15 000e annonceur qui utilise nos solutions. Ils sont issus de tous les secteurs, dont l’immobilier et l’automobile, nos cibles historiques».

En 2013, la PME avait investi 1 M€ dans le développement d’une nouvelle offre : sefaireconnaître.com“, permettant d’apparaître en tête des annuaires web généralistes ou spécialisés. « Nous avons continué à faire évoluer nos solutions. Fin 2014, nous avons lancé une offre dédiée à la multidiffusion d’annonces de recrutements. Là, nous ciblons plutôt les grandes et les moyennes entreprises. » Discret sur les chiffres de son entreprise, Antoine Krier mentionne une activité en croissance de 30 %. Le dirigeant entend poursuivre le développement de sa société sans ouvrir son capital.

Des recrutements

Ubliflow emploie une quarantaine de salariés, contre 31 en 2013. « Nous sommes actuellement sur le rythme d’un recrutement par mois. Des embauches sont prévues sur tous les pôles : R&D, commercial, service-client, marketing et administratif. » En 2013, la PME s’était installée dans un château de 2 000 m2 au coeur d’un parc de 2 hectares à Betton. En plus de ses locaux (l’Ubiplex – 800 m2), elle avait ouvert un espace de co-working privé (le Rocketspace – 300 m2) d’une trentaine de places. « Nous avons actuellement 19 co-workeurs. Ce sont des indépendants, des télétravailleurs ou des petites entreprises du numérique, mais aussi de la finance ou du développement durable », se félicite Antoine Krier.

>> DIGITALEO – avec Jocelyn Denis, président 

digitaleoDigitaleo est une solution complète pour piloter votre marketing. Communiquez et gardez le contact pendant tout le cycle de vie de votre client. Collectez les données de votre clientèle en installant une borne interactive en magasin. Communiquez simplement avec des emailings marketing, des SMS ou encore du push vocal. Fidélisez ensuite votre clientèle avec l’automatisation de votre marketing multicanal et faites de vos clients les ambassadeurs de votre marque.

  • Lieu: Rennes
  • Date de création: 2004
  • Effectif: 60

LU SUR LE JOURNAL DU NET – AVRIL 2015 – Marketing en mode SaaS : le Français Digitaleo lève 4 millions d’euros

L’éditeur d’outil de gestion marketing orienté point de vente entend notamment se déployer en Europe, mais aussi renforcer son offre via des acquisitions ciblées.

Editeur français de solutions de gestion marketing à destination des points de vente, Digitaleo lève 4 millions d’euros auprès d’ISAI Gestion, Go Capital et de plusieurs acteurs de la distribution et du marketing digital. La société entend exploiter cet apport pour se développer à l’international, notamment en Europe, et enrichir sa technologie via une stratégie de croissance externe ciblée.

Digitaleo articule son offre autour d’une solution de gestion du marketing relationnel dessinée pour les enseignes et points de vente. Gestion de site web, communication par SMS, programme de fidélité… L’application de Digitaleo collecte et analyse les données clients pour orchestrer au mieux les campagnes en termes de ciblage.

« Digitaleo a commencé à exécuter son plan de conquête européenne, en créant, à Rennes, un ‘hub’ commercial multilingue. De plus, pour élargir son offre, Digitaleo a fait l’acquisition de la société Imaginative qui édite la plateforme de création de sites web pour commerçants myebox.fr« , indique la société dans son communiqué. (ndlr: à partir de 30€/mois)

logo-mediaveille>> MEDIAVEILLE – avec Olivier Méril, président

  • Activité: agence conseil en stratégie web (référencement, webmarketing, analytics, réseaux sociaux, web design, veille stratégique)
  • Lieu: Rennes (et Paris, Nantes, Strasbourg, Toulouse)
  • Date de création: 1999
  • CA: 9 millions € + de 800% de croissance sur les 5 dernières années
  • Effectif: une cinquantaine

Médiaveille fait partie de MV Group. MV Group est la holding fondée par Olivier Méril lors du rachat de Mediaveille en 2009. La structure porte par exemple la société Mediaveille, le technocentre d’expertise digitale MV Labs (centre de formation digitale et portail de décoration Nostrodomus) ou l’incubateur-accélérateur MV Cube.

Les tendances en marketing digital aujourd’hui selon lui:

  • le marketing programmatique (le big data)
  • le mobile
  • la voiture connectée
  • la TV connectée

>> autant de devices sur lesquels on pourra diffuser de la pub hyper ciblée

LU SUR LE SITE RENNES ATALANTE – Septembre 2015 – Mediaveille, à la conquête des régions avec 2 nouvelles agences

Une levée de fonds finalisée

Une levée de fonds de 1,5 million d’euros vient d’être bouclée auprès des banques garantissant à la fois la totale indépendance de l’entreprise et permettant d’accompagner sa croissance.

Ouvertures de 2 nouvelles agences en région

Le fort déploiement de ces dernières années a augmenté le nombre de clients en régions. Pour mieux les accompagner et se rapprocher d’eux, Mediaveille a ouvert 2 nouvelles agences : le 1er septembre (2015) à Toulouse pour couvrir le Sud-Ouest et le 1er novembre à Strasbourg pour l’Est de la France. Avec désormais un réseau de 5 agences en France (Rennes, Nantes, Paris, Toulouse et Strasbourg), Mediaveille étend sa couverture nationale et compte bien poursuivre son développement en accompagnant les entreprises et collectivités à créer de la croissance grâce au digital.

Médiaveille a lancé un accélérateur en 2014: MV Cube

Olivier Méril, dirigeant de Mediaveille a souhaité « renvoyer l’ascenseur» de tous les coups de pouce qu’il a pu recevoir depuis son choix entrepreneurial en 2009. Aujourd’hui, mieux armé avec des sociétés en croissance et disposant d’un réseau établi, il a choisi de faire profiter les jeunes entrepreneurs de ses nouveaux locaux vastes pour se tourner vers et fédérer un comité de sélection partageant son expérience autour de ce projet d’innovation numérique.

Mettre en lumière des start-ups prometteuses

Lors de la dernière session de pitch, le comité de sélection de MV Cube a sélectionné deux start-ups à fort potentiel. Le leitmotiv de MV Cube est de faciliter le développement de ces jeunes entreprises et de donner envie à d’autres de se lancer pour innover.

L’accélérateur offre des conditions de travail optimales aux start-ups qui l’intègrent, en effet les locaux MV Labs de Mediaveille à Rennes (35) sont mis à disposition sans contrepartie financière (ni loyer, ni participation au capital). Pour cette nouvelle session, la startup Dareboost ayant déjà ses propres locaux a laissé sa place à Defineed, l’une des cinq start-ups candidates à l’intégration de l’accélérateur.

Ce n’est donc pas deux mais trois start-ups de plus qui bénéficieront de l’accompagnement du comité de sélection de MV Cube, qui met à disposition son expérience, de la valeur ajoutée sur des compétences clés (gestion, développement commercial, expertise digitale, finance, accompagnement stratégique…) et son carnet d’adresses tout au long de ces 6 mois.

>> SHOP APPLICATION – avec David Noblecourt, fondateur

logo-shop-application-2.jpgDe nombreuses prestations sont développées par Shop Application :

  • La création de site Ecommerce ou Boutique en ligne
  • La création de site vitrine pour présenter les activités professionnelles de votre entreprise
  • Un logiciel de caisse accessible via une simple connexion web
  • Des interfaces tactiles d’aide à la vente pour tablettes en magasin
  • L’affichage dynamique pour gérer à distance la communication sur écrans dans un ou plusieurs magasins. Adaptable à tous types d’écrans (TV grands écrans, tablettes…). Diffuser du contenu intéractif, vidéo, diaporama, publicité pour retenir l’attention de votre audience.

LES CHIFFRES CLÉS DE SHOP APPLICATION

  • Lieu: Brest
  • Date de création: 2004
  • Effectif: 25
  • Plus de 4500 sites créés depuis la création de l’entreprise
  • 1 million d’€ de transaction par jour avec ses sites e-commerce et 190 € de panier moyen, ce qui est au-dessus de la moyenne nationale à 81 €.

LU SUR COTEBREST – « En 2004, j’ai créé ma première boutique en ligne pour une parapharmacie. Quinze jours après, une autre. En 2006, avec une centaine de sites à mon actif, il fallait embaucher… Cette année-là, j’ai passé toutes mes nuits à développer ma propre solution, qui est aujourd’hui la plus complète sur le marché. » Sa formule n’est pas secrète : grâce à un système d’abonnement, il permet à ses clients de bénéficier des dernières évolutions technologiques sans avoir à refaire entièrement leur site tous les cinq ans. Du clés en main évolutif en somme. « Nous élaborons 150 nouvelles fonctionnalités par an », précise David Noblecourt.

Et pas uniquement pour des sites web. Bornes tactiles en magasin, tablettes pour les commerciaux, logiciels d’encaissement… les supports sont multiples. « Le tout est contrôlable à distance via un navigateur internet. C’est l’un de nos atouts. Nous sommes proactifs dans un métier qui change tous les 18 mois. Le marché français est très spécifique et très compétitif. Là où un site coûtera 50 000 euros au Japon, il en coûte 1 000 ici. » Il faut donc en vendre beaucoup pour être rentable.

Quand on demande au chef d’entreprise pourquoi il est resté à Brest, loin des réseaux parisiens, sa réponse est formelle : « 15 % de notre clientèle est étrangère. L’éloignement n’est pas un handicap. Et ici les salariés sont fidèles, ils sont carrés si vous l’êtes en retour. De plus, la concurrence est moins rude, ce qui laisse le temps de se développer sereinement. »

Emission spéciale à Toulouse: les TPE/PME et le digital, avec Graine de Pastel, BC Bio, Coovia. C’était au Business Club (podcast)

Publié le Mis à jour le

BFM-BU-RADIODans le Business Club de France | Uniquement sur BFM Business Radio

→ Diffusion : samedi 19/03/2016 à 7h | dimanche 20/03/2016 à 15h

ÉMISSION SPÉCIALE « Les TPE/PME et le DIGITAL »
enregistrée à TOULOUSE à l’occasion du lancement de
LA TOURNÉE DES COMMERCES

TALK 1 & 2 & 3 : PÉPITES de la région toulousaine: Graine de Pastel / BC Bio / Coovia

Talk 4 : LES TPE/PME et le digital: quelles solutions? Avec Ubiflex / Digitaleo / Shop Application / Médiaveille

TALK 1 & 2 & 3 : Graine de Pastel, avec Carole Garcia, cofondatrice / BC Bio, avec Cyril Baland, président / Coovia, avec David Larcher, PDG

Pour écouter, réécouter et télécharger cette 1ère partie:

logo graine de pastel>> GRAINE DE PASTEL, avec Carole Garcia, cofondatrice

Fondée en 2003, Graine de Pastel conçoit et commercialise des produits de beauté à base de pastel, plante riche en oméga 3, très présente dans la région de Toulouse.

LES CHIFFRES CLÉS DE GRAINE DE PASTEL

  • CA: 2 millions (+50% de croissance) (15% à l’export – 15% en R & D)
  • Effectif: 16
  • Une cinquantaine de produits commercialisés
  • 5 boutiques en propre + 2 corners (Galeries Lafayette de Toulouse et Duty free) + ouverture d’une boutique à Lille le 14/3.
    Un rythme soutenu d’ouverture, de 10 boutiques par an, en propre ou en franchise.
  • Produits commercialisés en France, Corée, Taiwan, USA, Iran
  • Boutiques en France et Iran (ouverture début Mars 2016)
  • 1 nouveau brevet déposé en 2015. D’autres à venir en 2016. Objectif : être les experts du végétal pastel dans le monde.
  • OBJECTIF:
    • Cap sur l’Asie et le Moyen-Orient : Japon/ Emirats/ Arabie saoudite
    • 6 millions € CA en 2018 et 50% à l’export

Le saviez-vous? Le pastel est une plante tinctoriale, c’était le bleu des rois de France, mais c’est aussi une plante médicinale, aux propriétés anti-âge (oméga 3, 6 et 9).

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Le saviez-vous? Le pastel est une plante tinctoriale, c’était le bleu des rois de France. Mais c’est aussi une plante médicinale, aux propriétés anti-âge (oméga 3, 6 et 9)

 

SUR LE SITE DE L’INSTITUT SAGE – Décembre 2015 – Carole Garcia, vous avez fondé, en 2003 à Toulouse, avec Nathalie Juin Graine de Pastel, une PME de cosmétique. Quelle est son histoire ?

graine de pastelCarole Garcia : Son histoire est fortement liée à la plante pastel, véritable patrimoine du triangle d’or du midi toulousain. C’est ici, entre Toulouse, Albi et Carcassonne que cette plante s’est épanouie depuis la renaissance. Dans les années 1990, alors qu’une coopérative agricole locale relance sa culture alors abandonnée, les chercheurs de l’École Nationale Supérieure de Chimie de Toulouse, découvrent que la graine de pastel renferme 30% d’une huile particulièrement riche en acides gras essentiels polyinsaturés, les fameux Oméga 3, 6 et 9, aux propriétés démontrées sur l’amélioration de la structure de l’épiderme. À cette époque, Nathalie Juin et moi travaillions pour l’industrie pharmaceutique et suivions cette incroyable découverte de près. Ensuite, au début des années 2000, nous avons décidé de nous lancer. En 2003, nous cofondons la marque de cosmétiques Graine de Pastel exclusivement consacrée à l’huile de pastel, obtenue par pression à froid des graines. Nous poursuivons dès lors la recherche fondamentale sur la plante, notamment avec l’Institut Polytechnique de Toulouse pour démontrer ses bienfaits.

Institut Sage : Concrètement, comment s’est traduite cette alliance ?

Carole Garcia : Notamment par la mise sur le marché d’une ligne visage anti-âge en 2013, qui a nécessité trois années de développement, et a abouti à un dépôt de brevet à l’Inpi qui couvre l’extraction des protéines de pastel et leur action anti-âge. Misant sur une démarche de développement durable, avec une attention particulière à la production locale, aux formules écologiques ou biologiques, la société commercialise aujourd’hui une cinquantaine de produits sous la marque Graine de Pastel.(…)

Institut Sage : Vous avez décidé en 2014 de passer à la vitesse supérieure : vous avez levé des fonds, via des business angels. Quels sont vos objectifs aujourd’hui ?

Carole Garcia : Nous souhaitons investir dans l’innovation, de façon à pouvoir doubler notre portefeuille produits dans les trois prochaines années. Notre ambition vise à développer également notre réseau physique en France. Nous avons actuellement cinq boutiques en propre, et nous sommes sur le point d’accueillir des franchisés à un rythme de sept ouvertures de boutiques par an. Le ticket d’entrée est de 80 000 euros, auxquels s’ajoute un droit au bail de 100 000 euros. Nous tablons sur un chiffre d’affaires annuel de 200 000 euros par entité. Notre troisième axe de développement est l’international avec la création d’une véritable équipe dédiée. Nous visons surtout les marchés asiatiques et américains, ainsi que ceux du Moyen-Orient. L’international fait clairement partie de nos relais de croissance. Nous souhaitons réaliser la moitié de notre chiffre d’affaires à l’export en 2018, contre moins du quart aujourd’hui. Enfin, nous venons tout juste d’ouvrir un spa dans un palace toulousain, La Cours des Consuls Palace. Un autre grand défi.

DANS LA DÉPÊCHE – Septembre 2015 – Graine de pastel vendra ses produits de beauté aux Iraniennes

graine de pastel boutique.jpgNous avons signé avec un partenaire iranien, un des distributeurs de cosmétiques les plus établis, un partenaire très solide. (…) Cela se concrétisera en novembre (2015) avec l’ouverture d’une boutique Graine de pastel en Iran sur une île au sud du pays, Kish Island, une zone franche. Ce sera la première boutique à l’étranger. C’est symbolique et étonnant. Je n’aurais pas imaginé ça, il y a douze ans en créant la marque. Les Iraniennes consommeraient plus de maquillage que les Françaises. Cela se vérifie dans la rue. Sur les soins du visage, elles s’y intéressent aussi de plus en plus.

>> BC BIO, avec Cyril Baland, président

BC BIO fabrique des produits frais bio (pizzas, tartes, nems, viennoiseries, pâtes feuilletées) dont une gamme sans gluten, et « vegan »: sans gluten, sans lactose, sans produits d’origine animale. Créée en 2011, l’entreprise fondée par Cyril Baland et son épouse est située à Auch dans le Gers, et compte aujourd’hui 45 salariés, pour un CA de 3,5 millions € (+20%). 

Elle exporte ses produits en Belgique, en Hollande, en Italie et en Espagne sous les marques Les p’tits chefs du bio (Alice et bio en grandes surfaces). Elle est présente dans 1500 magasins bio en France.

Les p’tits chefs du bio c’est 4000 pizzas vendues chaque jour et 1500 nems!

LES ACTUALITÉS/OBJECTIFS DE BC BIO

  • Recrutements: 10 à 12 d’ici fin 2016 (liés à la nouvelle gamme sans gluten)
  • 2016 marque le lancement à partir du mois de mars d’une gamme de pizzas bio sans gluten, sans lactose et sans matières premières d’origine animale pour laquelle BC Bio reçoit déjà des appels de toute la France et «de l’export aussi», Allemagne, Italie, Pays-Bas…
  • Agrandissement de l’usine: 2 millions € investis
  • Projet d’expansion en Europe du Nord

DANS TOULECO – Février 2016 – BC Bio : le succès gersois du gluten free

Ptits-Chefs-du-Bio-3L’entreprise gersoise BC Bio se lance dans le marché du sans gluten. La société estime les perspectives du bio sans gluten à 200.000 euros de chiffres d’affaires d’ici 2016. Puis à un million d’euros pour 2018. Des projections qui s’appuient sur la réussite fulgurante de BC Bio, et sur la progression importante du marché du sans gluten, dans toute l’Europe. Aujourd’hui, explique Cyril Baland, président de la société, la moitié des produits bio aux Etats-Unis est sans gluten. « Il est estimé à près de 6 milliards dollars. C’est un marché en pleine croissance, où la France est très en retard. Mais on estime à 10 millions les Français qui ne mangent pas de gluten. C’est un marché d’avenir où l’offre est pauvre. Nous avons la capacité à répondre à la demande. »

BC Bio compte donc bien apporter sa pierre à l’édifice. Dans ce projet elle a bénéficié de l’accompagnement du CRITT Agro Alimentaire d’Auch et du soutien financier de BPI France. Soit une enveloppe de 200.000 euros, pour prendre le chemin du sans gluten. Avec la création d’un atelier dédié dans les locaux de l’entreprise. Un parcours qui croise celui du gersois Nicolas Meuliet de Biogascogne, qui sur ses 2000 hectares consacrés au bio, dédie des silos à du 100% sans gluten. C’est là que BC BIO achète sa matière première. « Nous voulons créer une filière sans gluten. Elle garantira au consommateur la traçabilité du produit. » Une approche durable qui a séduit Midinnov : BC Bio est le lauréat coup de coeur du concours Innovation 2016.

Les 4000 pizzas vendues chaque jour, les 1500 nems, les pâtes feuilletées, les viennoiseries de BC Bio sont packagées dans la même zone d’activité, l’AgroParc de la CCI du Gers à Auch. La marque Les P’tits Chefs du Bio génère aujourd’hui 3,5 millions d’euros de CA. Créée en 2011, accompagnée par Gers Développement, la société est passée de trois salariés à 45. Elle projette grâce au marché spécifique du sans gluten une dizaine d’emplois supplémentaires pour fin 2016. Elle peut se voir grandir, dans ce marché en pleine expansion. Mais elle souhaite également s’implanter dans le Vegan, en demandant la certification. Autant de projets de développement qui prendront place dans une usine qui s’agrandit au fur et à mesure de l’accroissement de l’activité. BC Bio gagne 700 mètres carrés en 2016. Elle investit deux millions d’euros dans l’immobilier et le matériel. Et dans la R&D, pour continuer à innover. Déjà présente en Belgique, elle prévoit de poursuivre son exportation sans gluten en Europe du Nord.

>> COOVIA, avec David Larcher, PDG

COOVIA est une plateforme de covoiturage pour trajets courts. L’entreprise est souvent surnommée « le BlaBlaCar des trajets réguliers ». Créée en 2013 à  Sainte Foy de Peyrolières (31), elle emploie aujourd’hui 5 personnes. 

Sa devise: « On a tous un transport en commun »

LES CHIFFRES CLÉS DE COOVIA

  • 1200 trajets effectués par jour
  • 5000 utilisateurs
  • 2500 lignes de covoiturage
  • Collectivités et entreprises utilisatrices: Sicoval, ATR, Actia Automotive, promoteur immobilier GA, Toulouse Métropole et bientôt Airbus
  •  Exemple de tarif: pour un trajet Ramonville-Colomiers (environ 20 km), un passager peut gagner 45 minutes par trajet en passant d’un déplacement en trajet en commun de d’1h17 à un covoiturage direct de 32 minutes. Le conducteur quant à lui gagne 1.80€ par passager pour le trajet.

L’ACTUALITÉ / LES OBJECTIFS

  • Coovia est actuellement sur une levée de fond d’un million d’euros que nous souhaitons finaliser dans les prochains mois
  • Objectif: se développer à Toulouse, puis sur d’autres grandes villes Françaises.

coovia

SUR MIDINNOV – Du co-voiturage pour des trajets courts, et que l’on peut mixer avec des bus ou du vélib’. C’est le concept de mobilité proposé par Coovia, qui a été promu dans la catégorie Société du concours des Inn’Ovations.

Coovia, souvent surnommé le Bla-bla-car toulousain, poursuit le déploiement de ses technologies. Son principe : transformer les voitures en «transport en commun ». Déployé autour de l’agglomération toulousaine, le dispositif Coovia fait chaque jour plusieurs dizaines de nouveaux émules qui acceptent de faire du covoiturage moyennant un partage des frais. « Dans la Ville rose, nous avons ainsi 2 500 lignes Coovia de covoiturages auxquelles s’ajoutent la centaine de lignes de bus de transport en commun », présente David Larcher, fondateur de Coovia. Le principe est simple : grâce aux lignes de covoiturage, les utilisateurs peuvent, via une application mobile (iPhone et Android) et un site Internet, gagner du temps sur leurs trajets quotidiens. Le trajet sur Coovia est payant. Comptez 1,50 euros pour un déplacement jusqu’à 15 kilomètres pour le conducteur. La start-up toulousaine se rémunère via une commission de 10% sur les transactions.

Mais pour David Larcher, qui revendique 5 000 utilisateurs sur la région toulousaine, les avantages utilisateurs sont multiples : « Le budget voiture est le deuxième poste de dépenses des Français. En prenant moins leur voiture, les Français peuvent avoir une meilleure qualité de vie tout en économisant l’équivalent d’un mois de salaire par an. Et du côté des entreprises, les trajets Coovia peuvent entrer dans les actions de RSE. » Car les sociétés peuvent également créer leur propre réseau Coovia à l’attention de leurs salariés. C’est la grande originalité du concept, qui a déjà séduit Airbus et ATR. D’autres s’apprêtent à tenter l’expérience, comme Actia Group et le promoteur immobilier GA. De même, les collectivités s’y intéressent, à commencer par le Sicoval qui le met en place à travers son « Territoire d’EXpérimentation » ou encore Toulouse Métropole, qui envisage de mettre en place le réseau à l’échelle de l’agglomération dans le cadre de sa démarche Smart City. De quoi augurer une nouvelle révolution des transports de ce côté-ci de la Garonne. « Si tout fonctionne, nous transposerons à d’autres villes, évidemment », promet David Larcher.

DANS LA DÉPÊCHE INTERVIEW DE DAVID LARCHER

David, comment est née l’idée ?

Jusqu’en 2012, je travaillais chez Airbus et pour aller au travail j’avais le choix entre ma voiture et ma voiture ! Et je ne vous parle pas des bouchons. J’ai donc transposé l’idée du covoiturage longue distance sur des trajets quotidiens.

Comment cela fonctionne ?

Les conducteurs proposent leur trajet qui devient une ligne de covoiturage, à l’instar d’une ligne de bus. De leur côté, les passagers rentrent des informations identiques sur le parcours souhaité. Le site croise les données et leur fait des propositions couplant les offres de covoiturage à celles des transports en commun. Nous créons des lignes définies par les conducteurs et les utilisateurs vont pouvoir utiliser ces lignes comme des transports en commun. Elles vont être intégrées au réseau de transport de la ville et on peut combiner les moyens entre eux : covoiturage, métro, bus, vélo. (…)

Prochaine étape ?

Atteindre les 10 000 utilisateurs et étoffer encore notre maillage. Nous travaillons aussi beaucoup en direction des entreprises via un abonnement en créant pour eux un réseau de transport collaboratif.

Naïo Technologies, spécialiste des robots agricoles, annonce une levée de fonds de 3 millions €

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naio.jpgNAIO TECHNOLOGIES annonce une nouvelle levée de fonds de 3 millions d’euros, auprès notamment des fonds d’investissements Emertec,  CapAgro, de ses actionnaires historiques et de la campagne de crowdfunding sur Wiseed. Cette levée de fonds permettra le financement de son développement international et R&D dans le domaine prometteur de la robotique au service de l’agriculture.

La levée de fonds devrait aussi permettre à Naïo Technologies de réaliser un chiffre d’affaires d’1 million d’euros et 7 recrutements en 2016.

Fondée en 2011 par deux ingénieurs en robotique Gaëtan Séverac et Aymeric Barthes, la start-up toulousaine conçoit et réalise des robots au service des agriculteurs avec un triple objectif : réduire la pénibilité du travail, limiter l’impact environnemental et améliorer la rentabilité des exploitations. Après un lancement commercial fructueux en 2015, Naïo Technologies prévoit de mettre sur le marché une cinquantaine de robots  en 2016.

Des robots électriques autonomes au service de l’agriculture biologique

Comment éviter l’utilisation de produits chimiques dans l’agriculture tout en améliorant les conditions de travail des agriculteurs ? C’est dans la robotique électrique que la jeune pousse Naïo Technologies a puisé son inspiration. Depuis sa création, l’équipe de Naïo Technologies a pour objectif d’apporter des solutions robotiques pour assister les maraîchers.

  • Déjà  30 robots Oz sont en circulation, majoritairement chez des exploitants agricoles (1 – 10 ha), et leur permet de gagner du temps passé au désherbage à la main (marché de 6 000 exploitations en France). Son innovation réside dans sa capacité à se déplacer de manière autonome dans les rangées grâce à une technologie de guidage laser et de vision caméras : OZ reconnait les cultures pour se guider, et ainsi éliminer les mauvaises herbes. Naïo Technologies a reçu le Méchatronics Awards 2015 pour la start-up la plus prometteuse, ainsi que le prix spécial au Concours national de robotique collaborative  de la DGE et plus récemment lePrix CleanTech Republic 2015 dans le cadre de la COP21. Naïo travaille également avec le groupe Bonduelle, spécialiste des légumes, sur des essais de cette solution innovante de désherbage.
  • Le deuxième robot de Naïo, ANATIS, robot de binage pour les productions légumières de plein champs (> 10ha) développé en coopération avec Carré (entreprise leader dans le machinisme agricole), a été présenté lors du salon Tech & Bio les 23 et 24 septembre derniers à Valence. Ce robot fait ainsi entrer Naïo Technologies sur le marché des 30 000 exploitations agricoles françaises pour l’industrie agro-alimentaire.
  • Dernière innovation en cours : le robot Vigne, destiné au désherbage mécanique sur le rang de vigne, en cours de prototypage en partenariat avec l’IFV, le LAAS-CNRS et le groupement coopératif Vinovalie, devrait être commercialisé courant 2016. Il se présentera sous la forme d’un enjambeur et sera capable de désherber 5 ha par jour.

Audiogaming fabrique du son de synthèse et séduit Hollywood! C’est au prochain Business Club

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Dans le prochain Business Club de France | BFM Business Radio

→ Diffusion : samedi 16/5/2015 à 7h et dimanche 17/5/2015 à 15h

AU SOMMAIRE

Talk 1 : CARNOMISE s’installe à l’aéroport de Beauvais

Talk 2 : AUDIOGAMING: de Toulouse à Hollywood, la jeune startup séduit les plus grands!

Talk 3 & 4 : DOSSIER CYBERCRIMINALITÉ: tout savoir sur les nouvelles attaques, les risques et les moyens de se protéger

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TALK 2 – AUDIOGAMING, avec Amaury Laburthe, président

Pour écouter, réécouter ou télécharger cet entretien: [audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20150516_club_1.mp3]

Audiogaming offre la possibilité aux producteurs de « sculpter » le son en temps réel.

« L’idée de départ de l’entreprise, c’est de rattraper trente de ans retard du son par rapport à l’image. Tout le monde voit bien quels sont les apports des images de synthèse, on a voulu faire la même chose avec l’audio » explique Amaury La Burthe, fondateur d’Audiogaming. Après des expériences comme designer audio chez Sony ou Ubisoft, en 2009, ce dernier a réuni autour de lui une équipe de passionnés pour se lancer dans l’aventure de la synthèse sonore. La société connaît un départ fulgurant. Dès ses débuts, elle obtient un prix de la région en tant qu’entreprise innovante et un de ses produits, le plug-in AudioWind, a été utilisé dans le dernier film de Quentin Tarantino, Django Unchained.

L’innovation d’Audiogaming consiste à synthétiser le son à partir de modèles et non plus de sons réels. « On a par exemple étudié le comportement physique du vent pour recréer le son  de manière artificielle et le rendre contrôlable » résume Amaury La Burthe. Concrètement, l’objectif est de mettre à disposition des professionnels des outils permettant de contrôler toutes les caractéristiques d’un son afin qu’il colle parfaitement à l’image. Le plug-in AudioStep reproduit ainsi des bruits de pas en offrant la possibilité de choisir le type de chaussures, de revêtements mais aussi le laps de temps entre chaque pas. Pour l’instant, Audiogaming a développé des sons de vent, de pluie, de pas et de moteurs et le catalogue est appelé à vite s’élargir pour devenir le plus fourni possible.

Destinés au tout début aux jeux vidéos, les plug-in créés par Audiogaming pourraient bien révolutionner le travail du son au cinéma. « 90% du son se fait en post-production, nos plug-in sont comme des filtres qui se rajoutent à la chaîne et facilitent le travail des monteurs car le vent, par exemple, est très compliqué à enregistrer », avance Amaury La Burthe. A l’image de Harry Cohen,  concepteur des effets sonore pour Tarantino, les professionnels sont tous séduits par la souplesse et le rapport gain de temps / rendu sonore hyper réaliste qu’offrent ces logiciels d’un nouveau genre.

De Toulouse à Hollywood: Audiogaming est pour l’instant la seule entreprise dans le monde à proposer ce genre de produits. Elle attire déjà des clients prestigieux dont un studio américain produisant la plupart des blockbusters hollywoodiens ou encore un monteur-son français doublement césarisé. (Article complet: Cultures Toulouse)

UN EXEMPLE CONCRET DE CRÉATION DE SON DE SYNTHÈSE

CHIFFRES CLÉS

Date de création: 2009

Lieu: Toulouse

CA: 310 000 € (projection 2015: 500 000 €)

Effectif: 10

SES CLIENTS : des « tenors » américains tels que la société de production LucasFilm, mais aussi Sony ou Ubisoft (Assassin’s Creed), et ses plug-in sont utilisés sur des blockbusters comme « Django Unchained » de Quentin Tarantino (voir article dans MID e-news). Elle a par ailleurs renouvelé en 2014 son partenariat de R&D avec GameOnAudio, le premier studio de localisation Nord-Américain (8.5M$ de CA).

MyFeelBack lève 1 million d’euros !

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logo-mfb-withtagline-black-mediumMYFEELBACK
, jeune société toulousaine, propose aux entreprises un logiciel pour capter en multicanal (téléphone, tablette, PC, papier) des retours clients puis les analyser en temps réel : baromètre de satisfaction, enquête de produit, statistiques, etc.

L’entreprise vient de boucler sonpremier tour de table d’une valeur d’1, 3 million de dollars, soit 1 million d’euros. Le financement a été collecté pour un tiers auprès de business angels français et américains, un autre tiers sur la plateforme de crowdfunding Wiseed, et le dernier auprès de Bpifrance.

MYFEELBACK, LE LOGICIEL QUI CONCURRENCE LES INSTITUTS DE SONDAGE

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Plus besoin d’attendre des jours et des jours avant d’obtenir l’analyse d’une enquête de satisfaction. «Après le CNRS, Orange ou E. Leclerc, nous travaillons aujourd’hui avec la SNCF pour évaluer la satisfaction des usagers sur différents services », explique Aurore Beugniez, directrice associée de MyFeelBack. « MyFeelBack permet d’économiser plusieurs milliers d’euros par rapport à un institut de sondage, assure Aurore Beugniez. Notre solution est très rapide à mettre en oeuvre. Elle permet à l’entreprise de se baser sur des rapports statistiques issus de données terrain avant de prendre une décision stratégique ». La société a aussi choisi un modèle économique innovant en se rémunérant à la performance, c’est-à-dire au nombre de retours client.

COMMENT ÇA MARCHE?

MyFeelBack, qui revendique 35 000 utilisateurs sur sa solution, dispose d’un portefeuille de 50 grands comptes français dont la SNCF, Pixmania, BMW, Natixis, Airbus, Bausch & Lomb ou encore Nuxe. La startup connaît une croissance de son chiffre d’affaires de 200% par an depuis sa création en 2011.

Cette première levée de fonds va servir à concrétiser les plans de la société, à savoir investir le marché américain avec un bureau à New York. Le marché mondial du feedback/ CRM management représenterait à lui seul 4 milliards de dollars en 2014 et pourrait atteindre 8,5 milliards de dollars en 2019. (source: FrenchWeb)

Télécharger le communiqué de presseLeveeFondsMyFeelBack

Aurore Beugniez était notre invitée en février dernier. Lire le Compte-rendu de l’interview.
Ecoutez, réécoutez ou téléchargez l’interview: [audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20140207_club_0.mp3]

Medinbox séduit un des plus grands hôpitaux américains. C’était au Business Club de France (podcast).

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Diffusé sur BFM Business (radio)  : Jeudi 4/7 à 21h, samedi 6/7 à 7h et dimanche 7/7 à 15h

Au sommaire:

Écouter, réécouter et télécharger l’émission

[audio http://podcast.bfmbusiness.com/channel151/20130708_club_1.mp3]
4ème partie: MEDINBOX, avec Nicolas Gausserand

medinbox 2Spécialisée dans la captation vidéo d’opérations chirurgicales, la jeune pousse toulousaine vient de séduire un des plus grands hôpitaux américains, celui de l’Université Columbia à New York.  Ses caméras sont entièrement robotisées, et pilotées depuis l’extérieur du bloc opératoire. Un système discret, non intrusif, facile d’utilisation. Medinbox répond à la forte demande actuelle en matière de vidéos médicales, pour la formation des internes, ou pour des présentations lors de conférences. La startup a conquis de nombreux hôpitaux en France, en Suisse et à Monaco. Et un nouveau contrat est déjà en cours de signature aux Emirats Arabes Unis.

Date de création : 2010

CA : environ 200 000 en 2012 – prévision 350 000 pour 2013

Effectif : 6 (2 développeurs, 2 techniciens audiovisuel, 1 DAF et le PDG).

Prix de l’équipement : entre 30 et 50 000 €

[vimeo 67079428]

L’essentiel de l’émission du sam 25/2 et dim 26/2 sur BFM Business (partie 1) : NP Créations – Orchestre de Chambre de Toulouse

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NP CRÉATIONS – ORCHESTRE DE CHAMBRE DE TOULOUSE

Ecouter ou réécouter l’émission :

NP Créations fabrique et commercialise des coussins et des parasols pour le plein air. Ils ont mis au point le 1er parasol qui s’ouvre comme un parapluie.

Avec : Franck Rizzin

L’entreprise – installée près de Saumur – fabrique toujours en France, elle n’a pas délocalisée sa production, mais elle a dû beaucoup innover pour se faire une place.

Reportage dans le JT de TF1 

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NP CREATIONS, en quelques mots… 

Plein-air
Découvrez nos bains de soleil, nos parasols et nos assises de fabrication française pour le plus grand confort de vos clients et celui de leurs invités des beaux jours.

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Animalerie

Pour le plus grand confort des petits compagnons aux petits petons de vos clients nous vous présentons notre collection de corbeilles doudounes, plaids…

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Maison

Découvrez notre catalogue avec un choix de coussins, dessus de chaise de grande qualité, le tout pour une décoration adaptée aux besoins de votre clientèle…

L’Orchestre de Chambre de Toulouse : une première en France

1953 : création de l’Orchestre de Chambre de Toulouse

2004 : Plus un sou en caisse !

L’équipe salariée de onze musiciens à cordes fonctionne avec un budget annuel de 1,2 million d’euros. La part des 216 000 euros de recettes propres, soit 22 % du total, situe l’ensemble «parmi les orchestres qui s’en sortent économiquement le mieux», selon son délégué Snam-CGT, Gérard Gruss. Mais c’est le robinet aux 912 000 euros de subventions qui ne coule plus. 

Un nouveau modèle était donc à inventer.

Musiciens et personnels créent alors une SCOP. Mais qui dit “entreprise” dit gestion d’entreprise, dans un monde qui n’avait pas l’habitude d’être soumis à ces règles entrepreneuriales, c’est à dire : plus d’abonnés + de concerts + plus de marketing pour plus de recettes !

Aujourd’hui :

  • – Nous organisons 143 concerts par an, au lieu de 70 auparavant,
  • – De 250 en 2005, le nombre d’abonnés est passé à 1 100 en 2010.

Enfin pour augmenter les recettes de l’Orchestre : deux actions concrètes ont été menées

  • – Ils sont les  éditeurs de leurs  propres enregistrements : c’est unique en France
  • – Ils ont innové en élaborant  un produit  (une fibre) qui remplacerait le crin de cheval, toujours utilisé pour les archers. Mission accomplie. Vente de cette fibre fin 2012.
Et c’est quoi cette “criée” à Paris , le 27 mars prochain ? 

Pour votre plaisir…

Orchestre de Chambre de Toulouse – La oracion del Torero (J.Turina)

« La oracion del Torero », du compositeur espagnol Joaquin Turina (1882-1949).
Concert de musique classique. Extrait du concert « à la criée » enregistré en septembre 2011 à l’Auditorium St Pierre des Cuisines (Toulouse, France).

Orchestre de Chambre de Toulouse, Direction artistique : Gilles COLLIARD.
http://www.orchestredechambredetoulouse.fr/

Orchestre de Chambre de Toulouse, musique classique – Sinfonia n°3 – Allegrissimo (D.Scarlatti)

Sinfionia n°3 – Allegrissimo de Dominico Scarlatti interprétée par l’Orchestre de Chambre de Toulouse.
Directeur Artistique : Gilles COLLIARD

A SUIVRE : CABAREY / AB7 INDUSTRIES / FURTIVE E-GT